ProA 1ère journée : SIG - Asvel 78-84...

J'ouvre ce nouveau topic sur le 1er match de championnat pour annoncer que Laurent Foirest sera forfait. Il souffre d'une contracte aux ischio-jambiers depuis déjà un mois et n'a presque pas participé à la préparation.
Edwin Jackson va certainement être directement lancé dans le grand bain.

http://www.leprogres.fr/sports/basket/916210.html

La préparation de l'ASVEL a connu beaucoup de turbulences : absence de Jeanneau et Sangaré pour cause nationale, retour de Jeanneau, blessure de Foirest, sans oublier quelques petits pépins.

D'ailleurs, l'ASVEL nouvelle version a essuyé quelques gros revers en début de préparation (face à Fribourg et Pau notamment). Toutefois, l'ASVEL est actuellement sur une bonne phase, avec un large succès face à Roanne. L'arrivée de Varem a dû apporter beaucoup en défense (secteur où l'ASVEL était faible) et aux rebonds. La grosse faiblesse identifiée par les supporters villeurbannais réside dans le tir longue distance, où l'ASVEL a perdu d'excellents spécialistes (Barrett, Greene, Larranaga) et n'a finalement trouvé aucun shooteur fiable. Conley, Sangaré, Jeanneau, Jackson ou Wilson peuvent s'enflammer un soir, mais aucun n'a la régularité requise. Néanmoins, si lors du match au Rhénus, l'ASVEL fait du 55/60 % à 3 pts, on l'aura dans l'os !

On aura l'occasion d'y revenir : cette équipe asvélienne présente un secteur intérieur susceptible de nous enquiquiner. Nsonwu est grand et costaud (2.10), avec un très bon hook. Troutman a été notre cauchemar lors des derniers play-offs. Wilson est plutôt bon en préparation. Ces trois joueurs sont plus grands que nos intérieurs : il faudra batailler !

moi a écrit:
On aura l'occasion d'y revenir : cette équipe asvélienne présente un secteur intérieur susceptible de nous enquiquiner. Nsonwu est grand et costaud (2.10), avec un très bon hook. Troutman a été notre cauchemar lors des derniers play-offs. Wilson est plutôt bon en préparation. Ces trois joueurs sont plus grands que nos intérieurs : il faudra batailler !

Ca tombe bien, c'est parfaitement la philosophie de gars comme Lewin, Giffa ou encore McCord (et meme Lewis au vu du matche de hier! )!
Sur le plan physique, je pense qu'on est a égalité avec les intérieurs de l'Asvel mais va falloir compenser le manque de taille par du jump et de bons placements!

il me semble que Troutmann est lui aussi blessé pour un mois

Troutman devrait reprendre l'entraînement la semaine prochaine.

Quelques nouvelles générales sur l'ASVEL :

L'ASVEL participe au tournoi de Bourges à compter de ce soir. Elle affrontera les trois autres participants : la JDA Dijon, l'Entente Orléanaise et la Chorale de Roanne.

Parmi les espoirs de l'ASVEL, on compte un jeune intérieur prometteur de 2.12 m (18 ans), Bengali Fofana, qui joue depuis 3 ans : un nouveau Sidibé ou le prochain intérieur dominant ?

L'ASVEL a décidé de jouer 9 matches à domicile le vendredi. Les partenaires ont poussé en ce sens.

Si Troutman et Foirest sont blessés (le premier reprend l'entraînement la semaine prochaine ; le second sera forfait pour SIG-ASVEL), l'ASVEL a enregistré l'arrivée Varem et le retour de Sangaré et de Baratet.

Enfin, séquence souvenirs :
En 2003-2004, le premier match de la saison était un SIG-ASVEL, remportée par les Strasbourgeois 94-91. Un certain Afik Nissim (17 pts à 7/15), décisif en fin de match, entamait son premier tour d'honneur au Rhénus. Puisse l'histoire se répéter !

Une victoire d'entrée serait la bienvenue,histoire de bien lancer la saison et d'effacer un mauvais souvenir trés récent..........

michel67 a écrit:Une victoire d'entrée serait la bienvenue,histoire de bien lancer la saison et d'effacer un mauvais souvenir trés récent..........

Il faut tout de suite qu'on prenne notre revanche des playoffs!

Rien à voir avec l'ASVEL mais pour info. le match SIG/ Hyères Toulon sera avancé au vendredi 14 décembre 2007 au lieu du samedi 15 décembre 2007

mick a écrit:Rien à voir avec l'ASVEL mais pour info. le match SIG/ Hyères Toulon sera avancé au vendredi 14 décembre 2007 au lieu du samedi 15 décembre 2007

Ah! Ca sent le direct sur Sport+.

David67350 a écrit:

mick a écrit:Rien à voir avec l'ASVEL mais pour info. le match SIG/ Hyères Toulon sera avancé au vendredi 14 décembre 2007 au lieu du samedi 15 décembre 2007

Ah! Ca sent le direct sur Sport+.

Non non rien à voir, Sport + ne se projette pas aussi loin

Le ton est donné

http://www.sigbasket.eu/modules/news/article.php?storyid=375&location_id=32&topicid=23

Oui le ton est donné... Le site off parle d'Aymeric j'éspére que samedi il me fera meilleur impression (moins provocateur) que l'année derniére...

Oué parce l'année dernière, le spectacle qui l'a donné était assez honteux !

Enfin ! Plus de quatre mois après ce sinistre 17 mai 2007, qui a vu l’ASVEL éliminer prématurément la SIG des play-offs au prix d’un match épique (103-105), la SIG retrouve le chemin du parquet, par une rencontre dans son hall Rhénus face aux hommes de Baratet. Les bourreaux d’alors (Barrett, Larranaga, Greene et Troutman) ont quelque peu changé, mais le staff villeurbannais a bâti une équipe très compétitive. Cette confrontation sera l’occasion de lancer la saison, de s’étalonner face à une « grosse » équipe du championnat et de prendre une revanche qui devrait surmotiver les anciens du groupe (John, Afik, Sacha, Gauthier et le staff).




L’ASVEL, amoindrie une bonne partie de la saison passée par des blessures (Foirest, Greene, Jeanneau et d’autres), a fini la saison passée en boulet de canon, précipitant notamment l’élimination de la SIG en ¼ de finale des play-offs. L’intersaison a conduit Villeurbanne à changer son effectif : des cadres français sont partis (Vincent Masingue à Toulon, Amara Sy à l’AEK Athènes), l’excellent shooteur irlandais Jay Larranaga également (Caserta, Lega due). Enfin, trois éléments étrangers ont fait leur valise : Rowan Barrett a émigré à Chalon. S’ajoutent à lui le role player Lavelle Blanchard, ainsi que le poison Brian Greene.

Pour remplacer ces joueurs de base, l’ASVEL a pris les devants sur le marché des transferts, en recrutant la majeure partie de ses joueurs dès le mois de juin. A l’aile, avec le départ de 4 joueurs, l’ASVEL s’est orienté vers le polyvalent Robert Conley, vu en Pro B il y a quelques années, vers le grand scoreur du Centre Fédéral Edwin Jackson, puis il y a quelques jours, sur l’ex-palois Jeff Varem. A l’intérieur, l’ASVEL fait peur : l’excellent Troutman qui a décidé de rester sur les bords du Rhône a été rejoint par le musculeux Uche Nsonwu-Amadi, auteur d’une bonne saison dans le Nord, et par l’ex-Choletais Lamayn Wilson.



L’ASVEL a disputé 9 rencontres amicales, la plupart face à des équipes de Pro A. Le bilan est mitigé avec 3 victoires, 1 match nul et 5 défaites. Ces résultats sont à pondérer à l’aune des absences de Villeurbanne : Aymeric Jeanneau (pendant un temps) et Yohan Sangaré retenus en EDF ont dépourvu le poste de meneur. Chevon Troutman a été blessé un mois, Laurent Foirest attend toujours de revenir. En somme, l’ASVEL n’a pas encore été au complet. Ces résultats ont mis en lumière de grosses faiblesses défensives, qui ont conduit au recrutement de Jeff Varem, connu pour ses qualités de rebondeur et de défenseur. Il sera dévoué aux tâches obscures, tel Blanchard et Sy la saison passée.
L’ASVEL a débuté sa préparation par le tournoi d’Aix-les-Bains, où elle a subi la loi de Fribourg (88-65) et de Roanne (93-85). A Rodez, le « classico » a tourné court : 90-66 en faveur du rival béarnais. A la Halle André Vacheresse, l’ASVEL retrouve la Chorale, dans un match de série. Roanne est stratosphérique en première mi-temps, l’ASVEL revient comme une furie en seconde période et le match se termine par un match nul. L’équipe de JDC étant pauvre en nombre, le coach roannais a décidé d’arrêter le match.



La première victoire villeurbannaise intervient dans un match à huis clos, face à Besançon (84-80). L’ASVEL conclut sa préparation par deux tournois : A Clermont, elle perd face à Saint-Etienne (81-69), mais elle prend sa revanche sur Roanne (86-71). Au tournoi de Bourges, l’ASVEL mord la poussière face à Orléans (50-66), avant d’infliger un cinglant revers à Dijon (89-58).
Que dire de cette préparation ? Elle a permis de mettre en lumière la puissance du secteur intérieur villeurbannais, la confiance retrouvée d’Aymeric Jeanneau, mais également les carences des Verts en matière de shoot extérieur et de défense, domaine qui a singulièrement progressé lors du dernier tournoi.



Entre toutes ces stars du championnat et en l’absence de statistiques, difficile de choisir. J’ai opté pour le duel des costauds entre Chevon Troutman, bourreau des Sigmen en mai, et Jai Lewis qui n’a cessé de monter en puissance durant la préparation.









Des duels en perspective sur le poste 1. Si Gauthier a plutôt déçu en préparation (5.2 pts), ne s’illustrant guère qu’en défense, Eddie a réalisé une préparation de toute beauté ! Clutch, incisif en défense, capable d’organiser le jeu comme de prendre ses responsabilités, adroit de loin et vif en pénétration, il a dévoilé toutes les facettes d’un jeu complet. Deuxième meilleur scoreur strasbourgeois (14.9 pts), auteur de plusieurs grosses perfs (20 pts à 7/11 à Francfort, 20 pts à 5/9, 3 pds contre Bonn, 25 pts, 3 rbds, 4 pds et 30 d’évaluation contre Ulm). Il occupe un rôle de leader important, après le départ d’Eidson. Face à lui se dresse l’un des meilleurs meneurs organisateurs du championnat, Aymeric Jeanneau (1.85, 29 ans), bien connu du Rhénus. Toujours présent en défense, véritable leader vocal, et plus dangereux à 3 pts qu’il n’en a l’air, Aymeric est un meneur complet, susceptible de gêner Eddie et Gauthier. Le couper des autres villeurbannais serait une solution intéressante. Son suppléant est le « Bleu » Yohann Sangaré (1.92 m, 24 ans), qui a fait quelques apparitions lors du dernier Euro. Son profil est celui d’un combo guard, athlétique et vif aussi bien en attaque qu’en défense. Moins à l’aise en gestion que son compère Jeanneau, il aura pour fonction d’enflammer la rencontre. Il jouera vraisemblablement au poste 1 et au poste 2. Avantage Villeurbanne, en raison de la petite forme de Gauthier.





En l’absence de Lolo Foirest, l’ASVEL pourra compter sur un duo de très jeunes joueurs. Marko Cakarevic (2.00 m, 19 ans) ne devrait pas beaucoup jouer. Pourtant ce prospect serbe, membre de l’équipe nationale serbe de sa catégorie d’âge, ne manque pas de qualités. On suivra avec davantage d’attention les premiers pas en Pro A d’Edwin Jackson (1.90 m, 18 ans), fils d’une ancienne gloire de Pro A. Ce serial scoreur, diabolique en N1 l’an passé, devra gravir une marche importante cette saison. En est-il capable ? Quel sera son impact dans les autres secteurs ? Autant de questions auxquelles le match de samedi apportera des éléments de réponse. A ce poste 2, on devrait voir jouer Sangaré et Conley. Le poste 2 est l’un des postes forts de la SIG. Le titulaire n’est autre que le 4e scoreur et la 4e meilleure évaluation de l’ULEB Cup 2007, en la personne de Kevin Houston. Explosif, scoreur, présent en défense et aux rebonds, Kevin a montré de bonnes choses en préparation (13.0 pts). Son suppléant est l’icône locale, Afik Nissim, cauchemar des Villeurbannais la saison passée. Discret en préparation (5.3 pts en raison d’un retard physique), il a montré face à Bonn qu’il fallait compter sur lui (21 pts à 6/9, 3 pds). Il devrait avoir un rôle plus important cette année, que ce soit au scoring, en défense (domaine où l’on attend des progrès) et à la création. Avantage SIG.





Ce poste a été entièrement reconstruit. Robert Conley (1.98 m, 30 ans) est un extérieur athlétique et agressif, excellant en pénétration. Son shoot n’est pas à négliger pour autant. Son remplaçant, Jeff Varem (1.94 m, 24 ans), a vocation à remplir les tâches obscures (rebond et défense). Son impact offensif est plus discret, d’autant qu’il vient d’arriver dans l’effectif. Le poste 3 strasbourgeois, propriété du formidable Eidson la saison passée, a vu l’arrivée d’une terreur offensive de la fin de saison passée, Derrick Obasohan. Attaquant au jeu complet, meilleur scoreur des Strasbourgeois en préparation (15.6 pts), avec une belle régularité (tous ses matches compris entre 8 et 26 pts), Derrick ne rechigne pas à prendre des rebonds et à défendre fort. Comme Houston, il pêche au niveau de la création. Elson, après son prêt en Suisse, n’a pas passé le cap nécessaire à son utilisation en Pro A. Il est clairement en retrait pour le moment, et ne devrait pas rentrer en jeu. Avantage ASVEL sur le nombre.





Poste fort des Strasbourgeois la saison passée, grâce à l’abattage de Sacha, de John et d’Aerick, le poste 4 n’a pas trop changé durant l’été. John et Sacha seront davantage responsabilisés. Depuis qu’il a épuré son jeu, Sacha est devenu l’un des meilleurs 4 défensifs du championnat et un attaquant très honnête. Féroce en défense sur l’homme, il est doté en outre d’un shoot à 3 pts redoutable (encore au-dessus de 40 % la saison passée). John est le taulier de l’équipe, leader vocal et par l’exemple, appelé aux basses œuvres, mais aussi, parfois, à la lumière de par sa grande efficacité offensive près du cercle. Face à eux, l’ASVEL présente Lamayn Wilson (2.03 m, 27 ans), un tweener (poste ¾) mobile, adroit, athlétique et complet, qui a parfois tendance à en faire trop. Il sort d’une saison décevante à Cantù, mais a crevé l’écran avec Cholet en 2006. Nouha Diakité (2.05 m, 27 ans) est là pour faire souffler les titulaires et pour apporter ses qualités défensives et sa verticalité. Avantage SIG.





Le poste 5 est sans aucun doute le poste villeurbannais le plus impressionnant. En effet, les deux joueurs du poste figuraient parmi les meilleurs spécialistes la saison passée. Le Nigérian Uche Nsonwu Amadi (2.03 m, 29 ans), plus petit qu’annoncé au départ (2.10), est un char d’assaut, surpuissant aux rebonds (8.1 la saison passée à Gravelines) et extrêmement habile près du cercle. Il ne force rien, d’où une efficacité redoutable (64 % aux tirs l’an passé). Chevon Troutman (2.00 m, 26 ans), de retour d’une indisponibilité d’un mois, n’aura peut-être pas un temps de jeu très important. Il n’en demeure pas moins un joueur à surveiller. Correct à 5/6 m, il devient tout bonnement formidable près du cercle que ce soit aux rebonds offensifs (3.0 l’an passé) ou aux shoots. Il avait fait des playoffs du feu de Dieu la saison passée (22.5 d’évaluation), notamment contre la SIG (22.5 pts à 81 %, 86 % aux lancers). A la SIG, le ravalement a été complet. Les décevants Marquis et Mädrich, qui ont fait du poste 5 le poste faible la saison passée, ont laissé place à Jai Lewis et à Rob Lewin. Jai Lewis, après des débuts si laborieux que la SIG a envisagé de le couper, faute d’un physique de basketteur professionnel, a su se prendre en main et est monté en puissance tout au long des huit matches amicaux. Quatrième scoreur (12.0 pts), il a fait montre d’implication dans tous les domaines : scoring (17 pts à 6/8 contre Nancy), rebond (9 à Gentilly), passes (6 contre Ulm), interceptions (4 contre Ulm). Il est d’ailleurs la meilleure évaluation strasbourgeoise de la préparation. Doté d’un physique de déménageur (2.01 m, 120 kgs) aux doigts de fée, c’est un joueur très talentueux appelé à être l’un des leaders offensifs de la SIG. Rob Lewin, a contrario, n’est pas un artiste balle en main, mais quel roc en défense ! Meilleur rebondeur (9.6) et contreur (2.05) du championnat l’an passé à Reims, il aura pour fonction de canaliser le rebond et de maîtriser la peinture. Si en plus, il peut mettre quelques paniers bien sentis en attaque, ce sera positif, car il a été plutôt discret offensivement durant les matches amicaux (7.0 pts). Compte tenu de l’état physique de Troutman et des errements offensifs de Rob, je dirais égalité sur ce poste.



En somme cette première rencontre de Pro A aura un air de revanche. La SIG aura l’opportunité de bien démarrer sa saison, ce qui n’a pas été le cas lors des deux dernières saisons : 2-4 après 6 journées en 2005-06, 3-6 après 9 journées en 2006-07. C’est d’autant plus important que le programme imposé aux Strasbourgeois est tout bonnement infernal ! Jugez plutôt : réception de Villeurbanne (5e l’an passé), déplacement à Roanne (2e), réception de Cholet (7e), déplacement à Nancy (1er), soit quatre rencontres face à quatre des sept meilleures équipes de la saison passée ! Si gagner à Roanne et gagner à Nancy seront autant de travaux d’Hercule, il ne faut pas perdre des points en route à domicile.

Autrement dit, Sigmen, remportez ce match pour prendre votre revanche et pour lancer une saison porteuse d’espoirs !

Que le meilleur gagne !

j'espère que cette équipe de l'asvel sera au moins plus fair-play et moins trash-talking que celle de l'an dernier qui passait son temps à détruire l'adversaire(n'est-ce pas masingue et sy?).
sinon tu l'as dit que le meilleur gagne.
ALLEZ LA SIG!!

On devrait quand même changer cette phrase, la personnaliser un peu...
Que le meilleur gagne c'est bien gentil mais je propose : que le meilleur soit la SIG !
Tous en rouge

Namele a écrit:On devrait quand même changer cette phrase, la personnaliser un peu...
Que le meilleur gagne c'est bien gentil mais je propose : que le meilleur soit la SIG !
Tous en rouge

Ca pourrait etre le slogan de notre chere Infrarouge!

Les DNA du 27 septembre 2007

C'est (très) ouvert
La succession de Roanne est ouverte. Dans un championnat de plus en plus homogène, de nombreuses écuries peuvent prétendre jouer un rôle de premier plan. Éric Girard, le coach de la SIG, fait le tour des forces en présence à trois jours des trois coups en Pro A.
Avant, le basket, c'était simple. Pas mieux, non, mais plus simple. Il y avait Limoges ou Pau, baronnies indéboulonnables, et puis tous les autres, le troupeau des sans-grade, le lumpen prolétariat de la Pro A, le rassemblement des gens de peu, pas suffisamment apprêtés pour être invités au banquet des puissants. Si l'histoire manquait singulièrement d'intérêt, elle avait au moins le mérite de la clarté.

Des trublions viennent sans vergogne bousculer l'ordre établi

Tout cela appartient désormais au passé. Les obscurs ont fait la révolution. Et le temps béni des hiérarchies limpides, des hégémonies sans faille est définitivement révolu. Depuis plusieurs saisons, des trublions viennent sans vergogne bousculer l'ordre établi, donner un grand coup de pied dans les armoires à trophées. Et la SIG a sa part de responsabilité dans ce grand chambardement. « Il y a eu quatre champions de France différents ces quatre dernières années, indique Éric Girard. Ça montre que tout est possible. On a tracé la voie il y a trois ans. Roanne s'y est engouffrée. Ça ouvre des perspectives nouvelles ».
Et cette édition 2007/08 ne devrait pas déroger à la tendance. Le championnat hexagonal semble en effet plus serré, plus homogène qu'il ne l'a jamais été, avec de nombreux clubs affichant peu ou prou les mêmes trésoreries. « Les gros, à l'image de Pau, ont un peu moins de budget. Et les équipes du ventre mou ont un peu augmenté le leur, constate le coach de la SIG. Si Pau et l'ASVEL sont toujours largement devant, il n'y a plus le même écart qu'avant. Strasbourg fait partie des huit ou neuf masses salariales identiques ». Alors automatiquement, « ça densifie le niveau ».
Si Villeurbanne, premier adversaire de la SIG après-demain, semble un cran au-dessus des autres - « Ils disposent d'une raquette sans concurrence en France » -, de nombreuses écuries peuvent prétendre venir se mêler à la lutte pour les play-offs. « Chalon veut franchir un palier. Paris ne peut pas faire une autre mauvaise saison, Pau a réduit la voilure, mais reste performant. Gravelines a tiré les conséquences de sa saison difficile. Roanne a doublé son budget. Et l'apport de Marquis fait changer Cholet de catégorie », énumère Éric Girard.
Dans cette édition que le coach pressent cyclique - « Ce pourrait être un championnat de séries, des équipes vont bien commencer avant de connaître une phase difficile et inversement » -, même les faire-valoir habituels peuvent se muer en trouble-fêtes. « Les soi-disant petits ne sont plus si petits que ça, comme Brest ou Rouen avaient pu l'être il y a deux ans », martèle Éric Girard.

La SIG devra ferrailler pour conserver le standing qui est le sien

Dans ce contexte, la SIG devra ferrailler pour conserver le standing qui est le sien (trois Top-4 à la suite). « Être quatrième serait déjà un exploit. Et je ne dis pas ça pour ouvrir le parapluie. Faisons déjà le maximum pour disputer les play-offs ». Une prudence légitime donc, d'autant que le club strasbourgeois avance « sans beaucoup de certitudes ». « Les mecs sont bien, ont envie. Mais je suis pour l'instant dans l'expectative, j'ai du mal à jauger le niveau de cette équipe dans le championnat », avoue coach Girard.
« Difficile, mais passionnante », la saison à venir semble plus ouverte que jamais. C'en est bel et bien fini des establishment d'autrefois, des suprématies qui ne souffraient aucune discussion. Et de ça, sinon peut-être dans quelque province béarnaise sinistrée, personne ne se plaindra.

Régis Schneider

L'ASVEL au-dessus de la mêlée
La difficulté avec un championnat aussi ouvert, c'est qu'il rend bien vains, voire hasardeux, les incontournables pronostics de début de saison. Petite contribution malgré tout pour tenter d'y voir plus clair.
LES FAVORIS
Nsonwu-Amadi, Troutman, Wilson, Diakité : la raquette villeurbannaise n'aura pas d'égale dans le championnat. Privée de trophée depuis cinq ans, l'ASVEL se prend à rêver d'un 17e titre l'année de son 60e anniversaire.
Finaliste - malheureux - des trois dernières saisons, Nancy a tout refait, de la cave au grenier. Seuls Julian et Samnick sont restés. Le SLUC a signé les frangins Greer, TJ Parker, Philippe Amagou et Mike Bauer et espère bien revoir Bercy.
Toujours qualifié en Euroligue, Le Mans, qui a laissé filer Nicevic, Gregory et Campbell, abattra la carte jeune (avec Batum, futur NBA player, Diot, Bokolo, Koffi) pour oublier une saison décevante. Les gâchettes Raviv Limonad et Luka Bogdanovic (ex-Partizan Belgrade) sont en mesure d'affoler les meilleures défenses.
LES OUTSIDERS
Que vaut le nouveau Paris-Levallois ? Mystère. Avec Akpomedah, qui fait son retour dans le championnat de France, Gray et le Slovène Golemac, le club de la capitale a en tout cas quelques solides arguments à faire valoir.
Roanne a perdu sa doublette magique Spencer - Harper, soit les deux meilleurs marqueurs du dernier championnat tout de même, et devra gérer de front Pro A et Euroligue. Mais avec un budget en hausse et l'habituel flair de Jean-Denys Choulet en matière de recrutement, le champion en titre tentera de confirmer son nouveau statut.
Everett et Diarra sont partis, le secteur intérieur a été largement renouvelé (Ford, Badiane, Bracey épauleront Koné), mais Chalon, avec le shooteur Rowan Barrett et le lutin Shawnta Rogers, a encore les moyens de viser le haut du tableau.

Pau, en toute humilité

Grande lessive à Gravelines, avec pas moins de dix départs et cinq arrivées. Dont celle de l'athlétique ailier US Vincent Grier, joueur très complet, qui avait disputé six matches de pré-saison avec le Miami Heat l'an dernier avant de réaliser une solide saison en CBA, aux Sioux Falls. L'une des vedettes du championnat ?
DANS LE FLOU
Une masse salariale en baisse de 30%, un entraîneur venu de Pro B (Olivier Cousin), un recrutement (Fein, Stanic, Dials) moins clinquant que par le passé : Pau, 9e du dernier exercice, se présente en toute humilité sur la ligne de départ.
LE VENTRE MOU
Orléans vient de signer le pivot américano-nigérian Aloysius Anagonye, sa 7e et dernière recrue. Avec le jeune arrière Brandon Heath, vu à la Summer League aux côtés de Petro et Gelabale, la troupe de Philippe Hervé cherchera à réitérer son parcours de l'an dernier.
Cholet a conservé le prometteur Nando de Colo et enregistré le retour au bercail de Claude Marquis. Pas sûr toutefois que cela suffise pour briller de mille feux...
L'emblématique Jacques Monclar a été remercié. Exit aussi TJ Lux (arrêt) et Natsvlishvli. Désormais coaché par le Suisse Randoald Dessarzin, Dijon, toujours drivé par Laurent Sciarra, misera sur sa vitesse et son explosivité pour réaliser quelques jolis coups.
DERNIERS DE LA CLASSE ?
Le promu Vichy a conservé sa petite merveille Jimmal Ball, mais ne pourra sans doute pas viser autre chose que le maintien. Le Havre, orphelin de Stanley, Clermont, avec un effectif remanié dans les grandes largeurs, et Hyères-Toulon, qui a attiré Masingue dans ses filets, semblent partis pour frayer dans les mêmes eaux.

R. Sch.

Quelle attractivité ?
Les stars (Spencer, Kirksay, Eidson, Campbell, CC Harrison...) du dernier exercice sont parties sous des cieux plus rémunérateurs. Et pas de noms ronflants ou de pedigrees prestigieux pour les remplacer. Confrontée à la concurrence des ligues méditerranéennes, des pays émergents à l'Est et même de la Belgique, la Pro A est-elle irrémédiablement entrée dans une phase de paupérisation qualitative ? « Ça reste un très bon championnat, une ligue bien organisée, nuance Éric Girard. Les joueurs savent qu'en France, les contrats sont respectés, les dirigeants sérieux et les salaires versés. Mais il va falloir continuer à bosser pour produire un basket intéressant. Et cela passe aussi par des résultats en coupe d'Europe ».

20 Minutes du 27 septembre 2007

Un effectif renouvelé pour moitié

Contrairement à la très agitée intersaison 2006, la SIG est parvenue cet été à conserver la moitié de son effectif. John McCord, Sacha Giffa, Afik Nissim et Gautier Darrigand ont ainsi rempilé pour une saison, Elson Mendy revenant de son côté d'un prêt à Boncourt (D1 suisse). Cinq nouveaux ont donc débarqué : les Américains Eddie Shannon (meneur), Kevin Houston (ailier), Rob Lewin et Jai Lewis (intérieurs), ainsi que le Nigérian Derrick Obasohan (ailier).

« On sera un peu petit dans la raquette, mais on a des joueurs explosifs avec de grosses qualités de vitesse, remarque le coach Eric Girard. Tous peuvent prendre des responsabilités offensives. On sera donc moins dépendant d'un joueur comme Chuck Eidson. »


« Le Top 4 serait exceptionnel »

Eric Girard Coach de la SIG.

A deux jours de la reprise de la Pro A face à l'Asvel, samedi (20 h) au Rhenus Sport, quelle est le potentiel de la SIG version 2007-2008 ?

C'est difficile à dire, car on n'a pas affronté d'équipes françaises en matchs amicaux, hormis Nancy deux fois, mais c'était au tout début de la préparation. Ensuite, on n'a joué que contre des Allemands. On a pu notamment évaluer notre impact physique. Mais on est un peu dans l'expectative par rapport aux équipes de Pro A. Vu notre calendrier, on saura mieux quelles sont nos forces et nos faiblesses après cinq ou six matchs. C'est le début de saison le plus difficile pour moi depuis dix ans, car on va affronter quatre équipes (Asvel, Roanne, Nancy et Paris) capables de viser le titre.

Justement, où situez vous la SIG dans la hiérarchie française ?

Déjà, il faut rappeler qu'on est la seule équipe à avoir terminé trois années de suite dans le Top 4 de la saison régulière. Cette saison, notre objectif sera de nous qualifier pour les play-offs (accessibles aux huit premiers). Finir dans les quatre premiers serait exceptionnel, car la Pro A est de plus en plus dense. Notre masse salariale est largement inférieure à celles du Mans, de Pau-Orthez ou de l'Asvel. Et comme certaines équipes (Pau, Paris) ont des revanches à prendre, ça va être très compliqué. Mais on doit continuer à avancer.

Recueilli par Jérôme Sillon - ©2007 20 minutes

Je trouve que les DNA mettent l'Asvel très haut. Certes les villeurbannais ont une très belle raquette, et une paire de meneurs internationaux. Mais leur préparation perturbée par les blessures et absences pourrait leur être préjudiciable, surtout quand on sait que dans un championnat homogène comme le notre, on traine un mauvais départ comme un boulet toute la saison.

J'espère que je ne m'avance pas trop et que l'Asvel ne va pas nous mettre une correction samedi qui me ferait bien mentir

Je trouve aussi que l'ASVEL fait peur à nombre de gens, y compris Eric, alors même que certains points posent problème :

- le manque de shooteur extérieur fiable. Larranaga, Greene et Barrett partis, aucun shooteur digne de ce nom est arrivé. D'ailleurs la préparation a permis de mettre en lumière cette lacune.
- des soucis défensifs très nets, gommés en partie par l'arrivée de Varem. Mais le Nigérian ne réglera pas tous les problèmes défensifs à lui seul.
- la confiance accordée à Jackson. Est-il capable d'apporter tout de suite en Pro A ? Cissé, dans un profil similaire, s'est gaufré à Pau, Moerman a gagné des miettes de temps de jeu et un Batum a connu un petit temps de jeu. Jackson n'a que 18 ans, je le rappelle.
- le physique de Foirest. Elément d'expérience, son physique est sujet à caution depuis ses années à Vitoria. Est-il en état de jouer, rien n'est moins sûr.
- Le retard accumulé en préparation. Malgré tous les talents rassemblés, l'ASVEL a perdu beaucoup de temps en préparation : Baratet, Sangaré et Jeanneau étaient en équipe nationale, Foirest et Troutman ont été blessés longuement et j'en passe.

Evidemment, l'ASVEL a bâti un très bon secteur intérieur, avec trois joueurs de top niveau (Diakité n'est là que pour les utilités à ce que j'ai pu voir l'année dernière) et un duo de meneurs performants. Les postes 2/3 (Jackson, Cakarevic, Conley, Foirest, Varem) m'inspirent moins d'optimisme cependant.

Il y en a un d'entre nous qui va être content

http://www.sigbasket.eu/modules/news/article.php?storyid=376&location_id=32&topicid=23

Le match SIG / ASVEL sera rediffusé sur ALSATIC TV le dimanche 30 septembre à 18h
Normalement il devrait y avoir d'autres rediffusions mais ALSATIC TV ne communique pas dessus.

Et on apprend lors de cette émission que Lewin est incertain pour samedi.
J'ai du mal à croire qu'un petit problème le mardi, empêche de jouer le samedi...