Pro A : 3ème journée : ASVEL - SIG

L'équipe du 12 octobre 2009



(PS: 38 d'éval. pour Obasohan et même pas sélectionné dans le All stars de l'Equipe )

20 Minutes du 12 octobre 2009

Le mea culpa de bobby dixon

Les premiers épisodes des aventures françaises de Bobby Dixon se suivent mais ne se ressemblent pas. Irrésistible d'entrée au Mans la saison passée (15,4 points et 6 passes de moyenne), où il a notamment remporté la Semaine des As et la Coupe de France, le meneur de jeu américain a totalement manqué ses débuts sous le maillot de l'Asvel.
Guère convaincant face à Dijon (75-81) en ouverture du championnat (11 points à 4/12 aux tirs et 3 passes), il a sombré vendredi (12 points à 5/18), lors du deuxième revers consécutif du champion de France à Roanne (72-67).
« C'est le pire match de ma carrière, confiait hier ce petit gabarit (1,78 m). J'ai revu la rencontre trois fois et n'en ai pas dormi du week-end ! C'est la première fois que je doute ainsi de mon shoot [2/12 à trois points]. Je m'en veux surtout de ne pas avoir impliqué davantage mes coéquipiers dans le jeu. » L'ex-Stéphanois a ainsi rendu une feuille vierge au niveau des passes décisives : « Aussi une première dans ma carrière. »

Plus soliste que son prédecesseur J.R. Reynolds, Bobby Dixon entend vite remettre dans le droit chemin un champion toujours privé de Laurent Foirest, qui devrait recommencer à courir aujour­d'hui : « Je sens tous les joueurs pressés de montrer que nous valons mieux que ces deux premiers matchs, lâche le meneur. Contre Strasbourg [samedi à 20 h], ce sera la guerre car nous avons absolument besoin de cette victoire. »

Jérôme Pagalou

DNA du 16 octobre 2009

Basket-ball / Avant ASVEL - SIG, demain (20h)

Des Verts lanterne rouge

L'ASVEL et la SIG, adversaires demain (20h), sont tous deux à la recherche de leur première victoire. Si la situation comptable du club strasbourgeois était prévisible au vu du calendrier, le bilan et le fonds de jeu du champion de France villeurbannais inquiètent.
FRAGILE. - Le géant vert, ogre supposé, est pour l'instant un colosse aux pieds d'argile. Comme la SIG, l'ASVEL a perdu ses deux premières rencontres de championnat. Mais si le bilan strasbourgeois, à la lumière du calendrier, était hélas du domaine de l'envisageable, celui de la « Green Team » fait tâche eu égard ses ambitions. Surpris par Dijon (75-81), tombé à Roanne (72-67), le champion en titre est déjà dans l'obligation de se ressaisir ce week-end, quatre jours avant son premier match en Euroligue, à Kaunas.

Sans l'Amiral, l'ASVEL va mal

PRÉPARATION. - Les absences de Vincent Collet, Ali Traoré et Aymeric Jeanneau, sur le front en Pologne, n'ont pas été de nature à favoriser la préparation villeurbannaise. La « Vieille Dame » a aussi perdu Laurent Foirest en cours de route. Le vétéran aux mains d'argent s'est blessé au mollet mi-septembre lors d'un match amical en Espagne contre Valence. Son indisponibilité a été évaluée à six semaines.
DÉSAXÉ. - Avec Bobby Dixon et Curtis Borchardt, l'axe « un-cinq » doit être l'un des points forts de l'ASVEL cette saison. Son rendement est loin, pour l'instant, de répondre aux attentes. Le meneur américain a la fâcheuse manie de trop garder la balle et d'abuser du tir extérieur (trois passes en deux matches et 5 sur 21 à trois points). A l'inverse, son compatriote de la raquette, meilleur rebondeur de l'ACB l'an dernier avec Granada et joueur le plus cher du championnat de France, ne shoote pas assez. Repoussé loin du cercle par ses vis-à-vis directs, le grand blanc n'a tenté sa chance qu'onze reprises pour le moment...
DÉSÉQUILIBRÉ. - Des extérieurs qui ont tendance à camper en périphérie, un manque d'agressivité flagrant : le jeu villeurbannais est bien trop déséquilibré en ce début de saison. En deux matches, l'ASVEL a ainsi shooté 61 ( !) fois à 6,25 m (30,5 de moyenne, contre 19,8 la saison dernière) avec, pour ne rien arranger, une réussite médiocre (24,5% contre 38,7% en 2008/09). A l'opposé, Éric Campbell et ses partenaires n'ont tiré que 30 lancers-francs, avec, là encore, un pourcentage bien maigrichon (56%).
AMIRAL. - Sans l'Amiral, l'ASVEL va mal. Faute d'avoir trouvé un terrain d'entente financier, le club a dû se résoudre à laisser partir Amara Sy - annoncé du côté d'Orléans - à l'intersaison. Formidable défenseur, joueur d'impact, l'ailier franco-malien n'a pas été remplacé. L'international estonien Kristjan Kangur semble s'épanouir davantage au poste 4. Ben Dewar et Mindaugas Lukauskis, forts shooteurs devant l'éternel, présentent, eux, peu ou prou le même profil. Au final, l'armada villeurbannaise pâtit d'un évident manque de percussion.

Alain Digbeu, laissé au repos

INFIRMERIE. - Steeve Essart (élongation de l'adducteur de la cuisse droite) manquera toujours à l'appel demain. Le Guyanais devrait reprendre l'entraînement en début de semaine prochaine. Alain Digbeu, pour sa part, a été laissé au repos hier et devrait également être ménagé ce matin. L'arrière strasbourgeois souffre d'une contracture musculaire aux ischio-jambiers droits. Sa participation au match n'est cependant pas compromise. Lyon-Villeurbanne est toujours privé de « Lolo » Foirest (mollet) et TJ Parker (genou gauche).
FAMILLE. - Depuis une semaine, ils conjuguent tourisme, sport et famille. Arrivés en Alsace vendredi dernier en provenance de Pittsburgh et spectateurs du derby face au SLUC, les parents de Ben Mc Cauley étaient également au Mans, via un crochet par Paris, pour suivre la deuxième sortie de leur rejeton. Le couple se rendra encore à Lyon ce week-end avant de reprendre l'avion pour les États-Unis.

R. Sch.


20 Minutes du 16 octobre 2009

Villeurbanne, la victoire et rien d'autre

L'Asvel n'a déjà plus de temps à perdre. Battu à domicile par Dijon (75-81) puis la semaine dernière à Roanne (72-67), le champion de France en titre se doit de remporter son premier succès de la saison, demain (20 h), face à Strasbourg. La formation alsacienne, qui s'était imposée la saison dernière à l'Astroballe (77-85), a également perdu ses deux premières rencontres. « Mais à chaque fois, son jeu était cohérent et elle a été volée au Mans (83-76), mardi soir », souligne Vincent Collet.
« Ce n'est donc pas un cadeau, à l'image de notre calendrier qui nous invite à nous déplacer à Orléans la semaine prochaine, ajoute le coach villeurbannais, qui annonce clairement la couleur. C'est un match capital que nous abordons avec beaucoup de pression, car une nouvelle défaite nous plongerait dans une situation périlleuse. » Et elle sèmerait forcément le doute au sein du groupe, quatre jours avant un déplacement à Kaunas pour l'ouverture de l'Euroligue.

S. M.

Le Progrès du 16 octobre 2009

BASKET / ASVEL - SIG (DEMAIN a 20H)

Heurtel le « Villeurbannais »

Ils seront deux, demain soir, à porter le maillot de Strasbourg et à avoir une partie de leur cœur peinte en vert.

Alain Digbeu, bien sûr, pour la première fois à l'Astroballe en Pro A sous un autre maillot français que celui de l'Asvel.
Thomas Heurtel (1,86m), ensuite, Villeurbannais pour quatre ans depuis cet été mais « mis en couveuse » pendant une saison en Alsace.

« C'est un choix très judicieux », souligne Claude Bergeaud, qui découvrit l'ancienne pépite de Pau-Orthez il y a six ans.
« Il était alors une toute petite sauterelle mais il m'a tout de suite tapé dans l'œil. Il avait quelque chose en plus que les autres, un charisme évident » ajoute le directeur exécutif de l'Elan Béarnais, où le Bitterrois, fut sacré meilleur espoir de Pro A la saison dernière (10 points et 6,2 passes, numéro 1 français dans la catégorie).
« Mais comme nous sommes descendus j'ai souhaité partir. » Même si l'Espagne lui fit longtemps les yeux doux c'est donc à Villeurbanne qu'il atterrit, les dirigeants de l'Asvel n'ayant pas hésité à signer un chèque de 150 000 euros pour recruter l'un des plus gros potentiels du basket français.
« Il sent le jeu, a un jeu de passes brillantissime, est un tueur, ne recule jamais et ronchonne toujours. Mais il n'y a que ceux-là qui y arrivent! Plus il aura des bons joueurs autour de lui plus il sera fort » avance Bergeaud, convaincu que son ancien meneur, doté d'un fort tempérament, va énormément apprendre au contact de Frédéric Sarre.
« Thomas a un talent offensif indéniable et une bonne vision du terrain. Il faut maintenant qu'il soit plus lucide pour progresser dans la compréhension et le contrôle d'un match » constate ce dernier. Collet, lui, évoque un joueur « talentueux, particulièrement dans le domaine offensif, qui doit s'améliorer dans la gestion en conservant sa créativité et se développer physiquement. »
«Je sais que ce sont deux points que je dois développer et je vais pouvoir le faire au contact d'un coach comme Frédéric Sarre » explique Heurtel, né en 1989. Comme son ami le Bressan Antoine Diot, autre grand espoir du basket français…

Luc Paganon


Thiodet « DG » focalisé sur la nouvelle salle

Un mois après avoir quitté Canal Plus Events, dont il était Directeur Général Adjoint, Antony Thiodet vient d'être nommé Directeur Général (salarié) de la « Société de Projet de Salle Multifonctions » (SAS), désormais présidée par Roland Tchénio et appelée à devenir la société d'exploitation de ce bâtiment ultramoderne de 15 000 places. Une entité qui accueillera ou pas, Canal Plus Events.
« J'ai agi pour être libre et pour que le dossier avance plus vite » explique Thiodet, qui pourrait prochainement quitter la vice-présidence de l'Asvel « pour conserver mon indépendance d'esprit… »

L'équipe du 16 octobre 2009



17 abonnements la saison dernière pour Paris Levallois , une centaine cette année malgré leur campagne buzz

mick a écrit:L'équipe du 16 octobre 2009



17 abonnements la saison dernière pour Paris Levallois , une centaine cette année malgré leur campagne buzz

très étonnant surtout qu'ils ont monté une belle équipe qui va jouer les troubles-fêtes

Défaits dans des circonstances ubuesques ce mardi à Antarès, les Sigmen n'ont guère le temps de gamberger. Après le SLUC et le MSB, c'est cette fois l'ASVEL qui se dresse sur la route de l'équipe de Frédéric Sarre. Mal en point, l'équipe rhodanienne ne peut plus se permettre de perdre à domicile. La tâche s'annonce donc difficile, bien que cette ASVEL-là soit prenable.




Le titre de champion, l'investissement de TP et la participation à l'Euroligue ont contribué à voir l'effectif villeurbannais fortement évoluer. Faisant le pari de conserver les cadres et de signer des joueurs d'Euroligue solides, à défaut d'être des cadors, l'ASVEL propose une équipe riche et homogène, sans vraiment de leader attitré.

A la mène, on retrouve l'expérimenté Aymeric Jeanneau (1.85 m, 31 ans), "Foxy" pour les intimes, dont la roublardise est bien connu sous nos latitudes. Il seconde cette année Bobby Dixon (1.78 m, 26 ans), vrai talent qui oublie parfois ses coéquipiers. Le troisième meneur n'est autre que TJ Parker, qui a eu la malchance de se blesser à nouveau.
A l'arrière, Ben Dewar (1.96 m, 28 ans), l'ancien homme de confiance de Philippe Hervé à Orléans, demeure un shooteur précis et un homme de devoir. Il est assisté de Mindaugas Lukauskis (1.98 m, 30 ans), le Lituanien, habitué de l'Euroligue avec Vilnius, qui reste sur une grosse partie à Roanne.
A l'aile, si Laurent Foirest est blessé, Vincent Collet peut compter sur l'explosif Kristjan Kangur (2.02 m, 27 ans), qui peut évoluer en 4 à l'envi. En 4 justement, on retrouve le marsupilami Eric Campbell (1.96 m, 32 ans), le patron de la défense asvélienne.
En 5, trois joueurs se partagent le temps de jeu. D'abord, le plus gros salaire du championnat, Curtis Borchardt (2.11 m, 29 ans), véritable aspirateur à rebonds, que l'on a encore peu vu en attaque. A ses côtés, le "magicien" Ali Traoré (2.05 m, 24 ans), formidable finisseur. Et le prospect villeurbannais, Bangaly Fofana (2.11 m, 20 ans), phénomène athlétique et bourreau de travail, qui devrait être l'une des attractions françaises dans les années à venir, selon Jacques Monclar.
En somme, une équipe sérieuse et structurée... qui ne présente pas encore le jeu structuré attendu !


En effet, battue à domicile par la JDA, l'ASVEL se déplaçait dans la Halle Vacheresse, pour l'un des derbys les plus chauds de France. Courant après le score durant tout le match (17-9 ; 39-25 ; 57-47 puis 72-67), l'ASVEL n'a pu contenir la puissance athlétique de Roanne. Abusant du tir à 3 pts (7/32), provoquant trop peu de lancers (4/9), perdant trop la balle (17), l'ASVEL a démontré qu'elle avait beaucoup de travail devant elle. Surtout quand elle est drivée par un Bobby Dixon glouton et maladroit (5/18 aux tirs !).


Engagé par l'ASVEL pour quatre ans, Thomas Heurtel est en couveuse à la SIG. Il avait été énorme l'an passé à l'Astroballe. Face au meneur titulaire de cette saison, il aura l'occasion de se frotter à l'un des meilleurs meneurs du championnat. Inversement, Dixon doit se rassurer et rassurer son équipe, sur sa capacité à driver la grosse cylindrée asvélienne, à une semaine seulement de l'Euroligue.





Découvert à Saint-Etienne et au BCM, Bobby Dixon (1.78 m, 26 ans) a transformé le MSB l'an passé, permettant à l'équipe mancelle de glaner deux titres (SDA et Coupe de France). Son talent naturel, son cross-over et ses qualités de shooteur ont fait des ravages en Pro A, avant que Dixon ne finisse par jouer pour lui. Bref quel Dixon ce samedi ? Mystère...
Si Dixon déchire, Vincent Collet pourra compter sur Aymeric Jeanneau (1.85 m, 30 ans). Meneur chevronné, capable de marquer comme de conduire l'équipe, c'est un vrai patron.
On notera l'absence sur blessure de TJ Parker, le frangin du patron.
Côté SIG, on déplorera l'absence de Steeve, le Jeanneau strasbourgeois. Dès lors, Thomas sera sous les projecteurs, sur le parquet du club dont il est la propriété. Capable de faire des merveilles comme des bétises énormes, on espère voir son bon côté samedi ! Avantage ASVEL.



Shooteur de série, archétype du joueur d'équipe, Benjamin Dewar (1.96 m, 28 ans) est devenu en un an un cadre de l'ASVEL. Plus porté sur le shoot que sur le drive, même si l'on a vu sur Sport + qu'il était très en jambes, il ne peut pas être mésestimé.
Mindaugas Lukauskis (1.98 m, 30 ans) présente un profil similaire, en ayant l'expérience de l'Euroligue et l'équipe nationale lituanienne en plus. Il reste sur un gros match (12 pts, 5 rbds, 4 pds, 3 ints). Un joueur lituanien est nécessairement un danger à 6.25 m, c'est proverbial !
Côté SIG, Terrel a été bien meilleur à Antarès que face au SLUC. Beaucoup plus appliqué et patient, il a signé la 2e évaluation strasbourgeoise (14 en 20'). Alain, s'il a perdu ses nerfs, a inscrit des paniers décisifs. Je dirais égalité sur ce poste.



International estonien, Kristjan Kangur (2.02 m, 27 ans) a la lourde tâche de faire oublier Amara Sy, dauphin d'Alain Koffi pour le titre de MVP français de la division. Joueur musculeux et complet, il donne satisfaction, même s'il a plutôt l'air de s'éclater en 4.
Tremmel reste sur une perf de haut vol à Antarès (18 pts, 7 rbds, 4 pds, 2 ints). Il a fait étalage de toute sa polyvalence et de son talent. Face à un joueur plutôt typé 4, je donnerais l'avantage au Strasbourgeois.





Homme de confiance de Vincent Collet, Eric Campbell (1.96 m, 32 ans) a pour lui des qualités athlétiques hors normes, un sens du sacrifice inné et un bon shoot extérieur. Moins dominant que dans ses années mancelles, il donne néanmoins toujours le ton en défense.
Inversement, Ali Traoré (2.05 m, 24 ans), éminent blogueur du site basketsession, est probablement le meilleur attaquant français à l'intérieur. Capable de shooter dans le périmètre, ambidextre dans tous ses mouvements, il montre de surcroît des progrès appréciables aux rebonds et en défense. Candidat au titre de MVP français à l'issue de la saison.
Sacha reste sur une performance anecdotique en attaque, bien qu'il ait fait le boulot défensivement. Elson n'a toujours pas franchi le cap qui l'autoriserait à jouer plus de quelques minutes. Avantage ASVEL.



Voici les twin towers asvéliennes ! Deux joueurs de plus de 2.10 m dans une équipe de Pro A, ce n'est pas arrivé depuis bien longtemps !
Le titulaire est Curtis Borchardt (2.11 m, 29 ans), rebondeur référencé en Espagne, qui confirme d'ailleurs sa présence dans ce secteur. Seulement, il s'est beaucoup fait bouger par des intérieurs puissants (Bradford et Nsonwu-Amadi) et n'a pas pesé en attaque.
Quant à Bangaly Fofana (2.11 m, 20 ans), il représente le futur de l'ASVEL. Joueur sérieux, athlétique et très mobile, il peut faire un coup d'éclat.
Il va donc falloir que nos Sigmen rendent la vie difficile à Borchardt. Si David ne nous laisse guère espérer cela de sa part, on peut faire confiance à Ben qui s'affirme comme l'une des bonnes pioches du recrutement. Compte tenu du niveau actuel de Borchadt, je dirais égalité sur ce poste.


En somme, les individualités rhodaniennes sont souvent supérieures à leurs homologues strasbourgeoises, mais vu que le collectif souhaité par Collet n'est pas encore en place, la SIG peut espérer réaliser un coup. L'opportunité a été gachée à Antarès, il faudra la saisir à l'Astroballe !

Que le meilleur gagne !

DNA du 17 octobre 2009

Basket-ball / ASVEL - SIG, ce soir (20h)

Dans la peau du sacrifié ?

A peine remise de sa douloureuse mésaventure mancelle, la SIG enchaîne, ce soir, par un autre déplacement à haut risque, sur le parquet du champion de France en titre. Bien mal fagotée en ce début de saison, l'ASVEL est déjà dos au mur et dans l'obligation de gagner. Aux Strasbourgeois de retarder l'heure de son réveil.
En temps normal, aborder un déplacement à l'Astroballe en pouvant se targuer d'être au coude-à-coude avec l'ASVEL est éminemment flatteur, voire euphorisant. Le souci, car il y en a un, c'est que la proximité entretenue pour le moment par la SIG avec le géant vert est à chercher tout en bas du tableau de la Pro A.
Avec deux défaites, en autant de rencontres, Villeurbannais et Alsaciens présentent un bilan identique. Les similitudes s'arrêtent cependant là. Si le visiteur strasbourgeois paie au prix fort un calendrier éprouvant et l'évidente absence de morale sportive mardi au Mans, la balance de la « Green Team » interpelle bien davantage, tant elle est en inadéquation avec les ambitions d'un champion de France sortant, candidat à sa propre succession.

La « Vieille Dame » est souffreteuse et son jeu mal en point

Apprêtée pour les fastes des soirées mondaines, pomponnée pour parader dans les hautes sphères et se griser au sommet, la première fortune de France se morfond en queue de classement. A l'heure où se profile un premier test en Euroligue, à Kaunas, la « Vieille Dame » est souffreteuse et son jeu mal en point.
Orphelins d'Amara Sy, les Verts sont lanterne rouge de Pro A et cela ne manque pas de faire désordre dans le Rhône. Dans le parcours du combattant qui est le leur ces temps-ci, Alain Digbeu et ses coéquipiers se seraient bien évidemment passés de ce paramètre-là. « On aurait pu espérer avoir des circonstances de match un peu moins en notre défaveur », note Frédéric Sarre.
Tout comme le SLUC au Rhenus samedi dernier, l'ASVEL est déjà dans l'obligation de se refaire une beauté pour ne pas prêter le flanc aux quolibets. La victoire est même indispensable pour s'éviter un psychodrame avant de se rendre à Orléans dans une semaine. « On est un peu dans la position de celui qu'on sacrifie sur l'autel, reprend le coach strasbourgeois. Mais bon, nous aussi, on aurait bien besoin de gagner. Le problème, c'est qu'on est à l'extérieur, chez l'un des prétendants au titre qui aura sûrement mis à profit cette semaine pour retrouver de l'alternance dans son jeu ».
Flouée à Antarès, toujours privée de Steeve Essart, la SIG n'aborde pas forcément cette périlleuse échéance - encore une donc - dans les meilleures dispositions qui soient. « Ce sera notre troisième match en huit jours et les deux précédents n'ont pas été de tout repos, avec de petits troubles psychologiques qui font qu'on reste sur une sensation m... ique. En plus, on a toujours un seul meneur. Ça fait beaucoup », égrène le technicien alsacien.
Dans ce contexte compliqué à l'extrême, rendu plus ardu encore par l'annonce - surprise - du retour de Laurent Foirest, qui a repris l'entraînement hier et sera sur la feuille de match ce soir, « à nous de montrer qu'on est capable d'avoir la même consistance que celle affichée au Mans, enjoint Fred Sarre. Dans la stratégie, la tenue générale, la cohésion globale, les mecs ont fait un truc plutôt sympa. Il faut qu'on reste dans ce domaine-là ».

« Il faut que l'idée du jeu qu'on veut faire soit incrustée dans la peau »

Afficher la même envie et ne pas courber l'échine, « même si Villeurbanne peut nous castagner à tout moment » : la brigade alsacienne sait ce qu'il lui reste à faire pour tenter de faire douter la cylindrée vert fluo. « Il faudra être fort mentalement et rester dans la cohérence, ensemble et longtemps, conclut coach Sarre. Il faut que l'idée du jeu qu'on veut faire soit incrustée dans la peau ».
Tatouer ces valeurs pour inquiéter un gros bras ? Scarifier les principes vertueux pour ne pas être sacrifié ? Le sillon mérite d'être creusé. La réussite ne se conçoit pas sans cicatrices.

Régis Schneider


Trois questions à... Thomas Heurtel

« A 100 % Strasbourgeois »

Seul dépositaire du jeu alsacien en l'absence de Steeve Essart, Thomas Heurtel assure que la déception du Mans a été surmontée. Prêté par l'ASVEL à la SIG cette année, le meneur se prépare à disputer un match à la saveur particulière.

- La défaite au Mans vous reste-t-elle en travers de la gorge ?
- C'est dur parce que, comme je l'ai déjà dit, j'ai le sentiment qu'on s'est fait voler par les arbitres. Mais c'est digéré à présent. C'est une défaite douloureuse, mais ce n'est pas non plus la quinzième. Je retiens aussi qu'on avait fait un bon match avant cela et qu'on était sur le point de le gagner...

- L'ASVEL est dans la même situation que vous. Redoutez-vous sa réaction ?
- Ils vont vouloir gagner à tout prix. Nous aussi. La différence, c'est qu'ils sont favoris. Ce sera un match intéressant et difficile pour les deux équipes et je pense qu'on a les armes pour les mettre en difficulté.

- C'est une rencontre particulière en ce qui vous concerne puisque vous avez signé pour quatre ans à Villeurbanne cet été, avant d'être prêté à la SIG. Parvenez-vous à faire abstraction de ce contexte ?
- J'y pense un peu, c'est sûr. Il va falloir que je fasse un bon match pour permettre à la SIG de gagner et prouver aux dirigeants de l'ASVEL qu'ils n'ont pas dépensé leur argent n'importe comment (sourire). Aujourd'hui, je me sens à 100% Strasbourgeois et je vais m'efforcer de le montrer sur le terrain.

Recueilli par R. Sch.



L'Alsace du 17 octobre 2009

La SIG ne se met pas de pression à Villeurbanne

À la recherche de leur première victoire cette saison, les Strasbourgeois s’en vont défier le grand favori et champion en titre, l’ASVEL Lyon-Villeurbanne à l’Astroballe ce soir (20 h) pour la 3 e journée de Pro A.
Décidément, le calendrier de ce début de championnat ne réserve aucun cadeau aux hommes de Frédéric Sarre. Après Nancy et Le Mans, c’est un troisième gros morceau, l’ASVEL, champion de France et grandissime favori à sa propre succession, qui se dresse sur la route de la SIG. « Finalement, on a de la chance, il aurait pu nous faire enchaîner avec Roanne, Gravelines et Orléans, comme ça on aurait eu la totale », sourit ironiquement le coach strasbourgeois avant ce deuxième déplacement consécutif de la semaine.
Les deux défaites concédées par ses joueurs n’inquiètent pourtant pas le technicien qui s’attendait à cette situation à la découverte du calendrier. Confrontée à des oppositions fortes, son équipe a montré un visage intéressant et sérieux. Même si tout n’est pas parfait, la SIG est passée près d’un succès au Mans mardi soir. Elle ne doit qu’à la confusion arbitrale de la fin du match – trois fautes techniques sifflées contre les Strasbourgeois en 80 secondes – d’être revenue bredouille de son déplacement dans la Sarthe. Encourageant. « Dans la tenue générale et la cohérence, on a été dedans au Mans. À Villeurbanne, on devra encore être présent dans ces domaines. Sur ce match, on doit avoir la capacité à refaire ce qu’on a fait, en voulant s’améliorer dans le jeu. Il faut chercher à avancer », commente Fred Sarre, toujours privé de Steeve Essart (adducteur).

« Il faut chercher à avancer »

Ce déplacement à Villeurbanne, qui voudra se remettre dans une situation plus conforme à son statut (voir encadré), va conclure une première semaine de compétition relevée. « Ces premières rencontres n’ont pas été de tout repos. Il y a eu de l’engagement et de l’intensité. Il faut jouer ce match quelles que soient les circonstances, même si elles ne nous sont pas favorables. On est à l’extérieur, chez les grands favoris qui doivent gagner donc voila… On doit rester dans ce qu’on a produit au Mans et on verra. »
Ménagé depuis le retour du Mans, Alain Digbeu (contracture aux ischio-jambiers) sera présent sur le parquet de son ancien club. « On va jouer les meilleurs alors à nous de montrer ce qu’on est capable de faire. Mais même si on ne joue pas bien et qu’on gagne, je serai content », conclut l’entraîneur d’une SIG qui a très envie d’aller chatouiller l’ogre villeurbannais.

Olivier Arnal

Le Progrès du 17 octobre 2009

L’Asvel sous pression

Déjà battue deux fois l’Asvel doit absolument s’imposer face à Strasbourg pour décoller enfin

1 Pourquoi l’Asvel a-t-elle raté son départ ?

Deux matches, deux défaites. Comme Le Mans en 2006 et Pau en 2004 le champion est rapidement retombé sur terre, chutant à domicile face à Dijon (75-81) avant de céder, le plus logiquement du monde, à Roanne (67-72). Première raison de ce dérapage: une pré-saison où les blessures (Campbell, Borchardt, Foirest, T.J Parker) et les absences (Jeanneau, Traoré, Lukauskis, Kangur et bien entendu Collet) ont pesé lourd, l’Asvel n’ayant retrouvé un effectif digne de ce nom qu’à onze jours de la venue de la JDA. «Nous ne sommes pas prêts» a répété hier son coach. La JDA et, à un degré moindre, la Chorale, ne se sont pas gênés pour en profiter.

Deuxième raison: La légéreté avec laquelle les Villeurbannais ont abordé le premier match contre Dijon. Trop sûrs d’eux après leur brillant parcours lors du tournoi d’Angers, ils avaient gagné ce match avant de le jouer. Conscients de leur boulette ils ont tenté de rectifier le tir à Roanne. Mais la bonne volonté suffit rarement dans la salle de la Chorale...
Troisième raison: Comme l’OL entre 2002 et 2008 l’ambitieuse Asvel est devenue l’équipe à battre en France. «Notre titre est une motivation pour nos adversaires, qui veulent tous nous faire tomber» avoue Jeanneau. Et comme l’Asvel n’est pas prête...

2 Ce mauvais départ est-il inquiétant ?

Mathématiquement parlant, non. Avec une telle formule l’objectif de l’Asvel, déjà qualifiée pour la Semaine des As, doit être de terminer dans les deux premiers de la phase régulière et, lors des dix dernières saisons, le deuxième l’a atteint en concédant entre sept et dix défaites. Il n’y a donc pas lieu de s’alarmer. Par contre, il est clair qu’il n’est jamais bon de perdre des matches et qu’il est indispensable, pour les Rhodaniens, de décoller enfin ce soir face à Strasbourg, Alain Digbeu et Thomas Heurtel, battus sur le fil au «Rhénus» par Nancy et «volés» mardi au Mans.

3 Pourquoi l’Asvel a-t-elle perdu son jeu ?

Quinzième évaluation (deuxième en 2008-2009), neuvième aux «passes décisives» (première). Chatoyant la saison dernière le jeu de l’Asvel a été très pauvre lors des deux premières journées. En portant énormément la balle, en l’empêchant donc de «vivre» et en permettant à Dijon et Roanne de défendre «confortablement» Bobby Dixon (5/21 à trois points, 1,5 passes) n’a pas placé son équipe, très sévèrement sanctionnée par le corps arbitral ces derniers temps, sur les bons rails. A lui de rectifier le tir pour que la fluidité du jeu du champion réapparaisse.

Mais, comme le dit justement Collet, l’ancien manceau, incontestablement talentueux, n’est pas le seul responsable du retard à l’allumage de la fusée verte.Meilleur rebondeur du dernier championnat d’Espagne Curtis Borchardt a lui aussi déçu dans la «peinture»...où il a rarement été servi dans de bonnes conditions (2/4 à Roanne!). Autant dire que, comme l’a justement répété le coach d’une Asvel à la recherche de sa rigueur, de sa dureté et d’un axe «1-5» dominant, c’est bel et bien son collectif qui lui permettra de sortir de l’ornière. Avec Foirest et sa science du jeu le challenge devrait être plus facile à relever...

Luc Paganon


ASVEL - INTERVIEW

Vincent Collet : « Nous manquons de rigueur »

>> Vincent Collet, après deux défaites la victoire apparaît impérative face à Strasbourg...
Il est clair que notre situation nous oblige à gagner. Mais Strasbourg est dans la même...

>>Comment expliquez-vous cette mauvaise entame ?
Il y a beaucoup de raisons.La première, c’est que nous n’avons pas été assez sérieux contre Dijon.Ensuite, il y a le calendrier avec ce déplacement, dès la deuxième journée, à Roanne. La troisième, c’est que nous ne sommes pas complètement prêts. Nous avons besoin de temps mais, malgré tout, il faut gagner des matches.

>>Êtes-vous satisfaits de vos nouvelles recrues et, notamment, de Dixon et Borchardt ?
Il n’y a pas qu’eux.C’est une évidence qu’ils peuvent faire mieux. Nous attendons plus de ces deux joueurs, mais pas forcément de façon individuelle.

>>Bobby Dixon «porte» beaucoup la balle.Lui avez-vous demandé de la «lâcher» plus rapidement ?
Nous lui avons demandé depuis le début, mais il faut qu’il apprenne.Il a beaucoup de talent mais il y a des choses qu’il ne connaît pas encore. Mais il est évident qu’il faut que la balle vive.Il n’est pas question de transiger avec ça et d’abandonner notre façon de jouer, qui est notre marque de fabrique.

>>Comment expliquer que votre équipe ait présenté deux visages si différents entre le tournoi d’Angers et le championnat ?
Il y a déjà le problème des matches amicaux, où il n’y a pas de dureté.Actuellement, nous en manquons. Contre Dijon et à Roanne nous avons été «brassés», ce qui n’arrivait pas la saison dernière. Il va falloir hausser notre niveau dans ce domaine.

>>Avez-vous demandé à vos ailiers d’être plus percutants ?
Oui, mais ils ne peuvent l’être que si nous jouons le même jeu que la saison dernière. Ils manquent certes de percussion mais, cela dit, Amara (Sy) n’en avait pas beaucoup plus... Pour être agressifs, nos ailiers doivent donc avoir un temps d’avance...

>> Et nous en revenons au jeu de passes...
Oui, et aux points de fixations.Le «pick and roll» et le jeu intérieur doivent créer des points de fixation et donner un avantage «positionnel».

>>C’est quand même Bobby Dixon qui a les cartes en mains...
Je vous laisse l’entière responsabilité de ce propos.C’est beaucoup plus complexe que cela... Il y a des moments où Bobby n’est pas sur le terrain et nous ne jouons pas mieux pour autant... Nous devons franchir un palier dans l’exécution des mouvements et, actuellement, nous manquons trop de rigueur.

Recueilli par L.P


L'équipe du 17 octobre 2009

déjà 7 balles perdues, on est dans nos standards

Fin du 1er quart-temps 11 balles perdues déjà pour seulement 2 passes décisives.

La SIg reprend l'avantage à la faveur d'un 3-14, impulsé par David et Tremmel ! 27-31. 12 pts pour Alain et David, 7 pour Tremmel.

Chalon/Saône prend deja l eau contre Poitiers -20 a la mi temps

moi a écrit:La SIg reprend l'avantage à la faveur d'un 3-14, impulsé par David et Tremmel ! 27-31. 12 pts pour Alain et David, 7 pour Tremmel.

Et on finit le 1/4 sur un 0-9

On a des trous d'air, on perd énormément de ballons, mais on est encore dans le match. Si on y est encore à 5 minutes de la fin, y'a vraiment moyen de gratter quelque-chose.

Dixon qui depuis le début de saison tourne à 25% à 3pts est déjà à 4/6, Dewar qui tournait à 23% est à 2/3

Problème chez nous, seulement 3 scoreurs et ils vont pas jouer 40 minutes et que dire de Heurtel notre seul meneur, qui est "100 % Strasbourgeois", ce soir il doit être "vert" de sa prestation, comme moi d'ailleurs .

Allez une 2ème mi-temps de fou pour me faire mentir

mick a écrit:Si on y est encore à 5 minutes de la fin, y'a vraiment moyen de gratter quelque-chose.

Ben non en fait

On prend le réveil de l'ASVEL sur la tronche, chez nous la moitié de l'équipe est absente, des balles perdues en rafale et ça sent la première doudoune de la saison et la seule équipe avec Chalon à 0 victoires (Davantage prévisible pour nous)

c'est digbeu contre l'asvel

c titanic ce soir

bon en attendant je vous conseille cholet-orléans sur le lien suivant(ça ne saute pas du tout)
et julian assure aux coms

http://fr.justin.tv/tvseba004

françois a écrit:bon en attendant je vous conseille cholet-orléans sur le lien suivant(ça ne saute pas du tout)
et julian assure aux coms

http://fr.justin.tv/tvseba004

Pour Julian, franchement je suis d'accord, je le trouve à l'aise et pertinant

27 passes décisives pour l'asvel, le même nombre chez nous pour les balles perdues.

françois a écrit:bon en attendant je vous conseille cholet-orléans sur le lien suivant(ça ne saute pas du tout)
et julian assure aux coms

http://fr.justin.tv/tvseba004

cool merci

Bon défaite 90-66

J'éspère que l'on n'a pas lâché physiquement après notre 3ème match en une semaine car avec la Coupe d'Europe cela va se renouveler souvent.

Notre saison débute la semaine prochaine face au Havre et là on saura si on joue le milieu de tableau ou le maintien.

DNA du 18 octobre 2009

Basket-ball / L'ASVEL surclasse la SIG (90-66)

Douchée, coulée

La mission de la SIG à Villeurbanne s'annonçait difficile, l'adresse à trois points de la « Green Team » l'a rendue impossible. Assommés par le déluge primé qui s'est abattu sur leurs têtes, les Strasbourgeois ont concédé, hier soir à l'Astroballe, leur troisième revers d'affilée contre une grosse armada.
De notre envoyé spécial à Villeurbanne

Alain Digbeu a la voix en vrac et le moral en berne, hier soir, au coup de sifflet final. L'arrière strasbourgeois, qui foulait pour la première fois le parquet de l'Astroballe sous un autre maillot français que celui de l'ASVEL, n'a pourtant pas grand-chose à se reprocher.
Dans les coulisses de cette salle où il n'a pas tardé à retrouver ses sensations, le n°4 strasbourgeois n'a cure de sa ligne de stats (23 points, à 6 sur 8 à trois points, 20 d'évaluation). D'ailleurs, il s'empresse de retourner la feuille de match posée devant lui pour mieux l'ignorer.

« Quand tu laisses des shooteurs tout seul, tu le paies »

« Sincèrement, ça ne me fait rien parce que ça ne sert à rien, souffle le meilleur marqueur de la rencontre, au bord de l'extinction de voix. On a pris une veste alors qu'on était dans le match ».
Entrée dans la partie « sur la pointe des pieds », dixit Vincent Collet, la « Green Team » s'est épargnée la crise qui la guettait en dominant son sujet au retour des vestiaires (31-17 dans le 3e quart-temps) pour filer vers un succès net et sans bavure (90-66). « C'est un soulagement ! Si on avait perdu, on se serait retrouvé dans une situation très délicate », lâche le coach villeurbannais. Même sans la gâchette Laurent Foirest, restée sur le banc, les Gones ont fait le plein de confiance en retrouvant toute leur vista à longue distance.
Dans la déveine qui semble la poursuivre en ce moment, la SIG est en effet tombée sur une formation euphorique à trois points (13 sur 27), elle qui était en état de mort clinique dans cet exercice avant la rencontre (15 sur 61).
La SIG a essuyé un véritable orage primé qui l'a rejetée au large. Douchée, coulée en somme. « On les a mis dans un fauteuil, regrette Alain Digbeu. Et quand tu laisses des shooteurs tout seul, tu le paies à un moment donné ».
La zone match-up proposée par la SIG dès le début des hostilités lui a pourtant permis de jouer les yeux dans les yeux avec son prestigieux adversaire durant presque une mi-temps. « Les tricheries qu'on fait en défense nous amènent effectivement des choses intéressantes, mais si ce n'est pas soutenu en attaque, ça devient compliqué, relève Fred Sarre. Le basket ne se résume pas à zéro passe. Offensivement, on a été incapable de développer le jeu que j'aime ».
Les trois réussites derrière l'arc des pistoleros rhodaniens juste avant la pause paraissent aussi avoir tétanisé la formation alsacienne. « Celui de Dewar nous assomme alors qu'il n'aurait pas dû », déplore Alain Digbeu. La SIG a encore fait illusion durant cinq minutes au retour des vestiaires, avant de céder sous le feu nourri des artificiers locaux.
« Comme contre Nancy et au Mans, il y a eu ce moment de relâchement, de désorganisation. Mentalement, on ne fait plus l'effort de comprendre ce qu'on doit faire », ajoute l'ancien de la maison verte.

« Ce soir, on a dû entrer dans le Livre des records »

Certains travers déjà irritants en préparation ont achevé de savonner un peu plus la planche alsacienne ce samedi. Comment ne pas penser, ici, aux balles perdues ? Hier, Terrel Harris, fantomatique, et ses acolytes en ont égaré 29 ( !), dont 11 au cours du seul premier quart-temps. « Quand une balle sur deux est donnée à l'adversaire, les munitions font défaut de façon incroyable, tempête coach Sarre. Il faut qu'on arrête de perdre des balles stupides qui nous pourrissent tout ».
« On doit être champion du monde de la spécialité, ajoute Alain Digbeu, dans un ultime effort vocal. Ce soir, on a dû entrer dans le Livre des records ». Lui en a perdu cinq. Il le sait. L'exigeant compétiteur qu'il est ne se le pardonne pas.

Régis Schneider


ASVEL 90 SIG 66

Astroballe. 5 217 spectateurs. Arbitres : MM. Maestre et Collin, Mlle Julien. Quart-temps : 19-12, 17-19 (mi-temps : 36-31), 31-17 (67-48), 23-18 (90-66).
- ASVEL : 33 paniers sur 55 tirs (60 %), dont 13 sur 27 à trois points (48 %), 11 LF sur 20 (55 %), 24 rebonds (Traoré 6) dont 6 offensifs, 29 passes décisives (Dewar 6), 15 interceptions, 16 balles perdues, 15 fautes. Dixon 20, Lukauskis 16, Dewar 17, Campbell 13, Borchardt 12, puis Lacombe, Jeanneau, Traoré 6, Kangur 4, Fofana.
- SIG : 22 paniers sur 47 tirs (47 %), dont 10 sur 22 à trois points (45 %), 12 LF sur 16 (75 %), 28 rebonds (Darden et Giffa 6) dont 8 offensifs, 13 passes décisives (Heurtel 6), 9 interceptions, 29 balles perdues, 17 fautes. Heurtel 4, Digbeu 23, Darden 13, Giffa 3, Simon 12, puis Mendy 3, Soumahoro, Mc Cauley 1, Harris 7.
La SIG déploie sa zone d'entrée et Digbeu se rappelle au bon souvenir de l'Astroballe. Très actif - deux interceptions en 2' -, l'arrière strasbourgeois allume à plus de sept mètres (0-5, 1re). Maladroite à trois points depuis le début de la saison, l'ASVEL trouve par deux fois le cercle de loin (12-10, 6e'). Dispendieuse - 11 ( !) ballons perdus dans ce quart -, la SIG est aussi dans le bonus dès la 7e'. Sur la ligne des lancers, Dewar donne sept points d'avance aux Verts.
Fin du 1er quart : 19-12.
Si la tentative à 6,25 m de Soumahoro manque sa cible, celles de Digbeu font mouche (3/4 à la pause). Un bon passage de Darden permet à la SIG de revenir sur les talons de son hôte (24-22, 15e'). Mieux, les Alsaciens portent le fer à l'intérieur, grâce à Simon, pour conclure un 3-16 fort seyant (27-31, 17e'). L'ASVEL a cependant remis la main sur cette adresse extérieure qui la fuyait depuis la reprise en Pro A. Dixon et Dewar, par deux fois - la seconde au buzzer - renversent la vapeur...
Mi-temps : 36-31.
Le récital primé se poursuit. Lukauskis répond à Giffa, Digbeu à Dewar, puis c'est Campbell qui y va de sa contribution (49-39, 24e'). Dixon enflamme la rencontre et la « Green Team » s'envole sur les ailes de Lukauskis. L'international lituanien dégaine à trois points, avant d'être à la conclusion de cet alley-hoop initié par Jeanneau (67-45, 30e'). Digbeu continue son festival avec un sixième tir primé en huit tentatives, mais les carottes semblent déjà cuites...
Fin du 3e quart : 67-48.
Kangur et Lukauskis continuent d'artiller derrière l'arc et le score prend des allures de méchante punition pour les visiteurs (75-48, 33e'). Harris et Mendy font aussi apprécier leur coup de poignet et les pourcentages à trois points ne faiblissent pas : 54 % pour l'ASVEL et 50 % pour la SIG à l'entame du money-time. Vincent Collet peut lancer le jeune Paul Lacombe dans le bain. Les jeux sont faits depuis longtemps.
Fin du match : 90-66.

R. Sch.


L'Alsace du 18 octobre 2009

Basket-ball - La SIG prend une leçon chez le champion de France

La SIG s’est lourdement inclinée hier soir sur le parquet de Villeurbanne (90-66) et attend toujours sa première victoire après trois journées de championnat.
Les Villeurbannais, avec un axe Dixon-Borchardt efficient, ont remporté un succès convaincant face à la SIG.

Après avoir concédé deux défaites inquiétantes, l’Asvel, sans Foirest, sur le banc mais ménagé, a débloqué son compteur, remportant une victoire convaincante face à une équipe de Strasbourg qui ne resta dans sa roue que pendant une mi-temps avant de payer très cher ses… vingt-neuf balles perdues. Un déclic pour un champion apparu tendu puis aussi souriant que joueur (29 passes décisives !)? «Nous pouvons l’espérer mais il est bien évident qu’une telle victoire ne peut pas faire de mal. Maintenant, il faut continuer sur cette voie » souligna, Vincent Collet, soulagé.
2009 aura donc vu la SIG se produire à quatre reprises à l’Astroballe. Vainqueur le 13 mars dernier (85-77) lors de la 21 e journée de la saison régulière elle avait été giflée à deux reprises en quarts de finale des play offs (68-92, 77-85) après avoir égalisé au « Rhénus » et se présentait hier avec seulement trois rescapés de cette série, à savoir Giffa, Mendy et Simon, Steve Essart étant à l’infirmerie en raison d’adducteurs douloureux.
Avec ses deux « Villeurbannais », Alain Digbeu et Thomas Heurtel, elle aborda cette rencontre en « zone match-up ». Une défense qui lui permit de brouiller les cartes dans les premières minutes, le champion, guère serein, perdant cinq balles en cent cinquante secondes ce dont profita évidemment une équipe alsacienne désireuse de semer le trouble dans les esprits rhodaniens (0-5, 5-.

Que de pertes de balles

Mais ses… onze possessions égarées lors du premier quart temps (pour seulement deux passes décisives !) furent évidemment très rapidement exploitées (17-10) par une Asvel plus percutante (dix lancers-francs tentés lors des dix premières minutes)…mais toujours surveillée de très près par le corps arbitral (deux « antisportives » au cours des dix minutes initiales dont une très sévère contre Jeanneau…).
Comme face à Dijon, elle creusa un premier break (24-15). Mais comme face à la JDA, elle ne sut rendre ce matelas plus moelleux, laissant Alain Digbeu (12 points à 3/4 dans les tirs primés en première période, 23 à 6/8 au final !) et ses partenaires, moins dépensiers (trois balles perdues dans le deuxième quart temps), sauter sur l’aubaine (27-31) avant de voir les Villeurbannais inscrire un 9-0 avant la pause, leur adresse retrouvée derrière la ligne des 6,25m (7/15) et leur bonne gestion (8 balles perdues pour 11 passes) leur ayant ôté une belle épine du pied (36-31 à la mi-temps).
Strasbourg était dompté. Même si Digbeu montrait à l’Astroballe que son talent était intact la SIG, à qui Essart faisait cruellement défaut, laissait s’enfuir une Asvel enfin libérée et qui se régalait à trois points (13/23 à la 33 e), sa fluidité retrouvée lui ayant permis de placer ses artificiers dans les meilleures conditions (75-48). De bon augure à quatre jours du début de l’Euroligue à Kaunas.

Correspondance particulière Luc Paganon

Petit reportage de France 3 Alsace sur le match de hier et une interview de Jérôme Christ sur le devenir de la SIG.

http://jt.france3.fr/player/regions/?jt=20091018&id=b67a_1214part2


Le Progrès du 18 octobre 2009

L'Asvel se relance

Les Villeurbannais, avec un axe Dixon-Borchardt efficient, ont remporté un succès convaincant

C'est fait ! Après avoir concédé deux défaites inquiétantes, l'Asvel, sans Foirest, sur le banc mais ménagé, a enfin débloqué son compteur. Remportant une victoire convaincante face à une équipe de Strasbourg qui ne resta dans sa roue que pendant une mi-temps avant de payer très cher ses...vingt-neuf balles perdues. Un déclic pour un champion apparu tendu puis aussi souriant que joueur (vingt-neuf passes décisives) ?
«Nous pouvons l'espérer mais il est bien évident qu'une telle victoire ne peut pas faire de mal. Maintenant, il faut continuer sur cette voie » souligna, Vincent Collet, soulagé. Il ne fut pas le seul !
2009 aura donc vu la SIG se produire à quatre reprises à l'Astroballe. Vainqueur le 13 mars dernier (85-77) lors de la vingt et unième journée de la saison régulière, elle avait été giflée à deux reprises en quarts de finale des play offs (68-92, 77-85) après avoir égalisé au «Rhénus» et se présentait hier avec seulement trois rescapés de cette série, à savoir Giffa, Mendy et Simon, Steve Essart étant à l'infirmerie en raison d'adducteurs douloureux.
Avec ses deux «Villeurbannais», Alain Digbeu et Thomas Heurtel, elle aborda cette rencontre en «zone match-up». Une défense qui lui permit de brouiller les cartes dans les premières minutes, le champion, guère serein, perdant cinq balles en cent cinquante secondes ce dont profita évidemment une équipe alsacienne désireuse de semer le trouble dans les esprits rhodaniens (0-5, 5-.
Mais ses...onze possessions égarées lors du premier quart-temps (pour seulement deux passes décisives !) furent évidemment très rapidement exploitées (17-10) par une Asvel plus percutante (dix lancers-francs tentés lors des dix premières minutes)...mais toujours surveillée de très près par le corps arbitral (deux «anti-sportives» au cours des dix minutes initiales dont une très sévère contre Jeanneau...).
Comme face à Dijon, elle creusa un premier break (24-15). Mais comme face à la JDA, elle ne sut rendre ce matelas plus moelleux, laissant Alain Digbeu (12 points à 3/4 dans les tirs primés en première période, 23 à 6/8 au final !) et ses partenaires, moins dépensiers (trois balles perdues dans le deuxième quart-temps), sauter sur l'aubaine (27-31) avant de voir les Villeurbannais inscrire un 9-0 bienvenu avant la pause, leur adresse retrouvée derrière la ligne des 6,25m (7/15) et leur bonne gestion (8 balles perdues pour 11 passes) leur ayant ôté une belle épine du pied (36-31 à la mi-temps).
Strasbourg était dompté. Même si Digbeu montrait à l'Astroballe que son talent était intact la Sig, à qui Essart faisait cruellement défaut, laissait s'enfuir une Asvel enfin libérée et qui se régalait à trois points (13/23 à la trente-troisième minute)
Sa fluidité retrouvée lui ayant permis de placer ses artificiers dans les meilleures conditions (75-48).

De bon augure à quatre jours du début de l'Euroligue à Kaunas.

Luc Paganon


3/3 pour les espoirs

Laborieux les espoirs de Fabrice Serrano ont tout de même remporté leur troisième victoire consécutive face à Strasbourg (79-62) avec notamment 17 points et 8 rebonds d'Octavio Da Silveira.

« Un soulagement ! » Vincent Collet (coach de l'Asvel)

« Ce soir, une seule chose comptait: gagner ! Cette victoire était indispensable, parce que nous avions une épée de Damoclès au dessus de la tête. Elle va nous faire beaucoup de bien au niveau de la confiance. Nous avons encore beaucoup de choses à travailler, mais nous avons progressé. Nous avons fait vingt-neuf passes et provoqué beaucoup de balles perdues à notre adversaire. Nous avons avancé dans pas mal de secteurs, notamment dans le domaine défensif. C'est la défense qui nous a permis de tenir en première période.»

«Rien à espérer quand on perd vingt-neuf balles...» Frédéric Sarre (coach de Strasbourg)

« Autant nous avons montré des choses très intéressantes en défense autant nous avons été incapables de développer notre jeu de l'autre côté du terrain. Dans ces conditions, cela devenait très compliqué face à une équipe comme l'Asvel qui avait absolument besoin de gagner ce soir. Et puis, surtout, on ne peut rien espérer quand on perd vingt-neuf balles dans un match...»

« Corriger le tir très vite » Alain Digbeu (Strasbourg)

« Désorganisation est tout à fait le mot qui résume notre match. Nous avions bien débuté face à une Asvel que nous avons sentie dans le doute, notre zone l'a beaucoup gênée et puis nous avons baissé les bras bêtement quand ils ont commencé à entrer leurs tirs à trois points. Nous avons placé leurs shooteurs dans un fauteuil et, forcément, à un moment donné, ils ont été efficaces. Nous sommes les champions du monde des balles perdues et il va falloir corriger le tir très vite. Ma performance? Comme nous avons pris une veste elle ne sert quasiment à rien...»

Recueilli par L.P.

J'étais au match samedi soir. On a enfin retrouvé le jeu de l'ASVEL en seconde mi-temps mais elle ne mérite pas d'être devant à la pause mais le manque de réussite au shoot des Strasbourgeois nous a bien aider.

L'ASVEL réussi à prendre leur première victoire mais à l'inverse la SIG démarre mal (bon en même temps vous avez joué contre la plupart des grosses équipes de cette saison)