Pro A, 4e journée : JDA - SIG : 83-93 !!!

Après un nouvel épisode de "l'attaque du train postal", avec David Bluthenthal et Dewarick Spencer dans le rôle de Jesse James et Billy the Kid, la SIG a concédé une défaite amère sur ses terres face au Mans pourtant mené 37 minutes sur 40. Toujours bredouille à la maison, la SIG se doit donc de repartir du bon pied en engrangeant une deuxième victoire consécutive à l'extérieur après le succès à Vichy. Pour ce faire, il faudra vaincre la JDA, équipe qui n'est pas au mieux non plus. Bref, l'occasion est belle pour les Sigmen d'équilibrer leur bilan.



Sauvé in extremis en fin de saison dernière à la faveur d'une phase retour tonitruante (10 victoires - 5 défaites), la JDA a changé son effectif de moitié, laissant partir les trois cadres de l'équipe, Laurent Sciarra (Orléans), Maleye N'Doye (MSB) et David Simon, venu renforcer la SIG.
A la mène, Randoald Dessarzin, le coach bourguignon, peut toujours compter sur le jeune Souleyman Diabaté (1.82 m, 21 ans), un meneur vif et tenace en défense. Pour remplacer "Lolo", il a engagé un meneur US expérimenté, Eric Chatfield (1.90 m, 29 ans), capable d'évoluer à l'arrière. A l'arrière, Terrel Everett parti, la place est libre à Adboulaye M'Baye (1.89 m, 20 ans) pour devenir l'une des stars françaises du championnat. Au cas où, le fils de Jacques Monclar, Benjamin (1.90 m, 20 ans) peut faire valoir la justesse de son jeu.
A l'aile, pour remplacer le formidable N'Doye, la JDA s'est ruée sur le double meilleur marqueur NCAA, Reggie Williams (1.92 m, 22 ans), très bon en préparation, plus dans le dur depuis le début du championnat. Le remplaçant est un taulier de Pro B, Charles Lombahé Kahudi (1.95 m, 22 ans), réputé pour sa défense.
A l'intérieur le duo rassemblé est solide dans notre Pro A : l'ancien Damir Krupalja (2.05 m, 30 ans), grand artisan du maintien la saison passée fait maintenant équipe avec l'un des chouchous des Orléanais, Zebulon (sic !)Cope (2.03 m, 26 ans).
Enfin au pivot, à côté du prospect Alexis Tanghe (2.02 m, 18 ans), leader des moins de 18 ans, la JDA a engagé John Oden (2.03 m, 28 ans), venu de Pologne.
L'effectif, comme souvent dans cette terre de formation, est donc composée de tout jeunes joueurs encadrés par quelques joueurs expérimentés (Chatfield, Krupalja, Cope ou Oden). Pour le moment, la mayonnaise n'a pas bien pris, un comble pour les Dijonnais !


A l'image de son début de saison, la JDA a connu une phase de préparation mi-figue, mi-raisin, avec 5 victoires dont certaines face à des cadors de Pro A (équipe nationale suisse 96-69 ; ASVEL deux fois 81-79 et 86-69 ; Chalon 73-62 ; HTV 107-86), un match nul (Vichy 87-87) et 5 défaites face à des pensionnaires de Pro A (VIchy 74-77 ; Orléans 65-88 ; Chalon 67-100 ; Roanne 93-97). La première défaite de la JDA, c'était face à la SIG, un match remporté après prolongation par les SIgmen (85-89), où Fred Sarre avait pu compter sur un Rush incandescent (34 pts) et sur un bel apport du pivot (19 pts pour Simon, 13 pour Lewin).



Après la victoire face au promu rouennais, la JDA se déplaçait à Chalon pour le compte de la troisième journée. Le derby bourguignon, comme souvent ces dernières années, a tourné à l'avantage des Chalonnais qui ont balayé leurs voisins (96-70) dans un match sans suspense (33-12 ; 59-43 ; 85-57 puis 96-70). Les Dijonnais n'ont pu contenir la furia chalonnaise à longue distance (16/31 au final, et il me semble que la JDA avait déjà concédée douze paniers à 3 pts à la mi-temps !). Dominés aux rebonds (38-27), les Dijonnais avaient une adresse en berne (40 %) et une défense bien trop poreuse pour espérer l'emporter. Dans ces conditions, les individualités ont montré un visage contrasté. Si quatre joueurs ont atteint les 10 d'évaluation - Krupalja (27 pts, 7 rbds, 4 ints), Diabate (5 pts, 3 rbds, 4 pds, 4 ints), Chatfield (14 pts, 5 rbds, 4 pds) et Lombahe Kahudi (7 pts, 4 rbds), les autres ont sombré à l'image d'un John Oden utilisé uniquement 6 minutes !


J'ai choisi le duel des capitaines aujourd'hui. Krupalja est clairement le leader moral et statistique de la JDA. Il faudra songer à le contenir, d'autant qu'il évolue à loisir sur les deux positions intérieures et qu'il est capable de finir de loin comme de près. Sacha de son côté n'est pas encore à son meilleur niveau. Maladroit de loin, il doit épurer son jeu, tout en restant exemplaire en défense. Un duel de costaud cette semaine.



Après avoir croisé la route du successeur de Jimmal Ball à Vichy, la SIG rencontre le successeur d'un autre grand meneur emblématique de la Pro A, Laurent Sciarra. A la JDA, c'est donc Eric Chatfield (1.90 m, 30 ans) qui s'y colle avec plus ou moins de bonheur à ce jour. Combo guard réputé dur , il peine à organiser le jeu et est faché avec son tir. Il totalise actuellement 10.7 pts à 34 %, 18 % à 3 pts, 4.0 rbds et 3.7 pds.
Son remplaçant est Souleyman Diabate (1.82 m, 21 ans), le seul pur meneur de l'équipe. Réputé pour ses cannes en défense, il a beaucoup appris de Sciarra et semble prêt à passer un cap : 5.0 pts, 2.7 pds et seulement 0.7 bps.
Côté SIG, le constat évolue peu. Darrigand semble un peu mieux sous les ordres de Fred Sarre qu'il ne l'était sous ceux d'Eric Girard. Essart fait son job sérieusement. Disons que la paire fait ce qu'on attendait d'elle, sans véritable éclat. Avantage JDA.



Abdoulaye M'Baye (1.89 m, 20 ans), qui faisait déjà parler la poudre la saison passée (10.6 pts à 55 %) a tout pour crever l'écran cette saison. Il a passé un été studieux avec l'équipe nationale des -20, conclu sur une performance digne d'un Reggie Miller de la grande époque, avec 45 pts à 11/18 à 3 pts, assortis d'un 3/3 à 2 pts, de 5 rbds, de 3 pds et de 2 ints (pour un coquet 45 d'évaluation) contre l'Ukraine. Défenseur féroce, c'est un arrière scoreur qui devrait faire partie des meilleurs scoreurs français de Pro A, derrière les intouchables Traoré et De Colo. Pour le moment, il a un peu de déchet dans son jeu (15 pts à 59 % à 2 pts mais 21 % à 3 pts et 3 bps).
Benjamin Monclar ne devrait pas entrer en jeu, sauf circonstances exceptionnelles. Pour suppléer M'Baye, Dessarzin pourra compter sur Chatfield ou Williams.
A la SIG, Rush est sur un nuage offensivement. Très fort, trop peut-être, car le collectif offensif de la SIG est déficient. Obasohan est bien rentré dans la partie contre le MSB, avant de baisser pied, comme le reste de l'équipe. Il semble toutefois sur la bonne voie. Avantage SIG.




Précédé d'une réputation de très fort scoreur, avec ses deux titres consécutifs de meilleur scoreur NCAA à Virginia Military Institute, Reggie Williams (1.92 m, 22 ans) a montré son talent lors des matches amicaux. Depuis le début de la compétition, il est beaucoup plus en difficultés, réalisant uniquement 7.0 pts, sans avoir inscrit un seul 3 pts. Attention à son réveil, car il a du talent plein les mains !
Si Williams est voué surtout aux tâches offensives, Charles Lombahe-Kahudi (1.95 m, 22 ans) semble destiné à combler les trous en défense. Joueur référencé das l'antichambre, l'ancien Choletais peut faire valoir un jeu de plus en plus complet. Si ce n'est sur le dernier match, il n'a pas encore trouvé sa place (3 pts, 3 rbds de moyenne).
John Allen a failli pour la première fois de la saison, avec un vilain 2/11 aux shoots. Pourtant, il a trouvé le moyen de prendre des rebonds et de contraindre Spencer à de véritables exploits. A priori, ce ne devrait être qu'un accident et l'on devrait le voir plus à son avantage en Bourgogne. Elson, quant à lui, devrait rester confiné au banc. Avantage SIG.



Le poste 4 est sans conteste le poste fort de la JDA. En titulaire, le taulier de l'équipe, c'est Damir Krupalja (2.05 m, 30 ans). L'intérieur bosniaque, arrivé en cours de saison dernière, a été l'un des facteurs clés de la fin de saison de la JDA (12.0 pts et 8.2 rbds l'an passé). Joueur complet et filou, il montre l'exemple et est le leader tant moral que statistique de cette JDA moribonde : 17.3 pts à 69 %, 8.0 rbds en 31'.
Zeb Cope (2.03 m, 26 ans), l'ancien soldat de Philippe Hervé à Orléans, est un energizer, capable de faire mal en attaque (20 pts un soir de janvier 2006 au Rhénus ou il y a deux semaines contre Rouen). Cependant s'il est irrégulier dans ses apports offensifs, il demeure un joueur précieux dans le dispositif dijonnais. Ses stats 2008-09 : 10.3 pts, 3.3 rbds
Sacha est un peu dans le dur depuis le début de la compétition. Maladroit à longue distance (1/7), dispendieux (8 bps en 3 matches), il est loin de son meilleur niveau, même s'il demeure exemplaire dans l'attitude et en défense. On attend mieux de lui. Avantage JDA.




Si Dijon est clairement au-dessus sur le poste 4, il n'en est pas de même, loin s'en faut, sur le poste 5. En effet, John Oden, le successeur de David Simon, était appelé à stabiliser le rebond et à assurer un minimum en attaque. Sur les trois premiers matches de la saison, il a été en dessous de tout ! 0.7 pts, 2.3 rbds sont des stats indignes d'un pivot titulaire, la comparaison avec un David Simon solide la saison passée (15 pts, 6 rbds) lui faisant encore plus de mal. Résultat, il n'a joué que 6 minutes la semaine passée. Va-t-il enfin se réveiller ? Ou a-t-il abandonné se sachant condamné ? C'est l'enjeu de cette rencontre.
Et ce d'autant plus que son remplaçant, le très prometteur Alexis Tanghe (2.07, 18 ans) est encore bien trop tendre pour assurer un temps de jeu substantiel en Pro A. Dès lors, la JDA devrait compter sur Krupalja en 5, avec Cope en 4 et Lombahe-Kahudi en renfort. On comprend mieux les soucis aux rebonds que rencontre la JDA (-12 de différentiel depuis le début de saison !)
A la SIG, David Simon, excellent en défense et aux rebonds, doit s'affirmer offensivement. Il était bien parti contre le MSB avant sa blessure du 3e quart. Devant son ancien public, il devrait avoir à coeur de briller. Rob Lewin est lui beaucoup mieux que face à Orléans. Combatif et guerrier, il joue pleinement dans son registre. Avantage SIG sur ce poste.


On l'aura compris, la SIG a une véritable opportunité d'équilibrer son bilan. La JDA est, à ce stade de la saison, une équipe très prenable. La SIG devrait avoir l'avantage aux rebonds, et si elle parvient à garder son niveau défensif, la JDA devrait être asphyxiée. Reste à améliorer singulièrement l'attaque et en particulier l'équilibre offensif. Mais une bête blessée n'en est que plus dangereuse. La JDA, après la claque monumentale reçue à Gravelines (-51 !), avait redressé la barre face à Rouen, qui avait tenu la dragée haute au MSB. La JDA a donc besoin de victoire, la SIG aussi. Ce devrait entraîner un match disputé.

Que le meilleur gagne !

Pour ton information, notre pivot fantomatique, John Oden, est blessé selon le site officiel. Il doit passer une IRM, demain, jeudi.

Pour l'instant, la JDA n'a gagné que son match à domicile et encore elle était menée de 5 points face au promu Rouen à l'entame du dernier quart.

Comme tu l'évoquais Reggie Williams ne confirme pas les bonnes dispositions entrevues pendant les matches amicaux. Il n'est pas en réussite mais avec un shooter, la prochaine rencontre peut être la sienne.

Même à domicile, gagner contre vous n'est pas chose aisée. Le doute est dans les têtes dijonnaises et si vous aviez la mauvaise idée de bien rentrer dans la partie, ça pourrait être un cauchemar pour nous.

Je crois savoir que David Simon s'est légèrement blessé au cours du match contre Le Mans.

Nous espérons surtout que Brion Rush n'aura pas la main chaude parce que sinon...

A l'heure où j'écris ces quelques lignes votre équipe parait plus solide.

Dernier point : c'est Damir KRUPALIJA (et non KRUPALJA)



Signé Baloncesto, membre du forum jdaoff

Merci pour ces dernières informations. Et bon match à vous !

encore une excellente présentation moi
par contre si tu pouvais éviter d'enlever quelques centimètres à notre shaker(tu l'as mis à 1,92m) qui n'est déjà pas le plus grand poste 4 du championnat

DNA du 24 octobre 2008

Défense dépassée

Avec 92,3 points encaissés en moyenne, la JDA, adversaire de la SIG demain, présente la défense la plus poreuse de Pro A. Pour Randoald Dessarzin, le coach bourguignon, la multiplicité des causes complique la résolution du problème.
Dijon a été tout près de battre l'un des records du basket français. Le 5 octobre, pour les trois coups en Pro A, l'équipe de Randoald Dessarzin a pris l'eau de toutes parts sur le parquet de Gravelines pour s'incliner sur le score assez hallucinant de 116 à 65 ! Même l'irréprochable Damir Krupalija, seul à surnager ce dimanche-là, en a eu les larmes aux yeux...

« La défaite à Gravelines a laissé des traces »

Ce différentiel de 51 points constitue tout bonnement le deuxième plus gros écart depuis la création de la Ligue nationale de basket (LNB) derrière les 59 points infligés par Cholet à Avignon (114-55) en mars 1989.
Les 41 points marqués par les Corsaires de Christian Monschau au cours d'un troisième quart-temps surréaliste - 41-19 pour le BCM ! - constituent, en revanche, le summum depuis les débuts de la Ligue. Ils effacent des tablettes les 40 points de Cholet en 10' face au Havre, en mai 2002, et de Pau-Orthez face à Paris en mai 2003...
La déculottée nordiste aurait pu être rangée au rayon du simple accident de parcours, du trou d'air conjoncturel. Mais la nouvelle volée essuyée par la JDA sur le parquet de Chalon (96-70), le week-end dernier lors du derby bourguignon, tendrait à classer ce laxisme défensif dans le registre des problèmes structurels. Si « la défaite à Gravelines a laissé des traces », glisse Randoald Dessarzin, le mal est donc visiblement plus profond.

« Des carences individuelles, notamment une grosse absence au poste cinq »

Le coach dijonnais ne se voile d'ailleurs pas la face. Avec 277 points encaissés en trois rencontres, soit une moyenne assez consternante de 92,3 par match, la JDA présente la défense la plus perméable du championnat. Pour Randoald Dessarzin, la qualité de l'adversaire, à chaque fois que son équipe a pris un éclat, doit être prise en compte. « Chalon a été insolent de réussite et Gravelines a été très bon et très en rythme ».
Le technicien suisse referme cependant la parenthèse aussi vite qu'il l'a ouverte, conscient que les causes de « ces gros soucis » sont d'abord à chercher en interne. La multiplication des points abandonnés à l'adversaire provient, selon lui, d'une « addition » de paramètres. « L'équipe n'est pas en place, indique l'ancien coach de Boncourt. Il y a des carences individuelles, notamment une grosse absence au poste cinq qui est normalement un élément stabilisateur. Il y a aussi un problème au niveau de la responsabilité individuelle. Certains joueurs se cachent ».
La gestion du tempo et, en filigrane, la pertinence des choix offensifs posent de même question. « A Gravelines et à Chalon, il y a trop de possessions laissées à l'adversaire. A nous d'opérer une meilleure sélection de shoots ». Enfin, Randoald Dessarzin ne manque pas de pointer du doigt « l'approche mentale » des rencontres. Au Colisée, la JDA était menée 22-2 au bout de sept minutes... « On se complique la tâche, ça nous oblige ensuite à courir après le score. Si, comme contre Rouen (victoire 74-65 ndlr), on est très vite dedans, ça peut changer la donne ».

« Cette année, on part une nouvelle fois de loin »

A l'image de l'an dernier, « où on était déjà devenu une défense permissive », les options en la matière tardent à être assimilées par les joueurs. « Cette année, on part une nouvelle fois de loin, indique le stratège helvète. Reggie Williams me disait récemment qu'à l'université, personne ne lui demandait de défendre. Mais, je ne désespère pas ».
Avant la réception des Rush, Simon, Obasohan, « des gars qui peuvent tous mettre dedans », Randoald Dessarzin est bien placé pour savoir que son équipe doit retrouver « une vraie assise défensive » pour envisager des lendemains plus sereins. « Le plus tôt sera le mieux pour nous. J'imagine que le plus tard sera le mieux pour Strasbourg... », conclut, non sans humour, le coach. Il n'est pas défendu d'en rire après tout...

Régis Schneider


John Oden à la peine

FANTOME. - Annoncé comme un joueur véloce, « choisi pour ses incroyables capacités athlétiques », confirme d'ailleurs Randoald Dessarzin, le pivot dijonnais John Oden n'est que l'ombre de lui-même depuis le début de la saison (0,7 pt, 2,3 rbds en 12'). « On se retrouve avec un joueur au sol qui n'a jamais été en mesure de nous faire du John Oden », poursuit le coach bourguignon.
Utilisé seulement six minutes samedi dernier à Chalon/Saône, le joueur de 28 ans et 2,03 m, passé par les championnats vénézuélien, israélien, chypriote, portoricain ou encore polonais, traîne les séquelles d'une opération du genou cet été, « une intervention dont nous n'avons eu connaissance qu'au moment où il était dans l'avion », ajoute l'entraîneur de Dijon.
Laissé au repos depuis le début de la semaine, le successeur de David Simon dans la peinture dijonnaise a passé une IRM hier après-midi afin de faire toute la lumière sur son problème rotulien.

WILLIAMS. - Il constitue l'autre énigme du recrutement dijonnais. Deux fois de suite meilleur marqueur NCAA, l'ailier US Reggie Williams ne rentre plus rien depuis la reprise du championnat. En trois rencontres, il tourne à 7 pts de moyenne en 26', avec au passage un risible 0/7 à trois points, ce qui est bien évidemment insuffisant pour un joueur censé être l'une des menaces offensives de la JDA cette année.
Mais autant les difficultés rencontrées par Oden semblent d'ordre physique, autant celles de Williams, issu de l'obscur Virginia Military Institute, semblent se nicher dans la tête. « C'est son mental qui est défaillant, estime « Rando ». C'est un rookie. Tant qu'il était sur la lancée de sa carrière universitaire et qu'il ne se posait pas trop de questions, ça allait, mais à présent, c'est devenu compliqué pour lui. On a le sentiment qu'il lui faudrait un déclic... ».

INFIRMERIE. - Souffrant d'une entorse externe de la cheville gauche depuis la rencontre face au Mans, David Simon a été mis au repos jusqu'à mercredi. Le pivot strasbourgeois a repris l'entraînement ce jeudi et devrait tenir sa place à Dijon. Victime d'une gastro-entérite, David Weber, le meneur de jeu des espoirs, est lui sur le flanc depuis hier.

REMEMBER... - Bourguignons et Alsaciens se sont déjà affrontés en préparation, lors du tournoi de Dijon le 9 septembre. Avec un Brion Rush en transe (34 points) et un bon apport du duo Simon - Lewin (32 points à eux deux), la SIG l'avait emporté après prolongation 85-89. Dans les rangs dijonnais, c'est Abdoulaye Mbaye qui avait alimenté la marque (24 points). Depuis les départs des tauliers Sciarra, Simon et N'Doye, le jeune arrière est devenu, à même pas 20 ans, l'un des éléments clefs de la JDA.

R. Sch.


20 Minutes du 24 octobre 2008

Brion Rush, le serial scoreur de la SIG

C'est le joueur le plus surveillé du championnat en ce début de saison. Et ce sera encore le cas, samedi soir, à Dijon, où la SIG se déplace pour la 4e journée de Pro A. Il faut dire que Brion Rush (24 ans, le 15 novembre) a déjà par trois fois fait sauter les verrous des défenses adverses : 30 points contre Orléans, 26 à Vichy et encore 22 face au Mans. Des performances qui ont hissé l'arrière strasbourgeois au rang de meilleur marqueur du championnat (26 points de moyenne).
« Je me sens bien en ce moment », glisse avec un sourire Brion Rush. L'intérêt que lui portent les défenses de Pro A et la presse le ravissent. « J'aime être sous les projecteurs. » C'est d'ailleurs la raison de sa venue à Strasbourg. « Avec mon agent, on avait décidé de privilégier un club où je serai l'option n° 1. » C'est le cas aujourd'hui à la SIG contrairement à l'année dernière à Roanne, où il était dans l'ombre de Marc Salyers.
Depuis son arrivée en Europe, le natif de Shreverport (Louisiane) progresse d'un échelon chaque saison, passant ainsi de la 2e division italienne au statut de leader offensif de la SIG, via Roanne. Ses ambitions ne s'arrêtent pas là : « Je rêve d'une équipe d'Euroligue pour jouer au très haut niveau, car je pense que je suis un joueur de cette trempe. » Il aura à coeur de le démontrer face à Dijon, samedi.

Floréal Hernandez - ©2008 20 minutes

« J'aime être sous les projecteurs. » C'est d'ailleurs la raison de sa venue à Strasbourg. « Avec mon agent, on avait décidé de privilégier un club où je serai l'option n° 1. » (...) « Je rêve d'une équipe d'Euroligue pour jouer au très haut niveau, car je pense que je suis un joueur de cette trempe. »

Oui, ça on le savait. Mais faut pas oublier non plus que c'est un sport d'équipe et que le club transitoire compte un peu aussi...

Le Bien Public du 24 octobre 2008

Pro A - adversaire de la JDA demain

Strasbourg encore en rodage

A l'instar de Gravelines, Chalon ou bien encore Dijon, Strasbourg n'a pas réussi la saison passée espérée. Onzième avec le même nombre de points que la JDA, le club alsacien était loin des ambitions affichées au début de la saison.
Pour attaquer l'exercice 2008-2009, les responsables bas-rhinois ont décidé de tout revoir ou presque. Un nouveau coach, Frédéric Sarre, de nouveaux joueurs, pour un nouveau départ ?
Après trois matches, le bilan Strasbourgeois est assez contrasté puisqu'il compte deux défaites à domicile pour une victoire à l'extérieur. Un bilan guère folichon qu'il faut toutefois nuancé car les adversaires rencontrés au Rhénus, que ce soit Orléans ou Le Mans, étaient loin d'être des faire-valoir. Et paradoxalement, le match le plus abouti, les Alsaciens l'ont réalisé à Vichy où il n'est jamais aisé de s'imposer.
Les retrouvailles de Simon
Au sein de ce Strasbourg nouveau, un joueur fait déjà grandement parler de lui. Il s'agit de l'ancien Roannais Brion Rush. Déjà meilleur marqueur de la Pro A, deuxième à l'évaluation, il demeure un vrai poison pour les défenses adverses.
Dans la raquette, on retrouve un élément bien connu à Dijon, en l'occurrence David Simon. Sans l'air d'y toucher, avec son air parfois nonchalant, l'Américain demeure un redoutable joueur dans la peinture, gobant les rebonds et enfilant les points. Avec Giffa, Lewin, il forme un trio qui a plutôt fière allure. Avec déjà neuf rebonds de moyenne, il semble déjà lancé sur les traces de sa brillante saison dernière.
Mais victime d'une entorse externe de la cheville gauche, il a été ménagé au début de cette semaine, ne reprenant le travail collectif qu'hier. Si sa participation à la rencontre face à son ancienne équipe n'est pas remise en cause, il pourrait se trouver toutefois handicapé sur ses appuis au rebond.
Pour le reste, Frédéric Sarre disposera d'un groupe au complet pour ce quatrième match de la saison.
J.-Y. R.

en tou cas si dijon présente la même défence que contre chalon ça sera une simple formalité!(pour ceux que ça interesse:
http://www.elanchalon.com/index.php?option=com_elan_tv&Itemid=4

ils peuvent pas faire pire.

C'est vrai que c'est pas folichon... Mais il faudra tout de même faire attention de ne pas tomber dans la facilité.
Je pense que même si Simon a une cheville légèrement fragilisée, il aura à coeur de briller face à dijon.
Pour moi le seul vrai danger de cette équipe c'est Krupa...

simbad88 a écrit:C'est vrai que c'est pas folichon... Mais il faudra tout de même faire attention de ne pas tomber dans la facilité.
Je pense que même si Simon a une cheville légèrement fragilisée, il aura à coeur de briller face à dijon.
Pour moi le seul vrai danger de cette équipe c'est Krupa...

Dans le passé Zebulon Cope nous a déjà joué de biens sales tours... et en ce qui concerne davis simon il faudrait si effectivement le match devait etre facile, le garder en réserve!

Si je résume vos craintes, vous allez surveiller Damir Krupalija et Zeb Cope.
J'espère également que le staff strasbourgeois partage votre optimisme.

C'est sans doute notre meilleure chance de l'emporter.

Vous avez tendance à oublier que nous allons jouer à domicile et que nos shooters peuvent se révéler dangereux.

Accrocher une équipe comme Le Mans peut donner confiance, c'est possible.

Passer à côté d'un derby comme la JDA le week-end dernier rend obligatoire une réaction.

Dans notre planning respectif, ce match doit être à gagner.

Mais à la sortie, il y aura un déçu.

Bon Match

DNA du 25 octobre 2008

Un équilibre à rétablir

Lestée de deux revers domestiques, la SIG a l'occasion de rééquilibrer sa balance, ce soir, sur le parquet d'une équipe de Dijon en souffrance avec sa défense. Et pour bien figurer en championnat, les Strasbourgeois peuvent toujours lorgner sur ce qui se fait de mieux en Europe...
Fred Sarre n'a pas perdu une miette des rencontres d'Euroligue télévisées cette semaine. En fin connaisseur, le coach strasbourgeois n'a d'ailleurs pas manqué de relever la belle résistance offerte par Le Mans à Malaga mercredi.
Quatre jours plus tôt, au Rhenus, la SIG a pourtant bien failli faire entendre raison aux Sarthois. De là à en tirer quelque conclusion flatteuse, il y a cependant un pas que le technicien ne fera pas. « Il ne pourra y avoir de vérité que si on est capable de réitérer ce genre de match ».

« La manière importera moins que le résultat »

Tenue, pour la première fois depuis cinq ans, à l'écart des joutes continentales, la SIG s'applique pour l'instant à poursuivre son bonhomme de chemin dans le championnat hexagonal. Et le déplacement en Bourgogne, ce week-end, doit permettre à Gauthier Darrigand et à ses partenaires d'équilibrer leur bilan. « Chaque rencontre est une obligation. Cela étant dit, au vu de notre départ à la maison, ce match est intéressant pour rééquilibrer la balance », note le coach.
S'ils n'ont jamais « démérité » dans leur salle, les Strasbourgeois y restent en effet sur deux revers. D'où la nécessité, déjà, d'engranger des points loin de leurs bases, sur le parquet d'une équipe qui, « à l'inverse », s'est inclinée deux fois à l'extérieur. Frédéric Sarre ne tend d'ailleurs que vers un seul but : la victoire. « A la fin du match, la manière importera moins que le résultat ».

Rééditer la sortie à Vichy

Pour réussir dans son entreprise, la SIG peut profiter des actuelles carences défensives dijonnaises. Frédéric Sarre ne veut pas s'en tenir à la surface des choses, lui qui n'oublie pas « les super matches » proposés par les Bourguignons lors du tournoi d'Agde. « Ils sont capables de passer au travers sur une mi-temps et de revenir de façon consistante ensuite ».
Cette confondante alternance entre le « très mal » et le « très bien », qui constitue « la fragilité de cette équipe-là », n'a cependant pas manqué d'alimenter la réflexion de l'ex-stratège palois lorsqu'il a fallu esquisser un plan de bataille. « Il ne faudra pas leur donner des arguments pour être dans le côté positif ».
S'ils veulent faire basculer la JDA du côté obscur, les Strasbourgeois devront attacher une attention toute particulière au poste quatre adverse, la doublette Cope - Krupalija conférant au jeu dijonnais « beaucoup de largeur ». « C'est une équipe qui manoeuvre bien, poursuit l'entraîneur alsacien. Il nous faudra faire preuve d'une vraie dureté défensive ». En un mot comme en cent, « être capable de rééditer le match à Vichy ».
Pour retrouver la plénitude affichée au Palais des Sports Pierre-Coulon, Fred Sarre convoque l'exemple du grand Barça, impressionnant de maîtrise avant-hier sur le parquet d'un SLUC réduit à jouer les utilités (54-82). L'entraîneur devient d'ailleurs intarissable lorsqu'il lui faut disserter sur le sujet. « Le ballon ne s'arrête jamais. Quand un mec prend une décision, l'ensemble de l'équipe est réactive. Ils ont un jeu sous contrôle absolu ».

« Assis sur la défense »

Au-delà de l'impression de puissance dégagée par le rouleau compresseur catalan, c'est l'aptitude des Blaugranas à éteindre leurs opposants directs qui a retenu toute l'attention du coach strasbourgeois. « Ils se sont d'abord assis sur la défense, à l'image de Basile sur Ricardo Greer. Leur organisation défensive est plus que très bonne ». Sacha Giffa, Steeve Essart et Rob Lewin, aperçus dans les tribunes de Gentilly, ne diront pas le contraire...
A défaut de disputer une coupe d'Europe, et en attendant de la retrouver, la SIG peut donc toujours s'inspirer de ce qui s'y fait.

Régis Schneider


Au complet

Si la JDA s'alignera au complet, la semaine dijonnaise n'en a pas moins été perturbée par les petits pépins de santé des uns et des autres. En délicatesse avec son genou, John Oden a été arrêté jusqu'à ce vendredi ; le pivot bourguignon a passé une IRM jeudi qui n'a rien révélé (DNA d'hier).
Le meneur Éric Chatfield a été laissé au repos jusqu'à jeudi en raison d'une entorse de la cheville droite. Le jeune Charles Lombahé-Kahudi a lui aussi observé quatre jours sans basket en raison de contusions aux poignets. Enfin, Souleyman Diabaté n'a pas pris part à l'entraînement dimanche dernier en raison d'un hématome au bas du dos.
La SIG, aussi, pourra compter sur toutes ses forces vives. Rob Lewin a seulement quitté le Rhenus hier matin la cheville bandée, séquelle de son entorse en pré-saison. « Il ressent encore une forme de sensibilité », dit Fred Sarre. Le Jamaïcain tiendra toutefois sa place.


L'Alsace du 25 octobre 2008

Basket-ball : la SIG à la recherche des points perdus

La SIG effectue ce soir (20 h) le déplacement à Dijon pour la quatrième journée de Pro A. Objectif : ramener une victoire pour se refaire une santé après les points perdus à domicile face à Orléans et au Mans.

Ce soir, les Strasbourgeois n’ont pas vraiment d’autre alternative qu’un succès en terre bourguignonne.
Comme après sa défaite face à Orléans lors de l’ouverture de la saison puis sa belle réaction à Vichy, la SIG doit aller chercher deux points en déplacement à Dijon pour rattraper sa défaite à domicile face au Mans. « C’est un match intéressant à gagner pour rééquilibrer notre bilan comptable. Mais vu le début de saison des Dijonnais, je pense qu’ils sont également très motivés », souligne le coach Frédéric Sarre.
En effet, la Jeanne d’Arc Dijon ne se présentera pas en victime expiatoire. Les Alsaciens vont devoir « s’arracher » pour rééditer la performance de Vichy. « Dijon pratique un jeu très large et manœuvre stratégiquement pour faire déjouer l’adversaire. J’espère qu’on sera très réactif là-dessus », poursuit le coach alsacien.
Les Bourguignons, entraînés par Randoald Dessarzin, connaissent un début de saison difficile, surtout défensivement. Reste à savoir sur quel Dijon la SIG va tomber, la JAD étant capable du meilleur comme du pire. Pour preuve, les deux lourdes défaites en déplacement à Chalon (96-70) et surtout à Gravelines (116-65) pour un écart historique de 51 points. Entre ces deux débâcles, la JAD a signé un court succès face à Rouen (74-65) dans sa salle. Ce soir, Dijon aura absolument besoin d’une victoire pour se rassurer. Les Strasbourgeois aussi. « J’attends un gros match défensif, engagé, et j’espère que mes joueurs seront capables d’avoir une percussion encore plus importante que lors du dernier match », précise Frédéric Sarre, qui sait que la clé du match sera la défense.

Avec David Simon ?

L’objectif du coach strasbourgeois sera donc de ne pas laisser les Dijonnais s’enflammer et de profiter de leur fragilité mentale. « Nous devons les faire douter car leur équipe peut être très bonne mais aussi avoir des grandes périodes d’absence. À nous de les faire couler et de ne pas leur donner d’argument pour qu’ils soient efficaces », précise le coach.
L’ailier US Reggie Williams et l’arrière français Abdoulaye M’Baye seront donc les principaux joueurs dijonnais à surveiller pour la défense alsacienne. Le premier, double meilleur marqueur NCAA, tourne à 7 points de moyenne en trois matches : insuffisant pour la pièce maîtresse de l’attaque dijonnaise, mais attention à son réveil. Le second, âgé de 19 ans, est un joueur très adroit capable de prendre le match à son compte. Enfin, le pivot John Oden, auteur d’un début de saison catastrophique, est la grande interrogation de cette équipe. Souffrant des suites de son opération du genou gauche cet été, il a été mis au repos cette semaine mais devrait pouvoir tenir sa place ce soir.
Côté alsacien, David Simon, victime d’une entorse de la cheville gauche face au Mans, devrait tenir sa place face à son ancien club après avoir été mis au repos une partie de la semaine. Dans le cas contraire, Frédéric Sarre compte sur son capitaine, Sacha Giffa, pour prendre le relais au poste de pivot. « À la fin du match, la manière sera complètement secondaire par rapport à la victoire qui est aujourd’hui prioritaire », conclut le coach.
S’ils réalisent la même performance que face au Mans la semaine passée, les Strasbourgeois reviendront en Alsace avec un large sourire… et les deux points.

Dijon : 4. Monclar, 5. Lombahé-Kahudi, 6. Bourhis, 7. M’Baye, 8.Oden, 9. Tanghe, 10. Diabate, 11. Krupalija, 12. Cope, 13. Chatfield 14. Tornato, 15.Williams. Entr. : R. Dessarzin
SIG : 4. Rush, 5. Darrigand, 6. Mendy, 7. Essart, 8. Soumahoro, 9. Allen, 10. Giffa, 13. Obasohan, 14. Simon, 15. Lewin, 17. Gentil, 18. Soumahoro, 20. Zonnet. Entr. : F. Sarre.

Olivier Arnal


Le Bien Public du 25 octobre 2008

Pro A (4e journée) - JDA Dijon-Strasbourg IG

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Un palais à défendre

Encore à la recherche du bon équilibre, la JDA Dijon accueille une équipe de Strasbourg qui possède le même nombre de points qu'elle. Après le revers dans le derby, les Dijonnais espèrent retrouver la saveur de la victoire.
La semaine de la JDA n'a pas été de tout repos. Il a fallu panser ses plaies au propre (voir par ailleurs) comme au figuré. Dès dimanche matin, les hommes de Randoald Dessarzin étaient à pied d'œuvre au palais des Sports. Trois heures de travail dont une de vidéo en préambule d'une huitaine préparatrice à la venue de Strasbourg. « J'espère qu'il y a eu une prise de conscience », expliquait hier l'entraîneur dijonnais, toutefois lucide sur « la fragilité » encore évidente de son groupe. On ne concède pas deux défaites aussi larges sans ce que cela laisse des traces.
Même si dans l'absolu, il n'y a pas forcément péril en la demeure. Avec deux défaites à l'extérieur et un succès à domicile, l'équilibre est presque respecté. Frédéric Sarre, le technicien alsacien ne dit pas le contraire : « Pour le moment, la JDA a un tableau de marche à peu près normal. Si on prend la moyenne anglaise (*), elle est dans les clous. »
Le même Frédéric Sarre ne s'attarde donc pas trop sur les éclats survenus à Gravelines et à Chalon. « Cette équipe est peut-être handicapée par le rendement d'Oden mais elle est capable de très bien jouer comme elle l'a démontré au tournoi d'Agde (en pré-saison). »

Répondre présent d'entrée

Il lui manque tout simplement ce match un peu référence qui pourrait la mettre définitivement en confiance à l'instar d'éléments comme Williams, trop timoré depuis le début de la saison. « J'espère que l'effet domicile jouera en notre faveur. Il faut que ça ait un côté rassurant pour tout le monde », concède Dessarzin avant de souligner : « Mais cela ne suffit pas. » Le Suisse insiste : « Mon premier mot d'ordre est qu'il ne faut pas prendre d'éclat. » Pour cela, il faut que tout le monde soit concentré et concerné à 200 % par la défense. Il est évident que si les Dijonnais sont aussi timides sur le plan de l'agressivité défensive qu'il y a huit jours au Colisée (5 fautes d'équipe à la 29e minute), ils risquent encore de connaître de sérieux désagréments. Même si ce n'est pas toujours évident de défendre dur lorsqu'on possède autant de joueurs plutôt tournés vers l'attaque.
Une condition sine qua none car des garçons comme Brion Rush, John Allen ou encore Derrick Obasohan sont capables de prendre feu à tout moment.
« Si Dijon est sujet à quelques sautes d'humeur », comme l'explique Frédéric Sarre, l'entraîneur alsacien reconnaît que tout n'est pas encore parfait à Strasbourg, non plus. « Nos deux défaites à domicile nous ont mis dans le dur. Si la victoire à Vichy nous a apporté une bouffée d'oxygène, il nous faut au plus vite basculer dans le positif. » Et bien évidemment, cela passe par un succès en terre dijonnaise. Tout cela promet un match déjà lourd d'enjeu même si la saison n'est encore qu'à ses balbutiements.
J.-Y. R.
(*) La moyenne anglaise valorise le rendement d'une équipe à l'extérieur. Le calcul donne deux points pour une victoire à l'extérieur et -2 pour une défaite à domicile.

L'Alsace a écrit: Dans le cas contraire, Frédéric Sarre compte sur son capitaine, Sacha Giffa, pour prendre le relais au poste de pivot.

Pourvu que Dijon tombe dans le piège

Début du live. David laisse sa place à Rob dans le 5.

A noter également la présence de Darrigand dans le 5 et la doublette Krupalija/Cope dans la peinture dijonnaise.

On a du mal aux shoots (1/5), mais la défense et le rebond tiennent bon.

Offensivement, on est toujours dans le dur (4/10, 4 bps), mais on est vaillant aux rebonds (8 à 2). ROb assure (4 pts, 5 rbds en 7'). 10-10.

David remplace Rob. 19-15. Ca s'emballe un peu.

moi a écrit:Offensivement, on est toujours dans le dur (4/10, 4 bps), mais on est vaillant aux rebonds (8 à 2). ROb assure (4 pts, 5 rbds en 7'). 10-10.

sacha est à 50% à 3pts!! bon d'accord çà fait 1sur 2 mais il y avait si longtemps!

Schématiquement, on domine en dessous (13 pts, 7 rbds pour les intérieurs strasbourgeois), mais DIjon domine à l'extérieur (16 pts à 7/8 pour M'Baye et Chatfield).

Attention, on a encaissé 20 pts de la 5' à la 10' ! Il faut resserrer les boulons en défense.

2e faute de Chatfield.

24-19 à la fin du 1er quart. Dijon domine offensivement (59 %, 6 pds pour 3 bps) sur les ailes de Chatfield (12 pts) et de M'Baye (7pts). La SIG domine le rebond (9 à 6) grâce à Lewin (5). Rush est discret.

Toutes les possessions occasionnent des paniers. Il faut monter le niveau en défense, car je ne nous vois pas gagner au-dessus des 80 pts.

Bonne entrée de Derrick, auteur de 7 pts en 2'