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PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Jeu 14 Mai - 10:38
Programmation des matchs par Sport +
1/4 de finale aller
Nancy - Roanne le 22/05/09 à 20h30
Orléans - Chalon le 23/05/09 à 19h30
1/4 de final retour
Roanne - Nancy le 29/05/09 à 20h30
Chalon - Orléans le 30/05/09 à 19h00
Pas de SIG à la télé, si on prend des doudounes, cela se fera dans l'anonymat.
1/4 de finale aller
Nancy - Roanne le 22/05/09 à 20h30
Orléans - Chalon le 23/05/09 à 19h30
1/4 de final retour
Roanne - Nancy le 29/05/09 à 20h30
Chalon - Orléans le 30/05/09 à 19h00
Pas de SIG à la télé, si on prend des doudounes, cela se fera dans l'anonymat.
rocky- Age : 104
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Ven 15 Mai - 8:16
DNA du 15 mai 2009
Basket-ball / L'ASVEL, adversaire de la SIG en play-offs
L'année ou jamais ?
Numéro un de la saison régulière, l'ASVEL se pose en favorite légitime de la série qui l'opposera à la SIG en play-offs. Mais il n'est pas interdit, non plus, de penser que cette équipe villeurbannaise-là reste prenable. L'arrivée de Tony Parker va en effet bouleverser la donne dans les années à venir. Vaincre l'ASVEL, c'est sans doute maintenant ou jamais.
L'ASVEL est bonne à prendre. Énoncé de manière aussi catégorique et abrupte, l'éclairage ne manquera sûrement pas de susciter quelques regards incrédules, des sourires amusés ou condescendants, aussi, dans le Landerneau.
L'affirmation pourrait même passer pour une franche provocation au regard du bilan de la saison régulière qui a octroyé la pole position aux coéquipiers d'Aymeric Jeanneau, victorieux de 22 de leurs 30 rencontres de championnat. La sentence gagne donc à être affinée et replacée dans un contexte bien précis. L'ASVEL est peut-être bien bonne à prendre, cette année en tout cas.
La vénérable maison verte va changer de statut
L'adversaire de la SIG en quart de finale des play-offs va en effet se trouver propulsé dans une autre dimension dès la saison prochaine. Avec l'arrivée de Tony Parker dans le capital - à hauteur de 30 % - ainsi qu'à la vice-présidence, la vénérable maison verte, qui a soufflé ses 60 bougies l'an dernier, va changer de statut. Le club rhodanien annonce dès à présent un budget prévisionnel de 7,15 millions d'€ en 2009/10, contre 5,10 cette année et 5,62 au Mans, étiqueté première fortune de France en 2008/09. A titre de comparaison, la SIG plafonne à 3,6 millions d'€ cette saison.
Spectateur de la victoire décrochée contre Nancy mercredi (76-65), synonyme de qualification en Euroligue, « TP » a mis à profit son court séjour de 48 h dans la capitale des Gaules pour évoquer son investissement en compagnie de Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, et de Gérard Collomb, président du Grand Lyon. Le meneur des Spurs a également indiqué que le club planche déjà sur le recrutement d'un meneur et d'un pivot de calibre international.
L'ASVEL s'est donc résolument engagée dans un processus qui doit, à terme, la hisser au rang de grand d'Europe et lui permettre de frayer avec le gratin continental. « Il y a une direction et une vision, commente Fred Sarre, qui voit d'un bon oeil l'avènement de cette future place (très) forte. D'un point de vue purement basket, on ne peut être qu'heureux qu'un club français puisse avoir la capacité de se doter d'un budget de ce niveau. Cela donne une belle vitrine au basket français qui peut ainsi envisager de retrouver la place qui était la sienne, il y a quelques années. Il faudrait que cela fasse exemple ».
Les adversaires des verts sur la scène hexagonale peuvent, eux, commencer à se faire du souci. La « Green team » risque d'être injouable en championnat dans les années futures et ce n'est pas de la science-fiction que de le penser. « Dans le contexte de récession qui ne manquera pas d'affecter les autres clubs, l'écart va se creuser que ce soit dans les oppositions, les constructions d'équipe ou dans ce que je nomme la performance invisible, c'est à dire ce qui gravite autour du sportif, reprend Frédéric Sarre. Une académie de basket, une grande salle, un centre d'entraînement sont autant de choses qui aident à la performance sportive ».
« C'est entre quatre lignes que ça se joue »
A terme, le budget de Lyon-Villeurbanne devrait dépasser les 10 millions d'€ et cette enveloppe en fera inévitablement un club surdimensionné pour la Pro A. « Sur un match, il sera peut-être possible de s'opposer. Sur une saison, ça va être plus compliqué. Après, il restera toujours l'incertitude du sport et je n'oublie pas que c'est entre quatre lignes que ça se joue. Mais tout sera en tout cas fait autour de ces lignes pour conférer à ce club un avantage majeur », conclut Fred Sarre.
Les hommes de Vincent Collet, qui rêvent à voix haute de titre, se posent en indiscutable favoris de la série qui débute la semaine prochaine à l'Astroballe. Appelée à devenir une super-puissance, l'ASVEL reste cependant, pour la dernière fois avant longtemps sans doute, une équipe abordable, qu'il est permis de défier les yeux dans les yeux. Alors autant saisir les ultimes opportunités qui se présentent de la faire trébucher sans vergogne.
Régis Schneider
Le quart de finale aller entre l'ASVEL et la SIG se disputera le samedi 23 mai à 20h à l'Astroballe. Le quart de finale retour est, lui, programmé le vendredi 29 mai à 20h, au Rhenus Sport.
Le chiffre
Sept, comme le nombre de points qui séparent, à l'arrivée, Austin Nichols, meilleur réalisateur de Pro A, de Brion Rush, son dauphin au classement des top scoreurs. L'ailier varois a déchiré avant-hier face au Havre (deux points, 0 sur 10 aux shoots, -8 d'évaluation), mais est cependant parvenu à sauver sa couronne, totalisant 21,43 points de moyenne au final, contre 21,20 pour le shooteur strasbourgeois. Sept points après 30 journées, cela représente 0,23 point par match. Autant dire trois fois rien.
L'Alsace du 15 mai 2009
Basket-ball SIG : « Villeurbanne ne nous fait pas peur »
En terminant la saison régulière sur une nouvelle défaite face à Orléans mercredi soir, la SIG ne s’est pas mise dans les meilleures dispositions pour aborder le premier match des play-offs face à Lyon-Villeurbanne, 1 er de la saison régulière, le 23 mai.
Les jeux sont faits. Huitièmes de la saison régulière en position de dernier qualifié pour les play-offs, les basketteurs strasbourgeois savent désormais ce qui les attend dans les prochains jours. Et le programme est plutôt copieux, à la limite de l’indigestion : ils affronteront l’ASVEL Lyon-Villeurbanne, premier de la phase régulière et un des grands favoris pour la distinction suprême, en quart de finale les 23 et 29 mai prochains.
Le club le plus titré du championnat de France, avec seize couronnes mais aussi quatorze places de finaliste, n’est sûrement pas l’adversaire rêvé pour des Strasbourgeois en grande difficulté depuis un mois et demi avec six revers lors des sept derniers matches de la saison. À Orléans, la SIG a pourtant tenu trente minutes au contact de l’armada de Philippe Hervé avant de s’écrouler pour encaisser un 27-11 dans le dernier quart. « Après une première mi-temps intéressante, le jeu s’est effrité peu à peu lors de la seconde », explique Steeve Essart. « Tout le monde donne le meilleur de lui-même sur le terrain mais pas forcement de la bonne façon. Il faut qu’on travaille mieux tous ensemble pour retrouver la confiance car le talent est là », ajoute le meneur de jeu strasbourgeois.
La performance mi-figue mi-raisin dans le Loiret mercredi soir n’est donc pas de nature à inquiéter le Guyanais. « On aurait bien aimé finir la saison par une victoire mais je préfère positiver et ne pas m’attarder sur les côtés négatifs de ce dernier match, car ça ne nous fera pas avancer. On s’est battu toute l’année pour arriver en play-off alors il faut transformer toute notre énergie, même négative, pour affronter Villeurbanne », espère le numéro 7 alsacien qui sait bien que la SIG ne se présentera pas dans la peau du favori face à l’ogre villeurbannais…
« Ne pas avoir de regrets »
« On a vraiment envie de montrer qu’on mérite notre place en play-off, renchérit pourtant Steeve Essart. Villeurbanne ne nous fait pas peur, mais on va devoir être prêt et jouer dur pour répondre au défi physique. Il va nous falloir un engagement de 120 % pour ne pas avoir de regrets », conclut le meneur de jeu.
Olivier Arnal
L'équipe du 15 mai 2009
Basket-ball / L'ASVEL, adversaire de la SIG en play-offs
L'année ou jamais ?
Numéro un de la saison régulière, l'ASVEL se pose en favorite légitime de la série qui l'opposera à la SIG en play-offs. Mais il n'est pas interdit, non plus, de penser que cette équipe villeurbannaise-là reste prenable. L'arrivée de Tony Parker va en effet bouleverser la donne dans les années à venir. Vaincre l'ASVEL, c'est sans doute maintenant ou jamais.
L'ASVEL est bonne à prendre. Énoncé de manière aussi catégorique et abrupte, l'éclairage ne manquera sûrement pas de susciter quelques regards incrédules, des sourires amusés ou condescendants, aussi, dans le Landerneau.
L'affirmation pourrait même passer pour une franche provocation au regard du bilan de la saison régulière qui a octroyé la pole position aux coéquipiers d'Aymeric Jeanneau, victorieux de 22 de leurs 30 rencontres de championnat. La sentence gagne donc à être affinée et replacée dans un contexte bien précis. L'ASVEL est peut-être bien bonne à prendre, cette année en tout cas.
La vénérable maison verte va changer de statut
L'adversaire de la SIG en quart de finale des play-offs va en effet se trouver propulsé dans une autre dimension dès la saison prochaine. Avec l'arrivée de Tony Parker dans le capital - à hauteur de 30 % - ainsi qu'à la vice-présidence, la vénérable maison verte, qui a soufflé ses 60 bougies l'an dernier, va changer de statut. Le club rhodanien annonce dès à présent un budget prévisionnel de 7,15 millions d'€ en 2009/10, contre 5,10 cette année et 5,62 au Mans, étiqueté première fortune de France en 2008/09. A titre de comparaison, la SIG plafonne à 3,6 millions d'€ cette saison.
Spectateur de la victoire décrochée contre Nancy mercredi (76-65), synonyme de qualification en Euroligue, « TP » a mis à profit son court séjour de 48 h dans la capitale des Gaules pour évoquer son investissement en compagnie de Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, et de Gérard Collomb, président du Grand Lyon. Le meneur des Spurs a également indiqué que le club planche déjà sur le recrutement d'un meneur et d'un pivot de calibre international.
L'ASVEL s'est donc résolument engagée dans un processus qui doit, à terme, la hisser au rang de grand d'Europe et lui permettre de frayer avec le gratin continental. « Il y a une direction et une vision, commente Fred Sarre, qui voit d'un bon oeil l'avènement de cette future place (très) forte. D'un point de vue purement basket, on ne peut être qu'heureux qu'un club français puisse avoir la capacité de se doter d'un budget de ce niveau. Cela donne une belle vitrine au basket français qui peut ainsi envisager de retrouver la place qui était la sienne, il y a quelques années. Il faudrait que cela fasse exemple ».
Les adversaires des verts sur la scène hexagonale peuvent, eux, commencer à se faire du souci. La « Green team » risque d'être injouable en championnat dans les années futures et ce n'est pas de la science-fiction que de le penser. « Dans le contexte de récession qui ne manquera pas d'affecter les autres clubs, l'écart va se creuser que ce soit dans les oppositions, les constructions d'équipe ou dans ce que je nomme la performance invisible, c'est à dire ce qui gravite autour du sportif, reprend Frédéric Sarre. Une académie de basket, une grande salle, un centre d'entraînement sont autant de choses qui aident à la performance sportive ».
« C'est entre quatre lignes que ça se joue »
A terme, le budget de Lyon-Villeurbanne devrait dépasser les 10 millions d'€ et cette enveloppe en fera inévitablement un club surdimensionné pour la Pro A. « Sur un match, il sera peut-être possible de s'opposer. Sur une saison, ça va être plus compliqué. Après, il restera toujours l'incertitude du sport et je n'oublie pas que c'est entre quatre lignes que ça se joue. Mais tout sera en tout cas fait autour de ces lignes pour conférer à ce club un avantage majeur », conclut Fred Sarre.
Les hommes de Vincent Collet, qui rêvent à voix haute de titre, se posent en indiscutable favoris de la série qui débute la semaine prochaine à l'Astroballe. Appelée à devenir une super-puissance, l'ASVEL reste cependant, pour la dernière fois avant longtemps sans doute, une équipe abordable, qu'il est permis de défier les yeux dans les yeux. Alors autant saisir les ultimes opportunités qui se présentent de la faire trébucher sans vergogne.
Régis Schneider
Le quart de finale aller entre l'ASVEL et la SIG se disputera le samedi 23 mai à 20h à l'Astroballe. Le quart de finale retour est, lui, programmé le vendredi 29 mai à 20h, au Rhenus Sport.
Le chiffre
Sept, comme le nombre de points qui séparent, à l'arrivée, Austin Nichols, meilleur réalisateur de Pro A, de Brion Rush, son dauphin au classement des top scoreurs. L'ailier varois a déchiré avant-hier face au Havre (deux points, 0 sur 10 aux shoots, -8 d'évaluation), mais est cependant parvenu à sauver sa couronne, totalisant 21,43 points de moyenne au final, contre 21,20 pour le shooteur strasbourgeois. Sept points après 30 journées, cela représente 0,23 point par match. Autant dire trois fois rien.
L'Alsace du 15 mai 2009
Basket-ball SIG : « Villeurbanne ne nous fait pas peur »
En terminant la saison régulière sur une nouvelle défaite face à Orléans mercredi soir, la SIG ne s’est pas mise dans les meilleures dispositions pour aborder le premier match des play-offs face à Lyon-Villeurbanne, 1 er de la saison régulière, le 23 mai.
Les jeux sont faits. Huitièmes de la saison régulière en position de dernier qualifié pour les play-offs, les basketteurs strasbourgeois savent désormais ce qui les attend dans les prochains jours. Et le programme est plutôt copieux, à la limite de l’indigestion : ils affronteront l’ASVEL Lyon-Villeurbanne, premier de la phase régulière et un des grands favoris pour la distinction suprême, en quart de finale les 23 et 29 mai prochains.
Le club le plus titré du championnat de France, avec seize couronnes mais aussi quatorze places de finaliste, n’est sûrement pas l’adversaire rêvé pour des Strasbourgeois en grande difficulté depuis un mois et demi avec six revers lors des sept derniers matches de la saison. À Orléans, la SIG a pourtant tenu trente minutes au contact de l’armada de Philippe Hervé avant de s’écrouler pour encaisser un 27-11 dans le dernier quart. « Après une première mi-temps intéressante, le jeu s’est effrité peu à peu lors de la seconde », explique Steeve Essart. « Tout le monde donne le meilleur de lui-même sur le terrain mais pas forcement de la bonne façon. Il faut qu’on travaille mieux tous ensemble pour retrouver la confiance car le talent est là », ajoute le meneur de jeu strasbourgeois.
La performance mi-figue mi-raisin dans le Loiret mercredi soir n’est donc pas de nature à inquiéter le Guyanais. « On aurait bien aimé finir la saison par une victoire mais je préfère positiver et ne pas m’attarder sur les côtés négatifs de ce dernier match, car ça ne nous fera pas avancer. On s’est battu toute l’année pour arriver en play-off alors il faut transformer toute notre énergie, même négative, pour affronter Villeurbanne », espère le numéro 7 alsacien qui sait bien que la SIG ne se présentera pas dans la peau du favori face à l’ogre villeurbannais…
« Ne pas avoir de regrets »
« On a vraiment envie de montrer qu’on mérite notre place en play-off, renchérit pourtant Steeve Essart. Villeurbanne ne nous fait pas peur, mais on va devoir être prêt et jouer dur pour répondre au défi physique. Il va nous falloir un engagement de 120 % pour ne pas avoir de regrets », conclut le meneur de jeu.
Olivier Arnal
L'équipe du 15 mai 2009
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Ven 15 Mai - 9:58
Le Progrès du 15 mai 2009
BASKET / L'ASVEL PREMIèRE DE LA SAISON RéGULIèRE
Collet : «Maintenant, le titre!»
Le coach de l'Asvel, premier pour la quatrième fois en six ans, ne veut pas s'arrêter là. Cap sur Bercy
Vincent Collet, quel sentiment vous anime après après cette victoire contre Nancy ?
C'était un moment très important dans la mesure où l'Euroligue est capitale dans le développement du club. Depuis le début de la saison nous ne cessons de répéter que nous voulons l'obtenir sur le terrain. C'est quasiment fait (NDLR: il faudra attendre la fin de tous les championnats européens pour que cette qualification devienne officielle). Mais si je suis aussi content c'est aussi parce que je sais qu'une défaite nous aurait relégués à la troisième place. Cela m'aurait rendu amer et aurait été très douloureux...
Avez-vous douté avant ce match ?
J'ai vécu huit jours difficiles après Dijon. Mais nous nous sommes remobilisés pour aller chercher, avec un état d'esprit qui m'a beaucoup plu, cette victoire qui nous a prouvé que nous pouvons répondre présents dans les matches couperets. J'espère que celui contre Nancy, disputé dans une Astroballe en progrès, va être un match «déclencheur».
Quelle est la différence entre le tour principal et le tour préliminaire ?
Cela change beaucoup de choses ! Le tour préliminaire regroupera huit équipes d'un très bon niveau et il faudra passer deux tours pour en sortir.
Le tour principal, ce sont des poules de six équipes et donc l'assurance de recevoir cinq des meilleures formations européennes à l'Astroballe. Et puis, je n'oublie pas que le tour préliminaire débutera à la fin du mois de septembre, ce qui nous aurait posé d'évidents problèmes si, comme je l'espère, l'équipe de France va très loin au championnat d'Europe (finale le 20).
Vous venez de terminer pour la quatrième fois en six ans à la première place de la saison régulière. Ce doit être une immense fierté personnelle...
C'est une satisfaction, mais elle n'est pas suffisante. Maintenant, l'objectif, c'est d'être champions.
Vous étiez venu à l'Asvel pour retrouver l'Euroligue. Vous devez être ravi...
Bien sûr, notamment parce que je sais que nous allons jouer, à l'avenir, avec des moyens supérieurs. Le challenge est très excitant. Reste qu'il faut rester prudent et prendre les étapes les unes après les autres...
La prochaine va vous opposer à Strasbourg, un adversaire qui vous avait piégés à l'Astroballe le 13 mars dernier (77-85)...
La Sig est une équipe qui joue bien et nous avait fait mal... Il va falloir tout donner d'entrée de jeu et surtout ne pas commettre l'erreur de se projeter vers d'autres échéances. A nous d'assumer notre statut.
Quel va être votre programme avant ce quart de finale ?
Les joueurs ont eu un jour de repos aujourd'hui (hier) et en auront un autre dimanche. Nous jouerons en amical mardi prochain contre Clermont pour garder le rythme et casser la routine. J'espère que nous allons continuer à monter en puissance pour être au top dans huit jours.
Propos recueillis par Luc Paganon
BASKET / L'ASVEL PREMIèRE DE LA SAISON RéGULIèRE
Collet : «Maintenant, le titre!»
Le coach de l'Asvel, premier pour la quatrième fois en six ans, ne veut pas s'arrêter là. Cap sur Bercy
Vincent Collet, quel sentiment vous anime après après cette victoire contre Nancy ?
C'était un moment très important dans la mesure où l'Euroligue est capitale dans le développement du club. Depuis le début de la saison nous ne cessons de répéter que nous voulons l'obtenir sur le terrain. C'est quasiment fait (NDLR: il faudra attendre la fin de tous les championnats européens pour que cette qualification devienne officielle). Mais si je suis aussi content c'est aussi parce que je sais qu'une défaite nous aurait relégués à la troisième place. Cela m'aurait rendu amer et aurait été très douloureux...
Avez-vous douté avant ce match ?
J'ai vécu huit jours difficiles après Dijon. Mais nous nous sommes remobilisés pour aller chercher, avec un état d'esprit qui m'a beaucoup plu, cette victoire qui nous a prouvé que nous pouvons répondre présents dans les matches couperets. J'espère que celui contre Nancy, disputé dans une Astroballe en progrès, va être un match «déclencheur».
Quelle est la différence entre le tour principal et le tour préliminaire ?
Cela change beaucoup de choses ! Le tour préliminaire regroupera huit équipes d'un très bon niveau et il faudra passer deux tours pour en sortir.
Le tour principal, ce sont des poules de six équipes et donc l'assurance de recevoir cinq des meilleures formations européennes à l'Astroballe. Et puis, je n'oublie pas que le tour préliminaire débutera à la fin du mois de septembre, ce qui nous aurait posé d'évidents problèmes si, comme je l'espère, l'équipe de France va très loin au championnat d'Europe (finale le 20).
Vous venez de terminer pour la quatrième fois en six ans à la première place de la saison régulière. Ce doit être une immense fierté personnelle...
C'est une satisfaction, mais elle n'est pas suffisante. Maintenant, l'objectif, c'est d'être champions.
Vous étiez venu à l'Asvel pour retrouver l'Euroligue. Vous devez être ravi...
Bien sûr, notamment parce que je sais que nous allons jouer, à l'avenir, avec des moyens supérieurs. Le challenge est très excitant. Reste qu'il faut rester prudent et prendre les étapes les unes après les autres...
La prochaine va vous opposer à Strasbourg, un adversaire qui vous avait piégés à l'Astroballe le 13 mars dernier (77-85)...
La Sig est une équipe qui joue bien et nous avait fait mal... Il va falloir tout donner d'entrée de jeu et surtout ne pas commettre l'erreur de se projeter vers d'autres échéances. A nous d'assumer notre statut.
Quel va être votre programme avant ce quart de finale ?
Les joueurs ont eu un jour de repos aujourd'hui (hier) et en auront un autre dimanche. Nous jouerons en amical mardi prochain contre Clermont pour garder le rythme et casser la routine. J'espère que nous allons continuer à monter en puissance pour être au top dans huit jours.
Propos recueillis par Luc Paganon
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
Vincent Ven 15 Mai - 11:05
De l'article de l'Equipe, je retiens notamment le passage sur le rôle déterminant qu'ont joué certains joker. Mais à Strasbourg tout le monde sait qu'ils ne servent à rien, n'apportent rien, et ruinent le club...
Vincent- Localisation : Entre Paris et Strasbourg
Date d'inscription : 18/05/2006
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Ven 15 Mai - 11:24
DNA du 15 mai 2009
Frédéric Sarre
« Dans le rôle du trublion »
- Vous avez affronté à deux reprises l'ASVEL cette année, chaque équipe l'ayant emporté sur parquet adverse à la faveur d'un renversement de situation dans les dernières minutes. Quel regard portez-vous sur ces deux rencontres ?
- En début de saison, nous n'avions pas la capacité de finir les rencontres et ce match au Rhenus (81-86 ndlr) s'inscrit dans cette veine-là. A Villeurbanne, on parvient à renverser la tendance (77-85 ndlr), mais l'ASVEL se trouvait alors dans une période un peu plus difficile qu'en ce moment et nous, dans une période un peu plus positive. Dans les attitudes et les comportements, cette équipe montre qu'elle est désormais préparée pour les joutes finales et n'a plus rien à voir avec celle qu'on était allé chercher là-bas.
- Interviewé après la victoire contre Nancy mercredi, Amara Sy semblait déjà se projeter sur de possibles retrouvailles avec le SLUC en demi-finale. Ce doit être vexant d'être ainsi relégué au rang de faire-valoir au premier tour des play-offs ?
- D'être pris quelque peu à la légère, de ne pas être considéré est toujours un peu vexant. Cela étant dit, compte tenu de leurs performances actuelles et des nôtres et de la confiance qu'ils ont dans leur jeu, il y a peut-être une forme de lucidité de la part de ce joueur. Ils ont le maillot jaune, ils ont été les meilleurs sur ce Tour de France, c'est normal qu'ils se sentent forts. Mais...
- Mais...
- Mais il faut qu'il joue et nous aussi. On va essayer de les embêter, de les perturber au maximum, voire plus si affinités. Nous sommes dans le rôle de l'outsider, du trublion qui va essayer de déranger la hiérarchie établie lors de la phase régulière.
- Le Mans est en pleine bourre, Orléans ne se pose pas de questions, Nancy avait aligné onze victoires consécutives avant de chuter à l'Astroballe. L'ASVEL, qui a démontré des signes de fragilité, de fébrilité il y a quelques semaines encore, n'est peut-être pas la plus mauvaise des oppositions ?
- On a été capable de les battre une fois, ce que nous ne sommes pas parvenus à faire contre Orléans. Villeurbanne est peut-être l'équipe qui nous convient le mieux par rapport au basket qu'elle propose, ce qui pouvait, peut-être, nous arriver de moins pire. Maintenant, ce n'est là que mon ressenti et il faudrait le comparer à celui des joueurs.
Recueilli par R. Sch.
A leur programme
Rentrés en Alsace, en bus couchettes, dans la nuit de mercredi à jeudi, les Strasbourgeois reprennent le chemin de l'entraînement aujourd'hui. Une séance est à leur programme demain matin avant un dimanche « off ». La semaine prochaine, Sacha Giffa et sa bande s'astreindront à un entraînement quotidien, voire deux.
Frédéric Sarre
« Dans le rôle du trublion »
- Vous avez affronté à deux reprises l'ASVEL cette année, chaque équipe l'ayant emporté sur parquet adverse à la faveur d'un renversement de situation dans les dernières minutes. Quel regard portez-vous sur ces deux rencontres ?
- En début de saison, nous n'avions pas la capacité de finir les rencontres et ce match au Rhenus (81-86 ndlr) s'inscrit dans cette veine-là. A Villeurbanne, on parvient à renverser la tendance (77-85 ndlr), mais l'ASVEL se trouvait alors dans une période un peu plus difficile qu'en ce moment et nous, dans une période un peu plus positive. Dans les attitudes et les comportements, cette équipe montre qu'elle est désormais préparée pour les joutes finales et n'a plus rien à voir avec celle qu'on était allé chercher là-bas.
- Interviewé après la victoire contre Nancy mercredi, Amara Sy semblait déjà se projeter sur de possibles retrouvailles avec le SLUC en demi-finale. Ce doit être vexant d'être ainsi relégué au rang de faire-valoir au premier tour des play-offs ?
- D'être pris quelque peu à la légère, de ne pas être considéré est toujours un peu vexant. Cela étant dit, compte tenu de leurs performances actuelles et des nôtres et de la confiance qu'ils ont dans leur jeu, il y a peut-être une forme de lucidité de la part de ce joueur. Ils ont le maillot jaune, ils ont été les meilleurs sur ce Tour de France, c'est normal qu'ils se sentent forts. Mais...
- Mais...
- Mais il faut qu'il joue et nous aussi. On va essayer de les embêter, de les perturber au maximum, voire plus si affinités. Nous sommes dans le rôle de l'outsider, du trublion qui va essayer de déranger la hiérarchie établie lors de la phase régulière.
- Le Mans est en pleine bourre, Orléans ne se pose pas de questions, Nancy avait aligné onze victoires consécutives avant de chuter à l'Astroballe. L'ASVEL, qui a démontré des signes de fragilité, de fébrilité il y a quelques semaines encore, n'est peut-être pas la plus mauvaise des oppositions ?
- On a été capable de les battre une fois, ce que nous ne sommes pas parvenus à faire contre Orléans. Villeurbanne est peut-être l'équipe qui nous convient le mieux par rapport au basket qu'elle propose, ce qui pouvait, peut-être, nous arriver de moins pire. Maintenant, ce n'est là que mon ressenti et il faudrait le comparer à celui des joueurs.
Recueilli par R. Sch.
A leur programme
Rentrés en Alsace, en bus couchettes, dans la nuit de mercredi à jeudi, les Strasbourgeois reprennent le chemin de l'entraînement aujourd'hui. Une séance est à leur programme demain matin avant un dimanche « off ». La semaine prochaine, Sacha Giffa et sa bande s'astreindront à un entraînement quotidien, voire deux.
rocky- Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007
rocky- Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Mer 20 Mai - 8:18
DNA du 20 mai 2009
Basket-ball / Play-offs (1/4 de finale aller) : ASVEL - SIG, samedi (20 h)
Compte à rebours
Strasbourgeois et Villeurbannais peaufinent leur préparation en vue du quart de finale aller des play-offs, samedi (20 h) à l'Astroballe. Les deux équipes avaient déjà croisé le fer à ce stade en 2007.
ENTRAINEMENTS. - Brion Rush et Sacha Giffa étaient tous deux à Paris le week-end dernier. Le premier, 3e à l'élection du MVP étranger de la saison, derrière Austin Nichols et Ricardo Greer, était convié à la soirée de remise des trophées organisée par la LNB. Le second a participé à une réunion du syndicat des joueurs. Les deux Sigmen ont retrouvé leurs coéquipiers avant-hier pour deux entraînements, optionnel le matin et collectif l'après-midi. Une séance était au programme des Strasbourgeois hier après-midi.
Un aller-retour express à Bamako pour Amara Sy
AMICAL. - Les Villeurbannais ont disputé et remporté (78-52) une rencontre amicale contre Clermont, hier après-midi à l'Astroballe. « C'était important de retrouver de la compétition après une aussi longue coupure, a commenté Vincent Collet. Je ne sais pas si ça nous a fait du bien, mais en tout cas, ça n'a pas pu nous faire de mal ». Le Stade clermontois était, lui aussi, à la recherche d'un test avant d'affronter Limoges en quart de finale de Pro B.
SÉLECTION. - Devancé d'une courte tête par Alain Koffi au classement du MVP français de Pro A, Amara Sy a effectué un aller-retour express à Bamako, jeudi et vendredi, pour disputer un match qualificatif de la Coupe d'Afrique des Nations face au Sénégal. L'ailier de l'ASVEL a inscrit dix points et pris quatre rebonds, contribuant ainsi au succès du Mali (69-61). « L'Amiral » a fait un crochet par Paris, pour la soirée de remise des trophées, avant de rejoindre, dimanche, ses coéquipiers de la « Green Team ».
UN PARTOUT. - Un partout, balle au centre. Strasbourgeois et Villeurbannais se sont affrontés à deux reprises cette saison, chacune des deux formations l'emportant loin de ses bases. Au Rhenus, en novembre, les Alsaciens ont cédé (81-86) face à l'insolente réussite de Ben Dewar (5 sur 8 à trois points) et de ses complices (12 sur 24 à 6,25 m pour les verts fluo).
Les retrouvailles, en mars, ont donné lieu à un époustouflant renversement de situation. Tombés sur un Lolo Foirest chaud comme la braise, les Alsaciens étaient menés de quinze points (75-60) à cinq minutes du terme. Fred Sarre a alors ressorti de son chapeau la zone qui avait déjà pétrifié Chalon, Derrick Obasohan a marché sur l'eau (25 points, 12 rebonds) et la SIG a passé un invraisemblable 2-25 à son hôte pour s'imposer 77-85.
DANS LE RÉTRO. - La SIG et l'ASVEL s'étaient déjà défiées en quarts de finale des play-offs en 2007. La formule alors en vigueur avait expédié les Strasbourgeois, 4es de la saison régulière, à l'Astroballe pour le compte du match aller. Les Villeurbannais, qui avaient bouclé la saison régulière par huit victoires en neuf matches, s'étaient imposés sans coup férir (90-74), dans le sillage du duo Barrett - Troutman (44 points).
Le retour s'était soldé par une cruelle désillusion
Le retour, deux jours plus tard, s'était soldé par une cruelle désillusion pour Chuck Eidson, Aerick Sanders et leurs partenaires, battus 103-105 après prolongation après avoir eu 17 points d'avance (75-58, 28e'). Cinq des acteurs de cette dramatique - Jeanneau, Sy, Troutman pour l'ASVEL, Darrigand et Giffa pour la SIG - vont à nouveau en découdre cette année.
R. Sch.
Basket-ball / Play-offs (1/4 de finale aller) : ASVEL - SIG, samedi (20 h)
Compte à rebours
Strasbourgeois et Villeurbannais peaufinent leur préparation en vue du quart de finale aller des play-offs, samedi (20 h) à l'Astroballe. Les deux équipes avaient déjà croisé le fer à ce stade en 2007.
ENTRAINEMENTS. - Brion Rush et Sacha Giffa étaient tous deux à Paris le week-end dernier. Le premier, 3e à l'élection du MVP étranger de la saison, derrière Austin Nichols et Ricardo Greer, était convié à la soirée de remise des trophées organisée par la LNB. Le second a participé à une réunion du syndicat des joueurs. Les deux Sigmen ont retrouvé leurs coéquipiers avant-hier pour deux entraînements, optionnel le matin et collectif l'après-midi. Une séance était au programme des Strasbourgeois hier après-midi.
Un aller-retour express à Bamako pour Amara Sy
AMICAL. - Les Villeurbannais ont disputé et remporté (78-52) une rencontre amicale contre Clermont, hier après-midi à l'Astroballe. « C'était important de retrouver de la compétition après une aussi longue coupure, a commenté Vincent Collet. Je ne sais pas si ça nous a fait du bien, mais en tout cas, ça n'a pas pu nous faire de mal ». Le Stade clermontois était, lui aussi, à la recherche d'un test avant d'affronter Limoges en quart de finale de Pro B.
SÉLECTION. - Devancé d'une courte tête par Alain Koffi au classement du MVP français de Pro A, Amara Sy a effectué un aller-retour express à Bamako, jeudi et vendredi, pour disputer un match qualificatif de la Coupe d'Afrique des Nations face au Sénégal. L'ailier de l'ASVEL a inscrit dix points et pris quatre rebonds, contribuant ainsi au succès du Mali (69-61). « L'Amiral » a fait un crochet par Paris, pour la soirée de remise des trophées, avant de rejoindre, dimanche, ses coéquipiers de la « Green Team ».
UN PARTOUT. - Un partout, balle au centre. Strasbourgeois et Villeurbannais se sont affrontés à deux reprises cette saison, chacune des deux formations l'emportant loin de ses bases. Au Rhenus, en novembre, les Alsaciens ont cédé (81-86) face à l'insolente réussite de Ben Dewar (5 sur 8 à trois points) et de ses complices (12 sur 24 à 6,25 m pour les verts fluo).
Les retrouvailles, en mars, ont donné lieu à un époustouflant renversement de situation. Tombés sur un Lolo Foirest chaud comme la braise, les Alsaciens étaient menés de quinze points (75-60) à cinq minutes du terme. Fred Sarre a alors ressorti de son chapeau la zone qui avait déjà pétrifié Chalon, Derrick Obasohan a marché sur l'eau (25 points, 12 rebonds) et la SIG a passé un invraisemblable 2-25 à son hôte pour s'imposer 77-85.
DANS LE RÉTRO. - La SIG et l'ASVEL s'étaient déjà défiées en quarts de finale des play-offs en 2007. La formule alors en vigueur avait expédié les Strasbourgeois, 4es de la saison régulière, à l'Astroballe pour le compte du match aller. Les Villeurbannais, qui avaient bouclé la saison régulière par huit victoires en neuf matches, s'étaient imposés sans coup férir (90-74), dans le sillage du duo Barrett - Troutman (44 points).
Le retour s'était soldé par une cruelle désillusion
Le retour, deux jours plus tard, s'était soldé par une cruelle désillusion pour Chuck Eidson, Aerick Sanders et leurs partenaires, battus 103-105 après prolongation après avoir eu 17 points d'avance (75-58, 28e'). Cinq des acteurs de cette dramatique - Jeanneau, Sy, Troutman pour l'ASVEL, Darrigand et Giffa pour la SIG - vont à nouveau en découdre cette année.
R. Sch.
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Jeu 21 Mai - 8:11
DNA du 21 mai 2009
Basket-ball / Play-offs (1/4 de finale) : Sacha Giffa, avant ASVEL - SIG, samedi (20 h)
« La place pour passer »
Ancien de la maison villeurbannaise, pilier de la SIG depuis quatre saisons, Sacha Giffa se confie avant le grand défi qui attend les Strasbourgeois, dès samedi à l'Astroballe. Le capitaine croie aux chances alsaciennes. Sa parole s'écoute religieusement.
- La SIG a soufflé le chaud et le froid cette année. Quel bilan faites-vous de votre parcours ?
- C'est une saison de frustration. Les As, la Coupe de France, on avait tout à portée de main, mais on n'a pas fini le travail. C'est comme lorsque tu caresses quelque chose et que tu ne parviens pas à le décrocher. On s'est égaré, on s'est dissipé. Peut-être parce qu'on aime trop le beau jeu et qu'on n'est pas assez dur au mal...
Il faut se demander, dès lors, pourquoi et comment on gagnait. Lorsqu'on surfait sur le succès, tout le monde défendait. Là, j'ai l'impression que chacun essaie de faire quelque chose dans son coin. La solution ne peut passer que par le collectif. Le basket suppose le partage. En défense, tu aides ton voisin et quelqu'un va t'aider à son tour. En attaque, tu crées, tu passes à un partenaire. Si on ne respecte pas ça, ça devient compliqué.
« La seule ennemie de notre équipe, c'est elle-même »
- Sur un plan plus personnel, la saison paraît aussi avoir été en demi-teinte...
- Ça a été une saison poussive et ça me ronge de l'intérieur. Je pense avoir essayé de me sacrifier pour l'équipe, mais peut-être aurais-je dû prendre plus de responsabilités offensives. Ce n'est pas forcément évident. Dans certaines équipes, le poste quatre est davantage responsabilisé en attaque, moi, je shoote trois fois par match. C'est ainsi. Le basket est aussi un sport de frustration. Et quand tu arrives à la gérer, tu ne peux qu'en ressortir meilleur.
- Vous avez affronté deux fois l'ASVEL en championnat (une victoire partout, ndlr). A l'heure d'attaquer les play-offs, faut-il tirer des enseignements de ces deux matches ou, au contraire, en faire table rase ?
- En play-offs, l'intensité est plus élevée, mais cela n'empêche pas de retenir les leçons de ces deux rencontres. On a vu ce qui s'était passé lorsqu'on avait réussi à les faire déjouer chez eux. Cela dit, l'adversaire, aussi athlétique et discipliné soit-il, ne doit pas nous faire oublier qu'à ce jour, la seule ennemie de notre équipe, c'est elle-même.
- Vous êtes le capitaine de cette équipe justement. Quel discours tiendrez-vous à vos coéquipiers avant les rendez-vous capitaux qui se profilent ?
- Il faut qu'ils comprennent que c'est une nouvelle saison qui commence, une saison qui peut ne durer que quinze jours ou bien te conduire vers de superbes émotions. En play-offs, il ne faut rien lâcher. Jamais. Si tu prends une droite, tu dois en rendre une. Jusqu'au KO. Mais j'ai confiance en mes coéquipiers. Excepté Orléans, on a battu tous les meilleurs cette année...
« Le premier de la saison régulière a rarement fini champion... »
- A quelles conditions réaliserez-vous l'exploit ?
- Il faut déjà qu'on se mette minable à l'entraînement, qu'on se mette dans le rouge pour être dans des conditions optimales le jour du match. Ensuite, la seule façon de regarder l'ASVEL dans les yeux, c'est de la faire déjouer. Si on la laisse imposer son rythme, on ne pourra pas tenir. Si elle joue dur, à nous de jouer plus dur... ou plus intelligent. Pour ma part, je ne raisonne qu'en termes de mi-temps. Samedi, on dispute la première mi-temps de quelque chose. A nous de la gagner pour finir le travail lors de la seconde.
- La SIG a donc sa chance ?
- Il y a toujours de la place pour passer. L'expérience a montré que le premier de la saison régulière a rarement fini champion...
Propos recueillis par Régis Schneider
« Un grand vide »
Sacha Giffa et Gauthier Darrigand sont les deux Strasbourgeois à avoir disputé et perdu les quarts de finale des play-offs contre l'ASVEL en 2007. Le « Shaker » n'a rien oublié.
- Quels souvenirs gardez-vous des deux affrontements entre la SIG et l'ASVEL, en quart de finale des play-offs il y a deux ans ?
- C'était très intense, très physique, deux gros matches avec Vincent (Masingue) en face. C'était particulier aussi. Aymeric (Jeanneau) revenait et avait d'ailleurs réussi à faire p... les plombs à Omar (Cook). Ça a été un pincement au coeur de terminer de cette manière après la belle saison qu'on avait faite. Je me souviens aussi d'avoir été bien dégoûté par ce règlement à la c... qui nous avait obligés à jouer d'abord à l'extérieur.
- Au match retour, à 103-105 et quelques dixièmes de secondes à jouer, vous aviez volontairement raté votre deuxième lancer pour jouer le rebond. Chuck Eidson avait été bousculé, les arbitres n'avaient pas bronché. Cela avait été la fin de l'aventure. Vous rappelez-vous ces derniers instants ?
- Très bien. C'est comme si le temps s'était arrêté. Pendant une dizaine de secondes, on a attendu quelque chose, une faute, un coup de sifflet, quelque chose, mais rien n'est jamais venu. On a vu les Villeurbannais courir dans tous les sens et c'est là qu'on a vraiment réalisé. Derrière l'élimination, il y a eu comme un grand vide. J'ai suivi les play-offs jusqu'au bout cette saison-là et je me suis dit qu'on avait vraiment une équipe pour aller loin. On pouvait nourrir beaucoup de regrets par rapport au potentiel qu'on avait...
« S'inspirer des meilleurs »
- Vous avez porté le maillot de l'ASVEL, entre 2002 et 2004. Que vous inspire l'arrivée de Tony Parker dans le capital villeurbannais et les projets visant à faire de ce club un grand d'Europe ?- Les Lyonnais sont des férus de sport et des passionnés de basket depuis longtemps. Et puis, il y a un gros bassin économique. Tony Parker a donc investi dans un bon club, même si celui-ci a un peu perdu de sa superbe. Son arrivée peut être bénéfique pour le basket français, ça peut tirer tout le monde vers le haut. Il ne faut pas hésiter à s'inspirer des meilleurs. Ils ont des ambitions ? Pourquoi n'en aurions-nous pas ? A Strasbourg, il y a aussi un fort potentiel économique et les moyens de faire quelque chose de bien.
- Un mot sur le retour du Paris-Levallois parmi l'élite...
- Ça me fait extrêmement plaisir. C'est mon club de coeur, celui qui m'a donné la chance de m'exprimer à ce niveau. Et puis, je connais bien Francis Flamme (le président du PL, ndlr). C'est un passionné, je savais qu'il n'allait pas lâcher l'affaire.
Recueilli par R. Sch.
Basket-ball / Play-offs (1/4 de finale) : Sacha Giffa, avant ASVEL - SIG, samedi (20 h)
« La place pour passer »
Ancien de la maison villeurbannaise, pilier de la SIG depuis quatre saisons, Sacha Giffa se confie avant le grand défi qui attend les Strasbourgeois, dès samedi à l'Astroballe. Le capitaine croie aux chances alsaciennes. Sa parole s'écoute religieusement.
- La SIG a soufflé le chaud et le froid cette année. Quel bilan faites-vous de votre parcours ?
- C'est une saison de frustration. Les As, la Coupe de France, on avait tout à portée de main, mais on n'a pas fini le travail. C'est comme lorsque tu caresses quelque chose et que tu ne parviens pas à le décrocher. On s'est égaré, on s'est dissipé. Peut-être parce qu'on aime trop le beau jeu et qu'on n'est pas assez dur au mal...
Il faut se demander, dès lors, pourquoi et comment on gagnait. Lorsqu'on surfait sur le succès, tout le monde défendait. Là, j'ai l'impression que chacun essaie de faire quelque chose dans son coin. La solution ne peut passer que par le collectif. Le basket suppose le partage. En défense, tu aides ton voisin et quelqu'un va t'aider à son tour. En attaque, tu crées, tu passes à un partenaire. Si on ne respecte pas ça, ça devient compliqué.
« La seule ennemie de notre équipe, c'est elle-même »
- Sur un plan plus personnel, la saison paraît aussi avoir été en demi-teinte...
- Ça a été une saison poussive et ça me ronge de l'intérieur. Je pense avoir essayé de me sacrifier pour l'équipe, mais peut-être aurais-je dû prendre plus de responsabilités offensives. Ce n'est pas forcément évident. Dans certaines équipes, le poste quatre est davantage responsabilisé en attaque, moi, je shoote trois fois par match. C'est ainsi. Le basket est aussi un sport de frustration. Et quand tu arrives à la gérer, tu ne peux qu'en ressortir meilleur.
- Vous avez affronté deux fois l'ASVEL en championnat (une victoire partout, ndlr). A l'heure d'attaquer les play-offs, faut-il tirer des enseignements de ces deux matches ou, au contraire, en faire table rase ?
- En play-offs, l'intensité est plus élevée, mais cela n'empêche pas de retenir les leçons de ces deux rencontres. On a vu ce qui s'était passé lorsqu'on avait réussi à les faire déjouer chez eux. Cela dit, l'adversaire, aussi athlétique et discipliné soit-il, ne doit pas nous faire oublier qu'à ce jour, la seule ennemie de notre équipe, c'est elle-même.
- Vous êtes le capitaine de cette équipe justement. Quel discours tiendrez-vous à vos coéquipiers avant les rendez-vous capitaux qui se profilent ?
- Il faut qu'ils comprennent que c'est une nouvelle saison qui commence, une saison qui peut ne durer que quinze jours ou bien te conduire vers de superbes émotions. En play-offs, il ne faut rien lâcher. Jamais. Si tu prends une droite, tu dois en rendre une. Jusqu'au KO. Mais j'ai confiance en mes coéquipiers. Excepté Orléans, on a battu tous les meilleurs cette année...
« Le premier de la saison régulière a rarement fini champion... »
- A quelles conditions réaliserez-vous l'exploit ?
- Il faut déjà qu'on se mette minable à l'entraînement, qu'on se mette dans le rouge pour être dans des conditions optimales le jour du match. Ensuite, la seule façon de regarder l'ASVEL dans les yeux, c'est de la faire déjouer. Si on la laisse imposer son rythme, on ne pourra pas tenir. Si elle joue dur, à nous de jouer plus dur... ou plus intelligent. Pour ma part, je ne raisonne qu'en termes de mi-temps. Samedi, on dispute la première mi-temps de quelque chose. A nous de la gagner pour finir le travail lors de la seconde.
- La SIG a donc sa chance ?
- Il y a toujours de la place pour passer. L'expérience a montré que le premier de la saison régulière a rarement fini champion...
Propos recueillis par Régis Schneider
« Un grand vide »
Sacha Giffa et Gauthier Darrigand sont les deux Strasbourgeois à avoir disputé et perdu les quarts de finale des play-offs contre l'ASVEL en 2007. Le « Shaker » n'a rien oublié.
- Quels souvenirs gardez-vous des deux affrontements entre la SIG et l'ASVEL, en quart de finale des play-offs il y a deux ans ?
- C'était très intense, très physique, deux gros matches avec Vincent (Masingue) en face. C'était particulier aussi. Aymeric (Jeanneau) revenait et avait d'ailleurs réussi à faire p... les plombs à Omar (Cook). Ça a été un pincement au coeur de terminer de cette manière après la belle saison qu'on avait faite. Je me souviens aussi d'avoir été bien dégoûté par ce règlement à la c... qui nous avait obligés à jouer d'abord à l'extérieur.
- Au match retour, à 103-105 et quelques dixièmes de secondes à jouer, vous aviez volontairement raté votre deuxième lancer pour jouer le rebond. Chuck Eidson avait été bousculé, les arbitres n'avaient pas bronché. Cela avait été la fin de l'aventure. Vous rappelez-vous ces derniers instants ?
- Très bien. C'est comme si le temps s'était arrêté. Pendant une dizaine de secondes, on a attendu quelque chose, une faute, un coup de sifflet, quelque chose, mais rien n'est jamais venu. On a vu les Villeurbannais courir dans tous les sens et c'est là qu'on a vraiment réalisé. Derrière l'élimination, il y a eu comme un grand vide. J'ai suivi les play-offs jusqu'au bout cette saison-là et je me suis dit qu'on avait vraiment une équipe pour aller loin. On pouvait nourrir beaucoup de regrets par rapport au potentiel qu'on avait...
« S'inspirer des meilleurs »
- Vous avez porté le maillot de l'ASVEL, entre 2002 et 2004. Que vous inspire l'arrivée de Tony Parker dans le capital villeurbannais et les projets visant à faire de ce club un grand d'Europe ?- Les Lyonnais sont des férus de sport et des passionnés de basket depuis longtemps. Et puis, il y a un gros bassin économique. Tony Parker a donc investi dans un bon club, même si celui-ci a un peu perdu de sa superbe. Son arrivée peut être bénéfique pour le basket français, ça peut tirer tout le monde vers le haut. Il ne faut pas hésiter à s'inspirer des meilleurs. Ils ont des ambitions ? Pourquoi n'en aurions-nous pas ? A Strasbourg, il y a aussi un fort potentiel économique et les moyens de faire quelque chose de bien.
- Un mot sur le retour du Paris-Levallois parmi l'élite...
- Ça me fait extrêmement plaisir. C'est mon club de coeur, celui qui m'a donné la chance de m'exprimer à ce niveau. Et puis, je connais bien Francis Flamme (le président du PL, ndlr). C'est un passionné, je savais qu'il n'allait pas lâcher l'affaire.
Recueilli par R. Sch.
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Jeu 21 Mai - 19:46
Sport.fr a écrit:Traoré: "Un tout autre championnat"
Troisième lors du vote du MVP français de la saison, Ali Traoré est devenu l'un des hommes forts de l'Asvel cette saison. Revenu en début d'exercice dans son club formateur, le massif natif d'Abidjan se confie avant le premier tour des play-offs, samedi face à Strasbourg, et évoque notamment Tony Parker, Vincent Collet ainsi que son grand ami Sacha Giffa.
Ali, quel bilan faites-vous de cette saison marquant votre retour à l'Asvel, une saison régulière à l'issue de laquelle vous avez été élu troisième joueur français lors de l'élection du MVP ?
C'est un bilan très positif, notamment par rapport au fait que j'ai eu un rôle majeur dans l'équipe, ce qui était mon but. Après, le fait d'être troisième au vote du MVP français est une belle récompense, ça montre que le travail que l'on a effectué avec le coach a payé et que mes pairs ainsi que les journalistes le reconnaissent.
Vous restiez sur deux saisons au Havre, après des expériences en université américaine, à Quimper puis à Roanne. Qu'est-ce qui vous a poussé à revenir dans votre club formateur ?
J'avais des pistes ailleurs mais quand j'ai eu l'appel de l'Asvel et que Vincent (Collet) m'a expliqué quel rôle j'aurai dans l'équipe, je n'ai pas hésité longtemps car je revenais à la maison, en plus dans un rôle majeur. Je n'ai donc pas trop réfléchi.
Vous avez terminé à la première place de la saison régulière grâce à une victoire (76-65) face à Nancy lors de la dernière journée, comment avez-vous vécu cette rencontre ?
Ça a été un moment très fort. On y est allé avec beaucoup de motivation, beaucoup d'envie. On a subi dans un premier temps avant de faire un gros retour, je pense que notre constance dans la défense et notre sérieux en attaque nous ont permis de gagner ce match.
"Avec Vincent Collet, on se comprend"
Au premier tour des play-offs, vous allez affronter Strasbourg samedi, une des deux seules équipes, avec Rouen, à l'avoir emporté à l'Astroballe cette saison (85-77, le 13 mars). Quels souvenirs gardez-vous de cette rencontre ?
On a le souvenir d'un black-out complet dans le dernier quart. On ne pouvait plus marquer, on ne pouvait plus les arrêter. C'était un moment où on était vraiment dans une période de doute, où on n'était vraiment pas bien. C'est un souvenir très désagréable et on va tout faire pour que ça n'arrive plus.
Vous avez un sentiment de revanche avant ces retrouvailles ?
Oui quand même. Si on avait gagné, on aurait pu avoir une fin de saison un peu plus peinarde parce qu'on s'est quand même fait bien peur. D'un autre côté, ça a peut-être été un mal pour un bien, dans le sens où ça nous a permis de nous concentrer encore plus sur la fin de saison.
Strasbourg compte dans ses rangs Sacha Giffa, un de vos amis, qui, lorsque nous l'avions interrogé en fin d'année dernière, s'était montré élogieux à votre égard et peu surpris par votre bon début de saison*...
Je l'apprécie beaucoup. Et tout ce qu'il dit, c'est exactement ça. Cet été j'étais extrêmement motivé et je voulais le retranscrire sur la saison. Et c'est aussi vrai que Vincent est un vraiment un éducateur, un pédagogue. Il sait comment me prendre et on se comprend, c'est l'une des clés des réussites de ma saison. Très fine intervention de Sacha (Rires).
Le fait de l'affronter sur un terrain doit être un moment particulier, arrivez-vous à faire abstraction de votre amitié ?
Ça fait plaisir de se retrouver face à lui, parce qu'on se met toujours des bons bourres-pif, mais de façon conviviale ! (Rires) Et à la fin du match, on se "check", comme on dit chez nous ! C'est toujours sympa et en plus il est un peu vicieux donc on en reparle à la fin du match et on en rigole...
Pour en finir avec Strasbourg, commencez-vous déjà à vous projeter sur les play-offs où êtes-vous uniquement focalisés sur ce premier tour ?
On est concentrés à 100% sur Strasbourg parce que se projeter c'est le meilleur moyen de connaître des désillusions. Donc on ne travaille que sur Strasbourg et on espère que ça passera parce qu'on ne les sous-estime pas, on sait que c'est une bonne équipe, qui joue bien au basket. Après ils ont eu des difficultés récemment, mais maintenant c'est les play-offs, un tout autre championnat qui commence, il va donc falloir être très vigilant.
Il y a quelques jours, vous avez été retenu en équipe de France, au sein d'une liste de 29. Comment avez-vous vécu ce moment ?
C'était un moment fort de la saison. J'étais vraiment heureux de voir mon nom sur la liste des 29 puisque la saison d'avant ce n'était pas le cas et c'était quand même une grosse déception. Je vis donc ça avec beaucoup de contentement et d'honneur.
"Tony Parker à l'Asvel ? Enorme !"
Pensez-vous que le fait que Vincent Collet, le nouveau sélectionneur, soit également votre entraîneur à Villeurbanne a pu jouer un rôle dans votre sélection ?
C'est clair que ça a pu donner un coup de pouce, il me connaît par coeur et sait ce que je pourrais apporter à l'équipe. C'est un petit avantage mais attention, je ne suis pas pistonné non plus !
Le début du stage des Bleus aura lieu quelques jours après la finale de la Pro A. Si jamais l'Asvel parvient à se hisser jusqu'à cette finale, votre coach et vous-même bénéficieront de très peu de vacances, mais on imagine que ce scénario ne vous déplairait pas...
J'espère vraiment qu'on aura peu de vacances. L'été dernier j'ai pris des bonnes vacances donc cette année je compte bien ne pas en avoir. C'est mon souhait le plus cher: avoir le moins de vacances possible !
Tony Parker est actionnaire de l'Asvel et sera bientôt votre coéquipier en sélection. Comment allez-vous gérer cette situation ?
Pour l'instant, je ne l'ai pas encore côtoyé en sélection donc je ne saurais pas vous répondre, je verrai quand j'y serai. En tout cas, il a l'air très gentil, très sympa, donc ça devrait bien se passer.
Le fait qu'un tel joueur investisse à Villeurbanne est un signe fort pour le futur du club...
C'est vraiment énorme ce qui s'est passé. C'est très important qu'un joueur comme lui s'investisse ici, ça récompense le travail du club et ça prouve qu'il est ambitieux. Il y a moyen de faire quelque chose de très grand et de grandir ensemble. En plus Tony a l'air extrêmement motivé.
Un dernier mot sur les Etats-Unis. Vous avez évolué à l'Université de Southern Idaho il y a quatre saisons, rêvez-vous toujours de rejoindre la NBA ?
Bien sûr. Si un jour l'occasion se présente je la prendrais, ça c'est sûr, mais ce n'est pas une obsession non plus. Je suis concentré sur l'Asvel et si je pouvais faire une carrière en Euroligue je serais déjà très content.
*Interrogé sur notre site, avant le match aller face à l'Asvel, le Strasbourgeois Sacha Giffa avait déclaré, à propos du bon début de saison d'Ali Traoré: "Ça ne me surprend pas du tout, nous avons travaillé ensemble cet été avec Amara (Sy) et Ali, et il était déjà très motivé. Moi je le voyais déjà à l'époque à l'Asvel et je savais qu'il allait devenir très bon, et je pense qu'il a trouvé avec Vincent Collet un coach qui le comprend."
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Ven 22 Mai - 9:59
L'équipe du 22 mai 2009
BasketNews
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
Invité Ven 22 Mai - 10:30
5 € c'est bien pour un 1/4. En espérant que cela remplisse le rhénus. Mais on sait que dans toutes les salles, le premier tour des POs attire moins de spectateurs que la saison régulière...
Invité- Invité
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
philippe Ven 22 Mai - 10:37
Jack a écrit:5 € c'est bien pour un 1/4. En espérant que cela remplisse le rhénus. Mais on sait que dans toutes les salles, le premier tour des POs attire moins de spectateurs que la saison régulière...
ils ne savent plus quoi faire pour remplir le Rhenus.....Quel triste constat au crépuscule de cette première saison de l'ère post-girard!
philippe- Age : 65
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Ven 22 Mai - 11:29
Le Progrès du 22 mai 2009
BASKET / PRO A (QUARTS DE FINALE): AVANT ASVEL-STRASBOURG (DEMAIN à 20H)
Sarre: «Temps de les battre!»
Selon le coach de la Sig, l'avenir appartient à l'Asvel. En attendant, il espère bien la piéger en quarts!
Frédéric, Strasbourg s'est qualifié pour les play offs en terminant huitième de la saison régulière et a participé à la Semaine des As. Ses objectifs ont-ils été atteints ?
Malheureusement non ! C'est très bien mais je pense qu'à partir du moment où, effectivement, nous avons atteint nos objectifs, les gars ont laissé « couler ». C'est dommage. J'espère que nous ne le regretterons pas au moment de la distribution des tickets européens.
Et l'Europe est très importante…
Oui…Si on a la chance de disputer l'Euroligue ou l'Eurocoupe. Mais l'Eurochallenge n'est pas un argument…
Etes-vous déçu d'avoir terminé huitième alors que le 13 mars, après votre victoire à Villeurbanne, vous paraissiez en mesure de terminer dans le Top 4 ?
J'ai toujours dit aux gens qui nous entourent et nous suivent que notre position était très fragile. Nous avons eu trois périodes dans notre saison. Une première de « cadrage » et de mise en place de l'équipe, une deuxième beaucoup plus favorable et une troisième « cahin-caha ».
On imagine que vous regrettez le relâchement de votre équipe…
Oui. Nous avons ressenti les efforts effectués à un moment donné. Ensuite les gars les ont faits mais dans une vision individualiste… A partir de là le ballon a beaucoup moins bien circulé…
Les dix jours qui ont séparé le dernier match de la saison régulière du premier des quarts de finale vous auront-ils permis de recadrer l'équipe ?
Je dirai cela après la série face à Villeurbanne… On espère toujours mais quand un groupe a la satisfaction d'avoir atteint ses objectifs il est toujours difficile de se relancer…
La pression sera-t-elle sur l'Asvel samedi ?
Je répondrai à cette question en disant que si on ne veut pas se la poser il n'y a qu'à faire des séries en cinq matches. Là, ce sont de vraies histoires.
Que pensez-vous de la finale sur un match sec à Bercy ?
Elle dénature complètement l'objectif sportif…Vivement que Villeurbanne ait une grande salle et qu'un autre club suive dans la foulée ! Ensuite, on ne se posera plus la question !
La Sig reste sur un succès à Villeurbanne. Aura-t-elle un avantage psychologique au moment de retrouver l'Asvel ?
C'était un cadeau, un match un peu particulier ! L'Asvel n'était pas au mieux mais je sais aujourd'hui que les Villeurbannais sont tous dirigés vers le même objectif. La conquête du titre.
La première place de l'Asvel à la fin de la saison régulière vous paraît-elle logique ?
Ils ont été les plus pertinents et les plus consistants, ont su être persévérants et patients avec J.R Reynolds et se reposer tout au long de la saison sur leur collectif. Alors, oui, leur première place est logique.
Comment abordez-vous ce quart de finale ?
En nous disant que c'est peut-être la dernière fois que nous aurons les moyens de les battre avant un bon moment ! Ils ont annoncé un prochain budget de 7,15 millions, vont tendre vers les 10 et il est clair que nous ne sommes pas sur la même dynamique. Il est temps de les battre !
Propos recueillis par Luc Paganon
BASKET / PRO A (QUARTS DE FINALE): AVANT ASVEL-STRASBOURG (DEMAIN à 20H)
Sarre: «Temps de les battre!»
Selon le coach de la Sig, l'avenir appartient à l'Asvel. En attendant, il espère bien la piéger en quarts!
Frédéric, Strasbourg s'est qualifié pour les play offs en terminant huitième de la saison régulière et a participé à la Semaine des As. Ses objectifs ont-ils été atteints ?
Malheureusement non ! C'est très bien mais je pense qu'à partir du moment où, effectivement, nous avons atteint nos objectifs, les gars ont laissé « couler ». C'est dommage. J'espère que nous ne le regretterons pas au moment de la distribution des tickets européens.
Et l'Europe est très importante…
Oui…Si on a la chance de disputer l'Euroligue ou l'Eurocoupe. Mais l'Eurochallenge n'est pas un argument…
Etes-vous déçu d'avoir terminé huitième alors que le 13 mars, après votre victoire à Villeurbanne, vous paraissiez en mesure de terminer dans le Top 4 ?
J'ai toujours dit aux gens qui nous entourent et nous suivent que notre position était très fragile. Nous avons eu trois périodes dans notre saison. Une première de « cadrage » et de mise en place de l'équipe, une deuxième beaucoup plus favorable et une troisième « cahin-caha ».
On imagine que vous regrettez le relâchement de votre équipe…
Oui. Nous avons ressenti les efforts effectués à un moment donné. Ensuite les gars les ont faits mais dans une vision individualiste… A partir de là le ballon a beaucoup moins bien circulé…
Les dix jours qui ont séparé le dernier match de la saison régulière du premier des quarts de finale vous auront-ils permis de recadrer l'équipe ?
Je dirai cela après la série face à Villeurbanne… On espère toujours mais quand un groupe a la satisfaction d'avoir atteint ses objectifs il est toujours difficile de se relancer…
La pression sera-t-elle sur l'Asvel samedi ?
Je répondrai à cette question en disant que si on ne veut pas se la poser il n'y a qu'à faire des séries en cinq matches. Là, ce sont de vraies histoires.
Que pensez-vous de la finale sur un match sec à Bercy ?
Elle dénature complètement l'objectif sportif…Vivement que Villeurbanne ait une grande salle et qu'un autre club suive dans la foulée ! Ensuite, on ne se posera plus la question !
La Sig reste sur un succès à Villeurbanne. Aura-t-elle un avantage psychologique au moment de retrouver l'Asvel ?
C'était un cadeau, un match un peu particulier ! L'Asvel n'était pas au mieux mais je sais aujourd'hui que les Villeurbannais sont tous dirigés vers le même objectif. La conquête du titre.
La première place de l'Asvel à la fin de la saison régulière vous paraît-elle logique ?
Ils ont été les plus pertinents et les plus consistants, ont su être persévérants et patients avec J.R Reynolds et se reposer tout au long de la saison sur leur collectif. Alors, oui, leur première place est logique.
Comment abordez-vous ce quart de finale ?
En nous disant que c'est peut-être la dernière fois que nous aurons les moyens de les battre avant un bon moment ! Ils ont annoncé un prochain budget de 7,15 millions, vont tendre vers les 10 et il est clair que nous ne sommes pas sur la même dynamique. Il est temps de les battre !
Propos recueillis par Luc Paganon
rocky- Age : 104
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Date d'inscription : 03/03/2007
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
John White Ven 22 Mai - 17:18
mick a écrit:
Frédéric, Strasbourg s'est qualifié pour les play offs en terminant huitième de la saison régulière et a participé à la Semaine des As. Ses objectifs ont-ils été atteints ?
Malheureusement non ! C'est très bien mais je pense qu'à partir du moment où, effectivement, nous avons atteint nos objectifs, les gars ont laissé « couler ». C'est dommage. J'espère que nous ne le regretterons pas au moment de la distribution des tickets européens.
On imagine que vous regrettez le relâchement de votre équipe…
Oui. Nous avons ressenti les efforts effectués à un moment donné. Ensuite les gars les ont faits mais dans une vision individualiste… A partir de là le ballon a beaucoup moins bien circulé…
Les dix jours qui ont séparé le dernier match de la saison régulière du premier des quarts de finale vous auront-ils permis de recadrer l'équipe ?
Je dirai cela après la série face à Villeurbanne… On espère toujours mais quand un groupe a la satisfaction d'avoir atteint ses objectifs il est toujours difficile de se relancer…
Quand on lit ça on comprend qu'il n'est guère optimiste comme la plupart de ceux qui suivent la SIG qui pour la majorité trouve que les joueurs ont déjà la tête à leur prochain contrat et ceux depuis la qualification pour les Play-Offs assuré.
Concernant la motivation des joueurs pensez-vous que cela a un rapport avec le fait que la majorité n'ait signé qu'un contrat d'une saison?
Sinon je trouve les propos de Masingue dans BasketNews intéressant :" A la SIG, il y a de bonnes individualités mais moins d'effort collectif. Rush va mettre ses points mais je ne pense pas qu'il puisse faire gagner à lui tout seul. Au contraire, c'est un joueur qui ne bonifie pas ses coéquipiers. Je sens des conflits d'égo et d'individualités dans cette équipe".
John White- Date d'inscription : 25/05/2006
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
françois Ven 22 Mai - 18:27
John White a écrit:mick a écrit:
Frédéric, Strasbourg s'est qualifié pour les play offs en terminant huitième de la saison régulière et a participé à la Semaine des As. Ses objectifs ont-ils été atteints ?
Malheureusement non ! C'est très bien mais je pense qu'à partir du moment où, effectivement, nous avons atteint nos objectifs, les gars ont laissé « couler ». C'est dommage. J'espère que nous ne le regretterons pas au moment de la distribution des tickets européens.
On imagine que vous regrettez le relâchement de votre équipe…
Oui. Nous avons ressenti les efforts effectués à un moment donné. Ensuite les gars les ont faits mais dans une vision individualiste… A partir de là le ballon a beaucoup moins bien circulé…
Les dix jours qui ont séparé le dernier match de la saison régulière du premier des quarts de finale vous auront-ils permis de recadrer l'équipe ?
Je dirai cela après la série face à Villeurbanne… On espère toujours mais quand un groupe a la satisfaction d'avoir atteint ses objectifs il est toujours difficile de se relancer…
Quand on lit ça on comprend qu'il n'est guère optimiste comme la plupart de ceux qui suivent la SIG qui pour la majorité trouve que les joueurs ont déjà la tête à leur prochain contrat et ceux depuis la qualification pour les Play-Offs assuré.
Concernant la motivation des joueurs pensez-vous que cela a un rapport avec le fait que la majorité n'ait signé qu'un contrat d'une saison?
Sinon je trouve les propos de Masingue dans BasketNews intéressant :" A la SIG, il y a de bonnes individualités mais moins d'effort collectif. Rush va mettre ses points mais je ne pense pas qu'il puisse faire gagner à lui tout seul. Au contraire, c'est un joueur qui ne bonifie pas ses coéquipiers. Je sens des conflits d'égo et d'individualités dans cette équipe".
pour les conflits d'égo ce serait pas impossible mais vu que giffa nous dit que tout se passe bien dans le groupe,qui croire?
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
Namele Ven 22 Mai - 22:54
Ce n'est pas impossible que les joueurs s'entendent bien, mais qu'il n'arrivent pas à être hiérarchisés dans les responsabilités offensives...
En tout cas, nous verrons bien demain, mais je pense que V.Masingue n'est pas loin de la vérité...
En tout cas, nous verrons bien demain, mais je pense que V.Masingue n'est pas loin de la vérité...
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
Eddie Ven 22 Mai - 23:15
On va essayer de ne pas imiter les roannais de ce soir qui ont complètement pris l'eau chez nos amis lorrains. La Chorale avait pris l'option "no defense"! 56 pts encaissés à la mi-temps, 97 au final.
Et un Ricardo retrouvé du côté nancéen. Au four et au moulin le bonhomme (18 pts, 9 reb, 8 passes, 4 int et 34 d'éval).
Et un Ricardo retrouvé du côté nancéen. Au four et au moulin le bonhomme (18 pts, 9 reb, 8 passes, 4 int et 34 d'éval).
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
Invité Ven 22 Mai - 23:33
Ah merci pour le résultat parce que je m'étais endormi pendant le 3ème quart...
Invité- Invité
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Sam 23 Mai - 8:54
DNA du 23 mai 2009
Pro A / Play-offs (quart de finale aller) : ASVEL - SIG, ce soir (20h)
L'immense défi
La SIG s'attaque, ce soir, en quart de finale aller des play-offs, à une équipe villeurbannaise qui lui est, a priori, largement supérieure. Mais parce que les certitudes sont faites pour être bousculées, parce qu'aussi les Strasbourgeois n'ont pas à rougir de leurs sorties contre l'ASVEL cette saison, il existe quelques raisons d'y croire.
Au soir de la dernière journée de championnat, au terme de cette finale avant l'heure qui avait vu l'ASVEL prendre le meilleur sur le SLUC (76-65), Amara Sy et Michel Morandais semblaient déjà se projeter sur de futures retrouvailles en demi-finale des play-offs.
Interviewés, à chaud, au bord du terrain, l'ailier villeurbannais et l'arrière nancéien occultaient, dans un même élan, leurs adversaires du premier tour. La SIG et Roanne seraient-elles quantités négligeables ? « Ça veut dire qu'on n'est pas respecté », pense Fred Sarre, qui a donc montré la séquence à ses joueurs. Rien de tel, en effet, qu'une petite vidéo pour titiller leur amour-propre.
« J'espère qu'on va se glisser dans la peau d'Orlando »
L'anecdote tend en tout cas à prouver que la SIG ne peut revendiquer que le statut d'outsider avant de défier Villeurbanne pour le compte des quarts de finale des play-offs. Classement, dynamique, effectif, impact physique et athlétique : la balance penche clairement en faveur de la « Green Team » et les bookmakers qui auraient l'audace de miser une pièce sur Steeve Essart et sa bande se comptent sûrement sur les doigts d'une main.
Fred Sarre s'est donc employé à conditionner son groupe, à qui les médisants ne prédisent qu'une espérance de vie de deux matches. Et à l'heure de se pencher sur le grand défi qui attend sa phalange, ce soir sur le parquet rhodanien, le coach a lorgné vers la NBA. « C'est play-offs time ! J'espère qu'on va pouvoir se glisser dans la peau d'Orlando, même si je ne suis pas sûr que Villeurbanne fasse comme Cleveland au premier match... ». Imaginer David Simon se muer en Dwight Howard le temps de la série est assurément une perspective séduisante.
Afin de donner corps à son souhait, Fred Sarre ne table évidemment pas un seul instant sur une quelconque démobilisation de l'ASVEL, d'ores et déjà assurée de jouer l'Euroligue l'an prochain à la faveur de sa première place en saison régulière. « Il reste un titre à attribuer. Je ne pense pas que dans le discours de l'ASVEL, il y a une possibilité de relâchement par rapport à cette quête et surtout, je ne veux absolument pas y croire. Si on doit être sorti, ce ne le sera que par une équipe qui a une grosse motivation. »
Pour parvenir à ses fins et faire douter l'armada de Vincent Collet, la SIG peut, en revanche, s'inspirer des précédents qui ont jalonné l'année. Les play-offs sont une compétition d'un tout autre calibre, mais Brion Rush et ses potes n'ont jamais eu à rougir, jusqu'à présent, de la comparaison. « L'ASVEL est peut-être l'équipe du haut de tableau qui nous convient le mieux, avance Fred Sarre. On les a joués quatre fois (deux en préparation, deux en championnat, ndlr) et on a été systématiquement capable de s'opposer. On a des arguments à faire valoir, j'en suis convaincu ».
En mars, les Strasbourgeois avaient notamment renversé une situation désespérée pour s'imposer (77-85) à l'Astroballe grâce à un opportun passage en zone - un schéma répété hier matin à l'entraînement - et à un étourdissant 25-2 dans le money-time. Les hommes de Vincent Collet traversaient alors une mauvaise passe et la SIG a, depuis, bouclé l'exercice de façon nettement plus chaotique. Mais ce succès peut constituer le socle sur lequel se modèlera un éventuel exploit.
« Les yeux dans les yeux, ne pas détourner la tête »
« Il y a un gros combat à livrer pour espérer quoi que ce soit, et pas qu'un combat stratégique, mais un combat d'hommes, ajoute Fred Sarre. Si on n'est pas dans ce registre-là, ça ne pardonnera pas. Il faut rester les yeux dans les yeux, ne pas détourner la tête. Mike Tyson, du temps de sa splendeur, avait coutume de défier son adversaire du regard et savait ainsi, avant même le premier coup de gong, qu'il allait gagner ». Mike Tyson, l'Orlando de Dwight Howard : Fred Sarre n'a pas convoqué des demi-portions pour ce choc. Il faudra au moins ça pour faire mentir Amara Sy.
Régis Schneider
Indiscrétions
Foirest et Traoré incertains
Laurent Foirest n'a pas pris part au match amical remporté (78-52) mardi par l'ASVEL contre Clermont et ne s'est pas entraîné depuis mercredi en raison d'une sinusite aiguë. Ali Traoré, lui, s'est blessé à l'épaule gauche, hier matin à l'entraînement, dans un choc avec Chevon Troutman. Tous deux seront sur la feuille, mais ne sont pas certains de pouvoir tenir leur place.
L'Alsace du 23 mai 2009
Basket-ball SIG : sois magique !
Ce soir (20 h) à l’Astroballe, la SIG s’en va défier l’ASVEL, première de la saison régulière, sur ses terres en quarts de finale « aller » des play-offs. Face à un des favoris pour le titre, les Strasbourgeois devront être capables de hausser leur niveau de jeu pour frapper un grand coup.
« Voila, ce sont les play-offs, c’est le moment pour lequel on a globalement consacré toute la saison. J’espère qu’on sera dans la peau d’Orlando durant cette série, ça me plairait », lance tout sourire Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois qui fait référence à l’exploit d’Orlando Magic, qui vient de sortir Boston, le champion en titre, lors des play-offs de la NBA et d’infliger sa première défaite à Cleveland, le grand favori, en finale de la Conférence Est.
Pour être magique comme Orlando, les Strasbourgeois devront se présenter sur le parquet de l’Astroballe avec un esprit commando. « La première des choses est d’être présent dans le combat. Un vrai combat d’hommes car la stratégie ne marche que si les joueurs mettent de l’intensité dans le jeu et si on n’est pas bon dans ce registre, ça ne pardonnera pas », prévient immédiatement le technicien bas-rhinois.
« Un vrai combat d’hommes »
Surtout qu’en face se dresse le numéro un de la saison régulière, déjà qualifié pour la prochaine Euroligue, en quête d’un 17 e titre de champion de France depuis 2002. Une armada villeurbannaise qui fait figure de grand favori pour prendre la succession du champion nancéien. « L’ASVEL reste sur la dynamique d’une saison où elle a toujours été parmi les tops. C’est une équipe très complète avec un JR Reynolds qui émerge au premier plan ces derniers temps », précise Fred Sarre qui sait bien que le danger peut venir de partout dans l’équipe de Vincent Collet, le nouveau coach de l’équipe de France.
Lors des deux confrontations en championnat cette saison, la différence de niveau entre le premier et le huitième de la saison n’a pas été flagrante. Les Villeurbannais se sont difficilement imposés en toute fin de match au Rhénus (81-86) et les Strasbourgeois ont rendu la monnaie de leur pièce aux Rhodaniens lors de la phase retour à l’Astroballe (77-85) grâce à un retour sur les chapeaux de roue en fin de rencontre. Une victoire dont les Alsaciens devront forcément s’inspirer lors de cette série au meilleur des trois matches. « À chaque fois, on a été capable de s’opposer à eux. Dans la phase où nous sommes, c’est peut-être l’équipe qui nous convient le mieux, ça ne veut pas dire que le résultat va suivre mais nous avons le potentiel pour faire face à cette équipe et je sais que c’est possible », explique le coach strasbourgeois.
« Se présenter les yeux dans les yeux »
D’autant que Frédéric Sarre ne compte pas sur une hypothétique baisse de régime d’un adversaire qui a atteint son premier objectif de l’année avec une qualification pour l’Euroligue acquise sur le terrain. « Il reste encore un titre à remporter cette saison et je ne pense pas qu’il y ait la moindre possibilité de relâchement chez eux, analyse l’entraîneur alsacien. En tout cas, je ne veux pas y croire, si on est éliminé, ça sera face à une équipe très motivée. »
Au grand complet, la SIG peut frapper un grand coup en cas de victoire lors de cette première manche entre Rhône et Saône. En tout cas, les Strasbourgeois ne devront pas hésiter à mettre la pression sur une équipe villeurbannaise qui a toujours eu du mal à bien négocier les rendez-vous importants cette saison. « Plus longtemps on sera dans le match, plus on aura l’espoir de gagner. Mais, on va devoir d’abord penser à être dans l’engagement, et ensuite, on verra comment ça se passera… mais il faut avant tout se présenter les yeux dans les yeux et ne pas baisser la tête », rappelle un Fred Sarre qui ne veut penser qu’à son équipe. Celle-ci devra faire le match parfait pour espérer sortir son épingle du jeu.
Pro A / Play-offs (quart de finale aller) : ASVEL - SIG, ce soir (20h)
L'immense défi
La SIG s'attaque, ce soir, en quart de finale aller des play-offs, à une équipe villeurbannaise qui lui est, a priori, largement supérieure. Mais parce que les certitudes sont faites pour être bousculées, parce qu'aussi les Strasbourgeois n'ont pas à rougir de leurs sorties contre l'ASVEL cette saison, il existe quelques raisons d'y croire.
Au soir de la dernière journée de championnat, au terme de cette finale avant l'heure qui avait vu l'ASVEL prendre le meilleur sur le SLUC (76-65), Amara Sy et Michel Morandais semblaient déjà se projeter sur de futures retrouvailles en demi-finale des play-offs.
Interviewés, à chaud, au bord du terrain, l'ailier villeurbannais et l'arrière nancéien occultaient, dans un même élan, leurs adversaires du premier tour. La SIG et Roanne seraient-elles quantités négligeables ? « Ça veut dire qu'on n'est pas respecté », pense Fred Sarre, qui a donc montré la séquence à ses joueurs. Rien de tel, en effet, qu'une petite vidéo pour titiller leur amour-propre.
« J'espère qu'on va se glisser dans la peau d'Orlando »
L'anecdote tend en tout cas à prouver que la SIG ne peut revendiquer que le statut d'outsider avant de défier Villeurbanne pour le compte des quarts de finale des play-offs. Classement, dynamique, effectif, impact physique et athlétique : la balance penche clairement en faveur de la « Green Team » et les bookmakers qui auraient l'audace de miser une pièce sur Steeve Essart et sa bande se comptent sûrement sur les doigts d'une main.
Fred Sarre s'est donc employé à conditionner son groupe, à qui les médisants ne prédisent qu'une espérance de vie de deux matches. Et à l'heure de se pencher sur le grand défi qui attend sa phalange, ce soir sur le parquet rhodanien, le coach a lorgné vers la NBA. « C'est play-offs time ! J'espère qu'on va pouvoir se glisser dans la peau d'Orlando, même si je ne suis pas sûr que Villeurbanne fasse comme Cleveland au premier match... ». Imaginer David Simon se muer en Dwight Howard le temps de la série est assurément une perspective séduisante.
Afin de donner corps à son souhait, Fred Sarre ne table évidemment pas un seul instant sur une quelconque démobilisation de l'ASVEL, d'ores et déjà assurée de jouer l'Euroligue l'an prochain à la faveur de sa première place en saison régulière. « Il reste un titre à attribuer. Je ne pense pas que dans le discours de l'ASVEL, il y a une possibilité de relâchement par rapport à cette quête et surtout, je ne veux absolument pas y croire. Si on doit être sorti, ce ne le sera que par une équipe qui a une grosse motivation. »
Pour parvenir à ses fins et faire douter l'armada de Vincent Collet, la SIG peut, en revanche, s'inspirer des précédents qui ont jalonné l'année. Les play-offs sont une compétition d'un tout autre calibre, mais Brion Rush et ses potes n'ont jamais eu à rougir, jusqu'à présent, de la comparaison. « L'ASVEL est peut-être l'équipe du haut de tableau qui nous convient le mieux, avance Fred Sarre. On les a joués quatre fois (deux en préparation, deux en championnat, ndlr) et on a été systématiquement capable de s'opposer. On a des arguments à faire valoir, j'en suis convaincu ».
En mars, les Strasbourgeois avaient notamment renversé une situation désespérée pour s'imposer (77-85) à l'Astroballe grâce à un opportun passage en zone - un schéma répété hier matin à l'entraînement - et à un étourdissant 25-2 dans le money-time. Les hommes de Vincent Collet traversaient alors une mauvaise passe et la SIG a, depuis, bouclé l'exercice de façon nettement plus chaotique. Mais ce succès peut constituer le socle sur lequel se modèlera un éventuel exploit.
« Les yeux dans les yeux, ne pas détourner la tête »
« Il y a un gros combat à livrer pour espérer quoi que ce soit, et pas qu'un combat stratégique, mais un combat d'hommes, ajoute Fred Sarre. Si on n'est pas dans ce registre-là, ça ne pardonnera pas. Il faut rester les yeux dans les yeux, ne pas détourner la tête. Mike Tyson, du temps de sa splendeur, avait coutume de défier son adversaire du regard et savait ainsi, avant même le premier coup de gong, qu'il allait gagner ». Mike Tyson, l'Orlando de Dwight Howard : Fred Sarre n'a pas convoqué des demi-portions pour ce choc. Il faudra au moins ça pour faire mentir Amara Sy.
Régis Schneider
Indiscrétions
Foirest et Traoré incertains
Laurent Foirest n'a pas pris part au match amical remporté (78-52) mardi par l'ASVEL contre Clermont et ne s'est pas entraîné depuis mercredi en raison d'une sinusite aiguë. Ali Traoré, lui, s'est blessé à l'épaule gauche, hier matin à l'entraînement, dans un choc avec Chevon Troutman. Tous deux seront sur la feuille, mais ne sont pas certains de pouvoir tenir leur place.
L'Alsace du 23 mai 2009
Basket-ball SIG : sois magique !
Ce soir (20 h) à l’Astroballe, la SIG s’en va défier l’ASVEL, première de la saison régulière, sur ses terres en quarts de finale « aller » des play-offs. Face à un des favoris pour le titre, les Strasbourgeois devront être capables de hausser leur niveau de jeu pour frapper un grand coup.
« Voila, ce sont les play-offs, c’est le moment pour lequel on a globalement consacré toute la saison. J’espère qu’on sera dans la peau d’Orlando durant cette série, ça me plairait », lance tout sourire Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois qui fait référence à l’exploit d’Orlando Magic, qui vient de sortir Boston, le champion en titre, lors des play-offs de la NBA et d’infliger sa première défaite à Cleveland, le grand favori, en finale de la Conférence Est.
Pour être magique comme Orlando, les Strasbourgeois devront se présenter sur le parquet de l’Astroballe avec un esprit commando. « La première des choses est d’être présent dans le combat. Un vrai combat d’hommes car la stratégie ne marche que si les joueurs mettent de l’intensité dans le jeu et si on n’est pas bon dans ce registre, ça ne pardonnera pas », prévient immédiatement le technicien bas-rhinois.
« Un vrai combat d’hommes »
Surtout qu’en face se dresse le numéro un de la saison régulière, déjà qualifié pour la prochaine Euroligue, en quête d’un 17 e titre de champion de France depuis 2002. Une armada villeurbannaise qui fait figure de grand favori pour prendre la succession du champion nancéien. « L’ASVEL reste sur la dynamique d’une saison où elle a toujours été parmi les tops. C’est une équipe très complète avec un JR Reynolds qui émerge au premier plan ces derniers temps », précise Fred Sarre qui sait bien que le danger peut venir de partout dans l’équipe de Vincent Collet, le nouveau coach de l’équipe de France.
Lors des deux confrontations en championnat cette saison, la différence de niveau entre le premier et le huitième de la saison n’a pas été flagrante. Les Villeurbannais se sont difficilement imposés en toute fin de match au Rhénus (81-86) et les Strasbourgeois ont rendu la monnaie de leur pièce aux Rhodaniens lors de la phase retour à l’Astroballe (77-85) grâce à un retour sur les chapeaux de roue en fin de rencontre. Une victoire dont les Alsaciens devront forcément s’inspirer lors de cette série au meilleur des trois matches. « À chaque fois, on a été capable de s’opposer à eux. Dans la phase où nous sommes, c’est peut-être l’équipe qui nous convient le mieux, ça ne veut pas dire que le résultat va suivre mais nous avons le potentiel pour faire face à cette équipe et je sais que c’est possible », explique le coach strasbourgeois.
« Se présenter les yeux dans les yeux »
D’autant que Frédéric Sarre ne compte pas sur une hypothétique baisse de régime d’un adversaire qui a atteint son premier objectif de l’année avec une qualification pour l’Euroligue acquise sur le terrain. « Il reste encore un titre à remporter cette saison et je ne pense pas qu’il y ait la moindre possibilité de relâchement chez eux, analyse l’entraîneur alsacien. En tout cas, je ne veux pas y croire, si on est éliminé, ça sera face à une équipe très motivée. »
Au grand complet, la SIG peut frapper un grand coup en cas de victoire lors de cette première manche entre Rhône et Saône. En tout cas, les Strasbourgeois ne devront pas hésiter à mettre la pression sur une équipe villeurbannaise qui a toujours eu du mal à bien négocier les rendez-vous importants cette saison. « Plus longtemps on sera dans le match, plus on aura l’espoir de gagner. Mais, on va devoir d’abord penser à être dans l’engagement, et ensuite, on verra comment ça se passera… mais il faut avant tout se présenter les yeux dans les yeux et ne pas baisser la tête », rappelle un Fred Sarre qui ne veut penser qu’à son équipe. Celle-ci devra faire le match parfait pour espérer sortir son épingle du jeu.
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Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
rocky Sam 23 Mai - 19:40
Le Progrès du 23 mai 2009
BASKET / PRO A (QUART DE FINALE , MATCH 1) : ASVEL - STRASBOURG (20H A L'ASTROBALLE)
Le patron a les clés
Numéro 1 de la saison régulière, l'Asvel aborde les play offs en position de force. Elle a tous les atouts pour aller à Bercy
Flash-back. 13 mars 2009. Vingt-et-unième journée. Restant sur trois défaites consécutives (Orléans en demi-finale des « As », Rouen à domicile et Chalon en Bourgogne) l'Asvel pense s'être enfin relancée lorsque, après trente-cinq minutes fort consistantes, elle mène 75-60 contre Strasbourg. Et puis, soudain, plus rien. « La lumière s'est éteinte...», commente Vincent Collet après un ahurissant final de la Sig, qui l'a vue infliger un irréel 25-2 à une Asvel incapable de contourner sa zone (77-85).
Soixante-dix jours plus tard, les deux équipes se retrouvent en quarts de finale des play offs.
Les Rhodaniens avec le dossard numéro 1 dans le dos, qui garantit l'avantage du terrain sur la route de Bercy, et sans doute une qualification pour le tour principal de la prochaine Euroligue.
Les Alsaciens avec le « 8 », cinq défaites, lors des six dernières journées, leur ayant coûté un rang plus enviable.
« Il faut basculer dans cette nouvelle compétition avec un état d'esprit en mode « play offs ». Il ne faut surtout pas calculer », prévient le coach d'une Asvel qui signerait tout de suite pour un scénario identique à ceux de ces deux dernières saisons qui la vit écarter...Strasbourg (90-74 et 105-103 au Rhénus) et Hyères-Toulon en deux manches.
« Mais cette équipe strasbourgeoise joue bien (quatrième évaluation à l'issue de la phase régulière), est sans doute la formation qui nous ressemble le plus avec Orléans, compte trois redoutables « pistoléros » (Rush, Obasohan et Allen) et trois intérieurs (Simon, Giffa et Lewin) qui peuvent s'approprier la raquette à tout moment. Elle nous a toujours posé des problèmes (l'Asvel s'était imposée 86-81 à Strasbourg le 15 novembre dernier après avoir été longtemps menée) et nous devrons donc être d'autant plus vigilants que notre préparation a été perturbée ces derniers jours », ajoute Collet, sur ses gardes en raison de la blessure à l'épaule de Traoré et de la sinusite aiguë qui scie les jambes de Foirest depuis trois semaines.
« Ils seront sur la feuille de match mais je ne sais pas s'ils pourront jouer. Et comme Ben (Dewar) et Aymeric (Jeanneau) ont raté eux aussi quelques entraînements cette semaine, nous n'avons pas pu préparer ce match comme nous l'aurions souhaité. C'est dommage parce que, comme je le pensais, nous montons en puissance depuis le retour d'Amara et Ali », confiait hier le coach d'une Asvel apparue très concentrée et affamée lors de l'entraînement d'hier matin.
« Je n'ai aucune crainte sur l'état d'esprit. Il est là. J'ai confiance dans la volonté du groupe pour aller de l'avant. Nous n'avons pas fait tout cela pour rien. Nous voulons gagner », ajoutait Collet, qui a terminé quatre fois premier de la saison régulière depuis six ans...mais a été sacré champion l'année (2006) où Le Mans l'a conclue à la cinquième place après avoir notamment été giflé à l'Astroballe (89-60) un mois plus tôt.
« Cela prouve que cette première place a très peu d'importance au moment où débutent les play offs...»
Nous y sommes. Meilleur élève de la première phase l'Asvel est aujourd'hui placée à cinq matches, au minimum, et sept, au maximum, d'un dix-septième titre. Au moment où l'Euroligue frappe de nouveau à sa porte il irait très bien dans sa magnifique vitrine.
Luc Paganon
AMARA SY
« Revanchards »
L'ailier villeurbannais n'a pas oublié la défaite du 13 mars contre la Sig...
Amara, dix jours se sont écoulés entre le match contre Nancy et le début des play offs. Est-ce trop long ?
Nous trouvons effectivement tous que ça l'est. Maintenant, j'espère que le match que j'ai disputé avec le Mali et celui que nous avons joué contre Clermont (mardi) nous auront permis de rester dans le rythme.
Y a-t-il une pression sur l'équipe la mieux classée qui reçoit lors du « Match 1 » ?
Au contraire, je pense que cette position doit nous donner confiance. Nous sommes conscients que nous partons favoris mais nous sommes vigilants parce que Strasbourg est l'une des deux équipes qui nous a battus à domicile cette saison. C'est toujours serré contre eux.
L'Asvel est déjà qualifiée pour l'Euroligue. Est-ce un avantage psychologique au moment d'aborder les play offs ?
On essaie de ne pas y penser. Et puis, l'Euroligue, c'est pour la saison prochaine et la plupart d'entre nous ne savent pas où ils seront la saison prochaine.
Vous êtes en fin de contrat. Qu'envisagez-vous pour 2009-2010 ?
De gagner ces play offs ! Ensuite, nous verrons ! Mais si nous terminons bien nous serons tous récompensés à la fin.
Mais on peut penser que l'Euroligue pèsera forcément dans la balance...
C'est clair. J'ai envie de la rejouer, mais il n'y a pas que l'Asvel qui dispute l'Euroligue !
Etes-vous animé d'un sentiment de revanche par rapport à Strasbourg, qui vous avait battus à l'Astroballe le 13 mars dernier ?
Absolument. Nous sommes revanchards. Nous nous en voulons parce que nous leur avons donné la victoire ce jour-là. Ils ont fait une très bonne fin de match mais si nous avions été un peu plus durs, ils n'auraient jamais pu terminer ainsi.
Votre ami Alain Koffi vous a devancé de huit voix pour l'attribution du titre de MVP français cette saison (311 à 303). Est-ce une déception ?
Non. J'aurais voulu avoir ce trophée mais Alain le mérite amplement. Et je lui laisse volontiers ce titre si j'ai la chance de décrocher celui de champion. Celui-là, c'est le plus beau !
Propos recueillis par Luc Paganon
BASKET / PRO A (QUART DE FINALE , MATCH 1) : ASVEL - STRASBOURG (20H A L'ASTROBALLE)
Le patron a les clés
Numéro 1 de la saison régulière, l'Asvel aborde les play offs en position de force. Elle a tous les atouts pour aller à Bercy
Flash-back. 13 mars 2009. Vingt-et-unième journée. Restant sur trois défaites consécutives (Orléans en demi-finale des « As », Rouen à domicile et Chalon en Bourgogne) l'Asvel pense s'être enfin relancée lorsque, après trente-cinq minutes fort consistantes, elle mène 75-60 contre Strasbourg. Et puis, soudain, plus rien. « La lumière s'est éteinte...», commente Vincent Collet après un ahurissant final de la Sig, qui l'a vue infliger un irréel 25-2 à une Asvel incapable de contourner sa zone (77-85).
Soixante-dix jours plus tard, les deux équipes se retrouvent en quarts de finale des play offs.
Les Rhodaniens avec le dossard numéro 1 dans le dos, qui garantit l'avantage du terrain sur la route de Bercy, et sans doute une qualification pour le tour principal de la prochaine Euroligue.
Les Alsaciens avec le « 8 », cinq défaites, lors des six dernières journées, leur ayant coûté un rang plus enviable.
« Il faut basculer dans cette nouvelle compétition avec un état d'esprit en mode « play offs ». Il ne faut surtout pas calculer », prévient le coach d'une Asvel qui signerait tout de suite pour un scénario identique à ceux de ces deux dernières saisons qui la vit écarter...Strasbourg (90-74 et 105-103 au Rhénus) et Hyères-Toulon en deux manches.
« Mais cette équipe strasbourgeoise joue bien (quatrième évaluation à l'issue de la phase régulière), est sans doute la formation qui nous ressemble le plus avec Orléans, compte trois redoutables « pistoléros » (Rush, Obasohan et Allen) et trois intérieurs (Simon, Giffa et Lewin) qui peuvent s'approprier la raquette à tout moment. Elle nous a toujours posé des problèmes (l'Asvel s'était imposée 86-81 à Strasbourg le 15 novembre dernier après avoir été longtemps menée) et nous devrons donc être d'autant plus vigilants que notre préparation a été perturbée ces derniers jours », ajoute Collet, sur ses gardes en raison de la blessure à l'épaule de Traoré et de la sinusite aiguë qui scie les jambes de Foirest depuis trois semaines.
« Ils seront sur la feuille de match mais je ne sais pas s'ils pourront jouer. Et comme Ben (Dewar) et Aymeric (Jeanneau) ont raté eux aussi quelques entraînements cette semaine, nous n'avons pas pu préparer ce match comme nous l'aurions souhaité. C'est dommage parce que, comme je le pensais, nous montons en puissance depuis le retour d'Amara et Ali », confiait hier le coach d'une Asvel apparue très concentrée et affamée lors de l'entraînement d'hier matin.
« Je n'ai aucune crainte sur l'état d'esprit. Il est là. J'ai confiance dans la volonté du groupe pour aller de l'avant. Nous n'avons pas fait tout cela pour rien. Nous voulons gagner », ajoutait Collet, qui a terminé quatre fois premier de la saison régulière depuis six ans...mais a été sacré champion l'année (2006) où Le Mans l'a conclue à la cinquième place après avoir notamment été giflé à l'Astroballe (89-60) un mois plus tôt.
« Cela prouve que cette première place a très peu d'importance au moment où débutent les play offs...»
Nous y sommes. Meilleur élève de la première phase l'Asvel est aujourd'hui placée à cinq matches, au minimum, et sept, au maximum, d'un dix-septième titre. Au moment où l'Euroligue frappe de nouveau à sa porte il irait très bien dans sa magnifique vitrine.
Luc Paganon
AMARA SY
« Revanchards »
L'ailier villeurbannais n'a pas oublié la défaite du 13 mars contre la Sig...
Amara, dix jours se sont écoulés entre le match contre Nancy et le début des play offs. Est-ce trop long ?
Nous trouvons effectivement tous que ça l'est. Maintenant, j'espère que le match que j'ai disputé avec le Mali et celui que nous avons joué contre Clermont (mardi) nous auront permis de rester dans le rythme.
Y a-t-il une pression sur l'équipe la mieux classée qui reçoit lors du « Match 1 » ?
Au contraire, je pense que cette position doit nous donner confiance. Nous sommes conscients que nous partons favoris mais nous sommes vigilants parce que Strasbourg est l'une des deux équipes qui nous a battus à domicile cette saison. C'est toujours serré contre eux.
L'Asvel est déjà qualifiée pour l'Euroligue. Est-ce un avantage psychologique au moment d'aborder les play offs ?
On essaie de ne pas y penser. Et puis, l'Euroligue, c'est pour la saison prochaine et la plupart d'entre nous ne savent pas où ils seront la saison prochaine.
Vous êtes en fin de contrat. Qu'envisagez-vous pour 2009-2010 ?
De gagner ces play offs ! Ensuite, nous verrons ! Mais si nous terminons bien nous serons tous récompensés à la fin.
Mais on peut penser que l'Euroligue pèsera forcément dans la balance...
C'est clair. J'ai envie de la rejouer, mais il n'y a pas que l'Asvel qui dispute l'Euroligue !
Etes-vous animé d'un sentiment de revanche par rapport à Strasbourg, qui vous avait battus à l'Astroballe le 13 mars dernier ?
Absolument. Nous sommes revanchards. Nous nous en voulons parce que nous leur avons donné la victoire ce jour-là. Ils ont fait une très bonne fin de match mais si nous avions été un peu plus durs, ils n'auraient jamais pu terminer ainsi.
Votre ami Alain Koffi vous a devancé de huit voix pour l'attribution du titre de MVP français cette saison (311 à 303). Est-ce une déception ?
Non. J'aurais voulu avoir ce trophée mais Alain le mérite amplement. Et je lui laisse volontiers ce titre si j'ai la chance de décrocher celui de champion. Celui-là, c'est le plus beau !
Propos recueillis par Luc Paganon
Dernière édition par mick le Sam 23 Mai - 23:01, édité 1 fois
rocky- Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
Coach Kira Sam 23 Mai - 20:12
Pour l'instant c'est le Brion Show...
Coach Kira- Age : 39
Localisation : Washington
Date d'inscription : 04/06/2006
Re: PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG
p'tit louis Sam 23 Mai - 20:14
Coach Kira a écrit:Pour l'instant c'est le Brion Show...
sacha tres present aussi
p'tit louis- Date d'inscription : 25/05/2006
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