Pro A, 4e journée : JDA - SIG : 83-93 !!!

83-93, victoire ! 27-28 sur le dernier quart. UN Rob titanesque (18 pts, 19 rbds), mais surtout un beau collectif avec 7 joueurs à 7 pts et plus. Rush a enfin eu du soutien. Bravo !

ah enfin ça n'en finissait plus!!
sarre avait dit que le résultat était plus important que la manière c'est chause faite!
et elson qui nous met un 3pts dans le money-time!
et rob...énorme!!

Victoire avec Simon qu'on a très peu utilisé! 17 minutes...
Rob a fait le boulot!

Vincent a écrit:

moi a écrit:67-75, rapproché de Dijon. Il va falloir gérer le money time, et éviter de craquer comme contre le MSB.

Finalement, face à une équipe bien plus faible (c'est le moins qu'on puisse dire), on aura su le gérer. Je n'ai pas l'impression que la SIG ait jamais paniqué.

c'est vrai,ils ont collectivement pu pallier à la blessure de simon,une semaine suffira-t-elle pour le remettre sur pied ?

A Hyères, on semble parti pour une 2e prolongation...

Edit : finalement non !
62-64 après une action de Bokolo qui donne sa 5e faute à Sonko et deux LF, tous deux réussis, à Yannick.

et gravelines s'impose. A noter 0 sur 11 aux shoots pour perincic! cela ne doit pas lui arriver souvent.

philippe a écrit:et gravelines s'impose. A noter 0 sur 11 aux shoots pour perincic! cela ne doit pas lui arriver souvent.

du tout bon pour les pronos

Bravo pour votre victoire mais vous avez affronté une faible équipe. Moi déclare sur notre forum qu'il nous souhaite de nous rétablir.

Pourquoi, j'ignorais que l'on était malade. C'est grave, Docteur ??

Pour en revenir à vous, je pense que vous allez obtenir un maintien que je qualifie de tranquille.

Pour nous, dans la configuration actuelle, eviter la descente va pas être simple.

Bravo à vous mais ne prenez pas ce match comme référence pour la suite !

Un Rob gigantesque et une belle victoire

Je viens de prendre connaissance du résultat et des stats.
Les stats de Lewin sont excellentes! J'en reste coi. 18 pts, 19 reb, 38 d'éval : magnifique.

Apparemment, la 1ère MT a été équilibrée, voire à l'avantage de Dijon. Mais le 3ème QT a tourné à notre avantage et nous a permis d'aborder le 4ème plus sereinement.

Pas facile de se faire une idée avec juste les stats, donc j'attendrai les commentaires des dijonnais et de la presse pour en dire plus.

DNA du 26 octobre 2008

Basket-ball / La SIG l'emporte à Dijon (83-93)

Rob taille patron

Portée par un Rob Lewin stratosphérique (18 points et 19 rebonds), la SIG l'a emporté, hier soir, sur le parquet de Dijon (83-93) et s'est adjugé son deuxième succès de la saison à l'extérieur. De bon augure pour la suite du championnat...
De notre envoyé spécial à Dijon
Le héros du soir porte un pansement sur l'arcade sourcilière droite. Pour avoir violemment heurté le sol dans le troisième quart-temps, Rob Lewin est reparti de Dijon avec quatre points de suture. Mais cette virée en Bourgogne a aussi permis au Jamaïcain de s'offrir quelques souvenirs autrement plus délectables. Hier soir, l'intérieur strasbourgeois a compilé 18 points, à 8 sur 9 aux tirs, et 19 rebonds pour une évaluation record de 38 !
Habituel second couteau, cantonné aux tâches ingrates, le besogneux Lewin a cette fois pris toute la lumière, signant la meilleure performance de sa carrière. Un match titanesque donc, alors qu'il se ressent encore de l'entorse de la cheville dont il a été victime en pré-saison ! « Je n'étais pas à 100% cette semaine à l'entraînement, mais il me fallait répondre présent puisque David (Simon) n'était pas à son meilleur niveau », avance, pudiquement, l'intéressé.

« Il a dominé le rebond, a été présent d'un bout à l'autre de la rencontre »

Pas forcément enclin à distribuer les bons points aux individualités, Fred Sarre se montre pourtant volontiers élogieux à l'égard de l'homme du match. « Il a dominé le rebond, a été présent d'un bout à l'autre de la rencontre. Ce soir (hier), il a fait le boulot ». « Il fallait que l'on gagne pour se remettre à niveau dans le championnat. Le contrat est rempli », ajoute Lewin, à créditer encore de trois interceptions et d'une excellente défense sur Zeb Cope, en perdition aux shoots (0/11).
Dans le sillage de la stratosphérique production de son intérieur, la SIG a dominé sa deuxième Jeanne-d'Arc de la saison. Après celle de Vichy, c'est la JA dijonnaise qui a subi la loi des Strasbourgeois (83-93). Pourtant en quête de rachat, les Bourguignons ne sont pas parvenus à vaincre cette malédiction qui court depuis le 15 novembre 2003, date de leur dernière victoire sur la SIG dans leur salle...
La phalange alsacienne a pourtant abordé cette rencontre « de manière un peu légère ». « On était trop permissif en défense, on subissait les mouvements des Dijonnais à qui on laissait trop de libertés », détaille Frédéric Sarre. En attaque, la SIG joue aussi à l'envers, cherchant, sans succès, des solutions en périphérie. « On a ouvert le terrain à une équipe qui aime courir », poursuit le coach.
La SIG a fait la différence au retour des vestiaires, période qui correspondait à son talon d'Achille en préparation. « Le gros truc, ça a été d'avoir une vraie réaction à la mi-temps. Au retour des vestiaires, on a impacté vers l'intérieur. Ça nous a mis sur le droit chemin ». Avec un bon passage de Simon, un Lewin de gala, un Rush en mode all star et un jeu en transition toujours aussi efficace, la SIG s'est alors envolée.

Le métier de Steeve Essart a permis de contenir la menace dijonnaise

Les Strasbourgeois ont eu, de surcroît, l'immense mérite de préserver leur avance avec une raquette décimée. En deux minutes, Rob Lewin et David Simon ont été contraints de quitter le terrain, le premier avec une poche de glace sur l'oeil, le second pour ne pas écoper d'une cinquième faute. Une hécatombe qui a obligé Fred Sarre à décaler momentanément Derrick Obasohan au poste de pivot !
Le métier de Steeve Essart dans le dernier acte a permis de contenir la menace dijonnaise incarnée par les seuls Chatfield et M'Baye (45 points à eux deux). Avec cinq joueurs entre 11 et 20 points, la SIG, elle, a fait la démonstration de sa puissance collective. Même barré par un sparadrap, le séduisant visage affiché ce samedi en Côte-d'Or est de bon augure pour la suite du championnat...

Régis Schneider

Repères

DIJON 83 - SIG 93
Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy. 3 550 spectateurs. Arbitres : MM. Bichon, Lepercq et Collin. Quart-temps : 24-21, 18-21 (mi-temps : 42-42), 14-23 (56-65), 27-28 (83-93).
- DIJON : 30 paniers sur 69 tirs (43 %), dont 8 sur 29 à trois points (28 %), 15 LF sur 21 (71 %), 38 rebonds (Oden et Cope 7) dont 12 offensifs, 16 passes décisives (Williams 4), 13 interceptions, 13 balles perdues, 20 fautes (M'Baye et Chatfield, 40e', éliminés). Chatfield 24, M'Baye 21, Williams 7, Krupalija 15, Cope 2, Monclar, Lombahe-Kahudi 9, Oden 5, Diabaté.
- SIG : 35 paniers sur 72 tirs (49 %), dont 7 sur 26 à trois points (27 %), 16 LF sur 21 (76 %), 44 rebonds (Lewin 19) dont 14 offensifs, 19 passes décisives (Allen 4), 13 interceptions, 13 balles perdues, 22 fautes. Darrigand, Rush 20, Allen 13, Giffa 7, Lewin 18, puis Mendy, Essart 11, Obasohan 14, Simon 7, Soumahoro.
Simon débute sur le banc, Oden, son homologue dijonnais, aussi. Lewin le supplée efficacement et cumule six points et cinq rebonds en sept minutes (12-12, 7e'). Williams en délicatesse avec son shoot - l'ailier US fait gamelle à trois reprises -, ce sont Chatfield (12 pts, à 100 %, dans ce quart) et M'Baye qui alimentent la marque pour la JDA (17-12, 9e', puis 24-18, 10e'). Au buzzer, Allen réduit l'écart...
Fin du 1er quart : 24-21.
Un excellent passage d'Obasohan (neuf points, un rebond) permet à la SIG de revenir à la hauteur de ses hôtes (31-31, 13e'). Oden dunke après un service dans le dos de Chatfield, M'Baye donne le tournis à la défense alsacienne (37-31, 16e'). Rush sort de sa boîte et score sept points à la suite (37-38, 18e'). Lewin continue sur sa lancée. Le Jamaïcain compile déjà un double double (10 pts, 10 rbds) à la pause !
Mi-temps : 42-42.
Simon marque et sert Lewin, Krupalija réplique (47-48, 23e'). Rush enclenche alors la surmultipliée, marque six points de rang avant de servir Lewin dans la raquette (47-56, 25e'). Le temps-mort de Randoald Dessarzin ne stoppe pas le festival du prodige qui trouve Obasohan pour le 0-10 strasbourgeois (47-58, 26e'). Les deux hommes remettent ça : Obasohan intercepte et sert Rush (50-60, 28e'). Sans Simon, protégé en raison de ses quatre fautes, ni Lewin, sorti à la 26e' une poche de glace sur l'oeil, la SIG voit revenir la JDA. Mais le rapproché dijonnais est annihilé par le panier primé du Nigérian au buzzer...
Fin du 3e quart : 56-65.
Avec Mendy et Soumahoro sur le parquet, la SIG résiste grâce au métier d'Essart. Lewin signe son retour aux affaires (62-75, 33e'). Chatfield conteste la tendance et entretient le suspense (74-79, 37e'). Essart trouve le cercle dans le corner, Lewin joue les ramasse-miettes et Rush monte par deux fois au dunk ! (74-86, 39e'). La SIG n'est pas rejointe et s'adjuge un succès amplement mérité, son deuxième cette saison à l'extérieur en autant de matches disputés loin de ses bases.
Fin du match : 83-93.

Code:

L'Alsace du 26 octobre 2008

Basket-ball La SIG se rebiffe

Après un mauvais départ, les joueurs de la SIG ont réagi de fort belle manière au retour des vestiaires et empoché leur second succès de la saison, hier soir sur le parquet de la JDA Dijon (83-93).

En venant à Dijon, dans le fief de la JDA, les joueurs de la SIG, qui n’avaient jusqu’alors qu’un seul succès à leur actif, décroché à Vichy, se devaient de rafler à nouveau la mise. « C’était une nécessité absolue », commentait d’ailleurs Frédéric Sarre après-coup. L’entraîneur des Strasbourgeois a pourtant dû attendre un peu avant de voir la victoire se dessiner. Car ses protégés ont eu bien du mal à trouver leurs marques. Ils n’ont pas réussi à se mettre en place en défense, laissant une certaine liberté d’action à leurs adversaires qui ne se privaient pas d’une telle aubaine, à l’instar d’un Eric Chatfield montant progressivement en puissance et auteur de la moitié des points dijonnais au cours des dix premières minutes. Trop permissifs, les Alsaciens laissent les joueurs locaux prendre les devants, même s’ils restent toujours à l’affût. Le scénario est globalement le même au cours du second quart temps : les Strasbourgeois manquent de rythme et d’agressivité, subissent les assauts des hommes de Randoald Dessarzin et abusent sans succès des tirs à trois points. « Nous avons joué à l’envers », reconnaîtra d’ailleurs le coach bas-rhinois.

Lewin omniprésent

La donne va en revanche complètement changer au retour des vestiaires. Les Alsaciens, visiblement piqués au vif par une première période moyenne, montrent un visage totalement différent, resserrent les rangs en défense, s’organisent beaucoup mieux en attaque. À leur tête, un David Simon - revenu de blessure, il n’a pas fait partie, une fois n’est pas coutume, du cinq de départ - très précieux, un Brion Rush intenable et un Rob Lewin admirable : le grand intérieur américano-jamaïcain, crédité d’une évaluation de 38 au coup de sifflet final, a été dominateur au rebond des deux côtés du terrain, tout en surveillant de près Damir Krupalija et Zeb Cope, ce qui n’avait rien d’une partie de plaisir.
Dans ces conditions, les troupes bas-rhinoises, au sein desquelles tout le monde apporte sa pierre à l’édifice puisqu’ils seront finalement cinq à marquer plus de dix points, s’emparent des commandes (47-48 à la 23e, 47-58 à la 25e) et creusent un écart qui n’excèdera toutefois pas les 13 points. Elles gèreront cependant fort bien leur avance.
Les Dijonnais, dont le jeu intérieur laisse à désirer, et qui s’obstinent à tirer de l’extérieur sans rencontrer la réussite escomptée, ne parviendront plus à inverser la tendance, même s’ils reviendront à cinq longueurs (74-79 à la 36e), malgré la débauche d’énergie d’un Abdoulaye M’Baye.

De notre envoyée spéciale Sandrine Pays


Le Bien Public du 26 octobre 2008

Pro A (4e journée) - JDA DIJON-STRASBOURG IG : 83-93

A court de forces et d'idées

Battue à Chalon la semaine dernière, la JDA espérait bien relever la tête en recevant Strasbourg. Mais en difficulté à l'intérieur, sans rythme, l'équipe dijonnaise a concédé une défaite logique (83-93).
La JDA n'a pas rassuré son monde hier soir, en s'inclinant devant Strasbourg. Martyrisée au rebond par un très saignant Rob Lewin (19 rebonds dont 8 offensifs), l'équipe dijonnaise n'a pas été en mesure de contrarier la puissance alsacienne. Celle-ci s'est matérialisée au retour des vestiaires. Dans le sillage de son intérieur américain et d'un Brion Rush véritable clutch player, l'équipe strasbourgeoise passait un 10-0 rédhibitoire aux Dijonnais (de 47-48 à la 23e à 47-58 à la 25e). Ce break, les joueurs de Randoald Dessarzin n'allaient jamais pouvoir le combler, concédant au buzzer leur troisième défaite de la saison en quatre rencontres.
La doublette Lewin-Rush a dû faire saliver d'envie l'entraîneur dijonnais tant Oden d'une part et Williams d'autre part n'ont pas pesé sur les débats. Le premier était à bout de souffle au bout de séquences de quatre minutes de jeu et demandait à sortir. Le second a encore réussi un festival de shoots ratés (3/11). « Il y a de la frustration ce soir », analysait Dessarzin. Si son équipe avait plutôt bien démarré les débats avec un Chatfield plutôt inspiré à la mène avec 12 points sur le premier quart (26-21, 11e), l'euphorie ne perdurait pas. Avec 42 points encaissés à la pause, les inquiétudes étaient bien réelles. Lewin avait déjà mis son moteur en marche et une fois de plus, les Dijonnais affichaient des carences défensives. Si M'Baye avait plutôt bien tenu Rush jusque-là, cela devait tout de même s'avérer bien insuffisant tant le secteur intérieur était en souffrance. Oden trop intermittent, Zeb Cope en galère, Krupalija, comme de coutume, se retrouvait bien seul pour boucher les brèches.
Lewin et Rush enfoncent Dijon
Si M'Baye insistait après les débats sur le fait que le « travail défensif n'incombe pas uniquement aux intérieurs mais à toute l'équipe », la différence entre les deux équipes était telle au rebond (en dépit du ratio final 38 à 44) que l'édifice dijonnais s'écroulait après la pause. Frédéric Sarre expliquait ainsi le break réussit par ses hommes : « Le gros truc est d'avoir eu une vraie réaction à la mi-temps. Au retour des vestiaires, nous avons eu une vraie action défensive et une organisation de jeu plus intéressante. Nous avons « impacté » à l'intérieur ce que nous n'avions pas fait en première mi-temps. » Il poursuivait : « Une fois l'écart fait (+10, 47-58 à la 25e), nous avons bien contrôlé le match. » L'écart grimpait même jusqu'à treize unités (62-75, 33e). Courageux, les Dijonnais s'accrochaient au mince espoir de revenir. Chatfield et M'Baye ramenaient même leur équipe sur les talons alsaciens (74-79, 37e) mais l'emprise demeurait strasbourgeoise. Derrière, Essart à trois points et Rush, sans pitié, plantaient un 5-0 en plein cœur des Dijonnais, cette fois anéantis (74-84, 38e). La messe était dite, une bonne fois pour toute. Mais en vérité, il y avait longtemps que tout était joué.

Jean-Yves ROUILLÉ

M'Baye : « Une défaillance collective »

Abdoulaye M'Baye (JDA Dijon) : « La défaillance en défense et au rebond est collective. Depuis le début de saison, nous n'avons pas gagné une seule fois au rebond. Mais il faut encore travailler, beaucoup travailler. Nous devons nous battre pour redresser la barre et ce ne sera pas du tout évident à Vichy. »

Damir Krupalija (JDA Dijon) : « C'est encore très frustrant car on a les moyens de gagner mais on ne défend pas assez bien et surtout nous n'avons pas été assez présents au rebond. Il fallait peut-être jouer un peu plus à l'intérieur, les travailler plus près du cercle. »

John Oden (JDA Dijon) : « Nous avons encore perdu dans la raquette et particulièrement au rebond. Lorsque nous aurons réglé ce problème, l'équipe sera totalement différente. »

David Simon (Strasbourg) : « Je suis très content de l'accueil des supporters dijonnais. Je me sens très bien dans cette nouvelle équipe. Je suis déçu du début de championnat de la JDA. Quand ils auront trouvé un pivot, ils seront dangereux. »

Sacha Giffa (Strasbourg) : « On savait que les Dijonnais allaient s'accrocher. Nous n'avons pas très bien défendu en première mi-temps, on a donc bien rectifié le tir dès le troisième quart-temps et cela s'est ressenti. Nous avons dominé dans la raquette grâce notamment à un super match de Rob (Lewin). »

Une victoire fait toujours plaisir et du bien, personnellement j'attends la rencontre contre Cholet qui joue comme nous le TOP 8, qui compte le même bilan et qui a un fort secteur intérieur pour me faire une idée sur le véritable niveau de la SIG 2008/2009.

Bilan d'ailleurs équilibré: 2 victoires - 2 défaites

Les victoires sont certes à l'extérieur mais chez les 2 équipes les plus faibles en ce début de championnat:

Vichy dernier avec 4 défaites qui a aussi la plus mauvaise attaque (56pts) et Dijon 1 victoires (contre Rouen), 3 défaites qui d'ailleurs a la plus mauvaise défense et le plus mauvais secteur intérieur du championnat.

Quant aux défaites elles le sont à domicile mais contre les 2 premiers et seules invaincus de ce championnat.

Eddie a écrit:Je viens de prendre connaissance du résultat et des stats.
Les stats de Lewin sont excellentes! J'en reste coi. 18 pts, 19 reb, 38 d'éval : magnifique.

aux 18 points marqués, il faut rajouter 4 points (de suture) à l'arcade sourcillière droite.........

trève de plaisanterie, j'étais hier soir à Dijon avec mon mari.

Première mi temps bizarre, pas trop de rythme, 3 dunks manqués, égalité au score.

3éme QT, montée en puissance en défense, qui provoque des interceptions et des paniers faciles. Blessure de Rob. Isife et Elson sur le terrain en même temps. Dijon qui revient au score sur la fin et Derrick qui leur plante un 3pts au buzzer.

dans le 4ème QT, gestion du temps, avec quelques frayeurs quand Dijon revient plusieurs fois à 5 pts, mais à chaque fois, on ne panique pas et on refait un écart. Steeve excellent dans cette gestion du temps.

Qu'est ce que c'est qu ce match de fou furieux que rob nous a sorti? Je viens juste d'halluciner en voyant les stats. Je pensais pas qu'il était capable de ça. le meilleur match de sa carrière... 19 rebonds!!! Chapeau, il le mérite bien...

Au-delà de ça, il est toujours aussi évident qu'il nous manque un joueur à l'intérieur. Contre le Mans, la semaine dernière il manquait clairement quelqu'un pour scorer au côté de Rush! Et là être obligé de décaler Obasohan en pivot et faire jouer en même temps Mendy et Soumahoro ça craint!!! 9a passe contre Dijon mais bon...

Sinon quand ^même beaucoup de positif. Obasohan qui à l'air de retrouevr confiance. Et l'équipe me semble avoir un bien meilleur mental que celle de l'année dernière.

Bref, felicitations à Rob!

Hoop a écrit:Qu'est ce que c'est qu ce match de fou furieux que rob nous a sorti? Je viens juste d'halluciner en voyant les stats. Je pensais pas qu'il était capable de ça. le meilleur match de sa carrière... 19 rebonds!!! Chapeau, il le mérite bien...

Bref, felicitations à Rob!

Pour info ce n'est pas le meilleur matche de sa carrière, mais le meilleur depuis qu'il est en France avec 38 d'éval. son précédent record était de 33 avec Reims contre Orléans et depuis qu'il est à la SIG son record était de 32 la saison dernière contre le HTV, niveau rebonds il a égalé son record qu'il avait fait avec Reims contre Nancy.

En tout cas lui, Obasohan et Darrigand semblent revivre sous les ordres de Sarre.

Oui enfin Darrigand hier soir c'est :

0 points 3 passes en 18 minutes...

Jack a écrit:Oui enfin Darrigand hier soir c'est :

0 points 3 passes en 18 minutes...

Je parlais depuis le début de la saison pas uniquement sur ce matche.

John White a écrit:

En tout cas lui, Obasohan et Darrigand semblent revivre sous les ordres de Sarre.

Je ne vois pas bien ce qui te permet de conclure ça? Statistiquement, ils sont au même niveau que l'an dernier. Obasohan est un peu en-dessous, Lewin (malgré son carton d'hier) est juste au-dessus. Seul Darrigand semble en progression, mais ça reste à démontrer sur la durée.

Je veux bien que les stats ne font pas tout, mais je ne vois pas pour le moment de différence notable sur ces joueurs.
Lewin fait une grande perf hier, mais il avait deja sorti de gros match l'an dernier. Il en est capable, mais il ne faut évidemment pas attendre cela de sa part à chaque match.

Je confirme pour D.Obasohan, même si comme dit, il ne faut jamais juger sur un match (le seul que j'ai vu face au Mans).
Il est clairement en manque de confiance, mais il paraît plus entreprenant, plus volontaire offensivement.
Par contre, R.Lewin était vraiment passé à côté de son match, au moins offensivement.

Mais comme dit Mat, nous verrons sur la durée

Mat a écrit:

John White a écrit:

En tout cas lui, Obasohan et Darrigand semblent revivre sous les ordres de Sarre.

Je ne vois pas bien ce qui te permet de conclure ça? Statistiquement, ils sont au même niveau que l'an dernier. Obasohan est un peu en-dessous, Lewin (malgré son carton d'hier) est juste au-dessus. Seul Darrigand semble en progression, mais ça reste à démontrer sur la durée.

Pour parler d'abord de stats:

Obasohan est un peu en-dessous mais de peu avec un plus petit temps de jeu et n'oublions pas que la saison il n'avait pas à ses côtés soit un Rush soit un Allen.

2007/2008 : 9,3 d'éval. - 11,2pts - 3 rebonds - 43,1% au tir en 26,9 minutes.
2008/2009 : 7,3 d'éval. - 8pts - 2,5 rebonds - 52,2% au tir en 17 minutes.

Lewin est légèrement au-dessus 13,9 d'éval. la saison dernière 14,5 cette saison en scorant légèrement moins (8,7pts contre 7,8pts), en ayant fait aucun contre depuis le début de la saison, mais prend beaucoup plus de rebonds (6,9 contre 9,3 cette saison) cette avec un temps de jeu quasi-similaire, mais la saison dernière il n'avait pas à ses côtés un pivot aussi fort, régulier et dominant que Simon.

Quant à Darrigand son éval. à quasiment doublé en passant de 3,4 à 6,3 principalement en faisant plus de passes (1,7 ontre 2,5) et en perdant moins de ballons (1,4 contre 0,5).

Pour finir j'ai l'impression que ses joueurs sont plus à l'aise dans le système de jeu proposé par Sarre que sous celui de Girard.

DNA du 27 octobre 2008

Basket-ball / Après le succès de la SIG à Dijon (83-93)

Les vertus du collectif

La victoire décrochée à Dijon (83-93) a conforté Frédéric Sarre dans sa philosophie d'un basket récité par et pour tous. Samedi, les travailleurs de l'ombre ont goûté, à leur tour, à une éblouissante lumière. La preuve par trois.
La question avait été posée la semaine dernière dans les colonnes d'un hebdo dédié à la balle orange. A l'instar d'une équipe de France qui a pu pâtir d'une « TP-dépendance » cet été, la SIG ne risquait-elle pas d'être, à son tour, sujette à une « Rush-dépendance » ? La très probante victoire décrochée sur le parquet de la JDA avant-hier (83-93) invite à répondre par la négative et constitue, même, un joli pied de nez à cette interrogation.

« Tous les joueurs qui composent ce groupe ont des choses à amener »

A Dijon, la SIG a signé un irréfragable succès d'équipe qui ne peut que ravir Frédéric Sarre, inlassable apôtre d'un idéal basket franchement communautaire. « Cette capacité à évoluer ensemble, avec une efficacité qui ne se dément pas, est très intéressante, développe le coach strasbourgeois. Les rotations successives n'ont pas pénalisé l'équipe. Au contraire, elles l'ont parfois relancée. Tous les joueurs qui composent ce groupe ont des choses à amener ».
Si Brion Rush a une nouvelle fois terminé meilleur marqueur de son équipe (20 pts) - son plus « petit » total de la saison au demeurant - et pris une part déterminante dans le break strasbourgeois au retour des vestiaires, son apport s'est pleinement fondu dans une production d'ensemble. Le scénario de la rencontre a vu les habituels seconds rôles s'élever au rang de vedettes et c'est bien là ce qui a fait tout l'intérêt du film.
Chef de file de ces plébéiens anoblis samedi, Rob Lewin bien sûr. Promu dans le cinq de départ en lieu et place d'un Simon relevant de blessure, l'intérieur de la SIG a tutoyé les étoiles. Dix-huit points, auxquels s'ajoutent les quatre de suture posés sur son arcade, 19 rebonds, le plus souvent pleins d'autorité, pour un céleste 38 d'évaluation (*), le discret Jamaïcain a goûté à l'ivresse des sommets. Et ce n'est que justice pour le dévoué soldat.
Derrick Obasohan lui a emboîté le pas avec un rendement au diapason. Le Nigérian a été d'une redoutable efficacité dès son entrée en jeu, évitant à la SIG d'être distancée au début du deuxième acte. Son entente avec Rush a fait merveille dans le décisif troisième quart-temps. Enfin, après avoir dépanné au poste de... pivot ( !) en déshérence après les sorties conjuguées de Simon et Lewin, « D » a inscrit un panier primé au gong qui a douché les ardeurs bourguignonnes.
Fred Sarre tresse quelques lauriers mérités. « C'est un garçon qui a besoin d'être en confiance. Il a fallu qu'il se réhabitue à un rôle différent de celui qu'il a pu occuper en préparation (la sélection de Sacha Giffa avec les Bleus et la blessure de Lewin avaient valu à Obasohan d'être décalé au poste quatre ndlr). Samedi, il a en tout cas montré précisément ce que j'attends de lui ». Hormis un tir déclenché hâtivement, l'ancien Toulonnais a été irréprochable. « Il faut qu'il continue comme ça, qu'il joue sans gamberger ».

« Au bout du compte, la star, ce doit être l'équipe »

Le tableau d'honneur ne serait toutefois pas complet s'il ne réservait pas aussi une place à Steeve Essart. Lorsqu'il a fallu à la SIG préserver son avance et résister à des Dijonnais jetant toutes leurs forces, en même temps que leurs dernières illusions, dans la bataille, le lieutenant de Fred Sarre, plutôt effacé jusqu'alors, a été d'un grand secours. Ses neuf points, trois passes et trois fautes provoquées dans la dernière période le confirment.
« Il a lui aussi rempli son rôle, opine son mentor. Il a été dans l'agressivité, a positionné son équipe, a mis deux ou trois tirs importants et toujours au service du collectif ». Le coach peut dès lors résumer le sentiment prédominant du week-end : « La formule a déjà beaucoup servi, mais, au bout du compte, la star, ce doit être l'équipe ». A Dijon, les habituels soutiers, « ceux qui ne font pas les gros titres », ont superbement servi cette philosophie.

Régis Schneider
(*) Les 38 d'évaluation de Rob Lewin constituent le nouveau record de la saison en Pro A et effacent les 36 de Rashaun Freeman, l'intérieur de Gravelines, contre Dijon lors de la 1re journée. Seuls deux joueurs ont fait mieux l'an dernier : Tony Dobbins (Cholet) et... Kevin Houston (SIG), crédités de 42.


L'Alsace du 27 octobre 2008

Basket-ball La SIG dans le rythme

Les joueurs strasbourgeois, victorieux samedi à Dijon, sont sur la bonne voie et peuvent envisager la suite des opérations avec sérénité. A condition d’être plus constants en défense, et de continuer à miser sur un collectif qui ne manque pas de potentiel.

En s’imposant samedi soir sur le parquet de la JDA Dijon (83-93) - battue à trois reprises en quatre matches - les joueurs de la SIG ont raflé la mise pour la seconde fois de la saison, à l’extérieur à nouveau, puisqu’ils s’étaient précédemment imposés à Vichy (47-73).
Combatifs sous les panneaux (41 rebonds à 33), à l’image de Rob Lewin (18 points, 19 rebonds dont 8 offensifs et 3 interceptions pour 38 d’évaluation) et Brion Rush (20 points, 6 rebonds), les Strasbourgeois peuvent dans l’ensemble être satisfaits de leur prestation. Comme le souligne Frédéric Sarre, leur entraîneur, pour lequel un résultat positif en Bourgogne était « une nécessité absolue », histoire de rester en compétition pour la Semaine des As et les play-offs, les objectifs du club. « Au cours du premier quart temps, nous avons laissé nos adversaires faire un peu ce qu’ils voulaient, avant d’être plus cohérents dans le second sans pour autant être exceptionnels. Au retour des vestiaires, nous avons fait ce qu’il fallait en défense et nous avons été beaucoup plus agressifs. Une fois en tête, nous avons construit notre victoire, sans éclat mais avec une répartition du scoring et un investissement des uns et des autres intéressants. »
Voilà donc les Strasbourgeois nantis de deux victoires et de deux défaites, concédées à domicile, de cinq points seulement, face à Orléans (75-80) et Le Mans (64-69), seules formations de Pro A toujours invaincues et logiquement positionnées en tête du classement.

« Une équipe plus constante et consistante »

« Lors de ces deux rencontres, nous avons eu affaire à forte partie et nous n’avons pas été dépassés par les événements. Même si nous avons manqué de réserve et de puissance », constate le coach alsacien. « Nous avons montré que nous avons les moyens de résister face à des adversaires disposant de grosses rotations. »
Les joueurs de la SIG ont d’ores et déjà prouvé qu’ils possèdent effectivement « un potentiel intéressant ». Même s’ils ont sans doute encore besoin d’un peu de temps pour mieux organiser et construire leur jeu, « afin que chacun mette davantage ce potentiel en évidence ».
Avec un impératif : ne jamais abandonner le secteur défensif, comme ils l’ont fait par intermittence à Dijon, quelles que soient les circonstances. « Nous devons être capables de gérer les moments délicats en mettant une certaine dureté dans notre défense comme nous le faisons déjà de temps en temps », remarque le coach bas-rhinois. « Si nous arrivons à donner du rythme, et à le contrôler, nous aurons peut-être, à terme, une équipe plus constante et consistante, plus rapide aussi. Notre défense tient globalement la route, même si nous l’avons parfois balbutiée face à Orléans et face au Mans. Nous sommes sur la bonne voie. Mais nous avons encore des progrès à faire et nous devons persévérer dans nos efforts. »
Persévérer aussi dans le travail collectif, qui a porté ses fruits samedi soir avec cinq joueurs à plus de dix points et deux autres à plus de sept - avec au final une évaluation d’équipe de 108. Si les Strasbourgeois persistent dans leur engagement et leur volonté d’aller en avant, ils devraient atteindre leurs objectifs. En attendant, ils devront faire aussi bien face à Cholet qu’à Dijon et remporter enfin, samedi prochain, leur première victoire de la saison… à domicile.

Sandrine Pays

John White a écrit:

Mat a écrit:

John White a écrit:

En tout cas lui, Obasohan et Darrigand semblent revivre sous les ordres de Sarre.

Je ne vois pas bien ce qui te permet de conclure ça? Statistiquement, ils sont au même niveau que l'an dernier. Obasohan est un peu en-dessous, Lewin (malgré son carton d'hier) est juste au-dessus. Seul Darrigand semble en progression, mais ça reste à démontrer sur la durée.

Pour finir j'ai l'impression que ses joueurs sont plus à l'aise dans le système de jeu proposé par Sarre que sous celui de Girard.

Je pense que les stats ne prouvent rien pour l'instant : aucune différence spectaculaire.

En revanche, je serais plutôt d'accord avec John White pour dire que Darrigand (peut-être Obasohan, mais vu son début de saison catastrophique, je reste circonspect) semble plus à l'aise avec Sarre, pour ce que j'en ai vu (pas Lewin, qui marchait déjà très bien avec Girard et le comprenait parfaitement).

Cela dit, j'attends de voir la suite, car le meneur avait déjà fait une très forte entame de saison il y a deux ans (blessure de Cooper), avant de baisser de régime peu à peu. Si le déclic attendu depuis son arrivée à la SIG a enfin lieu, tant mieux ! Mais pour cela, il faut qu'il confirme ses 3 premiers matchs et gagne enfin en stabilité.

Pour Darrigand même s'il donne l'impression d'être un peu plus à l'aise, j'ai quand même peur à chaque fois que je le vois remonter le terrain avec la balle!

D'un autre côté on a perdu Giffa en route et ça c'est pas top. Je suis déçu de son match contre Le Mans ou à 4 ou 5 reprises il s'est retrouvé seul à 3 points et n'a pas pris ses responsabilités. On a perdu beaucoup de ballon à cause de ça.
Genre à 4 sec du buzzer, il est seul à 3 pts et fait une passe à Rush qui a un défenseur qui lui colle aux fesses et qui est obligé de prendre un shoot que même Spencer n'aurait pas mis... Quoique...

Du coup contre Dijon il a un peu arrosé mais il n'a pas l'air en confiance du tout pour l'instant... Espérons qu'il revienne vite. Contre Cholet ce serait pas mal!!!

Une vidéo présentant des actions du match JDA-SIG :

http://www.dijonpremiere.com/rubrique.aspx?flux=1163

L'équipe que vous soutenez à gagner à Dijon.

Supporter de la JDA, c'est un douleur souvenir...

Vous pouvez retrouver l'après-match de JDA Dijon-SIG Strasbourg sur le forum des fans de la JDA à l'addresse de topic suivante :

http://www.jdaoff.com/component/option,com_punbo/Itemid,40/task,viewtopic/id,1751/

En souhaitant que nous puissions prendre notre revanche au retour en Alsace.