PRO A : 1/4 de finale aller : ASVEL - SIG

françois a écrit:

Vincent a écrit:

John White a écrit:7 passes pour Jeanneau en 12 minutes

Oui, son passage nous fait très mal. Il n'avait pas un dos bloqué, récemment ?

en même temps ya un certain darrigand en face qui aligne turnovers et lancers manqués donc il se promène un peu..

Ah oui, c'est vrai... Darrigand, le nouveau Jeanneau, nous disait-on...

Au passage, c'est là que la statistique +/- serait bien utile. Du point de vue de l'éval, Darrigand ne fait pas un mauvais match, et Jeanneau ne sortira pas forcément un meilleur score. Mais depuis que les deux sont face à face, la SIG coule, l'ASVEL s'envole...

Cette fin de match, c'est massacre à la tronçonneuse...

Pourquoi sortir Rush et laisser Allen et Darrigand?

- 17 à 6 minutes, c'est le moment de sortir la défense de zone "l'ASVEL mouille sa culotte" et on gagne au buzzer

essart reste sur le banc jusqu'à la 35ème min,giffa sur le terrain alors qu'il est à l'ouest depuis plusieurs matchs de même que simon,obasohan a nouveau HS,..je veux bien que l'asvel soit 3fois plus forte que nous mais on leur facilite le travail...

mick a écrit:- 17 à 6 minutes, c'est le moment de sortir la défense de zone "l'ASVEL mouille sa culotte" et on gagne au buzzer

Faut suivre ! On en est déjà à -27, maintenant.

Bon ben je crois que c'est mort pour ce match...

Encore un match et la saison sera finie...

ces mecs n'ont quand même aucune fierté,preuve qu'ils sont déjà en vcs.limite je regrette d'avoir acheté ma place pour le match retour,au moins on verra un beau basket chez l'une des 2 équipes..

Fin de série grâce à Derrick. On vient de se prendre un 19-0...

Fabrice a écrit:Bon ben je crois que c'est mort pour ce match...

et comme par hasard,ils laissent derrick faire joujou!!trop fort!

Vincent a écrit:

mick a écrit:- 17 à 6 minutes, c'est le moment de sortir la défense de zone "l'ASVEL mouille sa culotte" et on gagne au buzzer

Faut suivre ! On en est déjà à -27, maintenant.

-25, les joueurs ont de la fierté quand même

L'Asvel avait encore en tête le 25-2 infligé par les strasbougeois. Ils se sont vengés ce soir.

mick a écrit:

Vincent a écrit:

mick a écrit:- 17 à 6 minutes, c'est le moment de sortir la défense de zone "l'ASVEL mouille sa culotte" et on gagne au buzzer

Faut suivre ! On en est déjà à -27, maintenant.

-25, les joueurs ont de la fierté quand même

-23 score final... C'est ballot, on commençait à revenir...

c'est quand même énorme les stats de l'asvel:
55% aux shoots dont 50 à 3pts, 27passes pour 10balles perdues, 6 joueurs entre 10 et 16pts...et chez nous c'est le désert,masingue avait vu juste:rush et puis les autres...

- 23, heureusement que l'ASVEL a fait tourné l'équipe car on était à -30.

C'est un peu la honte là quand même.

On aura tenu jusqu'à la 29e minute. C'est pas si mal, au fond. Au Rhénus, on sera peut-être encore dans le coup à la 32e avant de prendre un bon 20-0 de derrière les fagots.

chacun à sa place et un match conforme aux forces en présence........
il y a longtemps que la sig est en vacances apres une saison reussie où elle a atteint les pos........

Cette équipe me fait franchement de la peine et je pense qu'il est vraiment temps que la saison finissent ( pour être pîre l'an prochain, mais bon...)!

« Le problème, c'est qu'un match dure quarante minutes et qu'à l'heure actuelle, on n'a pas la capacité à tenir le jeu jusqu'au bout », regrette Fred Sarre.


manquerait il un joueur dans la rotation pour tenir un match entier?

DNA du 24 mai 2009

Pro A / 1/4 de finale aller : la SIG chute lourdement à Villeurbanne (91-68)

A deux visages

Dans le coup durant vingt-quatre minutes, hier soir à Villeurbanne, la SIG a ensuite inexorablement courbé l'échine. Dominés athlétiquement et physiquement, les Strasbourgeois sont repartis avec une punition pour le moins sévère (91-68) dans leurs valises. Ils ont six jours pour s'en remettre.

De notre envoyé spécial à Villeurbanne

La photo orne la page d'accueil du site officiel de la SIG depuis quelques jours déjà. Accompagnée du tapis sonore adéquat, le genre mélo mais pas trop, elle montre Issife Soumahoro juché sur les épaules d'un Sacha Giffa radieux. Leurs coéquipiers les entourent, prêts à laisser exploser leur joie de concert. L'arrière plan ne laisse pas de place au doute : le cliché a été pris à l'Astroballe.
C'était en ce joli mois de mars qui avait vu les Strasbourgeois planter leur drapeau (77-85) sur les terres de la « Green Team » après un incroyable renversement de situation. Supporters et suiveurs auraient évidemment aimé voir dans cette photo le signe avant-coureur d'un exploit du même tonneau, hier soir, pour le compte des quarts de finale aller des play-offs.

« Strasbourg n'était pas venu pour amuser la galerie » (Vincent Collet)

Las. Cet instantané n'avait rien de prémonitoire. Et la SIG, qui pouvait se targuer d'avoir été l'une des deux seules équipes - avec Rouen - à avoir tombé le géant vert dans sa salle en saison régulière, n'a pas réitéré sa performance, s'inclinant sèchement (91-68) après avoir proposé vingt-quatre minutes plutôt cohérentes (40-44).
« Le problème, c'est qu'un match dure quarante minutes et qu'à l'heure actuelle, on n'a pas la capacité à tenir le jeu jusqu'au bout », regrette Fred Sarre.
Aides, changements défensifs : les Strasbourgeois ont pourtant fait preuve, en début de rencontre, d'un bel esprit de sacrifice, d'une remarquable volonté de contester shoots et déplacements. Autant de valeurs indispensables pour exister en play-offs. « Strasbourg n'était pas venu pour amuser la galerie, relève d'ailleurs Vincent Collet. Ils étaient bien en place, ont arrêté pas mal de nos systèmes et nous ont posé pas mal de problèmes ».
Dans la moiteur rhodanienne, alors que le match sentait la poudre - trois fautes techniques sifflées dès la reprise - et s'apparentait à une véritable guerre des tranchées - un vrai match de play-offs en somme -, la SIG a craqué. Encaissant un terrible 24-9 en six minutes au coeur de ce 3e quart-temps. « Le travail de sape a fait son oeuvre », note Vincent Collet, qui a pu compter sur un collectif parfaitement bien huilé (27 passes) et sur huit joueurs entre 8 et 16 points.
Émoussée, la SIG n'a plus jamais été en mesure de venir contester l'hégémonie rhodanienne sur les débats et son dernier quart-temps a ressemblé à un long chemin de croix. « On a livré un match à deux vitesses, remarque Gauthier Darrigand. On a fait preuve de solidité et de sérieux au début, lorsqu'on se raccroche à nos sytèmes tant offensifs que défensifs. Mais ils ont une telle richesse et une telle profondeur de banc qui fait qu'on lâche. La fatigue nous fait faire alors pas mal de mauvais choix et on joue à l'envers ».

Une deuxième période « maîtrisée de façon chirurgicale » (Fred Sarre)

Fred Sarre, lui aussi, ne peut que souligner cette deuxième période « maîtrisée de façon chirurgicale » par la tête de série villeurbannaise. A contrario, « notre jeu se stoppe. On n'avance plus, on ne met plus la balle intérieur, on ne fait plus de drives ». Le stratège strasbourgeois a bien tenté de refaire le coup de la zone, qui avait stoppé l'élan des verts fluo la fois d'avant, mais « on se fait aussitôt trouer à trois reprises ».
Le revers de ce week-end met d'ores et déjà la SIG dans une situation délicate avant le match retour, vendredi prochain au Rhenus. Les Strasbourgeois ont six jours pour relever la tête et éviter de passer à la trappe en deux manches sèches.
« Très sincèrement, j'ai vraiment envie de revenir à Villeurbanne, conclut Fred Sarre. Cela signifierait qu'on aurait terminé de manière positive chez nous ». Il y a des galeries photos qui ne demandent qu'à être réactualisées.

Régis Schneider


Repères

ASVEL 91 - SIG 68

Astroballe. 4 555 spectateurs. Arbitres : MM. Chambon, Greva et Collin. Quart-temps : 17-13, 18-17 (mi-temps : 35-30), 29-23 (64-53), 27-15 (91-68).
- ASVEL : 34 paniers sur 62 tirs (55 %), dont 11 sur 22 à trois points (50 %), 12 LF sur 19 (63 %), 36 rebonds (Sy et Campbell 6) dont 10 offensifs, 27 passes décisives (Jeanneau 7), 9 interceptions, 11 balles perdues, 21 fautes. Reynolds 11, Dewar 11, Sy 13, Campbell 8, Troutman 16, puis Foirest 9, Jeanneau, Traoré 13, Bogavac 10, Da Silveira, Fofana.
- SIG : 23 paniers sur 62 tirs (37 %), dont 7 sur 20 à trois points (35 %), 15 LF sur 24 (62 %), 37 rebonds (Lewin dont 16 offensifs, 14 passes décisives (Rush 3), 5 interceptions, 15 balles perdues, 23 fautes. Essart 3, Rush 20, Obasohan 9, Giffa 6, Simon 7, puis Darrigand 8, Mendy 5, Allen 2, Lewin 8.
Sacha Giffa rugit d'emblée. Avec quatre points et une passe pour le primé de Rush, le « Shaker » met la SIG sur orbite (2-7, 3e'). La bataille fait rage. Les visiteurs s'appuient sur une défense teigneuse et généreuse pour garder la main (5-11, 6e'). Sy remet l'ASVEL dans le sens de la marche (11-11, 8e'), avant que Foirest, décidément en verve à chacune de ses sorties contre la SIG, ne dégaine par deux fois à 6,25 m.
Fin du 1er quart : 17-13.

Derrière l'arc ou dans le petit périmètre avec la planche, Darrigand prend ses responsabilités en attaque (19-20, 13e'). Allen se bat comme un beau diable, Lewin (4 points, 4 rebonds en 4') est au four et au moulin et Rush file au dunk après une interception (22-26, 16e'). Foirest, encore, relance la « Green Team », Lewin est doublement bâché, par Bogavac et Traoré, et les débats s'équilibrent (30-30, 29e'). Bogavac allume au buzzer : c'est dedans !
Mi-temps : 35-30.

Rush se met en quatre, profite d'un écran de Simon pour scorer de loin, avant de servir son pivot. L'arrière au bandeau convertit ses lancers, décale Essart, puis monte au cercle (40-44, 24e'). Mais la SIG paie un lourd tribut aux coups de sifflets - quatre joueurs à trois fautes à la 25e' - et Troutman conclut le 9-0 rhodanien (49-44, 26e'). Le duo Reynolds - Campbell vient au relais du chevelu de la raquette (57-49, 29e'). Bogavac, à nouveau au buzzer mais de près, pousse à +11...
Fin du 3e quart : 64-53.

Le match, inexorablement, file entre les doigts alsaciens. La SIG est clouée sur place et les deux réussites lointaines de Rush et Darrigand ne pèsent pas lourd au regard du travail de sape de Traoré, puis Troutman. Sy se joint à la curée, Reynolds prend son temps pour ajuster dans le corner, Dewar s'amuse : ça vire à la punition (91-61, 38e'). La SIG vient d'encaisser un 19-0 ! En mars, la bande à Fred Sarre était parvenue à inverser la vapeur. Pas cette fois.
Fin du match : 91-68.

R. Sch.


L'Alsace du 24 mai 2009

Basket-ball Le courage n’a pas suffi

Les Strasbourgeois se sont lourdement inclinés (91-68) hier soir à Villeurbanne lors des quarts de finale « aller » des play-offs. Pour espérer poursuivre l’aventure et revenir à l’Astroballe pour la belle, la SIG devra absolument vaincre l’ASVEL au Rhénus vendredi prochain.
Les trois courageux supporters strasbourgeois auront fait le long voyage entre Rhône et Saône pour rien. Pendant presque 25 minutes, leurs favoris auront pourtant tenu tête à l’ASVEL avant de s’effondrer complètement en fin de rencontre. L’écart final de 23 points (91-68) est même particulièrement dur à encaisser pour des Alsaciens battus par la puissance physique et l’adresse à longue distance (11/22 à trois points) du numéro un de la saison régulière. « On a fait un match à deux vitesses : une première période plutôt solide et sérieuse, puis le travail de sape de l’ASVEL a fini par payer, et physiquement on a complètement lâché », explique Gauthier Darrigand, le meneur de jeu alsacien.
Pourtant, conformément aux vœux de Frédéric Sarre, les Strasbourgeois se montrent tout de suite très présents dans le combat et prennent les commandes de la rencontre. Durant les 5 premières minutes, les Alsaciens font même logiquement la course en tête (de 2-7 à 5-11, 5 e). Villeurbanne rentre alors dans sa partie et resserre l’étau en défense. Dans le même temps, les intérieurs Sy et Traoré trouvent des solutions dans la raquette et les locaux recollent face à des Strasbourgeois impuissants en attaque pendant presque 4 minutes (11-11, 9 e). Invisible jusqu’à là, ce diable de Laurent Foirest enchaîne deux shoots à trois points en moins de 20 secondes pour donner l’avantage à son équipe pour la première fois du match (17-13, 10 e). Jusqu’à la mi-temps, les deux formations vont se répondre coup pour coup. À 22-24 (15 e) en sa faveur, la SIG ne profite malheureusement pas d’une faute antisportive sifflée contre Foirest pour prendre un peu le large. Maladroit, Brion Rush (8 points à seulement 43 % de réussite aux tirs à la pause) rate ses deux lancers francs puis son tir à trois points, et l’ASVEL en profite ensuite pour virer en tête à la pause sur un shoot primé de Bogavac au buzzer (35-30, 20 e).
Loin d’abdiquer, la SIG remet un coup d’accélérateur après la pause et repasse devant sur deux tirs primés de Rush et Essart (38-42, 23 e). Mais progressivement, les Villeurbannais vont prendre un ascendant physique sur des Alsaciens à la recherche du second souffle. La formation de Vincent Collet assène alors un 26-11 décisif à des Strasbourgeois qui ne parviennent plus à contrôler les déferlantes vertes (64-53, 30 e). Plus puissante, l’ASVEL déroule alors son jeu et gère implacablement la dernière partie du match (le score passe de 69-58, 32 e à 80-61, 35 e). La fin de la rencontre est même cauchemardesque pour des Strasbourgeois, cuits physiquement, face à des Villeurbannais en mode rouleau compresseur (91-61, 38 e).
Dès vendredi pour le match retour au Rhénus, les Alsaciens devront pourtant trouver des ressources pour faire plier une impressionnante formation villeurbannaise. « Cette semaine, il va falloir refaire du jus parce qu’on a laissé des plumes ce soir (Ndlr : hier). Je sais qu’on est capable de le faire et il va falloir tout donner pour, peut être, notre dernier match au Rhénus », conclut Gauthier Darrigand.

Olivier Arnal


Le Progrès du 24 mai 2009

pro a / quart de finale match 1 : ASVEL-Strasbourg 91-68

L'Asvel à l'usure

Strasbourg a tenu vingt-cinq minutes avant de sombrer face à des Villeurbannais très consistants

Le 13 mars dernier l'Asvel avait été piégée à l'Astroballe par une équipe de Strasbourg qui lui avait infligé un 25-2 surréaliste dans les cinq dernières minutes. Soixante-dix jours plus tard, les Alsaciens ont de nouveau jeté quelques grains de sable dans la belle mécanique villeurbannaise (40-44 à la vingt-cinquième minute). Mais ils ne purent entraver la marche en avant du lauréat de la saison régulière, séduisant, très consistant et impressionnant lors du final de ce « match 1 » qui lui a permis de marquer son territoire. « Nous avons fait un bon premier pas mais tout reste à faire », souligna, soulagé, un Vincent Collet qui attend d'ores et déjà de ses hommes qu'ils affichent le même état d'esprit, vendredi prochain, au « Rhénus » où la Sig aura sans doute à cœur de relancer les dés de cette série...

«Pont » de l'Ascension ? Concurrence de l'OL ? Formule des playoffs ? Chaleur ? Toujours est-il que l'Astroballe était loin d'afficher complet au moment du coup d'envoi de cette rencontre que l'Asvel abordait bien avec Ali Traoré et Laurent Foirest, très incertains la veille. Deux joueurs très vite appelés sur le terrain par leur coach après une entame pour le moins laborieuse de ses hommes qui profitèrent d'un passage en « zone », de la sortie de Giffa (deux fautes) et de la « patte » du Marseillais (deux paniers primés dans les trente dernières secondes) pour virer en tête à la fin du premier quart-temps (17-13), marqué par les...38% de réussite des Villeurbannais dans la raquette.

Alors, certes, ils retrouvèrent leurs standards habituels dans la « peinture » à l'occasion du deuxième acte (62,5% de réussite). Mais même si Frédéric Sarre dut rapidement jongler avec les fautes, la maladresse des Villeurbannais sur la ligne des lancers-francs (2/8 à mi-parcours, 4/9 pour les Alsaciens) les empêcha de s'offrir un bol d'air dans une atmosphère étouffante et de faire fructifier leur excellent ratio « passes décisives/balles perdues » (12-6), un panier à trois points de Bogavac au « buzzer » étant toutefois le bienvenu au moment de regagner les vestiaires (35-30).

Mais l'Asvel a de la suite dans les idées. En insistant sur le secteur intérieur (14/18 en seconde période), en verrouillant le sien (14/31 pour les Alsaciens), en haussant le ton au niveau défensif (37% de réussite pour les visiteurs), en continuant de développer un jeu de passes très performant, en se jouant de la zone strasbourgeoise (11/22 à trois points) et en ne laissant pas respirer Brion Rush (6/16...) elle poussa son adversaire dans les cordes, un 15-4 inscrit au cœur d'un troisième acte gâché par les coups de sifflets (trois « techniques » en six minutes !) lui ayant permis de faire, enfin, le break attendu (40-44, 55-47).

Après avoir fait illusion durant une mi-temps, la Sig venait de poser un genou à terre. En apnée (2/10 pour Obasohan) elle y ajouta le second après avoir encaissé un...19-0 (72-61, 91-61) qui mit définitivement à l'abri une Asvel qui termina ce « match 1 » avec Antoine Eïto, Octavio Da Silveira et Bangaly Fofana sur le parquet. Le rendez-vous de vendredi prochain au « Rhénus » était déjà dans tous les esprits...

Luc Paganon

«La bonne attitude» Vincent Collet (coach de l'Asvel)
«Strasbourg a fait un gros match pendant trois quarts-temps et il a fallu une équipe villeurbannaise de cet acabit-là, avec tout de suite la bonne attitude, pour faire la différence. Nous l'avons faite à l'usure. C'est un bon premier pas de fait mais tout reste à faire. Strasbourg nous a posé beaucoup de problèmes, et il faudra s'en souvenir. Il faudra arriver au Rhénus avec la même attitude. Maintenant, nous allons devoir oublier le score et mesurer tous les efforts que nous avons dû consentir pour arriver à ce résultat-là ce soir.»

«La défense a fait la différence» Eric Campbell (Asvel)
«C'est la défense qui a fait la différence. Offensivement, nous avons eu des hauts et des bas mais défensivement nous avons été très consistants. Nous savions que Strasbourg pouvait être très dangereux et nous devions être très concentrés. Maintenant, le deuxième match promet d'être difficile mais nous allons tout faire pour éviter d'en jouer un troisième.»

«Tenir quarante minutes» Frédéric Sarre (coach de Strasbourg)
«Le niveau de jeu, l'intensité défensive de l'Asvel et sa capacité à jouer sur nos erreurs ont été déterminants. La seconde période jouée par cette équipe a été maîtrisé au niveau chirurgical. Ils ont répondu à toutes nos options avec beaucoup d'efficacité. Il y a une grande différence, ce soir, entre la précision, l'intensité et la technique que développe Villeurbanne par rapport à ce que nous sommes capables de faire. J'aimerais vraiment revenir à Villeurbanne mais il faut absolument que nous tenions quarante minutes et pas seulement trois quarts-temps...»

Recueilli par L.P

Petit reportage à 5m25

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b67a_1214part2

mick a écrit:DNA du 24 mai 2009

« On a livré un match à deux vitesses, remarque Gauthier Darrigand.

Zut! J'ai pas remarqué quand il a accéléré, lui!

Voici sur le site de l'ASVEL une vidéo du matche:

http://www.asvel.com/videos.php?s=7

En tout cas en la regardant l'on peut s'apercevoir de la nonchalance des joueurs de la SIG par leur attitudes et leur engagements surtout défensifs et le manque l'intensité.
Alors que les joueurs de l'ASVEL plongent sur tout les ballons, suivent toute les actions, vont aux rebonds et tirent tous la langue comme tout en sortant du terrain.

En surfant sur le forum de l'ASVEL un forumeur qui parle du matche dit à un moment une chose intéressante<< ça confirme pour moi que Fred Sarre est vraiment un bon coach, mais là il n'a vraiment pas les joueurs pour le faire les gars ont peut-être eu du mal physiquement mais mentalement c'est invraisemblable de voir la facilité avec laquelle Traoré ou Troutman ont pris certaines positions en 2ème mi-temps au beau milieu des joueurs intérieurs de la zone strasbourgeoise>>.