SIG 2010/2011 : Sarre suspendu de ses fonctions !

SIG : Frédéric Sarre quitte son poste

http://alsace.france3.fr/info/deux-rives/sig--frederic-sarre-quitte-son-poste-68531776.html

DNA du 27 avril 2011

Basket-ball / Les explications du président de la SIG après l’éviction de Frédéric Sarre

Le cours Martial

S’il a pris la décision de se séparer de son entraîneur, c’est pour provoquer « une remobilisation immédiate » dans l’optique du maintien en Pro A. Martial Bellon est revenu, hier, sur le limogeage de Frédéric Sarre. Le président de la SIG a également assuré que les dirigeants ne fuiront pas leurs responsabilités à la fin de la saison. Dont acte.

Il y a d’abord eu la cour martiale. Reçu lundi matin par son employeur, Frédéric Sarre a été démis de ses fonctions à l’issue de cet entretien. Il y a eu, hier soir, le cours Martial. Un cours magistral du président Bellon pour expliquer le pourquoi de cette sentence.
Le n°1 de la SIG a tout d’abord tenu à clarifier la situation. Frédéric Sarre n’est pas seulement suspendu à titre provisoire, comme le club en avait fait l’annonce avant-hier. Il est bel et bien licencié comme nous le laissions d’ailleurs entendre ( DNA d’hier). Les deux hommes se sont vus hier après-midi. « Nous sommes d’accord sur les termes et le fond de notre séparation. Nos conseils sont en contact et formalisent l’accord », a souligné le patron.

« L’équipe était désorientée et n’adhérait plus au discours du coach »

Le coach n’a toutefois pas « été jeté comme un malpropre », s’est empressé de préciser Martial Bellon. Un vibrant hommage a d’ailleurs été rendu au quatrième entraîneur de Pro A à être remercié avant le terme de la saison (*). « Fred est un homme loyal, respectueux, impliqué dans le club, travailleur et très compétent sur le plan basket. » Et la décision de se passer des services du Limougeaud a été « extrêmement difficile à prendre » aux dires de Martial Bellon.
Voilà pour le préambule, qui a oscillé entre éloge funèbre et ode pindarique, même si Martial Bellon s’est défendu de « tenir des propos de circonstance ». Le consultant en gouvernance territoriale n’a pas, non plus, fait l’économie d’un rapide historique de la saison. « Cette équipe a été présentée par tous les observateurs comme une équipe talentueuse sur le papier. Malheureusement, comme c’est parfois le cas dans le sport de haut niveau, l’alchimie ne s’est pas faite totalement, ce qui explique en partie les résultats moyens, c’est-à-dire ni bons, ni mauvais, jusqu’à la fin du mois de mars. »
La situation a évidemment empiré depuis un mois. « Quatre défaites consécutives nous ont conduits aux portes de la Pro B. » Pour Martial Bellon, « l’équipe était désorientée et n’adhérait plus au discours du coach depuis quelques semaines ». « Fred a eu des difficultés à gérer une équipe composée de joueurs expérimentés […]. Les gens qui ont de la bouteille sont parfois moins maniables ».

« C’est un constat, pas une condamnation »

Les compétences techniques du partant ne sont donc pas remises en cause. « La décision a été dictée par une analyse de la gestion des hommes, a repris le président qui en connaît un rayon, sur les relations humaines et la gestion de crise s’entend. Si nous avions eu des doutes sur la capacité technique de Fred, nous aurions déjà pris cette décision en janvier (après la défaite à Orléans, ndlr) . Fred avait à l’époque su trouver les mots et l’énergie pour remobiliser les gars ».
Le contexte n’est plus le même. « L’urgence, aujourd’hui, c’est le maintien. Et nous avons considéré que l’équipe n’était plus en situation de se mobiliser autour de Frédéric Sarre. C’est un constat, pas une condamnation. Je le répète, ce n’est pas un problème de basket, c’est un problème de bonhommes. C’est dans les têtes que ça s’est passé et que ça doit se passer. »
Après avoir sondé les responsables des commissions (sportive, médicale…) et recueilli l’avis de trois joueurs – « Vous comprendrez que je ne vous donne pas les noms » –, le président a donc été amené à prendre « une décision dans l’intérieur supérieur du club » pour créer les conditions favorables à une « remobilisation immédiate ». « Nous voulons une équipe commando et soudée à Vichy. »

« Les joueurs sont conscients des enjeux »

Olivier Weissler hérite du poste d’entraîneur pour les trois matches à venir (lire ci-dessous). Les joueurs, eux, ont été placés face à leurs responsabilités. « Ils sont conscients des enjeux, pour le club et pour leur carrière […] . On leur fait confiance pour trouver les clefs qu’ils n’ont pas toujours trouvées ».
Quid de la responsabilité des dirigeants ? « Nous ne fuyons pas les nôtres, a soutenu Martial Bellon. On ne signe effectivement pas des contrats les yeux fermés, Mais l’heure n’est pas au bilan. Nous prenons l’engagement d’être devant vous mi-mai pour analyser ce qui s’est passé ».
Un maintien et le prétendu directoire de transition pourrait bénéficier d’une amnistie partielle. Une relégation et il pourrait, à son tour, se retrouver devant le peloton d’exécution.

Régis Schneider


Essart se fait une raison

Touché par le licenciement de Frédéric Sarre, Steeve Essart espère au moins que cette décision sera bénéfique.

Leurs parcours sont intimement liés. En treize ans de carrière, Steeve Essart a évolué six saisons sous les ordres de Frédéric Sarre. Après Bourg-en-Bresse (2004-2005), le Guyanais avait retrouvé le Limougeaud à Gravelines en 2006. Deux ans plus tard, le duo se reformait en Alsace.
Aussi, quand Steeve Essart a eu vent de la rumeur, dimanche soir, il a rapidement téléphoné à son coach. « Je préférais lui parler directement. Mais je ne l’ai pas appelé depuis. »
Forcément, l’éviction de Fred Sarre l’a touché. « Je ne le vis pas plus difficilement que les autres », nuance-t-il. Car l’histoire se répète. En janvier 2008, le technicien avait été limogé par Gravelines, alors qu’il évoluait sous le maillot du BCM.
« J’ai déjà connu cette situation et cela m’avait beaucoup plus affecté la première fois, car cela s’était mal passé avec certains joueurs. À l’époque, Fred était venu me voir pour me dire : “c’est comme ça”. Aujourd’hui, je prends les choses avec plus de recul. »
S’il ne cherche pas à minorer la relation qu’il entretient avec son “guide“, Steeve Essart se montre pragmatique. « Nous sommes professionnels. C’est la règle du jeu, il faut l’accepter. »
D’un naturel plutôt optimiste, le meneur strasbourgeois cherche à retirer le positif de la décision prise par son club. « J’espère qu’elle peut être bénéfique pour le groupe, qu’elle nous permette de nous libérer. »
La proximité avec Frédéric Sarre n’empêche pas Steeve Essart de reconnaître les difficultés rencontrées tout au long de la saison. « Il manquait une fluidité entre Fred et le groupe. On sentait que le coach et certains joueurs se forçaient pour aller l’un vers l’autre… »
Cela ne suffit pourtant pas à lui ôter cette désagréable sensation de « gâchis ». Après un exercice 2009-2010 lui aussi raté, le Guyanais ne souhaitait pas revivre pareil scénario.

« Un groupe blessé »

Mais les événements de début de saison ont très vite dessiné les contours d’une nouvelle “galère”. « On a mal démarré avec tous les épisodes que l’on sait. Pour moi, ce que l’on a vécu à ce moment-là, on le paie maintenant. »
Fallait-il, à quelques jours d’un match décisif pour le maintien, trancher dans le vif ? « Ça n’engage que moi, mais je pense que la date charnière est passée. La décision n’est pas vraiment logique. Là, à trois journées de la fin, Olivier (Weissler) va devoir faire avec un groupe blessé. »
Steeve Essart espère naturellement que la mesure aura l’effet escompté. « Ces électrochocs ont rarement des effets durables, mais plutôt immédiats. Tant mieux car il nous faut une victoire à Vichy pour se maintenir. Je peux y croire (à l’électrochoc, ndlr) , mais je ne le conçois pas. »

Simon Giovannini


Weissler confirmé

Olivier Weissler a été confirmé hier pour les trois derniers matches de la saison. L’ancien assistant de Frédéric Sarre sera donc sur le banc en tant qu’entraîneur principal face à Vichy, Le Havre et Roanne. « Olivier est attaché au club et suffisamment proche des joueurs. Charge à lui de faire pratiquer à l’équipe le basket que l’on attend d’elle », a précisé Martial Bellon. Olivier Weissler a demandé aux dirigeants de ne pas accompagner l’équipe pour la rencontre décisive de samedi dans l’Allier, afin de ne pas rajouter de pression supplémentaire sur les épaules des joueurs. « Olivier a toute notre confiance, nous respectons donc sa requête. »

S.G.


Autopsie d’un gâchis

Cette saison devait être celle du renouveau pour la SIG, au sortir d’un exercice éprouvant. Il n’en aura rien été. Radioscopie, en quelques dates clés, d’une nouvelle année noire.

24 SEPTEMBRE : le club strasbourgeois annonce la signature, pour deux ans, de Ricardo Greer, échaudé par son éphémère passage à Zadar. Un renfort de poids peut-on alors légitimement penser. Le hic, c’est que le MVP 2010 ne sera pas le joueur dominant qu’il fut à Nancy. L’équipe a été construite sans Ricardo, et pas autour de sa personne. Ceci explique aussi cela.

5 OCTOBRE : à quatre jours du coup d’envoi de la saison contre Roanne, la SIG est K.-O. debout. LaQuan Prowell, contrôlé positif au cannabis, est prié de faire sa valise ; Leon Williams, lui, prend la poudre d’escampette sans crier gare, pour se reconvertir dans l’immobilier, aux dires de ses agents. Le secteur intérieur est décimé. Pour ajouter à la confusion ambiante, Justin Hawkins, qui venait d’être poussé vers la sortie pour faire de la place à Ricardo, est réintégré dans le groupe !

24 NOVEMBRE : deux semaines après avoir enregistré le retour de Sacha Giffa, le club enrôle Nick Lewis pour remplumer sa raquette. Frédéric Sarre avait milité pour un pivot qui joue près du cercle ? L’ancien Roannais, un garçon au demeurant charmant, n’aime rien tant que s’en éloigner. La SIG, qui compte déjà au moins un extérieur de trop dans sa rotation pour ne disputer qu’un seul match par semaine, ne sera jamais une équipe dangereuse dans la peinture.

La risée de l’Hexagone

8 JANVIER : humiliée sur le parquet d’Orléans (96-39 et 37-0 dans le deuxième quart-temps), la SIG est la risée de l’Hexagone. Le président Bellon décrète l’état de crise. Les joueurs ont trois matches pour montrer un autre visage. Ils en gagneront deux (contre Vichy et au Havre). John McCord et ses partenaires sont aussi sommés de mettre la main au porte-monnaie pour financer le déplacement de leurs supporters. Deux bus, payés par leurs soins, rallieront Nancy le 2 avril.

25 AVRIL : Frédéric Sarre n’ira pas au bout de sa troisième année de contrat en Alsace. Au surlendemain d’une quatrième défaite de rang, face à Orléans (68-79), le coach se voit retirer « à titre provisoire » la gestion de l’équipe, indique le club dans un communiqué. Olivier Weissler prend en main l’équipe, comme il l’avait déjà fait en avril 2008 après le renvoi d’Éric Girard. Treizième de Pro A, la SIG se déplacera à Vichy, samedi, avec la peur au ventre. Quinze jours plus tôt, avant le déplacement à Poitiers, il était encore permis de croire à une qualification pour les play-offs…

R. Sch.


L'Alsace du 27 avril 2011

SIG : Sarre s’en va, Weissler aux manettes

Menacée de relégation, la SIG vit une période agitée. Le directoire du club a en effet décidé lundi de se séparer de son entraîneur Frédéric Sarre pour le remplacer par son adjoint, Olivier Weissler jusqu’à la fin de la saison. Pas vraiment la préparation idéale avant un match décisif samedi à Vichy.
Arrivé en Alsace au mois de mai 2008, Frédéric Sarre a vécu son dernier match à la tête de la SIG samedi dernier au Rhénus contre Orléans (68-79). Déjà mis sous pression après l’humiliation subie à l’aller dans le Loiret à la mi-janvier (96-39), le Limougeaud n’a pas survécu au match retour et à cette quatrième défaite d’affilée en Pro A.

Poussé vers la sortie à trois journées de la fin du championnat, le désormais ex-coach strasbourgeois paye la mauvaise série de résultats de son équipe, désormais à la lutte pour sauver sa peau parmi l’élite. « Cette décision a été très difficile à prendre, affirme Martial Bellon, le président du directoire de la SIG. Nous l’avons prise toutefois dans l’intérêt supérieur du club. Ce ne sont pas des propos de circonstance mais Frédéric Sarre est un homme loyal, très impliqué dans le club et travailleur. Par contre, incontestablement, il a eu des difficultés à gérer une équipe composée de joueurs d’expérience. »

Depuis le revers de trop, enregistré le week-end dernier, les membres du directoire se sont réunis à plusieurs reprises et ont consulté la commission sportive du club, le président du conseil de surveillance Philippe Haas ainsi que trois joueurs de l’effectif professionnel. « On a considéré alors, et on prend nos responsabilités, que l’équipe n’était plus en situation de se mobiliser autour de Fred Sarre car les joueurs n’adhéraient plus à son discours depuis quelques semaines. Ce n’est pas une condamnation mais encore une fois un constat. De plus, ce n’est pas une décision technique mais plutôt une décision basée sur la gestion des hommes en période de crise », ajoute le président.

« Les joueurs ont aussi une grande part de responsabilité »

Très loin de l’objectif initial du début de saison, - à savoir une qualification pour les play-offs -, les coéquipiers de Ricardo Greer sont aujourd’hui en première ligne pour sauver la SIG d’une catastrophe que représenterait une descente en Pro B. Sous les ordres d’Olivier Weissler (voir encadré), ils joueront samedi un match décisif dans la course au maintien à Vichy, premier relégable, qui ne compte qu’une victoire de retard sur une formation strasbourgeoise en grosse grande perte de confiance. Quant à savoir si ce changement sera suffisant pour provoquer le tant attendu électrochoc, Martial Bellon souhaite surtout que ses joueurs sont bien conscients de l’enjeu. « Les joueurs ont aussi une grande part de responsabilité et ils ne le contestent pas. Ils sont placés devant leurs responsabilités. Sous la conduite d’Olivier Weissler, il faut que l’équipe retrouve un esprit commando, ce qui n’était plus le cas. Nous leur faisons confiance pour trouver les clés et se mobiliser pour aller gagner à Vichy. C’est dans les têtes que cela doit se passer. »

Egalement sous le feu des projecteurs, les dirigeants ne se défaussent pas non plus devant l’importance de la situation. « On ne fuit pas nos responsabilités, précise le président du directoire. Mais nous ferons un bilan à la fin de la saison car ce n’est pas l’urgence aujourd’hui. Désormais, l’urgence, c’est le maintien. »

L’avenir du club phare du basket alsacien en dépend.

Olivier Arnal


Weissler aux commandes

Adjoint de Sarre depuis trois saisons, Olivier Weissler est de nouveau en première ligne.

L’ancien joueur de la SIG avait déjà assuré l’intérim en 2007-2008 lorsqu’Eric Girard avait été écarté. « Il a notre confiance, assure Martial Bellon. On connaît sa loyauté et son engagement pour le club depuis des années. »

Et un nouveau coach ? « Nous avons étudié la question rapidement. La mission est tellement courte qu’on ne pouvait la confier qu’à Olivier. » Concernant la situation contractuelle de Frédéric Sarre, qui a rencontré Bellon hier, le président a souligné que les deux parties étaient « d’accord sur le fond et la forme » sur les conditions de la séparation et que « les conseils respectifs restaient en contact pour formaliser un accord. »

Ca y'est le club a eu une réaction. Bonne ou pas, l'avenir nous le dira. La question que je me pose est celle-ci : Y avait il une incompréhension entre Sarre et les joueurs, ou alors Sarre n'a t'il pas réussi à motiver ou transcender ses joueurs (parce qu'on peut pas dire que les mecs se dépouillent sur le terrain cette année!!!)? La suite des évènements va répondre en partie à cette question.

Moi ce que je crains le plus c'est l'absence de motivation de joueurs qui savent ne plus être là l'année prochaine, et même pire des joueurs libérés par des clauses éventuelles en cas de descente. Parce que je suis pas sur que ceux qui ont signé plusieurs années aient kiffé cette saison.
J'espère que les mecs ont les boules et vont s'arracher à Vichy. Pour gagner ou au pire du pire pour préserver le panier average et battre Le Havre. +15 c'est faisable chez l'avant dernier et le havre à l'extérieur c'est pas des foudres de guerre!

Roanne supervise Invernizzi.

La fin de saison approche et il sera bientôt l’heure de causer transferts.

A Roanne, on prépare déjà la saison prochaine. JD Choulet a mis à l’essai le jeune prospect Hugo Invernizzi (1m98) lundi et mardi a annoncé Le Progrès.

« J’espère un projet intéressant, où j’aurai un peu de temps de jeu dès la saison prochaine. Je ne veux pas me retrouver durant deux ou trois ans sans jouer« , avait déclaré le jeune français dans L’Alsace.

Pensionnaire du Centre Fédéral, Hugo est considéré comme l’un des futurs plus gros potentiel du basket français. A 18 ans seulement, il tourne à 14.1 pts à 50.6%, 3.1 rbds et 2.4 en N1 où il évolue avec l’INSEP. En mars dernier, l’arrière français avait aligné 32 pts, 2 rbds et 3 pds pour 29 d’égal face à Epinal.

Actubasket.

Il y en a un au moins qui va se remettre a jouer, Ricardo, ou alors s'il le fait pas, c'est vraiment qu'il en a rien a cirer!!!
Il aurait tout interet a le faire sachant que son salaire va augmenter de facon trés conséquente l'année prochaine et qu'il va pouvoir faire son équipe!!
Dommage qu'il soit sur la pente descendente.

le BN de cette semaine consacre sa grande interview à Giffa et un bon article sur notre Chuck vénéré

françois a écrit:le BN de cette semaine consacre sa grande interview à Giffa et un bon article sur notre Chuck vénéré

Sympa l'article sur Eidson pareil pour l'interview de Giffa qui dit que sa mauvaise saison est du au manque de confiance dont Sarre est à l'origine car il lui donne (très) peu de temps de jeu et le sort des fois trop rapidement.

Concernant Sarre voici une interview de Paccelis Morlende faite cette saison ou il parle de celui-ci:

http://www.lavoixdessports.com/Local/Dunkerque/2011/04/29/article_paccelis-morlende-signer-pour-sarre-a-e.shtml

Voici une interview de Jeanneau:

http://www.basketnews.net/asp.net/main.news/details.aspx?id=11119

DNA du 03 mai 2011

Basket-ball / La grande interview : Frédéric Sarre

« Un coach de devoir, pas de conscience »

Frédéric Sarre a accepté de se confier. Limogé la semaine dernière, celui qui a coaché la SIG durant près de trois ans revient sur son éviction et, plus largement, sur une saison où, contrairement à ses joueurs, il n'a pas souvent été entendu par ses dirigeants.

DNA : Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre limogeage?
Frédéric Sarre : A la fin du match contre Orléans, on sait qu'on n'a pas fait le meilleur match du monde, qu'il y a une forme de pression supplémentaire qui s'exerce. On se dit aussi qu'il va falloir faire ce qu'il faut pour aller gagner à Vichy. Sauf que le lundi, on te dit que tu es démis de tes fonctions. C'est brutal, c'est un fait. Il faut à présent essayer de le digérer parce que tu sais qu'il y a une suite à cette vie-là.

Aviez-vous vu arriver cette décision?
L'épisode du match aller perdu à Orléans (96-39) est peut-être révélateur de quelque chose. Le club en avait fait une crise. Or, ce match-là n'est rien, est tellement extrême qu'il n'a plus aucune valeur. C'est arrivé aussi à Cleveland où à Sienne un peu plus tard. Je ne minimise pas cette défaite, mais ce n'était pas une crise. Additionné à plein d'autres choses tout au long de la saison, tu sens donc que la menace existe. Elle est certes comprise dans notre métier, mais il y a tout de même des situations qui te permettent d'être plus confortables que d'autres. Cette saison, je n'ai jamais été dans une situation facile.

Qu'entendez-vous par là?
D'entrée, cette saison est montée à l'envers. Le président mis en place me resigne, mais déjà avec une arrière-pensée quant à la composition de l'équipe. En somme, c'est « j'ai confiance en vous, mais pas totalement quand même ». Normalement, quand on engage des gens, on estime qu'ils sont compétents, on prend écho de leur parole. Tout entraîneur qui se respecte, je pense, reconnaîtra sa responsabilité dans le cas où ça ne fonctionne pas comme il aurait aimé que cela fonctionne si, bien entendu, il a été écouté dans la constitution de l'équipe (…).
Les résultats n'ont pas aidé non plus. Et quand tu es systématiquement dans cette non-réussite par rapport aux objectifs annoncés par le club, cela te remet un coup de pression. L'an dernier, compte tenu de notre départ, l'objectif a été très vite de garder la SIG en ProA. Cette saison, au vu d'une augmentation de budget qui n'était pas exponentielle non plus, le club a annoncé vouloir disputer les play-offs alors qu'il aurait peut-être mieux valu souhaiter faire le meilleur parcours possible pour les atteindre. Je ne dis pas que je n'ai pas une part de responsabilité là-dedans, mais, globalement, il me semble avoir été peu entendu.

L'an dernier, à la même époque, le club se trouvait dans une situation identique, mais il vous avait maintenu à votre poste pour aller chercher le maintien...
La situation n'est pas exactement la même. L'année dernière, le club a traversé une période trouble, avec des luttes intestines, et on était pour tout dire un peu livré à nous-mêmes. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. On a une direction identifiée, une organisation de club. L'an dernier, on savait qu'on était dans la démarche de laisser le club en ProA. Cette année, on était dans une lutte pour rentrer dans les huit et on a failli par rapport à ça. Et la responsabilité de cet échec, il faut bien l'attribuer à quelqu'un.

D'après le président Bellon, votre discours ne passait plus auprès des joueurs. Quel est votre sentiment?
J'ai le sentiment que c'est en partie vrai. A partir du moment où on est dans l'échec du point de vue des résultats, il y a une mise en doute de la personne qui barre le bateau. Il y a des distances qui se créent. Un coach m'a appelé après mon renvoi, comme cela se fait dans notre corporation, pour me dire que sur le terrain, dans le basket que l'on proposait, cela ne se voyait pourtant pas. Le problème, c'est que lorsqu'on écoute les joueurs, on amenuise le pouvoir du coach. Après la défaite contre Orléans, en janvier, on a d'abord écouté les joueurs avant de recueillir mon avis. Dans ce contexte-là, on ne place pas l'entraîneur en situation de leader.

Le président a estimé, je le cite, que « Fred a peut-être eu du mal à gérer un groupe expérimenté ». Quel constat faites-vous de votre côté?
C'est d'autant plus difficilement gérable quand les joueurs ont la capacité à avoir une écoute ailleurs et que cette écoute va dans leur sens. Cela n'a rien à voir avec un groupe expérimenté. Des joueurs d'expérience, j'en ai eu sous mes ordres, avec plus ou moins de réussite. Mais quand une direction commence à accorder une écoute très importante aux joueurs, cela rend la tâche très difficile. Ma faiblesse, cette saison, est que je n'ai pas réussi à imposer suffisamment mes vues auprès des dirigeants. J'ai accepté beaucoup de choses, je me suis comporté par conséquent davantage comme un coach de devoir que comme un coach de conscience...

Entre les joueurs que vous aviez choisis, et qui sont partis (Williams) ou ont été remerciés (Prowell), et ceux qui vous ont été imposés, à commencer par leurs successeurs, vous avez coaché un groupe qui n'était pas celui que vous aviez imaginé. Cela a dû ajouter à la difficulté de la tâche...
Quand les coaches constituent une équipe, ils visualisent les performances individuelles et y associent les complémentarités des joueurs entre eux. Peut-être que cette année, notre équipe n'avait plus ces caractéristiques de cohérence. J'ai eu beau argumenter, par exemple, pour avoir un pivot qui joue dos au panier après le départ de Leon Williams, à l'arrivée, je ne l'ai pas obtenu. Quand tu construis ton équipe, c'est aussi en fonction de ta conception du basket. Les assemblages marchent ou ne marchent pas, mais au moins, tu as constitué ton équipe et tu t'engages totalement là-dedans. Lorsque tu n'es pas seul maître à bord, cela devient plus compliqué. Au départ, à l'aile, il ne devait pas y avoir de problèmes d'egos ou de minutes à gérer. C'est ensuite que ça a embouteillé. Là, peut-être que je n'ai pas réussi à gérer le truc.

Il apparaît que vous n'avez jamais eu les coudées franches...
Je ne les ai pas eues d'entrée. Et peut-être qu'à un moment donné, j'ai moi aussi posé les « valoches » et pris du recul. Depuis le mois de mai (2010, ndlr), cela a été un combat d'un point de vue des idées. Au niveau de la façon de jouer, du basket, j’étais le décideur et le manquement à avoir une forme de tenue m'incombe. Mais, je pense que les paramètres extérieurs m'ont beaucoup impacté. Peut-être que j'aurais dû en faire abstraction, être plus dur. Si je dois me reprocher quelque chose, c'est peut-être une forme de manque d'énergie pour aller encore plus longtemps « dans le truc ». Cette saison a été échelonnée par plein de choses où tu es consulté, mais où ce n'est pas toi qui décides au final. Je le répète, peut-être que j'aurais dû, pour ma part, être plus combattant pour mettre plus d'huile dans les rouages.

Qu'a-t-il manqué pour que cette saison prenne une toute autre direction?
Le match contre l'ASVEL ici où on explose dans la deuxième prolongation (70-81), celui contre Chalon, que l'on perd d'un point (78-79), celui à Gravelines où l'on s'incline de deux (71-69), sont autant de rencontres qui auraient pu faire basculer l'équipe dans un autre registre. Il y a eu un grand nombre de matches où nous étions dans le coup, mais qui nous ont échappé par manque de cohérence, de cohésion sans doute. Une saison, c'est fait de plein de trucs. Si on avait battu Orléans et emmagasiné une ou deux autres victoires précédemment, on ne serait pas là pour parler de tout ça. Le problème, c'est qu'on n'y est pas arrivé. Peut-être que les joueurs ne m'ont pas aidé à gagner et que moi, je ne les ai pas aidés à le faire. Il n'y a pas eu cette entraide mutuelle qui fait qu'à un moment donné, il y a cohérence et cohésion.

Vous sortez de deux années qui ont été épuisantes. Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous?
Il y a eu une première année où il a fallu être hermétique à tout ce qui pouvait se tramer en interne et autour du club pour conserver une forme de mobilisation. On a su très vite que ça n'allait pas être facile, mais on a obtenu le minimum qu'il fallait obtenir dans un contexte environnemental délicat. Là, tu espères que tu vas pouvoir fermer le chapitre et avoir une année plus facile. Il s'avère que ça n'est pas le cas et qu'elle se complexifie de plus en plus. Alors oui, c'est fatiguant, c'est épuisant et je suis marqué, bien évidemment, par les aléas de cette saison et la manière dont tout cela s'est terminé. Pour moi, tout le truc va être de se reconstruire, d'enlever le doute qui inévitablement s'installe.

L'histoire avait pourtant bien commencé avec cette première saison en Alsace marquée par une participation à la Semaine des As, une demi-finale de Coupe de France et un premier tour de play-offs...
Ce fut une bonne saison de basket, mais qui ne s'est pas concrétisée par quelque chose d'extraordinaire, quelque chose qui laisse une trace. On a travaillé, on s'est engagé, on a fait plein de choses. On aurait certes pu mieux finir la saison régulière, mais au moins on n'a pas gâché.

Quelles impressions conserverez-vous de votre passage à Strasbourg?
Quand tu t'en vas, les gens ne retiennent généralement que les derniers moments. C'est comme dans un couple où vingt années de bonheur peuvent être éclipsées par deux mois de déchirement. Malheureusement pour moi, les gens se rappelleront surtout de la fin. Pour ma part, c'est à regrets que je quitte une ville que j'adore, un club qui a un outil de travail fonctionnel et un certain nombre de personnes avec lesquelles j'ai eu un relationnel plutôt bon et sincère. Je me suis impliqué dans la vie de ce club et pas seulement dans celle de l'équipe première. Et quand on part d'un endroit, on y laisse forcément un peu de soi...

Propos recueillis par Régis Schneider

une interview sincère de Sarre et il a au moins le mérite de ne pas nier ses responsabilités, mais on voit désormais l'influence et la responsabilité des dirigeants dans ce gâchis, responsabilité que la presse n'avait jamais affirmé jusqu'ici.

Bon en gros qu'est ce qu'on apprend dans cette interview:

- Un effectif qui n'était pas celui de son choix (Recruter greer pour le coup marketing, en tout cas c'était pas pour le coté sportif. Recruter Lewis et Giffa au moment ou l'équipe a besoin d'un poste 5 qui joue dos au panier qui aurait le bon complément de Pervis "dur comme un roc mais main un peu carré" Pasco).

- Un président qui soutient les joueurs et qui les écoute avant de soutenir le coach (Logique!! pas étonnant que les types n'en font qu'a leur tete --> "qu'est ce qui nous fait chier le blond a gesticuler la, de toute facon s'il nous les brise on ira voir son supèrieur pour lui dire de se calmer"!!).

Bon ben Sarre t'étais dans un traquenard...
t'aurais mieux fait de te tirer de la, des le début et au plus vite!!!


J'espere en tout cas que ces choses qui ont été dite vont faire réaliser aux dirigeants qu-'à l'heure actuelle, ils n'ont pas du tout la bonne facon de diriger!!
Parce que quand l'équipe gagne il n'y aura pas de souci, en revanche si l'équipe perd, peu importe le coach ca sera trés difficile pour lui de redresser la barre dans un contexte similaire.

La bonne nouvelle c'est qu'il n'y a pas eu de mauvaise conséquence la SIG sera vraisemblablement encore en Pro A, et peut donc effacer trés rapidement ce qui vient de se passer.
La privatisation... Enfin ca c'est encore un autre problème.

Cette année on atteint des sommets

Digbeu blessé, Pasco exclu

Déjà guère reluisante, la saison de la SIG se termine en eau de boudin. Hier matin, Pervis Pasco a donné un violent coup de poing à son coéquipier Alain Digbeu à la fin de l'entraînement. Touché à la tempe, l'arrière strasbourgeois va consulter un ORL cet après-midi et sa participation à la dernière rencontre de championnat, demain à Roanne, est compromise. Sous contrat jusqu'au 30 juin, le pivot américain, de son côté, ne prendra pas pas part à ce déplacement et pourrait faire l'objet d'une procédure de licenciement. Sportivement assuré de se maintenir en ProA depuis son succès face au Havre (80-71), mardi dernier, le club alsacien, par ailleurs privé de Ricardo Greer (déchirure au mollet), alignera trois espoirs sur la feuille de match.

DNA

Et bien ca finit comme ca avait commencé... Dans le sang...

bon ben pour ceux qui voulaient le resigner...lamentable et inadmissible

Franchement, a part M'Baye, je dégage tout le monde de cette équipe pour l'an prochain...

Coach Kira a écrit:Franchement, a part M'Baye, je dégage tout le monde de cette équipe pour l'an prochain...

pareil pour moi

On aura bu le calice jusqu'à la lie !

frederic a écrit:

Coach Kira a écrit:Franchement, a part M'Baye, je dégage tout le monde de cette équipe pour l'an prochain...

pareil pour moi

M'Baye sera bien là tout comme Jeanneau et Ricardo également encore sous contrat pour le reste comme vous je ne garde personne.

Concernant Pasco l'on savait que c'était un sanguin surtout vu son passif, l'altercation avec Evtimov puis sa suspension en Corée pour avoir frappé un arbitre, mais de là à frapper à plusieurs reprise au visage un coéquipier lors de l'entrainement à 1 journée de la fin de la saison régulière alors que l'on n'a plus rien à jouer c'est abusé.

Tout ça c'est de la faute à Sarre il est connu pour recruter des joueurs sanguins souvenez-vous de Vincent Grier

plus sérieusement c'est triste de lire ça, l'on aura plus parlé de la SIG pour des mauvaises raisons que de bonnes.

John White a écrit:

M'Baye sera bien là tout comme Jeanneau et Ricardo également encore sous contrat

Ca tombe bien, c'étaient précisément les seuls que je veux garder !
Bien sûr, si papy John se décide finalement à faire une petite année supplémentaire...

françois a écrit:bon ben pour ceux qui voulaient le resigner...lamentable et inadmissible

une fois de plus vous ne savez pas de quoi vous parlez.
etiez vous à l'entrainement ce matin?
je ne vous ai pas vu.
alors avant de raconter n'importe quoi....
j'ai vu l'altercation entre les deux.
il doit avoir un problème depuis longtemps entre certains joueurs.
de plus je crois que Digbeu n'est pas non plus un sage!!!!

Vive PASCO

axel a écrit:

françois a écrit:bon ben pour ceux qui voulaient le resigner...lamentable et inadmissible

une fois de plus vous ne savez pas de quoi vous parlez.
etiez vous à l'entrainement ce matin?
je ne vous ai pas vu.
alors avant de raconter n'importe quoi....
j'ai vu l'altercation entre les deux.
il doit avoir un problème depuis longtemps entre certains joueurs.
de plus je crois que Digbeu n'est pas non plus un sage!!!!

Vive PASCO

quelque soit le contentieux ça ne justifie pas de frapper qui que ce soit, c'est juste l'arme du faible.

mais puisque vous étiez pouvez-vous nous dire ce qu'il s'est véritablement passé?

axel a écrit:

françois a écrit:bon ben pour ceux qui voulaient le resigner...lamentable et inadmissible

une fois de plus vous ne savez pas de quoi vous parlez.
etiez vous à l'entrainement ce matin?
je ne vous ai pas vu.
alors avant de raconter n'importe quoi....
j'ai vu l'altercation entre les deux.
il doit avoir un problème depuis longtemps entre certains joueurs.
de plus je crois que Digbeu n'est pas non plus un sage!!!!

Vive PASCO

Je pense aussi que le contentieux doit être plus ancien que juste un souci sur le terrain pendant l'entrainement...

Mais puisque toi tu sais et que les autres racontent n'importe quoi, fais nous le plaisir de nous expliquer le pourquoi du comment.