PRO A : 23ème journée : SIG - Roanne

DNA du 18 mars 2010

Avant SIG - Roanne, samedi (20h)

La Chorale à pleins poumons

Roanne vient de passer Dijon à la moulinette et s'apprête à débarquer au Rhenus en pleine confiance. Enrouée cet hiver, la Chorale gronde à nouveau et le retour de Dylan Page n'y est évidemment pas étranger.

PUNITION. - La 22e journée de Pro A a proposé un affrontement entre les deux prochains adversaires de la SIG. Mais de match, il n'y a pas eu et Dijon a littéralement volé en éclats sur le parquet de Roanne (105-61). La Chorale a été sans pitié pour la très faible opposition bourguignonne, menant de... 32 points (55-23) à la pause et de 43 (85-42) après trois quart-temps !
ÉVALUATION. - L'équipe de Jean-Denys Choulet a terminé avec 28 passes décisives au compteur et une réussite de près de 70% à deux points (30 sur 44). Uche Nsonwu-Amadi (19 points, 9 rebonds) et Ralph Mims (27 points, 5 interceptions) ont profité de cette démonstration de force pour se mettre en évidence. La Chorale a également signé le record d'évaluation collective sur un match cette saison (148). Au mitan des débats, l'écart entre les deux formations était déjà édifiant (80 à 9).

A 4,6 contre 1,05...

OPÉRATION. - Les Roannais sont privés de leur lutin Marc-Antoine Pellin. Souffrant d'une lésion du ménisque externe et d'une chondropathie fémorale, le meneur choralien est passé sur le billard il y a deux semaines et ne rejouera plus cette saison. Pape-Philippe Amagou peut dépanner à la mène pour faire souffler « Solo » Diabaté.
QUALIFICATION. - Roanne est le dernier rescapé français sur la scène européenne. David Noël et ses partenaires se sont en effet qualifiés pour les quarts de finale de l'Eurochallenge, en sortant en tête de leur poule (4 victoires, 2 défaites) à l'issue de la seconde phase de l'épreuve. Mardi prochain, les hommes du président Brochot recevront une vieille connaissance des Strasbourgeois, l'Apoel Nicosie. Match retour à Chypre le 25, belle éventuelle le 31.
GUÉRISON. - Celle de Dylan Page. Opéré du genou gauche en novembre, l'ailier-fort découvert sous le maillot de Pau la saison dernière a manqué dix matches de championnat. Son absence a coïncidé avec l'essoufflement des Choraliens au coeur de l'hiver. Son retour, à l'inverse, est synonyme d'embellie. La troupe de Choulet vient de remporter ses quatre derniers matches, en épinglant successivement Cholet, Vichy, Orléans et la JDA.
COTATION. - Le site officiel de la Chorale propose de parier gratuitement sur les matches des Nick Lewis et consorts. Les cotes pour la rencontre de ce week-end sont de 4,6 pour la SIG et de 1,05 pour Roanne, ce qui, il convient d'être beau joueur, n'est pas totalement illogique. Aux Alsaciens de faire mentir ces pronostics.
PROGRESSION ? - « Thomas Heurtel a-t-il vraiment progressé ? ». C'est la question posée par la rédaction de Basketnews. Révélation française du dernier exercice, sous le maillot béarnais, le meneur prêté par l'ASVEL a-t-il franchi un palier au contact de Fred Sarre ? Éléments de réponse dans le n°491 de l'hebdomadaire en kiosque aujourd'hui.
TÉLÉVISION. - Le coup d'envoi de la rencontre entre la SIG et Orléans, le 3 avril, a été avancé à 19h15 pour cause de diffusion sur Sport +. Ce sera la troisième retransmission d'une rencontre des Strasbourgeois cette saison, les précédentes s'étant soldées par des défaites contre Nancy, à Orléans - déjà - et Chalon s/Saône.

R. Sch.

DNA du 19 mars 2010

BASKET / PRO A : AVANT STRASBOURG - ROANNE, DEMAIN - INTERVIEW SACHA GIFFA

«La faute à pas de chance»

>>Nouvelle défaite mardi soir en Coupe de France contre Nancy (76-85) et d'après Thomas Heurtel (meneur) vous avez relâché vos efforts à la mi-temps avant d'avoir gagné ?
Je ne pense pas. Il y a seulement eu des coups de sifflet des arbitres qui nous ont matraqués. Une technique suivie d'une faute donc d'un coup plus 7 points pour Nancy. Cela ne nous a pas aidés. C'était un match d'un bon niveau, qu'on aurait pu gagner. On y était dès le début. En tout cas, un bon match de préparation.

>>Un bon match pour préparer la rencontre contre Roanne ?
Oui. Une bonne préparation avant de recevoir Roanne, une très bonne équipe avec de bonnes individualités. Marco Pellin manque à l'appel mais Pape Philippe Amagou est un bon relais tout comme Solo Diabaté qui est très athlétique.

>>Sur les huit derniers matches, vous ne rencontrez que des équipes devant vous au classement sauf Dijon. Le maintien va être difficile ?
On va se battre jusqu'au bout. Il ne faut pas regarder le calendrier mais prendre les matches les uns après les autres. Il faut que nous cassions cette dynamique de la défaite. Ce sera la seule façon de sauver le club.

>>On connaît le SIG champion de France, jouant les play-offs que se passe-t-il ?
La mayonnaise n'a pas pris. On a eu des blessés avec Alain Digbeu et une arrivée tardive, celle de Roberson. Un concours de circonstances qui a changé notre statut. On est passé d'un statut de haut de tableau, jouant les play-offs à celui du bas de tableau, jouant le maintien en Pro A. C'est la faute à pas de chance.

>>Pour vous maintenir, il va falloir corriger votre point faible, les rebonds ?
Après les balles perdues maintenant, ce sont les rebonds qu'on doit corriger. Notre équipe est douée, il y a de bonnes individualités mais il y a un manque de mental et cela se traduit par une difficulté à prendre les rebonds. Le leitmotiv pour survivre : les rebonds.

>>Enfin, Roanne affronte l'Apoel Nicosie en Eurochallenge, un adversaire que vous avez rencontré. Qu'en pensez-vous ?
C'est une équipe expérimentée avec un bon trident : meneur, poste 4 et arrière. Chez nous, on les a battus (76-67) et chez eux ils nous battent (85-83) mais disons que l'arbitrage les a bien aidés. L'arbitre était grec. Les chypriotes et les grecs sont comme des frères. Il ne faut pas leur laisser placer leur jeu. Je pense que Roanne devrait passer.

Propos recueillis par Anne-Sophie Konéfal

DNA a écrit:Sur les huit derniers matches, vous ne rencontrez que des équipes devant vous au classement sauf Dijon. Le maintien va être difficile ?

Pas mal la question quand t'es dernier relégable, cad 14ème sur 16 équipe

Allez la SIG, on se rachète une défense, et ça peut passer. Faites le pour le maintien, et pour le SLUC

>>On connaît le SIG champion de France, jouant les play-offs que se passe-t-il ?
La mayonnaise n'a pas pris. On a eu des blessés avec Alain Digbeu et une arrivée tardive, celle de Roberson. Un concours de circonstances qui a changé notre statut. On est passé d'un statut de haut de tableau, jouant les play-offs à celui du bas de tableau, jouant le maintien en Pro A. C'est la faute à pas de chance.

J'ai connu Sacha plus lucide dans ses analyses... Mettre tout sur une blessure (celle de Digbeu) et sur une erreur de casting (Harris) pour expliquer le très faible niveau de jeu et une défense inexistante... c'est un peu facile.
Ah, j'oubliais... la faute à pas de chance aussi...

Décidément, on va tous se mettre à prier pour que la chance revienne...

je me suis fait la même remarque...........
"la faute à pas de chance!". L'excuse des faibles en somme.

philippe a écrit:je me suis fait la même remarque...........
"la faute à pas de chance!". L'excuse des faibles en somme.

ah ben je vois que je suis pas seul...je sais pas si c'est à l'image de ses prestations mais franchement je le sens un peu à la rue le giffa, il passe son temps à pester contre les arbitres et surtout il ralentit le jeu.

tu ne voulais quand même pas qu'il explique que la saison cata de la SIG est aussi la conséquence d'une defaillance inadmissible de certains joueurs cadre de l'equipe qui ont joue à des niveaux indignes d'eux........
on n'en est pas encore au stade de l'auto-critique! mais enfin, un Giffa à 140 ou 160000 euros la saison, c'est de sa part du vol et de la part de ceux qui lui ont donne de l'incompetence!
mais bon comme il semble que jr avait perdu sa boule de cristal l'ete dernier, on peut tout expliquer!

dans l'alsace du jour , la photo m'a bien fait rigoler , on a l'impression qu'un joueur remet en place la meche de coach sarre ou le recoiffe au choix
bon match à tous pour ce soir , avec une victoire au bout......y'en a besoin

DNA du 20 mars 2010

Basket-ball / SIG - Roanne, ce soir (20h)

Une Chorale à bâillonner

Victorieuse d'une seule rencontre lors de la phase retour, la SIG doit de toute urgence rectifier le tir pour rester au-dessus de la zone rouge. Museler la Chorale de Roanne, ce soir au Rhenus, constituerait toutefois un sacré tour de force.
C'est un Jean-Luc Monschau presque empathique qui a eu un petit mot de réconfort à l'attention du camp strasbourgeois, mardi soir, après le revers (76-85) de la SIG face au SLUC en Coupe de France. « Au nom des relations de bon voisinage, je leur souhaite de réussir quelques bons coups dans les matches qui viennent », a soufflé le compatissant technicien lorrain.
Les Alsaciens vont en effet avoir grandement besoin de réussir quelques bons coups d'ici au 11 mai, et le baisser de rideau en championnat, s'ils ne veulent pas être contraints de réviser leur géographie l'an prochain et de localiser Fos-sur-Mer, Le Portel ou Saint-Vallier sur une carte de France. Leur calendrier pour le moins épineux ne leur impose quasiment que des rencontres compliquées.

Une tournée triomphale dans les salles de France et de Navarre

Pour Frédéric Sarre, la réception de Roanne, ce soir, ressemble d'ailleurs à des « travaux d'Hercule ». « Ce ne sera pas une partie de plaisir, au vu de leurs derniers résultats. » La troupe de Jean-Denys Choulet a fait du petit bois de Dijon le week-end dernier (105-61) et s'est imposée à Orléans une semaine plus tôt (76-79 a.p.). « C'est une équipe qui arrive vraiment à maturité, qui exécute extrêmement bien les choses à l'heure actuelle. »
Même privée du « petit général » Marc-Antoine Pellin, la Chorale poursuit sa tournée triomphale dans les salles de France et de Navarre. Partage du ballon en attaque, intensité en défense, Ralph Mims et ses coéquipiers jouent, ces temps-ci, une partition qui frôle la perfection. « Il n'y a pas d'axe particulier. Le danger peut venir de partout », reprend coach Sarre, qui sait aussi combien la profondeur de banc roannaise et le volume physique d'Uche Nsonwu et de ses lieutenants sont usants.
Contre Nancy, mardi, la SIG, malgré un Anthony Roberson en berne (5 point seulement pour l'arrière américain), a démontré qu'elle n'est pas si loin des meilleurs lorsqu'elle se donne la peine d'être concentrée sur son sujet. Un retour des vestiaires mal négocié lui a en partie coûté la qualification. « Il faut qu'on ait la capacité, à l'intérieur d'un match, de rééditer les choses positives, de les maintenir dans la durée, répète l'entraîneur. C'est le truc après lequel on court depuis le début ».
Mais plus que de sorties encourageantes, c'est de points, et donc de succès, dont le quintette alsacien a un besoin criant, vital même. « Il faut terminer les matches par des victoires, pour que le groupe retrouve la petite étincelle, glisse Frédéric Sarre. Il faut que l'on gagne et la manière n'aura aucune importance ». Pour une équipe qui n'a remporté qu'une seule de ses sept dernières rencontres, décrocher les deux ou trois victoires qui manquent pour se maintenir s'apparente à gravir l'Everest en sandales.

Un entraîneur qui fait du sauvetage du club une forme de croisade

La mission n'est cependant pas impossible. Parce que ce groupe est sain d'abord. Parce que, surtout, il a, à sa tête, un entraîneur qui s'investit corps et âme dans cette tâche et fait du sauvetage du club une forme de croisade. « A nous d'essayer d'avoir un maximum d'engagement dans le combat qui nous attend pour, enfin, réussir à basculer du bon côté », conclut Fred Sarre.
En souhaitant bon vent à ses hôtes, mardi, Jean-Luc Monschau avait sûrement aussi une petite idée derrière la tête. Le Mulhousien, dont la formation est à la lutte avec Roanne pour une place dans le Top-4, verrait sûrement d'un bon oeil les Strasbourgeois damer le pion à cet encombrant rival. Allez, pour cette fois, il ne déplairait à personne de faire plaisir à « JLM ».

Régis Schneider


Indiscrétions

Au complet, mais...

Les Strasbourgeois s'aligneront au complet, mais la semaine a été perturbée pour Sacha Giffa (contracture musculaire à la cuisse droite), Alain Digbeu (cervicalgie), Anthony Roberson (angine) et Steeve Essart (migraine ophtalmique). Roanne ne déplore aucune absence.


L'Alsace du 20 mars 2010

Sortir le bleu de chauffe

Premiers non relégables en Pro A, les Strasbourgeois doivent sortir le bleu de chauffe pour se défaire de la Chorale de Roanne, ce soir à 20 h au Rhénus, pour conserver leur écart sur la zone rouge.
Éliminée mardi soir de la Coupe de France par le voisin nancéien, la SIG connaît désormais son programme jusqu’à la fin de la saison. Il lui reste huit matches pour aller chercher le maintien dans l’élite, ô combien important pour l’avenir du club. Une série de huit combats qui débute ce soir au Rhénus (20 h) face à la Chorale de Roanne, une grosse cylindrée du championnat de France (voir encadré).

Avec le programme qui l’attend - Roanne, Orléans, Paris-Levallois et Le Mans à domicile, Dijon, Vichy, Gravelines et Poitiers à l’extérieur -, la troupe de Frédéric Sarre va devoir jouer des coudes pour atteindre son objectif. « Ce sont les travaux d’Hercule qui nous attendent. Nous devrons faire en sorte de gagner qui nous manquent pour nous maintenir, explique le coach strasbourgeois. Ça commence par Roanne et c’est tout sauf une partie de plaisir. »

« L’engagement est la clé de tout »

Pourtant, Alain Digbeu et ses partenaires n’ont pas vraiment le choix. Ils doivent encore s’imposer à trois reprises pour atteindre la barre des dix victoires en Pro A, suffisante normalement pour assurer le maintien. « On va déjà jouer face à Roanne en mettant le maximum d’engagement dans le combat et on verra ensuite. Il faut vraiment prendre les matches les uns après les autres. Le seul truc est de se « fighter ». Celui qui en voudra le plus ira chercher son maintien. Je le répète encore, l’engagement est la clé de tout », note le technicien alsacien.

Avec une seule victoire lors des sept dernières rencontres, ses hommes ne sont pas dans une phase ascendante. Auteurs de prestations plutôt cohérentes - malgré les défaites - face à Cholet et Nancy notamment, les Strasbourgeois ont absolument besoin d’un succès pour se remettre sur les rails. Et le plus tôt sera le mieux. « On a fait des bonnes choses mais il nous manque une victoire, confirme l’entraîneur. Pour le classement bien sûr mais aussi pour que le groupe reprenne confiance en lui. La fin de saison n’est pas facile mais on n’a pas le choix, il faut gagner, peu importe la manière. »

Surtout que le mal bas-rhinois est connu : une incapacité chronique à tenir le même niveau durant quarante minutes avec une baisse de régime souvent observée dans le troisième quart temps. Forcément face à une équipe du calibre de Roanne, tout écart de conduite sera immédiatement puni. « Il faut avoir la capacité de croire en nous. Et surtout trouver les ressources nécessaires pour rééditer les choses au retour des vestiaires et les maintenir sur la durée », explique encore Fred Sarre. Même si Anthony Roberson (état grippal), Alain Digbeu (état grippal) et Steeve Essart (migraine) ont manqué des séances cette semaine, tout le monde devrait être sur le pont ce soir. Tant mieux car, comme souvent, la SIG aura bien besoin de tout son effectif pour relever le défi roannais.

Olivier Arnal


Le Progrès du 20 mars 2010

basket / pro a : SIG Strasbourg - chorale roanne (20 heures)

Les grands travaux

Les Choraliens entament une série capitale de quatre matchs en huit jours, en Alsace

Pour tout grand bâtiment, la première pierre est bien souvent aussi symbolique que capitale. Engagée pour le sprint final en Pro A et une place dans le top 4, la Chorale se doit de gagner à Strasbourg, qui lutte pour le maintien. Ce dernier est d'autant plus capital que fin mars devrait être acté le principe du projet « SIGnature 2014 » avec le rachat du club et des ambitions décuplées.

Pour la Chorale, ce déplacement sera donc la première pierre de ses grands travaux. En une semaine, Roanne joue très gros sur deux tableaux. Le top 4 avec aussi dimanche prochain la réception de Gravelines, et bien sûr son quart de finale de l'Eurochallenge contre l'Apoel Nicosie.

Alors, quitte à avoir de grandes vues, autant que les bases structurelles soient parfaites.

Et pour être dans les temps, afin de lorgner plus que sérieusement sur le top 4 ou mieux, une victoire en terre alsacienne propulserait la Chorale comme prétendant légitime puisqu'elle va ensuite recevoir quatre fois sur les sept dernières journées.

« Maintenant, un rookie doit jouer comme un joueur d'un an, un joueur d'un an doit jouer comme un joueur de deux ans d'expérience, la saison avance, il nous faut franchir un palier maintenant… ». Nsonwu avait eu cette réflexion après la victoire à Anvers en février. Le capitaine choralien a été entendu. Depuis le retour de Page, Roanne affole les compteurs et reste sur quatre victoires en Pro A. Le palier a été franchi, mais reste une nouvelle étape à franchir où chaque joueur doit encore grandir dans le collectif. Diabaté est dans le grand bain, Mims est énorme depuis plusieurs semaines… Mais l'équipe doit se rappeler que c'est bien le bleu de chauffe qui lui sied le mieux. Ses dernières victoires à Vichy ou Orléans le prouvent. Ce sera l'un des dangers à Strasbourg, se laisser porter par le rythme adverse. La SIG accorde des largesses défensives que la Chorale ne doit pas se permettre pour ne pas se mettre en danger.

Car il ne faut pas se leurrer, Strasbourg va livrer un combat à l'heure où l'avenir du club se dessine. Les projets de rachat du club devraient amener un budget à hauteur de six millions d'euros pour l'un deux. Palmer par ci, Houston par là, les noms brillent, l'argent semble pouvoir affluer mais la chute du club en Pro B serait un frein plus que regrettable.

Or, Strasbourg n'a pas le choix. Avec un calendrier démentiel, il lui faut réaliser des exploits. Les Choraliens sont prévenus, il leur faudra mettre la main sur cette rencontre le plus tôt possible, sans se faire larguer histoire de ne pas donner confiance à des individualités telles que Heurtel, Simon, Roberson et compagnie. « La mayonnaise n'a pas pris », souligne Sacha Giffa. A la Chorale de faire en sorte qu'elle ne prenne pas ce soir !

Eric Pejoux


Chorale de Roanne - interview

Jean-Denys Choulet : "Important pour nous aussi"

Strasbourg, joueurs formés localement, réflexion sur la prochaine équipe. Tour d'horizon avec JDC

Aller défier Strasbourg qui lutte pour le maintien, n'est-ce pas piégeux ?
Comme toujours lorsque tu joues des équipes mal classées. C'est forcément plus difficile que lorsque tu joues une équipe du ventre mou. En plus, Strasbourg a un gros calendrier à venir. Ce match est de leur point de vue très important. Il peut l'être aussi pour nous car en cas de victoire, nous pourrons vraiment ambitionner la quatrième place ou mieux.

Strasbourg semble d'ailleurs avoir fait un bon match mardi en Coupe de France face à Nancy…
Oui, ils ont perdu dans le dernier quart-temps. L'écart a été fait je crois après une technique sifflée qui a coûté sept points à la SIG.

Cette semaine sans coupe d'Europe n'a pas été trop longue ?
J'ai donné le lundi « off » aux joueurs pour qu'ils récupèrent. C'est sûr que l'on a pris l'habitude de se déplacer.
Mais ceci dit, on s'attend ensuite à une semaine terrible avec trois matchs éventuellement avec les quarts de finale et Gravelines qui vient se greffer.
On ne pourra ni faire de la récupération ni travailler entre les matchs.

Avec l'officialisation des joueurs formés localement (JFL) , pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le profil de votre future équipe ?
On regarde, on regarde. Pour les « JFL », il ne nous en manque qu'un (Diabaté et Amagou seront encore sous contrat).
Globalement, il manquera des joueurs disponibles. Qu'on m'en cite ne serait-ce que dix, j'entends de bons joueurs et disponibles. Le risque est de voir comme en N1, des JFL faire l'entre-deux et regagner le banc. On pourrait bien voir en Pro A cinq US jouer 35 minutes… Pour le moment je me renseigne à droite et à gauche.

Allez-vous bâtir votre équipe autour de Nsonwu… Qui pourrait rester ?
Je n'ai pas encore parlé avec Uche. Les interrogations seront sur la durée du contrat éventuel et les modalités financières. On ne peut pas dire qu'il est passé souvent au travers, hein !
Mims ? C'est un des meilleurs rapports qualité/prix de la Ligue. Il a évolué, il fait des passes, n'est plus aussi inconstant… On verra, ce n'est pas le moment de parler de tout cela.

Pellin pourrait-il revêtir le maillot de la Chorale ?
Il faut être clair, j'ai eu un contact avec son agent, c'est Marco qui ne souhaite pas rester plus. Ce qui explique son opération précoce, avant du moins ce que souhaitait le président. Mais si Marco a décidé de partir, on ne va pas se quitter fâchés pour autant. Il a rendu de grands services au club et nous lui en avons rendu peut-être encore plus. Mais que l'on ne dise pas que c'est le coach qui ne veut plus de Marco Pellin !

Propos recueillis par Eric Pejoux

philippe a écrit: mais bon comme il semble que jr avait perdu sa boule de cristal l'ete dernier, on peut tout expliquer!

Jr n'a rien a voir avec son salaire de cette année. Sacha avait signé un contrat "longue durée" comme beaucoup le souhaitent. Et a été renouvelé d'office (comme le stipulait son contrat) parce que on jouait une coupe d'Europe

Titeuf 67 a écrit:

philippe a écrit: mais bon comme il semble que jr avait perdu sa boule de cristal l'ete dernier, on peut tout expliquer!

Jr n'a rien a voir avec son salaire de cette année. Sacha avait signé un contrat "longue durée" comme beaucoup le souhaitent. Et a été renouvelé d'office (comme le stipulait son contrat) parce que on jouait une coupe d'Europe

Tiens, je suis d'accord avec toi sur ce sujet; et je dirai: s'en prendre au salaire de Giffa, c'est se tromper de combat.

Il faut savoir ce qu'on veut. Quand on signe un contrat de longue durée à un joueur âgé, et avec un changement de coach en plus (le style Sarre colle pas très bien à Giffa), il faut s'attendre à ce qu'il y ait des années de moins bien. Foirest à Villeurbanne, y en a qui voulaient le virer dès sa première saison.

De plus, quand on signe longtemps un joueur vétéran, ce n'est pas seulement pour planter des points : c'est aussi pour préserver un état d'esprit, pour apprendre les ficelles aux autres, pour la motivation, etc. Giffa ne fait pas une bonne saison, c'est un fait - mais très franchement, sans lui, je pense qu'on aurait sombré bien plus vite.

il à quoi roberson ? il n'est pas rentré

Défaite de la SIG

Dijon a aussi perdu et Rouen aussi. Chalon a gagné et prend une victoire d'avance sur la SIG.

Statu Quo alors pour la descente.

Eh ben, merci Paris !

Ils perdent contre nous, avec une grosse contre-perf de Vassallo; ils gagnent d'un souffle contre Rouen avec une énorme perf du même Vassallo: j'aime ce joueur !!!

Défaite un peu prévisible avant le match. Si on met autant de trois points qu'eux ce serait gagné... Pour Roberson faudra quand même m'expliquer, mais je ne pense pas que ça renforce la crédibilité (s'il lui en reste) à Sarre... Quand à chaque fois il manque entre 5 et 15 points contre les équipes du haut de tableau comme de bas de tableau c'est qu'il y a un problème de mental de motivation ou d'alchimie... Il faudra encore quelques victoires quand même !

de retour du rhénus,
un match crispant, frustrant un peu comme celui de cholet.
on commence le match matraqués par les arbitres et simon se prend une technique après une faute vraiment limite, résultat il est à 3 fautes. ensuite heuretl mange 3 ballons et dépité sort sous les sifflets( j'avais vraiment mal pour lui).malgré tout on se bat et darden et mccauley nous tiennent mais on finit très mal le 2ème quart-temps et roanne fait le trou.
par contre il y a un truc qu'on comprend pas: robertson n'a pas quitté le banc de la 1re mi-temps. le joueur ne comprend pas du tout et,scène allucinante , et lors d'un temps-mort de sarre avant la mi-temps il se retourne vers la tribune présidentielle en direction de wilm, oui je dis bien wilm, et les 2 se font des grands signes d'incompréhension.

et alors le bouquet juste avant la reprise, wilm est descendu au bord du terrain pour essayer de discuter avec robertson mais celui-ci ne l'a pas vu.
assez haurissant vu que ce mec n'est pas encore président que je sache, mais malgré tout tout les abonnés se regardent et ne comprennent pas pourquoi notre meilleur joueur cire le banc.

retour au match, on revient à 3pts grâce à une grosse série de giffa. ensuite le yo-yo reprend de plus belle, puis ENFIN le mprodoge fait son entrée, à la fin 3ème quart il en est à 11pts dont un magnifique shoot au buzzer en 1c1 avec mims.
alors on revient à 5-6pts d'eux c'est encore jouable mais on fait des conneries en attaque,et on se fait punir derrière...voilà très frustrant comme match.

les joueurs: je reviens pas sur robertson, mais j'attends l'explication de sarre parce en 1ère mi-temps notre attaque était aphone.
digbeu s'est battu mais a raté un nombre incroyable de shoots ouverts à 3pts qui nous coutent cher.
mccauley a fait la taf, simon s'est bein frotté avec ouche mais plombé par les fautes ensuite.giffa était là en défense face à page, essart très bon jusqu'à la fin du 3ème quart où il fait 3 mauvais choix qui nous empêchent de revenir. darden s'est battu malgré le panzer noel.

françois a écrit:de retour du rhénus,
un match crispant, frustrant un peu comme celui de cholet.
on commence le match matraqués par les arbitres et simon se prend une technique après une faute vraiment limite, résultat il est à 3 fautes. ensuite heuretl mange 3 ballons et dépité sort sous les sifflets( j'avais vraiment mal pour lui).malgré tout on se bat et darden et mccauley nous tiennent mais on finit très mal le 2ème quart-temps et roanne fait le trou.
par contre il y a un truc qu'on comprend pas: robertson n'a pas quitté le banc de la 1re mi-temps. le joueur ne comprend pas du tout et,scène allucinante , et lors d'un temps-mort de sarre avant la mi-temps il se retourne vers la tribune présidentielle en direction de wilm, oui je dis bien wilm, et les 2 se font des grands signes d'incompréhension.

et alors le bouquet juste avant la reprise, wilm est descendu au bord du terrain pour essayer de discuter avec robertson mais celui-ci ne l'a pas vu.
assez haurissant vu que ce mec n'est pas encore président que je sache, mais malgré tout tout les abonnés se regardent et ne comprennent pas pourquoi notre meilleur joueur cire le banc.

retour au match, on revient à 3pts grâce à une grosse série de giffa. ensuite le yo-yo reprend de plus belle, puis ENFIN le mprodoge fait son entrée, à la fin 3ème quart il en est à 11pts dont un magnifique shoot au buzzer en 1c1 avec mims.
alors on revient à 5-6pts d'eux c'est encore jouable mais on fait des conneries en attaque,et on se fait punir derrière...voilà très frustrant comme match.

les joueurs: je reviens pas sur robertson, mais j'attends l'explication de sarre parce en 1ère mi-temps notre attaque était aphone.
digbeu s'est battu mais a raté un nombre incroyable de shoots ouverts à 3pts qui nous coutent cher.
mccauley a fait la taf, simon s'est bein frotté avec ouche mais plombé par les fautes ensuite.giffa était là en défense face à page, essart très bon jusqu'à la fin du 3ème quart où il fait 3 mauvais choix qui nous empêchent de revenir. darden s'est battu malgré le panzer noel.

pour moi aussi s'il a pas une raison valable, Sarre a fait une faute professionnelle de laisser Robertson sur le banc les 3/4 du match !
Heureusement que Rouen a perdu, mais bon je sens mal la fin de saison !

alors dans les DNA sarre dit que robertson ne s'est pas beaucoup entraîné cette semaine et qu'il pensait que darden et digbeu pouvaient apporter quelque chose.
mais dans le même temps le journaliste dit que robertson a faillit prendre le billet retour aux USA et que sa prestation l'a sauvé, sans ajouter de précisions.
quelqu'un peut m'expliquer??

françois a écrit:alors dans les DNA sarre dit que robertson ne s'est pas beaucoup entraîné cette semaine et qu'il pensait que darden et digbeu pouvaient apporter quelque chose.
mais dans le même temps le journaliste dit que robertson a faillit prendre le billet retour aux USA et que sa prestation l'a sauvé, sans ajouter de précisions.
quelqu'un peut m'expliquer??

Si on pouvait mettre Sarre dans l'avion à la place de Roberson, la SIG en sortirait grandie !

Jeff a écrit:

françois a écrit:alors dans les DNA sarre dit que robertson ne s'est pas beaucoup entraîné cette semaine et qu'il pensait que darden et digbeu pouvaient apporter quelque chose.
mais dans le même temps le journaliste dit que robertson a faillit prendre le billet retour aux USA et que sa prestation l'a sauvé, sans ajouter de précisions.
quelqu'un peut m'expliquer??

Si on pouvait mettre Sarre dans l'avion à la place de Roberson, la SIG en sortirait grandie !

Pour mettre Weissler à la place.

En tout cas, les derniers matchs sont vraiment inquiétants. On a l'impression que les joueurs ont lâché et que Sarre, lui-même, est lassé. Il n'y a ni âme, ni cohésion, ni volonté de révolte dans cette équipe, et c'est ça le pire.

Peut-être qu'un électrochoc ferait du bien? Je ne suis généralement pas pour ce genre de choses, mais peut-être faudrait il remplacer Sarre par un entraineur plus mordant pour les derniers matchs histoire de sortir les joueurs de leur train-train? (enfin, si c'est pour le remplacer Weissler, on oublie, hein). Ca me fait ch... pour Sarre de penser ça parce que c'est généralement un bon entraineur, mais là, il ne maitrise plus grand chose.

PS. C'est grâce à l'axe Houston/Wilm que Robertson a été recruté. Wilm s'en est vanté, il y a quelques temps en présentant son dossier, me semble-t-il. Apparemment, il ne fait déjà plus l'affaire. C'est plutôt moyen pour son dossier, cette histoire là...

DNA du 21 mars 2010

Pro A : la SIG s'incline contre Roanne (74-82)

L'état d'urgence

Globalement en progrès, la SIG n'en a pas moins couru après le score durant toute la rencontre. En vain. Logiquement défaits par Roanne (74-82), hier soir au Rhenus, les Strasbourgeois restent dans une situation extrêmement précaire. L'état d'urgence est toujours de mise.
Les temps changent. La saison dernière, Jean-Denys Choulet avait perdu de sa superbe. Fatigué d'avoir à gérer un groupe terne et insipide, le volubile coach roannais traînait sa frustration et son vague à l'âme derrière lui comme un boulet. Chacune de ses interventions transpirait l'acrimonie et la lassitude.
Au Rhenus, il y a un an presque jour pour jour, l'ancien entraîneur des féminines du FCM s'était d'ailleurs fendu d'une charge virulente, se demandant s'il ne fallait pas mettre un entonnoir dans la bouche de ses joueurs pour leur faire boire quelques « canons » et, ainsi, les dérider un peu. En disposant de la Chorale en match avancé, la SIG, elle, s'était virtuellement hissée à la 1re place de Pro A.

Les Huns de la Loire sèment la terreur et la désolation partout

Douze mois plus tard, le constat n'est évidemment plus du tout le même. Jean-Denys Choulet a retrouvé son sourire carnassier. Les Huns de la Loire sèment la terreur et la désolation partout où ils passent et leur virée dans l'Est n'a pas dérogé à la règle (74-82). A la lutte pour ne pas descendre, les Strasbourgeois, eux, ont la tête sur le billot. Leur compteur victoires est toujours bloqué à sept unités après le passage du rouleau compresseur roannais.
Hier soir, les Sigmen ont passé leur temps à courir après le score, si l'on fait exception du panier initial de Thomas Heurtel et d'une furtive égalité à 10-10 dans le premier quart-temps. « On a lâché beaucoup d'énergie comme ça », estime Sacha Giffa, momentanément décalé au poste de pivot pour pallier la sortie, pour trois fautes, de David Simon. « On fait l'accordéon, c'est fatiguant et épuisant, acquiesce Frédéric Sarre. Et dans la situation où on est, parce qu'on n'a pas de garanties fortes non plus, tout ce qu'on rate nous coûte cher ».
Ballottés comme des fétus de paille au coeur du troisième quart-temps, au plus fort de la domination roannaise donc, relégués à 16 longueurs (41-57), les Strasbourgeois ont relevé la tête avec le concours d'un Anthony Roberson consigné sur le banc durant les 26 premières minutes. Fred Sarre explique son choix. « Il ne s'était pas beaucoup entraîné cette semaine et je pensais surtout que Tremmell (Darden) et Alain (Digbeu) pouvaient densifier un peu les choses. »
La gâchette US n'a pas tardé à apporter la menace extérieure qui faisait défaut - 3 sur 3 immédiatement après son entrée, 4 sur 7 à 6,25 m à l'arrivée. Revenue à deux reprises à quatre longueurs dans le dernier acte, la SIG n'a cependant fait qu'entrevoir la possibilité d'un hold-up. « On n'a jamais été en mesure de passer devant et de mettre le doute dans la tête de l'adversaire », regrette coach Sarre.
Si l'intenable Ralph Mims (23 points) est à chaque fois venu chiffonner les beaux desseins alsaciens, Jean-Denys Choulet, lui, préfère « dédier » la victoire à David Noel, auteur d'une « défense de mammouth sur Darden. Il a littéralement scotché ce très fort joueur ». Fidèle à lui-même, le technicien roannais ne manque pas d'ajouter que « Fred (Sarre) l'avait aussi sur ses tablettes. Ça doit le faire encore plus enrager ».

« On va bien finir par attraper quelqu'un, ce n'est pas possible autrement »

Les temps changent, on l'a dit, et coach Choulet a retrouvé toute sa verve. En Alsace, le compte à rebours est un peu plus enclenché. La SIG n'a plus que sept rendez-vous à son programme pour convertir ses progrès en victoires. « On va tout donner, sans faire de calculs, conclut Sacha Giffa. On va bien finir par attraper quelqu'un, je ne sais pas encore qui, mais ce n'est pas possible autrement ».
Puisse le « Shaker » avoir raison.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Roberson évite la porte

L'arrière américain est resté en survêtement pendant une bonne partie du match. En sortant du banc avec efficacité, il a prolongé sa présence dans la rotation de Frédéric Sarre.
DIGBEU. - 38'45, 6 pts. 2 tirs sur 9 (22 %), dont 0/7 à 3 points. 2 LF sur 2 (100 %). 6 rbds, 3 pd, 3 bp, 2 int, 1 ctre. Évaluation : 8.
A la surveillance de Mims qui l'a régulièrement troué, décevant sur les shoots ouverts, l'arrière a tardé à bien carburer. Assurant un minimum syndical en défense, assez maladroit en attaque, l'ancien du Barça et du Real a souffert de la comparaison avec la traction arrière roannaise.
HEURTEL. - 18'30, 10 pts. 4 tirs sur 10 (40 %), dont 2/3 à 3 points (67 %). 1 rbd, 3 pd, 4 bp, 1 int. Éval. : 5.
Avec une palpable envie de bien faire, le prêté de l'ASVEL a cherché à inspirer l'étincelle mais deux ballons en tribune l'ont comme sorti du match. Loin de s'en remettre à une certaine sobriété, il a globalement continué à faire n'importe quoi.
MENDY. - 9'15, 2 pts. 1 tirs sur 3 (50 %), dont 0/1 à 3 points. 1 rbd, 2 pd, 1 int. Éval. : 4
Au relais de Giffa dans le 2e quart temps, en déficit de kilos, il a lutté sans guère peser.
ESSART. - 22'45. 0 tirs sur 4, dont 0/3 à 3 points. 3 rbd, 2 pd, 2 bp. Éval. : -1.
Son évaluation est trompeuse. Contraint d'écoper les grosses béances dans le jeu strasbourgeois après la passage de Heurtel, il a globalement remis la SIG à l'endroit.
Mc CAULEY. - 31'30, 8 pts. 3 tirs sur 7 (43 %), dont 0/1 à 3 points. 2 LF sur 4 (50 %). 5 rbds, 4 pd, 4 int, 2 bp, 1 ctre. Éval. : 14.
Avec son compère de la raquette perclus de fautes, le blanc plein de cheveux a joué la poutre angulaire avec courage, s'opposant tant bien que mal à Nsonwu, cherchant à créer les brèches en bougeant sa grande carcasse. A manqué de lucidité en fin de match.
ROBERSON. - 15', 16 pts. 6 tirs sur 9 (67 %), dont 4/7 à 3 points. Éval. : 13.
Cantonné au banc pendant deux quarts temps et demi, pas loin d'avoir son billet retour pour les États-Unis, le flingueur strasbourgeois a prolongé son séjour en Alsace à la faveur d'une succession de flèches qui ont fait mouche. A gâché la copie avec de mauvais choix tout à la fin.
DARDEN. - 27', 12 pts. 6 tirs sur 11 (55 %), dont 0/2 à 3 points. 2 rbds, 1 pd, 1 int, 3 bp, 1 ctre. Éval. : 9.
En manque criant de confiance, l'ailier a d'abord veillé à se rassurer en se faufilant jusqu'au panier. Le match est venu à lui et il a craché le feu quand il s'est agi de revenir au début du 2e quart temps. Plutôt constant, il n'a pas démérité.
GIFFA. - 14'45, 7 pts. 3 tirs sur 4 (75 %). 1 LF sur 1 (100 %). 3 rbds. Éval. : 9
L'ancien international n'est pas le moins volontaire, mais il a paru les deux pieds dans le plâtre jusqu'à la pause. Ensuite, il a joué son rôle de taulier pour rallumer la flamme, prendre les intervalles et soigner ses initiatives. Très alternatif.
SIMON. - 21'30, 13 pts. 5 tirs sur 7 (71 %). 3 LF sur 6 (50 %). 11 rbds, 1 bp, 1 int. Éval. : 20.
Une grosse débauche d'énergie pour juguler Nsonwu a d'abord laissé espérer une belle partition du costaud de Strasbourg. Une faute doublée d'une technique après 6'30 a néanmoins noirci le tableau. Il n'a semblé jamais devoir revenir dans la danse avant de réussir une ultime séquence majeure mais vaine.

Fr.N.

Il semblerait quand meme que la Sig se comporte un peu mieux que les semaines précédentes ou tout du moins les éclats sont moins important!! Cherchons le positif!! Pas évident en temps de vache maigre!!

Pour Roberson c'est vrai que c'est bizarre ce que dit le journaliste, parce que statistiquement le garçon est la!
En revanche au niveau de l'implication défensive, c'est un peu moyen, peut etre Sarre a voulu que l'équipe se serre les coudes!!
C'est difficile de savoir ce qui se passe dans un groupe, si ca se trouve il n'a pas un comportement irréprochable. J'espere que le joueur n'est pas en mode mercenaire!

IC10 a écrit:Il semblerait quand meme que la Sig se comporte un peu mieux que les semaines précédentes ou tout du moins les éclats sont moins important!! Cherchons le positif!! Pas évident en temps de vache maigre!!

Pour Roberson c'est vrai que c'est bizarre ce que dit le journaliste, parce que statistiquement le garçon est la!
En revanche au niveau de l'implication défensive, c'est un peu moyen, peut etre Sarre a voulu que l'équipe se serre les coudes!!
C'est difficile de savoir ce qui se passe dans un groupe, si ca se trouve il n'a pas un comportement irréprochable. J'espere que le joueur n'est pas en mode mercenaire!

ouais faut pas abuser, notre situation ne nous permet pas de nous passer de notre meilleur scoreur. quand sarre se décide à le faire rentrer, on est à -16 et 1/13 à 3pts. pendant le reste du match on sera toujours à 10pts où moins et robertson trouvera le moyen d'inscrire 16pts apportant la menace extérieure qu'on avait avec les matchs cata de digbeu et heurtel.