Pro A : 1ère journée : MSB-SIG

Alain nous ramène à 3 pts. Sera-ce suffisant ? 79-76.

Faute technique à Alain. Eh bien ! Décidément !

Encore une faute technique?... drole de final...

Sympa de s'entrainer toute la semaine, de se battre sur le terrain, jusque dans la dernière minute pour que ce soit un arbitre (Viator) qui décide de la fin de match.

Je suis deg... en plus on l'emporte à l'éval par équipe !!!

Tout est parti en vrille à partir de la faute offensive de Heurtel.

Mat a écrit:Tout est parti en vrille à partir de la faute offensive de Heurtel.

d'apres ce que j'ai compris il n'y avait pas faute et derriere sarre prend une technique mais je n'étais pas au match

DNA du 14 octobre 2009

Basket-ball / La SIG s'incline au Mans (83-76)

Une minute surréaliste

Les Strasbourgeois ont été tout près de frapper un grand coup au Mans. Encore en tête à un peu plus d'une minute de l'ultime sirène (68-72), la SIG a payé un lourd tribut aux coups de sifflet des arbitres. Séduisants durant une bonne partie de ce match, les Alsaciens ne méritaient assurément pas ça.
De notre envoyé spécial au Mans

Le match a duré une minute de trop pour la SIG, hier soir à Antarès. Une minute et deux secondes très précisément qui ont vu le trio en gris se distinguer et, partant, ruiner le fragile pécule que les Strasbourgeois détenaient encore à quelques encablures de la ligne d'arrivée. Réchauffé, le sempiternel couplet sur l'arbitrage ? Avec quatre fautes techniques distribuées en une minute, dont trois pour les visiteurs, la triplette Viator, Mateus et Boué a lourdement pesé sur les débats.

« Il y a certaines choses que je ne m'explique pas »

Particulièrement visé par les décisions arbitrales au cours de cette dernière ligne droite surréaliste, Thomas Heurtel a du mal à dissimuler son amertume. « On a le match en main, on le tient par le bon bout après avoir grappillé point par point, mais on se le fait voler par les arbitres ! » Fred Sarre rejoint en partie ce point de vue. « Il y a certaines choses que je ne m'explique pas. J'ai notamment un trou noir concernant la technique de Thomas. Et après, ça a été du grand n'importe quoi... ».
Acte un. A 6,25 m, Alain Digbeu redonne un petit matelas aux Alsaciens (68-72) après que Diot, puis Spencer, dans le même exercice, aient contribué à ruiner l'avance bâtie par le maçon Tremmell Darden dans le dernier quart-temps. « Air France » écope dans la foulée - et à 1'23" du terme - d'une antisportive pour avoir contesté la contre-attaque de Marc Salyers. Soit. L'iroquois manque ses lancers, mais le MSB conserve la possession. Et cinq points de rang d'Antoine Diot replacent l'armada sarthoise aux commandes (73-72).
Acte deux. Thomas Heurtel se voit siffler un passage en force à 1'02" du buzzer. Les notions de bon sens et de mesure sont alors définitivement bannies et le match bascule dans la quatrième dimension. Le meneur de la SIG se voit frappé d'une faute technique, Fred Sarre du même mal. Dee Spencer ne se fait pas prier et convertit ses quatre lancers (77-72). Le MSB conserve la gonfle, Diot se présente à son tour sur la ligne de réparation. Et c'est cette fois... Spencer qui est puni pour avoir applaudi la première réussite de son coéquipier.
Acte trois. La plus grande confusion règne jusqu'à l'ultime sirène. Alain Digbeu écope à son tour d'une technique, ce qui lui vaut de terminer avec six fautes au compteur. La mascarade s'achève enfin. « On perd le match plus que Le Mans le gagne, regrette Fred Sarre, qui ne se retranche pas derrière les jugements des préposés à l'arbitrage. C'est nous qui sommes responsables de cette fin de match. On perd un peu le contrôle dans nos têtes ». « Les arbitres sont restés lucides, le reste du monde a pété les plombs », nuance aussi JD Jackson.
Comme face au SLUC samedi, les Strasbourgeois ont donc été bien mal récompensés des efforts consentis. En dépit de « quelques pertes de balle de benjamins », la bande à Sacha Giffa a montré un visage plutôt séduisant, dans le sillage du protéiforme Darden (18 points, 7 rebonds, 4 passes), et termine d'ailleurs avec une évaluation collective supérieure (87 à 79) à son adversaire.

Il n'y a décidément rien de facile en ce début de saison...

Comme souvent dans ces cas-là, la défaite tient à bien peu de choses. Le fil des événements se souvient par exemple de ce ballon que Simon pense avoir sauvé et qui atterrit dans les mains de Wright (60-62) ? Le talent d'Antoine Diot - 14 points dans le dernier quart-temps - a fait mal aussi. « J'avais la confiance de toute l'équipe, je n'ai donc pas hésité à prendre mes shoots », lâche le héros du soir. La SIG, elle, va vite devoir oublier ce douloureux épilogue. Samedi, c'est à Villeurbanne, lesté de deux défaites, qu'il lui faut se rendre. Il n'y a décidément rien de facile en ce début de saison...

Régis Schneider


Le Mans 83 SIG 76

Antarès. 3 600 spectateurs. Arbitres : MM. Viator, Mateus et Boué. Quart-temps : 25-23, 17-12 (mi-temps : 42-35), 14-19 (56-54), 27-22 (83-76).
- LE MANS : 27 paniers sur 58 tirs (47 %), dont 10 sur 30 à trois points (30 %), 19 LF sur 31 (61 %), 27 rebonds (Batista 7) dont 10 offensifs, 21 passes décisives (Diot 7), 5 interceptions, 14 balles perdues, 19 fautes. Wright 14, Spencer 17, N'Doye 17, Salyers 6, Batista 6, puis Ch. Kahudi, H. Kahudi, Diot 16, Yango, Rupert 7.
- SIG : 24 paniers sur 51 tirs (47 %), dont 8 sur 20 à trois points (40 %), 20 LF sur 26 (77 %), 35 rebonds (Darden et Simon 7) dont 10 offensifs, 16 passes décisives (Heurtel 6), 7 interceptions, 17 balles perdues, 24 fautes (Digbeu, 40e', éliminé). Heurtel 10, Harris 8, Darden 18, Giffa 4, Simon 10, puis Digbeu 13, Mendy 2, Mc Cauley 11.
Salyers monte au dunk après une interception (4-0, 1re), mais force beaucoup trop de choses. Les Strasbourgeois en profitent pour se lancer (4-7, 4e'). Harris, aux lancers, inscrit ses deux premiers points en Pro A, Darden bâche Batista et, avec un Simon en quête de rachat (6 pts), la SIG est au contact (13-12, 7e'). Les shooteurs entrent alors en scène - cinq paniers primés en 3' - et... se neutralisent. Fin du 1er quart : 25-23.

Une mésentente entre Heurtel et Digbeu profite à Diot, puis c'est Wright qui donne le tournis à la défense alsacienne (32-25, 15e'). La zone strasbourgeoise bride l'activité mancelle, jusqu'à ce panier dans le corner de N'Doye. Le Sénégalais signe un 7-0 qui ruine 19 minutes de bonne facture côté strasbourgeois (42-33). L'avantage sarthois à la pause est plutôt flatteur... Mi-temps : 42-35.

Darden rapproche la SIG (44-41, 22e'). Giffa va au mastic, Simon enchaîne panier poste haut et finition poste bas (50-47, 26e'). A 6,25 m, Heurtel réplique à Spencer. Darden s'occupe de tout (55-54, 29e'), mais la SIG galvaude trois possessions qui auraient dû lui permettre de passer devant... Fin du 3e quart : 56-54.

Ce n'est que partie remise. Darden score derrière l'arc et replace - enfin - la SIG aux commandes, Heurtel lui emboîte le pas (56-60, 31e'). L'ailier US s'arrache sur toutes les balles, sert Mc Cauley, avant d'allumer à trois points (62-69, 37e') !
A trois points, Diot et Spencer contestent le verdict, mais Digbeu dégaine à son tour de loin (68-72, 39e'), avant de se voir siffler une antisportive. Le trio en gris se distingue alors en sifflant... quatre techniques ( !) en une minute, dont trois côté strasbourgeois. Spencer convertit ses lancers-francs. La SIG ne s'en remettra pas... Fin du match : 83-76.

R. Sch.


L'Alsace du 13 octobre 2009

Basket-ball - La SIG frustrée

Après avoir longtemps mené dans ce match en retard de la 1 re journée de ProA, la SIG a une nouvelle fois perdu dans le dernier quart-temps au Mans (76-83). Mais pour d’autres raisons...
C’est toujours l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. Cela dépend du point de vue que l’on adapte. Vu du côté sarthois on évoquera, la victoire. Dans le contexte, ce n’était pas évident. « Je retiendrai d’abord le succès, avouait Antoine Diot, les premiers matches ne sont jamais simples. C’est clair que les lacunes sont là mais ce soir nous avons montré du caractère. Oui, avec un petit coup de pousse arbitral, en prime ».
Côté alsacien, on retiendra les techniques, les antisportives à la pelle en fin de rencontre. De quoi vous plomber une partie largement à la portée des Alsaciens. « On s’est fait voler par les arbitres, tempêtait Thomas Heurtel, on avait le match en mains et avec ces coups de sifflet, Le Mans est repassé devant. »

Maleye N’Doye chaud bouillant

Du point de vue chiffré il faut bien admettre que les Sarthois, à défaut d’un collectif totalement huilé, loin de là, avaient au départ compté sur leurs shooteurs extérieurs, N’Doye en tête (8 points en 10 minutes, 17 à la pause à 86 %) abusant même parfois de cette solution à l’image d’un Salyers en début de rencontre qui eut tendance à confondre vitesse et précipitation (1 sur 5).
Quoi qu’il en soit, la SIG résistait au feu manceau (25-23 à la 10 e) grâce à une belle efficacité au rebond (10 contre 4) et tentait d’endiguer les assauts adverses avec une zone.
Même s’ils ne « transpiraient » pas la facilité dans la lecture de la défense adverse, les locaux créaient un petit break (32-25 à la 14e). Pas de quoi planquer le pécule sous le matelas de « mémé » d’autant que les chapardeurs strasbourgeois dépouillaient les Sarthois, « zonards » à leur tour, de leur argent de poche (35-33 à la 19 e). Seulement pour un temps, puisque les protégés de Jackson regagnaient les vestiaires avec un avantage plutôt conséquent dans le contexte (42-35).
En rien une assurance tous risques, tant l’esquif manceau paraissait un peu frêle. Un constat porteur d’espoir pour les Alsaciens, qui n’avaient pas à rougir de leur entrée en matière malgré la misère à 3 points (2 sur 10) et un faible, 36 %, global. Dommage le basket est un sport d’adresse !
La deuxième période commençait sur une « technique » pour Jackson. La « spéciale » de JD au tempérament toujours aussi fougueux. La SIG s’accrochait toujours puis subitement se rapprochait et passait devant sur un 3 points de Heurtel (56-57 à la 31 e). Stupéfaction du public manceau. Avantage régénérant pour les Strasbourgeois qui passaient la sixième (62-69 à la 36 e).
Mais de quel côté allait donc pencher la partie ? À 1’23’’ du buzzer, les visiteurs roulaient toujours en tête (70-72). Antisportive à Dibeu, passage en force d’un Alsacien, technique à Frédéric Sarre, re-technique à Digbeu. tout ça en 80 secondes.
Arrêtez ! La coupe est pleine et la défaite alsacienne consommée d’une drôle de manière. Vous l’avouerez ! « C’est pas Le Mans qui gagné, c’est nous qui perdons le match, tempérait Frédéric Sarre, on peut s’en vouloir car nous avons manqué de contrôle. »

Seule la victoire est jolie…

Alain Moire

Petit reportage sur France 3 Alsace

http://alsace.france3.fr/info/alsace/Défaite-de-la-SIG-au-Mans-58077135.html

On peut voir quel la faute antisportive est tout sauf évidente ! Ca sent le vol caractérisé, mais malheureusement il n'y aura pas de suite.

Sinon on a vraiment une rotation à 7 joueurs, ce n'est pas suffisant, notamment quand l'Eurochallenge va arriver. Mendy et Soumahoro ont joué 7' en 2 matches, avec leur deux contrat c'est possible de trouver une rotation de 15-20 minutes! Mais bon ce n'est que le deuxième match ne tirons pas de conclusion hâtise, au moins la SIG a à chaque fois été dans les clous.

Sur les extraits qui est passé aux infos l'on peut voir le moment ou Digbeu prend son antisportive et c'est claire que c'est abusé.

Digbeu au milieu de terrain dribble sur le pied de Salyers qui le presse la balle retourne de l'autre côté Digbeu ce bat pour la récupérer avec à côté de lui Salyers qui ne joue pas du tout la balle plus occupé à bousculer Digbeu pour l'empêché de l'avoir.

Pour finir avec l'arbitrage espérons que ce messieurs auront un accueil digne de ce nom lors de leur prochaines venues au Rhénus.

Vivement qu'Essart revienne parce que 16 passes pour 17 balles perdues ça fait mal, le côté positif est que vue notre jeune équipe ce genre de matches dès le début de championnat contres des gros du championnat avec de tel scénario ne peut que les faire progresser et créer une cohésion dans le groupe rappelez-vous l'épisode de Chalon la saison dernière.

De plus nous avons joué ces matches à 8 ou 7 joueurs vu que Soumahoro n'a pas joué 1 minute, que Mendy tout juste plus et qu'Essart n'a joué à 30% contre le Sluc et ne jouera pas les 2 suivants.

Individuellement voici un 1er avis:

Heurtel: Pétri de talent capable de faire gagner ou perdre un matche à lui tout seul comme dit plus haut ce genre de matche ne peut que lui faire du bien vu son ratio passes/balles perdues (0), malgré tout agréablement surpris par sa moyenne d'interceptions 3,5.

Digbeu: Un vrai impact au niveau pas d'un point de vu stats mais par sa science du jeu et ses qualités de leader.

Harris: A démontré au Mans surtout au scoring qu'il valait bien mieux (en jouant plus simplement et ne forçant pas les choses) que son 1er matche contre le Sluc, car malgré tout lors de ceux-ci on l'a plus vu dans un rôle de joueur complet (4,5rbds - 1 inter.- 2,5 passes) qui ce bat que celui de scoreur/shooteur ou on l'attendait.

Darden: Il confirme tout le bien dit sur lui en étant complet (17pts - 6rdbs - 1 inter. - 2 passes - 1,5 contres ce qui est énorme pour un joueur à son poste), en apportant son impact physique et dans un registre de scoreur ou on l'attendait moins et fait aussi le spectacle avec plusieurs contres et dunks par matche un vrai guerrier.

Giffa: L'on retrouve le Giffa de la saison dernière tant dans son apport sur le terrain que d'un point de vu stats.

Mendy: No Comment

Simon: Même s'il y a du mieux face au Mans cela reste insuffisant pour un joueur ayant un rôle aussi important dans l'équipe et qu'il a droit à "une seconde" chance de prouver sa vrai valeur après une saison décevante ou il était à la limite de ce faire couper.
Il a resigné sous conditions j'aimerais bien savoir lesquelles?
Ses stats sont très (très)faibles: 6pts - 7rbds - 1,5 contres - 1 inter. - 3 balles perdues - 0 passes - 1 faute provoquée - 2 lancers tentés - 35% à 2pts 50% aux lancers pour 7 d'éval. en 30 minutes

McCauley: Confirme tout le bien que l'on pensait de lui en ce battant, en apportant sa polyvalence (shoots extérieurs tant à 2 qu'à 3 points, du rebond, de la défense, de la mobilité, ses petits hooks, etc...) et en étant (très) rentable sur le temps de jeu qu'il lui est accordé: 12,5pts - 6rbds - 1,5 inter. - 50% à 2 et 3 points - 83% aux lancers - 2,5 fautes provoquées - 15 d'éval. en 22,5 minutes.

DNA du 15 octobre 2009

Basket-ball / Après la défaite de la SIG au Mans (83-76)

Plus fort que le sort

La pluie de fautes techniques et de lancers-francs qui s'est abattue sur leurs têtes a eu raison de la vaillance des Strasbourgeois, mardi au Mans (83-76). Si la SIG peut légitimement se sentir spoliée, Frédéric Sarre s'est déjà employé à évacuer ce sentiment de frustration pour tenter de rebondir à Villeurbanne dès samedi.
Il y a quatre ans de cela, au nom du syndicat des coaches, Frédéric Sarre était parti en croisade. Il n'y avait là aucune citadelle à assiéger, aucune Terre sainte à conquérir, aucun trésor à exhumer, seulement une conversation à restaurer. L'actuel coach de la SIG avait donc très largement milité pour rétablir le dialogue - un temps rompu - entre les arbitres et les entraîneurs.

« Que je sorte les fusils ne permettra pas à l'équipe de grandir »

Fred Sarre aurait-il prêché dans le désert ? Mardi soir, le technicien alsacien a en tout cas pu avoir la désagréable sensation que ce combat, au fond, n'a pas servi à grand-chose. « Sur ce match-là, j'ai l'impression d'être revenu en arrière. Tu ne comprends pas la cohérence des choses », indique l'intéressé, questionné, à bord du TGV Le Mans-Strasbourg, sur les interventions des trois chefs de gare de la veille. Une antisportive et trois techniques lors des 80 dernières secondes : la SIG a été matraquée par la patrouille à Antarès.
Les coups de sifflet à répétition qui ont retenti à 50" de l'ultime buzzer en disent long sur l'atterrante gestion des événements par les préposés au respect des règles. A 73-72 donc, Thomas Heurtel se voit refuser un panier pour une faute offensive que le re-visionnage des images de la rencontre n'a pas rendu plus évidente. Le meneur strasbourgeois est foudroyé par une technique dans la foulée alors que Fred Sarre vient de demander un temps-mort.
Lorsqu'il est informé de la décision, le stratège strasbourgeois demande des explications à Eddie Viator. « Je n'arrivais pas à comprendre le cheminement de la technique d'Heurtel. Le problème, c'est que je n'ai pas compris un seul mot de ce que cet arbitre m'a dit. J'ai ajouté : "Dans ces conditions, tu peux aussi m'en mettre une". » Aussitôt dit, aussitôt fait. Dee Spencer s'est présenté sur la ligne de réparation. Antoine Diot l'a suivi. Au total, Le Mans a bénéficié de dix lancers-francs, tous convertis, dans la dernière ligne droite du match.

« Si on rumine ce qui nous est arrivé, on ne va pas se projeter là où il faut »

Davantage que le déluge de sanctions, c'est le manque de « pédagogie » qui chagrine Fred Sarre. « La pédagogie, c'est avoir la capacité à expliquer les choses, faire en sorte que tous les acteurs du jeu comprennent. J'ai essayé de comprendre, je ne comprends toujours pas. » Si la pilule est difficile à avaler, le coach a eu la décence, lorsqu'il s'est présenté devant la presse, de ne pas s'épancher sur le sujet. Certains de ses confrères auraient hurlé au scandale. Pas lui. « Que je sorte les fusils ne changera rien et ne permettra pas à l'équipe de grandir », explique-t-il.
Dans le même ordre d'idées, Fred Sarre a déjà décrété qu'il était temps de « passer à autre chose ». « Ça ne sert à rien de rester sur ce match-là. Si on rumine ce qui nous est arrivé, on ne va pas se projeter là où il faut. Le but, c'est d'essayer de progresser, de ne pas répéter certaines erreurs. Il faut être plus fort que les événements et s'en servir pour devenir meilleur », conclut le coach, qui, DVD à l'appui, a mis à profit les quatre heures de train entre la Sarthe et l'Alsace pour décortiquer le jeu villeurbannais.
Se relever malgré l'accablement, être plus fort que le sort : Frédéric Sarre veillera dans les prochaines heures à remettre ses poulains sur les seuls rails qui vaillent. Les voyages ne doivent pas déformer la jeunesse.

Régis Schneider


Alain Digbeu, héros malheureux

Traitement de défaveur ?

Il a inscrit les sept derniers points de la SIG à Antarès, dont deux paniers primés, mais aussi récolté une antisportive et une technique durant un dénouement ubuesque. Alain Digbeu est-il dans la ligne de mire des arbitres ?
Il dit son dépit sans animosité. Et sa colère s'évacue sans éclats de voix, sans fracas. La marque des seigneurs assurément.
Comme beaucoup de monde, Alain Digbeu ne s'explique pas très bien le film qui s'est joué avant-hier à Antarès, en toute fin de match. « Durant deux minutes, c'est coup de massue sur coup de massue. Ça fait beaucoup, ça fait désordre et c'est dommage pour le spectacle. Cette succession de fautes techniques nous retire la possibilité de gagner. Et il y a une incohérence telle qu'à un moment donné, on perd la boule. »

« Je vis mes matches à fond »

Lui-même a été l'un des protagonistes malheureux de ce dénouement un peu fou, un peu flou. Alors qu'il vient d'inscrire un panier primé qui redonne un peu d'air à la SIG (68-72, 39e'), l'ancien du Barça se dribble sur le pied. Lancé à la poursuite de ce ballon qui roule dans le camp alsacien, il écope d'une antisportive sévère alors qu'il est à la lutte avec Marc Salyers. Le Mans en profite et reprend les devants.
A 79-73, « Air France », qui a converti dans l'intervalle un de ses deux lancers pour une technique infligée à Spencer, prend un gros shoot en sortie d'écran. Swish. A -3, et 26" à l'horloge, tous les espoirs sont encore permis. Las, Alain Digbeu est puni dans la foulée d'une cinquième faute discutable et, cerise sur ce pudding indigeste, écope d'une technique pour avoir exprimé son ras-le-bol. « Oui, je parle, j'aime demander des explications et j'ai un esprit contestataire, mais c'est parce que je vis mes matches à fond. »
L'ex-international ne « revendique aucun statut », aucun traitement de faveur de la part du corps arbitral. « C'est de toute façon à nous d'être plus sereins », ajoute-t-il immédiatement. Mais, et sans verser dans la paranoïa non plus, il est tout de même permis de s'interroger sur les attentions particulières dont le n°4 strasbourgeois semble faire l'objet depuis la reprise.
Face au SLUC, déjà, le doyen de l'effectif alsacien a fini par être exaspéré par certains coups de sifflet. Et les téléspectateurs de Sport + - la chaîne retransmettait le derby - auront sûrement relevé que les hommes en gris, équipés d'un mouchard, se sont focalisés sur sa seule personne lors d'un temps-mort. En substance, « il a l'art et la manière de mettre les mains là où il ne faut pas ».

« Bloqués sur l'image que je pouvais avoir »

Alors, Alain Digbeu ciblé par les arbitres ? La théorie n'est peut-être pas si fantaisiste que ça. « J'ai l'impression qu'ils sont restés bloqués sur l'image que je pouvais avoir dix ans plus tôt. » Tempérament bouillant à l'ASVEL - « Tu peux demander à Greg Beugnot ! » -, le transfuge de Pau assure avoir mûri, s'être assagi au gré de ses pérégrinations. « Tout le monde ne pense pas comme moi, constate-t-il. Il faut donc que je m'adapte et je vais le faire ».
Les vents contraires ne détourneront pas le capitaine de sa route.

R. Sch.



L'Alsace du 15 octobre 2009

SIG - Sarre : « Pas récompensé »

Battue dans les dernières minutes au Mans (83-76) mardi soir après avoir eu le match en main, la SIG ne méritait sûrement pas de subir son deuxième revers d’affilée.

Il y a des défaites qui restent longtemps au travers de la gorge. Après la défaite initiale face à Nancy samedi dernier, les Strasbourgeois n’auront toujours pas le temps de ruminer celle concédée face aux Manceaux mardi soir. Dès ce week-end, ils devront en découdre avec Villeurbanne, le champion de France en titre, pour éviter la passe de trois.

Dans la Sarthe, pour ce match en retard de la 1 re journée, les hommes de Frédéric Sarre ont connu un scénario improbable alors qu’ils faisaient la course en tête. Ces décisions du trio arbitral - trois fautes techniques en 80 secondes - leur coûtent une première victoire dans ce championnat et leur laissent un goût amer, surtout après avoir rendu une copie intéressante durant 38 minutes. « On a été cohérent pour mettre les Manceaux dans le dur mais on n’a pas eu suffisamment de contrôle dans la tête pour éviter que les arbitres aillent dans cette folie. À nous d’être plus solides pour ne pas tomber dans le piège. Tout le monde doit, moi compris, s’améliorer pour ne pas réagir même lorsqu’il y a une injustice », explique Fred Sarre.

Un succès de prestige dans la Sarthe aurait pourtant permis aux Alsaciens de frapper un grand coup et de se lancer définitivement dans ce championnat. « On a surtout raté une victoire et c’est bien ça le plus important. Le positif est qu’il y a eu une amélioration par rapport au premier match de Nancy. Stratégiquement, tactiquement et dans l’engagement, les joueurs ont répondu présents. Ils n’ont pas été récompensés de leurs efforts », conclut le technicien strasbourgeois. La SIG aura la lourde tâche de tenter de remporter son premier succès samedi sur le parquet de l’ASVEL, également déjà battue deux fois cette saison.

Olivier Arnal

Le résumé du match est disponible sur http://www.lnb.tv/

Ce que pense Jacques Monclar de la fin de match face au Mans

http://jacquesmonclar.blog.canalplus.fr a écrit:Salut Jacques

Comment expliques tu les évènements de la fin de match Le Mans-Strasbourg? Pour les quelques images que j'ai pu voir s'est assez pathétique (même sur les forums manceaux on dit que le match leur a été donné). Sans tomber dans la théorie du complot qu'a-t-il pu se passer pour que ça se finisse comme ça? Ne pas voir une faute ou un pied en touche sur le shoot décisif ça fait très mal à l'équipe victime de cette erreur, mais ça me parait concevablen, même si c'est regrettable, mais là on parle bien de mettre plusieurs techniques et antisportives d'affilée, donc pas vraiment une erreur d'apréciation sur une action. Ca ne fait pas une super pub pour la ligue tout ça. Desfois j'avais l'impression que M.Viator en faisait un peu trop, mais bon c'était vraiment histoire de dire quelquechose... Le problème est que s'il y a un rééquilibrage pour Strasbourg c'est une équipe tierce, n'ayant rien a voir avec ce match qui en fera les frais...

Ecrit par : coachjeff | 15.10.2009

coachjeff...
Je ne m'explique rien...juste la dignité et la classe de Fred Sarre...Aprés si un arbitre"péte un cable",je sais d'expérience que c'est terrible mais aussi que ça peut arriver...un enchainement de mauvaises décisions,d'incompréhension et eux aussi peuvent perdre pied...pour avoir pris,en mon temps,des coléres mémorables(!!!),je sais aussi que si ça soulage,ça ne sert pas à grand chose et que tu inverses la donne et devient le"vilain petit canard",un fou ou pire donc Fred a raison ... De là à dire qu'il est obligatoire que ce"blitz" de techniques soit rendu à la SIG,il y a une marge que je ne franchirai pas...tu sais sur une saison,on se retrouve(what goes around,comes around...) méme si parfois un match perdu injustement te coute trés cher...si tu perds une place en fin de saison,il n'y a pas grand monde pour se souvenir qu'en Octobre on t'a enlevé ton du...mais c'est comme ça et il faut faire avec...hier lors certes d'un match sans enjeu,il y a une personne sur 80001 personnes qui a vu péno pour la france...pas de bol pour l'Autriche,il était au milieu du terrain avec un sifflet !!!
Mais oui,tu as raison,cette derniére minute était bien "glauque"...
A +...
jm

Ecrit par : jacquesmonclar | 16.10.2009

Le reportage de LeMans Tv sur le match

https://www.youtube.com/watch?v=XrHpMnITd5g