ULEB CUP, 4e j. : FMP (3-1) 79-78 SIG (3-1): défaite...

et on gagne largement à l'evaluiation avec un meneur à -1.
Dommage! Lonnie, reveille toi!

Je viens de voir le résultat de la SIG, quel dommage! Bon on était derrière tout le match mais on gagne quand meme a l'évaluation!

Je suis content de voir que Darrigand et Smith vont mieux et que Nissim continue sur sa lancé. Eidson et Sanders font comme d'hab leurs stats mais pour une fois Marquis n'a pas était présent, mais bon ca arrive, ce n'est pas si grave.
En tout cas je suis beaucoup plus decu de la prestation de Cooper, peut etre est t'il temps de le laissé au moins une bonne semaine, voir meme deux, au repos parce que la (surtout que Darrigand revient en puissance)...

J'éspère que surtout que la SIG n'a pas trop perdu sur le plan mental et physique. Maintenant bon, ce n'est pas très grave de perdre contre cette équipe qui en plus joué a domicile, on les bouffera chez nous lors du match retour...

Il y a visiblement un gros problème avec Cooper,à moins qu'il soit surcoté tout simplement?

David67350 a écrit:J'éspère que surtout que la SIG n'a pas trop perdu sur le plan mental et physique. Maintenant bon, ce n'est pas très grave de perdre contre cette équipe qui en plus joué a domicile, on les bouffera chez nous lors du match retour...

Je ne parierai pas la-dessus.
Certains ont parlé du mental de cette équipe. Moi je pense justement qu'il y'a moyen de s'intéroger sur le sujet. J'ai l'impresion que l'équipe est meilleur à l'extérieur... meilleur quand elle n'a pas la pression, quand elle est positionné en challenger.
Contre le MSB, tout le monde savait que c'était le bon moment, qu'il y avait un coup à jouer... et l'équipe est passé à coté. Contre plusieurs équipes au Rhénus, l'équipe n'a pas sur aller chercher la victoire, n'a pas su s'imposer. Contre Nancy c'était flagrant... elle jouait comme un challenger.

Alors... il est trop tot pour juger. Mais... pour l'instant j'estime que cette équipe à tout a prouver au niveau du mental et du leadership de ses cadres.

Source : L'Alsace
la SIG échoue d'un rien à Belgrade
Le groupe d'Eric Girard n'a pas à rougir de la défaite enregistrée dans l'antre du Zeleznik Belgrade (79-78), la première de la saison en Coupe d'Europe.
Ça y est. La SIG n'est plus invaincue dans sa campagne européenne depuis hier soir. Et si cela peut contribuer à réorienter ses attentions sur des réalités autrement plus défavorables, celles de son piteux début de saison en Pro A, cet échec pourrait présenter quelques avantages. Même si sa plus décevante individualité n'a pas présenté le moindre signe de mieux-être (3 points, 2 passes décisives, 3 ballons perdus pour Cooper nimbé d'une affolante évaluation négative), quelques autres (Smith et Darrigand) sont peut-être sur la voie de la rédemption.Accessoirement, échouer d'un rien, d'un point dans la salle de l'un de ses gros rivaux pour les premières places du groupe B de la coupe ULEB n'a rien d'infamant. Si elle a fait pour l'essentiel la course dans la roue du Zeleznik Belgrade, l'équipe d'Eric Girard a su afficher quelques arguments en mesure de faire douter la mécanique serbe jusqu'au buzzer. Certes, il fallut s'escrimer à remonter un handicap initial fort contrariant. Après le pitoyable 1 sur 9 originel, le banc, pourtant maigrelet dès lors que John McCord, blessé, n'en décolla pas, offrit de salvatrices solutions. Nissim sonna la révolte (9-6), Mädrich lui emboîta le pas avec 3 points d'affilée (14-11), Darrigand se mit au diapason et 18 des 21 premiers points alsaciens étaient l'oeuvre d'un trio n'appartenant pas au cinq majeur. Avec Eidson, Marquis, Cooper et Smith aux abonnés absents, jusqu'à la pause, la SIG avait bien du mérite de revenir dans le coup et même à repasser devant à la faveur de deux lancers francs de Sanders (22-23). Mädrich claquait un smash qui achevait un 2-11 enthousiasmant. La réaction serbe ne se faisait pas attendre. Cvetkovic à la périphérie, le jeune (19 ans) Labovic sous le cercle crachaient le feu et Samardziski profitait d'un ballon perdu de Smith pour consacrer cinq minutes à sens unique ou presque. Sonnée par le 16-3 encaissé (de 23-27 à 39-30), la SIG parvenait un peu à sauver les meubles avant la mi-temps. Si Marquis inscrivait ses deux premiers points au retour des vestiaires, c'est au réveil de Chuck Edson que correspondait le 3e quart temps. Car l'intérieur guyanais ne fit plus grand-chose de bon, quand l'ailier fort américain commençait à se démultiplier. Ses 5 points d'affilée (de 43-37 à 43-42) réinstallaient le suspense. Ils rallumaient aussi la flamme dans les rangs de son équipe. Cvetkovic et Erceg, à travers une bonne séquence, insistaient pour les locaux, le Zeleznik conservait sa petite avance à l'entame de la dernière ligne droite (62-55). Deux flèches de Smith la réduisirent à néant (62-61). Sanders et Eidson s'illustraient dans le mano a mano livré aux Serbes pendant près de dix minutes. Aucune des deux équipes ne lâchait un pouce de terrain (67-68, 72-72) et c'est finalement un 3 points d'Erceg qui mettait en difficulté la SIG (78-74). Quatre lancers francs d'Eidson rétablissaient l'équilibre, mais, à la suite d'une faute de Smith, Rasic faisait un sur deux sur la ligne de réparation et Eidson manquait l'ultime tentative strasbourgeoise à quelques encablures du buzzer. Rageant, même si Eric Girard considérait avoir coaché « un match difficile que Zeleznik méritait finalement de gagner ».

Oui, Smith fait la dernière faute, mais c'est aussi lui qui relance le match au début du dernier quart alors.
Je n'ai pas vu comment était la faute, si c'était un erreur de Smith, une aide, une faute tactique, donc pour juger ça...Smith est un gars intelligent, il ne va pas faire une faute "bête" à ce moment du match.
C'était peut être un problème de défense collectif (comme ses 2 3pts devaient être un bon travail collectif )

De ce que j'ai vu, j'ai l'impression que la SIg a tenté de défendre proprement sur la dernière action. Mais n'ayant pu récupérerer le ballon, la SIG a décidé de faire faute, sinon les Serbes auraient attendu le buzzer. Et c'est Smith qui a fait la faute, laissant quelques secondes à Chuck pour remonter le terrain et tenter un 3 pts.

Malgré un nouveau très gros match en coupe ULEB, les Strasbourgeois se sont inclinés sur le fil, hier soir à Belgrade (79-78). Une défaite qui ne compromet en rien leurs chances de qualification.



Qu'a-t-il manqué à la SIG, hier soir, pour remporter un quatrième match consécutif en coupe ULEB ? Un brin de chance, comme sur ce tir de Chuck Eidson qui « fait gamelle » et ressort du panier au plus fort de la domination strasbourgeoise, au début du dernier quart-temps. Un coup de sifflet favorable, comme sur ces contacts plus qu'appuyés sur les bras de Claude Marquis dans les trois dernières minutes, ou comme sur les simulations de passages en force des Serbes.

« J'ai vu des mecs très moyens en première période réagir, se transcender »

Un supplément de lucidité, également, comme lorsque Lonnie Cooper est victime d'une faute méchante de Krstovic. Les arbitres sifflent une antisportive, mais le meneur américain de la SIG s'énerve et écope logiquement d'une faute technique qui le prive de deux lancers francs précieux. Et dire que c'est la classe biberon du basket serbe qui donne la leçon en termes d'expérience et d'efficacité...
« Je suis déçu, mais il faudra vite effacer ce sentiment parce que nous avons probablement produit l'un de nos tout meilleurs matches de la saison », estime Éric Girard. Dans le viseur du coach alsacien, la très belle réaction de ses hommes à la mi-temps. « J'ai vu des mecs très moyens en première période réagir, se transcender. Dans l'intensité, dans la dureté. Même quand Belgrade a mis des shoots de folie, mes joueurs se sont accrochés ». Au point de ne jamais laisser le Zeleznik s'envoler. L'avance des Serbes ne dépassera jamais 7 points, au tout début du dernier quart. Juste avant un 8-0 signé Smith et Eidson.
Qu'a-t-il également manqué à la SIG pour s'imposer ? Probablement la même chose que depuis le début de la saison : la présence d'un patron, d'un métronome, qui enflamme le jeu quand il le faut ou sonne la révolte si nécessaire.
En l'absence de John McCord, blessé et qui a rongé son frein sur le banc de touche, et malgré un excellent Gauthier Darrigand, c'est bien Lonnie Cooper qui a failli dans cette tâche essentielle. Il n'a pas pu, pas su l'assumer et sa condition physique défaillante n'explique pas tout. Quand Éric Girard souligne « la très belle réaction d'orgueil de 90% des mecs », il ne faut pas chercher très loin les 10% manquants.

« A part la prestation de Lonnie, je suis fier de ce que l'équipe a fait »

« A part la prestation de Lonnie, je suis fier de ce que l'équipe a fait. N'oublions pas que nous venons d'enchaîner notre cinquième match dont quatre en déplacement », conclut Éric Girard, persuadé que les trois succès obtenus confirment bien le redressement de son équipe, qui trouve doucement son rythme de croisière.
Il ne lui reste plus qu'à trouver son capitaine pour naviguer à nouveau dans des eaux plus tranquilles. Après sa prestation d'hier soir, il y a peu de chances qu'il s'appelle Lonnie Cooper.

Cyril Tromson


Portés à bout de bras par Afik Nissim en première période, les Strasbourgeois ont pu compter en deuxième mi-temps sur le réveil de Chuck Eidson.

COOPER.- 24'30" de temps de jeu ; 3 pts ; 1/5 aux tirs (20 %) dont 1/3 à trois points ; 2 passes décisives, 3 balles perdues, 2 fautes. Évaluation : -2.
Ses jours à la SIG sont désormais comptés. Déjà sur la sellette, Lonnie Cooper est une fois de plus passé à travers. Il n'apporte rien de ce qui était espéré à son arrivée : ni adresse extérieure, ni expérience, ni leadership.

DARRIGAND.- 22'45" de tps de jeu ; 9 pts ; 1/2 aux tirs (50 %) dont 1/2 à 3 pts ; 6 LF sur 6, 4 pd, 3 bp, 2 ftes. Eval : 15.
Il a enfin su profiter des carences de Cooper pour gagner du temps de jeu. Excellent en défense (4 interceptions), il a très bien orienté le jeu (4 passes) et n'a pas tremblé sur la ligne des lancers. Un nouveau départ ?

MARQUIS.- 27' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/5 aux tirs (20 %) ; 2 rbds, 2 pd, 2 bp, 4 ftes. Eval : 1.
Il a beaucoup pesté contre des arbitres qui ne l'ont pas épargné (fautes commises, fautes oubliées en sa faveur, marchers sévères) et n'a jamais véritablement trouvé le rythme du match.

SANDERS.- 37' de tps de jeu ; 10 pts ; 3/8 aux tirs (37 %) ; 4 LF sur 4, 9 rbds, 3 bp, 4 ftes. Eval : 13.
Face à des Serbes jeunes mais truqueurs, il a pris plus de coups qu'il n'a pu en donner. Impunément en tout cas. Sa présence au rebond est toujours aussi précieuse et ses paniers de raccroc font du bien.

SMITH.- 26'30" de tps de jeu ; 10 pts ; 3/6 aux tirs (50 %) dont 3/6 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 4 rbds, 2 pd, 2 bp, 3 ftes. Eval : 10.
Éric Girard voulait le relancer en le mettant dans le cinq de départ. Mais après trois tirs primés manqués, Smith rejoint le banc la tête basse. Le déclic survient en toute fin de première période. A l'entame du dernier quart, il signera deux autres paniers primés. Encourageant.

NISSIM.- 25'45" de tps de jeu ; 16 pts ; 5/12 aux tirs (42 %) dont 2/5 à 3 pts ; 4 LF sur 4, 1 rbd, 3 pd, 2 bp, 1 fte. Eval : 17.
Qui sait quel aurait été le retard de la SIG à la pause sans la présence d'Afik Nissim ? Sixième homme de luxe, il réveille son équipe à 3 points et descend comme un meurt-de-faim. En deuxième période, il perd son adresse et fait jouer ses coéquipiers, Eidson notamment.

EIDSON.- 26'45" de tps de jeu ; 21 pts ; 6/9 aux tirs (66 %) dont 2/3 à 3 pts ; 7 LF sur 7, 4 rbds, 1 pd, 2 bp, 3 ftes. Eval : 25.
Pas dans son assiette en première mi-temps (-1 d'évaluation), il a survolé la deuxième en prenant le match à son compte. « Lui, il va falloir s'en occuper très vite », sourit Éric Girard, conscient d'avoir sous la main un joueur exceptionnel.

MÄDRICH.- 9'45" de tps de jeu ; 7 pts ; 3/4 aux tirs (75 %) dont 0/1 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 3 rbds, 1 pd, 4 ftes. Eval : 7.
Dix minutes de jeu, mais quatre fautes : Dirk Mädrich a trop souvent fait preuve de naïveté en tombant dans le piège de ses adversaires. Dommage, les difficultés de Marquis auraient pu lui offrir quelques minutes supplémentaires.

McCORD ET BACH.- Ne sont pas entrés en jeu.

C. T.



Hall FMP. 2000 spectateurs. Quart-temps : 20-16, 21-19 (41-35), 19-20 (60-55), 19-23. Arbitres : MM. Garcia Ortiz (Esp), Udrica (Rom), Lottermoser (All).
ZELEZNIK BELGRADE : 28 paniers sur 56 tirs (50 %), dont 10 sur 27 à 3 points (37 %), 13 LF sur 18 (72 %). 22 rebonds, dont 7 offensifs. 17 passes. 9 interceptions. 17 balles perdues. 25 fautes. Krstovic 10, Protic 6, Popovic 3, Labovic 11, Zigeranovic ; puis Micic, Samardziski 8, Erceg 15, Rasic 5, Djerasimovic, Cvetkovic 18, Teodosic 3.
STRASBOURG IG : 23 paniers sur 51 tirs (45 %), dont 9 sur 20 à 3 points (45 %). 23 LF sur 25 (92 %), 23 rebonds, dont 3 offensifs. 15 passes. 15 interceptions. 17 balles perdues. 23 fautes. Cooper 3, Smith 10, Eidson 21, Sanders 10, Marquis 2 ; puis Nissim 16, Mädrich 7, Darrigand 9.

Pas dans le coup à l'entame du match (1 panier sur les 8 premiers tirs), les Strasbourgeois se retrouvent rapidement menés (9-3). La rentrée de Nissim fait du bien aux Alsaciens qui restent au contact (15-14, 10e'). Fin du 1er quart-temps : 20-16.

Plus agressifs en défense, les Strasbourgeois profitent des ballons volés pour déployer leur jeu rapide (22-25, 12e'). Samardziski impose son physique sous les panneaux (4 rebonds offensifs), Cvetkovic trouve la mire de loin (9 points à 4/5) et Krstovic orchestre la manoeuvre. Belgrade n'encaisse que 3 points en 5' et passe un 16-3 à la SIG (de 23-27, 14e', à 39-30, 19e'). Mi-temps : 41-35.

La deuxième période débute sur les réussites des deux grands muets de la première mi-temps : Eidson et Marquis. La SIG repasse brièvement devant (45-47, 25e'), puis s'accroche (50-49, 27e', 56-63, 29e'). Fin du 3e quart-temps : 60-55.

Les dix dernières minutes sont irrespirables. Menée de sept points (62-55), la SIG revient en 110'' (62-63). L'écart ne dépassera plus jamais trois points. A 20'' de la fin, Sanders intercepte et Eidson marque deux lancers pour égaliser (78-78) puis Rasic manque de perdre une nouvelle balle, avant d'être victime de la faute de Smith. Il convertit le premier lancer, mais rate le second. Il reste 6'' à jouer. Eidson remonte la balle et tente un tir à la sirène, qui ne touche que le plexiglas. Fin du match : 79-78.

C. T.

(www.dna.fr)

Pourcentages de réussite faméliques, absence de leadership, incapacité à prendre les affaires en main dans les moments clés, Lonnie Cooper n'est que l'ombre de lui-même depuis le début de la saison. La situation ne peut pas s'éterniser.



Cette fois, la coupe est pleine. Le nouveau non-match de Lonnie Cooper, mardi soir à Belgrade, a provoqué une réunion de crise, quelques heures seulement après le coup de sifflet final. Dans le salon de l'hôtel Moskva, Lonnie Cooper a passé une bonne partie de la soirée en compagnie d'Éric Girard, l'entraîneur, Jérôme Navier, son adjoint et Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif.
Au menu des discussions, l'incapacité du meneur de jeu américain à donner son plein rendement depuis le début de saison. « On a essayé de comprendre pourquoi ses performances ne sont pas à la hauteur de nos attentes », résume Jérôme Rosenstiehl, qui commence à perdre patience. « On lui a fait comprendre que notre patience a des limites et qu'il doit rétablir la situation rapidement. Très rapidement ».

« On est prêt à faire d'autres ajustements »

Pour sa défense, le joueur invoque principalement des difficultés à s'adapter au style de jeu souhaité par son coach et se défend d'être un scoreur. « On est à l'écoute, on le lui a encore dit », répond son coach, qui l'a toujours défendu jusque-là, répétant à l'envi l'absence de préparation de son meneur de jeu et le passage trop rapide (trois semaines) de la table d'opération au parquet.
L'entraîneur strasbourgeois est encore prêt à poursuivre le dialogue, pour placer son joueur dans les meilleures conditions possibles. « En début de saison, on a mis en place un certain type de défense qu'on pensait bien adapté à Lonnie, mais aussi à d'autres joueurs, parce que cela a bien fonctionné en préparation. Constatant que cela ne marchait pas bien, on a rechangé tout ça il y a quelques semaines. On est prêt à faire d'autres ajustements. »
« On lui a aussi redit que nous n'attendions pas qu'il marque 20 points chaque soir. Je n'ai jamais eu de meneurs de jeu qui marquaient beaucoup. Aymeric Jeanneau a souvent tourné à 6 points et 4 passes de moyenne. »
Ce que le staff attend de Cooper, c'est autre chose. Du leadership, de l'expérience, de l'organisation, bref, le genre de matches qu'il avait su produire à Dijon, pour sa première titularisation. Son seul match vraiment probant jusque-là, conclu par le tir de la gagne à quelques secondes de la fin du match.

D'autres avant lui se sont retrouvés dans une situation difficile

Depuis, Cooper a enchaîné les contre-performances. Ses moyennes ne sont aujourd'hui pas dignes de celles d'un meneur de jeu titulaire, sur la lancée de play-offs complètement manqués l'an passé avec Pau-Orthez : 9,4 points, mais à 37% de réussite à 2 pts, 26% à 3 pts, 1,7 rebonds et 4,6 passes en championnat. Guère mieux en coupe ULEB.
Sur la sellette, Lonnie Cooper n'est pourtant pas encore dans l'avion vers les États-Unis. D'abord parce que la politique de la SIG n'a jamais été de « couper », de virer les joueurs. D'autres avant lui se sont retrouvés dans une situation difficile (Starosta, Giffa, Perincic...) sans pour autant abréger leur présence à Strasbourg. Seul Alvin Young a quitté le navire en cours de traversée.
Et même si la situation est aujourd'hui « critique », dixit Jérôme Rosenstiehl, son entraîneur veut encore croire que Lonnie Cooper est capable de réagir. « J'ai vraiment l'espoir qu'il retrouve progressivement son meilleur niveau. On a toujours su remettre les mecs dans le coup jusqu'à présent. On espère que ça ira encore cette fois-ci ». Il y a urgence.

Cyril Tromson

(www.dna.fr)