6e journée: JDA (4-2)- SIG (2-4): 85-86 Victoire!!!!!!!

J'inaugure ce nouveau topic. Je posterai une présentation du match demain, n'ayant pas le temps de le faire ce soir. En attendant, je vous soumets un article du Bien Public:

mardi 17 octobre 2006

PRO A (6e JOURNÉE) - JDA-STRASBOURG DEMAIN 20 HEURES
« On a pris du retard mais on sera là »

Dimanche à Nancy, Strasbourg a concédé sa quatrième défaite en cinq journées. Explications de son entraîneur, Eric Girard.

Face à Nancy dimanche, vous avez concédé votre 4e défaite de la saison en cinq matches (76-85). Que s'est-il passé ?
« On a été dans le match tout au long de la rencontre, mais dans le money time, le manque de rythme de Lonnie Cooper (le meneur titulaire a effectué ses débuts sous les couleurs strasbourgeoises face à Nancy, après avoir subi une opération à une cheville en fin de préparation), le manque d'entraînement avec ses partenaires, avec un effectif qui a été énormément renouvelé malheureusement à l'intersaison, tout ça fait que l'on a laissé les Nancéiens prendre la victoire. Eux travaillent dans la continuité alors que nous devons tout refaire. C'est un peu décevant, mais on s'attendait à un début de saison difficile, du fait de l'absence de Lonnie et d'un effectif largement renouvelé. Mais nous savons que nous allons rebondir, parce que nous allons pouvoir retrouver les bases qui étaient les nôtres auparavant. »

Avez-vous senti du mieux, même si Lonnie Cooper n'est pas encore au top et même si ça ne s'est pas encore concrétisé au final ?
« On monte en régime. Mais c'est comme si Dijon devait se passer de Sciarra. De plus, il manque toujours un peu de confiance dans ces moments-là. Il s'agit donc de réinjecter Lonnie dans l'entraînement, qu'il retrouve ses affinités qui étaient excellentes - c'est sans doute une des meilleures présaisons que nous ayons faites avec un effectif autant renouvelé. Peut-être que nous étions un peu trop confiants d'ailleurs. Nous sommes très satisfaits du recrutement que nous avons pu faire, sauf qu'il faut que l'équipe joue ensemble et au complet. »

« Strasbourg sans Cooper, c'est Dijon sans Sciarra »

Lorsque l'on débute une compétition par quatre défaites pour une victoire, le doute peut rapidement s'installer. Est-ce le cas ?
« Il est certain qu'il nous manque un peu de sérénité, de confiance. Maintenant, le club a pris la décision de ne pas remplacer Cooper par un pigiste médical. Ca faisait trois semaines que l'on jouait sans lui, c'était une des pièces essentielles de notre jeu. On savait que ça allait être difficile. Comme on dit dans ces moments-là, tout le monde se serre les coudes. Le groupe est très sain, très réactif, continue d'évoluer. Lors de son premier match, on a vu que tout n'était pas parfait, mais qu'il apportait beaucoup à l'équipe. Il va monter en régime. Il ne sera sans doute pas encore à 100 % contre Dijon, mais on espère qu'il sera rapidement à son meilleur niveau. Maintenant, il n'y a pas que lui dans l'équipe. Gauthier Darrigand est en train de monter en régime. On a pris un peu de retard, mais on sera là. Nous serons capables de récupérer notre place dans les six-sept meilleures équipes du championnat de France. »
Dans le même temps, les matches comme Roanne, où vous perdez de trois points, ou Besançon, où vous perdez de deux, ne vous ont pas été vraiment favorables...
«Villeurbanne gagne de deux ou trois points contre Roanne alors que nous nous perdons. Il y a ce petit manque de chance, de lucidité dans les moments cruciaux, qui s'explique parce que nous avons joué sans un meneur titulaire. L'an dernier, l'équipe était gérée de main de maître par Aymeric Jeanneau ; cette année, ça devait être Lonnie Cooper. Notre base collective qui était assez bonne à la fin de la présaison a été amputée par son absence. La consistance collective n'est pas dans sa plénitude, mais j'espère que nous allons pouvoir enchaîner. Il y a aussi quelques résultats surprenants en ce début de championnat. Pas par rapport à Dijon, où la base avec des joueurs de talent a été conservée. Mais Roanne ou Le Havre font des débuts surprenants. On prend du retard, nous en sommes tous conscients. Ca ne nous fait pas plaisir, on est très frustrés. Mais si on continue d'être solidaire, c'est là que l'on va voir la force du club. »

Propos recueillis par Stéphan LETOURNEAU

Match décalé. - Le match Dijon-ASVEL prévu le samedi 11 novembre est décalé au dimanche 12 à 15 heures et sera retransmis en direct sur TPS.
Eurocoupe. - L'information n'a pas été officialisée, mais c'est quasiment une certitude, la JDA se rendra en Israël pour rencontrer Nahariya fin novembre.

Petite présentation du match par Planetbasket:

Strasbourg, champion de France à la traîne en ce début de saison avec une seule victoire pour quatre revers se déplacent en Bourgogne défier la JDA Dijon, une équipe en plein boom et qui présente le bilan inverse des alsaciens. Un beau match en perspective et une belle opposition entre deux des meilleurs meneurs de Pro A : Laurent Sciarra pour la JDA et Lonnie Cooper pour la SIG. Victoire presque impérative pour l’équipe d’Eric Girard, faute de quoi il lui faudrait sans doute revoir un peu ses ambitions à la baisse.

Cote: Dijon 45/55 Strasbourg

(www.planetbasket.net)

Oui oui, tout cela est bien beau, mais, maintenant il faut commencer à gagner des matches sauf si nous voulons nous battre toute la saison pour atteindre in extremis les po.
Alors courage, mais il faut commencer à gagner des rencontres de préférence dès ce soir, sans s'occuper de voir comment font Pau et Le Mans.

Dijon / SIG, ce soir 20h


La SIG se déplace ce soir en Bourgogne où l’attend de pied ferme Dijon qui compte bien resté invaincu dans sa salle. Les Strasbourgeois ont eux l’intention de véritablement démarrer leur saison avec le retour aux affaires de leur meneur Lonnie Cooper. Début de la rencontre à 20h, Palais de Sports de Dijon.


L’adversaire du jour : Jeanne d’Arc Dijon
Vainqueur de la Coupe de France en 2005, Dijon a remporté « le match des Champions » qui l’opposait en ouverture du championnat au Mans, champion de France en titre. La saison dernière, la JDA a certes eu du mal à se lancer, mais une fois l’équilibre adéquat trouvé, elle a réussi une phase retour de haut vol. Discrets durant l’intersaison, les Bourguignons travaillent dans la continuité avec quasi la même équipe formée de joueurs d’expérience à l’image de Laurent Sciarra ou Mario Bennett, et de jeunes loups comme Jonathan Aka venu de Pau-Orthez ou le mulhousien Olivier Kolb.
Cette saison 2006/2007 a démarré de la meilleure manière pour les hommes de Jacques Monclar qui ont remporté 4 succès sur leurs cinq premières rencontres, ne chutant que dans le derby face à Chalon sur Saône 62 à 71.

Composition de l’équipe :

* Meneurs : Laurent SCIARRA (#16), Olivier ROMAIN (#4)
* Arrières : Ali BOUZIANE (#5), Abdoulaye MBAYE (#7), Souleymane DIABATE (#10), Terrance JOHNSON (#12)
* Ailier : Maleye NDOYE (#6)
* Intérieurs : T.J. LUX (#, Jonathan AKA (#9)
* Pivots : Mario BENNETT (#14), Vakhtang NATSVLISHVILI (#13), Olivier KOLB (#18)
* Entraîneurs : Jacques MONCLAR assisté de Jean-François EVERT

Arbitres de la rencontre : MM. Marc GRAFFIN, Nicolas MAESTRE et Patrick GROS

Article réalisé par Christelle pour Sigbasket.fr

Claudiquante depuis le début de saison, la SIG attend beaucoup du retour de Lonnie Cooper, revenu aux affaires trois semaines après son opération de la cheville. Sauf que Dijon n'est pas vraiment l'endroit idéal pour se relancer. Il va falloir y croire très fort.

Il le répète avec ferveur. « I'm back ! » (Je suis de retour !). Sans plastronner, mais avec cette assurance très américaine quand même. « Je ne suis pas encore à 100% dans le jeu, admet Lonnie Cooper, mais je me sens bien physiquement ». Le natif de Tullalah se sentait même tellement bien qu'il a pu rejouer dimanche contre Nancy, trois semaines seulement après son opération de la cheville. Pour un peu, cela tiendrait presque du miracle.
Alors, certes, avec seulement deux entraînements derrière lui, Cooper n'a pu éviter une quatrième défaite aux siens (79-85), mais son retour va enfin permettre aux Strasbourgeois d'évoluer au complet.

« Un groupe triste, mais mobilisé et réactif »

Et puis, l'ex-Palois ne s'est pas contenté de lustrer le banc durant son indisponibilité. « Depuis la touche, il a eu le temps de voir plein de choses, souligne Eric Girard. Les moments d'inactivité ne sont pas inintéressants pour les joueurs intelligents ». La séance d'entraînement de ce mardi n'a d'ailleurs fait que conforter le coach strasbourgeois dans son discours : « Avec lui, ça change tout ».
Et il va effectivement falloir que ça change. Car en l'absence de son maître à jouer, la SIG a boité bas. « Même si tout ne sera pas rose du jour au lendemain, j'espère qu'on a mangé notre pain noir. Il faudra un peu de temps pour remonter la pente, mais le classement actuel n'est pas le nôtre », assure Eric Girard.
Et pour remonter la pente, l'entraîneur peut compter sur « un groupe triste, mais mobilisé et réactif. On sait qu'il faut qu'on gagne. Et les joueurs sont motivés pour cela, ça ne fait aucun doute ».
Le hic, car il y en a un, c'est que l'adversaire du soir se nomme Dijon et que les Alsaciens pouvaient rêver d'un meilleur endroit pour se relancer.
Dans la continuité de leur fin de saison dernière, les Dijonnais ont remporté quatre de leurs cinq matches et sont bien calés derrière l'ASVEL en tête du championnat.
Laurent Sciarra est - déjà - meilleur passeur de ProA (6 passes de moyenne), TJ Lux confirme son impact (5e marqueur de ProA) et Mario Bennett joue les intimidateurs dans la raquette (3e rebondeur). « C'est une belle équipe. Avec une assise forte et un joueur qui contrôle le match comme il l'a admirablement fait lors de leur victoire au Mans ».
Dans la peau de l'outsider, la SIG pourrait chasser une partie de ses idées noires en s'imposant en Bourgogne. Ou se retrouver, dans le cas contraire, déjà quasiment dos au mur avant la réception de Cholet samedi.
Conscient des difficultés rencontrées depuis le début de la saison, le président Jérôme Christ n'a sermonné ni les joueurs, ni le staff, mais attend « au moins » une victoire lors des deux prochains matches.

« On va faire de bonnes choses à compter de maintenant »

S'il ne veut pas rajouter de « surpression » à son équipe, Eric Girard espère une montée en puissance. « J'ai été compréhensif par rapport à certaines contre-performances individuelles, mais il faut que nos prestations, y compris collectives, soient à présent supérieures ».
Lonnie Cooper est quant à lui habité par une foi inébranlable. « On a un bon groupe et Dijon sera un test intéressant. Je suis le leader de cette équipe et on va faire de bonnes choses à compter de maintenant ». Une question reste en suspens : le sauveur a-t-il l'accent de Louisiane ?

Régis Schneider

(www.dna.fr)

Source: Bien Public:


mercredi 18 octobre 2006

Pro A (6e journée) - JDA Dijon-Strasbourg IG
L'occasion est belle




Confortablement installée en haut du classement avec ses quatre victoires en cinq matches, la JDA Dijon a l'occasion de se tester, ce soir, avec la réception de Strasbourg. Bien que mal partis, les Alsaciens apparaissent comme de redoutables clients.

L A victoire engrangée par la JDA Dijon, samedi dernier à Clermont, a bien plus d'importance qu'il n'y paraît. D'une part, bien sûr, elle permet aux Dijonnais de conforter leur position au classement. Et d'autre part, elle les autorise à aborder cette semaine le plus sereinement du monde.
Et de la sérénité, il en faudra avec les deux plats de résistance au menu. Strasbourg, ce soir, Gravelines, samedi, gare à l'indigestion. « Oui ce sont deux gros matches dans le style coupe d'Europe », concède Jacques Monclar. Mais l'entraîneur dijonnais préfère ne pas trop tirer de plans sur la comète. « D'abord il y a Strasbourg », martèle-t-il. « De cette équipe, il y a tout à craindre. Sanders est un excellent basketteur, Mc Cord est très explosif, Mike Smith peut faire beaucoup de dégâts, Eidson est très polyvalent. C'est une équipe conçue pour shooter à trois points et pour le moment, ils ne sont qu'à 37 %. » En clair, gare au réveil.
L'autre domaine qui amène réflexion et qui pourrait bien être une des clés de la rencontre est le secteur intérieur. Aerick Sanders l'a démontré dimanche face à Nancy. Avec ses 17 prises, l'homme est plutôt glouton. Et lorsqu'on sait qu'à ses côtés, il y a des garçons comme Claude Marquis ou John McCord, cela situe le niveau des Alsaciens dans la peinture. « C'est une équipe très forte au rebond. Si nous connaissons les mêmes problèmes au rebond défensif qu'à Clermont, cela ne pardonnera pas » remarque-t-il encore.
« Les pronostics ne sont pas en notre faveur »
Au-delà de ses aspects purement techniques, cette rencontre s'annonce comme un redoutable rendez-vous et pour les Strasbourgeois au premier chef. « Ce match est très important pour eux. En cas de défaite, nous les mettrions à quatre victoires », note le coach de la JDA.
Un constat loin d'être anodin de sa part, surtout dans la perspective d'une qualification pour la Semaine des As mais aussi à plus long terme dans la course aux playoffs. Eric Girard le reconnaît à demi-mot : « Même si nous serons au complet pour la première fois de la saison, jouer à Dijon n'est pas une chose aisée. Ce n'est pas la meilleure des équipes pour se relancer. Au contraire de la JDA, il nous manque cette osmose, cette confiance. Nous essaierons de créer l'exploit en nous imposant ici mais il faut bien reconnaître que les pronostics ne sont pas en notre faveur. »
L'entraîneur Strasbourgeois se veut modeste et mesuré, la situation actuelle ne peut guère l'inciter à réagir autrement. Toutefois avec une zone 3-2, souvent usitée comme le confiait Jacques Monclar, elle peut faire souffrir n'importe quel adversaire. Nancy a failli payer la note au Rhenus ce week-end. Aux Dijonnais de jouer avec la plus grande vigilance sous peine de se mettre en péril.
Jean-Yves ROUILLÉ


mercredi 18 octobre 2006

Trois questions à... Jonathan Aka
« Ca peut être mieux »





- La JDA réalise un bon début de saison. quelles en sont les raisons selon vous ?
« L'équipe se connaît bien. Il y a une très bonne structure. Les joueurs cadres étaient déjà là l'an dernier et ça fait la différence. »
- Pensez-vous que la JDA peut encore s'améliorer ?
« Oui, ça peut être encore mieux. Par exemple contre Le Havre et aussi à Clermont, nous avons compté une quinzaine de points d'avance avant de nous faire remonter. Nous aurions dû tuer le match à ce moment-là. »
- Considérez-vous le rendez-vous de ce soir contre Strasbourg comme un vrai test de la JDA ?
« Non pas tout à fait, car Strasbourg n'a pas bien débuté son championnat. Ils possèdent de bons joueurs, notamment dans le secteur intérieur mais nous sommes aussi pas mal à ce niveau avec des joueurs comme Mario (Bennett) et TJ (Lux). Pour moi, le vrai test, ce sera samedi à Gravelines. Leur groupe me paraît très impressionnant avec pas mal d'internationaux. »
Propos recueillis par J.-Y. R.

C’est la Bourgogne qui va accueillir nos Sigmen ce soir, match difficile s’il en est.

En effet, la moribonde JDA du début de la saison passée a laissé place, après quelques changements qui boutèrent hors de Bourgogne les Mc Cants ou autres Williams pour accueillir les très précieux Sciarra, Bouziane ou Lux. Forts de ces modifications, la JDA fit figure d’épouvantail lors de la fin de saison passée, au point de remporter la Coupe de France.

Moyenne lors de ses matchs de préparation (elle a d’ailleurs perdu contre nos Sigmen), Dijon a attendu le début de saison pour retrouver sa carburation. Et les résultats sont là : 4 victoires (au Mans, contre Cholet, contre le Havre, à Clermont) pour une seule défaite (lors du derby bourguignon). Bref, c’est un des leaders qui accueillent la SIG.

Qui est Dijon ? Le Dijon 2006-2007 est d’abord et avant tout une équipe défensive : 3e défense de pro A avec 67.6pts encaissés. Son attaque est moins prolifique, avec 70.6pts marqués (13e de pro A), la faute incombant à un pourcentage à 2pts somme tout médiocre (47%). Les autres points forts de l’équipe dijonnaise sont son tir extérieur (39.2% à 3pts – 2e de pro A) et sa gestion (13.8 balles perdues par match – 8e de pro A).

Mais Dijon présente la particularité d’avoir un 5 dont l’importance est capitale : en effet, le 5 majeur score 59pts (sur 70) et cumule 68 d’évaluation (sur 78) ! Le banc dijonnais se contente des basses œuvres. Aussi, la gestion des fautes sera déterminante dans ce match, d’autant que les membres du 5 majeur font beaucoup de fautes (3.8 pour Bouziane, 3.4 pour Bennett, 3.0 pour Lux, 2.8 pour N’Doye, 2.6 pour Sciarra).

Lors de la victoire strasbourgeoise face à Dijon, en septembre, la SIG s’était appuyée sur un Smith de gala. C’était déjà un match engagé, avec peu d’adresse, beaucoup de balles perdues.

La salle de Dijon nous réussit plutôt bien : en effet, depuis l’ère Girard, la SIG s’y est imposée deux fois : 84-86 en 2004-2005 sur les ailes d’un formidable Mc Cord (21pts, 14 rbs) ; 78-83 en 2005-2006 grâce à un très bon Jeff Greer (25pts, 4rbs, 4pds). Bref, ce fut à chaque fois un match âpre et serré.

Analyse individuelle :

Meneurs :

Cooper/Darrigand vs Sciarra/Diabaté

J’ai inscrit Diabaté, mais le vrai relais de Sciarra est Bouziane, lorsque Lolo daigne se reposer. Gros duel de meneur passeur aujourd’hui. Sciarra est ce qui se fait de mieux en matière de meneur français à l’ancienne. S’il marque peu (7.8pts), il est très complet (6pds, 2.4 rbs, 2.2 ints) et est capable de sortir de grosses séries de shoots (14pts à Clermont notamment). Il joue 39’ par match ! Cooper, s’il n’a pas encore retrouvé totalement le rythme de la compétition, apportera sans nul doute beaucoup au niveau collectif : ses 6 passes décisives contre Nancy en sont la preuve. Il assume également un rôle de leader, qu’il a illustré avec ses prises de risques offensives en fin de match dimanche. Ce duel sera intéressant. Darrigand apportera plus de rythme et sera une menace offensive consistante. Avantage Dijon.

Arrières :
Smith/Nissim vs Bouziane/M’Baye

Le poste 2 est la plaie de la SIG en termes de défense. Comme je l’ai indiqué ailleurs, les 2 adverses ont tous cartonné contre nous. Heureusement, Bouziane n’a pas le même appétit offensif, ni les mêmes qualités athlétiques que Spencer, Bradford ou Banks. On devrait moins souffrir. M’Baye apporte, lui, sa fougue et ses cannes d’enfer. Bouziane est un 1/2 avec le physique de Nissim, capable d’organiser le jeu, de bien défendre et de shooter à bon escient (40% à 3pts). Smith est d’une grande régularité, mais Nissim joue les montagnes russes. A lui d’être en haut du looping ! Avantage SIG a priori.

Ailiers :

Eidson vs N’Doye/Johnson

Lors du match de présaison, Eidson avait souffert face à N’Doye. N’Doye est le all-around de Dijon, avec ses 13.8pts, 3.8rbs, 3.4pds et continue sur la lancée d’un mondial de haute volée. Johnson est pour le moment très discret, mais il a montré le bout de son nez face à Clermont (13pts en 19’). Eidson reste le leader offensif de la SIG, même s’il n’est pas un scoreur régulier. Il doit retrouver se place, maintenant que Cooper est revenu. Egalité sur ce poste.

Intérieurs :

Sanders/Mc Cord vs Bennett/Natsvlishvili

Voilà un autre duel intéressant, entre les deux Marsupilamis du championnat ! Sanders et Bennett sont des besogneux, qui se concentrent sur les tâches obscures (rebonds, contres) tout en marquant avec efficacité. Bennett affiche 12.4 pts à 56%, 9.2 rbs (16.8 d’évaluation) contre 11.2pts à 70%, 8.4 rbs (17 d’évaluation) pour Sanders. Les remplaçants sont également des roles players formidables : Mc Cord est un soldat capable de tout faire (attaque, rebond, défense) et Vato insuffle une énergie communicative. Egalité sur ce poste.

Pivot :

Marquis/Mädrich vs Lux/Aka

Le duel entre Marquis et Lux promet beaucoup, entre deux joueurs aux profils si différents : entre le physique Marquis, qui a joué des coudes et de sa puissance face au SLUC, et le roublard Lux, toujours bien placé, sans verticalité (sic !). Lux est le leader offensif de Dijon avec ses 17.8pts, 7.6rbs. La capacité de la SIG à diminuer son impact sera cruciale. Marquis a retrouvé de l’enthousiasme face à Nancy. Le retour de Cooper devrait rendre pérenne ce rétablissement. Mädrich, de son côté, grappille des minutes en fonction des matchs. Aura-t-il sa chance aujourd’hui ? A voir. Avantage JDA.

C’est donc un match bien difficile qui attend nos joueurs. Si Girard garde ses schémas tactiques, on peut penser que l’impact de Lux et de Bennett sera réduit, ce qui est un point positif. Mais, face à une équipe qui est 2e de proA à 3pts, n’est-ce pas un gros risque ? Certes, il n’y a pas de shooteurs de série (à part Sciarra), ce sont davantage des shooteurs réguliers.

Provoquer les fautes adverses, défendre sur les shooteurs adverses et garder la tête froide, voici sans aucun doute les clés de cette rencontre. Ce ne va pas être facile, mais la SIG peut le faire.

Que le meilleur gagne !

Une question reste en suspens : le sauveur a-t-il l'accent de Louisiane ?

Qu'est ce qu'il entend par là, le père Schneider?...

Bonne question: douterait-il des capacités de Cooper à être le sauveur ?

Présentation du match par le site officiel de Dijon:

DA Dijon Basket - Strasbourg IG
Présentation
Logo SIG

Rester maître chez soi

Pour sa sixième sortie de la saison et le 3ème rendez vous au Palais des Sports, la JDA, 2ème du classement accueille le 13ème, Strasbourg. Présentée comme cela, tout serait sans doute facile, encore que… on pourrait cependant tout aussi bien dire que la Jeanne reçoit le champion de France 2005 et 3ème de la saison régulière. La SIG de Girard est un club prestigieux au budget ambitieux. Alors oui, cette année, la SIG a manqué son début de saison. Seulement une victoire pour 4 défaites en 5 rencontres pour un club qui vise le titre… Oui mais, les excuses que peut trouver Girard sont multiples et dans le lot qu’il pourrait avancer, bon nombre sont celles qui justifient la situation. D’abord le calendrier. Strasbourg a joué Roanne d’entrée. A priori facile, la rencontre a donné le ton aux Foreziens qui viennent de connaître leur première défaite, et de peu à Villeurbanne. Ensuite les Alsaciens ont été se faire cueillir à Paris avant de balader Pau reparti avec une très lourde valise (30 points). Puis vient Besançon, défaite de deux points forcément dans les dernières secondes puis Nancy, l’ogre. A cela vient se rajouter les blessures, le « retour » (parce qu’il n’avait jamais joué officiellement avec la SIG) de Cooper devait aider. Face à Nancy, il n’a pas suffi. Très à court il n’est pas encore totalement intégré mais cela ne devrait guère plus tarder. Il faut le temps aussi de mettre en place une équipe largement renouvelée dans l’intersaison. Auteur de bons matchs de préparation la SIG s’est défaite avec la blessure du meneur. Il y a fort à parier que les coéquipiers du pivot international Claude Marquis ne laissent pas la situation se dégrader plus longtemps. En cela, le match à Dijon tombe mal pour les pensionnaires de Jacques Monclar. « Ils vont avoir les crocs » constate, lucide, le coach dijonnais. Si la machine à gagner se met en route, si Nissim sert les caviars, assisté de Cooper, Smith au shoot, McCord au four et au moulin, Sandres et Marquis à la récupération de tout ce qui retombe pourraient bien nous servir un menu des grands soirs. A moins que les empoisonneurs ne soient Dijonnais, à la sauce zone ou individuelle, que Strasbourg ne manquera pas de leur rendre, les coéquipiers de Maleye N’Doye entendent bien faire mieux que résister. Rester invaincus dans leur salle est l’objectif. Sur les 17 marches qui mènent aux As et les 9 qu’il ne faut pas manquer, Dijon n’en a franchi que 4… en 5 essais c’est plutôt bien.. pourvu que ça dure…


L’équipe de la SIG

Meneurs : Afick Nissim (25 ans, 1.83m, poste 1-2), Lonnie Cooper (30 ans, 1.93m, USA, poste 1-2), Gauthier Darrigand (24 ans, 1m84)

Arrières – Ailiers : Elson Mendy (21 ans, 2.00m), Mike Smith (30 ans, 2.01m, USA), Chuck Eidson (26 ans, 2.01m)

Intérieurs : Claude Marquis (26 ans, 2.04m), Aerick Sanders (24 ans, 2.03m, USA), John McCord (31 ans, 2.01m), Dirk Madrich (23 ans, 2.11m)

Mat a écrit:

Une question reste en suspens : le sauveur a-t-il l'accent de Louisiane ?

Qu'est ce qu'il entend par là, le père Schneider?...

A mon avis, il ne doute pas de la capacité de Cooper...je pense qu'il veut plutôt dire que le salut ne viendra pas uniquement de Cooper, mais qu'il faut une reaction collective peut être...

Le match va commencer.

Pour mes pronostics, ça part mal: le SLUC est à +17 contre le BCM.

Petites nouveautés dans le 5 d'Eric:
Cooper pour Darrigand
Mc Cord pour Smith

4-6. Pour le moment, beaucoup d'adresse des deux côtés.

6-8. Déjà deux paniers pour Marquis.

9-10. Marquis vient de prendre sa deuxième faute. Mädrich rentre.

SMith remplace John.

11-15. Cooper est à 7 points et provoque la faute de Lux.

14-17: Cooper en est à 9 points, mais pas une seule passe décisive. Fait-il jouer l'équipe ?

2e faute de Mädrich. Mc Cord rentre. Lux provoque les fautes et rentre les lancers.

ON shoote bien (73% vs 36%), mais on perd des ballons (4) et on prend des fauutes (6 contre 3)

FIn du premier quart: 20-20

Comme prévu, Dijon marque essentiellement à 3pts (4/9) et peine à 2pts. De notre côté, on assure à 2pts (8/12), et on marque peu à 3pts (1/3). Lonnie est à 9points, mais la SIG n'a fait que deux passes décisives.

Bonne présence de John aussi: 5points, 4rebonds en 7 minutes.

Les mal classés se rebellent: 4-21 entre le HTV et le Mans, Cholet mène 19-11 face à Clermont.

ça ne sert à rien de faire du recopiage depuis le site de la LNB, tout le monde peut y aller.
http://www.lnb.fr/

24-25. Déjà 5 passes pour Sciarra