PRO A : 14ème journée : Paris-Levallois - SIG

yannickos a écrit:je sais pas pourquoi mais j'y croyais, d'ailleurs ca doit etre un des rares bon pronos que j'ai eu.
Rouen et Chalon ont aussi gagne, ca se ressere

ben moi c'est carnage ce soir niveau prono mais je suis bien content
trop ouf cette journée:rouen qui tappe roanne,cholet l'asvel au buzzer,nous paris,orléans menée de 17pts qui tape nancy en PO

N'empêche si on regarde les adversaires (Rouen, Chalon et Dijon ) directe, cette victoire prend une grosse dimension dans l'optique du maintien. Et nous serions bien inspiré de taper Poitiers la semaine prochaine pour choper la 6ème victoire sur 11 pour rester en PRO A statistiquement.

De retour de Levallois, où, comme vous pouvez le penser, j'ai connu un grand moment de jouissance lors du 3pt assassin de Heurtel, et au coup de sifflet final.

Quelques généralités pour commencer : ce match, on l'a gagné parce que, pour la première fois, on a su répondre lorsque l'équipe adverse a resserré les boulons dans le 3e quart-temps, et défendre à notre tour dur.
On a su également rester motivé et concentré jusqu'au bout. C'était palpable chez nos joueurs, on pouvait lire leur motivation sur leur visage. Grande nouveauté de ce soir.
Enfin, troisième cause de ce succès, il faut le reconnaître, la maladresse de Vassallo. En partie en raison de la bonne défense de Mukubu et de Darden sur lui, mais il a manqué non seulement les shoots qu'il rentre habituellement, mais même les shoots grands ouverts et les LF ! Et là, il nous a quand même donné un sacré coup de main !

Sur le déroulement du match, un premier quart parfaitement classique, avec un Simon comme d'habitude saignant avant de doucement baisser de régime, quelques accélérations, et un Roberson qui met des shoots très durs, applaudis par les supporters parisiens. En face, Vassallo déjà dans le dur, mais Hamilton, très en forme, profite de quelques oublis défensifs de Giffa et Simon.

Le second quart se passe selon le même scenario, sauf que Heurtel a remplacé Giffa, et qu'il m'agace prodigieusement car, malgré quelques très beaux moves, il commet un nombres d'erreurs incroyables. Les équipes sont toutes deux très maladroites à l'extérieur, mais cela joue dur à l'intérieur. Défaut permanent de la SIG : on manque cruellement de percussion; ce qui explique le différentiel de LF. Mukubu remplace Roberson qui prend sa 2e fte et fait un très bon passage, mais n'empêche pas Paris de prendre 3pts d'avance.

Le troisième quart commence mal, 4-0 dans la raquette, mais la SIG réagit avec Simon. A la dureté défensive retrouvée des Parisiens répond celle des Strasbourgeois. Après les 3e et 4e fte bête, mais bête ! de Roberson, coup de mou de la SIG, et Paris prend un peu d'avance (8pts, je crois). Or, c'est là que Darden revêt ses habits de lumière et nous remet dans le bain. A l'arrivée, on reste à 3pts, ce qui était inespéré.

Enfin, le dernier quart est un mano a mano, où Paris prend plusieurs fois l'avantage. Mais c'est là que McCauley, très maladroit, se révèle enfin précieux, avec une hargne aux rebonds offensifs très utile, et toute l"équipe se met au diapason. Cela défend enfin en 4e quart ! Les fautes techniques et antisportives n'entament pas la détermination de la SIG. Darden est serré de prêt, Roberson, qui revient à 3 min de la fin, reste très surveillé et ne rentre plus. Et c'est donc le 3pt libérateur de Thomas qui règle le sort du match, Paris n'arrivant plus à marquer dans les 30 sec qui restent.

Bientôt mes impressions sur les joueurs.

De retour de la salle Marcel Serdan ou une bonne communaute strasbourgeoise etait presente, c etait bien sympa. Un bon match qui contraste fortement avec ce que jai pu voir une semaine auparavant contre Gravelines notamment lors de ce trou noir en deuxieme mi temps.

Le premier quart temps fut tres plaisant et la transition entre les Cavs et la SIG ne fut finalement pas si dur. Une bonne defense et de bons moves en attaque des deux cotes et le premier quart se conclut sur un 24 23 pour la SIG. La SIG revient sur le parquet avec un peu moins de hargne, notamment en defense et le PL les sanctionne immediatement en prennant 3 points d avance a la mi temps. Roberson realise un veritable festival offensif avec plus de 16 points. La sortie de ce meme Roberson pour 4 fautes pendant le 3eme desorganise la SIG offensivement et le PL prend 8 points d avance. La SIG reste neanmois dans le match et passe devant en toute fin de match grace a une grosse intensite defensive malgre un match une nouvelle fois entache par l incompetence du trio arbitrale. 1 anti sportive discutable et 2 technique en fin de match dont 1 a une minute de la fin et un marche enorme de Adolphe non siffle sous le panier. Le PL n a cependant jamais vraiment profite de ces coups de pouces arbitrales...

Joueur par joueur :

- Du bon Heurtel ce soir, plein de culot comme toujours, quelques pertes de balles mais un bon match ! Un 3 pts tres clutch en fin de match.
- Essart : bon dans son role de gestionnaire et a plutot bien distribue le jeu
- Mendy : un 3 pts et puis c est tout... 2 pertes de balles sur des caviars de Heurtel et une technique a 1 min de la fin... Il aurait pu l eviter connaissant la stupidite du trio arbitrale ce soir.
- McCauley : rien a redire sur l engagement. Un match serieux mais rien d exceptionnel
- Roberson : un enorme Roberson en premiere mi temps. Bloque par ses 4 fautes en deuxieme mais revient en fin de 4eme pour mettre un superbe triple. La classe !
- Mukubu : le jour et la nuit par rapport a son match contre Gravelines, je l ai trouve vraiment pas mal des 2 cotes du terrain malgre quelques pertes de balles.
- Darden : tres bon ce soir malgre les 2 fautes qu il a pris rapidement en premiere mi temps... Tres grosse deuxieme mi temps des 2 cotes du terrain. Auteur d un contre Lebronesque dans la derniere minute du match !
- Giffa : s est enerve contre un joueur du PL en deuxieme mi temps... il avait l air enerve. A part ca ? Bah pas grand chose... Faible poste 4
- Simon : mais qui a pique Baloo ? En tant que grand detracteur de notre ami pivot, je dois avouer qu il etait vraiment bien ce soir. Enorme au contre et plutot bon en attaque, un bon match de sa part... et en plus il avait l air motive !

Un tres bon match de basket en tout cas... Je n ai vu que 2 matchs de la SIG cette saison mais je ne pense pas me tromper en disant que cela doit etre un de leur meilleur cette saison... Voyons les declarations de Sarre demain. Un match vraiment solide !

Je reprends mon compte-rendu, après que Jack m'a devancé. Vous verrez qu'à part quelques détails, nous avons la même analyse.

Les joueurs : ce qui m'a frappé, c'est la grande homogénéité de l'équipe : aucun joueur n'a été parfait, et tous, ou presque, ont apporté leur contribution au succès. Je serai bien embêté quand il faudra élire le MVP !

Simon : décidément indispensable et irrésistible en attaque. Personne ne peut vraiment l'arrêter. En défense, match inégal, mais au total plutôt bon, même si j'aimerais qu'il se batte plus au rebond. Très dissuasif au contre, notamment en première mi-temps. Il leur a fait mal.

McCauley. Solide en défense, mais en attaque, j'ai passé tout le début à râler : que de maladresses, que de mauvais choix... Et puis, à partir de la 25e, il a suivi la voie tracée par Darden et s'est montré plein d'une envie féroce qui a porté ses fruits: interceptions, claquettes et surtout de très précieux rebonds offensifs en fin de match.

Giffa. Précieux en défense (malgré quelques errements en début de match, qui ont mis Eliott et Hamilton en confiance). S'est frité avec Joachim Ekanga, je l'ai rarement vu ainsi. Pas pour rien, apparemment, car l'arbitre a donné un avertissement à ce dernier. En revanche, en attaque, grosse catastrophe : en 1ère MT, ne prend pas les shoots ouverts; en 2e, les prend et les rate tous.

Mendy: Entré très tard en jeu. S'est fait balader en défense, malgré de la bonne volonté. Face aux intérieurs physiques de Paris, il ne faisait clairement pas le poids. En revanche, après quelques hésitations, a pris et a rentré deux 3pts en seconde mi-temps qui nous ont fait du bien.

Darden. Début quelconque (mais défense sérieuse), puis, vers la 26e et la sortie de Roberson, gros gros match de l'homme au bandeau qui s'est enfin libéré. 3pts, 2pts, et le voilà qui apporte enfin cette percussion de la raquette qui manquait au jeu de la SIG. Dans le 4e quart, ses tirs rentrent moins, il est plus surveillé, mais reste très dangereux. Et ce contre dans les dernières secondes ! Un bien bon match.

Roberson. Leur a sorti sa panoplie habituelle en première mi-temps : shoots spectaculaires, 3pts difficiles, et le voilà avec déjà 16 pts à la pause, exaspérant mes voisins parisiens. Un peu en difficulté en défense, notamment sur Karangwa, mais se bat. Et comme d'habitude, davantage serré en 2e mi-temps, ne rentre plus grand chose. C'est alors qu'il commet en peu de temps sa 3e et sa 4e fautes, qui sont toutes les deux stupides. Le voici sorti à la 26e; il rentrera à la 37e, pour marquer à 3pts, et manquer le shoot victorieux qui sera donc pour Thomas.

Mubuku : eh bien on commence à comprendre pourquoi on l'a recruté ! Une défense très dure sur Vassallo, et une énergie en attaque accompagnée d'une grande efficacité. A pris son tour de relai et a permis à la SIG de ne pas se faire distancer par Paris après la première sortie de Roberson, en 2e quart. Du coup, a aussi beaucoup joué en 2e mi-temps. Un très bon match.

Soumahoro. Sarre l'a fait rentrer à 42-41, à 2 min de la mi-temps. Une faute bête et un panier plein d'opportunisme.

Essart : a bien distribué le jeu; donne confiance aux joueurs. En revanche, a souffert sur les pénétrations de Albicy, et Sarre a préféré mettre Heurtel dessus, plus rapide.

Heurtel : le héros de la soirée, puisqu'il a mis le trois point qui nous a fait passer devant à 30 sec, puis le LF qui enfonçait le clou (mais il a raté le second). Du coup, difficile de ne pas le couvrir de louanges. Mais - c'est là où je diffère le plus de Jack - je n'oublie pas ses retours en zone, ses erreurs de départs en dribble, ses choix désastreux. Seulement, ce garçon, qui a encore bien du mal à lire un rythme et à le donner, a un certain génie pour rattraper ses bêtises par un superbe mouvement qui les fait oublier. Exemple typique : je pestais que Sarre le laisse aussi longtemps, de la 9e à 20e, alors que Paris remontait puis nous passait devant, quand, vers la 19e, il a mis un superbe 3pts qui nous permet de recoller.

Je termine avec un nouveau coup de gueule sur l'arbitrage, encore une fois bas de gamme et incohérent. Collin et Chantal, en particulier, m'ont exaspéré (et Sarre a poussé deux ou trois gueulantes, ce qui est rare).
Des erreurs grossières, qu'ils reconnaissaient parfois et compensaient de manière encore plus grossière. Ainsi, l'antisportive imaginaire de Mukubu (le repli défensif avait déjà eu lieu, ce n'était donc pas la faute du dernier défenseur sur la contre-attaque) l'avait mis en rage. Il discute avec l'arbitre qui a dû lui dire qu'il y aurait compensation car, sur l'attaque parisienne suivante, Wen s'est littéralement jeté sur (je crois) Laquan Prowell sans recevoir la moindre faute ! De même, une sortie de balle attribuée à tort à la SIG fait râler Sarre : la balle devrait être strasbourgeoise. Attaque suivante, Giffa précipite la balle dehors : balle à la SIG.

DNA du 10 janvier 2010

Basket-ball / Pro A : la SIG s'impose sur le parquet du Paris-Levallois (79-82)

Ils ont frappé un beau coup

Le combat entre le Paris-Levallois et la SIG a été de toute beauté et qu'il ait couronné les visiteurs (79-82) ne le rend que plus délectable. Solides et rigoureux en défense, les Alsaciens ont trouvé en Roberson, puis Heurtel les joueurs décisifs pour forcer la décision en fin de rencontre. Et s'ils tenaient là leur match référence ?
De notre envoyé spécial à Levallois
Marcel-Cerdan. Salle mythique pour les passionnés du noble art, l'enceinte a accueilli quelques unes des affiches les plus prestigieuses de ces dernières années. C'est là que David « Hayemaker » - « La faucheuse » - avait notamment ravi la double ceinture WBA-WBC des lourds-légers à Jean-Marc Mormeck fin 2007. C'est là que le Guadeloupéen a prévu de remonter sur un ring pour reprendre son bien.

Le challenger a envoyé le fringant puncheur parisien au tapis

Hier soir, il était question de basket au Palais des sports levalloisien et d'un duel entre le PL et la SIG. Deux équipes qui, avant le coup d'envoi, paraissaient ne pas boxer dans la même catégorie. Dans le coin gauche, le favori parisien, en lice pour les As après avoir infligé à Roanne sa première défaite de la saison à domicile et son plus lourd revers à Vacheresse depuis un bail. Dans le coin droit, l'outsider alsacien, quatre victoires en treize combats avant celui du jour.
Contre toute attente, c'est le challenger qui a envoyé le fringant puncheur parisien au tapis (79-82). Décrochée au terme de quatre rounds de toute beauté et d'un final somptueux, la victoire est belle. Elle était aussi nécessaire, à plus forte raison que Rouen et Chalon, pointés derrière la SIG, ont eux aussi engrangé des points précieux en disposant respectivement de Roanne (81-76) et Dijon (90-68).
« C'est une belle victoire parce qu'elle n'était pas acquise au départ et qu'elle n'était pas davantage garantie pendant la rencontre, souffle Fred Sarre au coup de sifflet final. Il a fallu aller la chercher. Ce n'est peut-être pas le pus beau des baskets qu'on ait proposé depuis le début de la saison, mais cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas autant investi dans le combat. »
Le coach strasbourgeois avait « tapé du poing » sur la table cette semaine, en réclamant, une nouvelle fois, de l'engagement, de la dureté. Ses joueurs ont entendu le message et ont rendu l'une de leurs copies les plus abouties de la saison dans ce secteur. « Ce fut une grosse lutte, reprend le technicien alsacien. Les garçons se sont bien battus, chacun a participé. Et c'est la première fois qu'on réduit aussi considérablement le pourcentage intérieur de l'adversaire ».
Sous les yeux d'Ahmadou Keita, un ancien de la SIG et tout nouveau agent de joueurs, le promu francilien, abandonné par Vassallo (2 sur 16 aux shoots), s'est ainsi contenté d'un petit 43 % à l'intérieur, pour un 37 % de réussite au global. « L'attaque, c'est "up and down", précise Fred Sarre. Mais quand tu t'engages défensivement, cela te confère une assurance tous risques. Je trouve qu'on a fait le match qui ressemble à ce qu'on doit faire quand on se déplace et qu'on ne peut pas se permettre de grandes envolées ».

« C'est bien de gagner de temps en temps avec le coeur »

Quand il a fallu porter le coup de grâce, synonyme de K.O., les visiteurs ont aussi pu compter sur leurs deux poids coqs. Après avoir régalé en première période en prenant les intervalles pour scorer dans des positions improbables, Anthony Roberson (19 points, à 67 %) a replacé la SIG aux manettes à 2'36" du terme d'un maître tir à - très - longue distance. « Reculer la ligne ne lui posera pas de problème, sourit son coach. Il incarne une menace extérieure qui ne faiblira pas. S'il peut envoyer, il enverra ».
Thomas Heurtel a imité son coéquipier deux minutes plus tard et permis à son équipe de s'offrir sa deuxième levée de la saison loin de ses bases. « C'est bien de gagner de temps en temps avec le coeur », conclut Fred Sarre. A Marcel-Cerdan, les Strasbourgeois ont incontestablement frappé un joli coup.

Régis Schneider


Paris-Levallois 79 SIG 82

Palais des Sports Marcel-Cerdan. 2 500 spectateurs. Arbitres : MM. Chambon et Collin, Mlle Julien. Quart-temps : 23-24, 24-20 (mi-temps : 47-44), 18-18 (65-62), 14-20 (79-82).
- PARIS-LEVALLOIS : 26 paniers sur 71 tirs (37 %), dont 5 sur 22 à trois points (23 %), 22 LF sur 29 (76 %), 39 rebonds (Vassallo dont 15 offensifs, 19 passes décisives (Vassallo 5), 6 interceptions, 12 balles perdues, 18 fautes. Ball 2, Karangwa 4, Vassallo 10, Elliott 10, Hamilton 23, puis Albicy 3, Ekanga 5, Aka 5, Prowell 9, Jean-Baptiste Adolphe 8.
- SIG : 33 paniers sur 67 tirs (49 %), dont 8 sur 25 à trois points (32 %), 8 LF sur 15 (53 %), 41 rebonds (Mukubu 7) dont 14 offensifs, 20 passes décisives (Essart 6), 7 interceptions, 15 balles perdues, 18 fautes. Essart, Roberson 19, Darden 17, Giffa 1, Simon 13, puis Heurtel 13, Mendy 3, Soumahoro 2, Mc Cauley 7, Mukubu 7.
La paire Hamilton - Elliott inscrit les 13 premiers points du Paris-Levallois, tandis que Darden écope de sa 2e faute. Un alley-hoop conclu par Karangwa porte la marque à 15-7 (5e'). Trois actions de grande classe de Roberson - 12 pts dans ce quart - permettent aux Alsaciens de rectifier à 16-14 (7e'). Mukubu profite d'une interception d'Essart, puis se montre opportuniste au rebond offensif pour porter les visiteurs en tête (19-20, 8e').
Fin du 1er quart : 23-24.

La SIG est toujours au contact après une nouvelle inspiration de Roberson ; l'arrière US trouve le cercle après une glissade (32-30, 14e'). Dix points de rang du tandem Prowell - Jean-Baptiste Adolphe permettent au club de la capitale de faire un petit break (42-34, 16e'). Avec un bon apport de Giffa et, surtout, un Heurtel au four et au moulin, les Strasbourgeois remettent les compteurs (presque) à zéro (42-41, 17e').
Mi-temps : 47-44.

La doublette Darden - Simon abat un sacré chantier, des deux côtés du terrain. Les deux compères inscrivent 10 points consécutifs qui propulsent la SIG aux commandes (53-56, 26e'). Un panier primé d'Elliott inverse la tendance, Darden réplique à la même distance (60-59, 28e'). Albicy donne le tournis à la défense strasbourgeoise, mais Darden, encore lui, veille au grain.
Fin du 3e quart : 65-62.

Prowell dégaine en périphérie, Mendy lui répond. Sans Roberson, préservé en raison de ses quatre fautes, la SIG s'en remet à Heurtel d'abord, à Mc Cauley ensuite pour reprendre les rênes (72-73, 36e'). Revenu aux affaires, Roberson envoie un missile un bon mètre derrière l'arc (76-78) ! Il reste 2'36" à jouer. Darden et Giffa sortent la machine à bâcher, Heurtel allume à son tour à 8 m à 35" du buzzer (79-81), avant de finir le travail sur la ligne de réparation après les échecs d'Aka, puis de Ball. Le dernier shoot de Vassallo à la sirène rebondit sur l'arceau...
Fin du match : 79-82.

R. Sch.


L'Alsace du 10 janvier 2010

SIG : la nouvelle année est lancée

Au bout du suspense, la SIG a remporté hier soir sa première victoire de l’année, sur le parquet de Paris-Levallois, grâce à quelques missiles longue distance dans le money-time (79-82).
Vivement la ligne à trois points à 6,75 m : à la SIG, les snipers ont déjà réglé la mire avant ce changement qui interviendra la saison prochaine. Alors que les Alsaciens tenaient la dragée haute à l’équipe parisienne qui restait sur trois victoires lors des quatre dernières rencontres, Anthony Roberson puis Thomas Heurtel ont dégainé. Bingo.

Menés 75-76 à moins de trois minutes du gong, les Strasbourgeois s’en sont remis à l’ancien joueur de NBA, intenable hier soir. A plus de 8 mètres, Roberson avait la main chaude. Auteur de 16 unités en première période, l’ex-shooteur des Bulls rongeait pourtant son frein sur le banc, miné par les fautes. La gâchette alsacienne a ensuite vu Thomas Heurtel, quelques centimètres plus loin encore, allumer la défense parisienne : 81-79 à 35 secondes du terme. Un dernier lancer du meneur de la SIG, un raté, sur le fil, d’Angel Vassallo et les joueurs de Frédéric Sarre pouvaient savourer leur première victoire de l’année. « Il fallait chercher cette victoire dans le combat. On n’a pas développé le plus beau basket de la saison, mais on a trouvé un équilibre entre l’engagement et le jeu offensif. Ça fait du bien de s’engager de temps en temps avec le cœur » : Frédéric Sarre est soulagé.

« Un engagement collectif »

Avec un David Simon, impérial en fin de match en défense — oui oui — auteur de cinq contres, bien aidé également par des « cakes » monumentaux de Darden et Giffa dans les derniers instants, c’est toute l’équipe strasbourgeoise qui a sorti ses tripes sur le parquet de la Capitale.

Constamment au contact des Parisiens, la SIG a parfois sombré dans le « hourra-basket », mais a toujours réussi à garder les pieds sur terre, à l’image d’Heurtel qui balance un « alley-oop » à Darden dans les nuages, récupéré miraculeusement par l’intéressé. Avant de transmettre la balle à son meneur qui pouvait conclure sous le panneau à la fin du troisième quart (62-65). Même le barbu Ben McCauley s’est chauffé près du cercle pour quelques claquettes pas loin d’être décisives. « C’est un vrai engagement collectif », ajoute le coach alsacien. « Il n’y a que comme ça que l’on peut y arriver ».

Surtout, Fred Sarre peut compter sur un shooteur d’exception. A trois points, dans le corner, à 5 mètres, sur un genou, ou en sortie d’écran malgré une prise à deux, Anthony Roberson a maintenu la SIG à flot en début de match. Alors que Paris-Levallois multipliait les incursions sous les panneaux grâce à un jeu de passe parfaitement huilé et un Lamont Hamilton inarrêtable entre Sacha Giffa et David Simon dans le premier quart temps, les Strasbourgeois ont eu le soutien, plutôt inattendu, du pigiste médical d’Alain Digbeu, Wen Mukubu. Le Belge, en mode « energizer » hier soir, a pris le rythme de son coéquipier américain. Très présent au rebond – 7 prises – et auteur de plusieurs incursions efficaces, Mukubu a réalisé sa meilleure prestation sous le maillot strasbourgeois.

« Quand on a une attaque « up and down », il n’y a que la défense qui permet d’apporter quelques garanties. On est une équipe bipolaire, très inconstante. Là, on était dans la continuité de la seconde période de notre match contre Den Bosch. S’il faut chercher un match sur lequel s’appuyer, c’est celui-ci », apprécie, tout sourire, Fred Sarre. Et il pouvait l’avoir, le sourire. Pour une fois, la SIG a dominé la bataille du rebond (41 à 39). Et a dégainé au bon moment. « C’est notre plus grosse victoire », assure Anthony Roberson. « On grandit depuis plusieurs matches, on s’améliore. Le week-end s’annonce super, surtout dans cette superbe ville de Paris… » La SIG peut enfin savourer son réveillon. Et Roberson ne sera pas le dernier à allumer une nouvelle fois un autre parquet…

Romain Schué

Très belle victoire un peu inattendue il faut dire, qui fait le plus grand bien, dans le contexte actuel.
Peut être qu'il s'est formé quelque chose lors de la mi-temps de matche de mardi... A confirmer dès mardi en Eurochallenge et surtout samedi prochain contre Poitiers

BRAVO belle victoire qui fait du bien vu que Chalon et Rouen ont également gagné, maintenant on attend une confirmation mardi en coupe d'Europe et surtout samedi contre Poitiers.

Effectivement, belle victoire de la Sig sur laquelle je n'aurais pas misé grand chose...
Si Simon continue de se bouger les fesses comme sur les 2 derniers matchs de championnat ça peut changer pas mal de choses.
Et finalement, Roberson est plus fort que je ne le pensais car il est extrêmement régulier au niveau de l'adresse, ce qui constitue une menace extérieure permanente et donc ouvre des espaces...

A confirmer dès Mardi pour peut-être une qualification inespérée et contre Poitiers samedi pour recoller un petit peu avec les 10 premiers...

mtjb a écrit:Et finalement, Roberson est plus fort que je ne le pensais car il est extrêmement régulier au niveau de l'adresse, ce qui constitue une menace extérieure permanente et donc ouvre des espaces...

Effectivement, il est très fort, le seul petit bemol depuis qu'il est chez nous, est qu'il n'a jamais fait un match entier complet. Il a toujours fait juste une très bonne mi-temps. Mais alors, quand il est chaud, quelle adresse

DNA du 11 janvier 2010

Basket-ball / Après le succès de la SIG à Paris-Levallois (79-82)

Trois points décisifs

Les Strasbourgeois se sont donné un peu d'air au classement en disposant avant-hier du Paris-Levallois (79-82). Des talents individuels au service d'une équipe, des remplaçants qui joignent leurs forces à celles des titulaires, une défense qui ne fait pas de quartier : la combinaison de ces trois points-là a été décisive.
LA PÉPITE ROBERSON. - Si Thomas Heurtel a été clutch avant-hier, en inscrivant le panier le plus important du match, celui de la gagne à 35" de l'épilogue, Anthony Roberson n'en a pas moins été décisif en replaçant la SIG aux commandes (76-78) deux minutes plus tôt. D'une régularité rassurante depuis son arrivée en Alsace - 19 points face au Paris-Levallois, 19,6 de moyenne en Pro A -, l'ancien des Knicks et des Bulls, pourtant gêné par une talonnade récurrente depuis la reprise, est un artiste, un vrai.

« Une mécanique de shoot rapide et précise »

A Marcel-Cerdan, la gâchette du Michigan, intenable en sortie d'écran, a inscrit plusieurs shoots venus d'ailleurs. Il y a d'abord eu ces paniers en déséquilibre dans le premier quart-temps, l'un avec le défenseur sur le paletot, le second un genou à terre ! Consigné une bonne dizaine de minutes sur le banc après avoir été averti à quatre reprises, « Peeper » a signé son retour en rentrant ce fameux « triple » déclenché loin derrière l'arc. « Il a une mécanique de shoot rapide et précise », note Fred Sarre
Certes, l'ancien de Florida, bougé par Karangwa, ne sera jamais le plus grand défenseur de la terre, « sans quoi la NBA reviendrait aussitôt le chercher », s'est amusé son entraîneur dans les vestiaires. Mais l'artiste US a au moins le mérite d'essayer. « J'ai besoin qu'il me donne une minute de temps en temps comme il l'a fait ce soir (samedi) », ajoute coach Sarre, qui ne désespère pas de voir l'intéressé apporter aussi davantage en termes de créativité.
« C'est une grande victoire, la plus belle de la saison », a lancé pour sa part l'orfèvre Roberson, ravi de la célébrer comme il se doit dans « cette magnifique ville » de Paris. Il l'avait bien mérité...
LA FORCE DU COLLECTIF. - Un seul joueur, aussi doué soit-il, ne peut pas tout faire. S'il y a bien un autre enseignement à retenir de la victoire du week-end, c'est qu'elle est à mettre au crédit de tous, titulaires - à commencer par un Tremmell Darden tranchant (19 d'évaluation) - comme remplaçants. Fred Sarre n'a d'ailleurs pas manqué de souligner « l'engagement » de chacun.
A ce titre, la sortie de Wen Mukubu, sa meilleure sous le maillot strasbourgeois, est révélatrice. Entré au relais de Darden, rapidement sanctionné de deux fautes, le pigiste médical de la SIG a inscrit six points dans la dernière ligne droite du quart-temps initial, avant de se signaler par son activité au rebond (7) et sa défense sur A.D. Vassallo, limité à dix points, à... 12% de réussite.
A l'exception d'Elson Mendy, globalement malheureux dans ses choix, les autres backup n'ont pas été en reste. Ben Mc Cauley s'est battu comme un beau diable et a fait une belle moisson de claquettes, interceptions (2) et rebonds offensifs (3) en fin de match. Et que dire de Thomas Heurtel. Fantasque par instants, comme en témoigne sa tentative de alley-hoop pour Darden à la fin du troisième acte, le meneur international a démontré qu'il avait des nerfs d'acier en inscrivant le dernier primé de la rencontre.
Avec des rotations au diapason, la SIG peut voir venir.
LA FÉROCITÉ EN DÉFENSE. - Quand David Simon met la main pour gêner les tentatives de ses vis-à-vis, c'est plutôt bon signe. Samedi, la SIG a durci sa défense en seconde période - 32 points seulement pour le PL au retour des vestiaires -, pour parvenir ainsi à cet « équilibre » entre son penchant naturel pour l'attaque et l'obligation de stopper l'adversaire.

Les huit contres alsaciens attestent de l'envie qui s'est exprimée à Levallois

Les huit contres alsaciens attestent de l'envie qui s'est exprimée à Levallois. Dans le sillage d'un « Big Dave » monstrueux (5 blocks), Tremmell Darden, avec le plexiglas, puis Sacha Giffa ont aussi frappé dans le money-time. Les Strasbourgeois, qui viennent de dépasser Dijon et de rejoindre Le Havre au classement, ont tout à gagner à développer durablement ce genre d'attitudes. Cela commence demain face à Yuzhny en Eurochallenge.

R. Sch.


L'Alsace du 11 janvier 2010

SIG : un équilibre capital

La SIG n’est pas qu’une machine à scorer. La preuve, la victoire, la première de l’année, décrochée à Paris-Levallois samedi soir, est avant tout un symbole de l’équilibre défensif sur lequel doivent s’appuyer les Alsaciens pour se relancer en championnat.
Quand David Simon se met à rugir, la victoire n’est forcément pas très loin pour la SIG. Parfois désinvolte dans son attitude, notamment en défense, le gentil nounours s’est transformé en l’abominable homme des neiges. Alors que Paris supporte mal les flocons de l’hiver, les joueurs de Jean-Marc Dupraz ont certainement beaucoup de mal à digérer les « patates » renvoyées par l’intérieur alsacien.

Auteur de cinq contres, David Simon a été la dernière muraille d’une défense strasbourgeoise retrouvée. « Trouver un équilibre entre l’engagement et le jeu offensif, c’est bien plus utile que de marquer 90 points si l’on en encaisse 100, explique Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois très satisfait de la performance de sa troupe. A chaque match, à cause de notre inconstance, je me demande quels vont être l’attitude et le comportement de mes joueurs ».

Dans la capitale, les Strasbourgeois ont cette fois-ci sorti la panoplie de guerrier. Sans en oublier leurs principes parfois stressants et ce jeu dangereux - mais séduisant - en première intention. À l’image des tirs à trois points de Thomas Heurtel en contre-attaque ou de ce alley-oop invraisemblable lancé en fin de match, on se demande comment Fred Sarre n’en a pas encore perdu toute sa crinière blonde. « Ce fut une grosse lutte. Parfois, on va un peu trop vite, mais les joueurs se sont battus, retient finalement l’entraîneur. C’est la première fois que l’on réussit à autant faire diminuer le pourcentage de points à l’intérieur. C’était quelque chose qui me peinait vraiment ».

« Gravelines et Den Bosch en travers de la gorge »

Si Lamont Hamilton a bien fait le ménage dans la raquette alsacienne, JB Adolphe, Rodney Elliot et le deuxième meilleur marqueur du championnat, Angel Vassallo, se sont de plus en plus mordu les doigts face à Simon, Darden et compagnie au fur et à mesure que le match touchait à sa fin. Révoltés, à l’image de Wen Mukubu, véritable sangsue en défense, les Strasbourgeois ont peut-être enfin trouvé l’équilibre défensif et la hargne qui leur manquaient depuis le début de saison.

« On avait nos défaites contre Gravelines et Den Bosch en travers de la gorge, souligne Thomas Heurtel. Il fallait absolument gagner et faire un gros match ». Surtout que derrière, les relégables chalonnais et rouennais se sont imposés et n’auraient été qu’à un souffle - un point - de la SIG en cas de désillusion parisienne. « En fin de match, on a tous été solidaire et on a formé un vrai bloc défensif, explique le jeune meneur. C’est ce que nous avait demandé le coach dans les vestiaires avant le match. C’est clairement notre match référence. On a su grappiller point par point quand on a été légèrement derrière en première période (-8 au maximum). C’est en défense qu’on gagnait la balle ».

« On peut commencer notre saison »

Et c’est en attaque que les Alsaciens ont remporté leur première victoire de la saison. « À 35 secondes de la fin, le système était fait pour Anthony (Roberson), explique Thomas Heurtel, auteur du panier de la gagne quelques secondes après un premier missile de l’ancien NBAer. Mais il n’a pas pu prendre le shoot et m’a passé la balle. Même à plus de huit mètres, j’aime ces ballons chauds. On peut commencer notre saison en s’appuyant sur ce match ».

Romain Schué

A noter quand même que le championnat est extrêmement homogène.
A part peut-être les 3 premiers.
Par exemple la SIG est à deux défaites de la lanterne rouge mais aussi à deux victoire d'une qualification en PO.
Selon moi le recrutement de Taj Gray et Evrett pour Chalon est vraiment un bon pari pour se relancer.
Les matchs contre Chalon et Rouen sont à prendre très très au sérieux pour toutes les équipes.

Titeuf 67 a écrit:

mtjb a écrit:Et finalement, Roberson est plus fort que je ne le pensais car il est extrêmement régulier au niveau de l'adresse, ce qui constitue une menace extérieure permanente et donc ouvre des espaces...

Effectivement, il est très fort, le seul petit bemol depuis qu'il est chez nous, est qu'il n'a jamais fait un match entier complet. Il a toujours fait juste une très bonne mi-temps. Mais alors, quand il est chaud, quelle adresse

Si si, son premier match était complet et il en a fait d'autres. Après il peut mettre 4 shoots dans un quart temps, il va pas le faire à tous les quart-temps déjà parce que il sort un moment ou un autre et puis parce que si c'était le cas il ne jouerait pas en PRO A.
A ce moment là c'est un reproche que l'on pouvait faire à Rush qui pouvait mettre 16 points dans le premier quart-temps et finir à 22. Il est pas toujours homogène c'est vrai, mais il a déjà fait des matches complet en marquant à tous les quart-temps, même si ça n'a pas toujours était le cas et que comme tout scoreur, il peut avoir des passages de folies qui ne durent jamais 40 minutes.

Jeff a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

mtjb a écrit:Et finalement, Roberson est plus fort que je ne le pensais car il est extrêmement régulier au niveau de l'adresse, ce qui constitue une menace extérieure permanente et donc ouvre des espaces...

Effectivement, il est très fort, le seul petit bemol depuis qu'il est chez nous, est qu'il n'a jamais fait un match entier complet. Il a toujours fait juste une très bonne mi-temps. Mais alors, quand il est chaud, quelle adresse

Si si, son premier match était complet et il en a fait d'autres. Après il peut mettre 4 shoots dans un quart temps, il va pas le faire à tous les quart-temps déjà parce que il sort un moment ou un autre et puis parce que si c'était le cas il ne jouerait pas en PRO A.
A ce moment là c'est un reproche que l'on pouvait faire à Rush qui pouvait mettre 16 points dans le premier quart-temps et finir à 22. Il est pas toujours homogène c'est vrai, mais il a déjà fait des matches complet en marquant à tous les quart-temps, même si ça n'a pas toujours était le cas et que comme tout scoreur, il peut avoir des passages de folies qui ne durent jamais 40 minutes.

Exact, mais quand il met une série de 3Pts, comme il le fait, on a l'impression quand il en manque 1, qu'il est moins bon. Mais j'ai quand même l'imprression qu'il n'a pas la condition pour faire un match complet. Et la comparaison avec Rush est exacte, il a tout à fait lemême profil.

Mais, quand il est chaud, quel shooteur.

Titeuf 67 a écrit:Mais, quand il est chaud, quel shooteur.

ça c'est sur quelle rapidité de geste!

mais rush était plus complet niveaux rbds,passes et steals et plus athlétique aussi.
pour moi c'est plus un nissim en fait

françois a écrit:

Titeuf 67 a écrit:Mais, quand il est chaud, quel shooteur.

ça c'est sur quelle rapidité de geste!

mais rush était plus complet niveaux rbds,passes et steals et plus athlétique aussi.
pour moi c'est plus un nissim en fait

Oui je suis d'accord que Rush était plus complet et pesait beaucoup plus sur le jeu, il avait le ballon à presque chaque possession et surtout était beaucoup plus athlétique niveau dunks ou contres: un très bon joueur de contre attaques, mais Roberson ne démérite pas dans ce domaine. Je pense que Roberson est un petit peu plus adroit que Rush aussi...
Nissim pourquoi pas, mais il portait beaucoup plus la balle, alors que lui c'est plus le catch&shoot

françois a écrit:

Titeuf 67 a écrit:Mais, quand il est chaud, quel shooteur.

ça c'est sur quelle rapidité de geste!

mais rush était plus complet niveaux rbds,passes et steals et plus athlétique aussi.
pour moi c'est plus un nissim en fait

Tout à fait !
La première fois que je l'ai vu, cela m'a fait un choc : un petit joueur, portant le numéro 11, qui shoote comme un lapin (et qui souffre un peu en défense), je me suis dit : il est de retour !
Mais il manque encore la dimension de passeur qu'Afiiik avait acquis durant sa dernière saison à la SIG : en tout cas, je n'ai pas encore vu Roberson jouer meneur.

Vincent a écrit:

françois a écrit:

Titeuf 67 a écrit:Mais, quand il est chaud, quel shooteur.

ça c'est sur quelle rapidité de geste!

mais rush était plus complet niveaux rbds,passes et steals et plus athlétique aussi.
pour moi c'est plus un nissim en fait

Tout à fait !
La première fois que je l'ai vu, cela m'a fait un choc : un petit joueur, portant le numéro 11, qui shoote comme un lapin (et qui souffre un peu en défense), je me suis dit : il est de retour !
Mais il manque encore la dimension de passeur qu'Afiiik avait acquis durant sa dernière saison à la SIG : en tout cas, je n'ai pas encore vu Roberson jouer meneur.

pour avoir vu tous les matchs de PROA sur quelques séquences quand il y avait pression sur le meneur il dépannait pour monter la balle.mais c'est un 2 avant tout.
niveau défense il est comme rush il anticipe beaucoup mais il n'est jamais à fond.faut croire que c'est propre aux 2

françois a écrit:

Vincent a écrit:

françois a écrit:

Titeuf 67 a écrit:Mais, quand il est chaud, quel shooteur.

ça c'est sur quelle rapidité de geste!

mais rush était plus complet niveaux rbds,passes et steals et plus athlétique aussi.
pour moi c'est plus un nissim en fait

Tout à fait !
La première fois que je l'ai vu, cela m'a fait un choc : un petit joueur, portant le numéro 11, qui shoote comme un lapin (et qui souffre un peu en défense), je me suis dit : il est de retour !
Mais il manque encore la dimension de passeur qu'Afiiik avait acquis durant sa dernière saison à la SIG : en tout cas, je n'ai pas encore vu Roberson jouer meneur.

pour avoir vu tous les matchs de PROA sur quelques séquences quand il y avait pression sur le meneur il dépannait pour monter la balle.mais c'est un 2 avant tout.
niveau défense il est comme rush il anticipe beaucoup mais il n'est jamais à fond.faut croire que c'est propre aux 2

Il est également très bon intercepteur, et je trouve que du point de vu des passes, sur son poste 2, il est plus clairvoyant que Nissim.

Ce n'est effectivement pas un meneur, mais Nissim n'en était pas un non plus.

Greg

La comparaison que j'avais faite à l'annonce de sa signature refait surface...
Moins complet que Rush qui est pour moi un cran au-dessus grâce à cela, mais plus fort shooteur et capable d'énormes séries à la Nissim.
Cependant Nissim était pour moi un meilleur créateur (il a même du s'améliorer encore dans ce domaine car il est parmi les meilleurs passeurs de lega due) mais un moins bon scoreur de façon globale.

remember david harris a écrit:
Ce n'est effectivement pas un meneur, mais Nissim n'en était pas un non plus.

Greg

Tu nous le ressors tous les deux mois - et tous les deux mois, il faut te rappeler que lors de sa dernière saison, il était devenu un vrai meneur à part entière, avant de se blesser, et qu'il avait parfaitement pris en charge l'organisation du jeu.
Ne reste pas figé sur des souvenirs dépassés !