Pro A - 24ème journée - SIG - Roanne

C'est clair mais ça fait toujours du mal à entendre...

On a été champion de France avec Steve Payne et Innocent Kere à l'intérieur

Le Progrès du 25 mars 2009

pro-a / Strasbourg 86 - Chorale 69

Une session bâclée

La Chorale, sans ressort, a sombré dans le troisième quart-temps

La mauvaise affaire. Strasbourg au bénéfice de ce match avancé de la 24e journée dépasse Roanne et récupère le goal-average. Après une première mi-temps sous forme de leurre, la Chorale, sans envie, sans intensité ni grande volonté, a explosé en deux minutes face à un Strasbourg qui lui a su hausser sa défense, à deux pas de la session parlementaire européenne. Les Choraliens, sans aucune révolte, ont démissionné et vont devoir parler vite, car samedi, c'est Gravelines, un autre concurrent direct, qui arrive à la Halle Vacheresse. Sûr qu'il faudra afficher un tout autre visage et surtout montrer un autre comportement.
«J'espère que cela sera un match ouvert», tentait J.-D. Choulet. Il a été servi en première mi-temps avec la part belle aux attaques. Les débats offraient deux bonnes adresses avec des chefs de commissions désignés. Curtis Sumpter a ébloui le premier quart-temps avec 10 points à 5/6 et Rush le second avec huit points de rang qui mettaient la Chorale en ballottage défavorable (50-41, 20e). Mais avant cela, Nsonwu, diminué par une gastro, avait pris des voix aux rebonds pour asseoir sa raquette. Laquelle volera en éclat ensuite. Le hic est que la Chorale laissait bien trop d'espaces à des Alsaciens de moins en moins vagabonds. Giffa profitait de ces largesses, et Rush distribuait six passes à la pause! Pas étonnant que la Chorale était sur le fil du rasoir dans le deuxième quart-temps tant la Sig déroulait son jeu.

La Chorale, insipide, a été « mangée » aux rebonds

Mais à chaque fois (33-29, 39-32, 17e), Souchu et Monroe faisaient illusion pour éviter la bascule (17-19, 8e). Comme contre l'Asvel, le déchet aux lancers et les 10 balles perdues à la pause ne parlaient pas en faveur de la Chorale.
Mais à jouer avec le feu, on se brûle depuis plusieurs journées face à Strasbourg. La SIG, elle rectifiait le tir en faisant mousser sa pression défensive. La Chorale était punie par Simon, roi du contre. En deux minutes chrono, Essart, Rush et Obasohan anéantissaient tout espoir roannais par un 10-0 fulgurant complété ensuite par Essart, encore, face à un Pellin complètement perdu (62-45, 24e). La session était terminée, d'autant qu'Obasohan jouait les prolongations pour répondre à Monroe et Harper. Surtout, la Chorale était fantômatique, condédant pas moins de huit rebonds offensifs (sic) dans ce troisième quart rédhibitoire (8 points inscrits à 3/12 aux tirs). De quoi rendre la zone installée complètement impuissante. L'envie était alsacienne, l'adresse et la maîtrise aussi. Le ressort cassé, Roanne subissait de plein fouet ses errements et les excellences strasbourgeoises. Incompréhensible Chorale.
Pourtant, il y avait la place certainement pour mieux faire. La zone gênait malgré tout une Sig empruntée, Mais Harper allait gâcher par deux fois l'occasion de repasser sous les dix points (78-66, 35e) avant Nsonwu à deux minutes du terme. Sans avoir l'occasion de trembler, Strasbourg enlevait un match précieux avec le panache et le grain de folie qui font la différence. Les vice-champions de France doivent vite se remettre en selle.

Eric Pejoux


Interviews

Choulet: « On n'a pas le droit»

Le coach, désabusé, a fustigé le comportement de son groupe

Jean-Denys Choulet.- « Il faudrait peut-être leur mettre un entonnoir pour les faire boire de l'alcool et leur fournir des filles pour qu'ils sourient et qu'ils montrent de la volonté... J'ai du mal à expliquer ce manque d'intensité, d'envie. On a montré ce soir l'un des plus mauvais visages de Roanne cette saison. On manque trop d'enthousiasme et je le dis depuis longtemps. La SIG n'est pas plus forte que nous mais ce soir, il y a une classe d'écart. Eux ont joué en équipe et nous comme sur un playground. On n'ira pas très loin si on baisse la tête ainsi face à la difficulté. Même sur le banc on dirait le mur des lamentations. Je serais content quand la fin de saison arrivera, même si on retourne à Bercy, ce dont je doute. On n'avait pas la volonté, ils nous ont hâchés aux rebonds, Rush, on connaît. Maus tout ça, on n'a pas le droit. Le pire est que cela ne changera rien que je m'énerve. Je n'ai plus de pouvoir car on a des gens de talents qui n'en ont rien à foutre. Je suis déçu de voir comment mon assistant (Fred Brouillaud) se casse le tronc en vidéo, ça me fait mal pour lui quand je vois le résultat ».

Sacha Giffa.- « Je suis content de l'investissement de l'équipe. Tout le monde s'est mis les genoux à terre. C'est la première fois que je vois le « gros » David (Simon) avec une telle présence défensive. Il a été dissuasif (4 contres Ndlr). La défense a fait la différence. A l'aller on avait pris cher aux rebonds, cela a été la clé ce soir. Lorsque l'on réussit le 12-0, c'est un moment jouissif. Strasbourg a envie de faire quelque chose. On vit bien ensemble, cela se traduit sur le terrain ».

Frédéric Sarre.- « Il a fallu attendre le retour des vestiaires pour avoir une meilleure assise défensive. Je ne sais pas si c'est de notre responsabilité ou si c'est Roanne qui s'est arrêté de jouer mais notre rythme défensif au troisième quart-temps est intéressant. On peut encore progresser dans la consistance. En passes, en rebonds, la deuxième mi-temps a apporté ce que j'attendais. Je félicite les gars ».

E.P.

NOTE
Aucun joueur choralien n'est venu en conférence de presse

Pour moi la meilleure équipe qu'on ait eu sur le papier a été celle de l'année en Euroleague. Celle de cette année n'a rien a envier à celle avec lequel on a été champion.

Par contre Roanne a vraiment été mauvais, aucune envie, aucune passion, ils ne se sont pas battus et si on ne s'etait pas relaché dans les 5 dernières minutes, la féssée aurait été monumentale.

On prend deux victoires d'avance sur Roanne, on a aussi le panier average sur l'ASVEL et Le Mans, ça s'annonce pas mal a condition de gagner dans le Béarn samedi.

Il y a un ASVEL - Le Mans vendredi et une des deux équipes va y laisser des plumes, et Orléans se déplace au HTV et n'a pas match gagné, loin de là.

Coach Kira a écrit:Pour moi la meilleure équipe qu'on ait eu sur le papier a été celle de l'année en Euroleague. Celle de cette année n'a rien a envier à celle avec lequel on a été champion.

Par contre Roanne a vraiment été mauvais, aucune envie, aucune passion, ils ne se sont pas battus et si on ne s'etait pas relaché dans les 5 dernières minutes, la féssée aurait été monumentale.

On prend deux victoires d'avance sur Roanne, on a aussi le panier average sur l'ASVEL et Le Mans, ça s'annonce pas mal a condition de gagner dans le Béarn samedi.

Il y a un ASVEL - Le Mans vendredi et une des deux équipes va y laisser des plumes, et Orléans se déplace au HTV et n'a pas match gagné, loin de là.

Non, on ne l'a pas sur Le Mans je crois...

philippe a écrit:

françois a écrit:la conférence de presse de JDC, un grand moment...
http://www.chorale-roanne.com/?id=1&num=1723

ouai.........enfin je le trouve quand même très désobligeant dans ces commentaires par rapport au niveau de la sig........du genre on est potentiellement au moins largement aussi fort qu'eux......c'est du grand n'imp......

Je trouve sa déclaration à la limite du manque de respect. Qu'il critique ses propres joueurs c'est son problème, mais qu'il critique le niveau de la SIG, c'est limite, très très limite. Il oublie qu'il a pris une tole

Sur le début de ce que dit JDC, je suis plutôt d'accord. C'est vrai que la SIG n'est peut-être pas l'équipe la plus talentueuse du championnat. Et je trouve ça valorisation de dire que les Sigmen se battent comme des beaux diables et que c'est grace à la défense et la volonté que l'on gagne.
Par contre, la 2ème partie, quand il dit qu'à part Rush, il n'y a personne, c'est vraiment limite. A mon avis, c'est plus un moyen pour lui de piquer au vif ses joueurs qu'un réel manque de respect envers les notres.

DNA du 26 mars 2009

Basket-ball / Après la victoire de la SIG contre Roanne (86-69)

Ça déménage !

En réalisant la passe de cinq, mardi, aux dépens d'une Chorale de Roanne asphyxiée, la SIG s'est hissée, certes provisoirement, à la première place de Pro A. Alors que le club est momentanément contraint de déménager, sommet de l'OTAN oblige, ce fauteuil de leader vient récompenser une équipe foncièrement séduisante.
Au propre comme au figuré, la SIG déménage. Raison d'État faisant loi, les Strasbourgeois sont priés de quitter leurs installations du Wacken. La direction commerciale et marketing va ainsi se rabattre, avant lundi, sur le siège social du club, dans le quartier du Neuhof.
Les joueurs et le staff technique migrent, eux, vers la Rotonde pour préparer l'échéance béarnaise programmée ce week-end (lire aussi ci-contre). Le parquet du Rhenus doit d'ailleurs être démonté dans les prochaines heures, toujours dans le cadre des préparatifs du décidément très contraignant sommet de l'OTAN.

Les Strasbourgeois ont joué les gros bras et signé un emballant carton

Sur le terrain, mardi, les Strasbourgeois ont aussi joué les gros bras et signé un emballant carton (86-69) contre une formation roannaise pourtant en net regain de forme ces temps-ci. 107 à 61 : les chiffres de l'évaluation collective traduisent bien l'écrasante domination alsacienne sur les débats.
Plus intenses - sept contres à l'actif des recevants, dont trois pour le seul David Simon, promu déménageur en chef -, plus généreux dans l'effort - 39 rebonds à 31 -, enfin plus partageurs que leurs hôtes - 19 passes décisives à 9 -, les hommes de Frédéric Sarre ont logiquement décroché la timbale.
De mauvaise foi, parfois, courroucé, souvent, dans ses déclarations d'après-match, Jean-Denys Choulet a tout de même fini par admettre qu'« il n'y avait pas photo ». Alors certes, Uche Nsonwu-Amadi, artisan du récent renouveau roannais, était diminué par une gastro, mais le cinquième succès de rang de la SIG ne s'en trouve pas pour autant dévalué.
Pour faire taire la Chorale, Fred Sarre a pu, en prime, pianoter sur son banc avec un évident bonheur. Rob Lewin a joué sans fausse note (11 rebonds, 22 d'évaluation), Elson Mendy s'est mis au diapason. Ce probant succès est aussi une oeuvre collective. « Tout le monde a mis les genoux à terre. On vit bien ensemble et cela se ressent sur le terrain », a commenté Sacha Giffa au coup de sifflet final.
Avec un Brion Rush altruiste à souhait lorsqu'il ne se fend pas de quelques paniers géniaux et un David Simon titanesque depuis sa renaissance à Antarès - un double-double en 18' avant-hier, 17 d'évaluation moyenne depuis sept matches -, la SIG, à la faveur de ce huitième succès en neuf rencontres, s'est hissée sur le toit de la Pro A. Depuis mardi, elle s'est même installée dans le fauteuil de leader. Certes, ce statut n'est que temporaire, puisque les Alsaciens comptent un match de plus que leurs rivaux. Mais dans l'immédiat, un petit coup d'oeil sur le classement procure d'assez euphorisantes sensations.
Irrésistibles depuis fin janvier, en confiance à l'image de ce service volleyé d'Essart pour le panier primé d'Obasohan avant-hier, les Strasbourgeois n'ont pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Sacha Giffa a d'ailleurs vendu la mèche dans les vestiaires du Rhenus. « Il faut qu'on continue à progresser pour bien débuter les play-offs. Il ne faut pas que l'on soit prêt trop rapidement... ». « Prêt pour quoi ? Pour le titre ? », s'est aussitôt interrogé Frédéric Sarre, presque surpris par l'audace de son capitaine.

« Le train est lancé, il ne faut pas le freiner » (Frédéric Sarre)

Sans aller jusque-là, ce qui apparaît en effet un tantinet prématuré, le coach a quand même reconnu « vouloir continuer sur l'accélération qui est la nôtre ». « Le train est lancé, il ne faut pas le freiner », a ainsi estimé Fred Sarre. En plein déménagement, la SIG est donc invitée à casser la baraque aussi longtemps qu'il lui plaira.

Régis Schneider


Choulet allume

COURROUX. - Dire que Jean-Denys Choulet a été ulcéré par la prestation de son équipe avant-hier est un doux euphémisme. « Déçu de voir que (son) assistant se casse le tronc pour un résultat comme ça », le coach de la Chorale a allumé ses troupes, coupables de mollesse et de résignation. « Je ne souhaite à personne de vivre ce que je vis cette année. On a des gens de talent, mais qui n'en ont rien à braire. Et faire avancer un âne, c'est compliqué ». Le volubile « JDC » s'est interrogé, à voix haute, sur la meilleure manière de tirer certains de ses joueurs de leur torpeur. « Peut-être qu'il faut leur mettre un entonnoir dans la bouche, pour leur faire boire deux ou trois canons, et leur apporter quelques filles aussi... ou bien quelques mecs, histoire qu'ils se dérident ».
DÉLOCALISATION. - Dans l'obligation de quitter le Rhenus, les Strasbourgeois s'entraîneront cet après-midi et demain matin à la Rotonde avant de s'envoler pour Pau. Ensuite ? Le staff étudie plusieurs pistes. « Il nous faut anticiper les perturbations liées au sommet de l'OTAN et permettre au groupe de s'entraîner dans les meilleures conditions », indique Jérôme Rosenstiehl.
La SIG pourrait rester à la Rotonde « avec le risque d'être confrontée à des désagréments d'accès et de circulation », précise le directeur sportif. John Allen et sa bande pourraient aussi « se replier sur une salle dans les environs de Strasbourg », au nord de l'agglomération de préférence. La troisième solution consisterait à partir en stage, à Vittel par exemple.

R. Sch.


L'Alsace du 26 mars 2009

Basket-ball La SIG taille patron ?

Impressionnante mardi soir face à Roanne en match avancé de la 24e journée, la SIG a renforcé sa place dans le top 4 et se positionne à l’évidence comme un sérieux outsider dans un championnat ouvert comme jamais.

Où vont-ils s’arrêter ? En alignant une cinquième victoire d’affilée, la huitième en neuf matches, face à la Chorale de Roanne (86-69) mardi soir, les basketteurs strasbourgeois ont provisoirement pris - à la faveur de ce match en avance - la tête de la Pro A. Dans une rencontre de haut de tableau entre deux ex-aequo à la troisième place, la SIG est progressivement montée en puissance pour signer son quinzième succès de la saison. Et de quelle manière !
Après une première période équilibrée, les Strasbourgeois sont passés en mode « rouleau compresseur » lors d’un troisième quart temps à sens unique, remporté 20 à 8 par les coéquipiers de Sacha Giffa. « C’est jouissif d’être capable de faire des éclats pareils. On n’a plus peur car on sait qu’on est solide en défense et que les joueurs du banc en rajoutent une couche une fois sur le terrain », précise le capitaine, auteur d’un match sérieux avec 15 pts et 5 rbds. Au prix d’une défense imperméable et d’une présence aux rebonds de tous les instants, les hommes de Frédéric Sarre ont totalement étouffé une formation roannaise à la ramasse. « Je ne comprends pas. On a montré notre pire visage et même si je n’ai pas peur de dire que Strasbourg n’a pas une meilleure équipe que la nôtre, on a été écrasés par l’enthousiasme et la volonté alsacienne en défense et aux rebonds », analyse Jean-Denys Choulet, le coach d’une Chorale finalement réduite au silence.

Simon - Lewin intouchables

Battus dans la raquette en première période (19 rbds à 9 pour Roanne), les Bas-Rhinois ont, en effet, totalement renversé la vapeur en seconde période, en dominant largement (30 à 12 !) les grands intérieurs roannais. « Le rebond a été une des clés de la rencontre. Lors du match aller, ils nous avaient mangés dans ce domaine, alors on voulait montrer qu’on avait progressé », explique Giffa. Dans ce secteur la paire Simon-Lewin n’aura laissé que des miettes à leurs adversaires directs. 12 pts, 10 rbds et 3 contres pour le premier, 7 pts, 11 rbds et 2 contres pour le second.
Une présence athlétique qui aura rapidement découragé le faible mental roannais. « Je félicite David qui a fait le travail qu’on attendait de lui dans la raquette, pour notamment venir en aide sur les pénétrations adverses », se réjouit Sacha Giffa.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, les joueurs de Frédéric Sarre s’emparent, avec cette large victoire, du point-average. Un avantage non négligeable en cas d’égalité en fin de saison dans ce championnat très serré et dans lequel les Strasbourgeois espèrent désormais tirer leur épingle du jeu. « On essaie de toucher le summum. Après une saison ratée, on a envie de faire quelque chose et on a un objectif précis : continuer notre progression pour être prêts en play-off », souligne Sacha Giffa.

« Ne rien calculer »

Mais comme la saison est encore longue, le sage Frédéric Sarre sait très bien que rien n’est encore acquis. Fidèle à son discours prudent, l’entraîneur alsacien est pourtant conscient que son équipe surfe sur une bonne vague qu’il ne faut absolument pas quitter. « Il ne faut pas freiner le train quand il est en marche car on ne sait pas si on va être capable de le relancer. Alors il faut continuer sur ce rythme et ne rien calculer, surtout que l’équilibre d’une équipe est toujours fragile », conclut le coach dont l’équipe va rendre visite à Pau, lanterne rouge de la Pro A ce samedi, histoire de poursuivre sur une bonne dynamique avant une petite trêve de deux semaines.

Olivier Arnal

« Il faut qu'on continue à progresser pour bien débuter les play-offs. Il ne faut pas que l'on soit prêt trop rapidement... ».

Sacha qui connait bien le basket sait bien que l'un des gros problèmes de la SIG est d'etre en tres belle forme en mars/avril. Il sait tres bien comme bcp que les equipes en tres grande forme en mars / avril ne sont pas toujours (rarement??????) sur la ligne d'arrivee en juin à bercy.
Mais que faire pour eviter cet eccueil et gerer une situation qui pourrait se retourner contre la sig au moment du sprint final?
je pense que l'un des pbs/dangers essentiels qui guette la sig se trouve à ce niveau........sur la dynamique actuelle, ils peuvent finir en boulet de canon la saison mais comment aborder les pos???????

philippe a écrit:« Il faut qu'on continue à progresser pour bien débuter les play-offs. Il ne faut pas que l'on soit prêt trop rapidement... ».

Sacha qui connait bien le basket sait bien que l'un des gros problèmes de la SIG est d'etre en tres belle forme en mars/avril. Il sait tres bien comme bcp que les equipes en tres grande forme en mars / avril ne sont pas toujours (rarement??????) sur la ligne d'arrivee en juin à bercy.
Mais que faire pour eviter cet eccueil et gerer une situation qui pourrait se retourner contre la sig au moment du sprint final?
je pense que l'un des pbs/dangers essentiels qui guette la sig se trouve à ce niveau........sur la dynamique actuelle, ils peuvent finir en boulet de canon la saison mais comment aborder les pos???????

Les saisons se suivent et ne se ressemble pas. Tu trouveras une réponse dans ta boule de cristal.

Greg

remember david harris a écrit:

philippe a écrit:« Il faut qu'on continue à progresser pour bien débuter les play-offs. Il ne faut pas que l'on soit prêt trop rapidement... ».

Sacha qui connait bien le basket sait bien que l'un des gros problèmes de la SIG est d'etre en tres belle forme en mars/avril. Il sait tres bien comme bcp que les equipes en tres grande forme en mars / avril ne sont pas toujours (rarement??????) sur la ligne d'arrivee en juin à bercy.
Mais que faire pour eviter cet eccueil et gerer une situation qui pourrait se retourner contre la sig au moment du sprint final?
je pense que l'un des pbs/dangers essentiels qui guette la sig se trouve à ce niveau........sur la dynamique actuelle, ils peuvent finir en boulet de canon la saison mais comment aborder les pos???????

Les saisons se suivent et ne se ressemble pas. Tu trouveras une réponse dans ta boule de cristal.

Greg

ça, c'est du commentaire!

philippe

philippe a écrit:« Il faut qu'on continue à progresser pour bien débuter les play-offs. Il ne faut pas que l'on soit prêt trop rapidement... ».

Sacha qui connait bien le basket sait bien que l'un des gros problèmes de la SIG est d'etre en tres belle forme en mars/avril. Il sait tres bien comme bcp que les equipes en tres grande forme en mars / avril ne sont pas toujours (rarement??????) sur la ligne d'arrivee en juin à bercy.
Mais que faire pour eviter cet eccueil et gerer une situation qui pourrait se retourner contre la sig au moment du sprint final?
je pense que l'un des pbs/dangers essentiels qui guette la sig se trouve à ce niveau........sur la dynamique actuelle, ils peuvent finir en boulet de canon la saison mais comment aborder les pos???????

C'est pas faux ! Maintenant, il ne reste plus que 6 matchs ! Nous sommes pas si loin de la fin du championnat... Effectivement, notre série de victoire arrive peut être un poil trop tôt.

En attendant, nous verrons si nous sommes une équipe vraiment solide à Pau !

françois a écrit: moi ce que je crains à pau en plus du duo page-digbeu qui n'était pas là au match aller c'est surtout la fatigue car ce sera notre 3ème match en 7 jours ce qui pour un effectif pas énorme et habitué à 1 match par semaine peut consituter un handicap surtout que nos joueurs ne trichent pas sur le terrain et se donnent à fond.

Moi aussi, je pense que ce match est un match piège, contre le "dernier" (ça ressemble au contexte du match contre Dijon), mais bon on est dans une spirale de la victoire, et ça sent bon la belle fin de saison. Quand à la fatigue, aucun des joueurs (à part Brion) n'a joué plus de 27 minutes contre Roanne.

moi je vois une victoire a pau, mais pas une balade de santé ce sera un des match piéges de cette fin de saison c'est mon avis

philippe a écrit:« Il faut qu'on continue à progresser pour bien débuter les play-offs. Il ne faut pas que l'on soit prêt trop rapidement... ».

Sacha qui connait bien le basket sait bien que l'un des gros problèmes de la SIG est d'etre en tres belle forme en mars/avril. Il sait tres bien comme bcp que les equipes en tres grande forme en mars / avril ne sont pas toujours (rarement??????) sur la ligne d'arrivee en juin à bercy.
Mais que faire pour eviter cet eccueil et gerer une situation qui pourrait se retourner contre la sig au moment du sprint final?
je pense que l'un des pbs/dangers essentiels qui guette la sig se trouve à ce niveau........sur la dynamique actuelle, ils peuvent finir en boulet de canon la saison mais comment aborder les pos???????

Ouais, sauf que personnellement je ne vois pas ça comme un problème. Surtout qu'on remonte sacrément vite dans le classement et que ça peut nous avantager pour les POs. (il y a encore pas si longtemps on était pas dans les 8 premiers...). Ces victoires sont là, elles permettent d'accumuler de la confiance, du vécu positif, tout ça ne peut être que bon pour la suite. Et surtout elle nous permettent de nous qualifier pour les Pos avec peut-être un avantage. C'est ça qu'il faut voir et chaque chose en son temps.
Après au staff de faire durer tout ça le plus longtemps possible et de bâtir du solide à partir de ces victoires. Mais je pense pas qu'il faille se mettre à cogiter et se demander combien de temps ça va durer, quand ça va s'arrêter...

sauf qu'au rythme actuel, la sig risque de terminer en tête de la saison reguliere et qu'elle aborderait alors les pos avec une grosse etiquette de favori, position pour laquelle elle n'a pas à mes yeux les epaules assez larges......la position du favori, toujours tres complique à gerer...
ensuite l'experience montre que le titre va souvent à une equipe qui apparait au dernier moment......
la statistique sur les dernieres annees n'est sans doute pas tres favorable au 1er de la saison reguliere......
comme cela de memoire, je vois le sluc 2008 mais à part lui.........

philippe a écrit:sauf qu'au rythme actuel, la sig risque de terminer en tête de la saison reguliere et qu'elle aborderait alors les pos avec une grosse etiquette de favori, position pour laquelle elle n'a pas à mes yeux les epaules assez larges......la position du favori, toujours tres complique à gerer...
ensuite l'experience montre que le titre va souvent à une equipe qui apparait au dernier moment......
la statistique sur les dernieres annees n'est sans doute pas tres favorable au 1er de la saison reguliere......
comme cela de memoire, je vois le sluc 2008 mais à part lui.........

C'est impressionnant comme tu vois du négatif partout...
La question que je me pose c'est de savoir si tu préfèrerais qu'on arrête de gagner des matchs pour passer inaperçu.

Greg

remember david harris a écrit:

philippe a écrit:sauf qu'au rythme actuel, la sig risque de terminer en tête de la saison reguliere et qu'elle aborderait alors les pos avec une grosse etiquette de favori, position pour laquelle elle n'a pas à mes yeux les epaules assez larges......la position du favori, toujours tres complique à gerer...
ensuite l'experience montre que le titre va souvent à une equipe qui apparait au dernier moment......
la statistique sur les dernieres annees n'est sans doute pas tres favorable au 1er de la saison reguliere......
comme cela de memoire, je vois le sluc 2008 mais à part lui.........

C'est impressionnant comme tu vois du négatif partout...
La question que je me pose c'est de savoir si tu préfèrerais qu'on arrête de gagner des matchs pour passer inaperçu.

Greg

et c'est tout aussi impressionnant de voir comment certains se voient deja plus beaux qu'ils ne sont.........
le realisme devrait les inciter à la prudence et surtout se rappeler comment certaines equipes euphoriques en mars se sont vautrer dans les grandes largeurs en juin, c'est tout.....
en plus je pense que cette equipe a le talent pour creer la surprise, pas celui d'assumer un statut de favori.......
ensuite le rythme des pos est infernal et la rotation est courte.......peut etre reparlera t on du joueur sup que l'on a pas pris au printemps......mais enfin, tout baigne dans l'euphorie pour le moment alors que les inquiets et ou réalistes comme moi entrent en hibernation......on en reparlera eventuellement plus tard!

Rappelle toi Philippe, il y a quelque jours, tu pensais encore qu'on serait relégués, maintenant tu trouves qu'on gagne trop de match, c'est une REVOLUTION

Les Titeuf et autres Remember, vous voulez pas baisser les armes par moment ?

En l'occurrence, ce que dit Philippe n'est pas dénué de sens et il est vrai que l'équipe qui devient champion de France est rarement la number 1 avant le début de POs (cf : Le Mans qui était au fond du gouffre quelques semaines avant le début des POs).

philippe a écrit:et c'est tout aussi impressionnant de voir comment certains se voient deja plus beaux qu'ils ne sont.........
le realisme devrait les inciter à la prudence et surtout se rappeler comment certaines equipes euphoriques en mars se sont vautrer dans les grandes largeurs en juin, c'est tout.....
en plus je pense que cette equipe a le talent pour creer la surprise, pas celui d'assumer un statut de favori.......
ensuite le rythme des pos est infernal et la rotation est courte.......peut etre reparlera t on du joueur sup que l'on a pas pris au printemps......mais enfin, tout baigne dans l'euphorie pour le moment alors que les inquiets et ou réalistes comme moi entrent en hibernation......on en reparlera eventuellement plus tard!

C'est tout à fait vrai, les 8 équipes qui participeront aux play-offs auront leurs chances et c'est pas forcément les équipes que l'on attend qui iront au bout, encore plus cette année.

Néansmoins, plus on sera haut dans le classement, plus on aura de chances d'avoir l'Eurocup. Pour nous l'avantage du terrain en play-off pourrait ne pas en être un vu nos prestations à l'extérieur. Il est vrai également que nous sommes bien mieux dans un costume d'outsider que de favoris, encore que si on écoute Choulet même en étant devant au classement on reste un outsider.
Maintenant, on est tous conscient que l'on peut battre tout le monde et également que l'on peut se faire battre par tout le monde à commencer par Pau samedi. Quand on joue en équipe avec envie volonté que nos 2 pivots assurent leur rôles et que la réussite extérieure est bonne, on est dans le coup, mais on sait aussi que l'on capable de gros relâchements.

Bref, on a mangé notre pain noir pendant près de 2 ans, on est à une place que personne ne voyait (moi le premier surtout avec Simon que j'aurais viré sans ménagement), on peut se vautrer ou continuer mais une chose est sûr voilà 3 mois que cette équipe fait vraiment plaisir à voir (Hormis Allen et Darrigand), alors j'en profite quitte à ce que cela s'arrête prochainement.

purée c'est fort sa limite on va raler parce que on et 1er quand on gagne pas ce sont des enfoirés et tout les noms et quand il gagne on voudrait qu'il soit en bas purée bonne mentalité

Jack a écrit:Les Titeuf et autres Remember, vous voulez pas baisser les armes par moment ?

En l'occurrence, ce que dit Philippe n'est pas dénué de sens et il est vrai que l'équipe qui devient champion de France est rarement la number 1 avant le début de POs (cf : Le Mans qui était au fond du gouffre quelques semaines avant le début des POs).

Et est ce que vous vous baissez les armes quand la SIG va moins bien. On en a pris plein la g... la saison dernière quand la SIG allait très mal. Pour le moment, moi je savoure à fond le moment actuel, je chambre gentillement (contrairement à d'autres) et je suis très confiant dans l'avenir proche de la SIG. Ensuite, si ça ne tournait pas comme je l'espère, et bien tant pis, mais pour le moment je savoure En attendons on est dans le Top 4 ou très peu de supporters ou pseudo supporters espéraient les
voir.

ALLEZ LA SIG