Pro A - 24ème journée - SIG - Roanne

http://www.lequipe.fr/Basket/20090205_140720_obama-decale-un-match.html

Obama reporte le match !

Surtout OBAMA à Strasbourg....
Je suis content d'être a Paris pendant quelques mois, car il va y avoir un bordel PHÉNOMÉNAL durant le sommet de l'OTAN !

Idem

C'est bien pour Strasbourg quand même

je vois d'ici la scène à l'orangerie:obama et sarko pour un jogging(dailleurs ce dernier a du souci à se faire )

françois a écrit:je vois d'ici la scène à l'orangerie:obama et sarko pour un jogging(dailleurs ce dernier a du souci à se faire )

La vache, ils vont boucler toute la ville..
Il va y avoir du CRS au mètre carré...

Mat a écrit:

françois a écrit:je vois d'ici la scène à l'orangerie:obama et sarko pour un jogging(dailleurs ce dernier a du souci à se faire )

La vache, ils vont boucler toute la ville..
Il va y avoir du CRS au mètre carré...

Vu la quantité de CRS présents pour la seule Valérie Pécresse (tout mon quartier bouclé), je n'ose imaginer ce que cela va donner !!!

Vincent a écrit:

Mat a écrit:

françois a écrit:je vois d'ici la scène à l'orangerie:obama et sarko pour un jogging(dailleurs ce dernier a du souci à se faire )

La vache, ils vont boucler toute la ville..
Il va y avoir du CRS au mètre carré...

Vu la quantité de CRS présents pour la seule Valérie Pécresse (tout mon quartier bouclé), je n'ose imaginer ce que cela va donner !!!

La dernière fois pour Sarkozy, ils ont coupé l'autoroute près d'une demi-heure, alors là
Imaginez que près de 1000 américains vont débarquer une semaine avant l'arrivée d'Obama.... tout simplement irréaliste.
Pour le quartier de la place de Bordeaux, les gens auront besoin de laissés passer pour rentrer chez eux
Rajouté à cela le contre-sommet, Strasbourg va être quatrillé.

Et tout cela, alors que le gros du rassemblement se fera à Baden Baden, c'est dire.....

le progres.fr a écrit:Reprise aujourd'hui

Après trois déplacements, une belle victoire à Pau Orthez, et avant d'enchaîner sur un mois de mars très chargé (Le Havre, à Nancy, ASVEL, Strasbourg et Gravelines), le staff choralien a décidé de mettre ses joueurs au repos (hier) et c'est donc que ce matin qu'ils reprendront l'entraînement.

Pour Strasbourg ça se complique

Initialement prévu le 4 avril, le déplacement à Strasbourg indispose quelque peu les Choraliens. En effet, à cette date là, la ville de Strasbourg va être « bloquée » avec le sommet de l'OTAN où est attendu le président des Etats-Unis Barack Obama. Alors avancé au 1er avril ce match ne pourra pas mieux se faire puisque ce blocage est prévu pour une semaine.

La Chorale qui avait proposé de le jouer le 7 avril s'est vue déboutée par la Ligue. Ce jour-là Strasbourg a programmé un match amical à Besançon (?) et la ligue a tranché pour le faire disputer le 24 mars entre l'ASVEL et Gravelines « de la pure folie » souligne à juste titre l'entourage choralien.

http://www.leprogres.fr/fr/sports/basket/article/343770,257/Reprise-aujourd-hui.html

DNA du 23 mars 2009

Série chic avant le choc

Troisième ex-aequo de Pro A, à la faveur d'une superbe série de sept victoires en huit rencontres, la SIG reçoit, demain en match avancé, la Chorale de Roanne qu'elle vient de rejoindre au classement. Ce choc du haut de tableau a tout d'un tournant dans la saison. Une perspective diablement émoustillante.
Thierry Boess, sourire en coin, a rapporté l'anecdote à la mi-temps du match face au Havre. En aparté, le coach des cadets de la SIG a confié qu'il ne rate jamais une occasion de taquiner Fred Sarre lorsque celui-ci s'emploie à décrypter les systèmes des futurs adversaires strasbourgeois, ajoutant qu'il lui demande désormais s'il décortique le jeu de Sienne ou s'il étudie, sous toutes les coutures, celui du Maccabi Tel Aviv.

Le landernau se focalise sur les prestations des cadors

La SIG en coupe d'Europe après une saison placée sous le signe de l'abstinence ? Ce n'est, pour l'heure, qu'une boutade adressée par l'ancien élève du centre de formation du CSP à son mentor dans le Limousin entre 1985 et 1987. Les suiveurs du club alsacien peuvent d'ailleurs faire confiance à Frédéric Sarre pour tempérer les spéculations trop enflammées, l'entraîneur ayant le souci de garder la tête froide en toutes circonstances. Dans le même ordre d'idées, Gauthier Darrigand a utilement rappelé, samedi, que « si on se relâche, on est une équipe fragile. Contre Le Havre, la balance a penché de notre côté, mais on n'a pas beaucoup de marge ».
Certes. Cela étant dit, les Strasbourgeois, dont le parcours récent est un sans faute, abstraction faite de l'accroc domestique contre Dijon, viennent tout de même de se hisser sur le podium de la Pro A, une marche qu'ils partagent avec Le Mans et Roanne. Sept succès en huit rencontres, dont le dernier en date face au STB (88-83) n'a pas été le plus facile à décrocher, cela autorise à nourrir quelques ambitions.
Tout cela, de surcroît, sans faire trop de bruit, sans trop attirer l'attention puisque le landernau se focalise davantage sur les prestations des cadors attendus à ce niveau, qu'ils soient villeurbannais, manceau ou nancéien. Pour vivre heureux, vivons cachés : l'adage n'est sûrement pas pour déplaire au staff alsacien.
Née un soir de victoire d'un point au Colisée, un match décisif pour l'attribution du dernier ticket pour les As, la dynamique strasbourgeoise a notamment vu Steeve Essart et ses coéquipiers l'emporter à Antarès et à l'Astroballe, deux étapes référencées. Ce double coup de maître dans la même saison n'était plus arrivé depuis... 2000/2001, ce qui faisait tout de même un bail. Cette année-là, la bande à Vitoux avait atteint les demi-finales des play-offs, éliminée à ce stade et en deux manches par l'ASVEL.
La troupe de Fred Sarre, qui vient par deux fois de plier une rencontre dans le money-time, signe de l'indéniable maturation de ce groupe, peut espérer faire aussi bien que sa lointaine devancière. La qualification pour le grand huit de fin de saison, sauf effondrement assez peu envisageable, semble acquise. Avec quatre victoires d'avance et le panier-average sur Cholet à huit journées du terme, cette issue favorable ne fait plus l'ombre d'un doute.

Les Alsaciens peuvent reprendre la main

Brion Rush, décisif avant-hier, et son crew peuvent même viser plus haut. Et dans cette optique, la venue de la Chorale, demain soir, a tous les attraits d'un choc au sommet. Battus de deux points (75-73) à Vacheresse, les Alsaciens peuvent reprendre la main et prendre une option sur le Top-4 s'ils s'imposent d'au moins trois points. Ce scénario idéal passera toutefois par une production plus aboutie que celle de ce week-end. « Il vaut mieux aborder Roanne dans cette configuration-là, mais il est clair qu'il nous faudra être un chouia plus intenses », a convenu Fred Sarre dans les coulisses du Rhenus.
Le bras de fer de ce mardi peut en tout cas contribuer à conditionner favorablement la fin de la saison régulière. Il sera alors toujours temps de reconsidérer, sérieusement, certaines boutades...

Régis Schneider


Malgré sa défaite contre l'ASVEL

La Chorale sur la bonne voie

Stoppé dans son élan par l'ASVEL vendredi (79-89), Roanne, hôte du Rhenus demain, restait auparavant sur cinq succès de rang. Si la Chorale fredonne à nouveau des refrains conquérants, elle le doit notamment à Uche Nsonwu. Le pivot nigérian apparaît comme le relais vocal qui faisait défaut à Jean-Denys Choulet.
Jean-Denys Choulet n'a même pas élevé la voix et poussé un de ces coups de gueule légendaires. Et pour cause. Vendredi, l'ASVEL n'était tout simplement pas bonne à prendre et ce seul constat a suffi à lui faire économiser sa salive. « Il n'y a pas de regrets à avoir lorsqu'on tombe sur une équipe plus forte », observe ainsi, posément, le coach roannais. Sur les ailes d'un Ben Dewar insolent d'adresse - 5 sur 5 à trois points -, Villeurbanne s'est en toute logique adjugé le derby (79-89).
La « Green Team » a, du même coup, mis un terme à la belle série roannaise de cinq succès de rang. Depuis fin janvier, la Chorale a retrouvé du coffre et effacé les traces d'un hiver rigoureux qui l'a vu rester aphone durant sept rencontres, toutes compétitions confondues, en décembre et janvier. A sa décharge, la bande à Choulet n'a eu de cesse de panser ses plaies. « On a payé un lourd tribut aux blessures cette année, rappelle le coach. Avec tout ce qu'on a traversé, c'est presque inespéré qu'on en soit là ».

« Rainman » Monroe

Le truculent technicien a aussi dû composer avec un groupe sans doute plus lisse, plus terne que les années précédentes. Lui qui avait l'habitude de gérer, avec brio, des egos surdimensionnés - le trident magique Harper - Spencer -Salyers pour ne citer qu'un exemple - a été contraint de voler dans les plumes d'un effectif limite apathique. « Il n'y a pas de soucis majeurs, mais c'est vrai qu'on a beaucoup de joueurs introvertis, pas spécialement communicatifs ».
En disant cela, l'ex-coach des féminines du FC Mulhouse pense notamment à Chris Monroe. L'arrière de la Chorale est du genre taiseux, ce qui ne manque pas de laisser « JDC » dubitatif. « C'est un bon joueur de basket, mais humainement, c'est un mystère. C'est un mec taciturne qui peut rester quinze jours sans dire un mot et, le seizième, dire quatre fois bonjour dans la même journée. J'ai fini par l'appeler "Rainman" », confie le toujours savoureux Jean-Denys.

L'intégration réussie d'Uche Nsonwu

En dépit de ces avatars, la Chorale a donc retrouvé le timbre de ténor qui était le sien ces dernières saisons. Et l'apport d'Uche Nsonwu-Amadi, arrivé en provenance de Mariupol (en proie à de grosses difficultés financières, ndlr) pour pallier l'indisponibilité de Taj Gray, n'est évidemment pas étranger à ce retour au tout premier plan. L'intégration réussie du seigneur de guerre nigérian constitue sans conteste l'une des clés du redressement roannais. « Il nous apporte une assise intérieure qu'on n'avait plus ».
Bien ciblé par la défense villeurbannaise vendredi - « seulement » 10 points et 4 rebonds à son actif -, le musculeux pivot restait auparavant sur deux sorties à 25 d'évaluation, un chiffre rondelet, révélateur d'un potentiel offensif dévastateur. « En un-contre-un, il n'a pas beaucoup d'équivalents en France ». Surtout, conclut son bobybuildé tuteur, « Uche, c'est un personnage important, quelqu'un qui parle et qu'on écoute ». L'air de rien, ils ne sont pas si nombreux que ça cette année dans l'effectif roannais...

R. Sch.


Rush vu par Choulet

Au même titre que Jimmal Ball ou Dee Spencer, pour s'en tenir à ces deux autres pépites, Brion Rush est l'une des trouvailles de Jean-Denys Choulet. « Dommage qu'il m'ait ch... dans les bottes avant la finale (en juin dernier, ndlr), commence par rappeler le coach roannais. Mais c'est un mec attachant et un bon joueur, capable de faire beaucoup de bonnes choses sur un terrain ». Sur la saison de son ex-protégé, actuel 2e marqueur de Pro A, « JDC » jette un regard forcément avisé. « Il confirme son potentiel. Il doit encore gagner un peu en expérience, ce qui lui évitera de faire quelques con... comme aux As ».


Pas content

Jean-Denys Choulet n'a pas digéré la décision de la Ligue de fixer à demain la rencontre empêchée le 4 avril en raison du sommet de l'OTAN. « C'est lamentable, scandaleux et tu peux l'écrire dans la presse, enrage le coach de la Chorale. Là, on est obligé de disputer cinq matches en quinze jours. Et après Gravelines, on ne jouera pas pendant quatorze jours. Ça peut nous foutre notre saison en l'air ! ».
En plus de densifier le calendrier roannais, la programmation du match « en pleine session parlementaire » n'a visiblement pas été sans poser d'évidents problèmes logistiques. « Il ne restait que des hôtels de m... à Strasbourg ! Résultat, on est logé à vingt-cinq minutes de la salle (à Molsheim, ndlr), dans un bel établissement certes, mais cette situation me désole ».
Les dirigeants de la Chorale avaient émis le souhait de reporter cette rencontre au 7 avril. Mais la SIG avait, de longue date déjà, pris l'engagement d'affronter, ce soir-là, Besançon en amical pour l'inauguration de l'Axone, la nouvelle salle de Montbeliard (lire aussi ci-dessous). Souveraine, la Ligue a donc éconduit le demandeur roannais. « On n'avait qu'à jouer contre la SIG à Montbeliard », suggère, un brin provoc', « JDC ».
Entre l'entraîneur de la Loire et les décideurs du basket français, les relations sont donc un poil tendues. Vendredi, Jean-Denys Choulet a fait modifier les commentaires publiés par la LNB sur son site avant le derby - « La Chorale veut enfoncer l'ASVEL » - et après - « L'ASVEL étripe Roanne » -. « Déjà qu'on a quelques soucis avec Villeurbanne, il n'y a vraiment pas besoin de ça. C'est pénible... », conclut le coach.

R. Sch.


20 Minutes du 23 mars 2009

Un quatrième succès d'affilée pour la SIG, et pas le dernier

Sûrs de leurs faiblesses. Face au Havre (88-83), lors de la 22e journée de Pro A, les Strasbourgeois viennent d'enchaîner une quatrième victoire en championnat. Mais malgré cette bonne série, ils insistent sur les erreurs et les points faibles à gommer. « Si on se relâche, on est une équipe fragile, explique Gauthier Darrigand. Ça ne tient pas à grand-chose. » Le meneur fait resurgir à l'esprit de ses interlocuteurs le douloureux souvenir dijonnais et la défaite 79-103 au Rhenus. Il embraie de suite : « Mais si on est sérieux, on peut jouer n'importe quelle équipe les yeux dans les yeux. » C'est ce qui s'est souvent passé ces derniers temps, avec neuf victoires en onze rencontres depuis janvier, dont des succès à Chalon-sur-Saône, au Mans et à Villeurbanne.
Son entraîneur stigmatise, lui, les quelques minutes du quatrième quart-temps où la SIG s'est retrouvée sans solution offensive face aux Havrais. « On a joué à la passe à dix autour de la raquette sans percussion. On ne tire pas profit de nos sorties d'écran », détaille Frédéric Sarre. Mais le coach strasbourgeois relève qu'« il y a quelque temps, un match comme celui-là, on l'aurait perdu. Dans la difficulté, on a été capables d'aller jusqu'au bout. » Quatrième de Pro A, la SIG aura l'occasion, dès demain, d'effacer les scories de son jeu pour tenter de prendre le meilleur contre un candidat au titre, Roanne, 3e. F. H.

Le Progrés du 23 mars 2009

PRO A : Avant Strasbourg -Chorale / Fred Sarre

« Rush notre fer de lance »

Face à la Chorale, Fred Sarre et les Strabourgeois s'attendent à un gros match demain soir

La Chorale se rend à Strasbourg pour rencontrer demain soir une équipe alsacienne en très grande forme, puisque lors des matchs retour elle vient de signer un six sur sept avec des derniers succès à Cholet face à Besançon à l'ASVEL et face au Havre samedi (88-83) qui en disent longs sur ses possibilités. Spectateur attentif du match de la Chorale face à l'ASVEL, où il s'était imposé la semaine précédente, Fred Sarre relativise:« La Chorale de Roanne est tombée sur une équipe villeurbannaise qui venait d'effacer ses doutes à Paris.

Quand ils défendent ainsi et quand ils se transcendent avec une époustouflante réussite à 3 points l'ASVEL est au-dessus du lot. On les a joué quand ils doutaient et alors qu'ils menaient de 15 points, ils ont eu peur de perdre et ont fait un blocage, mais vendredi Ben Dewar met trois de ses cinq shoots à 3 points avec la main de son défenseur devant lui. Dans ces cas là il n'y a pas grand-chose à faire.»

Face à la Chorale Fred Sarre s'attend à un gros match: « C'est un match déplacé qui nous embête car on a un jour de récupération en moins et qu'on a très peu de temps pour le préparer spécifiquement.

D'autant qu'avec l'arrivée d' Ushe N'Sonwu Roanne a rééquilibré son équipe ce qui donne une dimension et un volume de jeu bien différent qu'auparavant.»

Avec exactement le même bilan de 14 victoires pour huit défaites , chaque formation qui s'est imposée par quatre fois à l'extérieur et s'est inclinée quatre fois à domicile, la rencontre s'avère très serrée tout comme à l'aller où Roanne s'était imposé de deux points. Une rencontre qui pour être un sommet n'en reste pas moins qu'une étape de plus vers les paly-offs:« Il reste huit matchs et chaque équipe peut flancher. On l'a vu avec l'ASVEL, on le voit avec Orléans. Le championnat est très serré et si on vise le «top 4» on serait très heureux d'être dans le grand huit. Donc on fonctionne match après match », précise Fred Sarre.

«Brion Rush réalise une grosse saison »

A bientôt 25 ans (le 15 novembre prochain) l'ancien pensionnaire de Grambling State University (2002-2006) puis de Fileni-Jesi (Lega Due italienne) et de la Chorale de Roanne l'an dernier réalise une grosse saison: « Brion progresse chaque jour, il apprend de petites choses qui le rendent meilleur. » Avec 22 points de moyenne, (52% à 2 points, 33%à 3pts et 86% aux lancers francs) le poste 2 strasbourgeois apporte également sa contribution dans le jeu:« Il fait des passes décisives (3,5 par match) prend des rebonds (5 par match) et intercepte (2,3 par match) ce qui pour un petit arrière et un tireur patenté le rend assez complet. Il doit encore progresser dans sa sélection de tirs et dans sa dextérité derrière les «pick and roll »mais c'est notre fer de lance et un garçon sans problème. » Assimilant peu à peu l'ensemble du jeu, Brion Rush profite d'une certaine liberté dans son jeu: « Si on ne l'utilise pas comme shooteur alors il ne faut pas le signer; il a besoin d'une certaine liberté dans son jeu.»

Demain soir face à ses anciens coéquipiers il voudra se montrer à son avantage dans un match d'importance ...comme tous ceux qui restent à disputer !

P.V

DNA du 24 mars 2009

Basket-ball / SIG - Roanne, ce soir (20h)

Le temps du sommet

Avancé à ce soir, en raison du sommet de l'OTAN à Strasbourg début avril, l'affrontement entre la SIG et Roanne a tout de la rencontre entre grands de France. Un succès contre un concurrent direct permettrait aux Alsaciens de conforter leur présence dans le quatuor de tête. Sacré challenge en perspective.
Un sommet en chasse un autre. Un sommet en cache un autre aussi. Reprogrammée ce mardi en raison de la célébration du 60e anniversaire de l'OTAN, grand barnum de printemps qui paralysera la capitale alsacienne début avril, la rencontre entre la SIG et Roanne, comptant pour la 24e journée, se pose en très alléchant choc entre deux des équipes en forme du moment.
Question faste et grande pompe, l'opposition entre les actuels 3es ex-aequo de Pro A n'a rien à envier à la réunion des grands de ce monde dans dix jours. Il y aura ainsi, au Rhenus ce soir, quelques têtes couronnées, que ce soit sur le banc (Choulet, Sarre) ou sur le parquet (Pellin, Harper), de dignes ambassadeurs du basket français sur la scène internationale (Giffa) et des émissaires américains de tout premier ordre (Rush).

« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

Il y aura, aussi et surtout, un imposant ministre de l'intérieur en la personne d'Uche Nsonwu-Amadi. L'arrivée du redoutable point d'ancrage nigérian dans la Loire a d'ailleurs largement contribué à remettre d'équerre une équipe qui avait quelque peu la tête à l'envers au coeur de l'hiver. « Avec Uche, Roanne devient une équipe avec un jeu moins large, mais avec une puissance physique supérieure. Sa présence libère des espaces lorsqu'on est obligé de tasser dans la raquette », observe Frédéric Sarre.
En dépit de la dynamique actuelle, symbolisée par cette série de sept victoires en huit rencontres, le coach strasbourgeois persiste à relever une différence de statut entre les deux protagonistes. « Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie. Il y a, en face, un impact athlétique, une densité et une percussion plus fortes, davantage de créateurs aussi ». Et puis, la victoire face au Havre l'a encore rappelé, « on demeurera toute la saison une équipe fragile, toujours sur le fil du rasoir ».
L'empoignade du jour n'en reste pas moins porteuse de sacrés enjeux. Défaite de deux points à l'aller (75-73), l'escouade alsacienne peut espérer reprendre le panier-average à son hôte en cas de succès avec un écart d'un panier primé ou plus. Dans un championnat exceptionnellement dense et homogène, et à huit journées de l'épilogue de la saison régulière, pareille perspective met l'eau à la bouche. Coach Sarre préfère ne pas brûler les étapes et signerait des deux mains pour une marge plus ténue. « L'important, c'est de le gagner. Même d'un point, je le prends ».
Décrocher le 15e succès de l'exercice ne s'annonce effectivement pas de tout repos. La puissance de feu de la Chorale en attaque n'est plus à démontrer. Aaron Harper et Chris Monroe peuvent artiller gaillardement à l'extérieur, Curtis Sumpter et donc Uche Nsonwu sont capables de faire très mal sous le cercle. Tout ça n'est plus une surprise. A Roanne, la vraie nouveauté réside dans de plus inédits canons défensifs. « La mise sous pression des meneurs adverses est plus intense que par le passé. Et tout le monde est bien calé autour d'Uche. Leur victoire à Nancy, c'est une victoire défensive », rappelle ainsi Fred Sarre.

« J'aurais préféré jouer à la date prévue, mais les raisons d'État gouvernent »

De la capacité des Alsaciens à faire vivre la balle, à la faire circuler « pour trouver le joueur ouvert » dépendra, en grande partie, l'issue de cette rencontre. Une rencontre que Fred Sarre regrette, lui aussi, d'avoir dû préparer dans une certaine urgence, notamment avant le déplacement en terre béarnaise du week-end prochain. « J'aurais préféré jouer à la date prévue, conclut le stratège maison, mais bon, les raisons d'État gouvernent ».
Le temps a peut-être manqué pour le sommet, mais cela n'enlève rien à son lustre. Et pour la SIG, l'occasion est belle de confirmer sa place dans la cour des grands.

Régis Schneider


20 Minutes du 24 mars 2009

La SIG va devoir jouer des coudes pour battre Roanne

Au coude-à-coude. Ce soir, la SIG et Roanne, troisièmes ex æquo, ont l'occasion de se départager au Rhenus, à 20 h, en match avancé de la 24e journée de Pro A. Une rencontre qui promet d'être musclée quand on sait la propension de Jean-Denys Choulet, l'entraîneur du champion de France 2007, à sculpter son corps grâce à la fonte. Dans le rôle du costaud, exit les 204 cm de l'Américain Marc Salyers et ses poses de bodybuilder après un panier réussi, place aux 208 cm du Nigérian Uche Nsonwu, un ancien de Gravelines et de Villeurbanne, et aux 211 cm de l'Ivoirien Mohamed Koné. La raquette roannaise est pour le moins musculeuse.

« L'équipe de Roanne aime la dureté et le combat, reconnaît Gauthier Darrigand, le meneur de jeu de la SIG. Cette rencontre se disputera à l'envie. » Allusion à la journée de moins de récupération des Strasbourgeois, victorieux samedi du Havre (88-83), alors que Roanne a joué vendredi face à l'Asvel (défaite 79-89). Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois, attend contre Roanne « un chouïa plus d'intensité » de la part de ses joueurs que face au Havre. Il prévient : « Roanne, c'est une équipe qui a de l'impact, de la créativité, du tir et du volume. » Bref, peu de points faibles. La SIG va s'appuyer sur son collectif pour enchaîner un 5e succès et sur son électron libre Brion Rush, un petit format découvert par Jean-Denys Choulet. F. H


L'Alsace du 24 mars 2009

SIG Réduire la Chorale au silence

Après avoir aligné quatre victoires d’affilée pour la première fois de la saison, les basketteurs strasbourgeois se préparent à un grand choc, ce soir au Rhénus (20 h), face à la Chorale de Roanne en match avancé de la 24e journée.

Trois jours après avoir difficilement battu Le Havre (88-83) dans leur salle, les Strasbourgeois remettent le couvert ce soir en accueillant la Chorale de Roanne, vice-champion de France en titre et, tout comme la SIG, l’une des équipes en forme du moment. Initialement prévu le 4 avril prochain, ce choc du haut de tableau s’annonce tout simplement palpitant et indécis. « Pourtant, je ne pense pas qu’on se situe dans la même catégorie que la formation roannaise, qui est très complète. Mais ça peut être un bon match de basket si on joue à notre meilleur niveau, ce qui devra être le cas si on veut être à la hauteur », tempère Frédéric Sarre, l’entraîneur strasbourgeois. La SIG, qui compte désormais un petit matelas de quatre victoires d’avance sur Cholet, premier non qualifié pour les play-offs, aborde ce rendez-vous sans pression. Mais l’heure n’est surtout pas à la décompression. « On est toujours sur le fil du rasoir, précise le coach. Même si on est dans une bonne position, rien n’est jamais acquis, comme le prouve la situation d’Orléans qui vient de perdre quatre matches de suite », ajoute Fred Sarre.
Avant sa défaite vendredi dernier dans la Loire face à une équipe de Lyon-Villeurbanne (79-89) revancharde, la Chorale venait d’enchaîner une série de cinq victoires d’affilée, profitant d’un calendrier favorable (Hyères-Toulon, Besançon, Le Havre et Pau notamment). Dans cette équipe très forte dans l’impact physique et la création, Aaron Harper (15,6 pt) et Chris Monroe (14,8 pt) peuvent prendre feu à n’importe quel moment.

Les moyens de lutter avec les gros

Les Roannais ont également réussi leur pari en engageant début février, en provenance de Maruipol (Ukraine), le grand nigérian de 2m08, Uche Nsonwu-Amadi en remplacement de l’immense pivot américain Taj Gray, indisponible jusqu’à la fin de la saison. L’ex-Gravelinois et Villeurbannais a compensé avec talent (13 pt et 7 rbd de moyenne) l’absence de Gray et se positionne en véritable leader dans sa nouvelle équipe.
Mais la SIG a déjà prouvé cette saison — victoire face au Mans, Villeurbanne et Nancy notamment — qu’elle avait les moyens de lutter avec les grosses armadas du championnat. Battus de deux points à Roanne (75-73) lors de la phase aller, les Strasbourgeois ont l’occasion de faire coup double en récupérant le point-average particulier. « Il faut déjà penser à gagner ce match. Ensuite, suivant les circonstances, on ne se privera pas d’aller le chercher », espère Fred Sarre dont l’équipe se présentera encore une fois au complet. Pour le coach, l’une des clés du match se situe dans la capacité de son équipe à mettre en place un jeu collectif conquérant. « Face à une grosse défense, on va devoir être capable de trouver des joueurs libres en multipliant les passes décisives », analyse encore le technicien.
Quoi qu’il en soit, le match de ce soir ne manque pas d’intérêt : son vainqueur prendra une sérieuse option pour asseoir sa position dans le cercle des quatre premiers de Pro A. Autant dire que ce duel au sommet entre deux équipes qui pointent — ex-aequo — sur la troisième marche du podium, en compagnie du Mans, peut faire prendre à la saison strasbourgeoise une saveur toute particulière.

SIG : 4. Rush, 5. Darrigand, 6. Mendy, 7. Essart, 9. Allen, 10. Giffa, 13. Obasohan, 14. Simon, 15. Lewin, 17. Gentil, 18. Soumahoro. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Roanne : 4. Monroe, 5. Poupet, 6. Harper, 7. Souchu, 8. Nengsu, 9. Nsonwu-Amadi, 10. Dia, 11. Pellin, 12. Sumpter, 13. Koné, 16. Boundy. Entraîneur : Jean-Denys Choulet.

Olivier Arnal


L'équipe du 24 mars 2009

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

A t-on déjà perdu avant même le début du match ?

Jack a écrit:

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

A t-on déjà perdu avant même le début du match ?

J'espère qu'en disant celà, F.Sarre parlait du style de jeu des équipes, parce que c'est inquiétant de lire ça comme introduction

Namele a écrit:

Jack a écrit:

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

A t-on déjà perdu avant même le début du match ?

J'espère qu'en disant celà, F.Sarre parlait du style de jeu des équipes, parce que c'est inquiétant de lire ça comme introduction

Je ne vois pas ce qu'il y'a d'inquiétant... bien au contraire.
Pour moi il est évident qu'on ne tire pas dans la même catégorie en tout cas sur le papier, mais on verra quelle sera la réalité du terrain.

Franchement je suis très surpris par votre réaction par rapport à cette déclaration.

Greg

Le Progrès du 24 mars 2009

basket pro-a / strasbourg - chorale ce soir à 20 heures

Dans le feu de l'action

La Chorale et Strasbourg, troisièmes avec Le Mans, se tiennent dans un mouchoir

Les Choraliens n'auront pas eu le temps de cogiter leur défaite face à l'Asvel. Les Strasbourgeois eux ont l'occasion de surfer sur leur excellente forme du moment.
Actuellement troisièmes en compagnie du Mans, les deux clubs jouent gros ce soir puis le week-end prochain car ce match de la 24e journée engendrera quatorze jours sans compétition ensuite (voir par ailleurs).
Vu la densité du championnat, chaque victoire ou défaite peut faire très mal. La Chorale, après le derby perdu contre l'Asvel, joue donc contre son alter ego au classement ce soir et reçoit un autre concurrent aux play-offs, Gravelines, qui était il y a encore peu de temps sur le podium.
Et comme lors du match aller (victoire de Roanne 75-73), les deux formations sont très proches l'une de l'autre à l'image des huit premiers du championnat.
Ce match sera l'occasion pour le vainqueur de glaner une place au classement, virtuellement, au détriment d'Orléans. La Chorale va devoir retrouver une haute intensité défensive d'entrée de match sous peine de devoir courir après le score comme vendredi contre l'Asvel.
Le duel Monroe-Rush sera à surveiller de près tant l'arrière US de la SIG est une pièce maîtresse du système alsacien.
Frédéric Sarre de son côté ne croit pas une seconde à une déprime roannaise. « Roanne a fait 38 % à 3 points vendredi. Moi, sur la saison, pour un tel pourcentage, je signe tout de suite. Cette défaite face à l'Asvel n'est pas une contre-performance, c'est juste que vendredi l'Asvel était plus intense, intouchable avec le pourcentage réalisé ».
N'empêche que les deux formations n'ont pas vraiment eu le temps de s'appesantir sur leur sort.
« On va jouer avec le gaz qu'il nous reste après un match très difficile contre Le Havre où il a fallu s'employer vraiment pour l'emporter. A ce moment de la saison, un jour de récupération en moins c'est important », note Frédéric Sarre. Comme Jean-Denys Choulet ne manque pas de rappeler que son équipe se déplace.
Une chose est sûre, le bondissant Lewin, l'expérimenté Giffa ou encore l'ex-Dijonnais Simon forment un challenge de haut niveau à Nsonwu, Sumpter, Koné ou Dia.
Ce match avec deux équipes tournées vers l'attaque avec près de 80 points de moyenne inscrits devrait se jouer en défense… Pellin, qui a reconnu n'avoir pas imprimé le bon rythme dès l'entame de match vendredi, devrait rectifier le tir. Sûr aussi que Jean-Denys Choulet attend plus de Harper notamment, lui qui n'a finalement pas pesé sur le derby.
Entre deux prétendants logiques aux play-offs bien sûr mais aussi à un ticket européen, ce match peut valoir cher même si la densité du championnat ne permet pas de pronostics, même à moyen terme. « La fin de saison s'annonce palpitante et personne n'est à l'abri d'avoir une série négative… Pour l'intérêt général, c'est tant mieux », relève Frédéric Sarre.
Pour l'intérêt particulier, la Chorale se verrait bien éviter une giboulée pour repartir de l'avant.

Eric Pejoux


Le mag / Jean-Denys Choulet

Sur fond de polémique

Initialement prévu le 4 avril, la date de ce match fait débat

La 24e journée de championnat aura lieu le 4 avril et ce Strasbourg Chorale va donc se jouer avant la 23e journée. La raison du décalage de ce match est évidente, le sommet de l'OTAN se tiendra les 3 et 4 avril à quelques encablures du Rhenus qui est dans le périmètre de sécurité ! Pas de basket donc pour Barack Obama…
Mais cette péripétie ne fait pas rire du tout le technicien de la Chorale, Jean-Denys Choulet. Le hic est que le club roannais avait demandé à jouer le 7 avril.
Pas possible pour Strasbourg qui a donné son accord à Montbéliard pour un match amical contre Besançon afin d'inaugurer une salle. Le dernier mot est revenu à la Ligue nationale de basket. Mais hier on apprenait que la dite salle n'aurait pas reçu l'agrément préfectoral en configuration basket. Le match n'aura donc sûrement pas lieu. Par contre la Sig pourrait bien jouer le 7 avril son 1/8e de finale contre Cholet si ce dernier est qualifié pour le final four de l'Eurochallenge. C'est ce qu'a proposé de son côté la fédération. Lorsque l'on a contacté Jean-Denys Choulet, il n'avait pas cette information. Lorsqu'il l'aura, on devine la réaction, lui qui était déjà remonté dans cette affaire.
« C'est scandaleux, à l'aller on s'est déplacé deux fois de suite, pour l'équité, on devait recevoir deux fois de suite au retour.
En plus, on a eu un jour et demi pour préparer ce match car si l'on a joué vendredi, il ne faut pas oublier que l'on se déplace », peste J.-D. Choulet qui n'a pas avalé la pilule.
« La ligue donne la priorité à un match amical. Bien. Et on doit jouer en pleine semaine parlementaire ».
Ce qui induit qu'il n'y a effectivement plus aucun hôtel disponible à Strasbourg depuis belle lurette.
« C'est se foutre de la gueule du monde, on est perdant sur toute la ligne, après on aura près de quinze jours sans match, c'est normal ? ».
N'empêche qu'il va bien falloir faire contre mauvaise fortune bon cœur.
« C'est vrai que les deux équipes sont tournées vers l'attaque, j'espère que cela sera un match ouvert.
On a fait un faux pas chez nous contre l'Asvel, mais Le Havre n'est pas passé loin de gagner à Strasbourg », note le coach.
Reste que ce match peut faire la bascule entre le podium et les accessits.

Eric Pejoux

remember david harris a écrit:

Namele a écrit:

Jack a écrit:

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

A t-on déjà perdu avant même le début du match ?

J'espère qu'en disant celà, F.Sarre parlait du style de jeu des équipes, parce que c'est inquiétant de lire ça comme introduction

Je ne vois pas ce qu'il y'a d'inquiétant... bien au contraire.
Pour moi il est évident qu'on ne tire pas dans la même catégorie en tout cas sur le papier, mais on verra quelle sera la réalité du terrain.

Franchement je suis très surpris par votre réaction par rapport à cette déclaration.

Greg

Tout a fait d'accord
d'autant plus que c'est aussi une partie de poker menteur qui se joue hors du terrain.

Effectivement c'est une partie de poker menteur, c'est pour celà qu'il ne faut pas prendre ça trop au sérieux.
Maintenant, je ne suis pas d'accord : la SIG est en pleine forme, très dure à jouer. Peut être qu'on a eu du mal face au Havre, mais il me semble qu'à part le 3° quart-temps, la Chorale a autrement plus peiné contre l'ASVEL.
D'ailleurs, la SIG compte le même nombre de victoire que la Chorale.

Ca sera un match difficile, mais à mon avis pas un exploit si la SIG venait à s'imposer. Une belle performance, d'accord, mais pas plus.

Namele a écrit:Effectivement c'est une partie de poker menteur, c'est pour celà qu'il ne faut pas prendre ça trop au sérieux.
Maintenant, je ne suis pas d'accord : la SIG est en pleine forme, très dure à jouer. Peut être qu'on a eu du mal face au Havre, mais il me semble qu'à part le 3° quart-temps, la Chorale a autrement plus peiné contre l'ASVEL.
D'ailleurs, la SIG compte le même nombre de victoire que la Chorale.

Ca sera un match difficile, mais à mon avis pas un exploit si la SIG venait à s'imposer. Une belle performance, d'accord, mais pas plus.

je suis assez d'accord.il y a un peu d'intox évidemment de sarre qui sait que son équipe n'est jamais meilleure que quand elle est en position d'outsider contre des gros.
mais au vu de nos prestations et de notre serie en cours j'estime qu'on peut les battre même si ça ne va pas être de la tarte.espérons que le public répondra présent.

Jack a écrit:

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

A t-on déjà perdu avant même le début du match ?

connaissant le bonhomme, ça m'étonnerai qu'il s'avoue vaincu avant même le match. Il y a une différence de style, mais on peur gagner un match quelque soit le style de jeu. La preuve on a bien gagné à Chalon et à l'ASVEL, avec une bonne vieille zone de derrière les fagots.

Namele a écrit:Effectivement c'est une partie de poker menteur, c'est pour celà qu'il ne faut pas prendre ça trop au sérieux.

Le père Choulet passe bien son temps à se plaindre, de la date, des hotels complets...Il n'y a pas de raison que Sarre ne fasse pas de commentaire...

N°13 a écrit:

remember david harris a écrit:

Namele a écrit:

Jack a écrit:

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

A t-on déjà perdu avant même le début du match ?

J'espère qu'en disant celà, F.Sarre parlait du style de jeu des équipes, parce que c'est inquiétant de lire ça comme introduction

Je ne vois pas ce qu'il y'a d'inquiétant... bien au contraire.
Pour moi il est évident qu'on ne tire pas dans la même catégorie en tout cas sur le papier, mais on verra quelle sera la réalité du terrain.

Franchement je suis très surpris par votre réaction par rapport à cette déclaration.

Greg

Tout a fait d'accord
d'autant plus que c'est aussi une partie de poker menteur qui se joue hors du terrain.

Je ne sais pas mais quand je lis Sarre, je ne sens pas un enthousiasme énorme !

"On est fatigué, un jour de repos en moins, Le Havre fut difficile, Roanne est hors catégorie etc."

Pour motiver public et joueurs, c'est top !

Jack a écrit: Je ne sais pas mais quand je lis Sarre, je ne sens pas un enthousiasme énorme !

Et pourtant, si tu le connaissais, c'est quelqu'un de très enthousiaste, de passionné... Il suffit de le voir coacher un match. Il doit ètre aussi fatigué que les joueurs (c'est peut ètre lui qui n'a pas récupéré physiquement du match de samedi ). Il s'investit énormément dans ce qu'il fait

[quote="Jack"][quote="N°13"]

remember david harris a écrit:

Namele a écrit:

Jack a écrit:

mick a écrit:
« Je ne pense pas qu'on tire dans la même catégorie »

Tout a fait d'accord
d'autant plus que c'est aussi une partie de poker menteur qui se joue hors du terrain.

Je ne sais pas mais quand je lis Sarre, je ne sens pas un enthousiasme énorme !

"On est fatigué, un jour de repos en moins, Le Havre fut difficile, Roanne est hors catégorie etc."

Pour motiver public et joueurs, c'est top !

Jack, t'es plus malin que ça d'habitude non? (attention je fais juste de la provoc)
tu crois vraiment que Sarre pense: "pas la peine de jouer le match Roanne a gagné"
Lit les propos de Choulet "on est fatigué par le(s) déplacement(s)", on a un hotel pourri, on est loin de le salle... etc
c'est exactement la meme chose

Désolé... Ca doit être une gestion d'avant-match différente...

J'avais l'habitude des déclarations de Girard qui faisaient appel au public et à ses joueurs avant les gros matchs !

Ce matin, j'ai lu l'article des DNA sur internet et j'avais juste envie de me recoucher ! J'espère qu'il a tenu un autre discours aux joueurs