PRO A 12ème Journée : SIG 80 - Hyères-Toulon 79 !!!

DNA du 13 décembre 2007

Il faut ré-cu-pé-rer !
Ce fut peut-être le meilleur match de la saison jusqu'ici, mais il a néanmoins fallu se sortir les tripes pour battre l'Hapoel Jérusalem (81-72). Or, déjà, Hyères-Toulon frappe à la porte. Pour le groupe réduit en nombre, l'heure est plus que jamais à la récupération.
C'est l'affaire des deux lièvres. Ceux qu'on ne peut se résoudre à laisser s'échapper. Ni l'un, ni l'autre. Le match à venir, celui de vendredi, était prioritaire. Il doit permettre de valider le retour de la SIG dans des sphères plus conformes à son standing en Pro A. Mais lorsqu'on se démène une année entière pour disputer une coupe d'Europe, ce n'est pas pour la sacrifier ensuite.
Or, pour poursuivre sa route en ULEB, la défaite à domicile est interdite. C'était le cas mardi. « Il fallait gagner pour survivre, on a joué le jeu, relève Éric Girard. On ne s'est pas économisé. » Non sans conséquence. « J'ai trouvé que les joueurs étaient très vite dans le rouge. » Les circonstances du match l'ont imposé.

Mais l'exemplarité des hommes a ses limites

« Les deux fautes de Derrick (Obasohan) dès la fin du premier quart-temps nous pénalisent dans la rotation, regrette le coach. En fin de 2e quart-temps, avec Shannon en train de se faire soigner au vestiaire, j'ai regardé mon banc, il ne restait guère plus de solution. Sur le parquet, les gars ont donné le maximum. Tant qu'on ne prenait pas l'eau, on a évité de risquer la 3e faute de Derrick. Et ça a tenu jusqu'à la mi-temps. »
Oui, mais à quel prix ? « Parfois, en terme d'investissement, on va au-delà de ce qui est permis. Les joueurs ont fourni de gros efforts. A un moment, John (McCord), Sacha (Giffa) et Aaron (Pettway) ont demandé à sortir en même temps. » Papy John, 35 ans dans deux mois, a ferraillé 35 minutes. Dans cinq ans, il jouera tout le match...
Trêve de plaisanterie, si l'éviction de Bernard King a permis au groupe de se révéler, elle l'a aussi amputé d'un élément et, sur la durée, on peut le payer. Les chevilles de Darrigand, de Shannon, ont tenu, ce dernier serrant ensuite les dents qu'il n'avait plus. Mais l'exemplarité des hommes a ses limites.
Sans occulter le bonheur engendré par une victoire qui fera office de référence, Sacha Giffa s'est très vite tourné vers l'échéance suivante. Le temps est compté. A peine 69 h et 45 minutes se seront écoulées d'ici l'entre-deux de vendredi, face à la bande d'Alain Weisz.

« Je pense que l'on trouvera les ressources nécessaires »

« Il faut récupérer. Maintenant, c'est tout le staff médical qui va travailler. C'est important, car ce sera un match pour bien se replacer en championnat. Et la Pro A, ce n'est pas facile non plus. »
Le club a mis l'équipe dans les meilleures conditions nécessaires pour justement récupérer du mieux possible. Mardi soir, immédiatement après la rencontre, trois kinés étaient aux p'tits soins. Massages, bains froids, sauna, tout l'arsenal y est passé.
Hier matin, les soins ont été prodigués à la Cour de Honau, associés à un travail cardio et un minimum de musculation afin d'éliminer les déchets emmagasinés dans les corps. Repos total dans l'après-midi, avant l'unique séance d'entraînement de ce matin. « On ne puisera pas trop dans les énergies, précise Éric Girard. On sera plus dans le mental et la tactique. »
La dynamique en cours et l'unité du groupe devront faire le reste dans cet avant-dernier coup de collier. « Dans une semaine, heure pour heure, notait Girard mardi soir, l'équipe sera au repos. J'ai très peur pour vendredi. Mais aujourd'hui, j'ai vu beaucoup de fierté et je pense que l'on trouvera encore les ressources nécessaires. Après, le déplacement à Kazan, si ça voulait sourire, ce serait la cerise sur le gâteau. »
Et voilà les deux lièvres qui ressortent du terrier. Incorrigibles compétiteurs.

Rémy Sauer

Zgorzelec y est presque
Avec une seconde victoire à l'extérieur en poche (70-77 à Den Bosch), Zgorzelec est assuré ou presque de disputer les 16es de finale de la coupe ULEB. Pour la SIG, c'est la bouteille à l'encre.
CLASSEMENT. - 1. Zgorzelec 5 victoires, 1 défaite ; 2. Zadar 3 v./3 d. ; 3. Hapoel Jérusalem 3 v./3 d. ; 4. SIG 3 v./3 d. ; 5. Kazan 2 v./4 d. ; 6. Den Bosch 2 v./4 d. Ce classement actuel de la poule I ne reflète pas fidèlement la situation. En réalité, les Polonais comptent deux longueurs d'avance, les Hollandais de Den Bosch, battus deux fois chez eux, deux longueurs de retard. Les autres, tous les autres, avec autant de victoires que de matches joués chez eux, sont à égalité.
INDÉCISION. - De manière générale, elle est de mise dans les 9 poules, exceptés les cas de Badalone, du Besiktas Istanbul et du Khimki Moscou, leaders invaincus et presque déjà en roue libre. Pour l'heure parmi les cinq meilleurs 4es, la SIG serait dans les clous. Mais comme l'a répété le coach israélien Dan Shamir mardi soir : « Je n'ai pas pour habitude de tirer des conclusions à ce stade de la compétition. Les comptes, je les fais à la fin ». En l'occurrence, c'est très sage.
CIRCONSTANCES. - Elles pourraient se révéler favorables à la SIG. Si Zgorzelec venait à battre Zadar dans sa patinoire de Liberec mardi prochain, les Polonais seraient définitivement qualifiés, avant leur venue au Rhenus Sport le 8 janvier. Quant aux Néerlandais de Den Bosch, qui se déplacent successivement à Jérusalem puis Zadar, ils pourraient fort bien être éliminés lorsque la SIG leur rendra visite le 15 janvier.

20 Minutes du 13 décembre 2007

La SIG tire un peu la langue

Grâce à leur succès mardi soir contre l'Hapoel Jérusalem (81-72), le bilan des Strasbourgeois est à l'équilibre ? trois défaites pour autant de victoires ? après six journées de Coupe Uleb. La SIG occupe la 4e place de la poule I et peut donc toujours se qualifier pour les 16es de finale.
« Il fallait gagner pour survivre dans cette compétition, remarque le coach Eric Girard. Mais j'ai très peur par rapport au match de vendredi (contre Hyères-Toulon en Pro A). Les joueurs ont très vite été dans le rouge physiquement. Il est temps que la trêve arrive. »

J. S. - ©2007 20 minutes

L'Alsace du 13 décembre 2007

Basket-ball Alain Weisz : « Aucune frustration »
À la tête d’une équipe de Hyères-Toulon, qui réussit son début de saison, Alain Weisz revient demain à Strasbourg trois ans après avoir quitté la SIG. Sans renier sa saison alsacienne, il veut apparenter les retrouvailles à un match comme les autres.

Avec le recul, quel regard portez-vous sur la saison que vous avez vécue à Strasbourg (2003-2004) ?

Affectivement, ce fut une belle année, puisqu’en famille, on a apprécié la ville et l’environnement. J’ai noué des relations qui allaient au-delà du sportif, avec Hrovje Perincic (ndlr : qu’il coach cette saison) et Afik Nissim. Sportivement, ce fut plus difficile. Je n’avais pas coupé après l’équipe de France et la 4e place à l’Euro que tout le monde avait décrit comme un gros raté. On avait mis du temps à décoller. Et la fin de saison avait été gâchée par Rick Hugues qui avait été lamentable.

La fin de l’histoire, plutôt chaotique, ne vous a-t-elle pas laissé un goût amer ?

C’était mon choix. J’avais besoin de faire un break. Ce n’est pas Strasbourg qui m’a fatigué, mais les critiques liées à l’équipe de France. Il était plus sage de s’arrêter. Je n’ai aucune frustration par rapport à ça. J’ai pu me rapprocher de ma famille pour revenir au basket par la suite.

Ce déplacement à Strasbourg est un gros chantier

Et vous retrouvez la pro A avec une certaine réussite puisque Hyères-Toulon se retrouve 8e. Ce classement participe-t-il au nivellement par le bas que d’aucuns décrivent ?

La pro A est plus forte aujourd’hui que quand je l’ai quitté. Le problème, c’est que les autres pays avancent plus vite. Pour évoquer le profil de mon équipe, je peux surtout compter sur des joueurs qui ne sont pas considérés à leur juste valeur plus une bénédiction, Vincent Masingue. Ensuite, il y a l’alchimie comme disent les Américains.

Et la perspective de se consacrer à un gros match vendredi au Rhenus…

Face à une équipe qui, de toute évidence, n’est pas à sa place et est capable de battre n’importe qui. Ce déplacement à Strasbourg est un gros chantier pour nous. Mais on n’a jamais sombré cette saison.

Propos recueillispar François Namur

Vouée à lutter sempiternellement pour le maintien (en effet, le club ne s’est maintenu qu’à l’ultime journée du précédent championnat), le Hyères-Toulon Var Basket a décidé de mettre les moyens pour nourrir des ambitions plus élevées. Organisant la Semaine des As dans son nouvel écrin, l’Espace 3 000, le club varois a réussi à engager l’un des meilleurs techniciens du championnat (Alain Weisz), qui est parvenu à fédérer une équipe de grognards revanchards (Perincic, Masingue, Legname, Milling, Colson, etc.). Et les résultats suivent, puisque le HTV pointe à une très méritoire 6e place ex-aequo du championnat, grâce à une solidité à domicile. Car à l’extérieur, ce n’est pas tout à fait la même limonade, étant donné que le HTV n’a ravi la victoire qu’au MSB.



L’arrivée d’Alain Weisz a entraîné un grand remaniement de l’effectif varois. Outre le départ à la retraite du vénérable Franck Bouteille, le HTV a perdu une grosse partie de son effectif passé, dont Derrick Obasohan qui a rejoint les rangs strasbourgeois. Pour pallier ses défections, Alain Weisz et le staff toulonnais ont réussi d’excellentes affaires.
A l’intérieur, seul demeurait le fidèle Milling. Sont venus le rejoindre le rugueux chouchou du Rhénus, Vincent Masingue, le prometteur Bleuet Alexis Ajinça (absent pour le match) et le très dangereux Tony Williams, l’ancien Rouennais est actuellement le 4e marqueur et la 2e évaluation du championnat !
A l’aile, pour épauler Austin Nichols et Laurent Legname (absent lui aussi), le staff a réussi à enrôler l’ancien Sigman Hrvoje Perincic, ainsi que le « journey man » Silas Mills, qui vient de quitter le club.
Enfin, à la mène, pour remplacer OJ Thompson, parti gérer l’attaque havraise, le staff a cru flairer le bon coup en faisant revenir Jason Rowe, le « Petit Prince ». Seulement, la visite médicale lui fut fatale. Du coup, Alain Weisz, qui aime particulièrement les meneurs américains leaders (c’est lui qui a choisi Keith Jennings, André Woolridge ou Shawnta Rogers au Mans), s’est tourné vers le talentueux mais plutôt instable Sean Colson.
J’ajoute que la blessure longue durée de Legname a entraîné le recrutement d’Ismaila Sy en qualité de pigiste médical.
En somme, Weisz a fait un boulot considérable en rassemblant une escouade assez courte en quantité mais ultra talentueuse. Surtout il dispose de l'équipe la plus expérimentée de Pro A, avantage considérable dans le money time.



Hyères-Toulon est parti sur les chapeaux de roue, grâce à un équilibre d’équipe et une solidarité immédiate. Certes, le HTV perd à domicile face au Havre (76-85) malgré les double-doubles du duo intérieur Masingue (10 pts, 10 rbds)/Williams (19 pts, 11 rbds). Mais il l’emporte à Antarès (75-81) sur les ailes de Colson (33 pts, 9 pds, 3 rbds), enchaîne par un succès de prestige face à l’ASVEL (83-76) avec un Williams à 21 pts, 11 rbds, 4 ints et un Colson à 23 pts, 10 pds, 4 rbds. La série s’arrête dans la Halle André Vacheresse malgré un suspens haletant (88-86). Le quasi-triple double (28 pts, 9 pds, 8 rbds) de Colson aura été vain.
Après ce début de championnat démentiel, le HTV a enchaîné succès à domicile (Vichy, Clermont, Chalon, Dijon) et défaite à l’extérieur (Cholet, Nancy, Paris-Levallois).
C’est à la SIG de poursuivre cette série en infligeant une nouvelle défaite à l’extérieur pour le HTV !



Le HTV est une équipe excellente aux rebonds, notamment aux rebonds défensifs. De plus, c’est une équipe très offensive, très adroite à longue distance. Cependant, le HTV présente des faiblesses : une défense assez faible (même si le rythme endiablé engagé par l’équipe varoise entraîne plus de possessions de balles), un jeu offensif à risques avec de nombreuses balles perdues et un jeu rugueux, d’où un nombre de fautes élevées. Dans un effectif à six ou sept joueurs, cela peut faire la différence. La SIG aura donc du boulot en défense et aux rebonds face à cette équipe.



J’ai opté pour le duel opposant les anciens coéquipiers des saisons 2003 à 2005. Hrvoje, qui joue beaucoup au HTV, demeure un excellent shooteur, présent aux rebonds. Afik, toujours en délicatesse avec son shoot extérieur, provoque beaucoup, distribue le jeu, bref diversifie son jeu. Le duel sera intéressant à suivre.



Alain Weisz aime les meneurs US. Il dispose d’un des tout meilleurs du championnat en la personne de Sean Colson (1.82 m, 32 ans). C’est un meneur doté d’un talent incroyable, d’une véritable qualité de passes. Seulement, il a été accidenté à Paris à l’issue du match face au PLB. Sa participation au match est incertaine. Son absence lors du dernier match n’a pas gêné le jeu collectif varois. Néanmoins, ses stats restent formidables : 20.8 pts à 50 % à 2 pts, 32 % à 3 pts, 92 % aux lancers, 3.8 fps, 3.4 rbds, 8.7 pds, 1.1 ints, 4.5 bps pour 19.3 d’évaluation en 38’. Laurent Legname blessé, le HTV peut compter sur un pigiste remarquable, Ismaila Sy (1.92 m, 28 ans). Discret lors de ses premiers matches, Sy a montré qu’il était plus qu’un remplaçant (16 pts, 6 pds, 4 rbds contre Dijon) : 5.0 pts à 42 % à 2 pts, 40 % à 3 pts, 70 % aux lancers, 2.2 rbds, 1.6 pds, 1.4 ints, 0.6 bps pour 7.0 d’évaluation en 12’. A la SIG, la mène est handicapée par de petites blessures ; toutefois, Eddie a montré qu’il était un clutch player mardi, quand Gauthier a plutôt fait son boulot. Egalité en cas de participation de Colson.



Si Alain Weisz aime les meneurs US, il aime aussi pouvoir compter sur des relais sur le terrain. Hrvoje Perincic (1.96 m, 29 ans) est de ceux-là. Repéré quand Alain était l’entraîneur de la SIG, Hrvoje avait fait montre de son enthousiasme, de sa qualité de shoots et de sa présence aux rebonds. Sortant d’une saison difficile, il s’est refait une santé dans le Var : 11.5 pts à 39 % à 2 pts, 45 % à 3 pts, 62 % aux lancers, 1.5 fps, 5.4 rbds, 0.9 pds, 1.1 ints, 1.4 bps pour 11.2 d’évaluation en 34’. Afik, quant à lui, est en forme ascendante, même si l’on aimerait le voir retrouver son adresse légendaire. Avantage HTV sur le poste.



Austin Nichols (1.98 m, 25 ans), qui avait connu une saison 2006-2007 difficile, a retrouvé des couleurs avec la venue d’Alain Weisz. Complément idéal de Hrvoje, il est davantage « slasher », même si son shoot extérieur est redoutable : 14.9 pts à 45 % à 2 pts, 43 % à 3 pts, 94 % aux lancers, 3.3 fps, 1.9 rbds, 1.5 pds, 1.3 ints, 2.0 bps pour 11.3 d’évaluation en 30’. Derrick, de son côté, aura à cœur de bien jouer face à ses anciens coéquipiers (Nichols, Milling notamment), lui qui fut le « go-to-guy » du HTV en fin de saison passée. Son duel face à son ancien coéquipier devrait être intéressant. Elson devrait ne jouer que quelques minutes, hors écart substantiel. Egalité sur le poste.



Attention, gros danger ! Après l’excellent Jamie Arnold en Coupe ULEB, les SIgmen affrontent l’un des meilleurs joueurs du championnat de France. Car Tony Williams (2.02 m, 29 ans) est une révélation du championnat, présent dans tous les secteurs, sans pour autant être très médiatisé. Sa régularité est stupéfiante (aucun match sous les douze points, aucun match sous les 14 d’évaluation) : 16.9 pts à 56 % à 2 pts, 46 % à 3 pts, 67 % aux lancers, 4.0 fps, 8.6 rbds, 1.7 pds, 1.7 ints, 2.3 bps pour 20.1 d’évaluation en 32’. Sacha et John, héroïques mardi soir, comme toute l’équipe, devront remettre les cols bleus et abattre un boulot défensif considérable sur ce superbe attaquant. On notera que Williams est très sujet aux fautes (4.4 de moyenne) : une piste à explorer. Nos joueurs sont en forme, mais ont beaucoup lutté pour contenir Arnold, en raison des fautes de Derrick (plus de 34’ chacun). Egalité sur ce poste.



Si le HTV a un jeu rugueux qui donne beaucoup de fautes, il le doit en grande partie à son poste 5. Sur ce poste, pas d’artistes, mais de vrais roles players, qui n’hésitent pas à bouger les attaquants et à jouer dur. Le titulaire est Vincent Masingue (2.04 m, 31 ans), devenu chouchou du Rhénus pour ses matches avec Villeurbanne l’an passé. Pisté par la SIG, à qui il aurait pu apporter son expérience, sa dureté et son leadership, il a préféré le Var. Responsabilisé à Hyères-Toulon, il explose véritablement (meilleur rebondeur et deuxième meilleure évaluation française de Pro A) : 8.5 pts à 51 % à 2 pts, 48 % aux lancers, 3.6 fps, 10.5 rbds, 2.2 pds, 1.1 ints, 1.7 bps pour 16.2 d’évaluation en 30’. Son remplaçant n’a pas grand-chose à lui envier en matière de rugosité, les côtes de JR Reid s’en souviennent encore ! Kyle Milling (2.03 m, 33 ans), malgré son âge, reste un solide role player qui donne des fautes et fait le sale boulot, mais ne comptez pas sur lui en attaque : il n’a pris que 8 shoots en 11 journées ! : 1.2 pts à 62 % à 2 pts, 37 % aux lancers, 2.8 rbds, 1.0 bps pour 3.2 d’évaluation en 11’. A la SIG, Rob est en difficultés. Il devrait pouvoir retrouver des couleurs face à des physiques de Pro A. En revanche, Aaron tutoie le sublime en Coupe d’Europe (31 de ranking face à Den Bosch, 28 face à Jerusalem) et s’affirme en Pro A (17.3 d’évaluation sur les trois derniers matches). J’ai confiance dans nos grands, je dirais donc avantage SIG.

Une victoire permettrait à la SIG de renouer avec un bilan équilibré. Le HTV lutte pour rester aux avant-postes, afin de viser les PO (la place en SDA étant acquise en tant que club organisateur). Les qualités intrinsèques des deux équipes laissent penser que la rencontre sera engagée et résolument offensive, à l’image du match face à Den Bosch. Toutefois, la puissance varoise aux rebonds sera un beau défi pour les grands de la SIG. Ce match sera également un duel entre les deux derniers entraîneurs de la SIG. Avant les difficiles rencontres à venir (déplacement à Orléans et au Mans, réception du Havre), la SIG doit capitaliser, si elle veut accéder aux As. Elle y rencontrerait peut-être son adversaire du soir…

Que le meilleur gagne !

Le HTV est une équipe qui joue dur, notamment en dessous du cercle. J'espère que nos joueurs auront bien récupéré sinon ils vont souffrir!

C'est un match clé puisque si on gagne, on revient dans le peloton des poursuivants et on se place pour la lutte pour les As.

En cas de défaite, on se rapporcherait à nouveau des dernières places.

Allez, plus que 2 matchs à jouer (et gagner) et vous aurez un repors bien mérité !

J'espère qu'Hrvoye ne sera pas trop revanchard vis à vis de Girard ! Faudrait pas qu'il nous tue à 3 pts !

Vincent a écrit:J'espère qu'Hrvoye ne sera pas trop revanchard vis à vis de Girard ! Faudrait pas qu'il nous tue à 3 pts !

C'est lui qui a mis les derniers points de notre saison 2004-05 à Bercy. Il fait une belle saison, mais bon, on est dans une bonne phase, faudrait continuer sur notre lancée.

ça va etre chaud en effet.faudra surtout etre attentif en défense car les équipes de weisz sont toujours tournées vers l'offensive et provoquer des fautes vu que le banc advere n'est pas extensible.pour compenser la fatigue faudra que le public soit à fond mais vu que masingue sera là ça ne devrait pas poser de problème.
ce match est très, important quitte à lacher celui de kazan faut le gagner!

Dans sa course à la Semaine des As, la SIG ne doit pas laisser de points à domicile, surtout contre un concurrent direct comme le HTV.
Je pense que le staff aura bien gérer les entraînements cette semaine pour préparer au mieux l'équipe tout en préservant les joueurs physiquement.

On apprend dans les DNA de ce matin, que McCord sera surement forfait pour ce soir. Décidement ca va etre dur, très dur...

Il ne faut pas être si pessimiste : quand je lis les DNA, je lis que McCord est incertain, ce qui veut dire qu'il pourrait tenir sa place.
Mais s'il devait déclarer forfait, il faudra se dire que ça nous pendait au nez depuis quelques temps.

Et on apprend aussi que Colson jouera ce soir.

le HTV infiniment plus frais que la SIG,çà risque de faire la différence...

DNA du 14 décembre 2007

Ils ne sont pas rassasiés
Les trois victoires de rang en championnat ont aiguisé l'appétit des Strasbourgeois. Ce soir, contre Hyères-Toulon, il faudra mettre les bouchées doubles pour continuer à rêver d'une place à la table des meilleurs, à la Semaine des As en février.
L'argenterie a été astiquée, la nappe soigneusement amidonnée et la table des grandes occasions a été dressée. Ce soir au Rhenus Sport, Alain Weisz, le prédécesseur d'Éric Girard à Strasbourg, prendra place sur le banc visiteur. Et Hrvoje Perincic retrouvera le club avec lequel il fut titré en 2005. « J'espère qu'ils seront accueillis comme il se doit, confie coach Girard. Alain a relancé la SIG après une période délicate. Et Hrvoje a été champion de France avec nous. Ils méritent le respect à vie de la SIG. Et ils l'ont ».

« S'il faut aller à Kazan avec cinq espoirs, on ira avec cinq espoirs »

Pour Afik Nissim, cette rencontre est forcément aussi particulière. « C'est spécial, c'est vrai. Alain m'a fait venir ici, Hrvoje, c'est un pote. Mais bon, là, c'est un match important qui nous attend ». Au pain sec et à l'eau en début de saison, façon diète drastique, les Strasbourgeois ont fait bombance ces temps-ci, tant en championnat - trois succès de rang - qu'en coupe ULEB, en proposant en prime un basket souvent champagne. Et ils ne sont pas repus. « Il faut bien finir avant la trêve, poursuit le shooteur franco-israélien. On veut continuer à regarder en haut. Cinq succès en six matches, c'est bien. Six sur sept, ce serait mieux ».
Éric Girard tient le même discours. « Il nous reste deux matches, un seul est capital. Le dernier vrai coup de collier à donner, c'est ce vendredi. Après, on s'ajustera. Et s'il faut aller à Kazan (mardi en coupe ULEB, ndlr) avec cinq espoirs, on ira avec cinq espoirs ». Un succès contre les coéquipiers de Vincent Masingue permettrait en effet à la SIG de revenir à la hauteur de son adversaire au classement. D'équilibrer sa balance, ce qui ne peut jamais faire de mal avant les fêtes. Et d'espérer un peu plus voir... Toulon pour les As, même si Éric Girard entend sur ce point rester prudent. « C'est encore trop tôt pour nous. On va déjà s'attacher à lutter contre notre prochain adversaire ».
S'attacher à lutter, si possible au complet (lire aussi ci-contre). Car si désormais « l'équipe est dans les clous en termes de basket, avec un meneur dominant, des ailiers qui sont dans le timing et un pivot qui commence à être constant », le stratège alsacien redoute la fatigue qui, insidieusement, s'accumule à force de remettre le couvert tous les trois jours. « Même sur un entraînement léger, des joueurs tirent la langue. Et en match, ils demandent à sortir non plus toutes les cinq ou sept minutes, mais toutes les deux ou trois minutes ».

Ressortir « l'habit de combattant »

La SIG va donc devoir ressortir « l'habit de combattant » pour la réception d'un HTV-TGV doté également d'un bel appétit. Emmenés par le glouton Sean Colson - meilleur passeur, deuxième marqueur et troisième évaluation de Pro A -, les Varois goûtent à des plaisirs qui leur ont été longtemps défendus. « C'est un fort potentiel offensif (4e attaque de la Ligue, ndlr), des garçons de talent et quatre joueurs retenus pour le All Star Game », résume Éric Girard.
Quand bien même l'hôte lui est familier et que la période pourrait s'y prêter, la SIG n'a donc pas vocation ce soir à faire de cadeau. S'inviter au banquet toulonnais en février lui interdit tout bonnement de caler.

Régis Schneider

Le « challenge » d'Alain Weisz
Hier à Strasbourg, aujourd'hui à Toulon. Alain Weisz retrouve le Rhenus ce soir. Et revient sur le bon début de saison des Varois.
- Vous retrouviez la Pro A cette saison après un an sans coacher et deux années comme entraîneur d'Aix-en-Provence (Ligue féminine). Comment abordiez-vous ce retour ?
- Honnêtement, sans aucune appréhension. J'étais resté dans le coup d'autant que coacher des filles, c'est loin d'être ridicule. Quant à la spécificité du basket masculin, je suis très proche de Vincent Collet et suis resté un spectateur attentif de ce qui se passait. J'ai ainsi retrouvé la Pro A telle que je l'avais quittée.

«Vincent Masingue, un cadeau du ciel»

- Qu'est-ce qui vous a décidé à accepter la proposition varoise ?
- Il y avait un gros challenge à relever puisque l'équipe avait été la dernière à s'en sortir l'an passé. Surtout, il y désormais un Palais des Sports. J'ai vécu deux fois, au Mans et à Strasbourg, l'arrivée dans un endroit où il y a une nouvelle salle. C'est important dans la vie d'un club. Toulon, c'est d'abord une passion pour le rugby, mais il y a un potentiel. En début de saison, on attirait 2500 spectateurs. Ils étaient 3800 contre Chalon. Ça fait plus que frémir...
- Beaucoup d'observateurs voyaient Toulon se débattre dans la seconde moitié du tableau. Or l'équipe réussit un excellent début de saison. Le groupe était-il sous-côté ?
- Les pronostics se font alors que personne ne connaît les équipes, ça me fait toujours sourire. Moi, j'ai essayé de constituer un très bon cinq. Vouloir dix pros avec le budget du HTV, c'est en avoir dix moyens et faire une saison moyenne. De plus, partager le temps de jeu avec dix joueurs quand tu ne joues qu'une fois par semaine, c'est très difficile. Je préfère un cinq de qualité. Et aujourd'hui, ceux qui le composent sont au sommet de leurs performances.
- Le recrutement a été assez malin...
- J'avais fait de Hrvoje (Perincic) ma priorité. Depuis la SIG, on a tissé des liens d'amitié et je passe chaque été des vacances en famille en Croatie. Pour lui, Toulon était une formidable occasion de se relancer. Vincent (Masingue), c'est un cadeau du ciel ! Normalement, un gars comme ça joue dans une équipe qui vise le titre. Mais je le connais depuis qu'il est gamin, quand je coachais Chatou. Et lui avait envie de poser ses valises.
Colson et Williams sont deux recrutements heureux. Ils étaient tous les deux descendus avec leurs clubs (Besançon et Rouen, ndlr). Ils étaient sous-côtés et ça a été facile de les avoir. Quant à Alexis (Ajinca), un potentiel colossal, son agent voulait le voir dans une équipe « moyenne » pour qu'il ait du temps de jeu. Au final, ça fait une équipe équilibrée, bâtie de telle sorte à ce que les joueurs ne se marchent pas sur les pieds.

«La SIG a changé de braquet»

- Vous avez déclaré qu'il était important que Hyères-Toulon soit qualifié sportivement pour la Semaine des As et pas seulement en sa qualité de club organisateur. Pourquoi ?
- Ce n'est pas de la coquetterie. C'est important de savoir que ce sont les huit meilleures équipes qui sont réunies là. Je ne voudrais pas qu'en nous voyant jouer, on se dise : ça, c'est l'équipe hôte. Cela dit, si on n'était pas dans les huit pour les As, on les disputerait quand même (sourire)...
- Ce match en Alsace est aussi important dans cette optique ?
- Comme tous les autres. La qualification pour les As se jouera à huit victoires. On en a six. Il nous en faut encore deux lors des quatre matches restants. Mais on sait que ce sera un chantier que de venir gagner à Strasbourg. La SIG a complètement changé de braquet ces temps-ci et est redevenue une très bonne équipe.
- Quel souvenirs gardez-vous de votre passage à Strasbourg (en 2003/04, ndlr) ?
- De très bons, même si l'année a été dure pour moi. J'étais fragilisé après l'Euro. Puis il avait fallu couper Marques Bragg et on s'était retrouvé dans une situation très difficile. Rick Hugues nous a aidés à nous en sortir, mais ses états d'âme en fin de saison ont pénalisé tous ses coéquipiers. A l'arrivée, il n'a pas manqué grand-chose pour qu'on fasse une vraie bonne saison...

Propos recueillis par R. Sch.

Zig avec la SIG
ZIG. - A Strasbourg depuis quelques jours, Thierry Zig s'est entraîné avec la SIG hier matin. Ancien joueur de Levallois, du PBR et de Dijon, passé par les championnats espagnol et italien et connu pour faire souvent la pige, l'arrière français de 32 ans, qui avait été mis à l'essai à Strasbourg à l'été 2001, serait-il sur les tablettes alsaciennes ? « Il est là parce que c'est un copain de Sacha, coupe Éric Girard. Et rien que pour ça. Après, si ça nous donne des idées pour plus tard, c'est autre chose... ».
McCORD. - En délicatesse avec son mollet, John McCord n'a pas pris part à la séance hier matin et est incertain pour ce soir. « Si on avait joué samedi, il aurait pu tenir sa place. Là, c'est moins sûr, dit Éric Girard. J'espère franchement qu'il pourra jouer car sans lui, ce sera plus compliqué... ».
AVEC COLSON... - Victime d'un accident de la circulation à Paris début décembre, qui lui a valu quinze points de suture au-dessus du sourcil et au niveau de la pommette gauche, Sean Colson sera sur le parquet ce soir. Affublé d'un masque qui le faisait ressembler à un catcheur mexicain, le meneur US de Hyères-Toulon n'avait pas joué samedi dernier lors du succès (86-84) contre Dijon. A Strasbourg, l'actuel meilleur passeur de Pro A (8,7 / match) portera une protection faciale plus discrète. « Il ne fera pas peur aux petits enfants... », assure, en souriant, Alain Weisz.
... SANS MILLS. - Le HTV s'est séparé, cette semaine, « à l'amiable » de son intérieur US Silas Mills. « Il a tout au long de sa carrière bénéficié d'un temps de jeu important. Je ne lui en donnais pas assez. C'est un joueur tout à fait respectable, mais qui n'apportait pas assez à l'équipe pour en avoir plus. Il était frustré et a donc saisi la proposition de Saint-Quentin où il retrouve Neno Asceric, son coach à Bourg... », explique Alain Weisz.

R. Sch.

20 Minutes du 14 décembre 2007

La SIG veut passer Noël au chaud

Trois jours seulement après être aller chercher avec leurs tripes un succès crucial en Coupe Uleb contre Jérusalem (81-72), les coéquipiers du pivot Rob Lewin remettent le bleu de chauffe ce soir (20 h) au Rhenus Sport. Pour leur dernier match de Pro A de l'année face à Hyères-Toulon, ils visent une quatrième victoire d'affilée en championnat, susceptible de totalement les relancer dans la course à la Semaine des As et aux play-offs. « Ce match est important, mais il va falloir lutter pour gagner, avance le coach Eric Girard. En ce moment, les gars ont besoin de rotation au bout de deux minutes alors que d'habitude, c'est plus au bout de cinq. Mais je suis prêt à aller avec cinq espoirs à Kazan s'il le faut. »
Ce déplacement en Russie, mardi prochain dans le cadre de la Coupe d'Europe, n'est pas la priorité des Alsaciens (11es). Invaincus depuis deux mois à domicile, tous leurs regards sont tournés vers Hyères-Toulon. Surprenante 8e de Pro A, cette équipe est emmenée par Sean Colson (21 points, 9 rebonds de moyenne) et entraînée par Alain Weisz, ex-coach de la SIG.

Jérôme Sillon - ©2007 20 minutes

L'Alsace du 14 décembre 2007

SIG Les As dans le viseur
La SIG se consacre à son dernier match de Pro A de l’année, en recevant Hyères-Toulon, ce soir à 20 heures, pour un match qui marquera le retour d’Alain Weisz et de Hrvoje Perincic au Rhenus.

Allez, encore un petit coup de collier et les valises pourront être bouclées. Oh, certes, le rendez-vous du soir, entre Eric Girard et son devancier, ne constitue pas l’ultime rendez-vous de la SIG en compétition cette saison. Il y a bien un match de coupe ULEB au programme, mardi prochain, du côté de Kazan. Mais le staff technique ne sera pas trop regardant quant au nombre de valises emportées par les uns et les autres. Le voyage entre la Russie et les États-Unis ou ailleurs ne sera pas ponctué quoi qu’il arrive de quelques obligations alsaciennes dans l’intervalle. Les uns et les autres pourront regagner leurs pénates sans craindre le verdict de leur 7e match européen. Celui du 12e match de Pro A est d’une tout autre importance. Le coach strasbourgeois n’a pas manqué de le répéter hier.
« Il nous reste deux matches, dont un capital », expliquait le technicien. « S’il faut aller avec cinq espoirs à Kazan, on ira ». Les pros sont donc priés d’user leurs dernières gouttes d’essence aujourd’hui, sur le parquet du Rhenus. La mansuétude du responsable sportif est née d’un constat. Quelques-uns de ses éléments sont sur les jantes au terme de la sixième semaine de compétition à deux matches, dont trois vécus à neuf joueurs pros dont Elson Mendy, utilisé avec parcimonie.
John McCord a mal au mollet, ne s’est pas entraîné depuis mardi et est incertain ce soir. D’autres serrent les dents, dont ils ont pu abandonner certaines sur le parquet face à Jérusalem mardi (Shannon). Les séances concoctées privilégient volontiers la qualité et la précision à la quantité et l’intensité. Pour faire le nombre, on a même invité une ex-pointure hexagonale en quête d’un contrat, Thierry Zig, en villégiature chez Sacha Giffa.

Le problème Colson
Mais l’arrière vainqueur de la Semaine des As avec Dijon en 2004 ne sera d’aucun secours tout à l’heure lors de la rencontre entre l’Alsace et le Var. Pour son bonheur, la SIG ne se frottera a priori pas à une équipe susceptible de la déborder par la quantité d’énergie déployée. « On est un peu juste au niveau du banc », admet d’ailleurs l’ancien sélectionneur national aux manettes toulonnaises depuis l’été. Son cinq de base (Colson, Nichols, Perincic, Williams et Masingue) se réserve la part du lion avec plus de 30 minutes par match et Ismaïlya Sy n’a récolté quelques miettes qu’en raison de l’accident de voiture de Colson, désormais rétabli.
« C’est le véritable leader de l’équipe », souligne Eric Girard à propos de ce dernier. « Il est de retour pour ce match, il aura envie de montrer son meilleur visage. Et c’est le meilleur passeur, le 2e meilleur scoreur et le 3e à l’évaluation du championnat. À l’image de son meneur de jeu, Hyères-Toulon dispose d’un gros potentiel offensif ». Après Jamie Arnold, l’intérieur supposé ultra-dominateur de Jérusalem, c’est donc un autre problème, a priori compliqué, qui pointe le bout du soulier au Rhenus.
« On va se consacrer à une stratégie différente », souligne donc l’entraîneur strasbourgeois. « On va régler certains petits détails dans notre jeu. Mais on sait aussi qu’il va falloir se battre ». Car le HTV, malgré sa rotation limitée, n’a pas l’habitude de lâcher. Il a gagné au Mans, il a échoué d’un rien à Roanne (88-86) ou à Nancy (82-79) et se présente à Strasbourg avec un meilleur bilan que son hôte. « De toute évidence, Strasbourg n’est pas à sa place », édulcore Alain Weisz, avant de montrer le croc : « Mais on ne s’est jamais écroulé, même quand on a été mené de 20 points ». Au-delà de l’accueil chaleureux qu’il s’agit de réserver au coach adverse, mais aussi à un éternel champion de France 2005 (Perincic), la SIG devra revêtir « son habit de combattant », conclut Eric Girard. Une valise garnie de l’espoir d’une présence aux As est à ce prix.

François NAMUR

Début du matche.

A noté que McCord et Colson sont dans le cinq de départ.

13-16. Les Sigmen sont légèrement derrière. On a déjà perdu 4 ballons, dont 3 pour Obasohan.

Eric fait jouer Aaron (déjà 6 rebonds) et Rob ensemble.

BIen, on a provoqué deux fautes consécutives de Masingue. Milling rentre.

ON est souverain aux rebonds (10 à 4), ce qui compense nos trop nombreuses balles perdues (7).

19-16 à la fin du premier quart. La SIG est plus adroite (60 à 41 %), domine le rebond (10 à 4), mais perd trop de balles (7).

moi a écrit:BIen, on a provoqué deux fautes consécutives de Masingue. Milling rentre.

En même temps, Masingue n'a jamais vraiment fait d'énormes matchs au Rhénus...Il parle plus qu'autre chose !

11-0 infligé par les SIgmen, qui passe de 13-16 à 24-16. Afik score 5 pts consécutifs.

Sacha répond à Hrvoje : 27-19. Afik est bien là (5 pts, 1 rbd off et 2 pds).

2e faute de Sy.

Et la 2e de Colson. 29-19. Sacha est à 10 pts à 100 %

Sacha est sur une autre planète : 32-21, avec 7 pts consécutifs.

Depuis la sortie d'Aaron, on a bien souffert aux rebonds (2-5 depuis lors).

34-26.

On est costaud en défense pour le moment : 38 % pour le HTV, 10 balles perdues pour nos adversaires.

38-26.