Bilan saison 2010/2011

DNA du 12 mai 2011

Basket-ball / La SIG à l’heure du bilan

Aux larmes, et cætera

Ce devait être la saison du renouveau. Elle a étrangement ressemblé à la précédente. Douzième de Pro A, la SIG n’est pas parvenue à se refaire une place dans le gotha français. Pire, elle a une nouvelle fois échappé de peu à la relégation. Si Aymeric Jeanneau et ses partenaires ont pu partir en vacances la tête haute à la faveur de leur beau succès mardi à Roanne (72-77), leur parcours, lui, n’a pas été de tout repos. Bilan.

Ce coup d’éclat-là est rarissime. Avant l’épatant succès rapporté de Vacheresse mardi (72-77), cela faisait en effet plus de six ans que la SIG ne s’était plus imposée à Roanne, depuis le 19 mars... 2005 pour être tout à fait précis. Trois mois plus tard, les basketteurs strasbourgeois étaient sacrés champions de France.
Leurs successeurs, eux, ont bouclé leur saison comme ils l’avaient débutée, par deux victoires de rang. Le hic, c’est qu’ils n’ont remporté que huit des vingt-six matches de championnat qui se sont intercalés entre ces deux petits moments de félicité.

Le club a donné dans le psychodrame à un niveau rarement vu auparavant

Les deux premiers bouquets de l’année, contre Roanne déjà et à l’ASVEL, avaient fait naître quelques espoirs. Le succès face au Havre a permis d’éviter une grosse catastrophe ; celui sur le parquet de la Chorale de finir sur une bonne note.
Sur le plan comptable, avec 12 victoires pour 18 défaites, la SIG termine à la 12 e place de Pro A. En août dernier, le président Martial Bellon tablait sur « une quinzaine de succès » et visait tout à la fois une participation à la Semaine des As – raté – et une qualification pour les play-offs – encore raté.
Les esprits moqueurs remarqueront que le club a progressé d’une saison sur l’autre puisqu’il avait terminé 14 e et en position de premier non-relégable l’an passé. D’autres relèveront qu’il n’a assuré son maintien qu’à deux journées de la fin alors qu’il s’était sauvé à trois matches du terme en 2009/10. Plusieurs revers sur le fil – face à l’ASVEL, Chalon et à Gravelines pour ne prendre que trois exemples de la phase retour – sont venus plomber une saison qui aurait pu prendre une toute autre direction.
Le fait est que la SIG a, une nouvelle fois, davantage défrayé la chronique par ses remous sur et en marge du parquet qu’elle n’a fait parler d’elle par ses résultats. Après les innombrables soubresauts liés à sa privatisation, le club a cette fois abattu la carte des faits divers et donné dans le psychodrame à un niveau rarement vu auparavant.

Expert en gestion de crise, Martial Bellon a été servi

La telenovela qui s’est jouée sur les bords de l’Ill a débuté par les hallucinants rebondissements de l’automne, avec dans le rôle des affreux, le fumeux LaQuan Prowell et l’imprévisible Leon Williams, et dans celui du champion fatigué, Ricardo Greer.
Elle s’est achevée par le renvoi de l’entraîneur, Frédéric Sarre, à trois journées du baisser de rideau – un timing qui n’a pas manqué d’interpeller dans le landerneau – et par une scène de bagarre – toute bonne série B en regorge – pas plus tard que lundi au Rhenus.
Il y a eu aussi, dans l’intervalle, une défaite historique sur le parquet d’Orléans (96-39) en janvier. Expert en gestion de crise dans une vie antérieure, Martial Bellon a été servi. Pour ce qui est de redorer le blason du club, en revanche, il est difficile de parler de franche réussite.
Si les joueurs et le staff sont logiquement en première ligne à l’heure des reproches, le directoire – faut-il encore l’appeler de transition d’ailleurs ? – a sa part de responsabilité dans cette saison brouillonne d’abord, angoissante ensuite. Soucieux de donner dans la démocratie participative, une intention louable au demeurant, le président a consulté tous azimuts des commissions parfois peu au fait de la chose basket.
Il a surtout érigé l’ingérence dans le volet sportif au rang de mauvaise habitude. Cela a pris la forme d’un interventionnisme certain en matière de recrutement ou encore de consignes pour garantir un temps de jeu minimum – plutôt maximum d’ailleurs – à Ricardo, quel que soit le rendement du Dominicain. La gouvernance du club prête le flanc à la critique. Elle a pris l’engagement de dresser son bilan à la mi-mai. Son éclairage sur le fiasco ne devrait donc pas trop tarder.
Le chantier de la reconstruction, lui, va s’ouvrir. Un début de colonne vertébrale existe puisque trois joueurs – Aymeric Jeanneau, Abdoulaye M’Baye et Ricardo Greer – sont encore sous contrat la saison prochaine, même si les deux derniers ont la possibilité d’activer une clause de transfert. Il faudra tenir compte des leçons de cette année où la richesse de l’effectif a été pénalisante. Barré à l’aile, un joueur comme Justin Hawkins (27 d’évaluation à Roanne) aurait sans doute mérité une autre exposition.
La priorité sera de trouver un entraîneur. Les 66 % de succès d’Olivier Weissler en qualité de head coach devraient, c’est à espérer en tout cas, lui garantir un poste d’adjoint à la rentrée. Ils ne lui permettront sans doute pas d’espérer davantage, à plus forte raison que de nombreux techniciens confirmés (Vincent Collet, Jean-Aymé Toupane, Éric Girard...) seront sur le marché cet été.

L’homme a l’habitude de se rendre au chevet des mal-classés

Certaines rumeurs font état d’un retour en Alsace d’Alain Weisz, l’entraîneur de Hyères-Toulon. L’ancien sélectionneur des Bleus a déjà entraîné la SIG en 2003/04 et l’avait d’ailleurs hissée en play-offs, un an après le repêchage du club dû à l’élargissement de l’élite.
L’homme a l’habitude de se rendre au chevet des mal-classés afin de leur redonner un certain lustre. Au sortir d’une deuxième saison alsacienne au goût de salade niçoise, le Marseillais et la SIG semblent faits pour se retrouver.

Régis Schneider


L'Alsace du 12 mai 2011

SIG : une saison à vite oublier

12 e de Pro A, la SIG a connu une saison 2010-2011 bien compliquée dans tous les domaines. Comme en 2009-2010, elle est même passée tout près de la relégation. Retour sur une saison placée sous le signe du gâchis.

Les Strasbourgeois sont désormais en vacances. Malgré une très belle victoire mardi soir à Roanne (72-77) pour la dernière journée de Pro A, qui lui aura permis de finir sur une bonne note, la SIG a tiré un trait sur une saison ratée, et même navrante par moment. A l’image du dernier événement en date, lundi, avec l’agression de Pervis Pasco, mis à pied par le club, sur son coéquipier Alain Digbeu (voir « L’Alsace » de mardi).

Il faut dire que la saison n’a pas démarré dans les meilleures conditions. Quelques jours avant le premier match face à Roanne au Rhénus, deux recrues – LaQuan Prowell et Leon Williams – ont quitté le navire. Un temps écarté suite à l’arrivée tardive de Ricardo Greer mi-septembre, Justin Hawkins est finalement réintégré au dernier moment. « On a eu une préparation perturbée, concède l’ailier Abdoulaye M’Baye, auteur de 22 points, sa meilleure performance offensive de la saison, mardi dans la Loire. Même si nous sommes arrivés à gagner nos deux premiers matches (ndlr : contre Roanne et l’ASVEL), nous avons ensuite connu un contrecoup. Il y a aussi pas mal de rencontres que nous avons perdues sur le fil et qu’on ne devait pas perdre. »

Pendant une grande partie de la saison, les coéquipiers de Ricardo Greer sont restés tout proches du Top 8. Sans jamais parvenir à y rentrer. Malgré des joueurs d’expérience, la SIG n’a jamais eu les ressources nécessaires pour atteindre son objectif. « Je ressens de la frustration et des regrets de ne pas avoir fait de grandes choses avec cette équipe, affirme le meneur de jeu Steeve Essart. Nous sommes vraiment passés à côté de quelque chose et cela me chagrine énormément. On est resté sur le potentiel sans parvenir à l’exploiter. » Une impression de gâchis confirmée par le beau visage que l’équipe, avec seulement sept pros, a été capable d’afficher à Roanne mardi soir.

Cette saison, Orléans s’est imposé comme la bête noire des Strasbourgeois. A l’aller, début janvier, la SIG a subi une terrible humiliation (96-39) dans le Loiret et la défaite au Rhénus lors du match retour, le 23 avril dernier (68-79), a précipité l’éviction du coach Frédéric Sarre, remplacé par Olivier Weissler pour les trois derniers matches. « L’équipe n’était plus en situation de se mobiliser autour de Fred Sarre car les joueurs n’adhéraient plus à son discours depuis quelques semaines », soulignait alors le président Martial Bellon.

La SIG n’a sauvé sa peau dans l’élite que lors de la 29 e et avant-dernière journée de Pro A en battant Le Havre (80-71), la semaine dernière, au Rhénus. « C’est un soulagement, soufflait le capitaine Aymeric Jeanneau juste après ce match décisif. Les gars auraient pu porter peu d’intérêt au club, puisque certains ne seront plus là lors de la prochaine saison, mais ils se sont sentis concernés par le groupe. Et c’est ce qu’il y a de plus important dans les moments difficiles. »

Le premier chantier des dirigeants bas-rhinois est de trouver un entraîneur pour la prochaine saison. Ce dernier devra, normalement, composer avec les trois joueurs de l’effectif encore sous contrat : Aymeric Jeanneau, Ricardo Greer et Abdoulaye M’Baye. « Nous devons déjà trouver un coach et construire une équipe avec les joueurs encore sous contrat, confirme M’Baye. Individuellement, je dois continuer sur l’élan de mes derniers matches où j’ai eu du temps de jeu, alors que collectivement, j’espère que la saison sera bien plus faste. » C’est tout le bien que l’on peut souhaiter à la SIG.

Olivier Arnal

L'article des DNA confirme ce qui m'avait été rapporté et que je disais souvent sur infrarouge: Fred Sarre n'avait pas les pleins pouvoirs au niveau du recrutement et Ricardo lui a bien été imposé par le staff (de même que son temps de jeu ce qui est honteux).

Ca répond à tous ceux qui disaient que ce que je racontais à l'époque était du n'importe quoi

Du coup, ça me donne bien envie de rire quand je repense à ce cher Mr Bellon qui m'avait comparé à un clown, lors de la réunion avec les supporters dans une pizzeria. Je lui avais tenu tête sur certains points et ça ne lui plaisait pas. Visiblement, il a un peu de mal avec ça et Sarre a subi cela. Mais bon, ses "salariés" comme il les appelle doivent visiblement se plier à sa science du basket...

Bref, je trouve que Bellon a su redynamiser le club sur certains aspects (notamment des efforts au niveau du marketing qui doivent perdurer car ça reste très amateur, mais l'intention est louable), mais il faudrait qu'il reste à sa place au niveau sportif car il n'y connaît pas grand chose (ce n'est pas une critique, il n'a pas été engagé pour cela, donc il ne doit pas s'égarer)!

Il était censé apaiser les tensions également, et s'il a réussi dans cette entreprise par rapport à la revente qui suscitait bien des passions, on ne peut pas dire qu'il ai redonné au club beaucoup de sérénité (mes sources me disent qu'il y a eu des tensions en interne toute l'année). D'ailleurs la SIG a une image déplorable en France et le fondateur de catch and shoot a même dit que la SIG était le club qui le laissait le plus indifférent en France (Sport + semble partager cet avis vu le nombre de diffusions télé).

Sinon on nous confirme bien que Ricardo et M'Baye ont des clauses de transfert, c'est pas bon signe, surtout pour Abdou qui devrait avoir pas mal de demandes vu son immense talent. Trouvons maintenant un coach et par pitié, pas Toupane.
Weisz ce serait très bien, mais Bellon et Rosenstiehl devraient alors lui laisser les rênes car il aime avoir carte blanche à ce qu'on m'a dit. En sont-ils capables? Je l'espère et s'ils savent se remettre en question, ça devrait être bon!

PS: c'est à souligner car il faut aussi dire quand le job est bien fait, les DNA ont enfin réussi à quelque peu "balancer", au lieu de toujours faire croire que tout allait pour le mieux. Mieux vaut tard que jamais!

mtjb a écrit:L'article des DNA confirme ce qui m'avait été rapporté et que je disais souvent sur infrarouge: Fred Sarre n'avait pas les pleins pouvoirs au niveau du recrutement et Ricardo lui a bien été imposé par le staff (de même que son temps de jeu ce qui est honteux).

Ca répond à tous ceux qui disaient que ce que je racontais à l'époque était du n'importe quoi

Du coup, ça me donne bien envie de rire quand je repense à ce cher Mr Bellon qui m'avait comparé à un clown, lors de la réunion avec les supporters dans une pizzeria. Je lui avais tenu tête sur certains points et ça ne lui plaisait pas. Visiblement, il a un peu de mal avec ça et Sarre a subi cela. Mais bon, ses "salariés" comme il les appelle doivent visiblement se plier à sa science du basket...

Bref, je trouve que Bellon a su redynamiser le club sur certains aspects (notamment des efforts au niveau du marketing qui doivent perdurer car ça reste très amateur, mais l'intention est louable), mais il faudrait qu'il reste à sa place au niveau sportif car il n'y connaît pas grand chose (ce n'est pas une critique, il n'a pas été engagé pour cela, donc il ne doit pas s'égarer)!

Il était censé apaiser les tensions également, et s'il a réussi dans cette entreprise par rapport à la revente qui suscitait bien des passions, on ne peut pas dire qu'il ai redonné au club beaucoup de sérénité (mes sources me disent qu'il y a eu des tensions en interne toute l'année). D'ailleurs la SIG a une image déplorable en France et le fondateur de catch and shoot a même dit que la SIG était le club qui le laissait le plus indifférent en France (Sport + semble partager cet avis vu le nombre de diffusions télé).

Sinon on nous confirme bien que Ricardo et M'Baye ont des clauses de transfert, c'est pas bon signe, surtout pour Abdou qui devrait avoir pas mal de demandes vu son immense talent. Trouvons maintenant un coach et par pitié, pas Toupane.
Weisz ce serait très bien, mais Bellon et Rosenstiehl devraient alors lui laisser les rênes car il aime avoir carte blanche à ce qu'on m'a dit. En sont-ils capables? Je l'espère et s'ils savent se remettre en question, ça devrait être bon!

PS: c'est à souligner car il faut aussi dire quand le job est bien fait, les DNA ont enfin réussi à quelque peu "balancer", au lieu de toujours faire croire que tout allait pour le mieux. Mieux vaut tard que jamais!

je me suis fait la même reflexion .
mais je m'interroge aussi sur la compatibilité entre weisz et bellon s'il nous fait dans l'interventionnisme, pas sur que weisz apprécie...

Le début de cette saison cauchemardesque a commencé lors de la signature de Ricardo non pas que je remette en question les qualités du joueur, mais son arrivée juste avant le début du championnat dans une équipe pas construite autour de lui, complète, complémentaire, avec un fort potentiel et un coach n'ayant pas le profil pour le gérer et l'utiliser.

- le club a souhaité ce séparer d'Hawkins pour faire de la place à Ricardo
- n'arrivant pas à le faire le club ce rabat sur Prowell en utilisant cette histoire de cannabis pour le couper (ses piges à Evreux et Orléans cette saison le prouve)
- Leon Williams décide du jour au lendemain de quitter le club sans rien dire (peut-être déçu par ces méthodes vu qu'au courant de la saison il a été proposé à des clubs français)
- on réintègre Hawkins tout en cherchant un remplaçant à Williams
- ne trouvant pas ce fameux joueur idoine l'on prend après 2 mois de recherche finalement Giffa et Lewis
- on coupe l'entraineur à 3 journées de la fin

Pour le coaching de Sarre je ne vais pas revenir dessus j'en ai déjà assez parler cette saison.

Pour les dirigeants en voulant faire un gros coup marketing en recrutant Ricardo d'ailleurs si l'on avait appris que le club aurait pu le faire revenir mais ne l'avait pas fait cela aurait fait un esclandre, ont toutefois oublier de penser aux possibles répercutions au niveau sportif.

Le secteur marketing est avec celui de la communication ceux ou ils ont eux de bonnes initiatives et fait des trucs sympa.

Le manque de sérénité et des tensions interne je n'en doute pas vu car n'oublions que le club est composé majoritairement de personnes qui faisaient parti des 2 principaux dossiers ou avaient alors pris position pour l'un des 2, l'on a encore pu s'en apercevoir au courant de la saison lors du départ du directoire de Michel Nopper (Super U).

Je suis aussi 100% d'accord avec mtjb sur le fait qu'un président ne doit pas intervenir au niveau sportif et donner carte blanche au coach (pourquoi d'ailleurs ne pas en faire le président de la commission sportive à la place de Nopper ce serait plus que logique), "chacun à sa place et les moutons seront bien gardés" comme dit le proverbe d'autant qu'en cas de mauvais résultats l'on pourra bien cerner les erreurs de chacun.

S'ils arrivent à ce remettre en question je serais le 1er à saluer cette belle preuve d'intelligence qui ne peut être que bénéfique.

Ils feront bientôt le bilan espérons qu'ils ne fuiront pas leurs parts de responsabilité.

DNA du 13 mai 2011

Basket-ball / SIG : la saison des joueurs à la loupe

Jeune McCord

Il a presque à lui seul arraché le maintien lors du match capital face au Havre. A 38 ans, pour ce qui a sans doute été son dernier tour de piste, John McCord a réussi une saison remarquable. Meilleur rebondeur et deuxième marqueur de la SIG, le vétéran anglais n’a pas une seule fois fait l’âge de ses artères. Ce joueur-là ne connaît pas l’usure du temps.
Ricardo Greer a pris son avion hier. Les Américains devraient l’imiter dès demain. Les joueurs de la SIG sont en vacances et l’équipe se disperse. Un pot organisé mercredi soir au Rhenus a réuni, une dernière fois la cuvée 2010/11. Retour, en statistiques, sur la saison individuelle des basketteurs strasbourgeois.

LEWIS, #4. – 22 matches joués, 12,2 minutes de temps de jeu. 6,2 points, à 41 % de réussite aux tirs, 2,3 rebonds, 0,2 passe, 0,2 interception, 0,5 balle perdue. Évaluation : 5.
Enrôlé en novembre par un club orphelin d’un deuxième pivot depuis la désertion de Leon Williams, Nick Lewis a évolué sans surprise dans le registre qu’on lui connaît, plutôt loin du panier donc. Doté de mains en or pour un joueur de sa taille (2,09 m), l’ancien Roannais a dans l’ensemble bien rentabilisé le temps de jeu qui lui a été accordé.

L’exemplaire mentalité de Justin Hawkins

M’BAYE, #5. – 29 matches, 22,5’. 10,8 pts, à 52%, 2 rbds, 1,8 pd, 1 int, 1,3 bp. Éval. : 9,8.
Il a d’abord eu du mal à donner la pleine mesure de son talent à un poste particulièrement encombré. Mais sa fin de saison en boulet de canon – six matches sur huit au-dessus des 13 d'évaluation, quatre en 21 auparavant - est venue rappeler que ce joueur-là est un joyau. Serial slasher, mais pas seulement puisqu’il est le Strasbourgeois le plus adroit à trois points (35/88, à près de 40% de réussite), Abdou M’Baye est encore lié à la SIG la saison prochaine. Et ça, c’est une excellente nouvelle.

HAWKINS, #6. – 30 matches, 18,1’. 9,3 pts, à 43 %, 4 rbds, 1,1 pd, 0,9 int, 1,6 bp. Éval. : 8,3.
Au sortir d’une excellente pré-saison, il avait été éjecté pour faire une place à Ricardo, avant d’être réintégré. Certains auraient pu ne pas s’en remettre ou en garder rancune, pas lui. En sortie de banc (seulement six titularisations comme starter), Justin Hawkins a gratifié le Rhenus de quelques jolis numéros de funambule.
L’ailier US est le seul joueur, avec Steeve Essart, à n’avoir manqué aucune rencontre. Il a, aussi, été l’un des plus assidus aux entraînements, dès lors que ceux-ci étaient à la carte. Une mentalité exemplaire du début à la fin.

ESSART, #7. – 30 matches, 20,6’. 5,6 pts, à 34 %, 1,9 rbds, 2,8 pd, 0,7 int, 1,4 bp. Éval. : 5,7.
Le Guyanais a connu une fin de parcours difficile (-3 d'évaluation cumulée sur les sept dernières journées), mais a rendu quelques fiers services auparavant. Son bilan comptable ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de l’an dernier, à une exception près, le scoring (5,6 pts contre 3,1). Fred Sarre avait demandé à ses meneurs une contribution accrue à la marque ? Le loyal Steeve Essart a appliqué les consignes et rendu sa meilleure copie dans ce domaine depuis cinq ans et son passage à Cholet.

JEANNEAU, #9. – 29 matches, 19,8’. 4,1 pts, à 35 %, 1,9 rbds, 2,9 pd, 0,9 int, 1,8 bp. Éval. : 5,6.
La SIG avait deux meneurs de jeu aux profils similaires. Cela se retrouve à l’heure des bilans, avec un temps de jeu, un nombre de passes et une évaluation identiques. De retour en Alsace, Aymeric Jeanneau n’a pas toujours rayonné et sa ligne de stats est la plus faible de ces huit dernières années.
Mais ses meilleurs matches, il les a réussis lorsque la SIG était au bord du gouffre (contre Orléans, à Vichy, face au Havre). Dans la tempête, le capitaine, encore sous contrat pour deux ans, a tenu bon la barre.

DIGBEU, #10. – 29 matches, 21,1’. 5,7 pts, à 36 %, 2,9 rbds, 1,7 pd, 0,9 int, 1,3 bp. Éval. : 6,9.
Sa saison s’est terminée lundi par un tympan percé, conséquence du coup de sang de Pervis Pasco. Avant cela, Alain Digbeu, mieux dans sa tête et dans son corps que la saison dernière, a globalement tenu son rôle de stoppeur défensif et fait apprécier son shoot en sortie d’écran. Dommage qu’il se soit parfois dispersé dans d’interminables palabres avec le corps arbitral.

GREER, #12. – 28 matches, 31,2’. 12,6 pts, à 43 %, 5,8 rbds, 3,7 pd, 1,7 int, 2,9 bp. Éval. : 13,7.
Il est revenu à Strasbourg en septembre, auréolé d’un titre de MVP. Mais l’attachant Dominicain a peiné à justifier ce statut, dégringolant à la 23 e place du classement de l’évaluation en Pro A (13,7 contre 21,6 à Nancy l’an passé), et même à la 46 e de l'évaluation par minute.

Le puzzle strasbourgeois avait été assemblé sans Ricardo

Le puzzle strasbourgeois avait été assemblé sans lui et la pièce rapportée, en plus de perturber les équilibres pré-existants, s’est imbriquée difficilement. Alors certes, l’aîné des frangins termine meilleur marqueur de la SIG et a, plus d’une fois, démontré sa polyvalence, mais il avait habitué à beaucoup mieux. Sa deuxième année de contrat s’accompagnera d’une réévaluation de ses émoluments. Il faut espérer que ses performances seront au diapason.

GIFFA, #13. – 22 matches, 16,4’. 4,4 pts, à 34 %, 2,3 rbds, 1,6 pd, 0,5 int, 1,2 bp. Éval. : 4,4.
Sa sixième saison à Strasbourg n’a débuté qu’en novembre. Rappelé en Alsace pour rafistoler un secteur intérieur en lambeaux, Sacha Giffa n’a pas eu son impact d’autrefois. Le « Shaker » a de surcroît été fâché avec son shoot à trois points cette année (0 sur 11 lors des cinq dernières journées, 18 % de réussite seulement sur la saison) alors qu’il figurait régulièrement parmi les meilleurs réalisateurs de la Ligue à longue distance.

PASCO, #14. – 28 matches, 26,9’. 8 pts, à 60 %, 6,1 rbds, 1,2 pd, 1,1 int, 1,8 bp. Éval. : 10,8.
Avant de se muer en bête féroce et d’envoyer Alain Digbeu au tapis, un coup de poing lui ayant valu d’être mis à pied, le pivot américain avait donné satisfaction en dissuasive vigie de la raquette.
Défenseur solide, joueur spectaculaire – quatrième dunkeur (1,6/match) et septième contreur (1/match) de l’Hexagone –, Pervis Pasco a aussi marqué les esprits par un pourcentage épouvantable aux lancers-francs (26 %), de moitié inférieur à celui d’un Shaquille O’Neal, valeur étalon en la matière. Sa saison, on l’a dit, a été malheureusement ternie par un geste insensé.

McCORD, #15. – 29 matches, 27,5’. 11,1 pts, à 50 %, 6,3 rbds, 1,2 pd, 0,7 int, 1,9 bp. Éval. : 12,4.
Les superlatifs viennent à manquer pour évoquer l’ultime campagne de John McCord. A 38 ans, le guerrier d’airain a été phénoménal. Meilleur rebondeur de l’équipe, deuxième scoreur, le champion de France 2005, qui retrouvait le plus haut niveau après deux ans en Pro B, a sorti un match titanesque face au Havre pour éloigner pour de bon le spectre de la relégation.
L’inoxydable vétéran au passeport anglais avait annoncé que cette saison serait la dernière. La SIG va donc perdre l’un de ses très grands serviteurs.

Régis Schneider

Effectivement il semblerait que Greer ait été imposé par Bellon, mais je trouve que Schneider n'est pas très objectif dans ses derniers articles, et surtout beaucoup trop à charge.
Car il fait l'éloge de Mc Cord, qui a "maintenu la SIG a lui tout seul". Mais il devrait aussi préciser à ce moment-là que Sarre n'en voulait pas. Et que c'est Bellon qui l'a lui aussi imposé.
Si la saison n'a pas été un long fleuve tranquille, les dirigeants en ont une part de responsabilité. Mais autant on entendait pas Schneider pendant la période Christ (en tout cas pas avec cette véhémence), autant là je trouve qu'il en fait trop.

buzzard a écrit:Effectivement il semblerait que Greer ait été imposé par Bellon, mais je trouve que Schneider n'est pas très objectif dans ses derniers articles, et surtout beaucoup trop à charge.
Car il fait l'éloge de Mc Cord, qui a "maintenu la SIG a lui tout seul". Mais il devrait aussi préciser à ce moment-là que Sarre n'en voulait pas. Et que c'est Bellon qui l'a lui aussi imposé.
Si la saison n'a pas été un long fleuve tranquille, les dirigeants en ont une part de responsabilité. Mais autant on entendait pas Schneider pendant la période Christ (en tout cas pas avec cette véhémence), autant là je trouve qu'il en fait trop.

Quoi qu'on en dise, Sarre a eu une tripotée de bons joueurs dont les 3/4 des coachs rêveraient et il n'a rien su en tirer et c'est bien là l'essentiel

DNA du 28 mai 2011

« Une saison décevante »

Le 27 avril, deux jours après l’éviction de Frédéric Sarre, Martial Bellon avait pris l’engagement de dresser le bilan de la saison à la mi-mai. Avec certes un peu de retard, le président strasbourgeois s’est livré hier à l’exercice sans se dérober, revenant sur – presque (*) – tous les événements de ces derniers mois.
Tout autre constat aurait été malvenu, mais Martial Bellon a employé les mots qu’il convenait pour qualifier de « décevante » une saison où la SIG avait l’ambition de s’inviter à la Semaine des As et en play-offs. « Très clairement, nous n’avons pas atteint nos objectifs. »

« Si intrusion il y a eu, c’est pour John McCord »

Visiblement soucieux de répondre aux diverses critiques qui n’avaient pas manqué de fuser, le numéro 1 de la SIG a martelé que le directoire n’avait pas – hormis de rares exceptions – fait acte d’ingérence dans le domaine sportif.
« L’été dernier, nous avions un seul joueur sous contrat (Alain Digbeu) . Tous les autres ont été recrutés par le coach (Frédéric Sarre) . » À une exception près, selon le président strasbourgeois. « Il y a un joueur que le directoire et la commission sportive ont souhaité voir rejoindre la SIG, c’est John McCord », alors que Fred Sarre penchait davantage pour Luca Vebobe ou Maxime Zianveni. « Si intrusion il y a eu, c’est pour John. »
Martial Bellon s’est aussi expliqué sur le cas Ricardo Greer, l’arrivée tardive de l’ailier dominicain ayant créé un embouteillage à l’aile. L’équipe, construite au départ sans lui, n’a jamais trouvé de réelle alchimie.
« Je ne sais pas si nous avons bien fait ou pas. C’est vrai qu’il a réalisé une saison moyenne, mais tout le monde a accueilli Ricardo avec satisfaction. Et sur le plan économique, c’était une bonne opportunité, puisque nous lui avons proposé cette saison un salaire correspondant à 50 % de ce qu’il gagnait à Nancy (estimé 220 000 euros par an) . Il touchera l’an prochain 80 % de ce qu’il percevait au SLUC . »
Le président alsacien a également apporté une précision concernant le “feuilleton” du pivot, pour remplacer l’Américain Leon Williams, parti sans laisser d’adresse le 5 octobre. Frédéric Sarre avait très clairement signifié à ses dirigeants sa volonté d’engager un intérieur capable de jouer dos au panier.
« On ne l’a jamais trouvé, se justifie Martial Bellon. Les semaines passaient et l’opportunité d’engager Nick Lewis s’est présentée (le pivot US, davantage shooteur, a signé le 25 novembre). Le directoire et la commission sportive ont considéré qu’il était temps de terminer la constitution de l’équipe. »
Mauvaise pioche. Sans remettre en cause le talent de Lewis, ce dernier n’a jamais pu apporter réellement à la SIG, tout simplement parce que ses qualités ne correspondaient pas à ce dont l’équipe avait besoin.
Le président a ausi tenu à préciser qu’il n’avait jamais imposé au coach un temps de jeu minimum pour certains joueurs. Sauf… concernant l’arrière Abdou M’Baye.

« Je me suis autorisé à demander plus de temps de jeu pour Abdou M’Baye »

« Après plusieurs discussions avec les membres du directoire en mars, je me suis autorisé à demander à l’entraîneur plus de minutes pour Abdou. J’avais reçu le joueur qui m’avait indiqué être prêt à partir et à racheter lui-même son “buy-out” (M’Baye est encore sous contrat l’an prochain, ndlr) . » Dont acte, pour reprendre une expression chère à Martial Bellon.
Ce dernier a néanmoins fait amende honorable, admettant que tout n’avait pas été parfait. « Nous avons certainement commis des erreurs, dont nous devons tirer les enseignements. » Martial Bellon en voit principalement deux, la première ayant été de constituer avec une équipe avec dix pros. « Cela a provoqué des problèmes de temps de jeu. »
Le président strasbourgeois a également reconnu que les objectifs sportifs avaient été annoncés prématurément. Frédéric Sarre avait pourtant assez rapidement mis en garde ses dirigeants, estimant que la lutte pour les play-offs serait rude. « Sous la pression de l’ensemble des composantes du club et dans une certaine euphorie, nous avons peut-être commis l’erreur d’annoncer nos objectifs. »
Martial Bellon a juré hier qu’on ne l’y prendrait plus…

Simon Giovannini

(*) Martial Bellon n’a pas souhaité aborder l’affaire LaQuan Prowell, licencié par la SIG début octobre. « L’avocat du joueur et celui du club sont encore en négociations. »


L'Alsace du 28 mai 2011

La direction reconnaît ses erreurs

Avant de présenter Vincent Collet, le président Martial Bellon a dressé le bilan sportif de la saison de la SIG en reconnaissant les erreurs du directoire et en dressant les contours de la future privatisation.
À l’heure des comptes, Martial Bellon n’y est pas allé par quatre chemins pour résumer la saison strasbourgeoise. « De manière claire, nette et précise, on peut qualifier la saison de décevante puisque l’objectif des play-offs a été raté de manière importante », explique le président du directoire.
Difficile de dire autre chose alors que la formation bas-rhinoise est passée tout près, pour la deuxième saison d’affilée, d’une relégation à l’étage inférieur. Le numéro un alsacien ne cache pas les responsabilités de son directoire. « Quand on fait le bilan, on peut nous reprocher deux erreurs. La première est d’avoir recruté dix joueurs pros. Cela a provoqué un problème de temps de jeu au sein de l’équipe. Ensuite, sous la pression des différentes composantes du club, nous avons clairement annoncé nos objectifs. Pour ma part, je ne le ferai plus. Je peux juste dire que nous voulons être au top niveau dans tous les domaines du club, ce qui n’est pas encore le cas. Pour faire en sorte, dans les trois ans, d’être dans le top 5 du basket français mais pas seulement sportivement », précise Martial Bellon avant d’aller plus loin dans les révélations sur une saison également compliquée à gérer en coulisses. « À part Digbeu, tous les joueurs ont été recrutés par Frédéric Sarre. Le seul joueur pour lequel le directoire est intervenu est Mc Cord alors que le coach voulait plutôt Vebobe qui a signé à Cholet. S’il y a eu intrusion, c’est seulement sur ce joueur. Ensuite, au niveau des temps de jeu, nous ne sommes pas intervenus sauf pour M’Baye. En mars, le joueur était prêt à partir en rachetant son contrat. Il y avait urgence. Alors je suis allé voir Fred pour lui demander d’augmenter son temps de jeu. »

Un budget en hausse

Par ailleurs, Martial Bellon a également évoqué la prochaine privatisation du club. « Elle n’a pas été abandonnée, note le président. Mais elle se fera sous une forme différente. Le Maire de Strasbourg, Roland Ries devrait bientôt faire une conférence de presse à ce sujet. Si nous voulons avoir des ambitions, c’est le privé qui doit les financer. Nous sommes le 5 ^e club français le plus aidé, il faut que cela cesse. » Enfin, le budget va passer de 4,2 à 4,4 millions d’euros pour la saison prochaine.


O.A.

bon on a quand même appris des choses par rapport à cette saison concernant l'ingérence du président et plus généralement du directoire dans la gestion de l'effectif:
-ils ont bien imposé le retour de john (on peut pas leur donner tort sur le coup d'autant plus que vébobe avait dit dans une interview qu'il n'avait pas hésité une seconde à signer à cholet).
-le temps de jeu de m'baye qui voulait partir, là aussi ils ont eu du nez.
-quant on lis les propos de bellon sur ricardo on comprend quand même qu'ils ont bien appuyé sa venue quoi, de même que lewis. après concernant ce dernier on ne connaissait pas l'état du marché donc dur de dire si ils ont eu raison de ne plus attendre ou pas.

Sauf pour Greer, Lewis, Giffa...Mac Cord mais là cela été une bonne pioche...
Et surtout au dela du recrutement, M. Bellon a donné le pouvoir aux joueurs : moins d'entrainement, plus d'amour... à la demande de ces derniers mais ça il n'en parle pas.

Mais il semblerait que ces grosses erreurs seraient rectifiées puisque il n'y a plus de directeur sportif ( personne n'a d'ailleurs parlé de sa responsabilité, il a l'immunité... ) et que Vincent Collet va être le principal décideur pour les choix sportifs.... Il aura la responsabilité de ces choix et non pas le responsabilité du choix des autres.....

Madiba a écrit:Sauf pour Greer, Lewis, Giffa...Mac Cord mais là cela été une bonne pioche...
Et surtout au dela du recrutement, M. Bellon a donné le pouvoir aux joueurs : moins d'entrainement, plus d'amour... à la demande de ces derniers mais ça il n'en parle pas.

Mais il semblerait que ces grosses erreurs seraient rectifiées puisque il n'y a plus de directeur sportif ( personne n'a d'ailleurs parlé de sa responsabilité, il a l'immunité... ) et que Vincent Collet va être le principal décideur pour les choix sportifs.... Il aura la responsabilité de ces choix et non pas le responsabilité du choix des autres.....

le "départ" masqué de JR ne changera rien, c'est le président qui pose problème et qui décide de tout, alors que ses compétences en terme de basket sont pour le moins discutables (cf la réunion d'avant saison).là justement avec JR en moins, le président n'aura même plus le contre-pouvoir que pouvait etre JR.
parce que son discours politiquement correct est hypocrite sur ces interventions: il n'a QUE imposé des décisions concernant Mbaye, Lewis, McCord, Greer , Giffa, c'est une VASTE MASCARADE! son autocritique tant annoncée n'a finalement jamais eu lieu et puis son fameux rôle désinteressé de "transition" dans l'interet du club etc etc ça aussi ça a visiblement pris du plom dans l'aile puisqu'il parle de projet sur 3 ans etc.

espérons juste que VC soit à la hauteur et se fasse respecter, sinon....

dalki a écrit:

Madiba a écrit:Sauf pour Greer, Lewis, Giffa...Mac Cord mais là cela été une bonne pioche...
Et surtout au dela du recrutement, M. Bellon a donné le pouvoir aux joueurs : moins d'entrainement, plus d'amour... à la demande de ces derniers mais ça il n'en parle pas.

Mais il semblerait que ces grosses erreurs seraient rectifiées puisque il n'y a plus de directeur sportif ( personne n'a d'ailleurs parlé de sa responsabilité, il a l'immunité... ) et que Vincent Collet va être le principal décideur pour les choix sportifs.... Il aura la responsabilité de ces choix et non pas le responsabilité du choix des autres.....

le "départ" masqué de JR ne changera rien, c'est le président qui pose problème et qui décide de tout, alors que ses compétences en terme de basket sont pour le moins discutables (cf la réunion d'avant saison).là justement avec JR en moins, le président n'aura même plus le contre-pouvoir que pouvait etre JR.
parce que son discours politiquement correct est hypocrite sur ces interventions: il n'a QUE imposé des décisions concernant Mbaye, Lewis, McCord, Greer , Giffa, c'est une VASTE MASCARADE! son autocritique tant annoncée n'a finalement jamais eu lieu et puis son fameux rôle désinteressé de "transition" dans l'interet du club etc etc ça aussi ça a visiblement pris du plom dans l'aile puisqu'il parle de projet sur 3 ans etc.

espérons juste que VC soit à la hauteur et se fasse respecter, sinon....

Tout est dit cher dalki! Je n'aurais rien ajouté de plus! Qui de moi ou Bellon est le clown quand on dresse le bilan finalement . Il se sent obligé de mentir, de fuir ses responsabilités et de cacher certaines choses pour tenter de ne pas perdre trop de crédibilité. Sauf qu'il y en a qui ont des infos toutes la saison sur le fonctionnement interne... C'est bête pour lui!

Juste, pour ne pas être complètement négatif, je trouve que malgré toutes ses conneries au niveau sportif, son côté intrusif et sa tendance à vouloir s'installer plutôt que juste transiter à la tête du club, Bellon a quand même un mérite, bien redresser la barre d'un point de vue financier. Il a aussi un peu améliorer les choses au niveau marketing et vente du produit SIG je trouve (bon le métite ne lui revient pas uniquement car certains membres des commissions y sont sûrement pour beaucoup, mais ce sont des choses à retenir de sa 1ère année de présidence).

mtjb a écrit:
Qui de moi ou Bellon est le clown quand on dresse le bilan finalement .

Rancunier, le mtjb !

Pour ma part, si je condamne l'interventionnisme du président dans le domaine sportif, je ne crois vraiment pas que JR soit un contre-pouvoir, et quand bien même il le serait, j'en souhaiterais un qui soit plus utile ! Je crois d'ailleurs que vous sous-estimez sa capacité de nuisance. Bref, je ne pleurerai pas sa mutation !

Vincent a écrit:

mtjb a écrit:
Qui de moi ou Bellon est le clown quand on dresse le bilan finalement .

Rancunier, le mtjb !

Pour ma part, si je condamne l'interventionnisme du président dans le domaine sportif, je ne crois vraiment pas que JR soit un contre-pouvoir, et quand bien même il le serait, j'en souhaiterais un qui soit plus utile ! Je crois d'ailleurs que vous sous-estimez sa capacité de nuisance. Bref, je ne pleurerai pas sa mutation !

Oui j'avoue, sur le coup il m'avait bien énervé car je sentais que dès que quelqu'un n'allait pas dans son sens, ça n'allait pas. Surtout que je n'inventait rien, mes propos (notamment concernant JR) étaient des discours tenus par des gens faisant partie du monde du basket pro.
Et son discours concernant ses "employés" m'avait passablement énervé. Au final, il a voulu mettre son nez partout, en bon "patron" omnipulent, et on a vu le résultat. Donc pour le club ça m'embête, mais vu mon petit contentieux avec lui, ça me fait quand même sourire.
Mais j'insiste en revanche sur le fait qu'il participe visiblement bien au redressement de certaines choses au sein du club.

Pour JR au final je ne sais pas trop de quel côté le ranger, mais je sais juste qu'il a très mauvaise réputation auprès des agents, alors qu'il n'a pas une grande légitimité dans ce milieu et qu'il a bénéficié par moment d'un peu de piston. Donc je ne le pleurerai pas non plus.

MTJB +1 sur toute la ligne!!

Ce chère monsieur continue a clamer qu'il n'a imposé qu'une seule chose la venue de john. Il est facile lui, Mc Cord il a fait une grosse saison.
Par contre comme dit MTJB ce qui est con c'est que ya des gens qui ont des oreilles en interne et qui donc savent réellement la vérité.

Il a aussi imposé Greer, et lewis/Giffa (le poste 4-5 qui était censé jouer dos au panier, eh dis dont il les avait vu jouer avant de dire à Sarre que c'est eux qui allais jouer dos au panier?) + le fait de donner la part belle aux joueurs plutot qu'au coach. Comment il fait le coach aprés?

RG :"Non mais attend sarre tu nous enleve l'entrainement la, sinon on va voir le prési!!".


Enfin bref, il aura bien gaché la saison.


Neanmoins, comme ca été dit point positif la gestion des finances il semblerait.
Et puis le pire a été évité la SIG tjrs en Pro A, donc l'avenir peut etre envisagé de façon positive si la SIG apprend de ces erreurs, et ne les réitère pas!!

interview-bilan de jeanneau:

http://www.sigbasket.fr/n325-interview_daymeric_jeanneau.html