Quatrième bilan (à l'issue de la saison régulière)

Avant d’entamer la période la plus cruciale de l’année (les play-offs), je vous propose de revenir sur la saison de la SIG, et en particulier sur les 20 matches qui ont suivi ma précédente analyse. Les trois premiers bilans avaient mis en avant une montée en puissance inexorable de la SIG : des difficultés initiales, la SIG a su compter sur le regain de forme de Lonnie Cooper qui a entraîné toute l’équipe dans son sillage. La blessure du meneur US n’a pas eu de conséquences sur le niveau de jeu de la SIG. Mais certains objectifs de mi-saison (SDA, Coupe ULEB) n’ont pu être tenus.




Je rappelle brièvement les résultats de la SIG lors des trois premiers bilans : la SIG comptait deux victoires en deux matches de Coupe d’Europe et 3 victoires pour 6 défaites en championnat de France après 11 matches.
A l’occasion du deuxième bilan, le bilan de la SIG était inversé : deux victoires et quatre défaites en ULEB, mais cinq succès en six matches en Pro A en 11 matches.
Le troisième bilan de la SIG montrait une montée en puissance : 3 victoires pour une défaite en ULEB, cinq victoires en six matches de Pro A et une défaite en autant de matches en SDA.
Qu’en est-il depuis lors ?
La SIG a terminé son parcours en Coupe ULEB en quart de finale : une victoire convaincante à domicile face au Lietuvos Rytas Vinius, futur finaliste (83-70) avant de subir une défaite cinglante (72-56) au retour. La déception était d’autant plus grande qu’il y avait la place pour passer : Chuck était grippé, Dirk s’est foulé la cheville, Cooper n’était plus là, et la SIG était juste derrière à 3 minutes de la fin avant une fin de match catastrophique.
La SIG a réalisé, en outre, un beau parcours en Coupe de France. Après une victoire sans coup férir à Poitiers, la SIG eut le bonheur de recevoir et de battre l’ASVEL (premier match à domicile en Coupe de France depuis un certain….SIG-ASVEL en 2000 !) avant d’emporter un match haletant à Clermont et de succomber face à un Pau revigoré. 3 matches, une défaite, un point au ranking : le parcours strasbourgeois a été assez encourageant, même si le titre était à portée de main.
Enfin, en championnat, sur les treize derniers matches disputés, la SIG en a remporté neuf (contre Dijon, contre Chalon, au Havre, contre Clermont, contre Bourg, à Reims, contre Villeurbanne, à Orléans, contre Hyères-Toulon) et perdu quatre (à Cholet, contre le Mans, à Gravelines, à Roanne). La SIG a été quasi invaincue à domicile sur les matches retour : seul le Mans et le panier contesté de Campbell a mis la SIG au tapis. A l’extérieur, la SIG a été défaite dans l’antre d’équipes de play-offs (Cholet, Gravelines, Roanne) : de ce point de vue, la SIG aura fort à faire en play-offs. Sur la série de matches, elle n’a gagné que chez de petites équipes, hormis la surprise Orléans qui a lâché prise en fin de saison.
En d’autres termes, les play-offs vont être un moment de vérité pour cette SIG : si elle tient son Rhénus quasi inviolé, est-elle capable de l’emporter à nouveau à Villeurbanne, à Nancy ou à Gravelines ?



Ses excellents résultats s’expliquent par une montée en puissance du groupe, qui est parvenu, peu ou prou, à compenser la perte de Lonnie. Trey Moore, hormis son match de Chalon, n’aura été qu’un sparring partner. Et Omar Cook n’est arrivé que très récemment : il n’a que cinq matches dans les jambes. C’est donc au groupe constitué au début de saison et au coaching d’Eric, de Jérôme et d’Olivier qu’incombent les bons résultats de cette fin de saison. Chuck Eidson s’est montré un leader offensif régulier, Aerick et Sacha ont montré l’exemple en défense, Afik s’est mué par moments en Magnifique, John a été le capitaine valeureux que l’on connaît et Mike, Dirk, Claude et Gautier, plutôt en courant alternatif tous les quatre, ont apporté par séquence.



Voici les statistiques collectives de la SIG depuis le match de Dijon (22e j.) en Pro A. Entre parenthèses les stats de la précédente période :



Par rapport à la période d’hiver, on note que les stats ont presque toutes légèrement baissées. Il est vrai que la période hivernale était des plus florissantes : la SIG tournait à plein régime grâce à un Cooper en très grande forme. Depuis lors, il a fallu compenser. Toutefois, les chiffres sont très honorables : la défense est des plus solides et l’adresse est régulière. C’est au niveau des balles perdues (+ 3.5) et des passes décisives (-2.4) que l’absence de Lonnie s’est fait le plus ressentir.



Pour avancer dans ce chapitre statistiques, voici les stats de la SIG sur la saison :



On peut d’ores et déjà dire que l’équipe 2006-2007 est un bon cru : l’équipe ne présente aucun défaut majeur du point de vue des statistiques : en effet, elle fait partie des 8 meilleures équipes dans tous les secteurs, sauf pour les interceptions. Au vu du recrutement, on avait tablé sur une équipe très fort offensivement, notamment à 3 pts : on est servi ! L’équipe est la 3e attaque de Pro A et la meilleure à 3 pts ! Les deux principaux doutes résidaient dans le rebond et la défense. Il faut reconnaître que les hommes d’Eric nous ont complètement bluffé : la SIg termine à la 2e place aux rebonds, après avoir longtemps occupé la première. Et en défense, après des débuts catastrophiques, la SIG finit en boulet de canon avec une 4e place. Autrement dit, la SIG est armée, statistiquement, pour conquérir le titre. Elle ne présente aucune faiblesse majeure.



Toutefois, il faut nuancer ce dernier jugement en établissant une comparaison entre les statistiques des victoires et celles des défaites :



Ainsi, quand on compare les statistiques en fonction des résultats, on peut déceler les failles de la SIG. Le premier point est l’attaque strasbourgeoise, elle est l’une des garanties du jeu strasbourgeois. La SIG inscrit plus de 87 pts dans les victoires et moins de 70 dans les défaites. La SIG a des difficultés à gagner des matches en peu de points. Elle mise beaucoup sur son attaque. D’ailleurs, les chiffres d’adresse, notamment à 3 pts et aux lancers, vont dans ce sens, de même que les stats de passes décisives. La SIG dispose d’une force de frappe extérieure sans équivalent en France : quand elle ne peut compter dessus, la situation se complique gravement. L’écart en défense est moins spectaculaire (+ 6.3), ce qui laisse penser que la défense strasbourgeoise est une certaine assurance. Les stats aux rebonds et aux balles perdues sont stables. En d’autres termes, la principale faille strasbourgeoise est son attaque : quand celle-ci ne fonctionne pas, la SIG déraille.



J’ai eu l’occasion de voir la double confrontation face à l’ASVEL au Rhénus, et celle face à Vilnius via le Net. La SIG a montré d’indéniables qualités de cœur, et une défense des plus solides. A ce titre, Mike Smith et Afik Nissim, décriés au début de la saison, ont su se mettre au diapason. Omar Cook a, semble-t-il, pris de bonnes habitudes dans ce domaine. L’équipe dispose de solides défenseurs, à l’image de Sacha, John, Aerick ou Chuck. La SIG est dotée d’une défense de zone efficace et d’une individuelle en progrès constant.
En attaque, la grande nouveauté de la fin de saison réside dans l’axe Cook-Sanders. En l’absence de Lonnie, la création était le domaine réservé de Chuck, ce qui profitait beaucoup aux shooteurs (Sacha, Mike, Afik) et moins aux intérieurs (Claude, Aerick). Depuis l’arrivée d’Omar, Claude étant absent, c’est Aerick qui profite à plein de cette relation : 15.6 pts à 33/45 (73.3 %) sur les cinq derniers matches. En somme, on a une véritable relation meneur/pivot qui se greffe à la création et au scoring des ailiers (Chuck surtout, et dans une moindre mesure Afik et Mike qui ont plus de mal à trouver leur place depuis) : les solutions offensives sont donc variées, mais pas encore toutes exploitées. La SIG aura-t-elle le temps d’intégrer complètement Omar, et partant, d’exploiter au mieux son potentiel ? C’est tout l’enjeu de la post season qui s’ouvre.





Je rappelle le classement après 31 rencontres :

Voici le classement réactualisé après 51 rencontres (il manque le trophée de Roanne-SIG, qui est en sondage) :





Autrement dit, sur les vingt rencontres, les lauréats ont été le suivants : Chuck (4 fois), Aerick (4 fois), Afik (3 fois), John (3 fois), Mike (2 fois), Omar (2 fois), Trey (1 fois), Sacha (1 fois), Dirk (1 fois). Claude n’a plus été élu, de même que Lonnie, évidemment. Gautier est le seul professionnel à n’avoir pas eu l’honneur de remporter un trophée cette saison. Pour ceux qui souhaitent resigner des joueurs, voilà un classement porteur de sens. J’ajoute qu’en quatre matches comptabilisés, Omar a déjà été élu MVP deux fois, ce qui montre son impact immédiat.

La partie individuelle suivra dans les très prochains temps.

Vivement la partie individuelle
Effectivement ce classement est plein de sens, mis a part pour les "guerries de l'ombre" dont le travail est constant mais n'apparait pas dans leur statistiques, ce qui joue en leur défaveur au classement.

moi a écrit:
La SIG a terminé son parcours en Coupe ULEB en demi-finale .

Si seulement...

Vincent a écrit:

moi a écrit:
La SIG a terminé son parcours en Coupe ULEB en demi-finale .

Si seulement...

Merci d'avoir relevé la petite erreur. Je corrige tout de suite !

Vincent a écrit:

moi a écrit:
La SIG a terminé son parcours en Coupe ULEB en demi-finale .

Si seulement...

on aurait tellement du y aller

L'année prochaine ! Ca me generait pas si on devait se contenter de l'ULEB à nouveau l'an prochain (même si l'EL et ses avantages ne me laisse pas indifférent )

Lex a écrit:L'année prochaine ! Ca me generait pas si on devait se contenter de l'ULEB à nouveau l'an prochain (même si l'EL et ses avantages ne me laisse pas indifférent )

d'accord avec toi. l'EL me ferait rèver et ça voudrait dire qu'on est champion de France ça serait génial, mais l'ULEB est beaucoup plus dans nos cordes sportivement.

C'est pourquoi il faut impérativement accèder au moins en 1/2 finale pour avoir une chance d'y ètre qualifié. Les 1/2 finales idéales seraient SLUC / SIG et Roanne/ Le Mans. Dans ce cas, une place en ULEB serait déjà garantie. Le Mans (Ranking) + le champion (ou SLUC si Le Mans est champion) + les 2 autres auraient l'ULEB. Si Chalon se qualifie à la place du Mans, il faudra se qualifier pour la finale car Chalon et Roanne sont mieux classé que nous.

Je mettrai en premier lieu les chiffres du joueur à l’issue du troisième bilan, puis ceux qu’il a réalisés lors des matches suivants.



Omar, le remplaçant de Lonnie, arrivé très tardivement à l’orée des play-offs, a mis deux ou trois matches avant d’apporter quelque chose à l’équipe. Très à l’aise sur pick and rolls, il réalise des stats à la passe dignes des très grands meneurs passeurs : Aerick tire profit de leur association depuis la demi-finale face à Pau. Timoré en attaque, où sa sélection de shoots reste hasardeuse, il doit être une plus grande menace offensive. Défensivement, il semble faire un boulot honnête. On espère qu’il parviendra à passer un cap en attaque, qu’il permettra à Marquis de retrouver son niveau offensif du début de l’hiver. Le garçon a du talent. Il en est capable.




Trey Moore n’a, comme prévu, pas été l’homme de la situation. Certes, il a fait preuve d’un état d’esprit remarquable, et a été l’auteur d’un match solide face à Chalon (14 pts à 4/6 à 3 pts, 9 rbds, 5 pds, 2 ints, 26 d’évaluation). Mais cette performance est l’arbre qui cache la forêt. Moore n’a jamais su ou pu élever son niveau de jeu de manière constante. De surcroît des pépins physiques aux adducteurs l’ont diminué. Le staff a trouvé un accord avec lui et l’essai a été avorté.



On ne peut pas dire que la blessure de Lonnie et les errements de Moore aient profité à notre meneur landais. En effet, le costume de meneur titulaire a été trop souvent trop grand pour lui. Il a multiplié les balles perdues et les mauvais choix en attaque. C’est vraiment dommage, car il fait preuve d’une combativité exemplaire, d’un sens du sacrifice réel en défense. Le fardeau des responsabilités a été trop lourd à porter. Néanmoins si la SIG s’est maintenu dans les hautes sphères, c’est aussi grâce à lui. Depuis l’arrivée de Cook, il est déchargé du poste de titulaire. Pour le moment, il ne tire pas les fruits. Mais sa défense pourrait lui accorder des minutes en play-offs.



Ce que j’avais anticipé en février est malheureusement arrivé. La blessure de Lonnie a été un coup mortel asséné au rendement de Claude. Très en forme de décembre à février grâce aux caviars de Lonnie, il a été beaucoup moins bien servi depuis lors. Or son rendement offensif conditionne son rendement global. Il a beaucoup moins joué, a été moins présent aux rebonds et moins présent en attaque. Sur la période, il a principalement souffert d’irrégularité. Impérial parfois (14 pts, 6 rbds, 19 d’évaluation contre Chalon, 18 pts, 7 rbds, 2 blks, 24 d’évaluation contre Clermont ou 8 pts, 8 rbds, 16 d’évaluation contre Villeurbanne), improductif autrement (2 pts, 2 rbds contre Dijon, 0 pt, 1 rbd contre Cholet, 4 pts, 2 rbds contre le MSB, 2 pts, 2 rbds contre Reims, etc.), il doit à tout prix recouvrer ses capacités physiques pour retrouver un niveau sportif acceptable. Son association avec Omar pourrait se révéler aussi fructueuse que celle qu’il a entretenue avec Lonnie. Les bons résultats en play-offs sont sans doute à ce prix, car la puissance de Claude est essentielle face aux Troutman et autres Masingue, en attendant, peut-être, d’autres poids lourds des raquettes.



Si l’association entre Lonnie et Claude a fait couler beaucoup d’encre, il faut aussi prendre en considération le fait qu’Aerick profitait beaucoup des passes du meneur. Aussi, son impact offensif a-t-il été diminué par l’absence d’un véritable meneur organisateur. Certes, ce n’est pas dans les mêmes proportions que pour Claude, mais cet impact est bien réel. De plus, en raison des errements de Claude et de Dirk, Aerick a dû beaucoup batailler au poste 5, où ses longs segments n’ont pas toujours su compenser son manque de taille et de poids. Sa production reste énorme, notamment en défense et aux rebonds. Et il a dû constituer, par la force des choses, la menace offensive numéro un dans la peinture strasbourgeoise. Depuis l’arrivée d’Omar, il retrouve des couleurs offensives (23 pts, 8 rbds contre Orléans, 20 pts, 7 rbds contre Roanne). Les fautes constituent son pêché mignon, notamment dans les gros matches (4 contre Chalon et Villeurbanne, 5 contre Roanne). La SIG comptera beaucoup sur lui pour les play-offs.



Mike continue sur sa lancée. Il a été formidable au début de la période (12.9 pts à 46 % à 3 pts de la 22e à la 29e j.), avant de s’éteindre depuis (6.2 pts à 28 % à 3 pts sur les quatre derniers matches). On le sait capable de grosses séries offensives, mais il a du mal à supporter la pression. Il faut lui reconnaître d’évidents progrès en défense qui lui assurent un temps de jeu substantiel malgré ses soucis offensifs. Néanmoins, il peut faire la différence sur quelques minutes et en play-offs, cela importe beaucoup. La régularité n’est pas son fort cette saison, mais il peut débloquer des situations. C’est tout ce qu’on lui demande.



Sacha est monté crescendo avec la fin de saison. Toujours énorme en défense, ce qui ne se voit pas dans les stats, il a passé un cap en attaque où il réalise ses meilleurs chiffres sous le maillot strasbourgeois. Diabolique à longue distance, notamment lors des gros matches (3/3 contre Chalon, 2/3 contre le MSB, 4/4 contre Orléans, 2/3 contre Roanne), il apporte beaucoup aux rebonds pour compenser les soucis de Claude. Il est, avec John et Aerick, le garant de la défense intérieure strasbourgeoise. Il sera très sollicité face à l’ASVEL : Brian Greene a fait quelque misères aux Strasbourgeois cette saison. Sacha en sera le garde rapproché. Son expérience ne sera pas de trop pour les play-offs.



Longtemps obligé de jouer meneur en compagnie de Gautier, Afik a connu une grosse période offensive entre la 27e et la 32e j. (16.3 pts à 53 % à 2 pts, 50 % à 3 pts, 13.7 d’évaluation). Il a su prendre ses responsabilités quand il l’a fallu : 27 pts contre Villeurbanne en Coupe dans un match qui semblait perdu. 21 pts dans le quart de finale aller de Coupe Uleb. L’arrivée de Cook lui permet de jouer pleinement 2. Toutefois, il faut remarquer qu’il ne tire pas pleinement profit de l’arrivée de Cook. L’impact des shooteurs strasbourgeois (Mike et Afik) aux côtés de Cook pourrait aussi s’avérer déterminant dans les prochains matches. On espère revoir le Magnifique durant les play-offs. Pas régulier en 2005, il avait su se sublimer dans les gros matches (27 pts au match retour contre Pau, 20 pts au match retour contre l’ASVEL et bien sûr ses 11 pts en finale, dont 9 dans le dernier quart). On lui demande rien de plus !



Le capitaine monte en température. Beaucoup plus impliqué offensivement et aux rebonds en raison des soucis des uns et des autres, il répond présent et bataille à chaque match sous les panneaux pour arracher un rebond offensif ou un panier de près. Son expérience des play-offs, son leadership et sa dureté seront précieux durant les play-offs qui s’ouvrent. Pouvant défendre aussi bien sur les 3 que sur les 4, il forme, avec Chuck, Aerick et Sacha, un gros quatuor défensif sur ces deux postes.



Patron de l’attaque strasbourgeoise, tour à tour meneur créateur en l’absence de Lonnie, ailier scoreur aux côtés d’Omar ou défenseur rebondeur quand la situation s’y prête, Chuck est absolument partout sur le terrain. Tout bonnement démentiel en attaque, il termine meilleur shooteur à 3 pts du championnat (49 %), 7e à l’évaluation, 10e scoreur, 11e intercepteur, 13e passeur, et dans les top 30 des rebondeurs. De plus, il ne rechigne pas à la tâche en défense, s’arrachant sur tous les ballons, plongeant dans les tribunes s’il le faut. Le leader modèle, à l’état d’esprit exemplaire. Le resigner n’est plus maintenant qu’un doux rêve de supporter, tant il a conquis tant sur la scène nationale qu’européenne. On ne lui demande plus qu’une chose, c’est de porter l’équipe au titre. Il pourra alors partir vers d’autres cieux, avec le sentiment du devoir accompli. Quoi qu’il arrive, il fera partie du Hall of Fame strasbourgeois.



Sa situation n’a guère changé, même s’il a signé une performance intéressante face à Bourg (7 pts, 3 rbds, 10 d’évaluation en 8’).



Malheureusement pour Dirk, la fin de la saison n’a pas changé grand-chose à l’état de fait de début février. Poussé sur le banc par l’excellent Sacha, il n’est pas parvenu à tirer parti de la baisse de forme de Claude pour s’imposer dans la raquette strasbourgeoise. Auteur de fautes idiotes et d’entrées trop longues dans les matches, il n’a pu s’exprimer. Il jouera peu pendant les play-offs, surtout avec le retour de Claude. Cependant, il manifeste beaucoup d’enthousiasme et on le sait avide de jouer et d’apporter.

beau travail bravo encore