ProA, 9e journée: SIG (3-6) vs STB le Havre (5-4): 76-79...

Dans un championnat aussi serré, ave des équipes réellement de valeur, enchainer Europe et championnat n'aura jamais été aussi compliqué. on l'a vu...

Et même si Nancy fait un hold up à l'ASVEL, on a pas été serein. Va vraiment falloir être costaud... Et dans ce cadre là, Roanne est en train de sacrément tirer son épingle du jeu.

Je vais y aller de ma petite analyse personnelle pour une fois, j'ai vu comment on fesait maintenant je vais me lancer.
Plus qu'une analyse statistique j'ai envie de faire un commentaire sur ce que j'ai ressentis chez les joueurs :

- Lonnie Cooper: Je retiens pas grand chose de sa préstation hier soir, j'ai assisté a tous les matchs depuis le début de la saison et seul le premier m'a vraiment convaincu. Il garde beaucoup trop la balle, il dribble trop, il n'a pas de jeu éclair. Ca se voit rien qu'a sa remonté de balle beaucoup trop lente, il ne mets pas de rythme et je l'ai pas encore vraiment vu accéléré. J'ai aussi était surpris quand j'ai vu une erreure défensive, une mésentente entre Afik et Lonnie j'avais l'impression qu'il se fusillaient du regard et on eu un échange de mot qui m'a semblé bien froid. Remarque c'est surement normal de rejetter la faute l'un sur l'autre.

- Gautier Darrigand: Pas très en vue hier soir, mais sur Gautier j'ai rien a dire, pour l'instant il joue très bien son rôle et il apporte ce qu'il peut apporter.

- Claude Marquis: Je suis content de le voir a un bon niveau, ça fait sa troisième bonne copie qu'il rend. Après un début de saison difficile, ça commence à venir. Cela correspond quand même il faut le souligner avec le retour de Lonnie, même si je ne suis pas sur que ce soit lui qui lui fasse le plus de passes decisives. J'apprécie son jeu dos au pagné, il est adroit. Il fait bien son taf en ce moment.

- Aerick Sanders: (29') Gros travailleur de l'ombre. Personnellement au Rhénus je le vois que très rarement s'illustré, c'est pas le genre de gars qui va tirer l'affiche. il est tout simplement EFFICACE. C'est seulement quand je rentre chez moi et que je vois sa fiche de stats qu'il m'impressionne. J'aime bien les joueurs comme lui.

- Mike Smith: Beaucoup de choses à dire. Tout d'abord il est bien rentré dans le match en placant de bonnes accélérations, et en dynamisant le jeu. Le problème c'est qu'il fait ça pendant 5min après plus rien ou très peu. Et oui il faut pas se leurer mais il est un peu vieux déjà et ça se sent. Pourtant il met de la bonne volonté, quand il voit qu'il est inéficace en attaque et prend beaucoup de rebonds. Sa défense par contre laisse vraiment à désirer il ne monte pas assez haut sur le shooteur adverse , et quand il monte... une petite feinte de tir, une réaccélération suffisent a le mettre hors de porté. Perso je trouve que c'est vraiment pas le mauvais garçon et qu'il met de la bonne volonté. J'ai vu qu'on a beaucoup parlé de JEFFFF niveau défense ça n'a rien a voir et quand Jeff commence a courir pour nous faire un jump à 5m du panier, c'est le jour et la nuit, pas assez de vitalité du moins pas sur la durée.

- Afik Nissim: Afik que dire de Afik, sinon que je ne le retrouve pas. Surtout quand il prend son shoot a 3pts à la fin du match qui aurait permis de revenir au score. 9 fois sur 10 il le mettait celui là il y a deux ans. Je le trouve bien loin de son niveau, on lui demande beaucoup plus aussi cette année. J'ai l'impression qu'il est pas serein, il y a un gros manque de confiance. Défensivement c'est vraiment pas ça souvent en retard aussi sur le shooteur. Sa taille le handicape. Pour l'instant je trouve il n'est que l'ombre de lui même.

-John Mc Cord : Sans jamais être extraordinaire, il fait son match, et il répond présent à chanque fois avec beaucoup d'abnégation. Je trouve vraiment que c'est un peu le même style que Sanders dans le manière d'être.

-Chuck Eidson: Ce que je retiens de lui, c'est son visage à la fin du match: le regard VIDE en direction du coach... limite les larmes aux yeux. Il donne tout ce qu'il peut, et a mon avis ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe. l'équipe et belle, mais les résultats ne sont pas là. Il essaye réellement de tout donner pour faire gagner l'équipe. Cependant je metterai un petit bémol quand même sur une action hier soir il aurait du resortir la balle au lieu de rééessayer encore après deux échecs et que de nombreux partenaires étaient démarqués. Je suis vraiment désolé mais ça m'a marqué. Il porte l'équipe a bout de bras. Sentiment de frustration, il ne peut pas y arriver tout seul... Autre chose, Eidson est un leader statistique... c'est le meilleur c'est simple. Mais il manque de charisme, il devrait gueuler desfois, exprimer ses émotions... ce n'est pas LE leader qu'on attend.

-Dirk Mädrich: Moi je l'aime bien. OK il ne sera surement pas conservé...mais moi je le trouve très convaincant. Pas hier soir c'est sur mais sur l'ensemble de ce qu'il montre. C'est le genre de gars qui a besoin d'un gros temps de jeu pour s'exprimer. Ce que ne lui donne pas Eric Girard. Il fait une boulette op dehors... au moins il en veut...
Niveau défense vu que Girad pratique souvent le "switch" il se trouve parfois très loin de la raquette, et il doit défendre sur les extérieurs. Il est un peu lent à sortir, mais franchement il progresse, il est de moins en moins loin sur les shoots a chaque fois. ok je pense pas bien me faire comprendre par des connaisseurs comme vous mais j'ai essayé. Dommage qu'on son positionnement au rebond n'est pas bon, il pourrait être bien meilleur. Il a une sacré marge de progression.

Sinon VIVEMENT LE RETOUR DE GIFFA... même si je sais qu'il ne sera de loin pas opérationnel dès le début... et Mendy même dans les matchs chauds je le laisserai jouer un peu, il sait défendre peut être mieux que d'autres. Voila pour mon analyse...

J'aime bien ton analyse Tom, je pense un peu pareil...
Sauf au niveau de Smith, je pense qu'il va y arriver, s'il se concentre vraiment d'abord sur son joueur, à mon avis c'est plutôt mental pour lui (tout comme la confiance de Nissim)
Et pour Mädrich, tout à fait d'accord , mais je pense qu'il a quelques chances d'être conservé quand même, il apporte toujours quelque chose...

Le match contre Le Havre a encore mis en lumière les carences actuelles de l'équipe strasbourgeoise, qui ne parvient pas à hausser le niveau de sa défense sur les arrières adverses. Une réaction urgente s'impose.



Afik Nissim et Lonnie Cooper. Le fils prodigue et le boss. Sans leur attribuer l'entière responsabilité du début de saison catastrophique de la SIG (trois victoires pour six défaites, dont trois à domicile), il faut bien reconnaître que les deux hommes ne sont pas au niveau attendu.
Et 24 h après avoir vertement tancé l'ensemble de son équipe en conférence de presse (DNA d'hier), Éric Girard confirme qu'il s'adressait bien en premier lieu à ses deux arrières. « Certains joueurs étaient irréprochables. Je peux déplorer l'absence de Gauthier, qui a eu les jambes coupées par une collation mal prise, mais ce sont surtout les performances d'Afik et Lonnie qui posent problème... »

« On s'est demandé si on devait laisser Cooper avec le préparateur physique »

Concernant le meneur de jeu américain, l'entraîneur strasbourgeois trouve des explications et des raisons d'espérer. Victime de pépins physiques pendant toute la préparation, passé en trois semaines de la table d'opération au parquet, Cooper a zappé l'ensemble de l'avant-saison. Ce qu'il paie probablement en ce moment.
« On a probablement fait appel à lui trop tôt. Parce qu'en ne prenant pas de joker, on l'a remis dans l'équipe dès qu'on a eu le feu vert médical. Sans lui laisser le temps de retrouver son physique », estime Éric Girard, qui ajoute : « On s'est même demandé si on devait le laisser entre les mains du préparateur physique toute cette semaine mais finalement il viendra avec nous ». La SIG a trop besoin de son patron, même s'il joue actuellement sur une jambe et un bras (3/16 au tir sur les deux derniers matches).
La question de l'éventuel limogeage du meneur de jeu ne se pose, elle, pas. Pas encore. « On n'avait pas d'argent pour un joker médical, je ne vois pas comment on en aurait pour rajouter une pièce à l'édifice, comme l'ont fait Le Mans (avec Wheeler) ou Pau (Wright et Miles) », ironise le coach, partisan à l'époque de l'embauche d'un remplaçant pour « LC ».
« On n'a pas envie de changer qui que ce soit, poursuit Éric Girard. On ne l'a pas fait depuis deux ans et demi. Il n'y a qu'Alvin Young qui a démissionné (l'an passé) et nous a quittés ». Lui attend plutôt une révolte de ses joueurs.

« Jamais l'équipe d'il y a deux ans ne serait sacrée cette saison »

Et cet espoir - cette requête plutôt - concerne aussi le pendant de Cooper à l'arrière, Afik Nissim, bien en peine depuis le début de la saison. Le concernant, Éric Girard a plus de mal à trouver des circonstances atténuantes. « Il est le même qu'il y a deux ans. Mais le championnat a changé. C'est plus intense, toutes les équipes ont quatre Américains. Et Afik a du mal, surtout en défense, alors on est obligé de faire des bidouillages », en défendant plus souvent, trop souvent, en zone.
« Je suis inquiet concernant Afik parce que je ne le vois pas évoluer physiquement, dans la dureté. Il a la rapidité, il a ce qu'il faut mais il est comme une voiture bridée, il joue à 70% de ses moyens, n'arrive pas à se faire violence. » Avec 9,8 points à 42% de réussite (40%) à 3 pts, Nissim affiche des moyennes comparables avec celle qu'il avait l'année du titre « mais jamais l'équipe d'il y a deux ans ne serait sacrée cette saison », tranche Girard, qui regrette la piètre qualité de la défense strasbourgeoise.
« L'an passé, on était 3es avec la 3e défense, cette saison on a la 16e ou 17e défense. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de notre début de saison. Tant qu'on ne pourra pas s'asseoir sur une base défensive solide, on aura des hauts et des bas. Alors on va continuer à travailler ».
Comme hier après-midi, pour une séance pas vraiment prévue au programme. Histoire de se remettre les idées en place avant de s'envoler pour la Pologne, ce matin, à l'assaut de Wloclawek. Les Strasbourgeois y joueront demain soir leur deuxième rencontre de coupe ULEB. Ils auront l'occasion de montrer qu'ils sont capables de se révolter et lancer enfin leur saison. « Les mecs sont à l'écoute, insiste Éric Girard, pour conclure sur une note plus optimiste, même s'ils manquent parfois de caractère, de sentiment de rébellion. Mais je continue de croire en ce groupe... »

Cyril Tromson

(www.dna.fr)