7e journée : SIG (3-4) - CB (1-6) : Victoire 83-71

On a un bug informatique. Espérons que ça se résolve assez vite !

Le live ne fonctionne pas, mais sur la page d'accueil de la lnb, on a SIg-CB: 75-63. J'attends plus de stats, mais ce pourrait être le score final.

Ce qui donnerait une deuxième mi-temps à 44-30.

quelqu'un a t'il moyen de passer un sms à une personne qui est au rhénus pour avoir le score pcq là je craque!!!!

Et maintenant, c'est 83-71

soit 52-38 en deuxième mi-temps

C'est bien le score final. La SIG a souffert lors du 3e quart, avant de prendre le contrôle du match sous l'impulsion d'Eidson, de Darrigand, de Sanders et de Mädrich.

50% d'adresse contre 38%, 4/11 à 3Pts, et un très bon 25/31 aux lancers.

Nos SIgmen ont dominé le rebond (37-26) grâce à Sanders.

Beau ratio passe/Bp: avec 17/11. Soit 3 balles perdues en 3 quart temps après les 8 du premier quart !

Individuellement, on notera:
- le gros match d'Eidson: 21pts à 7/14, 6/6 aux lancers, 4rbs, 2pds, 2ints, 2bps (20 d'évaluation)
- le très bon match de Sanders: 14pts à 5/7, 10rbs (22 d'évaluation)
-la belle présence de Darrigand: 9pts, 2rbs, 3pds (15 d'évaluation) en 17'!
- et les belles rentrées de Nissim (14pts) et de Mädrich (10pts, 5rbs).
-Lonnie a bien fait tourner avec 7 pds.

En face, une nouvelle fois, le 2 a flambé: Richardson signe 27pts à 7/13 à 3pts ! Et Gray a été plutôt contenu dans la deuxième mi-temps, puisqu'il finit à 17pts, 10rbs, soit 4pts, 2rbs en seconde période.

J'ajoute que malgré le faible écart (12pts), l'écart à l'évaluation est énorme: +39 (99 à 60).

ON attend avec impatience les commentaires des spectateurs. Les deux mi-temps n'ont pas dû laisser la même impression. En tout cas, voilà la SIG à 3-4.

Ce n'était pas le plus beau match de l'année !
Début catastrophique, trois quart-temps dans l'ensemble assez moyens, et un dernier quart réussi, en partie en raison des nombreuses fautes qu"on a provoquées.
Marquis complètement hors du coup (l'émotion de se retrouver face à son ancien club ?) et du coup, des boulevards ouverts pour Gray. Heureusement que Märdrich a assuré derrière. Il est d'ailleurs dommage que Girard ne le fasse jouer que lorsqu'il n'a pas le choix, c'est à dire quand il faut absolument sortir Marquis.
Et quand on a resserré à l'intérieur, de nouveau une défense qui laissait toute latitude aux shooteurs longues distances. Cholet n'arrivait pas avec une grosse réputation à 3 pts: résultat, 37% et 8/13 pour Richardson. Ca commence à bien faire !

Heureusement, comme toujours, Sanders et Eidson étaient là. Et puis une petite mention spéciale pour Nissim, qui a fait un petit retour (même si la défense, ce n'est toujours pas ca) et nous a été bien utile pour combler le retard.

J'ajoute une petite stat trouvée sur le site de la LNB:
Strabourg est l'équipe face à laquelle l'adversaire tente le plus de 3 pts (177 tentés) et avec la 2e meilleure réussite (38,4%, derrière Reims).

En revanche, à 2pts, on est la deuxième meilleure défense si on regarde l'adresse adverse (47,1%, derrière le Havre).

Avantages et inconvénients de la zone...

Voila un match bien étrange proposé par la Sig ce soir. En premier quart temps les sigmens ont été catastrophiques avec des balles perdues sans arrêt, des shoots qui ne rentrent pas, aucune relation intérieure-extérieur, bref un quart temps lamentable. En second quart temps il y a eu du mieux avec une attaque qui a commencé à se déployer, mais la défense offrait pas mal de largesses à Gray qui a été l'homme fort de la première mi temps. En 3è quart temps on a été très moyen, laissant même les choletais reprendre un petit écart en début de mi temps et les 2 équipes se répondaient cour sur coup. Enfin en 4è on a été très agressif avec beaucoup de fautes provoquées et niveau attaque c'était excellent. Par contre en défense on a laissé Richardson shooter dans un fauteuil un paquet de fois et il a mis dedans (7 sur 13 à 3 points alors qu'il était à 30% aux tirs depuis le début de la saison! Tiens ça me rappelle un peu Johnson de Dijon ça. Des joueurs médiocres jusque là qui cartonne la Sig au poste 2, sans parler de Banks qui étant déja très bon s'était amusé contre nous).
Individuellement, Cooper a très bien distribuer sans chercher à briller personnellement et Darrigand l'a très bien seconder avec un match pas loin d'être parfait avec aucun tir loupé et aucune balle perdue je crois.
Smith est passé a côté en attaque, mais au lieu de forcer il s'est concentré à prendre des rebonds et jouer pour le collectif.
Eidson a été régulier tout au long du match et a signé une perv de très bonne facture avec 21 points a 50% et 4 rebonds. En plus on ne lui donne que 2 interceptions, mais je pense qu'il en a plutôt fait 3 ou 4 et son sens de l'anticipation m'a une nouvelle fois impréssionné.
Nissim a fait son match en attaque avec des tirs difficiles rentrés après deux matchs décevants contre Nancy et Dijon.
Marquis a été très moyen une nouvelle fois et n'a absolument pas pesé sur le match. J'espère que son éveil va très vite intervenir car maintenant Cooper est là pour lui donner la balle.
Mc Cord a fait du Mc Cord, c'est à dire présent en défense et aux rebonds et très efficace mais effacé en attaque. Un bon match.
Madrich a très bien mis à profit son temps de jeu assez conséquent ce soir en scorant et en gobant quelques rebonds, notamment offensifs. Il a de plus bien défendu sur Gray et Edwards en 2è mi temps. Son dunk après deux échec sous le panier et 2 rebonds offensifs a été tonitruant et presque digne de Shaq (j'exagère, mais il m'a vraiment impréssionné).
Enfin Sanders a été très présent défensivement et aux rebonds en bétonnant la raquette avec Madrich et Mc Cord en seconde période pour arrêter de laisser Gray faire ce qu'il voulait. En attaque il n'a rien gâché et finit avec 14 points en tirant seulement 7 fois. De plus les statisticiens ont été radin avec lui sur les contre car il en a mis 3 et non 1. Donc excellent match.

Alors, personnelement, j'ai pas vraiment aimé la sortie de Cooper ! Trop de dribble pour ne rien faire. Ses 7 pd m'etonnent un peu d'ailleurs, tant le jeu etait mauvais en sa présence.
Ca s'est fluidifié quand Darrigant etait aux manettes. Bon match de sa part !

Nissim a ete le déclic. Et défensivement, il n'a pas grand chose a se reprocher ce soir, puisque c'est essentiellement Smith qui en a pris pour son grade par Richardson.
La zone n'a pas aidé à le calmer d'ailleurs...

Smith, mauvais ce soir. Pas inspiré en attaque, il a beaucoup souffert face a Richardson en défense. En retard sur la zone...

Eidson, bon, tres bon par moments meme. Ricardo est oublié...

McCord, dans son role traditionnel. Sans briller il fait son match meme si je le trouve un peu trop en retrait par rapport a ce qu'il peut apporter.

Sanders, excellent. Grosse défense, activité incessante au rebond et grosse efficacité en attaque. Ma seule question : pourquoi ne pas jouer sur lui alors que son hook est plus que bon ? Il marque uniquement "en renard des raquettes" pour l'instant...

Marquis...3 bonnes minutes...mais avant et apres, c'est le desert.

Madrich : combatif a souhait, opportuniste aux shoots. Il merite de jouer plus !


En gros, un match moyen, mais une victoire ! On revient au meme bilan que l'an dernier à la meme epoque...

Basket-ball / La SIG bat Cholet (83-71)

Après la pluie...

Une entame de match bâclée n'a pas empêché la SIG de remporter son troisième succès de la saison, le deuxième consécutif. Mais que ce fut compliqué.




Sept points marqués en dix minutes. Neuf ballons perdus. Sept tirs tentés : cela fait belle lurette que la SIG n'avait pas déjoué à ce point, devant son public, en début de match. « C'était l'enfer », grimace Gauthier Darrigand, le meneur de jeu alsacien. « On a joué en marchant, on n'a pas mis de rythme, on a pas trouvé de solution. » Bref, les Alsaciens déjouent, au point de compter jusqu'à 12 longueurs de retard en début de deuxième quart-temps (9-21).
Heureusement qu'en face ce n'est « que » le Cholet du début de saison. C'est à dire une équipe en manque de leaders, qui n'a remporté qu'un de ses six premiers matches et vient de changer d'entraîneur. « On a perdu des ballons au très mauvais moment », reconnaît Erman Künter, le nouveau coach de l'équipe des Mauges. « Quand on a eu des balles pour repasser à +10, +12, on les a mal jouées ».

« Il faut retenir notre deuxième mi-temps »

Et quand enfin la SIG se réveille, c'est à dire en milieu de deuxième quart, les Choletais ne peuvent que subir. Résistant grâce à l'adresse de Richardson à 3 pts (7/13 au total mais 6/9 après la pause), mais incapable de s'opposer à une équipe enfin conquérante.
« Il faut retenir notre deuxième mi-temps », insiste Gauthier Darrigand. « On a pris des rebonds, mis du rythme, joué vite. » Les paniers faciles remettent les Strasbourgeois en confiance, à l'image d'un Chuck Eidson qui a cruellement besoin d'espaces pour s'exprimer et finit meilleur marqueur du match avec 21 points.
« Bien sûr, j'ai eu peur », reconnaît pour sa part Éric Girard « parce que le match était pénible à vivre au début. On a eu besoin de se lâcher, d'emmener le public avec nous. Clairement, cela démontre aussi que nous sommes encore convalescents ».

Les « coiffeurs » ont parfaitement joué leur rôle de jokers

Ce que le coach strasbourgeois retient également, c'est l'excellente prestation d'ensemble de son banc. Avec 33 points pour le trio Nissim-Mädrich-Darrigand, les « coiffeurs » alsaciens ont parfaitement joué leur rôle de joker.
Darrigand, malgré un temps de jeu limité (17'), a pris le relais d'un Lonnie Cooper peut-être un peu fatigué après avoir enchaîné un 3e match en sept jours. « N'oublions pas qu'il a à peine repris », rappelle Éric Girard. Nissim (dans le 2e quart) et Mädrich (dans le dernier) ont marqué des paniers importantissimes.
Ce n'est pas un hasard si les trois hommes sont sur le parquet en début de quatrième quart-temps, quand la SIG prend définitivement l'ascendant. Darrigand et Mädrich disputent même l'intégralité du dernier quart, Nissim laissant sa place en toute fin de match à Cooper.
« Lonnie était très bon à Dijon, là, le déclic est venu du banc. C'est très positif », conclut Girard. « Au final, c'est une très belle soirée. On gagne sans se faire peur sur la fin et on a une semaine pour travailler avant Chalon ».
En attendant, ses joueurs bénéficient d'une « perm » de deux jours. Une récompense bien méritée pour avoir su transformer un début de cauchemar en happy end.

Cyril Tromson

Les joueurs à la loupe


Darrigand, le booster

Darrigand, Mädrich, Nissim : le déclic est venu du banc hier soir. Les deux premiers ont sans conteste réussi leur meilleur match sous le maillot strasbourgeois.

COOPER. - 26'30" de temps de jeu ; 4 pts ; 1/5 aux tirs (20 %) dont 0/2 à trois points, 2 LF sur 3, 1 rebond, 7 passes décisives, 2 balles perdues, 1 faute personnelle. Evaluation : 5.
Auteur du panier providentiel à Dijon, le meneur américain a été moins en verve hier soir (deux balles perdues dans le 1er quart). « Il a trop dribblé et s'est peut-être un peu trop focalisé sur l'intérieur », note Éric Girard. Cooper s'est repris ensuite et, avec sept assists, a éclairé le jeu strasbourgeois.

DARRIGAND. - 16'45" de tps de jeu ; 9 pts ; 2/2 aux tirs (100 %) dont 1/1 à 3 pts, 4 LF sur 4, 2 rbds, 3 pd, 2 ftes. Eval : 15.
Un panier avec le lancer en prime, un rebond défensif dans la foulée : en deux actions (32e'), alors que le match est en train de choisir son camp, Darrigand a montré toute son importance dans le dispositif d'Éric Girard. « Booster » de son équipe en seconde période, il a réalisé son meilleur match sous le maillot de la SIG.

MARQUIS. - 15' de tps de jeu ; 7 pts ; 3/5 aux tirs (60 %) ; 1 LF sur 2, 2 rbds, 1 pd, 3 bp, 1 fte. Eval : 4.
Un marcher, une faute offensive et trois balles perdues en 5' : le Guyanais a connu une mise en route laborieuse. Dominé par Taj Gray en première période, Marquis devait ensuite logiquement céder sa place à Mädrich.

SANDERS. - 31' de tps de jeu ; 14 pts ; 5/7 aux tirs (71 %) ; 4 LF sur 6, 10 rbds, 3 ftes. Eval : 22.
A l'image de ce contre sur Garner, il fut le seul à tirer son épingle du jeu lors du début de match catastrophique des Alsaciens (4 rbds dans le 1er quart). Sanders continua ensuite dans le même registre des deux côtés du terrain pour finir logiquement avec la meilleure évaluation strasbourgeoise. Précieux, définitivement.

SMITH. - 20'30" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/2 aux tirs (0 %) dont 0/1 à 3 pts ; 5 rbds, 2 pd, 2 bp, 1 fte. Eval : 4.
Pas vraiment dans son assiette hier soir. Sorti du banc comme à Dijon, Mike Smith fut nettement moins en réussite, rendant une copie vierge de point, ce qui n'a pas dû lui arriver très souvent. Un match plutôt terne, ce qui ne lui arrivera sans doute pas souvent.

NISSIM. - 24'15" de tps de jeu ; 14 pts ; 4/9 aux tirs (44 %) dont 2/4 à 3 pts ; 4 LF sur 4, 2 rbds, 1 bp. Eval : 10.
Aux abonnés absents depuis deux rencontres, Nissim fut, avec Eidson, l'instigateur de la révolte strasbourgeoise dans le deuxième quart. Des paniers précieux, « de la création », ajoute son coach. En chipotant un petit peu, on pourra toujours lui reprocher un apport limité dans les autres secteurs.

McCORD. - 19'15" de tps de jeu ; 4 pts ; 2/2 aux tirs (100 %) ; 6 rbds, 1 pd, 1 bp, 1 fte. Eval : 10.
La formule avait souri à Dijon. Eric Girard lançait donc à nouveau John McCord dans le cinq de départ. L'Anglais justifiait pleinement ce choix (5 rebonds à la pause). Sobre et efficace.

EIDSON. - 28' de tps de jeu ; 21 pts ; 7/14 aux tirs (50 %) dont 1/3 à 3 pts ; 6 LF sur 6, 4 rbds, 2 pd, 2 bp, 3 ftes. Eval : 20.
Sous les yeux de son fan-club venu tout exprès de Giessen, le MVP du championnat allemand 2005 a de nouveau réussi une production de haut vol. A -12 (9-21), Chuck Eidson sonna la charge. Ses neuf points en quatre minutes faisaient le plus grand bien aux Alsaciens. Il finissait le travail dans le dernier quart.

MADRICH. - 18'45" de tps de jeu ; 10 pts ; 3/8 aux tirs (38 %) ; 4 LF sur 6, 5 rbds, 1 pd, 1 fte. Eval : 9.
« Il nous a fait mal », lâchait Erman Künter, le coach choletais à l'issue du match. Mädrich soigna son entrée (à la 8e') en prenant un rebond défensif. Il soigna sa sortie aussi, avec un dernier quart-temps de feu (7 pts, 3 rbds). Lui aussi est à créditer de son meilleur match depuis le début de la saison.

MENDY et BACH. - Ne sont pas entrés en jeu.

Régis Schneider




Rhenus Sport. 4200 spectateurs. Quart-temps : 7-13, 24-20 (31-33), 23-23 (54-56), 29-15. Arbitres : MM. Greva, Machabert et Gueu.
SIG : 27 paniers sur 54 tirs (50%), dont 4 sur 11 à 3 pts (36%). 25 LF sur 31 (81%). 39 rebonds (Sanders 10). 17 passes (Cooper 7). 5 interceptions. 11 balles perdues. 13 fautes.
Cooper 4, Eidson 21, McCord 4, Sanders 14, Marquis 7 ; puis Smith 0, Nissim 14, Mädrich 10, Darrigand 9.
CHOLET : 26 paniers sur 67 tirs (39%), dont 11 sur 29 à 3 pts (38%). 8 LF sur 8 (100%). 28 rebonds (Gray 10). 9 passes. 4 interceptions. 10 balles perdues. 25 fautes (Bardet éliminé 34e').
Garner 7, Richardson 27, Bardet 6, Dondon 5, Gray 17 ; puis Tchicamboud 3, Edwards 4, Bilba 2, de Colo 0.
Désastreux. Comment qualifier autrement le début de match des Strasbourgeois ? Leurs quatre premières possessions se soldent par un tir manqué et trois ballons perdus. Face à la zone choletaise, les Alsaciens déjouent.
Après 7'20, ils comptent déjà huit balles perdues. En dix minutes, ils ne tentent que 7 tirs, ne marquent que 7 points. Heureusement qu'en face, Cholet se montre maladroit. Fin du 1er quart-temps : 7-13.
Ça ne s'améliore pas en début de 2e quart. Les Strasbourgeois peinent et les Choletais sont en réussite à longue distance. L'écart grimpe à 12 points (9-21 sur une réussite d'Edwards). Éric Girard relance alors Chuck Eidson. L'ailier américain prend les affaires en main. Bien secondé par Nissim, il inscrit 7 points et remet la SIG sur orbite (25-23). En panne d'adresse, Cholet vient d'encaisser un 16-2 en 5'.
Mais les joueurs des Mauges ne craquent pas. Alors que Marquis place la SIG en tête (31-30), Garner, de sa moitié de terrain, tente un tir ave maria qui trouve le cercle. Le panier du match. Mi-temps : 31-33.
La 2e mi-temps débute comme la première. La SIG perd deux ballons, Cholet en profite de loin (Richardson) et de près (Dondon) et mène 31-39. Mais la physionomie change alors du tout au tout. Les Strasbourgeois mettent enfin du rythme, grâce à Darrigand. Ils inscrivent un 7-0 et recollent. Cholet résiste comme il peut, grâce à Richardson (trois paniers primés). Fin du 3e quart : 54-56.
Le travail de sape des Strasbourgeois paie dès le début du 4e quart. Eidson marque de près, provoque des fautes, convertit les lancers. En défense, les Strasbourgeois interdisent l'accès à leur raquette. Après un 13-1 (69-60), la SIG signe un 6-0 synonyme de succès (75-63, 36e'). Bardet est sorti pour cinq fautes et les Choletais font ce qu'ils peuvent pour éviter une raclée. La SIG s'impose finalement de douze longueurs mais que cette victoire fut longue à se dessiner.

C.T.

(www.dna.fr)

Victoire face à Cholet

La SIG a décroché sa deuxième victoire en Championnat, face à l'équipe de Cholet. Après un lent démarrage, les hommes d'Eric Girard ont su développer un jeu offensif plus efficace en 2e mi-temps. Retrouvez ici un résumé de la rencontre ainsi que les impressions d'après-match d'Erman Kunter et Eric Girard.

Résumé du match :
1er quart-temps

Lors du 1er quart, l’ensemble de la SIG cumule une évaluation de 5, ne marquant que 2 paniers – d’Afik Nissim et Aerick Sanders - et ne pouvant s’appuyer que sur quelques lancer-francs pour faire progresser le score, qui du reste ne plafonnera qu’à 7 points pour la SIG à la fin de ce 1er quart. Du côté choletais, on ne note qu’une adresse totale de 28%, mais c'est grâce aux nombreuses balles perdues par les Strasbourgeois que les hommes d’Erman Kunter parviennent à tirer leur épingle du jeu dans cette première période, obtenant plus d’occasions de shoots, qui leur permettent de terminer ce quart avec une légère avance : 7-13.
A l’issue de ce match, le meneur strasbourgeois Gauthier Darrigand qualifiera ce quart-temps d’ « enfer » : « On n’avait pas de rythme, pas de réelles solutions. Peut-être avions-nous encore le match de Dijon dans les jambes, ou peut-être pensions-nous que le match allait venir plus facilement ».

2e quart-temps

Avec seulement une balle perdue pour la SIG et aucune pour Cholet, les équipes déroulent un jeu offensif plus soigné. Mais la défense strasbourgeoise manque encore d’efficacité. Au début du 2e quart, la SIG subit des tirs à 3 points d’Olivier Bardet et Steed Tchicamboud, tandis que les Alsaciens se montrent plutôt maladroits, avec des shoots ratés par Afik Nissim, Chuck Eidson ou encore Dirk Mädrich.
Mais plusieurs paniers d’Afik Nissim dont un 3 points permettant de remettre la SIG dans les rails et à la 15e, Chuck Eidson réalise à lui seul une série de 7-0, acclamé par les supporters strasbourgeois et un kop de supporters de Gießen spécialement venus pour l’encourager. Chuck Eidson permet ainsi à la SIG de prendre l’avantage pour la première fois dans ce match : 25-23. Mais la SIG perd cet avantage en fin de match, sur un panier primé de Taj Gray, et un panier monumental de Chris Garner, tiré de l’autre bout du terrain au buzzer : 31-33.

3e quart-temps

Les Choletais débutent ce 3e quart par un tir à 3 points de Norman Richardson, suivi d’un panier primé de Stéphane Dondon. La SIG peine à reprendre l’avantage, et n’y parviendra pas dans ce quart. Un panier d’Aerick Sanders à la 25e ramène la SIG à un point des Choletais, mais il est suivi de la réponse à 3 points d’Olivier Bardet, puis un panier de Norman Richardson répond à un shoot de Chuck Eidson. Une interception de ce dernier à la 27e permet à Afik Nissim de tenter un tir à 3 points (48-50), mais plusieurs trois points de Norman Richardson empêchent la SIG de prendre la mène : 54-56.

4e quart-temps

Avec 64% à 2 points pour la SIG contre 29% pour le CB, et 8/9 aux lancer-francs, ainsi que 12 rebonds dont 5 offensifs, les Strasbourgeois réalisent leur meilleur quart-temps, dans lequel la confiance semble regagner le collectif alsacien. La SIG ne tarde pas à reprendre l’avantage, sur un panier primé de Gauthier Darrigand à la 32e, et elle ne se laissera d’ailleurs plus inquiéter par les Choletais, puisqu’elle conservera la tête jusqu’au coup de sifflet final.
Plusieurs paniers et des lancer-francs de Chuck Eidson, dont 2 lancers sur une faute antisportive de Norman Richardson, permettent de creuser l’écart, de même qu’un panier, et des lancers de Dirk Mädrich, qui amène un écart de 10 points à la 36e : 73-63. Malgré des tirs à 3 points de Norman Richardson – qui termine d’ailleurs cette rencontre avec une réussite de 7/13 à 3 points- Cholet s’incline face aux Strasbourgeois : 83-71.

La parole aux coaches :

Erman Kunter :
« c'est pas bon, en défense on n’est pas bien, il n’y a pas de continuité. On perd trop de ballons, alors qu’on a 10 points d’avance, et là on gâche. En attaque, le pourcentage n’est pas brillant (ndlr : 39% au total pour 38% à 3 points, 0% à 2 points extérieurs, 47% à 2 points intérieurs). Aujourd'hui, on a des problèmes dans tous les secteurs, à l’intérieur, à l’extérieur, en attaque, en défense où on laisse des paniers faciles et des rebonds. On ne joue pas bien dans le money time.
L’équipe a perdu l’habitude de gagner, aujourd'hui, on est des perdants et ne sait pas ce qu’il faut faire face aux problèmes. Je ne suis pas du tout content. Aujourd'hui on a vu ce qu’il manquait, mais le problème c'est qu’il manque trop de choses ! Nous allons ajouter un joueur à notre effectif, cela est sûr à 100%, mais on verra cela cette semaine ».

Eric Girard :
« par rapport au rythme et à l’agressivité, ce n’était pas ce qu’on voulait. On s’est trop focalisé sur les rapports de force sur les ailiers et à l’intérieur. Défensivement, on était pas trop mal mais en attaque, on manquait de rythme, il n’y avait pas de courses, et pas de passes. Cholet venait avec beaucoup d’énergie tandis que nous étions encore convalescent. Et il ne faut pas négliger le fait qu’il y a de bons joueurs dans cette équipe de Cholet . On les a mis en confiance sur certaines actions et on n’arrivait pas à marquer. Le déclic est venu du banc, avec Afik qui a donné plus de création.
En 2e mi-temps on a presque plus eu de balles perdues. On a alors trouvé cette euphorie qu’on doit avoir à domicile. Gauthier Darrigand a été excellent et a été le booster de cette 2e mi-temps. Comme John McCord, c'est un joueur qui apporte de la confiance et de la réactivité.
C'est un match qui était pénible au début, mais une fois qu’on a trouvé notre rythme, on a été beaucoup plus agressifs, on a provoqué des fautes et mieux tenus les duels. C'était une belle soirée. On a eu peur, on n’a pas été très bon, mais on a bien fini. Il fallait gagner ce match. On n’est pas encore totalement serein, la confiance n’est pas encore à 150% , mais on a vu de nouvelles choses ce soir. On progresse et il faut qu’on continue. C'est une bonne 2e victoire".

Article réalisé par Stéphanie pour sigbasket.eu

Je suis globalement d'accord avec vous pour l'analyse individuelle des joueurs...
Pour Marquis, de toute façon, c'était soit un gros match, soit trop de pression (et malheureusement c'était le 2°, il n'avait rien à prouver à Cholet non plus...)
Sanders, c'est la régularité....mais de la très bonne régularité, fidele à lui même, qui gobe des rebonds et qui ne gachent pas
Cette remarque s'applique à Mc Cord également, ils font une bonne paire : Mc Cord bloque le joueur, et lorsque l'attaquant tente un shoot casse-croûte, Sanders le contre...
Nissim, pas mal, on l'a retrouvé je crois (maintenant, c'est à confirmer encore et encore )
Smith, il n'a pas forcément l'habitude de sortir du banc je crois, ce n'est pas grave, ce soir on avait pas forcément besoin de lui...il n'a pas scoré, mais s'est rendu utile...
Eidson, toujours présent, et très en vue lorsqu'il faut remonter. Un gros match, il évolue dans un registre qui marche très bien je crois (il penètre, c'est bien)
Mädrich, très bon apport. C'est vrai que c'est dommage qu'il ne soit qu'un "choix par défaut"...il est très habile avec de bonnes mains, c'est bien !
Darrigand, très precieux. Lui aussi est là quand il faut, et convertit bon nombre de ses tentatives. Belle sortie
Enfin, Cooper, je trouve qu'il a était sobre et a joué juste...c'est vrai que par moment il portait beaucoup le ballon, mais c'était la conséquence directe de notre oisiveté en attaque. Un bon match, il va pouvoir se reposer maintenant...

BOB a écrit:Alors, personnelement, j'ai pas vraiment aimé la sortie de Cooper ! Trop de dribble pour ne rien faire. Ses 7 pd m'etonnent un peu d'ailleurs, tant le jeu etait mauvais en sa présence.
Ca s'est fluidifié quand Darrigant etait aux manettes. Bon match de sa part !

Nissim a ete le déclic. Et défensivement, il n'a pas grand chose a se reprocher ce soir, puisque c'est essentiellement Smith qui en a pris pour son grade par Richardson.
La zone n'a pas aidé à le calmer d'ailleurs...

Smith, mauvais ce soir. Pas inspiré en attaque, il a beaucoup souffert face a Richardson en défense. En retard sur la zone...

Eidson, bon, tres bon par moments meme. Ricardo est oublié...

McCord, dans son role traditionnel. Sans briller il fait son match meme si je le trouve un peu trop en retrait par rapport a ce qu'il peut apporter.

Sanders, excellent. Grosse défense, activité incessante au rebond et grosse efficacité en attaque. Ma seule question : pourquoi ne pas jouer sur lui alors que son hook est plus que bon ? Il marque uniquement "en renard des raquettes" pour l'instant...

Marquis...3 bonnes minutes...mais avant et apres, c'est le desert.

Madrich : combatif a souhait, opportuniste aux shoots. Il merite de jouer plus !


En gros, un match moyen, mais une victoire ! On revient au meme bilan que l'an dernier à la meme epoque...

Tout à fait d'accord avec ton analyse BOB... je voulais juste rajouter que Cooper n'a pas vraiment brillé ce soir loin de là, il a été plutot lent j'ai trouvé, alors que la rentré de Nissim et Darrigant ont permis de recoller au score grâce à leur vitesse tout comme Eidson.

Mention spéciale aussi pour Madrich qui par son duck RAGEUR a réveillé tout le rhénus et ses coéquipiés aussi, il a vraiment fait du bien...

Mon MVP : Darrigant avec un match presque parfait par rapport au nombre de minutes jouées...

Peut être faudrait-il tenter de laisser Mendy deffendre sur les 2 qui nous font tant mal... c'est juste une proposition...

Moi j'aurais petite remarque à faire, pas sur le match car je crois qu'on a déjà de bonnes analyses sur le forum mais plutôt par rapport au public...
Je trouve lamentable que l'on siffle son équipe (notement dans le premier quart temps) . C'est justement quand l'équipe va mal qu'il faut la pousser à faire mieux. C'est dans la difficulté qu'il faut encourager les joueurs pour essayer de les remotiver le public doit être le 6ème homme même dans les moments plus dur. C'est facile d'encourager une équipe qui gagne...

Je suis entièrement d'accord avec toi. Si l'on excepte cette année, où j'ai quitté la région, je suis allé régulièrement au Rhénus depuis une dizaine d'années, et je n'ai jamais sifflé l'équipe. Pourtant j'ai connu la triste dernière saison de Christian Monschau où l'on est descendu, ou la dernière année de Vitoux.

Je ne suis pas sur que les sifflets étaient destine a la sig.
Je pencherai plutot pour le trio arbitrale qui a ete tres honnetement a nouveau particulierement mauvais, ce qui pose un probleme reellement inquietant car la qualite de l'arbitrage ne suit malheursement pas souvent la qualite de jeu proposer par les equipes de pro A.
Maintenant si je me trompe, c'est sur que c'est lamentable.

Xim a écrit:Je ne suis pas sur que les sifflets étaient destine a la sig.
Je pencherai plutot pour le trio arbitrale qui a ete tres honnetement a nouveau particulierement mauvais, ce qui pose un probleme reellement inquietant car la qualite de l'arbitrage ne suit malheursement pas souvent la qualite de jeu proposer par les equipes de pro A.
Maintenant si je me trompe, c'est sur que c'est lamentable.

Au début c'était bien contre les joueurs et je ne suis pas la seule que ça a choqué.

Jenn a écrit:

Xim a écrit:Je ne suis pas sur que les sifflets étaient destine a la sig.
Je pencherai plutot pour le trio arbitrale qui a ete tres honnetement a nouveau particulierement mauvais, ce qui pose un probleme reellement inquietant car la qualite de l'arbitrage ne suit malheursement pas souvent la qualite de jeu proposer par les equipes de pro A.
Maintenant si je me trompe, c'est sur que c'est lamentable.

Au début c'était bien contre les joueurs et je ne suis pas la seule que ça a choqué.

Oui oui je confirme bien aussi que c'était contre les joueurs suite a leur premier quart plus que difficile. Je veux bien qu'on soit dépité, mais de là a siffler faut quand même pas exagérer, ça ne fait carément pas avancé les choses et c'est sûrement pas grâce à ça qu'ils ont ensuite fait une seconde mi temps de bien meilleure facture.

Tout à fait d'accord avec vous, et j'irai même plus loin que ça : déjà on siffle la SIG, ce qui est du grand n'importe quoi (même si j'avais su siffler, je ne l'aurais quand même pas fait), déjà que l'équipe a du mal sur le terrain, on s'obstine en plus à les descendre...
Et quand c'est tangeant, plus personne dans la salle, personne pour encourager nos joueurs...même pour la "Ola !", il ne vaut mieux pas qu'elle passe par les VIP parce que...
Enfin bref, je voulais completer l'idée par le fait que même à +10 il me semble, quand Bilba a des lancers, on le siffle....siffler Bilba , jamais je n'aurais cru voir ça (le match n'était même plus serré...)
Et même siffler Cholet, qui n'avait pas fait de coups bas ni rien, c'est lamentable...
Déjà que l'attitude du public strasbourgeois ne me plaisait pas tant que ça par sa passiveté, je crois que je préferais cette solution.

D'accord pour le début, beaucoup moins sur la fin...

Lors de grand match entre SIG et le Pau de la grande époque, dans l'ancien Rhénus, le public sifflait déjà pendant les moments chauds, et c'était des bons joueurs, voir mieux, que Bilba...

Quand on siffle un joueur au lancer, ce n'est pas contre le joueur, mais pour essayer de lui mettre une "pression" supplémentaire...Afin qu'il rate le lancer franc...

Rien de personnel contre tel ou tel joueur...

Oui je suis d'accord sur le fait qu'il y a de très bons joueurs qui jouaient à Pau etc, et que siffler n'est pas contre le joueur en lui même...
Mais c'est Bilba, un tel champion je reflechis à deux fois personnellement, et on avait pas besoin de ça pour gagner...

Allez... je vais me faire l'avocat du diable (j'aime bien ça... )

Si le public siffle, c'est avant tout une question de "société". Je m'explique:
Quand les gens vont voir un match amateur, ils y vont pour encourager des amis/connaissances/club de leur ville. Il y vont véritablement dans un esprit de supporter, qui va vivre le match avec les joueurs (siffler un joueur ne leur viendra même pas à l'esprit).

Quand les gens vont voir un match professionnel, ils paient... ils paient une prestation de service. Cette prestation qu'ils ont payé, ils en attendent de l'émotion. Quand le match est pourri, ils se sentent frustrés et floués... Les premiers responsables sont forcément les "acteurs" du spectacle... et ils se font siffler.

Evidemment, je caricature et simplifie un peu. Mais je pense qu'on verra ce phénomène de plus en plus dans le monde du sport professionnel.
C'est comme ça dans tous les domaines liés aux services... l'acheteur en veux pour son argent. Cela n'a rien à voir avec l'esprit de supporter ou non...

N'oubliez pas que les "supporters"... ceux qui vont a un match par vraie passion et qui le vivent avec les joueurs, ne sont qu'une minorité.

PS: je ne cautionne rien. C'est simplement une ouverture du débat pour essayer de comprendre pourquoi le public siffle ses joueurs.

Les sifflets expriment en règle générale un désaccord ou un mécontentement vis à vis d'une personne, situation ou nation, etc...
Les significations des sifflets expriment toujours un malaise plus profond et antérieur.

Siffler un joueur parti chez un concurrent, pourrait témoigner du mécontentement de son départ pour un autre club, ou des piétres prestations passées sous le maillot de l'équipe.
Quand on siffle un joueur ayant commi une faute jugée "méchante" sur l'un de vos joueurs, c'est bien pour témoigner de son mécontentement envers ce joueur pour ce qu'il a fait.
Siffler une hymne nationale pourrait signifier un désaccord politique. cf France/Algérie au foot.
Siffler le trio arbitale renverrait à manifester son desaccord vis à vis des décisions prises durant le match.
Dans bien des cas, lorsqu'on siffle une équipe lors d'un match, c'est comme le souligne Matt, une marque de mécontentement de la situation présente, à savoir du spéctacle produit.

Je pense que dans ce cas, nous pouvons exclure les cas personnels et identitaires, pour se concentrer à expliquer ses sifflets comme un malaise situationnel de la part des spectateurs. Les gens se déplacent, payent pour un service (le spectacle de basket) qui, dans le cas présent est jugé indigne de l'investissement fourni. Une des façons de montrer se désaccord (outre le fait de le signaler par écrit) est encore de le faire entendre...par des sifflets.

Voilà comment j'explique ces sifflets. Ils ne sont pas là pour conspuer les joueurs mais pour leur montrer que le public n'est pas content d'eux ni de leur match.