Pro A : 2ème journée : SIG-SLUC

Pour démarrer la saison, la SIG s'offre l'un des matches les plus excitants possibles, le derby de l'Est face à un voisin lorrain appellé à occuper les plus hautes sphères du championnat. Et pourtant, le promu Poitiers a réussi à s'imposer à Gentilly la semaine passée. Nul doute que le SLUC, s'il veut envisager de concurrencer les autres, ne peut guère se permettre une deuxième défaite d'affilée. Il faudra pour cela battre une SIG prometteuse, mais encore brouillonne, d'après ce que l'on peut juger des derniers matches amicaux.


Le SLUC a conservé une belle ossature dans son effectif. Malgré plusieurs départs (Morandais, Zaki, Wilson, Julian, Parker ou Samnick), le club lorrain a conservé pas moins de quatre titulaires. L'équipe montée présente bien, notamment à l'intérieur. La mène, comme on le verra, pose plus de questions.
Autre élément stabilisateur : le staff techique. C'est toujours le Haut-Rhinois Jean-Luc Monschau qui coache l'équipe.
A la mène, Steed Tchicamboud (1.93 m, 28 ans) est toujours le titulaire. Il sera assisté cette année du jeune meneur Seidou N'Joya (1.88 m, 20 ans), qui cartonnait en Espoir jusque-là.
A l'arrière, John Cox (1.94 m, 28 ans) est une recrue, au sens où il retrouve son poste de prédilection après l'échec de son repositionnement en 1 la saison passée. Il forme, avec Jeff Greer (1.96 m, 30 ans), un duo capable de grosses séries en attaque. Les deux joueurs doivent une revanche à leur club, après une saison assez terne.
A l'aile, le taulier est toujours présent. Ricardo Greer (1.98 m, 31 ans), l'indispensable et polyvalent Dominicain, composera avec le role player Lesly Bengaber (1.96 m, 30 ans), qui vient de Bourg-en-Bresse.
En 4, pour répondre au départ du talentueux mais inconstant Lamayn Wilson, le SLUC a engagé Kaniel Dickens (2.03 m), un power complet qui évoluait sous les couleurs de Varèse la saison passée. A ses côtés, le "Nowitzki" choletais Stephen Brun fera apprécier ses qualités de shoots et une nouvelle dureté en défense.
Enfin le poste 5, probable point fort de l'équipe, mêle le tentaculaire Nigérian Akin Akingbala (2.08 m, 26 ans) au bondissant Marcus Slaughter (2.03 m, 24 ans).

Une belle équipe donc, avec un secteur intérieur complet, un all-around candidat au titre de MVP étranger en la personne de Ricardo Greer. Les faiblesses résident probablement dans le poste 1, comme on le verra.


Pour l'ouverture de la saison, le SLUC recevait le promu Poitiers à domicile. Un match facile a priori. Mais a priori seulement, car le Poitiers Basket 86, qui a conservé l'essentiel de l'équipe (plus Pape Badiane et Tommy Gunn, un ancien du club) a surfé sur sa dynamique positive et sur un vrai fond de jeu. De plus, Ruddy Nelhomme a fait le choix de la défense de zone, qui a anéanti l'attaque nancéienne, en privant les intérieurs de ballons. Résultat : une victoire poitevine (73-77). Les Nancéiens, malgré une belle réussite à 2 pts (64 %), tirèrent beaucoup plus à 3 pts (31, pour 8 réussites) qu'à 2 pts (22). Une autre faiblesse structurelle du SLUC résida dans les lancers, domaine dans lequel le club lorrain lâcha onze points (21/32). Comme la mène n'apporta que 3 pds pour 3 bps, et que la défense ne parvint pas à stopper les Poitevins dans la peinture (72 % !), le SLUC perdit pied.
Deux hommes sortirent du lot. Ricardo Greer, évidemment, dut s'employer quarante minutes durant (16 pts, 3 rbds, 8 pds, 2 ints), tandis que Steed Tchicamboud montra un bel impact en attaque (21 pts, 4/9 à 3 pts, 4 rbds, 4 ints, mais 2 pds pour 3 bps).




J'ai choisi le duel des postes 3 pour ce premier match. Ricardo Greer est le maître à jouer du SLUC, aussi bien par son jeu polyvalent que par son comportement de leader. Le limiter augmenterait sérieusement les chances de victoire strasbourgeoises. Or Tremmel est, lui aussi, un joueur complet, physique et intense. Le résultat de ce duel devrait faire pencher la rencontre.



Duels de Français à la mène. Steed Tchicamboud (1.93 m, 28 ans) n'est pas à proprement parler un meneur gestionnaire. Plutôt grand et athlétique, il est en revanche un combo guard, capable d'évoluer sur les deux postes arrières. Doté d'un bon shoot extérieur, à l'aise sur les pénétrations main droite, il est aussi un défenseur féroce sur l'homme. Pour les passes décisives, il est honnête, mais il doit réussir à équilibrer ses prises de risques individuelles et le jeu collectif nancéien.
Inversement, le jeune Seidou N'Joya (1.88 m, 20 ans) présente un profil de meneur gestionnaire. Il a peu joué la semaine dernière : peut-être aura-t-il davantage la confiance de JLM.
La doublette strasbourgeoise est belle, avec un Steeve plus gestionnaire que jamais et un Thomas tout feu tout flamme, qui reste sur une performance extême face à Francfort (22 pts, 6 pds mais 8 bps !). Je dirais tout de même avantage à la SIG.


Revenu à son poste d'arrière scoreur, comme son illustre cousin (KB24), John Cox (1.94 m, 28 ans) est un joueur de série, capable de flamber à tout instant, notamment dans le shoot longue distance. Quant à Jeff Greer (1.96 m, 30 ans), bien connu en Alsace, il a vécu une saison frustrante l'an passé. Maladroit et inconstant, il doit se racheter et profiter de ce que l'effectif est resserré pour redevenir l'attaquant gracieux qu'il était. Néanmoins, il reste un défenseur tenace, qui devrait se charger de mener la vie dure à notre rookie.
Si Issifé ne devrait pas avoir vraiment voix au chapitre, on peut s'attendre à ce que Terrel soit sollicité. Il a un vrai défi face à lui, avec deux cadres du championnat à ce poste. Discipliné et gracieux, il peut surprendre. Toutefois, je donne l'avantage au SLUC.


S'il y a un joueur qui incarne l'âme du SLUC, c'est bien Ricardo Greer (1.98 m, 30 ans). Si Jeff peut mettre en avant son élégance, son aîné est avant tout un monstre de puissance physique, de plus en plus complet (meilleur scoreur, passeur, intercepteur du SLUC l'an passé et deuxième aux rebonds). Ce sera incontestablement le joueur à limiter pour la SIG. Car si le SLUC ne dispose pas de meneurs gestionnaires de haut vol, il possède en Ricardo l'un des joueurs les plus créateurs du championnat.
Inversement, Lesly Bengaber (1.96 m, 30 ans), valeur sûre de Pro B, n'a jamais convaincu en Pro A. Appelé à profiter des miettes que Ricardo lui laissera, il devrait être un homme de missions défensives.
Le poste 3 présente beau à la SIG. Alain est l'un des meilleurs 2/3 français. Féroce en défense, complet, il s'est très peu montré en attaque durant la préparation (4.7 pts/m). Il devrait sortir de sa réserve samedi. De son côté, Tremmel est une des grosses satisfactions du recrutement jusque-là. C'est l'équipier modèle, peu en vue, mais indispensable à l'équipe. Le nombre donne l'avantage à la SIG.



Si la SIG devrait pouvoir lutter sur les postes extérieurs, elle va beaucoup plus souffrir à l'intérieur. Kaniel Dickens (2.03 m, 31 ans) devrait avantageusement remplacer le fantasque Lamayn Wilson. Intérieur complet et athlétique, il devrait poser de gros problèmes à nos intérieurs.
Stephen Brun (2.02 m, 29 ans) est un 4 qui aime par-dessus tout le shoot extérieur. Joueur intelligent, il a montré beaucoup plus de dureté en défense et aux rebonds l'an passé.
A ce poste, la SIG souffre clairement la comparaison. Sacha reste sur une saison décevante, avec des pourcentages en berne. Les matches amicaux n'ont pas permis de dissiper les doutes nés l'an passé. Elson a subi quelques blessures durant la préparation. Avantage net au SLUC.



S'il est un poste où le SLUC a impressionné les observateurs, c'est bien le poste 5. Le SLUC disposait déjà du meilleur pivot défenseur du championnat, en la personne d'Akin Akingabala (2.08 m, 26 ans). Contreur féroce, véritable aspirateur à rebonds, il est moins timoré en attaque. Son envergure devrait faire beaucoup de mal à la SIG, lui qui avait fait un chantier face à Simon et Lewin l'an passé (15 pts, 13 rbds, 3 ctres).
Mais de surcroît, le SLUC a attiré le meilleur rebondeur et meilleure évaluation de la Pro A la saison passée ! Marcus Slaughter (2.03 m, 24 ans), qui a massacré les intérieurs strasbourgeois dans le premier match du mois d'août (20 pts, 9 fps provoquées à la pause !), est un féroce attaquant, très présent aux rebonds également.
La SIG a perdu énormément en termes de dureté avec le départ de Lewin. David, attaquant talentueux mais joueur dilletante, devra se faire violence pour concurrencer les Twin Towers du SLUC. Ben peut lui aussi surprendre par la perfection de ses fondamentaux et sa connaissance du jeu. Mais il faudra lutter d'abord aux rebonds et en défense. Je donne l'avantage au SLUC.


Bref une belle rencontre, face à l'un des cadors défaits lors de la première journée. Le SLUC a un effectif plus éclatant, mais la SIG a les moyens de le faire tomber, comme en amical en septembre (97-82). Il faudra limiter les balles perdues et les baisses de concentration et tenir sur les postes intérieurs. Une victoire permettrait de faire le plein de confiance avant deux déplacements des plus périlleux (MSB et ASVEL).

Que le meilleur gagne !

DNA du 08 octobre 2009

Avant SIG - SLUC Nancy, samedi (18h)

Coup de tonnerre

Adversaire de la SIG samedi au Rhenus, le SLUC Nancy s'est pris les pieds dans le tapis le week-end dernier. Le promu poitevin a créé la sensation de la première journée en s'imposant (73-77) à Gentilly.
SENSATION. - De la victoire de la JDA sur le parquet du champion en titre villeurbannais au succès du promu parisien sur Gravelines, les surprises n'ont pas manqué, samedi dernier, lors de la 1re journée de Pro A. La déflagration la plus retentissante a été entendue du côté de Gentilly où Poitiers a signé la première victoire de son histoire dans l'élite en disposant du SLUC Nancy (73-77).

Les trois recrues lorraines sont passées au travers

LOGIQUE. - Le succès des Poitevins ne doit rien au hasard puisque la troupe de Rudy Nelhomme a mené au score durant quasiment toute la rencontre. Distancés de neuf longueurs à la pause (27-36), conséquence d'un premier quart-temps cauchemardesque, les Nancéiens sont revenus à hauteur de leurs hôtes en milieu de 3e quart-temps, avant de céder à nouveau du terrain. Un panier de Dickens, à 1'25" du buzzer de fin, les a replacés en tête (73-72), mais Kenny Younger, derrière l'arc, puis Rasheed Wright, aux lancers-francs, ont porté l'estocade finale.
GABEGIE. - Le PB 86 avait bien préparé son affaire, ralentissant la cadence et privant le SLUC du jeu rapide qu'il affectionne tant. Les Couguars ont arrosé à trois points, signant un horrible 8 sur 31 dans cet exercice (25 %), et ont complètement oublié de mettre la balle à l'intérieur. Akin Akingabala et Marcus Slaughter ont ainsi cumulé 14 petits points à eux deux.
RECRUES. - Cinq balles perdues pour Marcus Slaughter, 0 sur 4 aux shoots et -3 d'évaluation pour Lesly Bengaber, un seul panier pour Kaniel Dickens en six tentatives : les trois recrues lorraines sont passées au travers ce week-end. Jean-Luc Monschau, le coach nancéien, a mis ce triple échec sur le compte du stress lié à l'envie de vouloir bien faire pour cette première à domicile.
INFIRMERIE. - Grippé et consigné chez lui samedi, l'arrière lorrain John Cox a pu reprendre normalement lundi. Le jeune meneur de jeu Seidou N'Joya, de son côté, a été laissé au repos durant trois jours en raison d'une entorse de la cheville ; la doublure de Steed Tchicamboud est attendue aujourd'hui à l'entraînement.
Côté strasbourgeois, Elson Mendy, consigné sur le banc dimanche face à Francfort en raison d'une tendinite rotulienne au genou gauche, a pu reprendre en début de semaine. Laissé lui aussi au repos contre les «Skyliners», Steeve Essart (élongation à l'adducteur de la cuisse droite) a en revanche été contraint de différer son retour prévu hier. Quelques petits bobos ont, enfin, émaillé la séance de ce mercredi ; Sacha Giffa - coup au genou - et Ben Mc Cauley - contracture au mollet - seront vus par le Dr Nicolas Sarbacher aujourd'hui.
AMICAL. - Les deux équipes se sont affrontées à deux reprises cet été. Le 30 août, soit huit jours à peine après la reprise de l'entraînement, les Strasbourgeois se sont inclinés (78-82) à la Rotonde. Les Nancéiens ont compté jusqu'à vingt longueurs d'avance (47-67, 31e') avant le réveil alsacien orchestré par Tremmell Darden. La seconde manche, à Gentilly, le 15 septembre a tourné à l'avantage de Sacha Giffa et de sa bande (82-97). Insolente de réussite (62% à trois points, 60% au global), la SIG a livré à cette occasion le match le plus abouti de sa préparation.

Les encouragements de... Noah, Diaw et Batum

WEB. - Le site officiel de la SIG a fait peau neuve. La principale innovation concerne l'ouverture de la billetterie en ligne, déjà expérimentée avec succès lors du Tournoi international au Rhenus en juillet (*). Un petit détour par la rubrique vidéos s'impose aussi, pour découvrir un résumé des rencontres amicales contre Liège, Fribourg et Francfort, mais aussi les encouragements, pour la saison à venir, de... Joakim Noah, Boris Diaw et Nicolas Batum. Enfin, deux liens permettent de devenir fan de la SIG sur Facebook et de suivre ses résultats sur Twitter. L'adresse : www.sigbasket.fr

R. Sch.

(*) Les billets sont également toujours disponibles au siège de la SIG, rue de Solignac (Tél: 03 88 55 98 55), au Rhenus Sport (Tél: 03 88 37 22 50) et dans les réseaux Ticketnet et Francebillet.


Des Couguars aux griffes limées

Après une saison 2008/09 où il s'était appuyé sur un budget record de près de 5 millions d'euros, la SLUC Nancy, faute de qualification en Euroligue, a dû réduire la voilure. Le club n'entend cependant pas revoir ses ambitions à la baisse.
Avec un budget de 4,7 millions d'€ pour la saison 2009/10, Nancy reste un des poids lourds de la Pro A. Mais les Couguars ne disposent plus du deuxième budget de France et pointent désormais au quatrième rang hexagonal derrière l'intouchable ASVEL (6,4 millions d'€), Le Mans (4,9 millions d'€) et Orléans (4,8 millions d'€).

Moins de vedettes

Cette baisse de moyens s'explique par la non-qualification en Euroligue qui rapportait près de 300 000 € en droits télé. Le club lorrain n'a d'ailleurs pas digéré cette absence, convaincu que sa première place au ranking (2006-09) aurait dû lui offrir son ticket pour trois ans, comme l'indiquent les textes de la Ligue.
La donne ayant changé en Euroligue, le président Christian Fra doit se contenter de l'Eurocoupe, ce qui a pesé sur le recrutement. L'ossature de l'équipe a cependant été conservée, avec les frères Greer, Steed Tchicamboud, Stephen Brun et Akin Akingbala. Seidou N'Joya a, pour sa part, été intégré dans la rotation pro.
Après avoir recruté Lesly Bengaber (Clermont) et surtout Marcus Slaughter (Le Havre), n°1 de la saison dernière à l'évaluation, le club a dû se séparer de Lamayn Wilson, parti à Ankara, afin d'être en adéquation avec la masse salariale déposée. Pour remplacer l'ailier-fort américain, le SLUC a misé sur son compatriote Kaniel Dickens, en provenance de la série A2 italienne.
Si le collectif nancéien paraît un peu moins flamboyant sur le papier, les Couguars restent ambitieux, même avec des griffes moins acérées. « On a monté une très bonne équipe avec peut-être moins d'individualités, moins de grandes vedettes, mais avec peut-être davantage de combattants et d'esprit d'équipe, a indiqué le président Fra, avant la reprise. L'objectif reste le même, être devant. On vise le Top-4 avec vue sur la première place ».

Saison charnière

Après une saison sans titre - élimination en demi-finale des play-offs par l'ASVEL, défaites en finale de la Coupe de France et en demi-finale de la Semaine des As -, le SLUC s'apprête à vivre une année charnière. Le président Fra arrivera au terme de son mandat de trois ans au printemps prochain et le coach Jean-Luc Monschau sera, lui aussi, en fin de contrat en 2010.
Les deux hommes, indissociables dans la réussite du club depuis cinq ans - champion de France 2008, quatre finales de rang, Semaine des As 2005 -, savent qu'il leur faut réussir leur saison pour que leur histoire commune continue au SLUC. Même avec des moyens en baisse.

DNA du 09 octobre 2009

Indiscrétions

AVANT SIG – SLUC, DEMAIN (18H)

MC CAULEY ET GIFFA MÉNAGÉS.

Ben Mc Cauley et Sacha Giffa ont été laissés par précaution au repos, hier. Le premier a été victime d’une contracture au mollet droit mercredi après-midi, le second a ressenti une douleur au genou droit. Les deux intérieurs ont été examinés par le Dr Nicolas Sarbacher et devraient retrouver le groupe aujourd’hui. A Nancy, Kaniel Dickens (douleur au genou) s’est contenté d’une séance de footing et de shooting hier, mais tiendra sa place demain.

20 Minutes du 09 octobre 2009

La SIG commence par un derby de l'Est

L'ordinateur de la Pro A met la SIG au défi. L'an dernier, les Strasbourgeois avaient reçu Orléans et Le Mans lors des trois premières journées. Cette année, l'intelligence artificielle et le premier tour de l'Euroleague offrent à la SIG une ouverture décalée face à Nancy, demain à 18 h au Rhenus, puis des déplacements au Mans et à Villeurbanne. « On condense trois prétendants au titre en une semaine », remarque Frédéric Sarre.

L'entraîneur strasbourgeois s'attend à une réaction « pleine d'envie et d'intensité » du club lorrain, après sa défaite contre Poitiers, un promu, le week-end dernier. « Ils n'accepteront pas un deuxième revers », prévient Frédéric Sarre. S'il a pu voir le premier match de Pro A de Nancy, il n'en tire pas d'avantage. « Il ne m'a rien apporté de plus que ce que nous connaissions déjà. Après la défaite face à Poitiers, Jean-Luc [Monschau, l'entraîneur lorrain] va cibler son équipe et proposer un jeu complètement différent. » Le premier relais de Frédéric Sarre sur le terrain sera Alain Digbeu. Contrairement à l'année dernière, où il avait laissé les joueurs choisir leur capitaine, le coach a désigné l'arrière de 33 ans passé par Villeurbanne, Barcelone et le Real Madrid. « Un capitaine est un mec d'expérience, qui connaît le haut niveau. Alain a les armes pour le rôle », explique le coach strasbourgeois.

Floréal Hernandez


L'Alsace du 09 octobre 2009

Basket-ball - Alain Digbeu : « Il faut imposer notre jeu »

Le nouveau capitaine strasbourgeois espère que son équipe va être capable de prendre le meilleur sur le SLUC Nancy, premier adversaire de la SIG en championnat demain soir au Rhénus (18 h).

Alain Digbeu, votre championnat démarre demain face à Nancy, êtes-vous prêts à en découdre ?
On a surtout hâte d’entrer dans la compétition et de goûter à ce premier match dans notre salle. L’objectif va être de pratiquer un basket propre, de jouer sur nos forces et d’améliorer nos petites faiblesses. Avec cette semaine de préparation supplémentaire (ndlr : due à la participation du Mans au tour préliminaire de l’Euroleague), on a pu travailler un peu plus longtemps et rectifier certaines hésitations dans les rotations défensives et dans notre fluidité en attaque.

Ce derby de l’Est est-il l’affiche idéale pour débuter ?
Oui, c’est une bonne façon de se mettre en jambes. Nancy est une équipe complète qui a fait ses preuves ces dernières années en France et qui est, une nouvelle fois, candidate au titre. Certes, ils ont perdu contre Poitiers lors de la première journée mais ce n’est pas la dernière fois qu’il y aura des surprises dans ce championnat ! À nous d’être bien concentrés, d’arriver sereins, d’être prêts physiquement et de ne surtout pas tomber dans l’euphorie du premier match. Il va falloir essayer d’imposer notre jeu, ne pas rester derrière eux car c’est une formation qui aime courir et profiter des erreurs de l’adversaire.

Êtes-vous inquiet, après une préparation contrastée…
Non, mais on doit un peu plus garder la tête froide car on est capable, en effet, à certains moments de faire d’excellents passages et à d’autres, on est perdu. C’est compréhensif puisque l’équipe est assez « partagée » au niveau de l’expérience alors il y a forcement des hauts et des bas. On travaille actuellement pour avoir une meilleure cohésion entre les joueurs. Il est nécessaire de trouver un équilibre et de cette manière, on aura les atouts pour essayer d’accrocher les grandes équipes.

Propos recueillis par Olivier Arnal

Petit reportage sur France 3 avec les interventions de Frédéric Sarre, Alain Digbeu et Sacha Giffa
http://alsace.france3.fr/info/alsace/Strasbourg:-premier-match-de-la-saison-pour-la-SIG-57966457.html

Sacha Giffa : "On veut enfoncer le couteau dans la plaie de Nancy"

Eurosport.fr a écrit:Nancy doit réagir

Strasbourg - Nancy
Le SLUC récupère son arrière John Cox, malade la semaine dernière, pour mener à bien son opération rachat. "On n'a peut-être pas suffisamment respecté cette équipe de Poitiers et on l'a mise en confiance, il ne faut pas qu'on fasse la même erreur en Alsace", reconnaît l'ailier Lesly Bengaber. Pour la SIG, ce match sera le premier de la saison, son déplacement au Mans ayant été reporté à mardi pour cause d'Euroligue. "On a eu des matches intéressants (en préparation), mais on est encore en phase de développement parce qu'on a une équipe avec six ou sept jeunes joueurs", estime l'entraîneur Frédéric Sarre.

Nancy «n'était pas au niveau»
Interview de Jean-luc Monschau
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20091009_182908_nancy-n-etait-pas-au-niveau.html

http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20091009_191401_un-derby-et-des-debuts.html

sport.fr a écrit:Brun: "Rattraper ce faux pas"

Défaits d'entrée par le promu poitevin en ouverture de la saison de Pro A (73-77), les Nancéiens espèrent bien rebondir samedi soir à Strasbourg pour un derby de l'Est très attendu. A l'image de Stephen Brun, qui a prolongé son contrat de deux ans cet été, les Lorrains vont débarquer en Alsace pour "montrer de quoi [ils sont] capables."

Stephen, avec quelques jours de recul, comment analysez-vous votre défaite à domicile face à Poitiers en ouverture de la saison (73-77) ?
On n'a pas abordé le match de la façon dont on souhaitait, on n'est pas rentrés assez agressivement. Sur les quatre quart-temps, on n'a perdu que le premier (11-21) et ça fait la différence. On a couru après le score tout le match et on a laissé cette équipe de Poitiers prendre confiance. Ils ont vu après le premier quart qu'ils étaient capables de nous battre ce qui les a mis en confiance et après ils ont mis des gros shoots. Et on n'a pas su revenir par la suite.

Avez-vous été surpris par cette équipe poitevine, qui disputait le premier match de son histoire parmi l'élite ?
Surpris, non, car il y a chez eux une base de joueurs qui se connaissent bien, ça fait longtemps qu'ils jouent ensemble. Ils ont rajouté Tommy Gunn qui avait déjà joué avec eux auparavant et qui connaît les systèmes, et aussi Pape Badiane, qui est un joueur facile à intégrer. Collectivement, ils étaient donc plus au point que nous. Au niveau des individualités, je pense qu'on est au-dessus d'eux mais les individualités ne font pas tout. On n'a pas forcément bien joué ensemble mais on a fait le débriefing de ce match et de ce qui n'avait pas fonctionné, on a travaillé dur pour corriger tout ça et pour rattraper ce faux pas à l'extérieur.

Votre entraîneur Jean-Luc Monschau expliquait à l'issue de la rencontre que les recrues avaient envie de montrer quelque chose devant leur nouveau public, ce qui peut expliquer ce revers...
C'est vrai que c'est toujours un peu spécial de jouer un premier match dans son nouveau club, devant son public. Ils se sont peut-être mis une certaine pression à vouloir bien faire. Kaniel (Dickens) par exemple, n'a pas été adroit alors qu'on sait qu'il est capable de mettre dedans, Marcus (Slaughter) n'a pas forcément joué sur son point fort et Lesly (Bengaber) n'a pas été adroit non plus. Maintenant voilà, ils ont fait leur baptême du feu, ils savent ce que c'est de jouer à Gentilly devant la plus grosse affluence du championnat. Et ils seront forcément meilleurs au prochain match.

Justement, comment jugez-vous ce recrutement ?
Il fallait remplacer Cyril Julian, qui avait annoncé très tôt que c'était sa dernière saison et Victor Samnick, qui était un joueur très important de notre dispositif, qui était dur au sol et un bon défenseur et un bon attaquant. On a donc pris deux joueurs intérieurs que sont Dickens et Slaughter. Dickens a une grosse expérience, il a joué dans beaucoup de clubs et c'est un joueur très talentueux avec de grosses qualités d'adresse à 3 points. Et Marcus Slaughter est énormément athlétique, il va vraiment au-dessus du cercle. Ce sont deux énormes joueurs et on va avoir besoin d'eux. Après il y a Lesly Bengaber qui arrive de Pro B et qui a prouvé qu'il pouvait être un joueur de rotation et apporter son énergie défensive ainsi que son adresse. Ce sont donc trois bons joueurs qui vont beaucoup nous apporter toute la saison.

"On sait de quoi on est capables"

Le président Christian Fra évoque lui une équipe avec moins de grandes vedettes mais des combattants avec un esprit d'équipe...
L'année dernière on avait douze joueurs pros, un gros effectif avec les problèmes que ça apporte. Chacun voulait être sur le terrain donc il y avait aussi des soucis d'egos. Cette année, la rotation est moindre donc tout le monde va pouvoir jouer. Dès le premier match de pré-saison, chacun avait envie de jouer pour l'autre donc j'espère que c'est ça qui va nous permettre de remporter pas mal de matches. Après on ne l'a pas montré lors du premier match donc on laisse pas mal d'interrogations aux autres. Mais on sait de quoi on est capables et on connaît notre valeur.

Vous vous rendez à Strasbourg samedi soir, pour le premier match de la SIG cette saison. Que pensez-vous de cette équipe ?
Strasbourg on les connaît bien puisqu'on les a joués deux fois en pré-saison, on faisait les mêmes tournois donc on les a aussi vus évoluer contre d'autres équipes. Ce n'est pas forcément une grosse inconnue pour nous même s'ils n'ont pas joué en championnat la semaine dernière. On connaît leurs qualités et les principes de leur coach Fred Sarre. Après, c'est un derby. Les dernières années je crois que Nancy n'a pas forcément bien joué ses derbys à Strasbourg. On va essayer de prendre celui-là mais ça ne va pas être un match facile. Ça sera une première pour eux à domicile, ils vont avoir à coeur de bien démarrer le championnat mais on aura à coeur aussi de remporter notre première victoire. Ce sera un match indécis mais on a les capacités pour le faire, si on rentre bien dans le match et que l'on respecte les consignes.

Vous avez prolongé votre contrat de deux années supplémentaires cet été, est-ce un signe que vous voulez vous inscrire dans la durée à Nancy ?
Je suis arrivé de Croatie après une expérience qui sportivement était très intéressante, je ne regrette rien même si je n'étais pas payé. Après j'ai eu la chance de rebondir très vite suite à la blessure de Lamayn Wilson à Nancy, qui était champion de France en titre, j'étais donc très content de signer ici et j'ai découvert un club très bien structuré, attachant où je me sens bien et une ville très plaisante à vivre. Ça s'est bien passé sur les six derniers mois et lorsqu'on m'a proposé de resigner deux ans, j'étais tout de suite partant. Et c'était aussi mon souhait de m'installer pour plusieurs saisons.

Un petit mot pour finir sur l'équipe de France, on imagine que son parcours à l'Euro n'a pas dû vous laisser insensible. Les Bleus sont-ils toujours dans un coin de votre tête ?
Ça me paraît difficile de la réintégrer... A mon poste ça va devenir compliqué parce qu'il y a des joueurs à qui il est devenu difficile de prendre la place. Je pense à Florent Pietrus qui est indéboulonnable au poste 4, Boris Diaw qui va basculer depuis le poste 3. Je pense être un bon joueur de basket mais je suis assez objectif pour être capable de dire que Boris Diaw et Florent Pietrus, et même certains autres, sont meilleurs que moi au poste 4. Après si je fais une grosse saison et que Vincent Collet pense à moi, j'irais, bien sûr, sans problème en équipe de France. C'est toujours une fierté et un honneur de jouer pour cette équipe. Et même si Vincent collet a la possibilité de faire la meilleure équipe de France sans moi, je serais derrière eux parce qu'on a besoin d'une équipe de France en haut de l'affiche pour favoriser notre sport dans les médias.

2ème défaite de l'asvel à roanne.très content d'avoir retrouvé la vraie chorale avec ce jeu agréable et entousiasmant à voir, le tout dans une halle énorme comme d'hab.

mais à l'asvel manque clairement un poste 3 d'envergure qui joue en percussion,kangur est un 4 pour moi,un bon joueur certes mais l'absence d'amra sy se fait clairement sentir.

françois a écrit:2ème défaite de l'asvel à roanne.très content d'avoir retrouvé la vraie chorale avec ce jeu agréable et entousiasmant à voir, le tout dans une halle énorme comme d'hab.

mais à l'asvel manque clairement un poste 3 d'envergure qui joue en percussion,kangur est un 4 pour moi,un bon joueur certes mais l'absence d'amra sy se fait clairement sentir.

Je pense qu'il manque un peu plus que ça à l'AVEL actuellement.
Voilà 2 machs que je regarde de l'ASVEL et clairement l'équipe adverse veut les bouffer.Ils sont clairement asphysiés par l'adversaire en attaque et incapable de défendre face à l'envie et l'enthousiasme de l'équipe adverse, après.....Je pense qu'il prenne juste un retour de bâton de la presse, où les équipes qui les affrontent sont surmotivés (face à l'ogre), où les joueurs savent qu'ils seront surexposés (Médiatiquement).
Pourvu que cela continue avec nous pour leur 3 ème matchs mais j'ai peur du réveil en défense et en adresse surtout.

mick a écrit:

françois a écrit:2ème défaite de l'asvel à roanne.très content d'avoir retrouvé la vraie chorale avec ce jeu agréable et entousiasmant à voir, le tout dans une halle énorme comme d'hab.

mais à l'asvel manque clairement un poste 3 d'envergure qui joue en percussion,kangur est un 4 pour moi,un bon joueur certes mais l'absence d'amra sy se fait clairement sentir.

Je pense qu'il manque un peu plus que ça à l'AVEL actuellement.
Voilà 2 machs que je regarde de l'ASVEL et clairement l'équipe adverse veut les bouffer.Ils sont clairement asphysiés par l'adversaire en attaque et incapable de défendre face à l'envie et l'enthousiasme de l'équipe adverse, après.....Je pense qu'il prenne juste un retour de bâton de la presse, où les équipes qui les affrontent sont surmotivés (face à l'ogre), où les joueurs savent qu'ils seront surexposés (Médiatiquement).
Pourvu que cela continue avec nous pour leur 3 ème matchs mais j'ai peur du réveil en défense et en adresse surtout.

vu leur fin de match(même si roanne s'est relachée), on va les sentir la semaine prochaine, surtout après s'être coltiné nancy et Le Mans!
mais c'est clair qu'ils se sont fait bouffés niveau agressivité à chaque fois avec des équipes bien plus athlétiques.en fait je trouve que cette équipe est trop typée EL et il manque 2 joueurs style troutman pour soulager brochardt à la rue face à des petits 5 comme l'était starosta, et amara sy,vu que pour moi lukauskis(un bon joueur néanmoins),dewar et foirest qui va revenir font doublon.

Frédéric Sarre était l'invité de l'émission "Sur le Grill" d'Alsace 20 ce soir, visible sur la télé actuellement et visible sur le net demain.

Il répond à la question, pourquoi venir voir la SIG au Rhénus cette saison ?

OUH suspense, je mettrai le lien de l'émission dès qu'il sera en ligne.

DNA du 10 octobre 2009

Basket-ball / SIG - SLUC Nancy, ce soir (18h)

Piégeuse entame

Le calendrier de la SIG en début de saison s'annonçait dantesque. Les surprenants résultats du week-end dernier, et notamment les faux pas de ses prochains adversaires, l'ont un peu plus corsé encore. Ce soir, face à un SLUC pressenti revanchard, les Strasbourgeois vont - déjà - devoir sortir le grand jeu.
Steeve Essart se souvient très bien du jour où la Ligue a dévoilé le calendrier de la saison. Le meneur strasbourgeois se trouvait alors en vacances dans sa Guyane natale. C'est son beau-père qui l'a mis au parfum. « Et il a ajouté : "J'espère que vous ne ferez pas comme le Racing" », sourit le chef d'orchestre du jeu alsacien.
S'il serait bien évidemment prématuré d'affirmer que la SIG va caler son pas sur celui des footballeurs de la Meinau, la perspective d'un bilan peu flatteur au soir de la troisième journée est bien réelle. En l'espace d'une semaine, les basketteurs strasbourgeois vont en effet se farcir trois des prétendants au titre. « Il n'y a jamais de calendrier parfait, mais j'aurais préféré quelque chose de plus progressif », note Fred Sarre à ce propos.

« C'est un match qu'il ne faudra pas aborder la fleur entre les dents »

Et ce qui est certain, aussi, c'est que de compliqué, voire indigeste, le triptyque inaugural - qui englobe la réception de Nancy, ce soir, et les deux déplacements au Mans et à l'ASVEL - a été rendu plus périlleux encore par les résultats de la première journée, marquée par les contre-performances villeurbannaise et nancéienne, respectivement contre Dijon et Poitiers. Il serait même tentant d'ajouter à cette liste la fessée essuyée par Le Mans à Berlin qui a enterré les rêves sarthois d'une quatrième saison en Euroligue. « On a hérité de tous les paramètres externes à même de rendre la tâche encore plus difficile », opine le coach.
Pour Steeve Essart, « ça peut être un avantage de jouer des équipes qui n'ont pas encore atteint leur rythme de croisière, qui ne sont peut-être pas encore au point. Mais nous ne le sommes peut-être pas forcément non plus ». Ce sont en tout cas trois cadors avides de revanche qui se dressent d'emblée sur l'épineux chemin alsacien. A commencer par le SLUC, tombé sur un os à Gentilly et défait, contre toute attente, par le promu pictavien (73-77). « C'est quelque chose dont il faut tenir compte, reprend Fred Sarre. C'est une équipe plutôt estampillée Top-3, un club qui a bâti une grosse armada et voudra rapidement effacer cette bévue ».
Impatient, forcément, à l'idée de « pouvoir évaluer la capacité de ce groupe autrement que dans des matches comptant pour du beurre », le stratège strasbourgeois sait que la mission s'annonce ardue. Cette énième déclinaison du derby de l'Est - la 19e depuis janvier 2005, en compétition officielle - exigera, c'est un minimum, un engagement sans faille. « C'est un match qu'il ne faudra pas aborder la fleur entre les dents pour faire de la pub pour un dentifrice, mais en ayant enfilé le protège-dents. »
Il n'est pas question, ici, de reproduire ce qu'a fait le PB 86 en Lorraine samedi dernier. « On ne va pas faire du copier-coller puisque nos profils de jeu ne sont pas les mêmes. A nous d'avoir une identité, de jouer avec et de l'imposer », dit coach Sarre qui, s'il ne dispose finalement que de « peu d'indications » à ce jour sur le comportement de ses troupes, peut tout de même s'appuyer sur certains indices encourageants. « Cette équipe a démontré une forme d'envie et de courage en préparation. On a eu des phases intéressantes qu'il nous faut désormais faire perdurer. »

« On aborde une étape où l'équipe va révéler sa vraie nature »

« On aborde une étape où l'équipe va révéler sa vraie nature, conclut le coach. Je vais m'efforcer d'être un guide pour qu'elle soit déterminée, courageuse et conquérante ». L'esprit de conquête, le thème retenu pour la campagne de communication à l'orée de cette saison, peut-il être compatible avec le planning proposé à Alain Digbeu et ses coéquipiers ? Le clasico de ce soir ne manquera pas de fournir de premières indications à ce sujet.

Régis Schneider


Pépins en pagaille

La semaine alsacienne a été perturbée par de petits pépins physiques. « On n'est pas dans une situation hyper fringante », remarque Fred Sarre. Steeve Essart (élongation à l'adducteur de la cuisse droite), Ben Mc Cauley (contracture au mollet droit) et Sacha Giffa (douleur au genou droit) ont été ménagés à des degrés divers. Tous trois tiendront leur place, le premier sans doute en serrant les dents. A Nancy, une petite incertitude plane sur la participation de Seidou N'Joya (entorse de la cheville).


L'Alsace du 10 octobre 2009

Basket-ball - La SIG au révélateur nancéien

Les Strasbourgeois démarrent leur saison ce soir (18 h, en direct sur Sport +) au Rhénus par un choc face au voisin lorrain du SLUC Nancy, un des favoris du championnat. Entre deux équipes qui se cherchent encore, ce derby de l’Est s’annonce passionnant et indécis.
« L’esprit de conquête. » Le nouveau slogan de la SIG 2009-2010 s’affiche sans complexe sur les murs du Rhénus Sport. Après avoir retrouvé un rang plus conforme au standing du club la saison passée, Strasbourg doit partir cette saison à la conquête de la… stabilité. Dans un championnat homogène comme jamais, les basketteurs alsaciens vont tenter de tirer leur épingle du jeu pour se rapprocher, comme l’année dernière, du haut du panier.
La SIG va en tout cas pouvoir s’étalonner assez rapidement. En une semaine, elle va rencontrer trois des quatre prétendants annoncés à la couronne suprême : Nancy ce soir, puis des déplacements périlleux sur les parquets du Mans mardi — pour le match en retard de la 1 e journée – et du champion de France, Villeurbanne samedi prochain. « J’aurais souhaité avoir un calendrier un peu plus progressif pour commencer, souligne Frédéric Sarre, le coach alsacien. La semaine va être lourde face à trois équipes qui ont des prétentions dans ce championnat. On va s’engager à fond en sachant qu’il y a un risque d’avoir un bilan négatif. »

« Je ne sais pas si nous sommes prêts mais l’envie est là »

Ce soir (18 h), le derby de l’Est, qui compte pour la 2 e journée de Pro A, est une entrée en matière assez consistante. Dans ce contexte, une victoire est presque obligatoire pour les coéquipiers de Steeve Essart, qui qualifie d’ores et déjà cette rencontre de « capitale » pour la suite de la saison. « Nancy est une grosse équipe et ça va nous permettre de savoir tout de suite où on en est. En plus, c’est un derby, donc un match à ne pas perdre (ndlr : la SIG n’a plus perdu dans sa salle face à Nancy depuis 2006). Il va falloir être sérieux. Je sens que l’équipe est impatiente de s’exprimer en compétition. Je ne sais pas si nous sommes prêts mais l’envie est là », explique le meneur de jeu guyanais.
Non qualifié pour l’Euroleague cette saison, Nancy veut retrouver sa place parmi les ténors européens, ce qui passe par des résultats élevés en championnat comme le précise le coach, Jean-Luc Monschau : « L’objectif reste le même, être devant : on vise le top 4 avec vue sur la première. » Forcément les Couguars auront à cœur de se remettre de leur gros accroc initial face au promu Poitiers la semaine passée à Gentilly (73-77). Les Lorrains devraient en tout cas se présenter le couteau entre les dents puisqu’une deuxième défaite de suite ferait tâche dans leur parcours. « Il ne faudra pas s’attendre à ce qu’une grosse armada comme Nancy refasse les mêmes erreurs. Ils vont tout faire pour se remettre dans le droit chemin. Je suis impatient de voir comment vont se comporter mes joueurs. On doit avoir notre identité propre et être capable, à terme, de l’imposer » note le coach strasbourgeois dont l’équipe se présentera au complet, même si Essart, Giffa et Mc Cauley ont connu des petits pépins physiques cette semaine.

« Nous avons les faiblesses de la jeunesse »

Après une préparation au bilan mitigé, le technicien bas-rhinois n’a pour le moment aucune certitude : « Mon équipe ne manque pas d’envie, de courage et de détermination. Par contre, nous avons les faiblesses de la jeunesse avec des pertes de contrôle. On doit s’attacher à faire perdurer les phases intéressantes en réduisant les mauvaises. La répétition des matches nous permettra d’y arriver. En tout cas, il va falloir faire un match consistant pour s’opposer à Nancy. »

Olivier Arnal


Le Républicain Lorrain du 10 octobre 2009

Basket le derby de l’est en pro a

Frédéric Sarre : « Le SLUC Nancy est une armada »

Champion de France en 2005, Strasbourg n’a pas continué sur sa lancée. En panne de moyens financiers, le club alsacien a été tiré d’un mauvais pas la saison dernière par l’entraîneur Frédéric Sarre. Rebelote cette saison ?

Contrairement à d’autres clubs plus huppés, vous avez vécu un été difficile…
« Plutôt, oui ! On a été davantage confronté, par rapport à d’autres formations et d’autres étés, à des problèmes concernant la composition de l’équipe. Surtout, nous n’avons pu travailler dans la continuité, ce qui était notre priorité par rapport à l’évolution du club. Donc, nous n’avons pas eu la stabilité souhaitée. Construire un nouvel ensemble a été plus long que prévu. »

• Pourquoi tant d’atermoiements ?
« Ce petit coup d’arrêt est dû à des interrogations multiples comme le désengagement de la mairie du capital, d’où un changement de statut juridique. Tout ça n’a pas permis au club de suivre un fil conducteur précis. Evidemment, il y a eu des répercussions sportives. »

• Ce n’est pas banal de perdre en même temps ses n°1 à la marque, au shoot et au rebond (Rush, Lewin, Obasohan) !
« On ne pouvait pas les retenir financièrement. »

• Vous n’avez pas disputé le premier match, Le Mans étant accaparé par l’Euroligue. Strasbourg est-il dans le flou vis-à-vis des rivaux qui ont déjà une rencontre dans les jambes ?
« Non, pas vraiment. A partir du travail quotidien, je suis capable de savoir ce que l’on peut faire et ce que l’on ne peut pas faire, de savoir ce que l’on risque et les risques que l’on peut prendre. Evidemment, l’évaluation intrinsèque nous est donnée par nos adversaires qui vont nous obliger à tenter de faire des choses que l’on ne maîtrise pas. »

• Vous accueillez Nancy qui possède un budget supérieur d’un million d’euros. Le combat est-il perdu d’avance (rire)?
« Heureusement que le sport ne se résume pas à ce sujet, on ne ferait plus de championnat ! Heureusement que chaque saison, il y a des équipes qui surmontent ce handicap pour rendre intéressante la compétition, pour faire vivre le rêve et l’utopie. »

• Mais face au Sluc ?
« J’espère que l’écart, sur le terrain, ne sera pas aussi important. »

« Notre objectif ? Un titre…»

• Face à l’équipe nancéienne qui ressemble à une armada, vous ne partez pas favori.
« Le Sluc ne ressemble pas à une armada : elle est une armada ! Effectivement, Strasbourg n’est absolument pas favori. Mais notre objectif va au-delà de ce match. »

• C’est-à-dire ?
« On tâchera d‘être droit dans nos baskets et atteindre nos objectifs correspondraient à un titre de champion de France ! »

• Vous signerez tout de suite pour une saison équivalente à la précédente (Strasbourg avait atteint les play-offs) ?
« Oui, bien sûr ! Comme je vous l’ai dit, ce serait notre titre de champion. Et ce résultat passera par une cohérence de tous les instants. »

• Avez-vous été surpris par le revers du Sluc à domicile face à Poitiers ?
« Complètement. Par d’autres résultats aussi (défaites de Roanne et Villeurbanne lors de cette 1 re journée). Surpris par l’échec nancéien mais pas par le développement du jeu de Poitiers qui joue de la sorte depuis trois ans, qui a gardé la même ossature en rajoutant Badiane. Bon, voir le Sluc prétendant au top 3 se faire ramasser chez lui par un promu, reste étonnant. »

• D’une manière générale, estimez-vous que l’on retrouvera les mêmes dans le wagon de tête ?
« Il faudra attendre la 6 e ou la 7 e journée pour en être sûr. En théorie, oui. Ce sera Villeurbanne, Nancy, Roanne… Je crois quand même que la dynamique et l’ambition collective peuvent conduire une nouvelle équipe à mettre le museau à la porte. »

• Des qualités qui appartiennent à Strasbourg ?
« Je n’en sais rien ! Ce sera déjà très bien si l’on est courageux et déterminé. »

Alain THIÉBAUT.


Un avion à réaction ?

Pour beaucoup, le Sluc est un avion à réaction qui devrait faire beaucoup de bruit, cette saison. Mais le premier décollage, à domicile face au promu poitevin, a été un flop. Il est impensable de voir Nancy se faire couper les ailes une deuxième fois de suite dans l’antre d’un voisin alsacien sans trop d’ambition et que l’on imagine plutôt finir dans la deuxième partie de tableau. Malgré la présence des anciens Digbeu et Giffa, celle du jeune Heurtel. Bref, les nouveaux du Sluc nous doivent une revanche. Car Dickens (1/6 aux tirs), Benghaber (0 point), Slaughter (6 pts) ont loupé la première marche. « On n’a peut-être pas suffisamment respecté cette équipe de Poitiers et on l’a mise en confiance, il ne faut pas qu’on fasse la même erreur en Alsace », reconnaît l’ailier Lesly Bengaber. Nancy bénéficiera aussi du retour de Cox qui peut s’avérer une arme fatale. L’entraîneur Jean-Luc Monschau, pas plus affecté que ça, par ce faux pas contre Poitiers, a d’ailleurs déclaré : « On trouvera des solutions pour la suite. » La suite, c’est déjà aujourd’hui.


Vosges Matin du 10 octobre 2009

Un derby sous pression

Surpris dans sa salle la semaine dernière, Nancy doit réagir ce soir en Alsace. Cette rencontre face à Strasbourg s'annonce électrique.

Une claque, et ça repart ? Si seulement... Giflé la semaine dernière dans sa salle par le promu poitevin qu'il a eu le tort de ne pas suffisamment respecter, le SLUC Nancy a commencé sa saison officielle par un couac. Un gros couac.
Et s'il pourra toujours faire remarquer que d'autres ambitieux du championnat ont trébuché lors d'une première journée un peu folle, il ne pourra pas nier qu'il s'est mis quelques kilogrammes de pression supplémentaires sur les épaules. Ni qu'un deuxième revers en deux journées ferait désordre quand on vise clairement "le Top 4 avec vue sur la première" comme le rappelait le président Fra lors de la préparation....
"On doit rebondir car on ne veut pas se retrouver à 0-2", observait Marcus Slaughter. Et le hasard du calendrier veut que c'est chez le voisin alsacien qu'il faudra tenter de rattraper la boulette poitevine. Jamais une partie de plaisir. Si les derbies de l'Est accouchent souvent de sacrées parties de manivelle ce qui explique en partie pourquoi Sport + a choisi de poser ses caméras au Rhénus ce soir, le SLUC Nancy n'en a pas remporté beaucoup en Alsace ces dernières années. Un seul succès sur ses cinq derniers déplacements, ça ne fait pas énorme...

La chance du SLUC

Mais on ne joue pas contre le passé mais contre une équipe. Et force est de constater que le Strasbourg version 2009/2010 n'est peut-être pas autant taillé pour les hauteurs du classement que ses devancières. L'effectif a été remanié en profondeur et les recrues américaines s'apparentent à des paris.
Alors, même si le mois dernier, la SIG est venue s'imposer facilement à Gentilly en préparation (97-82), le SLUC Nancy a les arguments pour débloquer son compteur victoires d'autant qu'il aura un élément supplémentaire à poser dans la balance, le fait d'avoir déjà un match officiel dans les jambes contrairement à son adversaire du soir.
Pendant que le SLUC disputait la première journée de championnat, la SIG a vu son match au Mans remis au 13 octobre pour cause de tour préliminaire d'Euroligue. Et si l'équipe de Frédéric Sarre a meublé en jouant un match amical face aux Allemands de Francfort, elle ne découvrira le parfum de la compétition, le seul qui compte vraiment, que ce soir. Une chance pour Nancy. " Mais je ne sais pas si cela a tellement d'influence que ça", coupe Jean-Luc Monschau qui insiste surtout sur la nécessité de ne pas reproduire les erreurs poitevines. "Il faut qu'on respecte ce qu'on a prévu de faire et qu'on soit plus consistants sur le plan défensif pour ne pas être à la merci de la réussite du jour. Ce sera particulièrement indispensable contre cette équipe de Strasbourg qui a montré son potentiel offensif face à nous en préparation en nous marquant 97 pts."
Mais c'était précisément en préparation. On a vu samedi dernier à Gentilly qu'entre les impressions laissées en amical et la réalité de la compétition officielle, il pouvait y avoir de la marge...

LA CHEVILLE DE N'JOYA.- Touché à la cheville en début de semaine, Seidou N'Joya ressent toujours une douleur. Si bien que le meneur naturalisé a passé une IRM hier pour déterminer la nature exacte de la blessure. Un examen qui laisse planer un petit doute sur la participation du joueur au match de ce soir. Mais Jean-Luc Monschau se montrait plutôt optimiste quant aux chances du meneur d'être opérationnel.

Un lien pour le match ?

http://fr.justin.tv/cheveyotv

Je rentre du rhénus!!C'est carrément dingue! La SIG a fait un match enorme pendant 30mn et s'est complètement éteinte pdt le dernier quart temps,laminée par le physique des nancéens! les géants de Nancy ,largement plus grands que les sigmen ont archi dominés les rebonds malgré une énorme envie de la sig!Nancy a joué pour .;trois joueurs,akingbala,cox et ricardo..et cela a suffit! A la sig j'ai bcp aimé Darden,Mc cauley.Heeurtel est un futur tres grand meneur-scoreur!il a tendance à râler un peu trop envers l'arbitrage!Giffa a retrouvé son adresse ,digbeu précieux,simon,de la bonne volonté,mais...,Harris a raté son match,essart presqu'égal à lui même,mais un peu diminué je pense,enfin mendy a du pain sur la planche! En fin de match,manque flagrant de physique et de lucidité!
Match encourageant mais il nous manque un déménageur dans la raquette!

de retour du rhénus,
portes ouvertes à nancy au début ce qui explique notre réussite,puis ils ont défendu ensuite mieux et on a été dans le dur.l'arbitrage nous a défoncé il faut le dire nancy a été clairement avantagé lors de cahque contact,et je parle même pas des contestations de rbds par nancy avec des tas de parpains non-sifflés.
ensuite on démarre bien le 3ème quart,puis dans le 4ème on s'écroue face à l'impact physqiue de nancy qui a bétonné à l'intérieur...

les joueurs:je commence par le plus mauvais,pouvais pas faire pire,c'est simon.attitude et performance innaceptable!!inadmissible!!je veux bien que akingbala et slaughter soient monstrueux mais de là à les laisser gober tous les rbds et placer des tomars faut pas déconner quand même!!en défense c'était..je préfère me taire.et dire qu'on l'a gardé...

pour les autres,digbeu a montré sa sicnce du jeu en 1ère mi-temps,mais après accablé par les fautes et très frustré..
heurtel un énorme talent,mais faut être patient.la dernière minute résume où il en est:perte de balle de minime sur remontée,puis un magnifique shoot au buzzer après l'écran.
essart égal à lui-même surtout en seconde période.darden hyper-actif mais épuisé à la fin.mccauley hormis au début s'est bien battu.c'est pas un joueur physique,mais il a un shoot et une belle mentalité.harris n'a pas eu de réussité et en difficulté en défense,un peu frêle je trouve,bref à revoir,mais il était ciblé sur sorties d'écran par nancy.
un très bon giffa,agressif,adroit,bref comme on l'aime.
je miantiens qu'il manque un 5 physique style lewin parce que sion on est dans le dur niveau rbds.

p'tit louis a écrit:Je rentre du rhénus!!C'est carrément dingue! La SIG a fait un match enorme pendant 30mn et s'est complètement éteinte pdt le dernier quart temps,laminée par le physique des nancéens! les géants de Nancy ,largement plus grands que les sigmen ont archi dominés les rebonds malgré une énorme envie de la sig!Nancy a joué pour .;trois joueurs,akingbala,cox et ricardo..et cela a suffit! A la sig j'ai bcp aimé Darden,Mc cauley.Heeurtel est un futur tres grand meneur-scoreur!il a tendance à râler un peu trop envers l'arbitrage!Giffa a retrouvé son adresse ,digbeu précieux,simon,de la bonne volonté,mais...,Harris a raté son match,essart presqu'égal à lui même,mais un peu diminué je pense,enfin mendy a du pain sur la planche! En fin de match,manque flagrant de physique et de lucidité!
Match encourageant mais il nous manque un déménageur dans la raquette!

on n'a pas vu le même match sur simon en tout cas

Je suis d'accord avec toi. Beaucoup de bonnes choses, dans l'animation offensive au premier quart, et dans l'intensité défensive au troisième. Le rebond a été beaucoup mieux maîtrisé en seconde période qu'en première.
Globalement, on a dégusté au poste 2 (Cox) et 5 (Akingbala). Ricardo a été très bon aussi.

Chez nous,

Essart : assez sobre, mais peu en vue.
Heurtel : des balles dans le décor, une défense parfois suspecte sur l'homme. Mais beaucoup d'opportunisme sur les lignes de passes (4 ints), un culot monstre au shoot.
Harris : pas dans le coup en attaque, il a toutefois apporté dans les autres secteurs (5 rbds, 2 pds).
Darden : très constant durant le match. Peu en vue mais meilleur marqueur strasbourgeois.
Digbeu : gros début de match. Puis gêné par les fautes, il a moins pesé.
Mendy : de grosses bourdes.
Giffa : de l'adresse extérieure, de la rugosité en défense. Mais il a souffert aux rebonds.
Simon : en difficultés en attaque et en défense. Un bon apport aux rebonds.
Mc Cauley : il a montré toute l'étendue de sa palette offensive. Beaucoup d'intensité dans ce qu'il fait.

Bref, un beau match de 30', avec de l'adresse extérieure (9/24), un assez beau jeu de passes (14 pds pour 65 pts). Mais de grosses difficultés à marquer en dessous (38 %), trop de balles perdues (17) et des soucis dans les duels.

il m'a semblé que la SIG est vraiment très, très légère dans la peinture et cela risque de nous couter très cher.......
en fin de match, la raquette était abandonnée au SLUC et le seul Simon ne pouvait tenir la baraque tout seul.......De l'autre côté, je n'ai pas trouvé le sluc particulièrement bon.......
petit match de rentrée en somme avec malheureusement une sig au niveau de ce que l'on pouvait attendre........pleine de bonne volonté avec de jeunes joueurs mais trop limitée à l'intérieur. on va jouer le ventre mou du championnat (10-13eme) et marquer ainsi une continuité dans nos resultats, saison apres saison. il est franchement temps que ce bon Jérôme passe la main parce que là.........
un dernier mot sur McCauley, il est très très bon mais j'ai trouve qu'il joue bcp à la périphérie. Est ce vraiment de ce profil dont la sig avait besoin? il me semble qu'un Sanders aurait ete plus approprie , même si cela n'est sans doute pas le même prix.

DNA du 11 octobre 2009

Basket-ball / La SIG battue par Nancy pour sa première sortie (65-75)

Mourir de jeunesse

Pas loin d'accrocher le scalp du SLUC, la SIG peut nourrir quelques regrets ce matin, au lendemain d'une défaite initiale dans sa saison. En manque d'expérience, légère dans la raquette, elle a échoué sans se renier, mais elle a échoué.
Elle l'a eue en main. Elle s'est échappée, envolée, est tombée dans l'escarcelle d'un Nancy plus costaud, plus expérimenté, plus puissant.
La victoire était peut-être au bout d'un nouvel effort, d'une accélération effrénée supplémentaire pour empêcher un ballon de sortir ou de tomber dans les bras de l'adversaire.

Il y a de la vie derrière les courses

Pendant une trentaine de minutes, le champion 2005 a dominé le champion 2007. Mais Ricardo Greer, John Cox et Akin Akingbala, déjà couguars la saison passée (tiens !, tiens !), ont fini par mettre leurs grosses paluches sur la rencontre.
Et la jeunesse strasbourgeoise a bigrement fait son inexpérience quand la rencontre s'est décidée. Elle s'est enferrée dans les chausse-trapes organisées par quelques briscards.
Et voilà que le sport collectif de haut niveau strasbourgeois continue de perdre. Pas plus au Rhenus hier, qu'à la Meinau depuis trois mois, le supporteur alsacien n'a pu lever les bras au plafond.
Mais en dépit de coulisses sensiblement agitées (lire page suivante), le tableau sur le terrain n'est pas aussi consternant.
Il y a de la vie derrière les courses répétées à l'envi. Il y a de la réflexion et de l'envie de faire mieux derrière le discours d'un coach à la chevelure aussi désordonnée, mais aux verbes moins désuets. Il y avait, hier, et c'est bien là le problème, une adversité qui a su se remettre d'équerre in extremis.

La SIG a peut-être fini par s'essouffler

Nancy, sur la carte du basket français, c'est autre chose qu'Istres, Châteauroux ou Arles-Avignon sur celle de l'Hexagone du ballon rond. « On a affronté une grosse armada, a expliqué Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois. On est encore un peu tendres. Pour garder de l'oxygène, on aurait dû mettre les tirs ouverts dans le quatrième quart temps. On ne l'a pas fait. »
La porte s'est donc refermée sur une victoire qui aurait été du plus bel effet. Elle aurait un peu plus convaincu que le pari de la jeunesse mérite d'être tenté. Car, au-delà de l'échec, les partisans d'un basket un peu particulier ont eu droit à leur lot de régalades.
Les amateurs de barbelés n'en auront peut-être pas pour leur argent cette saison. En revanche, ceux d'un jeu échevelé, où ça dézingue dans tous les sens, peuvent prendre leur abonnement à la SIG. La démarche n'est pas sans risque.
Pour quatorze passes décisives, pas toujours orthodoxes, on a compté dix-huit ballons perdus dont quelques-uns pas loin d'estourbir un spectateur. C'est souvent décousu. En l'absence ou presque d'Essart, ça l'était encore plus sous la baguette de Heurtel, avec les ruades d'un prometteur Mc Cauley.
Parfois, il y a de quoi y perdre son latin, comme en cette fin de 3e quart temps, quand la victoire, paradoxalement, a pris le chemin de la Lorraine. Le SLUC était mûr pour tomber, McCauley a conclu un mouvement ponctué de trois passes de... volley (54-47). Dans le sillage, plutôt que de faire mal, dans une veine plus classique, la bande de jeunes a continué dans le tout feu tout flamme.

Raquette abandonnée...

Plus tôt, c'est un bel effort collectif et une jolie avance (45-38) qui avaient été réduits à néant sur des oublis d'Akingbala ou de Tchicamboud, puis sur une remise en jeu directement en direction de mains nancéiennes. Source d'espoir, la SIG s'est toujours refusée à céder. Elle n'a cessé de courir, elle a peut-être fini par s'essouffler.
« On a essayé de fighter, retient encore Sarre. Mais on a souffert dans l'impact physique, dans une opposition plus dense. »
En filigrane a émergé la grosse ombre au tableau, cette raquette abandonnée à la voracité visiteuse. Sans focaliser toutes les faiblesses de l'ensemble, puisque Harris a été transparent, Simon demeure une énigme. Introuvable, jamais trouvé, il constitue assurément un énorme chantier.

François Namur


Les joueurs à la loupe

Trop d'inconstances

A l'instar de son meneur virevoltant, voire tout fou, Thomas Heurtel, les individualités strasbourgeoises sont apparues inconstantes. Essart, visiblement handicapé, et Simon, aux abonnés absents, ont manqué.
DIGBEU. - 24'30" de temps de jeu ; 7 points ; 1/4 aux tirs (25 %), dont 1/3 à 3 pts (33 %) ; 4 LF sur 5, 2 rebonds, 2 passes décisives, 2 balles perdues, 1 contre, 3 fautes. Évaluation : 6.
Capitaine de route bien présent quand tout va bien, il a un peu disparu quand le vent a tourné. Tendance à l'intermittence.
HEURTEL. - 26' de tps de jeu ; 13 pts ; 4/8 aux tirs (50 %), dont 3/7 à 3 pts (43 %) ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 3 pd, 5 bp, 4 int, 3 ftes. Éval. : 13.
Essart dans l'impossibilité de donner plus, il fait la pluie et le beau temps, frise le génie pour enchaîner sur du grand n'importe quoi. Quasiment seul aux manettes, le prêté de l'ASVEL a plié sous le poids du match, quand les ballons et les points ont vraiment compté.
MENDY. - 3' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/1 aux tirs (100%) ; 3 ftes. Éval. : 2.
Trois fautes en trois minutes ont placé sa soirée sous les pires auspices : il n'est plus réapparu après cette entame ratée.
ESSART. - 14' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/3 aux tirs (33 %), dont 0/2 à 3 pts ; 2 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 fte. Éval. : 3.
L'homme lige de Sarre avait l'adducteur qui sifflait. Il n'a pas pu passer complètement outre la douleur et cela a joué un vilain tour à la SIG, contrainte de ne s'appuyer que sur une cylindrée au poste 1.
Mc CAULEY. - 24'45" de tps de jeu ; 14 pts ; 6/11 aux tirs (55 %), dont 1/2 à 3 pts (50 %) ; 1 LF sur 2, 6 rbds, 1 pd, 1 bp, 3 int. Éval. : 17.
Le trouillomètre à zéro, le grand blanc a sorti les crocs dans le 2e quart temps, et son écot a été intéressant tout le reste du temps. Son profil d'intérieur qui s'écarte ne lui interdit pas de tenter de s'imposer dans le trafic. Avec Akingabala, Ricardo Greer ou Slaughter, et surtout sans Simon à ses côtés, il a parfois été un peu seul.
HARRIS. - 21'45" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/9 aux tirs, dont 0/2 à 3 pts ; 5 rbds, 2 pd, 2 bp, 1 int, 2 ftes. Éval. : -3.
Pour son premier match en pro, il a raté presque tout ce qu'il a tenté. « Il aurait dû laisser le match venir à lui au lieu d'espérer s'illustrer tout de suite en scorant », a commenté un Sarre plein d'édulcorant.
DARDEN. - 33'45" de tps de jeu ; 16 pts ; 6/16 aux tirs (38 %), dont 1/4 à 3 pts (25 %) ; 3 LF sur 4, 5 rbds, 3 bp, 1 ctre, 1 fte. Éval. : 8.
En recherche d'intervalle, l'ailier donne parfois l'impression de fuir le combat. Doté d'un jump intéressant, Darden a le profil de l'électron libre, pas celui du tueur patenté.
GIFFA. - 23'15" de tps de jeu ; 9 pts ; 3/4 aux tirs (75 %), dont 3/4 à 3 pts ; 1 rbd, 4 pd, 1 bp, 4 ftes. Éval. : 12.
Le taulier de la SIG n'aime jamais plus que ces classiques dont on a vécu la 19e édition en quatre ans. Efficace en attaque, dur en défense, Giffa a bien fait le job, sauf dans la dernière ligne droite où les impasses empruntées ont conduit les siens à la défaite.
SIMON. - 29' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/5 aux tirs (20 %) ; 7 rbds, 2 bp, 2 int, 2 ctres, 1 fte. Éval. : 7.
Le gros nounours a fait un gros dodo pendant la première mi-temps. Il a ensuite bougé (un peu) sa grande carcasse pour tenter de participer au combat dans la raquette. Mais deux points au final s'avèrent largement insuffisants.

Fr.N.


SIG 65 SLUC 75

Rhenus Sport. 3 900 spectateurs. Arbitres : MM. Bichon, Karaquillo et Dubois. Quart-temps : 25-17, 13-19 (mi-temps : 38-36), 16-13 (54-49), 11-26 (65-75).
- SIG : 23 paniers sur 61 tirs (38 %), dont 9 sur 24 à trois points (38 %), 10 LF sur 13 (77 %), 35 rebonds (Simon 7) dont 13 offensifs, 14 PD (Giffa 4), 10 interceptions, 18 BP, 18 fautes. Heurtel 13, Digbeu 7, Darden 16, Giffa 9, Simon 2, puis Mc Cauley 14, Essart 2, Mendy 2, Harris.
- NANCY : 29 paniers sur 63 tirs (46 %), dont 5 sur 24 à trois points (21 %), 12 LF sur 15 (80 %), 40 rebonds (Akingbala 10) dont 13 offensifs, 11 PD (Brun 3), 8 interceptions, 16 BP, 18 fautes. Tchicamboud 5, J. Greer 6, R. Greer 21, Brun 2, Slaughter 4, puis Akingbala 13, Dickens 6, Cox 18, Bengaber.
Heurtel inscrit le premier panier strasbourgeois de la saison à longue distance et la SIG prend ses aises à la faveur d'un festival à 3 points (12-3). Nancy marque trois points en quatre minutes et ne se décide à réagir qu'à l'entrée d'Akingbala. Le Nigérian, tout en puissance, contribue à maintenir l'écart à une dizaine de points (19-9, 21-11). Fin du 1er quart : 25-17.
Cox prend le relais à la périphérie et, comme les hommes de Sarre sont victimes d'une énorme panne d'électricité - aucun panier pendant plus de cinq minutes -, les Couguars sont de retour dans le sillage d'un 14-0 (de 25-11 à 25-25). Mc Cauley réplique à Cox et Heurtel clôture la première mi-temps d'un énorme shoot au buzzer. Mi-temps : 38-36.
Simon marque son panier, Giffa dégaine de loin, la SIG reprend de l'air (45-38). Mais une collection de ballon perdus, arrachés, rendus, interceptés, permet au SLUC de recoller dans une ruade de Ricardo Greer (45-45). A l'énergie, Mc Cauley et Darden redémarrent la mécanique. Nancy semble à deux doigts de couler, mais Ricardo Greer porte ses copains pour les maintenir dans le coup. Fin du 3e quart : 54-49.
Les dix points d'avance bientôt accumulés à la faveur du panier d'Essart et d'un effort de Mc Cauley se révèlent finalement insuffisants. Ricardo Greer et Cox sont efficaces, la défense lorraine met le couvercle de l'autre côté du terrain. Le 17-0 encaissé est rédhibitoire (de 59-49 à 59-66), les deux dernières minutes sont sans effet. Fin du match : 65-75.

Fr. N.


L'Alsace du 11 octobre 2009

Basket-ball - Le courage n’a pas suffi

Pour son entrée dans la compétition, la SIG a été battue par le SLUC Nancy (65-75) hier soir au Rhénus. Courageux, les Strasbourgeois se sont complètement effondrés en fin de rencontre pour laisser la victoire au voisin lorrain lors de ce derby de l’Est.
La scène, peu habituelle, se passe en salle de presse à l’issue du match. Assis l’un à côté de l’autre, les deux coaches viennent de répondre aux questions des journalistes et refont tranquillement, en tête à tête, le film d’une rencontre qui a vu la SIG s’incliner face à Nancy (65-75) après un dernier quart-temps catastrophique.
« On s’en sort bien puisque vous avez mené pendant presque toute la partie », souligne Jean-Luc Monschau, l’entraîneur mulhousien du SLUC. « Oui, mais le problème est qu’un match, ça dure quarante minutes », rétorque immédiatement le Strasbourgeois Frédéric Sarre, déçu du scénario incroyable de la fin de partie durant laquelle son équipe a encaissé un cinglant 26-6 pour terminer ce premier match de la saison.
Dominateur en début de rencontre (25-17, 10 e), la SIG pourra longtemps regretter son manque de constance, déjà vu lors des matches de préparation.
En encaissant un 14-0 à cheval sur les deux premiers quarts, ils ont laissé Nancy revenir dans le match et même prendre les commandes pour la première fois (26-27, 15 e).

« Ce match est à l’image de notre préparation »

Heureusement, la SIG retrouve de l’allant pour entamer tambour battant la seconde période avec un bon Thomas Heurtel (10 points, 4 interceptions) à la baguette (43-36, 22 e).
Malgré quelques pertes de balle, les Strasbourgeois parviennent une nouvelle fois à faire la course en tête jusqu’à la 32 e minute de jeu. À ce moment, les hommes de Fred Sarre, dans le sillage de Ben Mc Cauley au four et au moulin (14 points et 6 rebonds en tout) prennent une avance intéressante, qu’on pouvait penser suffisante, avant de rentrer dans le money-time (59-49).
« Ce match est à l’image de notre préparation, explique le coach alsacien. On est capable d’être cohérents pendant une partie de la rencontre puis on a eu deux trous noirs, un en début de deuxième quart-temps puis l’autre en fin de match où l’on a plus été capable de développer du jeu, la balle est trop restée dans les mains et on s’est emballé dans le rideau défensif de Nancy. »

« Encore un peu tendre »

La fin de match va être un véritable calvaire pour ces jeunes joueurs. L’ancien Strasbourgeois Ricardo Greer, meilleur marqueur du match avec 21 points, va prendre les choses en main pour permettre à Nancy de revenir (59-58, 34e) puis de passer devant sans que les Strasbourgeois ne puissent réagir (59-66, 38 e).
« Tout n’est pas à jeter, on peut s’appuyer sur ce qu’on a fait pour progresser. Mais contre une grosse armada comme Nancy, on est encore un peu tendre », précise Fred Sarre.
Malgré un match courageux, les Alsaciens débutent la saison par une défaite à domicile face à l’un des favoris de la Pro A. Comme l’an passé – ils avaient été battus par Orléans, futur finaliste du championnat, au Rhénus lors du premier match de la saison -, ils devront aller chercher les points perdus à l’extérieur.
La tâche va s’avérer compliquée puisque dès mardi, la SIG se déplacera au Mans avant d’aller défier ce samedi, dans sa salle, le champion de France villeurbannais qui compte déjà deux défaites en deux matches.
En espérant que les Strasbourgeois pourront aller grappiller un petit quelque chose pour que cette semaine ne se termine pas aussi mal qu’elle a commencé.

Olivier Arnal

L'équipe du 11 octobre 2009



Le résumé du match et interviews sera diffusé à 17h30 sur ALSACE20

Petit reportage sur le match de hier sur StrasTV

http://www.strastv.com/

Petit reportage de France 3 Alsace

http://alsace.france3.fr/info/alsace/La-SIG-s-incline-à-domicile-face-à-Nancy-57987174.html

Vraiment dommage d'avoir laisser filer ce match à partir de la toute fin du 3è quart... Mais les nancéens étaient quand même très au-dessus physiquement et athlétiquement et ça s'est vu sur la fin ou le sluc avait plus de jus...

J'ai comme beaucoup, était une nouvelle fois déçu par le rendement de Simon et je me dis vraiment qu'on aurait pu trouver un mec plus rentable et combatif pour le même prix.
Heurtel vraiment capable du meilleur comme du pire, mais certaines balles qu'il perd côutent cher quand même!
Digbeu j'en attendais vraiment plus, en pensant notamment qu'en prépa il se préservait un peu pour le début de saison... et en fait il a été le même. En fin de match il n'a vraiment pas fait de très bons choix en perdant des balles et en râlant trop auprès des arbitres.
Giffa, ok il a été adroit, en défense correct pendant un petit moment, mais il est quand même vraiment moins rapide qu'avant! A la fin il a forcé des pénétrations qui se sont à chaque fois mal terminées et il a réfusé plusieurs tirs ouverts (sachant qu'il avait enfin retrouvé de l'adresse c'est vraiment très dommageable...).
Harris a été très maladroit mais au moins il se bat, est présent défensivement et apporte du rebond.
Mendy 3 fautes en 3 minutes pas toutes justifiées à mon sens...
Darden et McCauley comme d'hab' vraiment pas mal avec leur esprit combatif.

Enfin il fallait quand même que je dise un petit mot sur les hommes en gris qui ont été très permissifs en première mi-temps avec le sluc, puis dans le 3è quart c'était le contraire avec la sig bénéficiait de beaucoup de coups de sifflets (Ricardo s'est d'ailleurs pas mal énervé et à juste titre) et dans le 4è quart c'était un peu du n'importe quoi des 2 côtés...

Pour moi qui ai vu le match derrière mon téléviseur, je n'ai pas grand'chose à redire sur l'arbitrage. Quelques erreurs de temps en temps (le contre d'Akingabala valable, le retour en zone oublié contre Nancy par exemple), mais dans l'ensemble, les arbitres ont fait du bon boulot.

Individuellement, je te rejoins en revanche. Darden et Mc Cauley ont confirmé tout le bien que l'on pensait d'eux. Ce sera précieux dans l'avenir.

Harris n'a pas démérité, hormis en attaque, où il a multiplié les mauvais choix (il part seul en contre attaque, alors qu'il a un coéquipier démarqué à 3 pts, il fonce tête baissée dans le trafic). Sarre a d'ailleurs bien cerné le problème : il aurait dû laisser le jeu venir à lui. Il progressera dans ce domaine, et on peut espérer qu'il retrouve son bras.

Digbeu a bien démarré le match, inscrivant 6 pts très tôt. Mais les fautes, et une certaine frustration l'ont incontestablement gêné. Il se reprendra. N'oublions pas qu'il a 34 ans tout de même.

Quant à Heurtel, il a été dans le registre attendu : un culot monstre aux shoots (capable de tirer à 3 pts sur contre-attaque alors que le SLUC est en surnombre), mais que de balles perdues bêtement. Deux me reviennent en mémoire : l'une où il saute au milieu du terrain pour faire une passe, alors que la ligne de passe est coupée ; l'autre où il perd le ballon tout seul, alors que Tchicamboud est à 2 m de lui. Il eût été intéressant d'avoir Steeve à la mène en bonne santé, ce qui aurait permis à Thomas d'être décalé en 2, vu que Harris ne rentrait rien.

Du côté des anciens, aucune surprise. Si, Sacha a retrouvé son shoot. Par contre, David n'a pas opéré la métamophose attendue. Il est vrai que le poste 5 nancéien est peut-être ce qui se fait de mieux en Pro A. Mais tout de même, un peu de combativité n'aurait pas fait de mal ! Peut-être qu'il sera plus performant contre le MSB, club contre lequel il avait été "NBAesque" l'an passé (21 pts à 10/14, 7 rbds, 25 d'évaluation).

mtjb a écrit: Enfin il fallait quand même que je dise un petit mot sur les hommes en gris qui ont été très permissifs en première mi-temps avec le sluc, puis dans le 3è quart c'était le contraire avec la sig bénéficiait de beaucoup de coups de sifflets (Ricardo s'est d'ailleurs pas mal énervé et à juste titre) et dans le 4è quart c'était un peu du n'importe quoi des 2 côtés...

Peu avant la fin de 2ème QT, on en était quand même à 11 fautes à 4 contre la SIG. Ensuite, ils ont cherché à compenser, et la c'est n'importe quoi....

DNA du 12 octobre 2009

Basket-ball / Après la défaite face à Nancy (65-75)

Simon, loin des merveilles

Le grand David a affiché son pire visage pour la première de la SIG cette saison. Plombée par une raquette abandonnée, l'équipe strasbourgeoise a été dans l'impossibilité de rivaliser sur la durée avec une grosse armada de la Pro A.
Nancy n'a pas bien joué, mais Nancy a gagné, samedi, au Rhenus, en s'appuyant sur ses grognards. Le trio composé d'Akingbala, Cox et Greer, Ricardo, le vrai, celui qui compte, a contribué aux trois quarts de l'évaluation nancéienne. Et il a longtemps été question d'expérience dans les couloirs du Rhenus après la rencontre.
« On a vu que nos nouveaux joueurs souffrent, considère Jean-Luc Monschau, l'entraîneur du SLUC. On a terminé avec des gars qui se connaissaient. Au début, on a été en difficulté. On a corrigé le tir. Dans ces cas-là, mieux vaut faire confiance aux anciens. »

Sans solution en fin de match

La SIG, elle, a mal terminé. Victime de deux énormes « trous noirs » pour reprendre l'expression de son coach, l'équipe strasbourgeoise a été sans solution dans le 4e quart temps, quand tout s'est joué puisque ses dix points d'avance de la 33e minute (59-49) ne pouvaient être assez.
« On a joué un groupe plein d'expérience, a regretté Tremmel Darden, pas inintéressant, mais qui aurait été plus convaincant avec une attitude défensive digne de ce nom. On a eu des opportunités de l'emporter, mais moi comme les autres, on n'a pas fait les bons choix. »
Sans scorer pendant plus de six minutes dans le dernier quart temps, la SIG se voyait sanctionner par une défaite pas complètement imméritée.
Au-delà d'un déchet susceptible d'être corrigé à force de s'entraîner, il reste l'énorme énigme qui n'en finit pas de durer. Ayant rempilé à l'intersaison, David Simon constitue la poutre angulaire du système intérieur strasbourgeois.
Le plus grand et le plus athlétique des homme de Sarre a, une nouvelle fois, déçu. Deux points en 29 minutes relèvent du désastre quand on sait que le joueur s'illustre plus par son adresse que par sa capacité à défendre l'accès de son panier.
Le coach strasbourgeois n'a pas nié la lacune qui, au final, a fait flancher.

S'acheter une panoplie de Goliath

« Dans le rapport de forces, pour garder de l'oxygène, il fallait rentrer les tirs ouverts, considère le technicien, parce que d'un autre côté, on n'avait pas de fixation intérieure. On n'amène pas le ballon au poste bas, alors que c'était impératif pour ne pas reculer dans les cinq dernières minutes. »
Pas plus dans le « money time » que précédemment, la SIG n'a donc pu compter sur un intérieur dissuasif.
L'aura-t-elle un jour ? Avec Akingbala, Ricardo Greer, voire Slaughter, la maison nancéienne est bien pourvue en termes de costauds et la SIG ne se coltinera pas pareils bestiaux toutes les semaines.
Mais pour ne pas retrouver son équipe reléguée dans un exercice quelconque, David devra assurément s'acheter une panoplie de Goliath.

Fr.N.


20 Minutes du 12 octobre 2009

La SIG victime de deux trous noirs

Huit minutes à errer sur leur parquet. Les Strasbourgeois ont connu une fin de rencontre difficile face à Nancy, avec vingt-six points encaissés pour seulement six marqués. Ce passage à vide a emporté les espoirs de la SIG de remporter le derby de l'Est. D'une avance de dix points, on est passé à un retard semblable (65-75).
Cette première sortie en Pro A est frustrante pour Frédéric Sarre. « Elle est à l'image de notre préparation : nous alternons des périodes cohérentes avec de gros trous noirs. Contre Nancy, il y en a eu deux », regrette l'entraîneur strasbourgeois. Car avant le 26-6 des huit dernières minutes, la SIG avait déjà pris un premier écart (14-0), à cheval sur le premier et le deuxième quart-temps. « On est une équipe jeune, en construction, explique Sacha Giffa. On a des hauts et des bas. On n'arrive pas à destination en un match. » L'ailier-fort strasbourgeois concède qu'un « petit goût amer » lui reste en bouche. « Sur cette rencontre, on pouvait avoir [les Nancéiens], ils étaient prenables. »
Ce qui a manqué à la SIG, c'est un peu d'expérience. A l'image de Terrel Harris, 22 ans. L'arrière américain, tout juste sorti de l'université d'Oklahoma State, a raté les neuf tirs qu'il a tentés. De son côté, Nancy s'est appuyé sur son ossature de l'an dernier. Avec le pivot nigérian Akin Akingbala pour rester dans le match en première période, puis l'ancien Strasbourgeois Ricardo Greer pour faire basculer la rencontre dans les dernières minutes.
« On a un long travail à faire pour avoir un jeu plus consistant, apprendre à contrôler le match et acquérir de l'expérience. Mais je suis persuadé que cette équipe a quelque chose », positive Frédéric Sarre. On pourrait appliquer ce constat à Thomas Heurtel (20 ans) ou à Ben McCauley (23 ans). Le meneur a conduit le jeu strasbourgeois par à-coups. Il a su accélérer les possessions, mais a pêché dans l'alternance, avec un jeu plus posé. Dans la raquette, l'intérieur américain a fait admirer sa technique et sa capacité à jouer loin de l'arceau. Mais, il n'a pu s'imposer sous le panier.
« Contre les grosses équipes, nous sommes encore un peu tendres », conclut l'entraîneur de la SIG. Dommage, car la SIG a un début de championnat particulièrement relevé. Après le derby de l'Est, se profilent deux déplacements périlleux, au Mans mardi, et chez le champion de France Villeurbanne samedi. W

Floréal Hernandez


L'Alsace du 12 octobre 2009

Basket-ball - SIG : maudite inconstance

Samedi soir face à Nancy au Rhénus en ouverture de la saison, la SIG a été une nouvelle fois victime de son inconstance. Déjà pointée du doigt par le coach Sarre lors des matches de préparation, il ne faudrait pas que cela devienne le mal strasbourgeois.
Pendant trente-deux minutes, les hommes de Frédéric Sarre ont dominé ceux de Jean-Luc Monschau, le coach mulhousien du SLUC Nancy. Mais ce sont finalement les Lorrains, plus costauds et expérimentés, qui sont repartis du Rhénus avec le sourire et une importante victoire (65-75) en poche. Pour la SIG, les saisons se suivent et se ressemblent. Battus la saison passée lors du premier match par Orléans, les Strasbourgeois débutent une nouvelle fois par une défaite à domicile.
Les Alsaciens auront alterné les très bons passages – avec un collectif bien léché –, en prenant deux fois le large au score (25-11, 9 e et 59-49, 32 e), et les moments d’absence, « des trous noirs » dixit Fred Sarre, notamment durant le 2 e quart temps — en encaissant un 14-0 (25-25, 14 e) - et surtout lors d’une fin de match ratée avec cet incroyable 26-6 en faveur des Lorrains. « On a clairement manqué de constance ! À chaque fois qu’on a eu des périodes de manque, ils sont revenus dans la partie. On s’est un peu trop précipité et ils ont su exploiter nos faiblesses », précise Sacha Giffa.

« On ne peut que progresser »

L’expérimenté ailier fort strasbourgeois ne se montre pourtant pas tourmenté par ces moments de défaillance collective. « Je ne suis pas inquiet car on ne peut que progresser. Si on avait perdu en étant déjà au maximum, il n’y aurait pas eu de solutions à nos problèmes mais ce n’est pas le cas. On a encore du boulot et j’ai même vu des choses intéressantes. Il n’a finalement manqué que la constance et un peu plus d’alternance dans le jeu. »
La SIG a en effet connu les pires difficultés à mettre la balle à l’intérieur. Malgré ses 7 rebonds, David Simon n’a pas suffisamment pesé offensivement (2 pts) et le jeune Ben Mc Cauley, auteur d’une bonne performance (14 pts et 6 rebonds), s’est retrouvé un peu esseulé devant les poids lourds — Akingbala, Dickens et Slaughter – qui ont fermé la raquette nancéienne à double tour.
Demain, au cours du match en retard de la 1 re journée, les Alsaciens auront l’occasion d’effacer ce premier échec sur le parquet du… Mans, un autre favori. « On y va pour gagner, faire un exploit. Je pense toujours qu’on va être l’équipe poil à gratter de ce championnat », conclut Sacha Giffa. On a envie de le croire.

Olivier Arnal


Le Républicain Lorrain du 12 octobre 2009

Un collectif à huiler

Le Sluc a gagné sans gloire à Strasbourg. Et sans trop de collectif. La valeur intrinsèque des joueurs et l’influence de Ricardo Greer ont suffi.

Quand le bateau tangue, le capitaine est là ! Ricardo Greer, longtemps éteint, a lui-même rallumé la lumière au moment opportun, dans le hall Rhénus. Parfois détestable à vouloir trop en faire, le Dominicain a finalement rendu une feuille de statistiques impressionnante.
Alors, est-ce un bien, est-ce un mal de voir le Sluc si dépendant de ce trentenaire ? Faut-il se poser la question au sujet d’un joueur dont l’évaluation générale (22) met en exergue ses 21 points (9 tirs sur 16, soit 60 % de réussite), ses trois fautes provoquées, ses six rebonds et ses deux passes décisives…
L’interrogation peut paraître incongrue. Pourtant, cet "aspirateur à ballons" comme il est surnommé par ses détracteurs, ne doit pas faciliter la tâche d’un meneur de jeu puisqu’il est dépositaire du jeu, et des systèmes, ni celle des intérieurs obligés de jouer pour lui (8/11 en ce domaine) tout en restant dans l’ombre au cœur d’une raquette encombrée.
Envahissant Ricardo Greer ? Sans doute. Par son temps de jeu (40 minutes) et sa façon d’imposer son rythme à l’équipe entière. D’un autre côté, comment un entraîneur peut-il ne pas céder à la tentation ? Jean-Luc Monschau a préféré assurer en ces débuts chaotiques : « C’était mieux de terminer majoritairement le match avec des gars qui se connaissaient. »
Le capitaine a donc joué les sauveurs sans avoir pu faire briller les stars recrutées que sont Dickens et Slaughter. A l’évidence, les nouveaux ne sont pas intégrés. Stephen Brun enfile la toge d’avocat : « Il ne faut pas juger notre collectif en le comparant avec celui que nous avons en fin de saison précédente. Là, nous en sommes qu’à huit semaines ensemble. Mais il est certain que nous avons encore besoin d’affiner notre relationnel défensif et offensif. »
Ce manque de liant devrait se gommer avec le temps et la valeur de ce Sluc s’étalonnera peut-être à partir de victoires obtenues avec un Ricardo Greer à trente minutes… Ce serait un évident signe extérieur de richesse si John Cox, décevant lors du dernier exercice, maintient le niveau étalé à Strasbourg. Bref, moins le fameux Ricardo Greer sera mis en valeur, mieux ce sera. Car le danger est grand de se reposer sur seulement deux épaules.

Alain THIÉBAUT.

mick a écrit:Frédéric Sarre était l'invité de l'émission "Sur le Grill" d'Alsace 20 ce soir, visible sur la télé actuellement et visible sur le net demain.

Il répond à la question, pourquoi venir voir la SIG au Rhénus cette saison ?

OUH suspense, je mettrai le lien de l'émission dès qu'il sera en ligne.

L'émission est en ligne

http://openvideo.dailymotion.com/user/Alsace20/video/xas5bj_basket-frederic-sarre-entraineur-de_sport

Bon, je n'étais pas au match, mais d'après ce que j'ai pu lire sur le forum, on va souffrir à l'intérieur cette année. Le seul 5 "valable", entre guillemets, continue comme l'an dernier et cette année, on n'a même plus Lewin.

Retour sur le match SIG - SLUC dans l'émission TOP SPORT d'ALSACE 20 avec une interview de JR et les plus beaux paniers.

https://www.dailymotion.com/user/Alsace20/video/xasluk_basket-pro-a-une-sig-nouvelle-versi_sport