PRO A : 2ème journée : Vichy 47- SIG 73 !!!!!!!!!

Belle victoire ! A Vichy, ce n'est jamais facile même si on ne sait pas vraiment ce que vaut cette équipe vichysoise cette année.

Qui plus est avec un Giffa catastrophique et un Essart visiblement en dedans, ca laisse présager de bonnes choses !

Orléans qui lamine Roanne, on sait qu'on a affronté une grosse équipe au premier match.

On en saura bien plus après le match contre Le Mans !

Superbe perf, ça fait plaisir, belle réaction apres la défaite d'Orléans!

Rush déjà énorme

C'est clair, Rush est impressionant et qui plus est très constant pour l'instant. Espérons que ça dure!

Voilà une victoire qui fait du bien. Ce n'est jamais facile de gagner à Vichy, et apparemment ça a été fait assez proprement ce soir.
Rush sort encore un gros match. Mais je note surtout que sinon la marque est relativement équilibrée. Dommage que Sacha dévisse un peu aux shoots.

Par contre ce qui m'inquiète, c'est notre propension à perdre des ballons. 18 bp contre 16 pd, le ratio n'est pas terrible. Simon et Giffa se sont régalés dans ce domaine. La défense de la JAV a sans doute été efficace dans ce domaine.

La journée aura été riche de surprises avec les victoires d'orléans face à Roanne, de Hyères contre Nancy et à un degré moindre de Cholet contre Gravelines (que l'on annonce comme des outsiders sérieux).

Attention pour les balles perdues, il faut voir qu'on en a perdu 9 au cours du dernier quart, celui où l'on n'a plus joué. Auparavant, on était à 9 bps pour 12 pds.

Je suis impressionné par notre niveau en défense, secteur où l'on n'était pas attendu.

Gros match et très grosse victoire.

Rush, excellent, bon Allen, réveil d'Obasohan, seul petit bémol pour Giffa qui nous est vraiment revenu avec un moral et un jeu de looser, merci Gomez

Cela donne du moral et relache la pression pour recevoir Le Mans

Et à noter également que c'est la première victoire depuis le ..... 12 avril contre Gravelines... ah non celle là elle était donnée par les arbitres.......alors le 01 mars contre Paris.... ah non celle là elle nous a été volé par les arbitres.... alors le 23 février contre Clermont à l'extérieur et de plus de 30 points.... Oh non pourvu que cela ne soit pas un mauvais présage pour la suite....

En tout cas vendredi, tous au Rhénus

mick a écrit:seul petit bémol pour Giffa qui nous est vraiment revenu avec un moral et un jeu de looser, merci Gomez

Je retire ce que j'ai dit, les stats ne font pas tout, d'après un forumeur de BI, Giffa a fait du Giffa, donc il a apporté sa pierre à la victoire.

Plates excuses au Capt'ain

enfin avec 5 bps et 1/6 au tirs, j'ai bien peur que notre ami de Vichy ait perdu la tête après par la performance de son équipe...

A noter : Il y a seulemenent une victoire à l'exterieur pour cette journée, et elle est pour la SIG!

L'Alsace du 12 octobre 2008

Basket-ball La SIG fait sensation

Les Strasbourgeois n’ont pas fait de détail hier soir en étrillant Vichy, dans sa salle, sur le score sans appel de 73-47.

En réalisant un match complet, les 10 dernières minutes étant anecdotiques, les Strasbourgeois ont décroché, hier, une victoire sans appel, 73-47, à Vichy : un premier quart temps pour démontrer la marque de fabrique, un deuxième pour contenir des Vichyssois plus agressifs et un troisième pour tuer le match.
Une défense agressive et un rebond organisé, quelques contre-attaques de Simon et un « exocet » d’Allen plantaient le décor. Car les Strasbourgeois ont, dès le coup d’envoi, fait forte impression dans le choix de l’orientation, avec une finition exemplaire. Dans le secteur intérieur, Simon et Allen se régalaient, ainsi que Rush en périphérie (5-12, 6e), pour atteindre un pic à 7-15 avec Essart à la mène. Les Vichyssois, bloqués dans toutes leurs initiatives, laissaient les Alsaciens prendre les débats à leur compte. Jean-Louis Borg multipliait les rotations. Rien à faire. Les Strasbourgeois évoluaient sur un nuage. La SIG passait même à 23-9. C’était trop beau. Deux ballons distiller à Moss, au poste de pivot bas, redonnaient espoir aux Vichyssois.
Dans la foulée, Gradit ajoutait cinq points. La JAV venait de signer un 9-2. Issa se mettait aussi à conclure sans oublier le rebond (10). Son équipe revenait à 24-29. Un dernier panier d’Allen, au buzzer, redonnait des couleurs à Strasbourg au repos (24-31).
En l’espace de deux minutes, les hommes de Frédéric Sarre tuaient le match. 4/4 de Rush, Giffa, Obasohan et Simon larguaient définitivement des Vichyssois sans âme et maladroits. Le tableau de marque scintillait avec un 58-30. La SIG déroulait sans la moindre émotion. Seul Gradit, côté local, tentait de limiter la casse. Mais les Strasbourgeois étaient trop bien organisés et complets pour laisser échapper ce match.
L’entraîneur alsacien Frédéric Sarre pouvait se montrer satisfait à l’issue de la rencontre : « C’est une performance que nous avons réalisée face à des Vichyssois peu adroits. Nous avons rectifié le tir après notre défaite face à Orléans. Nous avons réalisé un match sérieux. »

Salle Pierre Coulon. 3 000 spectateurs. Les quarts temps : 9-19 ; 15-12 ; 6-28 ; 17-14. Arbitres : MM. Viator - Boué - Hamzaoui.
Vichy : 20 tirs réussis sur 65 tentés, dont 3 sur 14 à 3 points, 4 lancers francs réussis sur 13 tentés, 11 fautes personnelles, les points : Mac Kenzie 8, Teague 3, Moss 7, Gradit 9, Mélody 2, Rambur 8, Fountain 2, Issa 8.
Strasbourg : 29 tirs réussis sur 51 tentés, dont 10 sur 20 à 3 points, 5 lancers francs réussis sur 8 tentés, 16 fautes personnelles, les points : Rush 26, Darrigand 6, Essart 3, Allen 10, Giffa 3, Obasohan 9, Simon 11, Lewin 5.

DNA du 12 octobre 2008

Basket-ball / La SIG s'impose avec la manière en Auvergne (47-73)

A la vichyssoise !

La saison strasbourgeoise est lancée. Et de quelle manière ! Hier soir, à Vichy, la SIG a puni son hôte dans les grandes largeurs (47-73). Les Auvergnats ont été pris à leur propre piège, celui de la défense, et les Alsaciens se sont envolés vers un succès aussi net que mérité.
De notre envoyé spécial à Vichy
Une fois n'est pas coutume, Vichy est resté sur le carreau à domicile. Dans ce bastion redouté jusque par le gotha de la Pro A, dans cette salle où le tapage nocturne non seulement n'est pas prohibé, mais est fortement encouragé, les hommes de Jean-Louis Borg ont été corrigés dans des proportions assez irréelles (47-73) par une équipe strasbourgeoise enthousiasmante pendant quasiment 40 minutes.

« On a vraiment développé le basket que l'on voulait »

Comble de l'ironie, la Jeanne d'Arc a été prise à son propre piège, celui de la défense. « C'est vrai que d'habitude, ce sont plutôt eux qui laissent leurs adversaires à 47 points, souligne Gauthier Darrigand. Maintenant, on avait bien bossé toute la semaine et on a été très discipliné. On a vraiment développé le basket que l'on voulait, et cela commençait en premier lieu par la nécessité d'asseoir notre défense, pour calmer leur euphorie et tempérer le public ».
Dans un assez savoureux remake de l'arroseur arrosé, les Strasbourgeois ont donc entamé ce match de la meilleure des manières, cantonnant la JAV à... neuf petites unités lors des dix minutes initiales. « Vichy était sans doute un peu contracté pour son ouverture à domicile, pense Frédéric Sarre. On a quand même vu des tirs assez faciles qui ne sont pas rentrés. Cela étant, on a fait ce qu'il fallait pour ne pas les mettre dans le rythme qu'ils aiment ». A tel point que les Thermaux ont complètement sombré au shoot : 4/18, à 22%, dans le 1er quart-temps, 20/65, à 31%, à l'arrivée.
La SIG s'est aussi employée, avec succès, à museler Zach Moss, l'homme fort du dispositif de Jean-Louis Borg, « un point fondamental de leur jeu » même aux dires de Frédéric Sarre. Le pivot auvergnat, qui s'était goinfré à Chalon la semaine dernière (25 points, sept rebonds), a dû se contenter d'expédients ce samedi : sept points et trois rebonds. « Il a eu beaucoup de peine à entrer dans le match », note Fred Sarre.
Ce bel investissement en défense s'est doublé d'un jeu de transition efficace de l'autre côté du terrain. Témoin cette action qui a vu Moss, trappé par deux adversaires, se débarrasser du ballon. Celui-ci est intercepté par Rush. L'arrière US sert Darrigand dans la course, qui lui remet aussitôt pour le panier du 9-21 à la reprise du 2e acte. « L'idée, c'était de faire une défense forte pour envoyer du jeu rapide derrière, reprend le meneur de jeu de la SIG. Et en l'absence de solutions faciles, de faire retravailler cette équipe ».

Ce jeu chatoyant a connu son apogée au retour des vestiaires

Ce jeu chatoyant, marqué par la volonté permanente de faire l'extrapasse, a connu son apogée au retour des vestiaires, là où le bât avait précisément eu tendance à blesser jusqu'à présent. « J'avais demandé à ce qu'on ait la capacité de relancer vite et de jouer avant que la défense de Vichy ne soit repositionnée », expose coach Sarre. Résultat desdites courses : un 0-14 infligé, en trois minutes à peine, à des Auvergnats désabusés.
L'effort défensif ne se démentant pas - seulement deux paniers pour Alexis Rambur entre les 20e et 30e' -, la SIG a engrangé ce 3e quart-temps sur le score assez irréel de 6-28 ( !) et a pu, dès lors, filer, sans plus jamais être inquiétée, vers un succès qu'il n'avait pas été permis d'imaginer aussi large. « Ce n'est qu'un match, qu'une victoire, relativise Fred Sarre. Cela étant, je signe pour des stats pareilles toutes les semaines ». Il n'est pas le seul.

Régis Schneider

Brillant Rush

Trente points contre Orléans, 26 hier soir avec, en prime, une meilleure sélection de shoots : Brion Rush est déjà l'arme fatale offensive n°1 de la SIG.

RUSH. - 27'30" de temps de jeu ; 26 pts ; 10/12 aux tirs (83 %), dont 4/6 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 rebonds, 3 passes décisives, 1 balle perdue, 3 interceptions, 2 fautes. Évaluation : 32.
Auteur d'un carton (30 pts) face à Orléans, la gâchette US a récidivé, en plus propre encore (10/12 aux shoots). Le 3e quart-temps l'a vu signer un de ces numéros dont il a le secret : 16 pts, à 100% et 4/4 en périphérie, dont un amour de shoot en sortie d'écran. Le soliste a aussi montré qu'il savait être altruiste, en attestent ses trois passes - dont une honteusement oubliée par les statisticiens - en autant de minutes en début de rencontre.
DARRIGAND. - 13'45" de tps de jeu ; 6 pts ; 2/2 aux tirs (100 %) dont 1/1 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 1 rbd, 4 pd, 1 bp, 3 ftes. Éval : 9.
Si son épaule gauche le fait encore souffrir, le Dacquois n'a cependant pas hésité à aller au sacrifice, allant jusqu'à faire barrage de son corps pour stopper Rambur. Pour ne rien gâcher, il a apporté son écot en attaque et terminé avec un ratio passes - balles perdues au poil.
ESSART. - 20' de tps de jeu ; 3 pts ; 1/3 aux tirs (33 %) dont 1/2 à 3 pts ; 2 rbds, 2 pd, 1 int, 1 fte. Éval : 6.
Il a pris le meilleur sur Fountain en début de rencontre et a joué juste (zéro balle perdue en 20'). Crédité d'un joli panier déclenché en pleine course, Steeve Essart a fait - et bien fait - le job.
ALLEN. - 28' de tps de jeu ; 10 pts ; 4/8 aux tirs (50 %) dont 2/5 à 3 pts ; 7 rbds, 3 pd, 2 bp, 2 ftes. Éval : 14.
Il avait séduit par sa polyvalence contre Orléans. Restait à savoir si le couteau suisse était en mesure de renouveler ce genre de performance tous les week-ends. Si sa sortie auvergnate a été un ton en deçà, Allen a cependant répondu présent dans tous les compartiments du jeu. Cet homme-là est précieux.
GIFFA. - 27'45" de tps de jeu ; 3 pts ; 1/6 aux tirs (17 %) dont 1/5 à 3 pts ; 3 rbds, 4 pd, 5 bp, 2 int, 2 ftes. Éval : 2.
Un match en demi-teinte pour le « Shaker ». Quatre passes - le meilleur total de la SIG -, de la défense bien sûr, mais aussi un piètre 1/6 aux tirs et cinq balles perdues. Il a déjà été plus inspiré dans ses choix. Connaissant l'animal, ce n'est sûrement que passager.
OBASOHAN. - 21' de tps de jeu ; 9 pts ; 4/6 aux tirs (67 %) dont 1/1 à 3 pts ; 4 rbds, 1 bp, 1 fte. Éval : 10.
Passé au travers samedi dernier, Derrick Obasohan s'est racheté. Lancé dans le 2e quart-temps, le Nigérian s'offrait aussitôt un rebond offensif et un panier au milieu de trois Vichyssois (14-25, 13e'). Il continuait sur lancée et permettait de maintenir le cap quand Vichy s'était mis en tête de revenir. Encourageant.
SIMON. - 29'15" de tps de jeu ; 11 pts ; 5/9 aux tirs (56 %) ; 1 LF sur 2, 9 rbds, 5 bp, 4 ctres, 1 fte. Éval : 14.
Si Zach Moss n'a pas pesé comme à l'accoutumée, c'est à lui qu'on le doit. David Simon a « bâché » par trois fois son vis à vis, ce qui peut décourager plus d'une initiative ensuite. Entré dans le match comme dans un rêve (7 pts en un peu plus de 4'), le pivot a contribué à la domination de la SIG aux rebonds (40 à 29). Seul bémol, histoire de chipoter un peu, ses cinq balles perdues.
LEWIN. - 23' de tps de jeu ; 5 pts ; 2/4 aux tirs (50 %) ; 1 LF sur 2, 8 rbds, 1 pd, 2 bp, 3 ftes. Éval : 9.
Du Rob Lewin pur jus, investi comme d'habitude au rebond où il s'est offert une belle cueillette. De très bons relais qui n'ont jamais altéré le rendement de son équipe.
WEBER, SOUMAHORO et GENTIL. - Les espoirs du club ont eu l'occasion de se dégourdir les jambes dans les cinq dernières minutes.

R. Sch.

Vichy 47 SIG 73

Palais des Sports Pierre-Coulon. 2339 spectateurs. Arbitres : MM. Viator, Boué et Hamzaoui. Quart-temps : 9-19, 15-12 (mi-temps : 24-31), 6-28 (30-59), 17-14 (47-73).
- VICHY : 20 paniers sur 65 tirs (31 %), dont 3 sur 14 à trois points (21 %), 4 LF sur 13 (31 %), 29 rebonds (Issa 14) dont 17 offensifs, 6 passes décisives (Teague et Rambur 2), 13 interceptions, 13 balles perdues, 11 fautes. Fountain 2, Gradit 9, Melody 2, Issa 8, Moss 7, puis McKenzie 8, Teague 3, Rambur 8.
- SIG : 29 paniers sur 51 tirs (57 %), dont 10 sur 20 à trois points (50 %), 5 LF sur 8 (62 %), 40 rebonds (Simon 9) dont 10 offensifs, 16 passes décisives (Darrigand et Giffa 4), 7 interceptions, 19 balles perdues, 16 fautes. Essart 3, Rush 26, Allen 10, Giffa 3, Simon 11, puis Darrigand 6, Obasohan 9, Lewin 5, Gentil, Soumahoro, Weber.
Brion Rush déploie une belle activité en début de rencontre. Rebond, interception et trois passes décisives : à terre pour Simon, dans le corner pour Allen, démarqué à trois points, et à nouveau à l'intérieur pour Simon (2-7, 3e'). Le pivot strasbourgeois se régale (7 pts en 4'15") et la SIG se détache (5-12, 7e') après un panier de... Rush. Fountain arrose (1/4 aux shoots), Allen est plus efficace (7-15, 8e'). Rush, encore, se faufile dans la défense auvergnate et marque, en lay-up, au buzzer... Fin du 1er quart : 9-19.
L'arrière de la SIG remet ça, par deux fois, et la SIG s'offre un joli petit matelas (9-23, 11e'). Après avoir fait le dos rond, le hérisson vichyssois dresse à nouveau ses piquants. La SIG est sanctionnée de deux fautes offensives. Moss sort - brièvement - de sa torpeur, Issa fait le ménage au rebond (10 prises) et Gradit conclut un 9-2 pour la JAV (18-25, 15e'). La troupe de Fred Sarre patine en attaque, mais tient le choc en défense (22-29, 19e'). Mi-temps : 24-31.
Sous l'impulsion d'Essart et Rush, la SIG entame tambour battant la seconde période, passant huit points à son hôte en 1'18", sans en concéder un seul (24-39, 22e') ! Le temps mort de Jean-Louis Borg ne parvient pas à enrayer la dynamique visiteuse. Giffa et l'inévitable Rush scorent à 6,25 m et parachèvent le 0-14 alsacien (24-45, 24e'). Rambur inscrit le 1er panier de la JAV après quatre minutes de jeu. L'écart atteint 29 unités (30-59, 29e') après un lancer franc de Darrigand... Fin du 3e quart : 6-28.
La SIG, qui a converti sept de ses 11 tentatives à 6,25 m dans le 3e acte, ne s'arrête pas en si bon chemin. Et un panier primé de Darrigand donne à la marque des proportions surréalistes (30-64, 31e') ! Lewin y va de son dunk (35-69, 35e') et Fred Sarre peut lancer David Weber sur le parquet à l'approche du money-time... La SIG s'offre un succès appelé à rester dans les annales... Fin du match : 47-73.

R. Sch.

Des commentaires de supporters vichyssois sur notre équipe, puisés sur Basketinfo :

de Batistan :

"Un Rush en mode all star qui a reussi pratiquement tout ce qu'il voulais

-Simon et Lewin bien présent avec des prises à 2 sur Moss en défense

-Giffa qui nous fait du Giffa

-Darrigand et Essart qui ont bien appliqués les consignes du coach

-Allen sobre et efficace

-2 espoirs son rentrés en fin de 4em/temps

Plutot une belle équipe qui peut avoir sa place en play off en faisant attention qu'il n'y ai pas une Rush-dépendance,mais sinon un ensemble juste et cohérent même si c'est assez difficile de juger sur ce match tant l'opposition et le manque d'adresse coté vichyssois fut faible voir même trés faible....."


de Fredz03

"Trois hommes sont sortis du lot:
1/ Rush: très fort, adroit, du Rush "euroleague" avec une réussite insolente ausii bien à 3 qu'à 2pts. Et tout ça sans bouffé le ballon. Il a été le tueur du 3ème quart-temps
2/ Allen: voilà un bon joueur de basket: a mis des paniers importants en première mi-temps, adroit à longue distance, forme avec Rush une belle doublette d'extérieur qui a peu d'équivelent dans le championnat.
3/ Simon: a imposé sa "carcasse" en première mi-temps en enfonçant les vichyssois dans la raquette dès les premières minutes. Un excellent pivot qui dissuade défensivement (eh oui il faut faire le tour!!!) et qui offensivement s'il est bien utilisé peut faire mal.

Ensuite grâce à une adresse euphorique (et déroutante pour les vichyssois), tous les autres joueurs ont été bons.

En résumé, une belle équipe de Strasbourg, qui jouera sûrement le top 5 cette année grâce à un très bon recrutement et à une cohésion déjà très avancée."


Les commentaires peuvent inviter à l'optimisme, même s'ils ne découlent que de l'observation d'un match, qui plus est fort déséquilibré.

le match contre Le Mans sera un excellent test pour juger de notre niveau.cette victoire à vichy nous permet de l'aborder avec moins de pression..vivement vendredi!

DNA du 13 octobre 2008

Basket-ball / Après la très nette victoire de la SIG à Vichy (47-73)

Rush hours

Trente points contre Orléans, 26 à Vichy et le statut de meilleur marqueur de la Pro A après deux journées : Brion Rush connaît des heures fastes en ce début de saison. L'arrière américain de la SIG révèle aussi une facette plus altruiste de sa personnalité qui, plus encore que ses qualités de shooteur, séduit son entraîneur.
Le visage empourpré, choristes et musiciens devisent dans l'ambiance feutrée de cet établissement sis en face de l'Opéra à Vichy. La troupe dirigée par Luciano Acocella échange avec les spectateurs qui ont assisté à leur interprétation du Voyage à Reims. Et à en juger par les dithyrambes des inconditionnels de Rossini, la performance vocale a ravi les mélomanes.

« Cette alternance de choix faits dans le bon timing est intéressante »

Un autre récital a été donné simultanément, ce samedi soir, dans la cité thermale, dans le cadre un rien plus baroque du Palais des Sports Pierre-Coulon. Mais l'auditoire auvergnat qui en a été témoin n'a pas goûté de manière aussi enthousiaste la prestation du maestro Brion Rush, génial virtuose du shoot.
Une semaine après avoir enchanté le Rhenus en inscrivant 30 points contre Orléans, l'arrière de la SIG a récité une nouvelle partition de très haute tenue, scorant 26 points, dont 16 dans le seul troisième quart-temps. Et sans aucune fausse note. Car s'il a parfois eu tendance à croquer le ballon en pré-saison, l'ex-Roannais n'a, cette fois, rien forcé pour finir à 10 sur 12 aux shoots.
« Insolent d'adresse », pour reprendre l'expression de Jean-Louis Borg, le dépité coach vichyssois, Rush s'est offert le meilleur total de cette 2e journée, ex-aequo avec Nando De Colo, après avoir signé la deuxième marque de la 1re journée, derrière Austin Nichols. Le Jackie Chan du cassé de poignet connaît donc des moments fastes en ce moment, d'irrésistibles « Rush hours » serait-on tenté de dire qui lui valent d'être, ce matin, le top scoreur de Pro A.
Si le sniper alsacien s'est régalé des situations de run and gun sciemment privilégiées par la SIG après le repos « pour faire le break », convertissant ses quatre tentatives à 6,25 m au cours du troisième acte, il a aussi montré qu'il savait patiemment attendre une fenêtre de tir sur jeu placé. « Cette alternance de choix faits dans le bon timing est intéressante », remarque Frédéric Sarre.
Mais plus encore que les festivals pyrotechniques de l'ancien étudiant de Grambling State, c'est son aptitude « à faire deux ou trois trucs à côté » qui emporte l'adhésion du coach strasbourgeois. « C'est là où il est performant. L'adresse, ça va, ça vient. Ce qui m'intéresse le plus, c'est que ce garçon-là est capable d'être dans l'esprit du jeu pour apporter plein d'autres choses ».
Samedi, ce sont quatre rebonds, trois interceptions et deux passes - la table de marque, sans doute éblouie par tant de maestria, en a oublié une - qui ont étoffé ses actifs. Le soliste a ainsi démontré qu'il pouvait se muer avec aisance en chef d'orchestre, comme le prouve cette passe dans la course de Steeve Essart, pour le primé du Guyanais dès la reprise.

La prochaine représentation est attendue avec impatience

Alors même s'il n'aime rien moins que « discourir longtemps sur un seul joueur », Frédéric Sarre se montre, lui aussi, laudatif. « Cette capacité à ne pas vouloir à tout prix prendre le match à son compte en étant, en même temps, "in the zone", c'est la marque des très grands joueurs. Attention, je ne dis pas encore que c'est un grand joueur. J'attends de lui qu'il me le démontre encore et encore ».
C'est dire si la prochaine représentation est attendue avec impatience. Pour Luciano Acocella, ce sera à Paris à une date qui nous échappe. Pour Brion Rush, il est espéré que ce soit dès vendredi face au Mans.

Régis Schneider

« Rester consistant »

A Vichy samedi, les bonnes intentions défensives de la SIG se sont répercutées en attaque. Et vice versa. Le point avec Frédéric Sarre après la leçon administrée à la JAV.

- Si Vichy a globalement raté son match en terme d'adresse, la SIG, elle, a réussi le sien en défense, émargeant à un niveau auquel on ne l'attendait peut-être pas si tôt. Aviez-vous particulièrement mis l'accent sur cet aspect ces temps-ci ?
- J'avais fait le choix de partir sur l'attaque en préparation et on est seulement en train de basculer sur le domaine défensif. Cela dit, on a effectivement fait un travail plutôt intéressant et assez performant par rapport à l'opposition que Vichy devait nous proposer. Les garçons ont été très réceptifs. Restons néanmoins lucides. Chaque rencontre réserve des paramètres différents. Il faudra avoir la capacité de rester consistant dans ce domaine.

- « Tout le monde touche le ballon en attaque et, par conséquent, fait l'effort en défense », a dit Gauthier Darrigand après la rencontre. Ce cercle vertueux est-il le socle sur lequel vous souhaitez vous appuyer ?
- L'implication des joueurs ne peut être totale que s'ils se sentent concernés dans tous les domaines. S'ils le sont en attaque, ils le seront dans le reste du basket. Et on sera d'autant plus performant et menaçant si tout le monde, à un moment ou à un autre, a la possibilité de s'exprimer.

- S'il fallait trouver un bémol à la prestation de votre équipe à Vichy, les balles perdues retiendraient forcément l'attention (19, contre 18 passes décisives). Contrariant ?
- Quand l'équipe a eu le sentiment d'avoir gagné, il y a eu une forme de relâchement dans les attitudes, un ou deux choix, individuels ou dans les relations, qui n'ont pas été faits avec l'intensité nécessaire. Si on cumule les rebonds offensifs et les balles perdues, on laisse quatorze tirs en plus à Vichy. Avec un écart de vingt points en notre faveur, il n'y a pas eu de conséquences. Mais il va nous falloir impérativement retrouver un ratio positif.

- La large victoire d'Orléans sur Roanne (80-53) ne vient-elle pas un peu plus accréditer l'idée selon laquelle la défaite contre l'Entente au Rhenus n'avait rien d'une contre-performance ?
- Il faut rester prudent et ne pas tirer de conclusions hâtives. Ce n'est que la deuxième journée. Les Orléanais viennent en tout cas de montrer qu'ils étaient capables de réduire de moitié le potentiel offensif d'un adversaire en pleine confiance. C'est une formation très bien organisée, consistante dans le basket et dans la tête. Notre prestation n'était donc sans doute pas si mauvaise que ça (sourire)...

Recueilli par R. Sch.


20 Minutes du 13 octobre 2008

Cure de jouvence pour la SIG à Vichy

La SIG a profité à plein de son séjour à Vichy. Les Strasbourgeois sont revenus avec une victoire de la station thermale (47-73), décrochant ainsi leur premier succès de la saison. Ils se sont « rassurés après la défaite face à Orléans (75-80) », dixit Jérôme Rosenstiehl. Le directeur sportif de la SIG loue la préparation du match par Frédéric Sarre.
L'entraîneur alsacien s'est même permis en fin de rencontre d'intégrer trois espoirs dans les rotations de la SIG. Agés de 19 à 20 ans, Issife Soumahoro, David Weber et Dominique Gentil ont disputé à eux trois neuf minutes face à Vichy. Une première pour les deux derniers en Pro A. « Ils ont apporté de bonnes choses », note Jérôme Rosenstiehl.

Gâchette
Brion Rush est plutôt adroit. Après avoir marqué 30 points face à Orléans, l'arrière américain de 23 ans a inscrit 26 points à Vichy. « Sa preformance est conforme à nos attentes », affirme sobrement Jérôme Rosenstiehl

F. H. - ©2008 20 minutes


L'Alsace du 13 octobre 2008

Basket-ball La SIG confirme ses progrès

En s’imposant largement samedi soir à Vichy (47-73) pour le compte de la deuxième journée de Pro A, la SIG a lancé sa saison de la meilleure des manières. Emmenés par un Brion Rush en grande forme, les Strasbourgeois ont fait forte impression en Auvergne.

Après une dernière saison difficile et une courte défaite au Rhénus face à Orléans en ouverture de la saison, les Strasbourgeois devaient rapidement se refaire une santé pour ne pas se mettre dans une situation délicate. Vichy, avec son bouillant public, n’était pas forcément le meilleur endroit pour cela. Pourtant, la SIG n’a pas douté et a confirmé sa bonne prestation d’Orléans pour remporter une victoire, la première de la saison, probante à tous les niveaux. « Nous avons réalisé un match cohérent face à des Vichyssois maladroits. L’équipe a bien rectifié le tir après sa défaite face à Orléans en réalisant une grande performance », souligne Frédéric Sarre, le coach alsacien. En tout cas, même s’il est sans doute trop tôt pour le dire avec certitude, les basketteurs strasbourgeois semblent bien être redevenus des prétendants aux play-offs. Avec 26 points et 83 % de réussite en 28 minutes de jeu, Brion Rush est encore le grand bonhomme du match coté strasbourgeois. « Brion a encore été très performant mais il prend toujours ses tirs en étant cohérent avec le collectif. En ce moment, il bonifie le travail que les autres font pour lui », explique Frédéric Sarre. Mais l’arrière US n’a pas été le seul artisan de cette belle victoire alsacienne en Auvergne : les deux autres recrues américaines — David Simon, 11 points, 9 rebonds, et John Allen 10 points, 7 rebonds — ont dominé les débats à l’intérieur pour ne laisser que des miettes, ou presque, à Zach Moss, Dounia Issa et Amadi McKenzie, pour le plus grand plaisir de leur entraîneur : « Nos intérieurs ont fait un boulot intéressant dans l’impact physique face à des joueurs très costaux ».
Solide et agressive en défense, la SIG n’a pas laissé son adversaire respirer en réalisant une entame de match canon (19-9). Puis, contrairement à la rencontre face à Orléans, où ils avaient laissé filer le match après la pause, les Strasbourgeois ont fait la différence à ce moment-là, pour décrocher définitivement Vichy (58-30) suite aux accélérations et à l’adresse de Rush. Globalement satisfait, le coach strasbourgeois sait que son équipe est capable de faire encore mieux : « Ma principale satisfaction est d’avoir vu mon équipe capable d’être constante sur l’ensemble du match. Par contre, je trouve que nous avons trop laissé de rebonds défensifs à Vichy. Il faut encore plus nettoyer notre raquette. »

Le Mans pour se jauger vendredi

Vendredi soir, la SIG accueille Le Mans, l’un des favoris pour le titre et une des quatre équipes de Pro A encore invaincue. Un test grandeur nature qui permettra d’en savoir plus sur les réelles possibilités du club alsacien cette saison. « Le Mans est dans la dernière phase de sa préparation pour l’Euroligue. Cette équipe est composée de joueurs de très haut niveau et développe un basket très propre. Mais nous allons essayer de gagner ce match pour offrir une première victoire à la maison à notre public », espère Frédéric Sarre. Pour confirmer que, après une saison chaotique, la SIG est bien de retour.

Olivier Arnal