PRO A : 12ème journée : SIG - Poitiers

DNA du 31 décembre 2010

Au stade de la confirmation

Requinqué par son succès face au Havre juste avant la trêve, Poitiers s'est quelque peu relancé pour le maintien en Pro A, après un début de saison délicat.

PARCOURS. - On dit souvent que la deuxième année est la plus dure pour un promu. Poitiers en fait l'expérience cette saison. Pour ses premiers pas en Pro A l'an passé, l'équipe de Ruddy Nelhomme (élu meilleur entraîneur) avait réalisé un superbe parcours (15 v, 15 d), se qualifiant même pour les play-offs, éliminée en quarts de finale par Cholet, le futur champion.
Cette saison, les coéquipiers de Pape Badiane ont dû attendre la 4e journée pour décrocher, face à Limoges, leur premier succès. Toujours relégables, les Poitevins se sont néanmoins relancés dans la course au maintien en signant une troisième victoire, juste avant la trêve face au Havre (63-54).
PIGISTE(S). - Poitiers multiplie les pigistes médicaux depuis le début de saison. Pour remplacer Tommy Gunn mi-novembre, le PB 86 avait engagé l'Américain Robert Conley (33 ans), lequel a effectué une pige plus que satisfaisante (16 pts, 4 rbds et 3 pds lors de ses quatre matches disputés). Mais ce dernier n'a pas souhaité poursuivre l'aventure, préférant mettre un terme à sa carrière pour se consacrer à sa reconversion.

Grant sera-t-il qualifié

Le retour de Tommy Gunn étant proche, Poitiers a donc engagé un autre pigiste médical, pour remplacer cette fois Guillaume Costentin, dont la convalescence prend plus de temps que prévu. Antonio Grant (34 ans) va ainsi enfiler le maillot poitevin pour les quatre derniers matches de la phase aller.
L'arrière-ailier américain, qui connaît bien le championnat de France pour avoir joué à Cholet (sous les ordres de Ruddy Nelhomme), Nanterre et Bordeaux, n'est cependant pas certain d'être qualifié pour le match de dimanche.
FOURNIER. - Son parcours est scruté par tous les observateurs. Dominateur dans les catégories de jeunes et en N1 avec le Centre fédéral à tout juste 16 ans, Evan Fournier (18 ans) découvre la Pro A, après une saison en Pro B l'an passé à Nanterre (4,7 pts en 13'). Le jeune arrière est certes toujours en apprentissage (3 pts en 13') mais est annoncé comme un futur grand.
GÉANTS. - Jamais à court d'imagination pour faire parler du basket, le PB 86 s'est associé au Conseil général de la Vienne pour lancer en décembre une campagne de promotion intitulée « les Géants de la Vienne ».
Calendriers et cartes postales ont ainsi été distribués à 50 000 exemplaires, mettant en scène les basketteurs poitevins dans une dizaine de sites touristiques du département, notamment le Parc du Futuroscope (ici en photo le pivot Yann Devehat surplombant l'église Notre-Dame de Poitiers).
INFIRMERIE. - Poitiers devra encore faire sans Tommy Gunn et Guillaume Costentin. L'arrière US, victime d'une entorse à la cheville avec arrachement osseux mi-novembre, ne devrait reprendre l'entraînement que le 5 janvier. Le meneur et capitaine du PB 86 souffre lui d'une fracture à un doigt. Son retour n'est pas prévu avant plusieurs semaines.
Aucune blessure n'est à déplorer du côté de la SIG. Alain Digbeu, mobilisé pour le All Star Game hier (en tant que réserviste), a manqué quelques entraînements.
MVP. - Tremmell Darden fait partie des trois nominés, avec Damir Krupalija (Hyères-Toulon) et Uche Nsonwu-Amadi (Roanne), pour l'élection du MVP du mois de décembre. L'ancien ailier de la SIG a activement participé (19 pts et 6,7 rbds) à la bonne série du SLUC Nancy - trois victoires en trois matches. L'Américain avait ainsi brillé face à ses anciens coéquipiers au Rhénus lors du succès nancéien (16 pts, 6 rbds).

S.G.


Les découvertes d'Ona Embo

Talent prometteur, Carl Ona Embo était parti s'aguerrir en Italie, à sa sortie du Centre fédéral, à tout juste 18 ans. Fort de cette expérience, difficile mais formatrice, le jeune meneur (21 ans, 1,88 m) découvre cette saison la Pro A. Avec une certaine réussite.

A 18 ans, la Pro A tendait les bras à Carl Ona Embo. Mais à la différence d'Antoine Diot ou Edwin Jackson, ses camarades de promotion au Centre fédéral, le meneur a choisi l'exil pour sa première expérience professionnelle.
C'est donc en Italie, à Biella, que l'ancien pensionnaire du centre de formation de Cholet a fourbi ses premières armes. Un choix que nombre d'observateurs n'avaient pas manqué de critiquer.

Poitiers, « la meilleure opportunité pour moi »

« J'ai l'habitude d'être critiqué par rapport à mes choix depuis l'adolescence, souligne Carl Ona Embo. Quand je suis parti au Centre fédéral (2006-2007), on disait que je ne jouerais pas puisqu'il y avait Antoine Diot à mon poste. » Il fera taire les sceptiques en réalisant une solide saison en N1 (11 pts et 3 pds).
Bien sûr, tout n'a pas été rose lors de ses trois saisons à l'étranger (deux à Biella, entrecoupées d'un prêt à Rosalia, en 2e division espagnole en 2006-2007). « Je savais que ce serait difficile. » Cela a été même un peu plus que ça. Carl Ona Embo parle de ses premiers pas en Italie comme d'un « enfer ».
« Je sortais de l'Insep, où j'avais l'habitude d'être encadré. Là, je ne parlais pas la langue, je n'avais pas de voiture, mon téléphone ne fonctionnait pas... Je n'avais pas internet au début et je ne pouvais pas communiquer avec ma famille. »
Carl Ona Embo ne regrette cependant pas son choix. Son exil lui a permis de devenir un homme. « Cette expérience m'a fait évoluer humainement et grandir plus vite », sourit-il aujourd'hui.
Et en ce qui concerne le basket, l'ancien coéquipier de Pervis Pasco assure ne pas avoir perdu son temps. « Le championnat italien est très fort, avec beaucoup de pression. J'ai pu me confronter à de très bons joueurs et j'ai beaucoup progressé, aussi bien physiquement que techniquement. J'avais du temps de jeu, autant que les joueurs de mon âge en Pro A. »
Toujours sous contrat avec Biella, Carl Ona Embo cherchait néanmoins un club où il pourrait davantage s'exprimer. Et c'est à Poitiers que le meneur a posé ses bagages. « Cela aurait pu se faire à l'étranger. Mais j'ai aimé le projet que m'a présenté Ruddy (Nelhomme, le coach du PB 86). C'était la meilleure opportunité pour moi. »

« C'est la première fois que j'ai un rôle majeur »

Si ses débuts en Pro A sont plutôt réussis (7,3 pts, 2,9 rbds et 2,6 pds en 24'), Carl Ona Embo analyse ses prestations avec beaucoup d'exigence. « C'est certes ma meilleure saison depuis que je suis pro, mais je trouve mes performances moyennes. »
Joueur de rotation lors des saisons précédentes, le Poitevin a changé de statut. « C'est la première fois que j'ai un rôle majeur. Je dois m'adapter. » Mais ne comptez pas sur lui pour se cacher derrière son âge. « Je ne me considère pas comme un jeune joueur. Si on me donne des responsabilités, je dois les assumer. »
Carl Ona Embo est en passe de réussir son examen de passage. Mais en dépit de cette réussite, le meneur préfère ne pas trop songer à la suite. « Franchement, je joue au jour le jour. Je me concentre sur la saison en cours. »
Bien sûr, la NBA, comme beaucoup de joueurs de sa génération, est dans un coin de la tête. « J'ai toujours rêvé de jouer en NBA. Mais entre un rêve et un objectif, il y a une marge. Je ne me projette pas, je n'aime pas parler pour rien. Je travaille pour être performant avec mon club. » Le reste suivra naturellement.

Simon Giovannini


La Nouvelle République du 31 décembre 2010

STRASBOURG SANS JOKER

Après avoir bouclé 2010 par quatre défaites en cinq journées, la SIG se doit de repartir du bon pied. Sans quoi la Semaine des as sera hors de portée.

A la SIG, les choses ont souvent été complexes ces derniers temps. Après les rebondissements en coulisses la saison passée - la mairie souhaitait vendre ses parts avant de différer ce projet - le club alsacien a connu des remous à l'aube du nouvel exercice. Alors que l'effectif semblait complet, la SIG a vu revenir l'un de ses héros de 2005 (sacre national) : Ricardo Greer. Seulement, l'arrivée du Dominicain n'a pas été sans faire de vague, Justin Hawkins étant du coup écarté... pour quelques jours seulement. L'ailier américain était en effet rappelé en urgence après les départs précipités des intérieurs Prowell et Williams.
Autant de soubresauts qui laissaient présager une entame de championnat délicate. Résultat : Strasbourg s'offrait coup sur coup Roanne et Villeurbanne ! La suite fut toutefois plus poussive, la SIG n'enregistrant que deux autres succès (Paris-Levallois et Limoges) en neuf rencontres. Dixième à deux points du septième, elle peut encore lorgner sur la Semaine des as, mais la marge de manoeuvre est réduite. « Cela reste un objectif intéressant, confie Frédéric Sarre. Mais on sait que ça passera probablement par un sans-faute. J'estime que six équipes (les cinq premiers + Pau-Orthez, club organisateur) sont qualifiées et nous sommes nombreux à postuler aux deux places restantes : Le Havre, Hyères-Toulon, Orléans, l'Asvel, Le Mans... Je pense donc que pour espérer, je dis bien espérer, se qualifier, il faudra faire un sans-faute. »

Giffa et Lewis renforts intérieurs

Un faux pas contre Poitiers serait donc rédhibitoire. « Mais au-delà de la Semaine des as, ce match est déjà simplement important car il faut le gagner. Nous semblons jouer mieux depuis quelques matchs mais nous ne gagnons pas. Il faut donc l'emporter pour se rassurer. » La SIG a notamment tenu tête à quelques gros bras (Gravelines, Nancy, Cholet). Mais elle a beau être sacrément expérimentée - sept joueurs de 30 ans et plus - elle manque de constance. « A chaque fois, nous avons connu un trou préjudiciable : un début de 3 e quart catastrophique à Cholet, un '' 20-3 '' contre Gravelines... Après, nous revenons mais nous partons de trop loin. »
Pourtant Strasbourg s'est assuré deux renforts intérieurs courant novembre (Giffa et Lewis), offrant ainsi davantage de rotations et permettant à Greer de se réinstaller durablement sur l'aile (au détriment d'Hawkins). Cela n'a pas suffi à Pasco, ex-partenaire d'Ona Embo à Biella, et consorts pour s'offrir un gros. Dans l'optique des As, les voilà donc sans joker avant d'accueillir le PB.

Emmanuel Esseul

Le match devrait être en direct sur France Bleu Poitou

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?tag=Poitou

rocky a écrit:

Si ses débuts en Pro A sont plutôt réussis (7,3 pts, 2,9 rbds et 2,6 pds en 24'), Carl Ona Embo analyse ses prestations avec beaucoup d'exigence. « C'est certes ma meilleure saison depuis que je suis pro, mais je trouve mes performances moyennes. »

Résultat : Strasbourg s'offrait coup sur coup Roanne et Villeurbanne ! La suite fut toutefois plus poussive, la SIG n'enregistrant que deux autres succès (Paris-Levallois et Limoges) en neuf rencontres.

Carl Ona-Embo est un joueur qui possède un fort potentiel (fort défenseur, physique, percutant, avec déjà pas mal d'expérience pour son âge) et ce serait sympa de le voir chez nous la saison prochaine associé à Jeanneau non pas qu'Essart fasse une mauvaise saison bien au contraire mais avec un meneur d'expérience comme Jeanneau ce serait dommage de ne pas donner sa chance à un jeune meneur qui à ses côtés apprendrait beaucoup d'autant qu'ils seraient très complémentaire.

Lire le bilan de ces 9 dernières rencontres fait mal.

John White a écrit:

rocky a écrit:

Si ses débuts en Pro A sont plutôt réussis (7,3 pts, 2,9 rbds et 2,6 pds en 24'), Carl Ona Embo analyse ses prestations avec beaucoup d'exigence. « C'est certes ma meilleure saison depuis que je suis pro, mais je trouve mes performances moyennes. »

Résultat : Strasbourg s'offrait coup sur coup Roanne et Villeurbanne ! La suite fut toutefois plus poussive, la SIG n'enregistrant que deux autres succès (Paris-Levallois et Limoges) en neuf rencontres.

Carl Ona-Embo est un joueur qui possède un fort potentiel (fort défenseur, physique, percutant, avec déjà pas mal d'expérience pour son âge) et ce serait sympa de le voir chez nous la saison prochaine associé à Jeanneau non pas qu'Essart fasse une mauvaise saison bien au contraire mais avec un meneur d'expérience comme Jeanneau ce serait dommage de ne pas donner sa chance à un jeune meneur qui à ses côtés apprendrait beaucoup d'autant qu'ils seraient très complémentaire.

Lire le bilan de ces 9 dernières rencontres fait mal.

c'était l'idée avec la paire heurtel-essart de l'an dernier et on était (moi le premier) assez impatient de voir ce que cela allait donner, mais bon on a été très déçu par Heurtel, donc ya pas forcément de secrêt, de règle en la matière, moi je trouve notre paire plutôt efficace et complémentaire sur les derniers matchs grâce au scoring de essart qui vient d'aligner 6 matchs à plus de 11pts. l'avantage avec ces deux-là c'est l'expérience et pas de conneries comme heurtel a pu nous en gratifier... mais bon ya des paires avec un jeune et un vétéran qui marchent aussi donc ça dépend vraiment des 2 joueurs, de leur style de jeu, des exigences du coach.

DNA du 01 janvier 2010

Basket-ball / SIG - Poitiers, demain (17 h)

L'heure des résolutions

Après une première partie de saison mitigée (4 v, 7 d), Frédéric Sarre espère que la nouvelle année sera propice à des résultats plus probants. Le premier match en 2011 revêt déjà un enjeu de taille : une défaite demain à domicile contre Poitiers et la SIG dira adieu à la Semaine des As.

L'année 2011 est à peine là que les basketteurs de Pro A sont déjà sur le pont. Ce qui n'est pas pour déplaire à Frédéric Sarre. « La date du match, juste après le réveillon, n'est pas un problème, au contraire, assure l'entraîneur de la SIG. Le rugby joue, les Espagnols jouent... »

« Certaines équipes repartent de l'avant après la trêve, d'autres plongent »

Quand tous les sports ou presque s'arrêtent dans l'Hexagone pendant les fêtes, le basket devrait en profiter pour « jouer et occuper l'espace médiatique pendant cette période-là ». « Nous sommes un sport de salle, rappelle le Limougeaud. Et il y aurait la possibilité "d'habiller" les matches autour des fêtes, de faire quelque chose de sympa pour notre sport. »
Puisque les Strasbourgeois seront en tenue demain dès 17 h, les festivités de la Saint-Sylvestre devront donc être sages. Fred Sarre n'a pas eu besoin pour autant de sensibiliser ses troupes. « Les joueurs sont pros. Ce ne sont pas des enfants. Ils connaissent l'enjeu et l'importance de ce match face à Poitiers. Je n'ai pas à faire de prévention sur ce plan-là. »
On l'aura compris, jouer le 2 janvier n'est pas un souci pour Frédéric Sarre. Ce qui préoccupe davantage le coach de la SIG, c'est de savoir comment son équipe aura traversé la (courte) trêve de Noël. « On s'est arrêté sept jours et il se sera passé quinze jours depuis le dernier match (le 18 décembre à Cholet). Il faut remettre les mecs en route. Mais Poitiers est dans la même configuration que nous. »
A l'heure où la Pro A reprend ses droits, il flotte comme une interrogation pour tous les entraîneurs. « La trêve est une période compliquée à gérer. Certaines équipes repartent de l'avant, d'autres plongent. Il y a toujours cette inquiétude. »
Une inquiétude qu'il s'agira de transformer en certitude, demain contre Poitiers. Car la SIG n'a plus le droit à l'erreur, lors des quatre derniers matches aller (Poitiers, Orléans, Vichy, Le Havre), si elle veut participer à la Semaine des As (du 10 au 13 février à Pau). « On a absolument besoin de gagner, sinon on se met dans une situation compliquée au classement et on peut dire adieu aux As. »
Sans doute à juste titre, Frédéric Sarre estime que six billets sont déjà attribués pour le grand rendez-vous de la mi-saison : les cinq premiers de Pro A - Roanne, Cholet, Nancy, Chalon et Gravelines - ainsi que Pau, qualifié en tant que club organisateur.
Derrière, la lutte promet d'être serrée, puisque, outre Strasbourg, Le Havre, l'ASVEL, Hyères-Toulon, Limoges, Orléans, Paris-Levallois ou encore Le Mans peuvent espérer décrocher l'une des deux dernières places. « La qualification ne va pas dépendre que de nous », ajoute Fred Sarre.
Au-delà de toutes ces considérations, l'entraîneur de la SIG attend surtout davantage de maitrise de la part de ses joueurs. Ricardo Greer et consorts ont rivalisé avec les cadors de Pro A que sont Gravelines, Nancy ou Cholet, sans jamais parvenir à s'imposer.
« Nous sommes capables de mettre en difficulté ces équipes, note le technicien alsacien. Mais on perd parfois le contrôle, on connaît des sautes d'humeur, des périodes où on ne marque plus et qui nous coûtent la victoire. On doit corriger cela. »

La SIG aura à cœur de créer une dynamique

A l'heure des bonnes résolutions, Fred Sarre aimerait donc passer de la théorie à la pratique contre Poitiers. « Je crois que les joueurs ont pris conscience de cela après la défaite à Cholet. Le message est passé. Même s'il reste cette incertitude liée à la trêve... »
Bien sûr, Poitiers ne fait pas partie des ténors de Pro A (15e et premier relégable). Mais la situation au classement de l'équipe dirigée par Ruddy Nelhomme ne la rend que plus dangereuse. « Ils se sont imposés face au Havre juste avant la trêve et auront à cœur de poursuivre sur cette dynamique », souffle Frédéric Sarre.
La SIG, elle, aura à cœur d'en créer une.

Simon Giovannini


Trois questions à Aymeric Jeanneau

« Des victoires et encore des victoires »

A l'aube de cette nouvelle année, Aymeric Jeanneau évoque les objectifs de la SIG pour 2011. Le meneur et capitaine strasbourgeois reste ambitieux pour son club.

- Que peut-on souhaiter à la SIG pour 2011 ?
- Hormis des victoires et encore des victoires (sourire), il faut espérer ne pas avoir de blessures et que tout le monde reste en bonne santé.
Pour la SIG, il s'agit de continuer la reconstruction entamée à l'intersaison en espérant faire un bilan positif fin 2011. Il faut souhaiter que le président et son équipe continuent à faire grandir le club.

« Une trêve est toujours délicate à gérer »

Cela passe bien sûr par des résultats sportifs, mais pas seulement. Tout cela prend du temps et ne se fait pas en une année. Nous sommes sur la bonne voie et les supporters doivent avoir confiance.
Sur le plan sportif, même si cela va être difficile, on peut encore être à la Semaine des As (du 10 au 13 février à Pau). Et nous voulons surtout accrocher le wagon des play-offs en fin de saison. C'est essentiel pour le club.

- Cette trêve, certes courte, aura-t-elle permis de souffler ?
- Elle a été bénéfique dans le sens où elle nous a permis de nous ressourcer, car nous sommes sur le pont depuis le 15 août. Mais une trêve est toujours délicate à gérer.
Quand on s'arrête une semaine, il faut deux ou trois jours pour remettre tout le monde dans le sens de la marche. Et cette coupure ne nous a pas permis de travailler notre basket, alors que nous en avons énormément besoin.

- Ce premier match en 2011 revêt déjà un grand enjeu...
- Cette rencontre est très importante. On se doit de gagner pour ne pas perdre de vue nos objectifs.

« Il faudra être vigilant face à Poitiers »

En cas de défaite face à Poitiers, on peut d'ores et déjà oublier la Semaine des As et on devra ensuite ramer pour accrocher les play-offs.
Il faudra être vigilant, notre adversaire étant sous pression au classement. La trêve lui aura peut-être été bénéfique. Poitiers est une équipe soudée, qui reste sur une victoire lors de sa dernière sortie en Pro A. Méfiance donc...

S.G.


L'Alsace du 01 janvier 2010

SIG : une seule chose en tête

Pour se mettre tout de suite dans le bon rythme d’un mois de janvier déterminant pour la suite de la saison, la SIG doit remporter son premier match de l’année 2011, dimanche (17 h) au Rhénus face à Poitiers, avant-dernier de Pro A.

Après une semaine de vacances, les joueurs strasbourgeois se sont retrouvés lundi, au grand complet, sur le parquet du Rhénus pour préparer ce premier rendez-vous de la nouvelle année face à Poitiers. « Il faut relancer la mécanique après une semaine de coupure et ce n’est pas évident. Jusqu’à mercredi, nous avons fait une remise en route puis j’espère que nous allons monter en régime pour arriver fringants dimanche. En tout cas, il n’y a pas eu de souci majeur », commente Frédéric Sarre, le coach.

À l’heure de retrouver leurs supporters pour ce match de la 12 e journée de Pro A, les Alsaciens, calés à la 10 e place en compagnie de 4 autres équipes (4v, 7d), ne doivent plus laisser filer de points pour se rapprocher du top 8, synonyme de qualification pour la semaine des As mi-février puis pour les play-offs à la fin du championnat. Surtout qu’en terminant 2010 sur deux défaites, face à Nancy et à Cholet, la SIG a pris un léger retard — mais elle ne compte qu’une victoire de retard sur l’ASVEL et Pau-Orthez qui partagent cette fameuse 8 e place — sur la première partie du classement.

Contre Poitiers, les partenaires du capitaine Aymeric Jeanneau devront valider leur progression en remportant une rencontre à leur portée. « Sur nos derniers matches, nous sommes moins en déficit sur les rebonds et les pertes de balle. Il faut poursuivre dans ce sens avec plus d’efficacité offensive et une vraie fluidité dans le jeu pour aller chercher la victoire. Maintenant, nous devons gagner ! Pour les As, si mes calculs sont justes, il y a peu de places à prendre et encore un paquet d’équipes en course. Nous avons l’espoir de prendre le bon wagon mais ça ne dépendra pas que de nous », explique le technicien.

« Ne nous occupe que de nous-mêmes »

Avant-dernier du classement (3v, 8d), Poitiers est l’une des deux seules équipes du championnat, avec la lanterne rouge vichyssoise, à ne pas avoir remporté la moindre rencontre à l’extérieur en six déplacements. Tommy Gunn (Cheville) et Guillaume Constantin (doigt) ne seront pas de la partie. Autre désagrément pour les Poitevins : l’arrière américain Robert Conley a choisi de ne pas revenir en France après la trêve. Pour le remplacer, le coach Ruddy Nelhomme a recruté cette semaine Antonio Grant, ancien joueur de Cholet, en attente de sa qualification par la Ligue. « Nous allons rencontrer une équipe un peu différente par rapport à ses derniers matches mais ça ne changera pas sa manière de jouer puisque l’ossature est la même depuis des années. De toute façon, nous ne devons nous occuper que de nous- mêmes », note le coach strasbourgeois.

Pour commencer 2011 sur une bonne note, la SIG devra surtout s’appliquer à ne plus connaître de passage à vide, notamment au début de la deuxième période. Un problème trop récurrent dernièrement. « Nous devons contrôler ce troisième quart temps et revenir des vestiaires avec une autre attitude pour ne pas nous mettre dans les cordes et être obligés de repartir de trop loin comme à Cholet par exemple. Je pense que les garçons ont désormais pris conscience de cela », ajoute Fred Sarre. Dimanche, les Strasbourgeois auront surtout conscience d’une chose : ils doivent gagner pour continuer à regarder vers le haut du classement.

Olivier Arnal


La Nouvelle République du 31 décembre 2010

Le PB 86 peut compter sur Grant

La Ligue nationale de basket vient d’officialiser la qualification
d’Antonio Grant comme pigiste médical de Tommy Gunn jusqu’au 4 janvier 2011. Antonio Grant jouera donc dimanche à Strasbourg avec le Poitiers Basket 86.

Après une fin d'année difficile (2 victoires sur les neuf dernières rencontres), les Sigmen peuvent tout à la fois caresser l'espoir de rejoindre les candidats aux play-offs, voire, si les choses tournent au mieux, les qualifiés pour la SDA, comme de plonger dans les abîmes du classement et rejoindre les reléguables. Dès lors, le match qui l'oppose ce dimanche à Poitiers, premier reléguable, revêt une importance capitale. Il faudra l'emporter !




Juste avant les fêtes de fin d'année, les Pictaviens se sont donnés un peu d'air en l'emportant sur le STB (63-54). Grâce à une énorme partie en défense (21 pts concédés en seconde période, 36 % aux tirs pour le Havre, -4 d'évaluation pour le maître à jouer Bernard King), les hommes de Rudy Nelhomme se sont surtout attachés à bien conserver le ballon (9 bps contre 16 aux visiteurs) et ont pu compter sur un duo d'ailiers américains de haut vol : Rasheed Wright (18 pts à 8/22, 8 rbds, 3 ints, 17 d'évaluation) et Robert Conley (18 pts à 7/10, 3 rbds, 4 pds, 21 d'évaluation).




Cette comparaison permet de mettre en évidence les forces et les faiblesses des deux équipes. En attaque, les deux équipes sont plutôt en difficultés, mais pour des raisons différentes. La SIG péche au niveau des lancers et des balles perdues, qui génèrent moins de shoots tentés. Poitiers souffre d'un déficit d'adresse générale. Aux rebonds, Poitiers a coutume d'être bien dominé, quand la SIG a généralement l'avantage, grâce notamment à son impact aux rebonds offensifs. Enfin, en défense, Poitiers est meilleur grâce à son organisation, tandis que la SIG mise sur ses interceptions, qui lui permet de jouer en transition.




Deux profils très opposés au poste 3 pour ce match. Ricardo, c'est le all-around par excellence, capable de batailler aux rebonds, de délivrer le caviar, d'intercepter les passes, de finir en dessous ou de tirer à 3 pts. Wright, en revanche, est un pistolero infernal, qui a trouvé une certaine régularité au scoring (un match sous les 10 pts, le premier - 3 pts à 1/10 contre le HTV), sans être nécessairement adroit cependant (16 pts contre Paris, mais à 6/17 ; 16 pts contre l'ASVEL, mais à 5/15 ; etc.). Tireur compulsif à 3 pts (10 tirs contre Orléans et Le Havre, 9 contre Paris, 9 contre Limoges, Villeurbenne, etc.), ce qui impose de le surveiller énormément, car il peut prendre feu (38 pts l'an passé contre le HTV). Restait sur une belle série en fin d'année (19.7 pts/m à 42 % à 3 pts sur les six dernières rencontres de 2010)




Duel franco-français au poste 1. Comme leurs homologues strasbourgeois, les meneurs pictaviens sont relativement peu scoreurs, même si Ona Embo n'est pas à négliger. A priori, ce devrait être Cédric Gomez (1.88 m, 27 ans) qui devrait débuter. Meneur organisateur à la Jeanneau, il joue sur sa rapidité et régule le jeu offensif de l'équipe (excellent ratio pds/bps : 3.4/0.9). En revanche, au scoring, il est singulièrement indigent.
Stats : 1.0 pt à 16 %, 0 % à 3 pts, 75 % aux lancers, 0.7 fps, 2.0 rbds, 3.4 pds, 0.7 ints, 0.9 bps pour 4.0 d'évaluation en 21'.

Meneur plutôt physique, capable de finir en pénétration, Carl Ona Embo (1.83 m, 21 ans), passé par l'Italie, manque certes d'adresse et doit encore épurer son jeu (2.4 bps), mais il noircit la feuille de stats.
Stats : 7.3 pts à 37 % dont 28 % à 3 pts, 93 % aux lfs, 1.3 fps, 2.9 rbds, 2.6 pds, 1.0 ints, 2.4 bps pour 7.0 d'évaluation en 24'

Pas de cador en vue pour les Sigmen, qui devront surtout s'efforcer de bien gérer l'attaque strasbourgeoise, en évitant les balles perdues, et pour Aymeric en particulier, retrouver enfin de l'impact en attaque. Egalité sur ce poste.




En raison de l'arrivée d'Antonio Grant, un vrai 3, on peut estimer que Rasheed Wright (1.96 m, 30 ans) devrait jouer exclusivement en 2. Comme on l'a dit plus haut, c'est une vrai gachette, qui trouve enfin de la régularité. Donc, il va falloir le serrer de près.
Stats : 15.5 pts à 38 % dont 34 % à 3 pts, 76 % aux lfs, 2.2 fps, 3.9 rbds, 1.2 pds, 1.0 ints, 2.2 bps pour 10.5 d'évaluation en 33'.

Combo guard et leader vocal, l'historique Guillaume Constentin (1.95 m, 28 ans), dans sa 8e saison au PB 86, est un vrai joueur de devoir, très discret en attaque.
Stats : 2.8 pts à 44 % dont 37 % à 3 pts, 75 % aux lfs, 0.8 fps, 1.4 rbds, 1.6 pds, 0.4 ints, 0.8 bps pour 4.2 d'évaluation en 13'

Un serial shooteur et un joueur de devoir au menu d'Abdoulaye et d'Alain. Le cas Wright devrait bien les occuper, en particulier Alain qui présente un physique similaire. Mais un bon apport offensif serait intéressant pour ce poste un peu en souffrance en attaque (8.7 pts de moyenne en cumulé sur les 3 derniers matches de 2010). Egalité sur ce poste.




Arrivé cette semaine, pour pallier l'indisponibilité de Tommy Gunn et la retraite de Robert Conley, Antonio Grant (1.98 m, 34 ans) est un vrai ailier polyvalent, qu'on avait connu à son avantage avec CB en 2006 (12.2 pts, 5.4 pts, 2.6 rbds) et qui est devenu un pigiste de qualité en Pro B notamment. Une valeur sûre.

Leader offensif de l'EDF des moins de 18, Evan Fournier (1.96 m, 18 ans) est là pour apprendre et a intégré la rotation de manière régulière, ce qui en dit long sur ses qualités. A ne pas sous-estimer.
Stats : 3.1 pts à 35 % dont 25 % à 3 pts, 50 % aux lfs, 0.6 fps, 2.1 rbds, 0.4 ints, 0.7 ints, 0.5 bps pour 3.2 d'évaluation en 13'

Un poste qui peut réserver des susprises, avec un joueur tout juste arrivé et un prospect plein de talent. Toutefois, je pense que Ricardo a les moyens de dominer le poste et j'espère revoir Justin à son avantage. Avantage SIG.




Joueur référencé en Pro B, Kenny Younger (2.03 m, 33 ans) a démontré depuis l'an passé qu'il était taillé pour la Pro A, grâce à son jeu archi complet et son QI basket très élevé. Joueur très régulier, il a souffert lui en fin d'année (14.3 pts et 15.1 d'évaluation jusqu'à la 8e journée, puis 9.7 pts et 7.0 d'évaluation).
Stats : 13.0 pts à 49 % dont 11 % à 3 pts, 72 % au lfs, 4.5 fps, 5.4 rbds, 2.5 pds, 0.6 ints, 2.6 bps pour 12.9 d'évaluation en 28'.

Approché par la SIG, Pierre-Yves Guillard (2.01 m, 26 ans) est un vrai bosseur, qui progresse année après année. Capable d'évoluer sur 3 postes, il est le leader français de l'équipe.
Stats : 9.2 pts à 47 % dont 30 % à 3 pts, 65 % aux lfs, 2.4 fps, 5.9 rbds, 1.1 pds, 0.8 ints, 1.6 bps pour 11.0 d'évaluation en 25'.

Le poste 4 est probablement le poste fort du PB 86, ce qui devrait ravir John et Sacha, toujours meilleurs dans le combat et l'adversité. En espérant que Sacha aura surveillé son poids pour les fêtes... Avantage Poitiers.




En perte de vitesse depuis son départ de la Chorale, Pape Badiane (2.07 m, 30 ans) reste un défenseur/rebondeur de qualité, mais son impact offensif est pauvre, avec un pourcentage indigent pour un pivot. Il est capable de bien mieux.
Stats : 6.8 pts à 42 %, 66 % aux lfs, 2.9 fps, 6.2 rbds, 1.4 pds, 1.4 ctres, 0.4 ints, 1.6 bps pour 10.0 d'évaluation en 24'

Malgré un bon physique, Yann Devehat (2.05 m, 30 ans) goûte rapidement au parquet, avec un temps de jeu famélique.
Stats : 0.8 pts à 80 %, 33 % aux lfs, 0.5 fps, 0.4 rbds pour 0.6 d'évaluation en 5'

Pas de danger offensif à affronter, donc on espère voir Nick à son avantage en attaque. Si seulement Pervis pouvait mettre quelques lancers (29% ...). Avantage SIG.

La SIG a toutes les armes pour battre un PB 86 qui repose essentiellement en attaque sur ses US, et qui mise sur sa défense. La SIG est capable de gros matches en attaque (souvenez-vous du match face à Paris : 92 pts marqués, 55 % à 2 pts comme à 3 pts, 27 pds). Il faudra donc de la solidarité, de l'esprit de sacrifice et beaucoup de concentration, pour éviter une cruelle désillusion, car la victoire du PB 86 face au STB avant les fêtes démontre que c'est une équipe de qualité.

de retour du rhénus, avec la victoire mais franchement ya pas de quoi être fier ce soir...

hormis les premières minutes, on semble bien se mettre en route en alignant les shoots ouverts, on creuse un écart de 11pts je crois, puis 3 bourdes de Lewis nous plombent et remettent Poitiers en scelle. le reste du match sera un manneau à manneau entre les 2 équipes, notamment dans la médiocrité offensive (cf le 3ème quart), poitiers creuse même un écart de 5pts et à la balle pour gagner à 6sec avec remise en jeu, heuresement interceptée, hawkins provoquant l'anti-sportive.

on a eu pas mal de sifflets du public justifiés à mon sens, on est retombé dans nos travers en attaque, trop de circulation en périphérie, on vit par le tir extérieur faute de jeu intérieur. trop de mauvais choix avec des tirs forcés ou des balles perdues dans le traffic. Poitiers a respecté son plan à merveille en blindant d'abord la raquette avant de nous sortir une bonne vieille zone. un truc qui m'a frappé c'est que les gars avaient un mal de chien à se comprendre rien que sur les montées de balle on savait pas quel était le système quoi. non nfranchement ya un gros problème notre jeu offensif est trop lisible. heuresement qu'en défense ça a été moins pire et encore ça dépendait avec quels joueurs.

les joueurs justement:
-Lewis: En 3min il nous a plombé avec deux shoots foireux alors qu'il est ouvert pourtant, et une mauvaise passe, il est pas revenu.
-Hawkins: j'espère que sarre aura compris qu'il mérite bien plus niveau temps de jeu: c'était le seul à scorer efficacement, à trouver des solutions, il est hyper rentable et faut pas attendre un quart-temps pour le faire rentrer. c'était justice qu'il ait la balle de match.
-essart: sa réussite offensive l'a quitté ce soir et je l'ai trouvé un peu trop décontracté ce soir, il rigolait bcp quand il était sur le banc.
-jeanneau: un bon aymerick cherchant à créer du jeu malgré l'absence de passes déc, mais dans le 3ème quart c'est lui qui se retrouve à devoir prendre les shoots alors que c'est pas forcément son rôle, mais il a pas arrêté de crier, d'encourager les gars sur le banc.
-digbeu: il commence bien, met ses shoots ouverts, puis après retombe dans ses travers, se chauffe avec Wright, laisse fournier mettre un 3pts alors qu'il est sur lui, et puis il a coulé avec le reste de l'équipe dans le 3éme quart...
-M'baye: pas son meilleur match mais il apporte tellement plus que digbeu je trouve, même si ce soir il était un peu déconcentré par moments.
-Ricardo: halala ric, il commence pas trop mal si l'on peut dire avec 5 passes déc dans le 1er quart, et puis après les mêmes problèmes sont revenus avec ses post-up ou ses pénétrations sucidaires, bref le problème ricardo reste entier et sarre a au moins eu le mérite de comprendre que Hawkins apportait bien plus que lui dans le 4ème quart.
-Mccord: toujours aussi exemplaire, a du se plier en 4 pour compenser la faiblesse de nos autres intérieurs, a pigé en pivot pour dépanner, mais rien à dire respect.
-giffa: à l'ouest ce soir, guillard a fait ce qu'il voulait au rbd, en plus il manque tous ses shoots.
-Pasco: le pasco des mauvais jours: râleur auprès des arbitres, un peu trop pataud à mon gout, mains savonnantes en laissant échapper les ballons...

Sarre a une responsabilité dans ce marasme: déjà en tentant à nouveau cette idée folle de lancer digbeu dès le début du 3ème quart alors qu'il l'avait déjà fait contre nancy sans grand succès, son assoc avec ric est un échec;
il tarde trop à faire rentrer hawkins et M'baye dans le 3ème, et ya pas un système pour mettre en place un 1c1 avec un pivot en post-up style mccord ou pasco.

De retour du Rhénus ça va un peu allumer, disons que je ferai le même commentaire si nous avions perdu de 2 points (pour ceux qui n'y étaient pas on intercepte à 5 secondes de la fin et on met les lancers de la victoire après la contre attaque), mais la victoire reste bonne à prendre.

Réception de Poitiers, une équipe qui doit avoir 40% de notre potentiel sans leur faire injure, mais en dépit de cela qui met quelques shoots au moins. Si ces deux dernières années nous avions l'un des meilleurs pourcentage (surtout à 3 pts je crois mais à vérifier) cette année c'est un peu la cata, cela reste un mystère.

Globalement côté Strasbourg on a l'impression que l'on a mis 5 joueurs plutôt forts, ensemble pour la première fois de leur vie sur le même terrain, aussi bien offensivement que défensivement, on se demande ce qu'ils foutent à l'entrainement quand même !

On dirait qu'on évolue avec 2 cinq différents, qui jouent chacun une dizaine de minutes à tour de rôle (grosso modo), le principe de rotations est vraiment loin d'être optimisé

Individuellement

Lewis: 3 minutes cata, je pense il réveillonnait encore, d'un côté pas facile quand on rentre à 5 minutes de la mi-temps. C'est fou de voir comment il est loin de son rendement personnel

M'Baye est très fort, quand il jouera avec une autre équipe et surtout un autre coach il mettra 15 si ce n'est 20 points tous les soirs

Hawkins: c'est en grand partie grâce à lui qu'on revient à la fin, il est aussi a crédité d'un bon passage en 2° quart; assez efficace et propre

Essart: a râté pas mal de shoots ouverts, on espère qu'il retrouvera ses standards de fin novembre et décembre

Jeanneau: un de ceux qui s'est le plus battu, provoquant des fautes et mettant des shoots de loin, mais bon c'est pas notre go to guy non plus, quelques passes dans les jambes aussi

Digbeu: une entrée tonitruante (2 trois points en 45 secondes je pense), mais après il est restait 3x trop longtemps sur le terrain et surtout à la suite (il redémarre en 2° mi temps). Son meilleur match c'était quand il avait joué 14 minutes contre Paris (19 points) et en jouant par intermittence...

Greer: c'est incroyable qu'un joueur aussi fort et intelligent individuellement ne tourne qu'à 30% de son potentiel chez nous

Giffa: fêtait encore 2011 avec Lewis je pense

Pasco: tant qu'il ne mettra pas un lancer ça reste un poids mort. Des contres encore incroyable c'est un super défenseur, mais cramé en fin de match car pas assez de rotation sur son poste

McCord: bien présent, heureusement qu'il finit fort lui aussi !

Au crédit de Sarre, il a enfin osé sortir Ricardo pour la fin de match, qui n'était pas dans un grand soir

Sinon petite scène surréaliste ou après un contre propre Hawkins demande si on l'a sifflé car il a touché le bras, après un geste vague, Justin redemande, et l'arbitre lui fais signe "désolé j'ai sifflé je sais pas ce que j'ai fais" bref, pas que l'arbitrage était spécialement mauvais, malgré quelques erreurs, mais scène assez cocasse.

Bref en face ce n'était pas bien fort, mais ils ont su faire avec leurs moyens, c'est une équipe qu'on doit battre de 20 points chez nous. En tout cas si on continue comme ça on battra jamais une équipe bien classée, il y a un moment je me demandais même si c'était pas mieux qu'on perde pour que le changement arrive plus vite tellement ça m'énerve de voir ça...

bb1 a écrit:De retour du rhénus je ne peux m'empêcher de prendre mon clavier et cracher mon venin. Contrairement à tous mes voisins spectateurs qui n'ont cessé de pester je n'ai pas bronché.
Mais quel ennui ce match!!! On n'y comprend rien, plus de collectif en seconde mi temps. Sarre coache comme une ombre, inexistant et dépité. Cette équipe sur le papier c'est du foie gras et il nous sert un vilain pâté. Alors moi je pense que pour 2011 il faut changer quelque chose. Jeanneau n'exprime pas ses qualités car participe peu à la création, Lewis est à la rue mais est il le seul responsable? Ricardo est l'ombre de lui même, Hawkins n'a que ses miettes à ce mettre sous la dent. Pourquoi ne jamais les associer ils sont assez complets pour ca!!
La question très simple que je me pose est : Sarre a t'il choisi ses joueurs? Si oui, le résultat est inadmissible et il doit être licencié. Lewis signé comme "joueur idoine, quelle blague!!! Si non, qui est le vrai décideur? JR?

Le public est franchement agacé et les comparaisons avec nos glorieux footeux du racing fusent, et ca c'est pas bon signe. En attente d'une réaction...

Tout à fait d'accord,la SIG a eu ce soir un grand coup de bol,et dans le bol,une horrible bouillie de basket,cuisinée par mr sarre dont la première idée folle a été de faire sortir apres qq minutes Abdou,pourtant chaud bouillant,carrement suicidaire! Ricardo:l'entraîneur visiblement veut continuer à croire en lui et à lui donner chance sur chance,en vain,çà m'a fait mal pour ricardo s'enferrant à qui mieux en essayant de forcer le destin.Il est clair que john,justin et abdou,les deux enfin réunis en fin de match, ont sauvé l'equipe ce soir!

Alors, je suis globalement d'accord avec les analyses de françois et bb1 (moins avec le résumé de moi par contre sur l'autre topic, notamment au niveau de l'analyse des perfs des joueurs).

Alors ce soir, je pense qu'on peut unanimement dire qu'on a assisté au match le plus moche de l'année et de très très loin.
D'un point de vue offensif ça s'est résumé uniquement à de la pose d'écran et des ballons donné de main à main (ce qui équivaut plus ou moins à un écran), pour ensuite tenter des pick and roll... sans grand succès. Ah si j'oubliais, il y'a aussi eu du jeu en isolation pour Ricardo en tête de raquette... sans aucune (mais alors aucune de chez aucune) réussite. Horrible le Ric' ce soir. Heureusement, il se battait un minimum donc je ne vais pas trop m'acharner...
En première mi-temps, on a aussi eu droit à un repli défensif très laxiste et heureusement que Poitiers avait un jeu de transition pauvre!
Aux rebonds, je trouve les stats assez trompeuses également car les joueurs ont souvent été apathiques, d'où un nombre conséquent de rebonds offensifs pris par les poitevins (on en a pris un paquet aussi c'est vrai).
En second quart-temps, le passage de Lewis a fait voler en éclat un début de match avec de l'adresse pour la SIG. Ca ne va pas le mettre en confiance. Son état d'esprit est bon, il a une qualité de tir indéniable, mais il joue trop loin du cercle. Je pensais au départ que ce serait un vrai plus, mais finalement je me suis trompé je crois. Au-delà de son manque d'adresse, c'est sa défense qui a fait le plus mal. Bref, un passage cata', qui j'espère ne l'enfoncera pas trop car maintenant qu'on l'a, il faudrait au moins pouvoir tirer de lui ce qu'il sait faire: rentrer en jeu et mettre de grosses séries de tirs qui relancent ou tuent des matchs.

Les joueurs:

- Jeanneau: un bon début de match avec de bons tirs, une bonne défense et tout (par contre j'ai pas vu spécialement d'agressivité offensive, malgré ses 4 fautes provoquées). Ensuite par contre plus grand chose, à part beaucoup d'encouragements sur le banc, ce qui a je pense été utile (dommage qu'il n'ai pas mis ses 2 trois points ouverts en début de 4è je crois).

- Essart: un match sérieux, notamment en défense où il s'est arraché, mais pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent. Quand il est entré et qu'il a mis son 1er shoot, j'ai pensé qu'on allait une nouvelle fois avoir le droit à Essart en mode gachette, mais finalement il n'a pas été en réussite (comme Jeanneau, il a raté des shoots totalement ouverts dans le dernier quart).

- Digbeu: il n'a certes pas rayonné sur le match, mais contrairement à françois je l'ai trouvé énorme en défense sur Wright. Il le collait de très très près. En revanche, je suis d'accord pour dire que son association avec Ricardo a été nulle en attaque, alors que M'Baye apportait plus de variété au jeu offensif.

- M'Baye: de l'excellent, mais aussi quelques bêtises. En même temps, Sarre l'a laissé beaucoup trop longtemps sur le banc. Quand il l'a sorti dans le 1er quart, ça m'a franchement fait de la peine vu le super début de match qu'il a réalisé. Ok il a un peu précipité une action, mais et alors? Lui au moins apporte un vrai jeu de transition et est tranchant sur ses pénétrations, contrairement à Ricardo.

- Ricardo: des rebonds, quelques passes en 1er quart, une certaine combativité, mais... QUE DE MONOPOLISATION DE LA BALLE! HORRIBLE! Franchement, trop c'est trop, j'aime Ricardo mais je n'en peu plus de le voir foncer sans cesse tête baissée vers le cercle.

- Hawkins: le héros du match! Enorme du début à a fin. Il a scoré dès qu'il est entré, a pris 2 rebonds et il était lancé. Cette fois, Sarre l'a laissé plus longtemps malgré un shoot raté et un marcher juste avant ou juste après. Et il n'a pas déçu. Enorme ce soir, mais encore sous utilisé à mon goût. Son association avec M'Baye est pas mal du tout, ils se complètent très bien en attaque. Ce n'est pas pour rien que c'est eux qui font revenir puis gagner la Sig (bien aidés par papy McCord).

- McCord: franchement chapeau bas à son âge. Pas grand chose à dire si ce n'est qu'il s'est très bien battu et a joué juste en attaque, tout en sobriété et en efficacité. En fin de match, il a été énorme et a forcé la décision avec M'Baye et Hawkins.

- Giffa: hors du coup en attaque, tantôt très dur, tantôt un peu mou en défense. Un match médiocre.

- Pasco: il s'est frustré et à quelque part je le comprend car il est souvent sifflé de façon hasardeuse ces derniers temps. A eu un mouvement d'humeur sur le banc et écoutant pas un temps mort. Précieux aux rebonds (quoiqu'il en a laissé passer quelques uns comme l'a souligné françois) et dur en défense néanmoins. Toujours aussi indigent aux lancers, ce qui aurait pu coûter cher.

- Lewis: un passage cata' comme je l'ai expliqué précédemment. Ne l'enfonçons pas encore plus qu'il ne l'est déjà car son adresse pourrait être utile sur certains matchs.

Bref, j'espère que la répartition des rôles va enfin évoluer un peu, car certains ont clairement prouver des choses ce soir (Hawkins et M'Baye, c'est évident).

Je viens de lire les commentaires de Jeff et P'tit louis.
Très juste ce que vous dites également, rien à redire, je vous suis.
Cependant, pour Sarre, il est évident qu'il merdouille pas mal dans les rotations en ce moment, mais je persiste et signe que la gestion du "cas Ricardo" est un casse-tête quasiment insoluble. Heureusement, on va le créditer d'avoir trouver la solution ce soir (trop tardivement mais bon, il l'a trouvée), en associant Hawkins et M'Baye à la fin, avec McCord également.

On aurait jamais dû recruter Giffa et laisser Ricardo entre le poste 3 et le poste 4 (celui qu'il a occupé avec succès à Pau)...

Poste 3 : Hawkins (25min) / Greer (15 min)
Poste 4 : McCord (20 min) / Greer (20 min)

Avec la configuration actuelle, on se prive du talent de Hawkins ! D'où mes précédents messages sur la gestion catastrophique du début de saison et les erreurs commises par les dirigeants. Un effectif pléthorique de 10 joueurs pro confirmés alors que nous jouons aucune Coupe d'Europe, c'est du jamais vu... même à l'époque de l'ULEB.

Sans oublier qu'en économisant le salaire de Giffa, on aurait pu s'offrir un joueur bien plus talentueux que Lewis...

Jack a écrit:On aurait jamais dû recruter Giffa et laisser Ricardo entre le poste 3 et le poste 4 (celui qu'il a occupé avec succès à Pau)...

Poste 3 : Hawkins (25min) / Greer (15 min)
Poste 4 : McCord (20 min) / Greer (20 min)

Avec la configuration actuelle, on se prive du talent de Hawkins ! D'où mes précédents messages sur la gestion catastrophique du début de saison et les erreurs commises par les dirigeants. Un effectif pléthorique de 10 joueurs pro confirmés alors que nous jouons aucune Coupe d'Europe, c'est du jamais vu... même à l'époque de l'ULEB.

Sans oublier qu'en économisant le salaire de Giffa, on aurait pu s'offrir un joueur bien plus talentueux que Lewis...

Entièrement d'accord avec Jack sur la gestion du roster... Un 5/4 offensif aurait fait l'affaire (mais nous n'en avons finalement pas trouvé........ McCaughley...... Soupir....)

On gâche le bijou Hawkins, heureusement M'Baye joue enfin un peu plus (j'aime beaucoup quand il remonte le ballon, c'est solide, pas hyper créatif, mais sérieux et tonique). Pour moi Sasha et un des meneurs sont de trop (Digbeu, Abdou et Ric savent monter le ballon vraiment correctement!), et avec cet argent, effectivement, une sacrée enveloppe pour la menace offensive de la raquette.
On a dû jouer 4 fois dos au panier dans ce match, dont, le plus invraisemblable, Pasco par 2 fois à 3 minutes de la fin... C'est évident, quand il y a des lancers francs au bout, il faut jouer sur Pervis (que je n'accable pas pour sa maladresse, c'est un défenseur exceptionnel, qui est d'ailleurs très mal sifflé, il joue le ballon absolument à chaque fois, avec ses bras tentaculaires), le pauvre... Il veut bien faire, mais ce n'est pas Jabbar non plus...

Et finalement on gâche Rico aussi : Quand il monte en tête de raquette, on ne lui ouvre pas le jeu, on se souvient quand Jordan avait droit à un quart de terrain entier pour attaquer en "un contre un" ... à la place il réclame de pauvres écran à l'ancienne.......... A Nancy il avait bien plus d'espace, et à Pau effectivement son rôle me plaisait.

Je passe sur les insuffisances arbitrales habituelles (l'action d'Hawkins est mitique, les baffes que recevaient McCord également), le public versatile (il est évident que la Sig n'a pas besoin de soutien quand elle n'est pas en réussite, on préfère l'encourager quand elle mène de 11 points, tout comme ce pauvre Lewis qu'on accable, ça doit crisper quand on est sur le terrain non? Je pense qu'il sait qu'il ne joue pas très bien......... et pareil Pour Ricardo : il sait qu'il ne reste que 7 secondes au chrono, pas la peine de beugler dans les tribunes, il a le chrono devant les yeux aussi...........).

Quant à Sarre, cela fait 2 ans que je remarque que ces temps morts ne servent JAMAIS à rien... Il sort M'Baye qui est très bon, il sort Hawkins qui est chaud bouillant.... Quelle logique ! J'espère en effet qu'il n'a pas choisi son équipe, car sinon ça gestion est une insuffisance professionnelle à elle toute seule...

Point positif : le retour de John Miles en intro du match! Merci le staff

Bravo quand même de s'être arraché pour remporter ce match!

[quote="bb1"]De retour du rhénus je ne peux m'empêcher de prendre mon clavier et cracher mon venin. Contrairement à tous mes voisins spectateurs qui n'ont cessé de pester je n'ai pas bronché.
Mais quel ennui ce match!!! On n'y comprend rien, plus de collectif en seconde mi temps. Sarre coache comme une ombre, inexistant et dépité. Cette équipe sur le papier c'est du foie gras et il nous sert un vilain pâté. Alors moi je pense que pour 2011 il faut changer quelque chose. Jeanneau n'exprime pas ses qualités car participe peu à la création, Lewis est à la rue mais est il le seul responsable? Ricardo est l'ombre de lui même, Hawkins n'a que ses miettes à ce mettre sous la dent. Pourquoi ne jamais les associer ils sont assez complets pour ca!!
La question très simple que je me pose est : Sarre a t'il choisi ses joueurs? Si oui, le résultat est inadmissible et il doit être licencié. Lewis signé comme "joueur idoine, quelle blague!!! Si non, qui est le vrai décideur? JR?

Le public est franchement agacé et les comparaisons avec nos glorieux footeux du racing fusent, et ca c'est pas bon signe. En attente d'une réaction...[/quote

C'est marrant j'ai l'impression que tu étais à coté de moi : j'ai parlé du racing à plusieurs reprises à voix haute et j'ai senti mon voisin très calme mais passioné....

Et mes autres voisins pestaient à chaque fois.... En effet, les premiers râleurs l'ont ouvert à +5.... quelle honte d'être mauvais et de mener au score

Lewis avait d'excellentes positions de shoots mais le constat est éloquent : Inefficace en défense (c'est pas nouveau), 0/3 aux shoots ouverts (ça peut arriver) et un ballon perdu....... tout ça le même jour, en quelques minutes............

mtjb a écrit:

- Ricardo: des rebonds, quelques passes en 1er quart, une certaine combativité, mais... QUE DE MONOPOLISATION DE LA BALLE! HORRIBLE! Franchement, trop c'est trop, j'aime Ricardo mais je n'en peu plus de le voir foncer sans cesse tête baissée vers le cercle.

Complètement d'accord toi comme avec la majorité des commentaires, quand Ricardo est sur le terrain il n'y a plus de jeu collectif il monopolise la balle, ralenti le jeu et les autres le regarde jouer attendant qu'il essaye de créer.

Malheureusement dans la majorité des cas, il perd la balle en fonçant tête baissé ou en forçant poste bas d'ailleurs je me demande pourquoi on continu à ce servir de lui comme point de fixation car maintenant il est ciblé dans cette situation ce qui fait qu'il perd souvent la balle ne trouvant pas de solution(s) ou s'empêtrant dans la défense.

Sa valeur n'est pas remise en cause mais force est de constater qu'il est loin de son meilleur niveau, il réalise à mon avis sa pire saison depuis qu'il est en France.

J'ai l'impression que Fred Sarre contrairement à Fabrice Courcier, Eric Girard, Gordon Herbert et Jean-Luc Monschau n'arrive pas à tirer le maximum de Ricardo et/ou comment l'utiliser.

Sans parler du jeu proposer et de sa gestion des temps de jeu.

Pourquoi M'Baye et Hawkins tout les 2 bons lors de leur 1er passage sur le terrain ont été ensuite cloué sur le banc alors que certains joueurs n'étaient pas au meilleur de leur forme? Ce sont eux qui en plus dans le 4ème quart-temps nous permettent de revenir et de gagner le matche M'Baye piquant la balle sur la remise en jeu de Poitiers et Hawkins provoquant ensuite l'anti-sportive en contre-attaque.

Pour Lewis qui est loin d'être le meilleur rebondeur et défenseur certes il n'était pas adroit mais ce n'était pas des mauvais shoots à mon avis il doit être en manque de confiance comme Hawkins il y a quelques temps surement du à un temps de jeu plus que minimes.

Pour les réactions du public je les aient trouvé généralement cohérentes même si sifflé Pasco lorsqu'il est au lancers-francs ne sert à rien car l'on sait tous que c'est un secteur ou il n'est pas bon, sans parler parfois des joueurs sifflés après avoir raté un shoot ouvert.

Enfin j'ai l'impression que cette équipe malheureusement finira dans la ventre mou du classement à la fin de la saison régulière malgré le fait que sur le papier l'on pourrait viser entre la 4ème et 8ème place.

Jack a écrit:On aurait jamais dû recruter Giffa et laisser Ricardo entre le poste 3 et le poste 4 (celui qu'il a occupé avec succès à Pau)...

Poste 3 : Hawkins (25min) / Greer (15 min)
Poste 4 : McCord (20 min) / Greer (20 min)

Avec la configuration actuelle, on se prive du talent de Hawkins ! D'où mes précédents messages sur la gestion catastrophique du début de saison et les erreurs commises par les dirigeants. Un effectif pléthorique de 10 joueurs pro confirmés alors que nous jouons aucune Coupe d'Europe, c'est du jamais vu... même à l'époque de l'ULEB.

Sans oublier qu'en économisant le salaire de Giffa, on aurait pu s'offrir un joueur bien plus talentueux que Lewis...

Ca fais plaisir de voir que le forum s'anime

Oui enfin à voir. Beaucoup de joueurs "peuvent jouer" sur un autre poste en attaque, mais contre qui ils défendent ? Contre Koffi c'était un massacre pour Ric. Par contre peut être que ce dernier se serait moins baladé face au Shaker. Ok Giffa s'est troué aujourd'hui, mais bon c'est une rotation secondaire, pas la peine de l'accabler, je veux dire c'est pas à cause de lui qu'on est mauvais.

Sinon pour le cas Ricardo je pense qu'il y a un peu torts partagés. Son addition était une grosse plus value à la base, mais avec les problèmes qu'on connait et la réintégration d'Hawkins il y a embouteillage sur les ailes c'est clair. Après lui ne fais peut être pas tous les efforts pour apporter le plus possible à l'équipe j'ai des fois l'impression (mais aucune preuve), après le coach n'a peut être pas fais un système où on tire le maximum de ce joueur (comme d'autres je pense), ce qui est dommage, surtout que ce n'est pas au profit d'un collectif mirobolant ou d'une machine à gagner.
Bref torts partagés entre le coup du sort, le joueur, les dirigeants et le coach. En espérant que les choses s'améliorent
Je crois aussi qu'on en attend beaucoup de lui, en dehors de ses 3 saisons à Nancy il a jamais tourné à plus de 10 points de moyenne on a tendance à l'oublier.

Jeff a écrit:
Je crois aussi qu'on en attend beaucoup de lui, en dehors de ses 3 saisons à Nancy il a jamais tourné à plus de 10 points de moyenne on a tendance à l'oublier.

???

Ricardo n'a jamais tourné à moins de 10,5 pts de moyenne depuis qu'il est en ProA. Tu dois t'exprimer mal. En revanche, je suis d'accord pour dire que ses stats sont dans la moyenne de ce qu'il faisait déjà lors de son précédent passage à Strasbourg, où personne ne se plaignait de lui. Mais le style de jeu a changé.

Vincent a écrit:

Jeff a écrit:
Je crois aussi qu'on en attend beaucoup de lui, en dehors de ses 3 saisons à Nancy il a jamais tourné à plus de 10 points de moyenne on a tendance à l'oublier.

???

Ricardo n'a jamais tourné à moins de 10,5 pts de moyenne depuis qu'il est en ProA. Tu dois t'exprimer mal. En revanche, je suis d'accord pour dire que ses stats sont dans la moyenne de ce qu'il faisait déjà lors de son précédent passage à Strasbourg, où personne ne se plaignait de lui. Mais le style de jeu a changé.

A plus de 11 points je voulais dire, entre 10 et 11 en fait à chaque fois

DNA du 03 janvier 2011

Basket-ball / La SIG s'impose face à Poitiers (64-62)

Laborieuse reprise

Rarement dans le rythme et maladroits, les Strasbourgeois ont néanmoins su se reprendre dans les dernières minutes pour venir à bout de Poitiers (64-62), hier au Rhenus. La SIG a préservé ses chances de qualification pour la Semaine des As, mais va devoir sensiblement hausser son niveau de jeu lors des prochaines échéances, elles aussi décisives.

Puisque l'heure est aux bonnes résolutions, il s'agit donc de voir le bon côté des choses. La SIG s'est imposée face à Poitiers, préservant par la même occasion ses chances de qualification pour la Semaine des As, et c'est à peu près tout ce qu'il faut retenir de la rencontre d'hier. « On commence l'année 2011 par une victoire, c'est positif », commente Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois.

« On ne peut pas dire que c'était du beau basket »

Pour la manière, il faudra cependant repasser. « On ne peut pas dire que c'était du beau basket, soupire Abdou M'Baye, auteur de l'interception décisive en fin de rencontre. On a la chance de faire la décision sur la fin, car nous n'avons pas toujours été efficaces et rigoureux. »
Certes, la SIG a décroché son cinquième succès de la saison, mais l'impression d'ensemble laisse nettement à désirer. Frédéric Sarre redoutait cette première rencontre après la trêve. Ses craintes se sont vérifiées. « C'était un match de reprise, avec tous les travers que cela peut engendrer. On a manque de rythme, de fluidité... »
Surtout, les Strasbourgeois ont encore connu leur traditionnel trou d'air au retour des vestiaires. « On laisse Poitiers revenir dans le match », souffle Abdou M'Baye. En panne totale d'adresse dans le troisième quart-temps, la SIG a perdu le fil, s'offrant quelques sueurs froides.
« Notre entame de seconde période est catastrophique », déplore Fred Sarre, qui cherche encore la solution pour pallier à ce problème récurrent, mais qui n'a heureusement pas été rédhibitoire hier. « Je pensais que le match à Cholet (juste avant la trêve) avait été un révélateur pour tous les joueurs sur ce plan-là et que l'on aurait la capacité à proposer quelque chose de différent. »

« Si on joue comme nous l'avons fait et que l'on s'impose à chaque fois... »

Même si Hawkins et consorts l'ont provoquée, ils ne connaîtront pas toujours la même réussite. « C'est vrai que nous n'avons pas été malheureux, concède l'entraîneur strasbourgeois. Mais on ne peut pas se permettre des matches avec aussi peu de rythme et des entames de troisième quart-temps comme celle-ci. »
Tout n'est cependant pas à jeter aux orties. L'apport du banc - McCord, Digbeu et Hawkins - s'est révélé précieux et le rebond a plutôt été bien tenu. « On ne perd pas trop de balles et on n'encaisse que 62 points », ajoute Fred Sarre.
Le Limougeaud note également que si son équipe avait été plus séduisante dans le jeu juste avant la trêve, les résultats n'avaient pas été totalement en adéquation (une victoire et deux défaites en décembre). « Si on joue comme nous l'avons fait contre Poitiers et que l'on s'impose à chaque fois... »
Si la prestation collective des Strasbourgeois doit vite être mise de côté, elle ne doit pas faire oublier qu'ils restent en course pour la Semaine des As (du 10 au 13 février à Pau). « On a gagné, c'est le principal, rappelle Abdou M'Baye. En cas de défaite, on pouvait dire adieu aux As. Cette compétition est un objectif important. »
Mais si les chances de qualification sont réelles - « cela dépendra également des résultats de nos concurrents » précise Fred Sarre -, la SIG va encore devoir cravacher pour être du rendez-vous de la mi-saison. Un sans-faute lors des trois dernières journées de la phase aller (Orléans, Vichy et Le Havre) semble indispensable.
Abdou M'Baye et ses coéquipiers savent pertinemment qu'il leur faudra pour cela montrer un tout autre visage. Et vite.

Simon Giovannini


McCord, meilleur vieux

John McCord et Justin Hawkins ont permis à la SIG de se sortir du traquenard poitevin. Le vétéran anglais a été irréprochable.

LEWIS. - 2'30" de temps de jeu ; 0 point ; 0/3 aux tirs (0 %), dont 0/1 à 3 pts ; 1 balle perdue. Évaluation : -4.
Les remplaçants strasbourgeois ont été efficaces, sauf lui. Enrhumé en défense, à côté de ses pompes en attaque - en atteste ce vilain airball -, Nick Lewis n'a fait qu'une courte apparition.
M'BAYE. - 21'45" de temps de jeu ; 10 pts ; 4/7 aux tirs (57 %), dont 1/2 à 3 pts ; 1 LF sur 1, 2 rbds, 1 bp, 1 int, 2 ftes. Éval. : 9.
Percutant au début, Abdou M'Baye a ensuite un peu disparu de la circulation. Jusqu'à ces deux paniers bienvenus dans le dernier quart-temps et cette interception décisive sur la remise en jeu pictavienne à 6" de la fin. Précieux.
HAWKINS. - 17'30" de temps de jeu ; 15 pts ; 5/9 aux tirs (56 %), dont 2/3 à 3 pts ; 3 LF sur 5, 7 rbds, 2 bp, 1 int, 1 ctre, 4 ftes. Éval. : 16.
Au relais d'un Ricardo en dedans, Justin Hawkins, en plus de chercher plusieurs rebonds en haute altitude, a été le danger n°1 en attaque. L'ailier US a replacé la SIG à la hauteur de son adversaire à 2'30" du terme avant d'inscrire le lancer-franc libérateur à un peu plus d'une seconde de l'ultime buzzer !
ESSART. - 20'15" de temps de jeu ; 2 pts ; 1/5 aux tirs (20 %), dont 0/3 à 3 pts ; 2 rbds, 4 pd, 1 bp, 1 fte. Éval. : 3.
Moins en réussite que lors de ses dernières sorties, Steeve Essart a veillé à distribuer le jeu (4 assists). Sobre et sans fioritures.
JEANNEAU. - 19'45" de temps de jeu ; 9 pts ; 3/7 aux tirs (43 %), dont 2/5 à 3 pts ; 1 LF sur 1, 1 fte. Éval. : 5.
Le capitaine strasbourgeois a étrenné la nouvelle année par deux paniers derrière l'arc. Il a ensuite contribué à sécuriser la possession du ballon dans le camp strasbourgeois.
DIGBEU. - 21'45" de temps de jeu ; 6 pts ; 2/5 aux tirs ( %), dont 2/4 à 3 pts ; 2 rbds, 1 bp, 1 int, 1 fte. Éval. : 5.
Alain Digbeu a s(o)igné son entrée en jeu en inscrivant deux paniers primés, avant de se muer en chien de garde. Le remplaçant du dernier All-Star Game a mis Rasheed Wright sous l'éteignoir (seulement 4 sur 13 aux tirs pour la gâchette du PB 86).
GREER. - 22'30" de temps de jeu ; 3 pts ; 1/6 aux tirs (17 %), dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 4 rbds, 5 pd, 2 bp, 2 ftes. Éval. : 4.
Le MVP 2010 a eu du mal à digérer la trêve. Hormis ses cinq passes en première période et la relation tissée avec Pasco, Ricardo a raté à peu près tout ce qu'il a entrepris. Brouillon, il n'a pas pesé sur le match, laissant à Justin Hawkins le soin de le faire.
GIFFA. - 13' de temps de jeu ; 1 pt ; 0/4 aux tirs (0 %), dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 1 pd, 1 int. Éval. : -2.
Sacha Giffa n'y était pas. Un match à oublier pour le « Shaker », sanctionné par une évaluation négative.
PASCO. - 34' de temps de jeu ; 6 pts ; 3/6 aux tirs (50 %) ; 0 LF sur 5, 10 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 ctre, 1 fte. Éval. : 10.
Le géant de la raquette a veillé au grain dans les airs (10 prises), mais a été quelque peu maladroit dans l'attaque du panier. Son pourcentage aux lancers fait toujours aussi mal aux yeux.
McCORD. - 27' de temps de jeu ; 12 pts ; 4/8 aux tirs (50 %) ; 4 LF sur 6, 10 rbds, 1 pd, 1 bp, 1 fte. Éval. : 16.
La SIG doit une fière chandelle à John McCord, dont les deux paniers avec la planche ont mis un terme à la disette du troisième quart-temps. Le vétéran au passeport anglais a encore arraché trois rebonds ultra-importants dans le final. Le meilleur vieux de ce début d'année, c'était lui.

R. Sch.


SIG 64 Poitiers 62

Rhenus Sport. 3 600 spectateurs. Arbitres : MM. Chambon, Antiphon et Betton. Quart-temps : 23-18, 14-16 (mi-temps : 37-34), 9-13 (46-47), 18-15 (64-62).
- SIG : 23 paniers sur 60 tirs (38 %), dont 7 sur 22 à trois points (32 %), 11 LF sur 22 (50 %), 41 rebonds (Pasco et McCord 10) dont 16 offensifs, 13 passes décisives (Greer 5), 4 interceptions, 10 balles perdues, 13 fautes. Jeanneau 9, M'Baye 10, Greer 3, Giffa 1, Pasco 6, puis Essart 2, Digbeu 6, Hawkins 15, McCord 12, Lewis.
- POITIERS : 25 paniers sur 62 tirs (40 %), dont 8 sur 24 à trois points (33 %), 4 LF sur 10 (40 %), 42 rebonds (Guillard 12) dont 15 offensifs, 11 passes décisives (Ona Embo et Grant 3), 8 interceptions, 11 balles perdues, 23 fautes. Gomez 4, Wright 11, Grant 14, Guillard 6, Younger 4, puis Ona Embo 9, Fournier 5, Badiane 7, Devehat 2.

Grant score à deux reprises. Pasco monte au dunk pour l'égalisation (4-4, 4e'). Jeanneau fait mouche à 6,75 m, mais Wright, à deux reprises, griffe lui aussi à trois points (10-15, 7e'). Jeanneau décoche une nouvelle flèche derrière l'arc et McCord égalise (15-15, 8e'). Digbeu frappe à deux reprises à 6,75 m et donne de l'air à la SIG.
Fin du 1er quart : 23-18.
Greer et Pasco participent au bon passage strasbourgeois (27-18, 12e'). Si Grant score à trois points, Hawkins se charge d'accroître l'écart (31-21, 13e'). Guillard, derrière l'arc, et Badiane, à mi-distance, permettent à Poitiers de revenir tout près (31-30, 17e'). La SIG patine et elle doit alors à Hawkins de relancer la machine. L'ailier US s'occupe de tout et permet aux siens de virer en tête à la pause.
Mi-temps : 37-34.
Comme trop souvent cette saison, la SIG manque totalement son entame de seconde période. Grant fait ficelle de loin (37-37, 22e') et il faut attendre 4'10" pour voir Giffa inscrire, sur lancer franc, le premier point strasbourgeois. Guillard donne logiquement l'avantage au PB 86 (41-43, 27e'). McCord inscrit deux paniers consécutifs, mais Poitiers reste devant grâce à Ona Embo.
Fin du 3e quart : 46-47.
Poitiers insiste (46-51, 32e'). Hawkins, à 6,75 m, étouffe le début d'incendie. M'Baye prend ses responsabilités et inscrit cinq points en une minute (57-55, 35e'). Hawkins, encore lui, répond à un trois de Wright (62-62, 38e'). McCord s'arrache au rebond, mais c'est Poitiers qui hérite de la dernière possession. Alors qu'il reste six secondes à jouer, M'Baye intercepte la remise en jeu poitevine et transmet à Hawkins, victime d'une faute antisportive de Wright. L'ailier US ne rentre qu'un lancer mais assure la victoire strasbourgeoise.
Fin du match : 64-62.



20 Minutes du 03 janvier 2011

Un succès pour débuter 2011

Les Strasbourgeois se sont imposés, hier, avec beaucoup de peine face à Poitiers (64-62), pourtant avant-dernier de Pro A.
Dans les premières minutes, les Strasbourgeois ont subi l'impact des Poitevins et vu leurs tirs manqués la cible (seulement 7 points après 5 minutes). Un ballon arraché par Sacha Giffa a réveillé le collectif strasbourgeois. Celui-ci s'en est alors remis à son adresse à 3 points (5/ pour prendre cinq points d'avance (23-18, 10e). Sous les coups de boutoir de Steeve Essart et de Ricardo Greer, le score croît (31-21, 13e) mais une saute de concentration et de la nonchalance permettent à Poitiers de revenir dans la partie (37-34, 20e).
Puis, « notre retour des vestiaires a été catastrophique », note Sarre. Le 3e quart-temps se solde d'ailleurs par un pauvre 13-9 en faveur de Poitiers. « J'avais l'impression qu'on prenait les tirs à contre-coeur », poursuit le coach. La SIG passe les dix dernières minutes dans le rôle du chasseur. Elle revient à égalité dans la dernière minute (62-62). A six secondes de la fin, M'Baye interception une touche, passe à Justin Hawkins. La faute sur l'ailier américain précipite la chute de Poitiers et le succès de la SIG (64-62). « On n'est pas malheureux, concède Sarre. Mais on a fait les efforts pour aller chercher cette victoire. » L'entraîneur s'offre un deuxième élan.

Floréal Hernandez


M’Baye était « au bon endroit, au bon moment »

Auteur de l’interception de la victoire, l’arrière strasbourgeois Abdou M’Baye (10 points) revient sur la laborieuse victoire face à Poitiers (64-62), hier.

Abdou, votre interception à 6 secondes de la fin vaut chère ?
(Sourire gêné) Oui. Steeve [Essart] a fait du bon travail sur la remise en jeu en gênant la passe. Il dévie un peu la balle, je la récupère et la passe à Justin [Hawkins]. J’étais au bon endroit, au bon moment.
Comment jugez-vous ce match ?
Ce n’était pas du beau basket. On n’a pas été très rigoureux ni efficace. Quand on a eu dix points d’avance, on les a laissés revenir. On a eu de la réussite sur la fin du match.
Ce succès vous permet de rester en course pour la Semaine des As...
C’est sûr que si l’on avait perdu, c’était fini pour nous. Il nous reste encore trois victoires à prendre pour se qualifier. L’objectif est important pour les joueurs, le club. Mais il va falloir élever notre niveau de jeu. Et ce dès mardi à l’entraînement pour préparer le déplacement à Orléans de samedi.

RECUEILLI PAR F. H.


L'Alsace du 03 janvier 2011

SIG : une victoire laborieuse mais précieuse

Pour sa première apparition en 2011, la SIG s’est imposée dans la douleur, hier au Rhénus face à Poitiers (64-62) lors de la 12 e journée de Pro A. Sans rythme, les Strasbourgeois sont passés tout près de la correctionnelle mais restent dans la course pour la Semaine des As.

Ce premier match de l’année entre Strasbourgeois et Poitevins, disputé hier au Rhénus, ne restera pas dans les annales. Si les visiteurs peuvent nourrir beaucoup de regrets pour avoir eu la balle de match à quelques secondes de la fin de la rencontre, les hommes de Frédéric Sarre ne retiendront, eux, que la victoire. Dans une partie sans intensité ni relief, les Alsaciens ont arraché à la force du poignet un court mais précieux succès. Il aura fallu attendre une interception d’Abdoulaye M’Baye à six secondes du terme et des lancers francs de Justin Hawkins et John Mc Cord pour que la SIG s’offre sur le fil un cinquième succès cette saison (64-62). « Commencer l’année par une victoire, c’est quand même positif », commente d’ailleurs l’entraîneur bas-rhinois.

Si le succès reste bien évidemment le plus important dans ce championnat très serré, puisqu’il permet aux Alsaciens de rester au contact de la première partie de tableau, le contenu de la rencontre aura été bien moins satisfaisant pour les coéquipiers d’un Hawkins au four et au moulin avec 15 points, 7 rebonds et 6 fautes provoquées, et du précieux Mc Cord (12 points, 10 rebonds). « Il n’y a pas eu de rythme et de fluidité, précise Fred Sarre. Nous n’avons pas été capables de retrouver ce que nous avions fait à la fin du mois de décembre au niveau d’une certaine dynamique de jeu. Ça a été très laborieux dans l’ensemble, même si nous avons eu un moment où on est plutôt bien. Mais nous ne sommes pas parvenus à le conserver et il y a encore ce retour en 2 e mi-temps qui est catastrophique. Tout comme le pourcentage de réussite aux tirs (ndlr : 38 %). Si ce n’est qu’on ne perd pas trop de balles, on ne domine pas grand-chose. »

« On va se donner à fond »

En portant son avance à dix longueurs au cœur de la première période (31-21 à la 16 e) en développant un basket efficace à défaut d’être brillant, les Strasbourgeois pensaient pourtant avoir fait le plus difficile. Une nouvelle fois, ils ne sont pas parvenus à conserver un rythme de jeu suffisamment élevé et constant pour se mettre à l’abri. Avant-dernier de Pro A, Poitiers ne s’est pas fait prier pour s’engouffrer dans la brèche. En profitant d’un nouveau trou d’air strasbourgeois au retour des vestiaires - qui auront mis plus de quatre minutes pour inscrire un point suite à un lancer franc de Giffa - la formation poitevine passe devant (42-43 à la 24 e) et emmène la SIG dans un mano a mano qui durera jusqu’au buzzer (de 57-57 à la 35 e à 62-62 à la 38 e). « On ne peut pas dire que nous ayons pratiqué le meilleur basket possible , concède l’arrière strasbourgeois Abdoulaye M’Baye. Nous n’avons pas forcément été très rigoureux et efficaces. Notamment lorsqu’on a 10 points d’avance, on les laisse revenir et se remettre dans le match. Ensuite, c’est serré jusqu’au bout et nous avons la chance de faire la décision sur la fin. »

Un final heureux qui permet à la SIG de croire encore à une participation à la Semaine des As paloise mi-février. Elle n’aura pourtant pas le droit à l’erreur jusqu’à la fin des matches aller (des déplacements à Orléans samedi prochain et au Havre le 22 janvier, entrecoupé par la réception de Vichy le 14) pour atteindre ce premier objectif de la saison. « C’est important pour les joueurs et le club, on va se donner à fond , souligne l’ancien Dijonnais. Nous sommes conscients qu’il faudra relever notre niveau de jeu pour y parvenir. Dès mardi, nous allons nous remettre au travail car à Orléans, cela sera une opposition très difficile. »

Olivier Arnal


La Nouvelle République du 03 janvier 2011

L'ÉNORME DÉCEPTION

Strasbourg - Poitiers : 64-62 Auteurs d'un match presque parfait en Alsace, les Poitevins sont passés tout près d'une précieuse victoire. Rageant.

Il reste six secondes à jouer, les deux équipes sont à égalité (62-62). Poitiers a hérité de la dernière possession. Mais M'Baye intercepte la remise en jeu poitevine. L'arrière strasbourgeois transmet à Hawkins qui file vers le cercle. Wright n'a d'autre choix que de commettre la faute. L'ailier américain de la SIG ne rentre qu'un lancer franc mais assure la victoire alsacienne. Les coéquipiers de Cédric Gomez peuvent se mordre les doigts, ils viennent de laisser passer leur chance de réaliser le parfait hold-up en terre alsacienne.

Les deux premiers paniers de Grant, qualifié depuis vendredi, avaient montré les bonnes intentions des joueurs de Ruddy Nelhomme. M'Baye répliquait, puis Pasco montait au dunk pour l'égalisation (4-4, 4). Les deux équipes allaient alors rivaliser d'adresse à trois points. Jeanneau faisait mouche à 6,75 m (7-5), mais Younger puis Wright, lui aussi à longue distance, permettaient au PB 86 de repasser devant (7-10, 6 puis 10-15, 7). Si Fournier s'illustrait à 6,75 m, deux flèches de Digbeu permettaient à la SIG de se donner un peu d'air (23-18 à la fin du premier quart-temps).
Les joueurs de Frédéric Sarre continuaient sur leur lancée et Hawkins faisait gonfler l'écart pour les Alsaciens (31-21, 13). Ruddy Nelhomme posait alors un temps mort bénéfique. Guillard, à trois points, puis Badiane, à mi-distance, permettaient à Poitiers de revenir tout près (31-30, 17). Hawkins, au relais d'un Ricardo Greer en petite forme, allait relancer la machine alsacienne. L'ailier américain s'occupait de tout et la SIG virait en tête à la pause (37-34).

Final crispant

Mais comme trop souvent cette saison, les Strasbourgeois allaient totalement manquer leur entame de seconde période. Poitiers n'en demandait pas tant et égalisait sur un panier primé de Grant (37-37, 22). Un peu plus adroits, les Poitevins prenaient logiquement l'avantage au score (41-43, 27) et de garder les commandes (46-47 à la fin du troisième quart-temps).
Le PB 86 prenait très vite cinq longueurs d'avance (46-51, 32), mais Hawkins, à trois points, se chargeait d'étouffer le début d'incendie (51-52, 33). M'Baye prenait alors ses responsabilités et inscrivait cinq points en une minute (57-55, 35). Wright et Grant replaçaient Poitiers en tête (59-62), mais Hawkins, encore lui, égalisait.
La fin de rencontre était crispante. Guillard, à 1'20 de la fin, ratait deux lancers importants. Wright et McCord échouaient à tour de rôle. La dernière possession n'allait malheureusement pas sourire à Poitiers, qui s'inclinait sur le fil, au terme d'un match que les joueurs de Ruddy Nelhomme auraient sans doute mérité de gagner.

Bruno BORDIER

Je suis globalement d'accord avec tous les mécontents de cette soirée, face à l'avant dernier du championat. LA victoire n'est absoluement as meritée.

Mais comment est dirrigé ce club...
- salle froide alors que les promesses de début de saisons ont fait longfeu
- Riccardo surpayé et qui a un contrat innacceptable pour la saison prochaine
- un président qui ne veut plus de Hawkins...
- un club qui va se transformer en club amateur avec de moins en moins de moyen... !!!

En clair on s'éloigne des belles histoires vécues lors des 10 dernières années avec un titre des participations régulières aux coupes d'Europe.

Un club à la dérrive

Merci Monsieur BELON !!!!

Il faut espérer que la présidence transitoire touche à son terme.

Bob from US a écrit:Je suis globalement d'accord avec tous les mécontents de cette soirée, face à l'avant dernier du championat. LA victoire n'est absoluement as meritée.

Mais comment est dirrigé ce club...
- salle froide alors que les promesses de début de saisons ont fait longfeu
- Riccardo surpayé et qui a un contrat innacceptable pour la saison prochaine
- un président qui ne veut plus de Hawkins...
- un club qui va se transformer en club amateur avec de moins en moins de moyen... !!!

En clair on s'éloigne des belles histoires vécues lors des 10 dernières années avec un titre des participations régulières aux coupes d'Europe.

Un club à la dérrive

Merci Monsieur BELON !!!!

Il faut espérer que la présidence transitoire touche à son terme.

par contre ça, moi je suis pas du tout d'accord !

- pour ce qui est de la salle froide, c'est un peu normal avec le peu de monde et les résultats mitigés de l'équipe
- concernant la fin de la présidence transitoire, je crois qu'une grande partie de nous tous était super content du recrutement fait pour cette année, alors si il y a incompétence ce n'est surement pas la faute des dirigeants, mais plutôt du coach ou des joueurs, donc à mon avis tu te trompes de cible !
-moi j'espère vraiment que les dirigeants restent en place l'année pro, car ils ont fait du très bon boulot ! ....c'est le coach qu'il faut changer à la fin de l'année

Jeam's a écrit:

Bob from US a écrit:Je suis globalement d'accord avec tous les mécontents de cette soirée, face à l'avant dernier du championat. LA victoire n'est absoluement as meritée.

Mais comment est dirrigé ce club...
- salle froide alors que les promesses de début de saisons ont fait longfeu
- Riccardo surpayé et qui a un contrat innacceptable pour la saison prochaine
- un président qui ne veut plus de Hawkins...
- un club qui va se transformer en club amateur avec de moins en moins de moyen... !!!

En clair on s'éloigne des belles histoires vécues lors des 10 dernières années avec un titre des participations régulières aux coupes d'Europe.

Un club à la dérrive

Merci Monsieur BELON !!!!

Il faut espérer que la présidence transitoire touche à son terme.

par contre ça, moi je suis pas du tout d'accord !

- pour ce qui est de la salle froide, c'est un peu normal avec le peu de monde et les résultats mitigés de l'équipe
- concernant la fin de la présidence transitoire, je crois qu'une grande partie de nous tous était super content du recrutement fait pour cette année, alors si il y a incompétence ce n'est surement pas la faute des dirigeants, mais plutôt du coach ou des joueurs, donc à mon avis tu te trompes de cible !
-moi j'espère vraiment que les dirigeants restent en place l'année pro, car ils ont fait du très bon boulot ! ....c'est le coach qu'il faut changer à la fin de l'année

Ok il y a des raisons d'être mitigé, mais ça n'empêche pas d'encourager son équipe, on est pas forcé d'aller au match
Moi aussi je suis d'accord que les dirigeants ont bien bossés, l'an dernier on se sauve de justesse et en plus on a eu une masse salariale encadrée, une image qui se dégrade etc et pourtant ils montent une équipe qui sur le papier peut jouer le top 6 pour moi (dur à estimer vu l'homogéneité de la ProA) voir mieux avant la reprise et les départs de Williams et Prowell.
Je ne sais pas qui a inventé que Bellon voulait qu'Hawkins parte (je crois un forumer l'avait suggéré mais juste comme ça) j'aimerai bien voir la preuve.
A ce moment là pourquoi ne pas essayer de changer de coach tout de suite si tu penses que c'est la solution... ? Au moins au saurait si c'est sa faute ou celle des joueurs...

DNA du 04 janvier 2011

Basket-ball / Après la victoire de la SIG face à Poitiers (64-62)

Quand la machine se grippe. . .

En dépit d'un 3e quart-temps raté, la SIG s'en est, cette fois, sortie face à Poitiers (64-62). Le problème n'est pas nouveau et les solutions tardent à se manifester.

Le déplacement à Cholet, le 18 décembre, avait servi de révélateur. Une nouvelle fois pas dans ses baskets après la pause, la SIG avait compromis ses chances de victoire face au champion de France. « Il y avait eu une réelle prise de conscience de la part des joueurs après cette rencontre », indique Frédéric Sarre.
Le trêve est depuis passée par là. Face à Poitiers dimanche après-midi, les Strasbourgeois ont également connu un temps faible dans le 3e quart-temps. « Un match de reprise est toujours difficile à gérer », appuie l'entraîneur de la SIG.
« J'espère que c'est pour cette raison que nous avons été mauvais. Si on avait enchaîné après Cholet, peut-être que ce problème ne se serait pas reproduit contre Poitiers, car il aurait été plus présent dans les esprits. »
« On a eu la chance de faire la décision sur la fin », rappelait après la rencontre Abdou M'Baye, conscient que la SIG aurait pu payer plus chèrement les efforts pour revenir au score après ce 3e quart-temps raté.
L'arrière strasbourgeois ne parvenait pas à s'expliquer, une nouvelle fois, cette entame de seconde période. « Quand nous avons eu ce problème lors des matches précédents, nous avons perdu. Là, c'est passé face à Poitiers », préférait-il retenir.
Abdou M'Baye ne croit pas si bien dire. Chaque fois que la SIG a bafouillé son basket au retour des vestiaires, elle s'est inclinée au final. A Pau fin octobre, les Strasbourgeois, plus que jamais dans la course à la pause (36-36), avaient explosé dans le 3e quart (58-46), pour échouer à cinq longueurs des Palois (77-72).
Même scénario quelques semaines plus tard, face à Nancy au Rhenus. Menés 33-35 à la mi-temps, Digbeu et consorts étaient repoussés à huit longueurs à la fin du 3e quart (48-56) et ne sont pas parvenus à effacer ce débours (64-73). Que dire alors du match de Cholet juste avant la trêve ? Là aussi menée de trois longueurs à la pause, la SIG négociait mal son retour sur le parquet (64-51) et s'inclinait malgré ses efforts dans le dernier quart (88-84).

« On manque d'agressivité au retour des vestiaires »

Face au PB 86, les Strasbourgeois ont connu une incroyable incurie offensive dans cette maudite troisième période (9 pts marqués). « Un quart-temps catastrophique, souffle Fred Sarre. Heureusement, notre adversaire n'a pas connu lui non plus une grande réussite (13 pts inscrits). »
Ce qui n'empêche pas le technicien alsacien de se creuser les méninges pour que pareil scénario ne se répète pas. Le plus compliqué reste à en déterminer les causes. « Je ne pense pas que ce soit un problème d'ordre physique, car on termine mieux les matches. Ce n'est, en tout cas, pas le paramètre dominant. »
Faut-il alors changer quelque chose dans la façon dont sont gérées les mi-temps actuellement ? « On va, comme au rugby auparavant, rester en cercle au milieu du terrain... ! », plaisante Fred Sarre. « On doit trouver ensemble la solution. On va essayer différentes choses... », poursuit-il plus laconiquement, sans encore vouloir dévoiler les recettes qui vont être appliquées.
Ce qui est certain, c'est que les joueurs strasbourgeois, et ils ont suffisamment d'expérience pour cela, vont devoir revenir sur le parquet avec d'autres intentions. « On est parfois timide, on manque d'agressivité et d'engagement au retour des vestiaires. Ces symptômes sont souvent liés à des pertes de balle ou des tirs ouverts manqués », estime le Limougeaud.
Cette faiblesse récurrente constitue-t-elle le principal chantier pour la SIG aujourd'hui pour retrouver un niveau de performance plus élevé ? « Si on n'avait que cela à travailler, ce serait un vrai confort, sourit Fred Sarre. C'est vrai que si on arrivait à éliminer ce passage à vide dans le troisième quart-temps, cela nous permettrait d'avoir plus de constance à l'intérieur des matches. Mais on peut améliorer d'autres composantes de notre jeu, le rebond défensif, l'efficacité offensive... »
Le lot de bon nombre d'équipes finalement.

Simon Giovannini

Je suis assez d'accord avec jeam's et jeff. Je trouve que Bellon fait globalement du bon boulot, même s'il a clairement ses tords aussi concernant le "cas Ricardo", qui cette saison se retourne un peu contre nous, mais qui s'améliorera peut être l'an prochain (espérons que la masse salariale ne sera pas trop plombée en revanche, car il a été signé pour un prix raisonnable cette année, mais il aura une compensation sur la suivante). En effet, la gestion de cette affaire fait pour l'instant peu de bien sportivement et a écorné l'image du club dans le microcosme du basket.
Est-ce que la réussite du retour de Ricardo doit passer par un changement de coach? Malheureusement je le crois, car même si j'adore Sarre, je trouve qu'il n'a pas assez de poigne pour gérer Ricardo. En effet, même quand il est très médiocre, il joue 20-25 minutes, alors que Hawkins en étant excellent n'en joue que 15-20. Ricardo est un joueur avec un fort égo' et visiblement Sarre a du mal à gérer cela. Du coup, ds mecs comme M'Baye et Hawkins qui sont plein de potentiel en pâtissent et c'est quand même un sacré gâchis.

@jeff: Bellon voulait qu'Hawkins parte, puisqu'il a tenté de le licencier. Son agent a demandé des indemnités que la SIG n'a pas pu payer et donc ils ont été obligés de le garder. L'affaire Prowell a accéléré son retour dans l'effectif, car sinon, je pense que ça aurait continué de négocier avec l'agent pour un départ (cette dernière phrase n'est qu'une supposition, contrairement au début de ma réponse).