ULEB Cup: 1ère j.: SIG (1-0)- Snaidero Udine (0-1): 81-75!

La SIG effectue ses grands débuts dans la seule coupe d’Europe qu’elle n’a pas encore disputée, l’ULEB Cup. Cette coupe d’Europe, condensé des défuntes Saporta et Korac, regroupe des équipes de niveau assez divers, même si le niveau tend à s’équilibrer. En effet, les sparing partners portugais qui essuyaient défaites sur défaites ne sont plus de la fête, et l’on peut dire qu’il n’y a plus que des équipes de bon, voire de très bon niveau, avec notamment 6 équipes qui étaient en Euroligue la saison passée (AEK, Bamberg, Vilnius, Madrid, Sienne et notre SIG).

Pour son premier match, la SIG reçoit l’équipe italienne d’Udine, qu’elle avait déjà rencontrée il y a 5 ans en Coupe Saporta. Bon souvenir s’il en est, puisque la SIG l’avait emporté deux fois.

L’équipe d’Udine est une équipe en rodage actuellement, ce qui n’est pas pour nous déplaire. En effet, elle est 12e de lega, avec un bilan de deux victoires pour 3 défaites. Les forces de cette équipe sont le tir à 3pts (40.2% en championnat – 1er de Lega) et le jeu de passes (12.0, ce qui en Italie est très bon, compte tenu que les Italiens ne comptent pas les passes décisives de la même manière que nous – 3e de Lega). Par contre, cette équipe a de gros points faibles : le tir à 2pts (42.1% - dernier de lega), le rebond (33.6 – 13e de lega) et les balles perdues (18.4 – 16e de lega). En attaque, Udine est équipe moyenne (75.0 pts/m – 10e de lega), mais c’est une équipe faible en défense (81.8 pts encaissés – 17e de lega).

L’équipe italienne repose sur un quatuor de joueurs américains : le meneur Andrew Wisnieswki, l’arrière Larry O’Bannon, jadis drafté aux Pistons, l’ailier Damon Williams et le pivot Jacob Jaacks, qui a naguère évolué à Limoges.

Analyse individuelle :

Meneurs :

Lonnie Cooper/Gautier Darrigand vs Andrew Wisnieswki/Kristaps Valters

Le poste 1 est sans doute l’un des points forts d’Udine. Andrew Wisnieswki est un meneur complet de 25 ans (9.4 pts, 3.2 rbs, 2.6 pds, 1.8 ints), mais qui a beaucoup de déchets dans son jeu (2.8 balles perdues, 37.0 % à 2pts, 28.6 % à 3pts).Kristaps Valters, que certains d’entre vous ont peut-être vu quand il était remplaçant de Stelmahers en équipe de Lettonie lors d’un ancien Lettonie-France, n’a pas éclaté au grand jour, mais reste un bon meneur de 25 ans: 7.4 pts à 45.5 % à 2pts, 50 % à 3pts, 3.8 pds, 2.2 rbs, 2.0 bps. Le match-up ne sera pas facile pour Lonnie et Gautier. L’expérience de Lonnie peut jouer pour lui, face à deux meneurs assez jeunes, qui perdent tout de même près de 5 ballons par match. Match nul sur ce poste.

Arrières :

Mike Smith/Afik Nissim vs Larry O’Bannon/Patrick Mutombo

Larry O’Bannon est le scoreur attitré de l’équipe d’Udine avec 16.3 pts à 37.5% à 2pts, mais surtout à 50% à 3pts (avec 5 shoots tentés par match). Autant dire qu’il faudra le surveiller de très près. Il n’est pas si unidimensionnel que cela (2.1 rbs, 1.8 ints, 1.5 pds). Patrick Mutombo est un remplaçant honnête (3.2 pts, 36% à 3pts). Nos Sigmen devront donc se méfier de ces deux bons shooteurs et faire preuve de solidité défensive, notamment sur O’Bannon. En attaque, on espère voir les deux à leur avantage et cesser l’intermittence dont ils font preuve depuis quelques matchs. Smith en particulier doit se réveiller. Avantage Udine.

Ailiers :

Chuck Eidson/Elson Mendy vs Silvio Gigena

Silvio Gigena est un ailier de grande taille (2.00 m), qui fait preuve d’une adresse diabolique (62.5% à 2pts, 61.5% à 3pts), tout en ayant un écot important en attaque (9.8pts, 3.0 rbs). Pour Chuck, qui nous doit une revanche après sa performance de samedi, le duel ne semble pas insurmontable. De plus, il n’a pas encore évolué à l’échelon européen : c’est donc pour lui l’occasion de se montrer à son avantage. Elson aura du mal à gagner du temps de jeu. Avantage SIG.

Intérieurs :

Aerick Sanders/John Mc Cord vs Joel Zacchetti/Damon Williams

Joel Zacchetti est un role player, sans doute bon en défense, qui vient de gagner sa place dans le 5 : 5.0pts, 1.8 rbs. Damon Williams, qui vient de perdre sa place dans le 5, est un 3/4 athlétique : 10.0 pts, 7.0 rbs, très dispendieux (4.2 bps, 34.1% à 2pts, 23.1 % à 3pts). Il jouera tant à l’aile qu’à l’intérieur, a priori. Pour Aerick et John, le danger viendra surtout de Williams, dont les qualités athlétiques ne sont pas sans rappeler celles de nos Sigmen. Si Aerick est le maître des airs, la partie devrait tourner à l’avantage des Strasbourgeois. En plus, Aerick fait preuve d’une efficacité rare en championnat (70% aux shoots, 1.1 bps en 28’). A lui de transposer ses stats françaises à l’échelon européen. En Fiba Cup, il avait été énorme contre nous. John apportera lui son expérience. Les intérieurs italiens ne sont pas trop grands ou physiques, aussi devrait-il pouvoir tirer son épingle du jeu. Egalité sur ce poste

Pivot :

Claude Marquis/Dirk Mädrich vs Jacob Jaacks/Christian Di Giuliomaria

Un bon test pour nos pivots. En effet, Jacobs Jaacks est une valeur sûre du championnat transalpin (10.6 pts à 64%, 7.9 rbs l’année passée à Udine), même s’il n’est pas encore à son plein régime : 11.0 pts à 45.2 %, 50 % à 3 pts, 5.4 rbs. J’ajoute qu’il s’agit d’un intérieur assez physique (2.07m pour 104 kgs). Son remplaçant est l’Italien Christian Di Giuliomaria (2.08 m, 108 kgs), qui apporte ses 6.4 pts, 3.2 rbs à haut pourcentage (53.3 % à 2pts, 44.4 % à 3pts). Egalité sur ce poste

C’est difficile d’évaluer la compétitivité d’une équipe italienne de milieu de classement, mais je pense que ce sera un match difficile pour la SIG. Tous les joueurs de l’équipe italienne tirent à 3pts. Mais il semblerait que les faiblesses italiennes (rebonds, balles perdues, adresse à 2pts) conviennent plutôt bien à notre jeu. Les intérieurs sont plutôt lourds et grands, aussi la vitesse des Sanders, Mc Cord ou Marquis sera un avantage. De plus, on doit pouvoir cadenasser le rebond et lâcher les chevaux, pour nous procurer des paniers faciles. Par contre, il faudra être d’une vigilance extrême sur leurs shooteurs, sous peine de devoir baisser pavillon dès notre entrée en lice.

Enfin, et ça fait du bien de le dire, ce sera le premier match de la saison auquel j’assisterai, depuis le match amical d’Aix-les-Bains contre Roanne. Je pourrai juger sur place du rendement de l’équipe et de l’ambiance du Rhénus.

Cette coupe risque d'etre un peu la "gaterie" de la saison pour les supporters,puisqu'en championnat c'est un peu triste pour l'instant.
Alors profitons en pour prendre du plaisir,et oublier la pro A l'espace de quelques matchs.

Et c'est parti !!!
La coupe ULEB est lancée avec une grosse victoire de Sienne à domicile face à Berlin 79-63. Les Berlinois menaient pourtant de 8 pts à la mi-temps, mais un 3e quart de feu a lancé les Siennois.

Demain, notre match, et un gros choc déjà entre Hemofarm Vrsac et Vilnius.

Basket-ball / SIG - Snaidero Udine, ce soir au Rhenus (20h30)

Y aller franco !

La SIG se frotte au Snaidero Udine, ce soir, pour ses grands débuts en coupe ULEB. Pour exister sur la scène européenne, les Strasbourgeois doivent impérativement progresser dans l'intensité et la dureté.



Le groupe sanguin de Dirk Mädrich n'avait jusqu'alors que peu d'importance. Le pigiste médical de Sacha Giffa avait d'abord été recruté pour sa taille et ses bonnes mains. Mais il va peut-être falloir commencer à vérifier certaines compatibilités. « Dans sa dureté, dans sa motivation », le pivot allemand n'est pas loin d'être un exemple à suivre. « On est même parfois obligé de le freiner », sourit Éric Girard. Qui, sur le ton de la boutade, se demande si « une transfusion sanguine » à ses coéquipiers ne constituerait pas la solution aux maux strasbourgeois.
C'est que dans l'intensité, la SIG n'y est pas. Pas encore du moins. « Certains sont des acteurs passifs. Il faut qu'ils soient actifs et réactifs », réclame Éric Girard. Le talent, et il y en a c'est indéniable, ne suffira pas toujours. « Une partie de l'équipe a du mal à se rebeller. On savait dès le départ qu'il n'y avait pas forcément de grands défenseurs. Mais il faut qu'il y ait quelque chose en plus désormais. Certains sont trop cleans, trop lisses par rapport à leurs adversaires. Il faut que les mecs se lâchent à présent ».

« Se servir de l'Europe pour trouver de l'adrénaline »

L'entrée en lice en coupe d'Europe, ce soir face au Snaidero Udine, tombe à pic. « Le moment était venu de s'ouvrir à de nouveaux horizons, pense Éric Girard. Les joueurs doivent se servir de l'Europe pour trouver de l'adrénaline ». L'ULEB pourrait bien avoir des vertus thérapeutiques. « Cela peut aider certains joueurs à franchir un palier dans l'intensité, dans la concentration qui nous font défaut sur certaines séquences ». A Chalon-sur-Saône, samedi, la SIG avait dilapidé son capital en une minute trente. En coupe d'Europe, le moindre relâchement se paie cash.

« Udine ne fait pas dans le baisemain »

Ce premier rendez-vous européen de la saison aura donc valeur de test. « Quand le basket proposé ne passera pas, il faudra aller chercher des solutions dans la dureté, le physique », martèle l'entraîneur. Les joueurs en sont conscients. Y compris ceux dont l'investissement défensif ne constitue pas forcément la première des qualités. « Il faut que chacun franchisse une étape, convient Afik Nissim, le co-capitaine strasbourgeois. Il faut que l'on soit plus "méchants" pour gagner des matches. Même si on a des hauts et des bas en championnat, on veut continuer sur le chemin emprunté depuis Dijon ».
Pour se faire respecter sur la scène européenne, la SIG devra donc se faire violence. Sortir la « machine à claques » au besoin. Car en face, « Udine ne fait pas dans le baisemain », précise Éric Girard. En vieux routiers des joutes internationales, les Italiens auraient d'ailleurs tort de se priver. « Avec les consignes données aux arbitres cette année en ProA, nous souffrons énormément de coups de sifflets intempestifs. Rien de tel en Coupe d'Europe. Nos jeunes joueurs vont s'apercevoir qu'il faut de suite être dans le coup physiquement sous peine d'être broyés par l'adversaire ».
Aux Strasbourgeois de répondre d'emblée au défi physique que ne manqueront pas de leur imposer les Transalpins. D'y aller franco en somme. Et au don de sang, suggéré malicieusement par le coach, préférer le don de soi. A plus forte raison que le groupe sanguin de Dirk Mädrich reste pour le moment toujours un mystère.

Régis Schneider






Cinquième du championnat italien l'an dernier, quart de finaliste des play-offs (battu par Napoli), Udine est « une équipe intense, très physique ». Une équipe qui compte dans ses rangs quelques extérieurs redoutables en la personne des Américains Larry O'Bannon (12,2 pts avec l'Etoile rouge Belgrade en ULEB l'an dernier), Damon Williams (5e marqueur de Lega avec Biella en 2005/06) et surtout Andrew Wisniewski, top scoreur de Bundesliga la saison dernière (20,6 pts/moy.) et un temps sur les tablettes de la SIG cet été. Si le Snaidero peine à trouver la bonne carburation en Lega cette saison, il reste sur un succès dimanche contre l'AJ Milano (92-90) avec notamment 23 pts d'O'Bannon.

John McCord, rescapé de la campagne en Euroligue

L'unique trait d'union

Dans l'attente du retour de Sacha Giffa, et dans le sillage de Loonie Cooper, qui a lui aussi disputé l'épreuve reine, mais sous le maillot de Pau-Orthez, cap'tain John McCord sera ce soir le seul Strasbourgeois à transmettre le témoin, à faire le lien entre la saison d'Euroligue écoulée et celle d'ULEB naissante. Un vécu à exploiter.


John McCord a été victime d'une béquille à l'entraînement en milieu de semaine dernière. S'il a pu disputer une moitié de match à Chalon, il n'a pas eu son rendement habituel. Hier, il a suivi la longue séance d'entraînement depuis le bord du terrain, entre vélo, que l'on peut en l'occurrence difficilement qualifier d'appartement, et massages prodigués par le kiné Pierrick Ortscheidt.
Shootant quelques lancers francs avant de rejoindre les vestiaires, il a prodigué au passage quelques conseils à ses hommes. La voix de celui qui a vécu les quelques chaudes soirées d'Euroligue, l'an passé au Rhenus Sport. Et puis, on est capitaine ou on ne l'est pas.

- John, ce fameux mollet droit tiendra-t-il le choc ?
- Pas de souci, tout ira bien.
- Vous incarnez aujourd'hui l'âme de la SIG. Votre expérience personnelle en Euroligue peut-elle servir ses desseins en ULEB ?
- Quand on y a goûté, on a envie de revivre de grands moments. Je veux faire en sorte que tous les gars soient de vrais compétiteurs, que nous jouions tous tous les matches à fond. A voir ce que nous pouvons espérer. En championnat de France, c'est à la fois très tactique et ça court beaucoup. En ULEB, c'est avant tout physique. Ça joue dur. C'est une compétition nouvelle. Nous devrons nous adapter. A l'arbitrage pour commencer.
- L'ULEB est-elle aussi intéressante que l'Euroligue ?
- Y a-t-il vraiment une différence ? Tout le monde le dit. Mais on ne le saura que ce soir. De grandes équipes sont en lice en ULEB aussi. En tout cas, c'est gratifiant de jouer une coupe d'Europe tous les ans. C'est mon cas depuis que je suis à Strasbourg. La troisième compétition en trois ans. On rencontre des équipes différentes, on est confronté à de grands noms. A chaque fois, nous avons l'opportunité d'obtenir un brin de reconnaissance supplémentaire. Enfin, dans les circonstances actuelles, la coupe ULEB peut nous servir de booster.
- A ce titre, comment sentez-vous cette nouvelle équipe de la SIG ?
- Le début de saison fut délicat, sans Loonie Cooper. On en est encore à se découvrir. Nous devons trouver notre identité. Ça va venir.
- Que représente pour vous le rôle de capitaine ?
- Un grand honneur. Surtout le fait d'avoir été désigné par mes coéquipiers. Maintenant, je leur dis régulièrement que ce n'est pas une raison pour chercher à prendre exemple sur moi. Il y a dans cette équipe plusieurs éléments qui servent de référence.
- Vous abordez une longue période à deux matches par semaine. Tiendrez-vous le choc ?
- Nous sommes dix. Nous disposons d'une bonne équipe qui a envie de s'exprimer par son collectif. De plus, à part moi et Loonie, les gars sont jeunes. De quoi tenir le rythme. D'autant qu'avec Éric Girard, nous disposons d'un très bon coach, capable de tirer le meilleur de chacun d'entre nous. Il a l'habitude de ce genre de situations. Il sait comment les gérer.

Recueilli par R.S.

(www.dna.fr)


Preview du match par le site officiel de l'ULEB Cup (en anglais): http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame/preview?gamecode=6

Présentation du match par le site officiel de la SIG:
http://www.sigbasket.eu/modules/news/article.php?storyid=64&location_id=103&topicid=6

Basket : la SIG passe à l'heure européenne

Eliminés la saison passée dès la phase de poule de l'Euroligue, les hommes d'Eric Girard vont de nouveau humer le parfum des soirées européennes, ce soir (20 h 30) lors de la première journée de la moins prestigieuse mais redoutable Coupe Uleb. A la peine en Pro A où ils pointent à la 14e place avec cinq défaites en huit matchs, les Alsaciens défient au Rhenus Sport les Italiens d'Udine, eux aussi dans une mauvaise posture en Lega A (15e avec trois revers en quatre rencontres). « Si ce n'est pas un épouvantail, c'est une belle équipe, très physique avec des joueurs de grande taille et un meneur très rapide », détaille le coach strasbourgeois. Eric Girard attend une montée en puissance de sa formation après la défaite à Chalon (89-83) samedi : « Les joueurs ont du mal à franchir un palier en termes de dureté et d'intensité. On a du talent, mais on ne possède pas de grands défenseurs. Il faut que les mecs se lâchent et se fassent violence. Ils doivent se servir de cette Coupe d'Europe pour gagner en agressivité et en méchanceté. S'ils y parviennent, on peut devenir une grosse équipe. »

La SIG peut légitimement ambitionner de se qualifier pour les 8es de finale. Pour y parvenir, elle devra finir dans le Top 4 de sa poule B. Septuple champion de Lettonie en titre, Ventspils apparaît au-dessus du lot, suivi de près par le Zeleznik Belgrade, actuel leader de la Ligue adriatique. Strasbourg, Udine, les Turques du Besiktas Istanbul et les Polonais d'Anwil Wloclawek devraient donc se disputer les deux places restantes.

Afik Nissim : «On veut prouver qu'on est au niveau»

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce premier match de Coupe Uleb face à Udine?

Ca va être un vrai gros match contre une équipe italienne dont on sait que le Championnat est très fort. Même si on manque de régularité en Pro A, on veut prouver qu'on est au niveau. Personnellement, je connais moi aussi des hauts et des bas. Je me cherche un peu, mais je sais que je vais réussir à devenir plus constant.

Est-ce particulier de disputer une Coupe d'Europe ?

Oui. J'adore affronter des équipes étrangères. Je trouve ça extrêmement motivant et enrichissant. ça veut dire qu'on va jouer trous les trois jours jusqu'à la fin de l'année. Je préfère ça plutôt que de s'entraîner durant toute une semaine.

Recueilli par J. S.

(www.20minutes.fr)

Pour les italinisants, s'il y en a, je poste ici la présentation du match par le site www.legabasket.it, qui évoque chaque joueur de la SIG et en particulier Chuck Eidson:

http://195.56.77.208/news/?id=70537&redi=

Plus proche de nous, l'AFP:

Strasbourg – Udine

Les Strasbourgeois ont connu un début de saison difficile, ne remportant que trois victoires pour cinq défaites. Mais tout semble aller mieux depuis le retour de blessure de leur meneur Lonnie Cooper. Celui-ci va retrouver face à lui l’Américain Andrew Wisniewski (1,88 m, 25 ans), meilleur scoreur de la Bundesliga la saison passée. Attention également à l’arrière Larry O’Bannon (1,90 m, 23 ans) qui tourne à 16,3 points en Lega depuis le début de saison. Ces deux joueurs ont permis à Udine de battre Milan 92-90 le week-end dernier. Pour autant, le Snaidero fait un début de saison mitigé avec deux victoires pour trois défaites.

Tiens y a eu un match ce soir et personne ne réagit

Victoire de la SIG avec 27 de Eidson et 17 de Marquis.

Quelqu'un était au Rhénus ?

Je reviens à l'instant du Rhénus, où j'ai pu assister à mon premier match de l'année.

Le match a été d'une pauvre qualité, notamment en première mi-temps. Il y avait beaucoup de déchets, tant du côté de la SIG (1 panier à 3pts), que du côté du Snaidero (balles perdues et shoots ratés à l'intérieur).

La SIG a connu beaucoup de difficultés en attaque: Sanders est vite sorti pour 2 fautes, Nissim et Smith n'ont quasiment pas tiré, Cooper n'a rien marqué jusqu'au dernier quart et Marquis avait du mal. Tout reposait sur Chuck Eidson, auteur de 13 pts à la mi-temps, puis finalement 27. Quand tout était bloqué collectivement, Chuck a pris ses responsabilités, n'hésitant ni à se frotter aux "gros", ni à servir ses coéquipiers, ni à shooter en sortie d'écran.

Aux rebonds, la SIG a connu un match difficile (29 vs 36), mais elle a perdu très peu de ballons (7).

Le Snaidero s'est contenté d'artiller à 3pts en première mi-temps, sans trop de succès, face à la zone strasbourgeoise. Puis, le caoch italien a décidé d'appuyer dans la raquette où Jacks a fait un bon chantier.

La SIG a mené l'ensemble du match, ou presque, mais elle ne parvenait pas à prendre une avance substantielle (+ 9 au plus). Mais à chaque fois, Udine refaisait son retard.

Finalement, le match s'est joué uniquement au dernier quart, où Cooper et Eidson ont pris leurs responsabilités, ainsi qu'un Claude Marquis de feu (9pts dans le dernier quart et une grosse présence aux rebonds).

Individuellement, cela donne:

- Lonnie Cooper: 24', 6pts à 2/10 (0/2 à 3pts), 2/2 aux lancers, 3rbs, 2pds, 1int, 1bp (2 d'évaluation); Lonnie a eu beaucoup de déchets en attaque, faute de prendre des shoots en rythme. Toutefois, il a pris ses responsabilités en fin de match, avec deux paniers à 2pts, les deux lancers de la gagne et un shoot incroyable déclenché après le buzzer final. Lonnie est un faux lent, qui joue avec beaucoup de malice.

- Gautier Darrigand: 20', 7pts à 1/4 (1/2 à 3pts), 4/5 aux lancers, 1pd (5 d'évaluation): Gautier a plutôt bien suppléé Lonnie. Il a eu une bonne période, au troisième quart, avec un trois points et trois lancers. Il a bien défendu aussi. Un bon match.

- Claude Marquis: 27', 16pts à 7/11, 2/6 aux lancers, 7 rbs (14 d'évaluation). Les stats me semblent douteuses, car Marquis m'a paru meilleur aux rebonds mais avec plus de déchets. Néanmoins, après trois quart-temps couçi-couça, il a signé un très beau dernier quart, s'arrachant aux rebonds, inscrivant des paniers faciles et provoquant les fautes de Jaacks.

- Aerick Sanders: 26', 6pts à 2/4 (2/4 aux lancers), 4rbs, 2pds, 1 blk (8 d'évaluation): brimé par les fautes en première, il n'est pas parvenu à tirer son épingle du jeu en attaque. En revanche, il a effectué un gros boulot en défense, que l'on sentait particulièrement quand il sortait.

- Mike Smith: 16', 5pts à 2/5 (1/3 à 3pts), 1rb, 1pd, 1int, 2blks, 3bps (1 d'évaluation). Mike a signé une pâle copie, faute d'avoir réellement tenté. Il signe un superbe panier à 3pts à 7m en fade away sur le buzzer de la première mi-temps. 2 contres tout de même.

- Afik Nissim: 10', 2pts à 0/2 à 3pts, 2/2 aux lancers, 1 rb (3 d'évaluation). Peu de choses à dire sur Afik, qui a raté ses tentatives esseulées à longue distance. Il a très peu tenté, comme son compère Smith.

- John Mc Cord: 27', 6pts à 2/5, 2/2 aux lancers, 2 rbs, 1pd, 1bp (6 d'évaluation): du bon John, notamment en défense. On a en revanche eu plus de mal à le servir en attaque.

- Chuck Eidson: 31', 27 pts à 9/13 (1/1 à 3pts), 8/9 aux lancers, 8rbs, 2pds, 2bps, 9 fautes provoquées (37 d'évaluation). Les chiffres parlent d'eux mêmes. Devant les difficultés réelles à s'en sortir collectivement, Chuck a pris ses responsabilités tout le long du match, marquant avec facilité, tant en pénétration qu'en sortie d'écran. Il n'a cessé de harceler la défense italienne, provoquant maintes fautes. Du très grand Eidson, meilleure évaluation de la journée en ULEB Cup.

- Dirk Mädrich: 17', 6pts à 2/4 (0/1 à 3pts), 1rb, 1int, 1blk (5 d'évaluation). Dirk a été très présent, s'est dépensé sans compter, même s'il n'a pas toujours été heureux en défense.

En face, Jaacks s'est illustré surtout en seconde période (14pts, 12rbs). Les autres US ont été peu en vue (Williams -1 d'évaluation, O' Bannon 2, Wisniewski .

Le résumé (en anglais) du site de l'ULEB Cup:

Strasbourg made its ULEB Cup debut a victorious one, edging Snaidero Cucine Udine 81-75 in a thrilling game Tuesday in France. The hosts share the Group B lead with FMP and Ventpils, who also won their openers Tuesday. The game was balanced and the two teams exchanged the lead several time during the 40 minutes, before a late Strasbourg 9-0 run sealed it. Chuck Eidson led all scorers with 27 points and 8 rebounds for Strasbourg, while Claude Marquis was good for 16 and 7. Snaidero's Jacob Jaacks recorded a double-double of 14 points and 12 rebounds, while Damon Williams and Silvio Gigena added 10 points apiece.

Patrick Mutombo opened the game for Snaidero by scoring from downtown, but Eidson nailed four points to give Strasbourg its first advantage, 6-5. Rising star Michele Antonutti hit another triple for Udine before the hosts exploded with a 10-0 run, highlighted by Eidson and Aerick Sanders to take a 16-8 lead with three minutes left in the first quarter. Four different Snaidero players combined on a 9-0 run to retake the lead at 16-17. Two free throws by Afik Nissim gave Strasbourg a slim 18-17 advantage after 10 minutes. Claude Marquis gave Strasbourg a 24-17 cushion early in the second quarter, but Jaacks cut away from the foul line. Dirk Madrich and Kristaps Valters scored 4 points apiece to make it 28-25 with three minutes left to halftime. Andrew Wisniewski scored 3 points in a row, pushing his team ahead 31-32, before Michael Smith sank a long-distance shot at the buzzer to give to Strasbourg a 34-32 lead at halftime.

Williams tied the score at 34-34 with the first basket of the second half. The teams then exchanged baskets and the lead, with Eidson giving Strasbourg a 46-45 lead midway through the quarter. Sanders blocked a Valters shot and launched Eidson for an easy basket in the open court, then Smith stole a ball to send Marquis for another layup and a 50-45 cushion. Snaidero was forced to call timeout, but nothing changed and Eidson capped an 8-0 run, highlighted by his 6 points to increase the advantage to 7. Udine captain Christian Di Giuliomaria tried to wake his teammates with a dunk, which was well received by Silvio Gigena, who then scored 5 straight points put his side on top 52-53. Smith ended the third period with Strasbourg up 55-52. Snaidero started the final quarter at its best with back-to-back baskets from Antonutti and Jaacks to go up 55-56, but Marquis and John McCord answered quickly to retake the lead. The game became a see-saw thriller, as Jaacks put the visitors ahead, before Lonnie Cooper tied the score at 63-63 with five minutes left. Eidson's triple with three minutes left capped a 9-0 run that give the hosts the lead for good. Jaacks and Madrich scored from the foul line, then Williams hit a three to keep the Snaidero hopes burning. Jaacks's slam was a sign that Udine was back on track at 74-71, but McCord scored two free throws to take it to 76-71. Larry O'Bannon's triple made it 78-74, then Marquis and Cooper from the foul line gave to the hosts a 6-point cushion. In the last minute, Williams missed one of his two free throws, while Marquis sealed the hosts' win from the line

Moi aussi j'ai enfin eu la chance d'assister au match... mon premier de l'année au Rhénus... Après avoir tout raté because j'habite à Bruxelles, j'étais impatient de découvir le visage de l'équipe version 06/07. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été enthousiasmé !... en dépit de la victoire, toujours bonne et à féliciter, mais contre une équipe d'Udine loin d'être impressionnante. Et vu le nombre de positions ouvertes qu'on leur a laissées, je me dis que c'est un miracle de remporter ce match..

Pour revenir à la SIG, je crains que le niveau de l'équipe soit descendu d'un cran par rapport aux deux saisons précédantes. Un seul joueur m'a vraiment enthousiasmé : Eidson, aussi fort en attaque que solide en défense. Tous les autres m'ont plutôt déçu. Notre défense est d'une porosité incroyable, il ya des gros manques de concentration sur les rebonds et le replacement défensif, avec une mention spéciale pour Claude Marquis, qui me faisait m'arracher les cheveux par son statisme !!! heureusement qu'il s'est rattrapé dans le dernier quart avec quelques claquettes précieuses.

En attaque, le collectif n'est pas encore vraiment au point, Cooper m'a pas mal déçu, il ne sait pas créer comme un Jeanneau savait le faire. Mike Smith n'apporte pas grand chose, tout comme Sanders. Mais le plus grand chantier est la dureté défensive.. ce qui n'est pas une nouveauté...

Bref ya du travail !

Je n'ai pas pu voir ce match, malheureusement, mais je suis frappé depuis quelques temps par le peu d'importance donné au tir extérieur dnas une équipe comptant pourtant pas mal de vrais shooteurs...

Est-cû à la méforme de Smith et Nissim ? Pour ma part, j'ai parfois l'impression que l'on manque de systèmes à destination des shooteurs extérieurs. C'était déjà le cas l'an passé, mais la composition de l'équipe le justifiait. Mais cette année ?

Je ne sais pas si ce fut le cas hier. En tout cas, sur les stats du siote ULEB, cela donnait layup... layup... layup et parfois jumper. Ce qui ne donnait pas l'image d'un jeu qui sait s'écarter.

Les extérieurs avaient des positions (Smith, Nissim ou Cooper), mais ils ont peu tiré. Mais c'est vrai que l'on cherchait assez systématiquement Marquis. Eidson, lui a beaucoup pénétré, profitant de sa vitesse.

J'ai trouvé que l'on a très peu shooté extérieur: comme NIssim et Smith ne semblaient pas trop en confiance, il y a eu peu de tentatives.

A deux poins extérieurs, on a eu Eidson, un tir de Mädrich, deux de Cooper, et je crois que c'est tout (Marquis a raté toutes ses tentatives).

Basket-ball / Premier succès en coupe ULEB pour la SIG

Une défense sur mesure

La SIG a décroché son premier succès en coupe ULEB en disposant des Italiens du Snaidero Udine (81-75), hier soir au Rhenus. Malgré quelques absences dans le dernier quart-temps, les Alsaciens ont fait preuve de cette intensité qu'Éric Girard appelait de tous ses voeux.




Cesare Pancotto, très élégant dans son costume sombre impeccablement taillé - le savoir-faire italien assurément - est un homme très démonstratif. Très expressif aussi. Hier soir, au Rhenus, le coach du Snaidero Udine a donné de la voix, s'époumonant depuis le bord du terrain lorsqu'il ne pianotait pas sur son banc afin de contrecarrer les velléités strasbourgeoises.
C'est que la SIG avait croqué dans ce premier match de la coupe ULEB avec application, avec fermeté et sans retard à l'allumage, à l'inverse d'une rencontre qui avait débuté avec un quart d'heure de retard, la squadra étant coincée dans les embouteillages. « Il n'y a pas eu ce temps d'adaptation que je redoutais par rapport à l'arbitrage. Les joueurs ont de suite été dans le coup », relève Éric Girard.

« J'ai retrouvé cette dureté qu'on avait en présaison »

« On savait que le défi physique était toléré en coupe d'Europe, confirme Claude Marquis, auteur d'un dernier quart-temps de haute tenue (9 points, 5 rebonds). Alors même si on a eu un peu de mal au début à faire ce que nous interdisait en championnat de France, on y est ensuite allé à fond ». Le coach strasbourgeois attendait de ses joueurs davantage d'intensité. Il a été entendu. « J'ai retrouvé cette combativité, cette dureté qu'on avait en présaison. On s'est fait mal ». Les Alsaciens n'étaient pas toujours transcendants, mais ne souffraient pas la comparaison avec la légendaire rugosité transalpine.
Les hommes d'Éric Girard allaient au contact, bousculaient leurs adversaires, à l'image de Sanders qui écartait Williams pour s'assurer un rebond offensif. A l'image encore de Dirk Mädrich collé aux basques de Jaacks et Zacchetti. Les Italiens subissaient. « On a eu du mal avec leurs défenses mixées », indique Cesare Pancotto. « On fait un bon début sur la zone. Ça les a perturbés. On a eu des contre-attaques faciles qui nous ont donné confiance », reprend Éric Girard. En limitant les Transalpins, certes guère enthousiasmants, à 32 points à la pause, les Alsaciens avaient parfaitement rempli leur contrat.

« Une belle équipe qui a su développer un jeu intense »

Les stars du Snaidero muselées par les chiens de garde alsaciens - 28 points seulement pour la triplette Wisniewski, O'Bannon et Williams -, la révolte italienne sera impulsée en seconde période par des « joueurs batailleurs », comme Jacob Jaacks. Les Alsaciens ne devaient jamais lâcher la bride, les Transalpins s'engouffrant dans les moindres espaces. Sanders était en retard sur Zaccheti ? Trois points pour le sniper du Snaidero. Di Giuliomaria était oublié dans la raquette ? Dunk.
Mais ce serait là faire la fine bouche. Car dès que la SIG resserrait les rangs, le Snaidero tirait la langue. « C'est le basket qu'on doit aussi être capables de jouer, poursuit Éric Girard. Il faut que ce match nous serve vraiment de référence ». Avec un Chuck Eidson virevoltant (37 d'évaluation), Strasbourg tenait son premier succès européen de la saison. Beau joueur, Cesare Pancotto reconnaissait la supériorité de la SIG. « C'est une belle équipe qui a su développer un jeu intense ». C'est aussi cela l'élégance italienne.

Régis Schneider




L'ex-MVP de la Bundesliga a pris le match à son compte d'emblée pour ne jamais le lâcher. Il a longtemps maintenu la SIG à flot presque à lui seul, avant que Claude Marquis ne vienne lui filer le coup de main décisif. Ah si, tout de même. Les Strasbourgeois en bloc ont serré les dents en défense, ce qui n'est pas anodin.

COOPER. - 24'15" de temps de jeu ; 6 pts ; 2/10 aux tirs (20 %) dont 0/2 à trois points, 2 LF sur 2, 3 rebonds, 2 passes décisives, 1 balle perdue, 1 interception, 4 fautes. Évaluation : 2.
Aurait-on omis de le prévenir que l'ULEB commençait hier soir ? En manque d'inspiration, de jus et d'adresse (0/7 jusque là), il n'est sorti de sa torpeur qu'en milieu de 4e quart-temps avant de remettre encore les siens en danger sur une embêtante perte de balles à deux minutes de la fin.

DARRIGAND. - 20' de tps de jeu ; 7 pts ; 1/4 aux tirs (25 %) dont 1/2 à 3 pts, 4LF sur 5, 1 passe, 1 fte. Eval : 5.
Au plus mal peu après la reprise, Cooper demanda carrément à sortir. A cet instant, Darrigand sut dynamiser le jeu de la SIG, apportant au passage six points précieux. Qui sait si, sans ce relais, la SIG n'aurait pas sombré ?

MARQUIS. - 27'30" de tps de jeu ; 16 pts ; 7/11 aux tirs (64 %) ; 2 LF sur 6, 7 rbds, 4 ftes. Eval : 14.
Ça y est, il devient une pièce maîtresse du dispositif strasbourgeois. Avec 11 points, dont deux claquettes magistrales, 5 rebonds et deux fautes provoquées dans l'ultime quart, c'est bien lui qui a porté l'estocade. Seul bémol, ses quatre premiers lancers ratés, qu'il a largement compensés en inscrivant les deux derniers, à 19 secondes de la fin.

SANDERS. - 26' de tps de jeu ; 6 pts ; 2/4 aux tirs (50 %) ; 2 LF sur 4, 4 rbds, 2 pd, 1 contre, 3 ftes. Eval : 8.
On pourrait dire de lui ce qu'on écrit à propos de McCord et vice versa, avec à peu de choses près des prestations identiques. Entachées de scories, avec une débauche d'énergie méritant souvent un sort meilleur, mais précieusement indispensables.

SMITH. - 16' de tps de jeu ; 5 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) dont 1/3 à 3 pts ; 1 rbd, 1 pd, 3 bp, 1 int., 2 contres, 3 ftes. Eval : 1.
Où est passé le scoreur capable de vous écoeurer une équipe entière ? En désespoir de cause, il a l'immense mérite de ne pas insister et de chercher à rendre service différemment. En défense notamment, à l'image de ses deux contres, mais pas seulement. Et puis, son panier invraisemblable aura permis à la SIG de conserver un avantage non négligeable moralement au repos.

NISSIM. - 10'30" de tps de jeu ; 2 pts ; 0/2 aux tirs dont 0/2 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 1 rbd. Eval : 3.
Lorsqu'il ne trouve pas la mire, il n'est hélas pas d'un grand apport. D'où un temps de jeu peu conséquent et une période de doute qui se prolonge. Mais il en a vu d'autres.

McCORD. - 27'15"de tps de jeu ; 6 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) ; 2 rbds, 1 pd, 1 bp, 1 fte. Eval : 6.
Rendez-vous à la case Sanders.

EIDSON. - 31'30" de tps de jeu ; 27 pts ; 9/13 aux tirs (69 %) dont 1/1 à 3 pts ; 8 LF sur 9, 8 rbds, 2 pd, 2 bp, 2 ftes. Eval : 37.
Inutile de commenter sa ligne de stat. Il suffit de la consulter avec émerveillement en la couronnant par la bagatelle de 9 fautes provoquées. En retrait à Chalon, il a répondu de manière éclatante aux éventuels détracteurs sans leur laisser le temps de se manifester. Soit en attaquant le cercle, en ligne directe ou en donnant le tournis à l'adversaire, soit en prenant les shoots à mi-distance, il a approché la perfection.

MADRICH. - 17' de tps de jeu ; 6 pts ; 2/4 aux tirs (50 %) dont 0/1 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 1 rbd, 1 int., 1 contre, 3 ftes. Eval : 5.
Son passage dans le second quart-temps - 6 points, un rebond - a maintenu la SIG au-dessus de la ligne de flottaison. Sévèrement sanctionné à deux reprises, il a globalement apporté sa pierre à l'édifice. Une fois de plus.

MENDY et BACH. - Ne sont pas entrés en jeu.

Rémy Sauer

SIG 81 Udine 75

Rhenus Sport. - 4 050 spectateurs. Arbitres : MM. Zavlanos (GRE), Krause (ALL) et Garcia (ESP). Quart-temps : 18-17, 16-15 (mi-temps : 34-32), 21-20 (55-52), 26-23.
- SIG : 27 paniers sur 58 tirs (47 %), dont 3 sur 11 à trois points (27 %), 24 LF sur 32 (75 %), 29 rebonds (Eidson , dont 8 offensifs (Marquis 2), 3 interceptions, 9 passes décisives, 7 balles perdues, 21 fautes. Cooper 6, Eidson 27, McCord 6, Sanders 6, Marquis 16, puis Darrigand 7, Smith 5, Mädrich 6, Nissim 2.
- SNAIDERO UDINE : 27 paniers sur 60 tirs (45 %), dont 6 sur 20 à trois points (30 %), 15 LF sur 21 (71 %), 36 rebonds (Jaacks 12) dont 14 offensifs (Jaacks 3), 3 interceptions, 12 passes décisives (Valters 7), 13 balles perdues, 26 fautes (Jaacks éliminé 40e'). Valters 6, Motumbo 3, Antonuti 5, D. Williams 10, Di Giuliomaria 2, puis Wisniewski 9, O'Bannon 9, Zacchetti 7, Gigena 10, Jaacks 14.
La SIG est menée jusqu'à l'entame de la 4e' : 6-8. Emmenée par Eidson (9 pts sur 16), en quatre minutes, elle assène à un Udine maladroit (0/5) et dispendieux (3 balles perdues), un 10-0 qu'elle dilapide aussitôt au prix d'un 0/3 à trois points. Fin du premier quart-temps : 18-17.
Toujours aussi poussif, le Snaidero reprend sur un 0/6 dont la SIG, guère plus adroite (3/9), profite à peine : 24-17 (15e'). Mädrich permet aux siens de garder les devants jusqu'à huit secondes de la pause lorsque Wisniewski marque un lancer, rate le second et prend le rebond pour rajouter deux points (31-32). Sur le buzzer, depuis la ligne de touche et au prix d'un 360°, Smith rattrape le coup. Mi-temps : 34-32.
On se répond coup pour coup, à l'image de Zacchetti et Darrigand à trois points, ce dernier enchaînant sur trois lancers (44-45, 25e'). Eidson, toujours lui (22 pts à la 28e') redonne de l'air aux Strasbourgeois (52-45), lesquels gâchent à nouveau l'acquis. Fin du 3e quart-temps : 55-52.
Chassé-croisé permanent (63-64, 35'). Puis Cooper (enfin !), Marquis et Eidson à trois points signent un 9-0 : 72-64, puis 74-66 et deux minutes à jouer. Les tirs primés de D. Williams, d'O'Bannon et la perte de balle de Cooper remettent tout en cause (76-74), mais la SIG gère mieux le final.

R.S.

(www.dna.fr)

On peut remarquer que globalement, si l'équipe de la SIG n'a pas trop emballé les foules hier, avec pas mal d'approximations, notamment défensive, Girard est content de la performance de l'équipe qui a su batailler et "se faire mal". Je trouve qu'il a raison. La défense de zone a été efficace en première mi-temps (32 points encaissés): certes, Udine parvenait, non sans mal, à se créer des positions de shoots qu'elle ratait assez fréquemment. Mais tout de même, on est parvenu à se créer des contre-attaques, à provoquer leurs pertes de balles.

J'ajoute aussi: quel plaisir d'avoir des arbitres qui laisse le combat physique se faire ! Sans quoi, Mädrich ou Marquis n'aurait pas tenu une mi-temps !

excusez moi mais je me fais chier royalement au rhenus depuis le debut de saison avec cette équipe là.
ceux qui y étaient hier soir comprendront ce que je veux dire et me comprendront.
des shooteurs (ck afik et mike) qui se trouvent en position ouverte de shoot et qui ratent leur shoot. ok, confiance mais ils reprennent confiance quand?
un lonnie cooper qui n'apporte rien pdt trois quart temps et qui a failli nous couter le match par une perte de balle incroyable à la fin du 4eme.
un jeu offensif peu huilé, avec l'essentiel des systèmes consistant à donner le ballon à Chuck et va y debrouille toi avec. Heureusement qu'il est bon sinon..... les jours où il est moins bien , on est tres mal ou le jour où c'est pas udine en face, on est mal aussi

non, franchement rien de bien enthousiasmant dans cette equipe et je ne crois pas etre le seul...... bon attendons, un peu de patience mais enfin.....

C'est le premier match en direct auquel j'ai pu assister.

Plus que le fait que les shooteurs ratent leurs tirs, j'ai surtout été agacé qu'ils ne tentent pas leur chance: Afik a pris ses deux tirs en première mi-temps, qu'il a raté et il n'a plus shooté du match. Smith prend ses deux premiers tirs à 3pts en première mi-temps et ne prend que deux tirs sur la seconde période. 7 tirs pour les shooteurs attitrés de l'équipe, ça fait très peu.

Quant à Lonnie, il n'a pas hésité à tirer. Mais quasiment tous les shoots qu'il prenait étaient de mauvais tirs, sans rythme. Un des soucis qu'a rencontré l'équipe strasbourgeoise hier, c'est les joueurs qui pénètrent, passent leurs adversaires directs et se retrouvent coincés dans la raquette : soit ils prennent un shoot casse croute, soit ils ressortent le ballon et l'attaque est avortée. Seul Eidson s'en est tiré dans ce registre.

Cooper n'a pas réussi une grande performance, c'est sûr. Mais il met quand même des shoots importants à la fin du match.

Inversement, j'ai trouvé le jeu collectif strasbourgeois plutôt bon. Le réel souci, c'est le manque de prises de risques ! Comme les shooteurs ne prennent pas leurs chance, que Cooper/Nissim/Smith ne pénètrent pas non plus, les possibilités offensives se sont limitées à trouver les intérieurs (Marquis et Mädrich essentiellement) et laisser Eidson jouer son jeu. Les systèmes sont bien exécutés, mais certains joueurs les ont rendus stériles. Eidson dehors, et l'attaque pédalait dans la choucroute !

La SIG n'a pas réalisé un grand match, c'est clair. Toute équipe un tant soit peu dangereuse revenait du Rhénus avec une victoire. Face au Havre, il faudra élever le niveau de jeu.

enfin bon le niveau du poste 2 avec Afik et mike est vraiment affligeant. Leur point fort, c'est le shoot ext et ils shootent pas........ou plutôt ils prennent deux shoots faciles, les ratent et ne shootent plus ensuite. Dans cette configuration, comme ce ne sont pas de gros defenseurs, ils ne servent à rien......j'allais dire au moins jeff c'etait un chien en defense

Dans cette équipe, j'ai tendance à regretter le départ de Jeff. Jeff avec comme remplaçant le feu-follet Nissim, ça l'aurait fait. On aurait au moins eu un défenseur correct et peut-être que les Copeland, Spencer, Banks ou autre Bradford ne nous auraient pas autant embêter.

Smith il faut le laisser jouer. Hier ca a ete flagrant.
Il veut bien faire en attaque, il s'applique dans le jeu collectif mais ca tue ses performances individuels. Si on veut le voir a son niveau, il faut qu'il joue comme il le sent. Ca doit etre notre Ginobilli en somme : en dehors des systemes, il rentre pour attaquer le cercle, prendre des tirs, sans se psoer de question. Sur les quelques actions ou ils jouent de cette facon, il marque. Et en defence, il se donne. Reellement c'est un bon joueur, mais un joueur au feeling. Il faut le laisser jouer.

Après la demi contre Nancy, personne ne voulait garder Jeff maintenant on le reprend


Et les AFIIIIIIIIIIIIIIIIIIKKKKKKKKKKKK ils sont ou???

ils vont revenir, t'inquiètes mais pour le moment pas de reelles raisons de les crier. avec afik, il faut juste attendre les 2 shoots importanssimes......

J'étais aussi au match hier et j'allais presque m'endormir tant le match était inéstétique. A part Eidson, c'était vraiment le vide totale en attaque et heureusement que ses prises de risques ont été payantes. Il faudrait que Afik et Smith se remettent à tenter leur chance plus souvent, sans hésiter, c'est à dire à jouer à l'instinct. Marquis s'est bien rattrapé dans le dernier quart, mais les trois premiers il avait l'air totalement perdu. Sanders et Mc Cord n'ont pas été très en vue en attaque, mais ont très bien défendu, notamment sur Williams qui aurait pu nous faire mal sans nos deux "jumeaux". Madrich a eu un bon petit apport non négligeable, notamment au niveau de l'énergie et l'envie. Cooper, hier c'était vraiment pas ça avec trop de dribbles des shoots sans rythmes et une perte de balle qui aurait pu faire mal. Le problème c'est qu'il avait souvent l'air résigné, au lieu d'essayé de se révolter.
Bref, il faudra que certains joueurs se fassent un peu justice sur les prochains matchs (Smith, Marquis, Cooper et Nissim) et qu'il joue sans se poser de questions et alors tout ira un peu mieux car Eidson était trop seul hier par exemple. Comme les joueurs sont tous très talentueux, il n'y a aucune raison qu'ils n'arrivent pas à se remettre sur de bons rails et à mon avis en ce moment c'est dans la tête que ça se passe.

Résumé de la rencontre :

Les drapeaux italiens et français sont suspendus au-dessus du parquet. Le décor est planté : il s’agit bien d’une rencontre européenne qui se dispute en ce soir d’Halloween au Rhénus Sport. Autre signe qui ne trompe pas : les hymnes nationaux qui retentissent tout juste après la traditionnelle présentation des équipes. Après le coup d’envoi symbolique donné par Madame Zeller, qui se voit remettre le bouquet de fleurs offert par Groupama par Monsieur Würtz, la rencontre peut commencer.



Le ton de la rencontre est donné dès le départ, aucune déconcentration ne sera permise sous peine de punition immédiate, à l’image de ce trois points italien inscrit après à peine 10 secondes de jeu. Côté strasbourgeois Chuck Eidson et John McCord manquent tour à tour la mire, avant que le même Chuck n’intercepte la balle et ne parte seul au panier pour ouvrir le score pour la SIG après 1 minute 30 de jeu. La maladresse est au rendez-vous pour les deux équipes, et plusieurs attaques sont ainsi avortées. Les Strasbourgeois se mettent en place avec Aerick Sanders et Chuck Eidson – déjà au four et au moulin – pour alimenter la marque [11-8]. Les Italiens tentent de revenir à coup de 3 points, mais manquent la cible à deux reprises. En fin de quart, deux fautes antisportives sont sifflées coup sur coup. La première sanctionne Claude Marquis, Joel Zacchetti convertissant ses deux lancers. Ce même Zacchetti commet également une antisportive sur la remontée de balle strasbourgeoise, Afik Nissim se chargeant alors d’inscrire ses deux lancers pour porter le score de ce premier quart à 18-17 en faveur de la SIG.



Le deuxième quart débute avec, sur le terrain pour la SIG, Lonnie Cooper, Dirk Mädrich, Chuck Eidson, Claude Marquis et Afik Nissim. Chuck drive d’entrée ses adversaires pour venir ajouter deux points au compteur [20-17]. S’en suivent plusieurs minutes où aucun panier ne sera inscrit de part et d’autre, la faute à la maladresse et à des défenses resserrées. C’est finalement Captain John qui débloque la situation dès son entrée en jeu en remplacement de Mädrich à la 4e minute du quart. La SIG continue le quart en tête, avant que Andrew Wisniewki ramène Udine à un point en inscrivant un seul de ses lancers [31-30]. Mike Smith porte l’estocade en inscrivant 3 points au buzzer juste avant la mi-temps. Cesare Pancotto, l’entraîneur italien, confiera à la conférence de presse d’après-match que ce panier constituera sans doute un des tournants du match d’un point de vue psychologique. Score à la mi-temps : 34-32 pour la SIG.



A l’entame du 3ème quart, le même scénario qu’en début de match se reproduit, une inattention d’une fraction de seconde et les Italiens inscrivent un panier en moins de 30 secondes pour revenir à égalité à 34 partout. Chuck Eidson provoque alors la 3ème faute de Larry O’Bannon et convertit ses deux lancers. Malgré cela, Udine prend la tête pour la première fois de la rencontre grâce aux deux paniers consécutifs de Williams, puis de Wisniewski en pénétration [37-38]. Gauthier Darrigand signe alors un passage remarqué : 1 panier à 3 points inscrit, puis il provoquera la 4e faute de Wisniewkski (il inscrira d’ailleurs ses 3 lancers-francs), ainsi que la faute offensive de son vis-à-vis Kristaps Valters. Après un nouveau panier de Chuck Eidson, le score est de 48-45 pour la SIG. Sous les panneaux, Dirk Mädrich et Aerick Sanders sont au diapason et provoquent une nouvelle perte de balle italienne, avant que Aerick n’aille chercher la 4e faute de Williams. Peu en vue aux tirs, Mike Smith se rend utile comme il peut, et n’hésite pas à monter dans les airs pour contrer le tir de Valters à quelques secondes de la fin de ce quart. Après 30 minutes, l’écart est minime, mais c’est toujours les Strasbourgeois qui se trouvent devant 55 à 52.



Il reste 10 minutes à jouer dans ce premier match de Coupe Uleb, et ce sont un nouvelle fois les Italiens qui ouvrent la marque du quart-temps, par cette fois-ci Michele Antonutti [55-54]. Dans la peinture, la bataille fait rage, Claude Marquis provoque la 3e faute de l’ancien limougeaud Jaacks, avant de convertir deux points portant le score à 57-56. Les deux équipes se rendent tous les coups, aucune ne voulant lâcher prise. Udine prend alors deux points d’avance grâce à Jaacks, avant que la SIG ne revienne pour prendre un premier avantage de 8 points après un panier à trois points de Chuck à 2min35 de la fin. Mais en l’espace de quelques secondes, les Italiens se retrouvent à nouveau dans le sillage des Alsaciens [74-71]. La preuve qu’un match dure bien 40 minutes, et qu’il s’agit d’être vigilant jusqu’au bout. Il reste une minute à jouer et les deux équipes ne sont séparées que d’un panier [76-74]. Les Strasbourgeois mettent un dernier coup de rein, Aerick Sanders en s’emparant d’un rebond précieux suite à l’échec à trois points de Valters, Lonnie Cooper et Claude Marquis en provoquant les fautes de leurs adversaires. Le pivot est d’ailleurs victime à son tour d’une faute antisportive de Jaacks, qui doit quitter le parquet pour 5 fautes. A 18 secondes du terme, Claude inscrira un lancer sur 2, et scellera le score de la rencontre : 81-75 pour la SIG !



En l’emportant à domicile pour son premier match en Coupe ULEB, la SIG a donc idéalement lancée sa saison européenne. Mardi prochain, elle se déplace en Pologne pour affronter Anwil Wloclawek sévèrement défait par le FMP 90 à 61. Mais avant cela, retour au championnat de France, où les Strasbourgeois accueillent dès ce samedi 4 novembre à 20h l’équipe du Havre.





Réactions d'après match :

*
Eric Girard, entraîneur de Strasbourg
"Ce soir, nous avons retrouvé l'intensité et la combativité que nous avions perdu depuis le début du championnat. On s'est fait mal, et nous avons produit le basket qui devrait être le nôtre à chaque fois. Udine est une équipe talentueuse, nous avons réussi à bien contrôler leurs trois joueurs majeurs : Wisniewki, O'Bannon et Williams. C'est très bien de commencer ainsi par une victoire à domicile. Les joueurs ont été forts mentalement. Notre défense de zone les a perturbé au début, ça nous a permis de nous protéger des fautes et de nous lancer dans le match de la bonne manière."

*
Claude Marquis, pivot de Strasbourg
"En Coupe ULEB, les matches sont plus physiques que dans le Championnat de France. Au début, on avait un peu de mal à faire ce qu'on nous interdit de faire en championnat. C'est extra de débuter par une victoire en Coupe d'Europe, surtout à la maison. Ce soir, nous étions confiants, nous savions que nous étions forts physiquement et mentalement. On a vraiment était solidaire, en jouant comme une équipe."

*
Cesare Pancotto, entraîneur de Snaidero Udine
"Ce fut un match difficile pour nous. Pour beaucoup de nos joueurs, il s'agit de la première expérience en Coupe ULEB. On a cependant eu de bonnes périodes, où nous avons bien joué en attaque et avec une bonne attitude aggressive en défense. Le fait qu'on jouait à l'extérieur ne doit pas être une excuse à notre défaite, il s'agit d'un simple fait. Nous devons trouver des solutions à nos difficultés, car nous voulons vraiment aller de l'avant dans notre groupe, où toutes les équipes ont un niveau équivalent."

Article réalisé par Christelle pour SigBasket.fr

Week 1 MVP: Chuck Eidson, Strasbourg

Forward Chuck Eidson of SIG Basket Strasbourg became the ULEB Cup Week 1 MVP by leading his team to its first-ever win in the competition. Eidson helFped Strasbourg to beat Snaidero Cucine Udine 81-75 with 27 points on 9-for-13 shooting and 8 of 9 free throws. He added 8 rebounds, 2 assists and 9 fouls drawn for an index ranking of 37. Ksystof Lavrinovic of Unics Kazan was second in the MVP standings with a 32 index. He had 22 points on 7-for-10 shooting, 4 rebounds, 3 assists, 3 steals and 2 blocks to lead Unics to a 89-71 home win against Dexia Mons-Hainaut. Milan Gurovic of Crvena Zvezda had 34 points on 12 of 12 free throws to achieve a 31 index and lead his team to a 68-78 road win against PAOK. Lamont Jones of Lukoil Academic (index 30) and Tariq Kirksay of Sluc Basket Nancy (29) complete the top 5 individual perfomances of the week. Eidson (202, 26) recovered from a severe injury to finish last season with the Giessen 46ers in Germany before arriving in Strasbourg. he has also played for the North Charleston Lowgators since finishing his four-year college career at the University of South Carolina (NCAA). The game against Snaidero was his ULEB Cup debut.

Individual highs: Gurovic, top scorer

Milan Gurovic of Crvena Zvezda became the first top scorer in the 2006-07 ULEB Cup by netting 34 points in his team's 68-78 road win against PAOK. Uvis Helmanis led all rebounders by grabbing 14 boards in Ventspils' road win against Besiktas JK COla Turka. Lamont Jones of Lukoil Academic was the only player to reach double digits in assists by dishing 10 in his team's home win against Telindis Oostende. Lamont Barnes of Lukoil, Eric Hicks of Oostende, Darjus Lavrinovic of Unics Kazan and Sitapha Savane of Gran Canaria Grupo Dunas each had 3 blocks while Leon Rodgers of EiffelTowers Den Bosch collected 7 steals in his team's home win against Real Madrid. As many as 9 players collected a double-double this week, but only two were teammates, as Jones - 20 points, 10 assists - and Barnes - 14 points, 10 rebounds - led Lukoil to beat Oostende 91-77.

(www.ulebcup.com)