PRO A : 3ème journée : SIG - Le Mans

DNA du 15 octobre 2008

Basket-ball / Avant SIG - MSB, vendredi (20h)

Le Mans a fait fort

Adversaire de la SIG vendredi (20h) au Rhenus, Le Mans aligne une brochette d'individualités sans équivalent dans le championnat. Les arrivées de Dewarick Spencer et David Bluthenthal sont presque parvenues à faire oublier l'envol de Nicolas Batum vers la NBA.
ARMADA. - Les départs de Nicolas Batum (Portland, NBA) ou de Luka Bogdanovic (Joventut Badalone) sont quasiment passés inaperçus tant Le Mans a effectué un recrutement hallucinant. MVP de Pro A et champion de France avec Roanne en 2007, « Dee » Spencer est de retour sur le sol français après avoir affolé les compteurs en Euroligue avec Bologne. Dans la Sarthe, l'arrière US a retrouvé Pape Badiane, son coéquipier à la Chorale l'année du titre.

Chase, successeur de Jennings et Rogers ?

Mais la vedette incontestée de l'effectif de JD Jackson reste l'ailier David Bluthenthal, venu en droite ligne du Maccabi Tel Aviv et l'un des plus beaux CV vus dans l'Hexagone depuis un moment. Sur le papier, Le Mans n'a sans doute jamais semblé aussi fort...
CHASE. - Succédera-t-il, dans le coeur des supporters, à Keith « Mister » Jennings et Shawnta « Nut » Rogers, autres micro-meneurs passés par Antarès ? Boule de muscles d'1,75m, Brian Chase, arrivé cet été en provenance du Besiktas Istanbul, a déjà sauvé la mise à son équipe, lors de la 1re journée à Rouen, en convertissant ses deux lancers à dix secondes de la fin alors que le MSB était mené d'un point.
BATISTA. - Herbert Hill était pressenti, mais le genou gauche en vrac de l'ex-Sixer a conduit les dirigeants sarthois à se rabattre sur Joao Paulo Batista. Ancien coéquipier de Ronny Turiaf à Gonzaga, le cubique pivot brésilien (125 kg) évoluait l'an dernier en Lettonie, aux Barons de Riga avec qui il a remporté la FIBA Eurocup. A Rouen, l'international carioca a cependant été dominé par son compatriote Michel Nascimento, le poste cinq du SPO.
GÉANT ? - L'indemnité de draft de Batum et les transferts de Limonad et Bogdanovic sont venus grossir les finances sarthoises. Et avec 5,62 millions d'euros de budget, Le Mans affiche, comme l'an passé, le plus gros budget de la Ligue. Géant sur la scène hexagonale, le champion 2006 n'en reste pas moins un nain à l'échelle de l'Euroligue, une épreuve qu'il disputera pour la 3e fois cette année. Le salaire annuel du seul Josh Childress (Olympiakos) représente ainsi plus de trois fois la masse salariale nette de l'équipe mancelle...
SANG NEUF. - Il n'y a pas que sur le parquet que Le Mans a fait peau neuve. Pour succéder à Vincent Collet, parti entraîner l'ASVEL après huit ans de bons et loyaux services, le MSB a fait confiance au rookie JD Jackson, assistant coach l'an dernier et ancien joueur emblématique du club. A la présidence, Christophe Le Bouille, 35 ans, manager général depuis sept ans, a succédé à Jean-Pierre Goisbault.

David Simon, top contreur

INVAINCU. - Le Mans fait partie des quatre équipes encore invaincues après deux journées, avec Besançon, Hyères-Toulon et Orléans. Bousculés sur le parquet du promu rouennais pour l'ouverture (73-74), les Sarthois se sont bien repris, samedi dernier, en disposant aisément de Chalon/Saône (82-58). Spencer en faillite (1/9 aux shoots), le MSB a pu compter sur Antoine Diot (9 pts, 6 passes) et JP Batista (12 pts, 7 rebonds).
A BLOC. - Si Brion Rush fait parler la poudre depuis le début de la saison pour pointer en tête des meilleurs marqueurs de Pro A après deux journées (28 pts de moyenne), un autre Strasbourgeois se détache tout en haut des classements statistiques. Crédité de quatre blocks à Vichy, David Simon, 2e intimidateur de Pro A l'an dernier, est le tout nouveau top contreur du championnat (3 par match).

R. Sch.

Après son échec inaugural sur ses terres face à Orléans (75-80), le bataillon strasbourgeois s'est repris par un probant succès à Vichy (47-73). Pour confirmer les progrès et valider les espoirs nés du week-end dernier, les Strasbourgeois devront vaincre l'ogre manceau, premier budget de Pro A et candidat annuel au titre de Pro A, devant les caméras de Sport plus. Pas simple...






Le MSB a considérablement modifié son effectif à l'intersaison. Le départ le plus important est sans aucun doute celui de Vincent Collet, l'historique technicien qui a passé huit ans dans la Sarthe. Il a été remplacé par son adjoint et ancien joueur, J. D. Jackson, qui fait ses débuts dans le coaching. Des débuts probants d'ailleurs, si l'on en juge par les deux victoires inaugurales du MSB.
A la mène, le MSB a perdu Yannick Bokolo, muté chez les Ch'tis. Aux côté du prometteur Antoine Diot (1.93 m, 19 ans), qui pourrait exploser en Pro A cette saison, JD Jackson a opté pour un meneur US d'expérience, Brian Chase (1.75 m, 27 ans), dont le physique semble un condensé de Keith Jennings par la taille et de Shawnta Rogers pour les muscles.
A l'arrière, Nebojsa Bogavac et Raviv Limonad ont quitté Antarès pour laisser place au MVP étranger de Pro A 2007 : Dewarick Spencer (1.91 m, 26 ans), rien que ça. Formidable recrutement du MSB ! Pour le laisser souffler, l'entraîneur canadien peut compter sur Jérémy Leloup (2.02 m, 21 ans), monté en grade cette saison.
A l'aile, Nicolas Batum parti rejoindre les sunlights de l'Oregon, le MSB a réussi un autre coup, plus grand encore que la venue de Spencer : David Bluthenthal (2.02 m, 28 ans), américain naturalisé israëlien rompu aux sommets de l'Euroligue, au sein d'équipes aussi prestigieuses que le Maccabi Tel-Aviv ou la Virtus Bologne. Pour ne rien gâcher, le MSB peut compter sur un 6e homme de luxe, totalement sous estimé en Pro A : Maleye N'Doye (2.02, 28 ans) qui a quitté Dijon.
A l'intérieur et au pivot, le Mans compte sur trois intérieurs assez complémentaires, plutôt tournés vers le sale boulot. Alain Koffi (2.05 m, 25 ans), le restant, fera équipe avec Pape Badiane (2.07 m, 28 ans), transfuge de Roanne, et sur Joao Paulo Batista (2.03 m, 27 ans), ancien coéquipier de Turiaf à Gonzaga et de Chuck Eidson à Vilnius.
Un très bel effectif, qui permet logiquement au club du président Christophe Bouille de viser le titre de Pro A.
Aux commandes d'un tel bolide, le coach manceau n'a pas tardé à trouver les bons réglages. Auteur de treize matches de préparation, le MSB est sorti vainqueur de dix. Défaits par Chalon (71-95), Orléans (75-79) et l'ASVEL (80-82), le MSB a vaincu Cholet quatre fois (55-53 ; 68-64 ; 92-58 ; 87-70), Bourg (73-72), Rouen (91-90), Le Havre (79-70), Roanne deux fois (81-71 ; 88-74) et notre SIG, au tournoi Pro Stars (86-80), sur les ailes de Spencer (30 pts à 8/11 à 3 pts).
Le MSB est déjà performant et devrait encore monter en puissance progressivement pendant la saison.


Après la victoire à l'arrachée à Rouen, le MSB a remis les pendules à l'heure face à l'outsider Chalon (82-58. Augmentant le rythme petit à petit (21-18, 43-34, 62-43 puis 82-58, le MSB a démontré tout son potentiel offensif (9/20 à 3 pts, 17 pds pour 11 bps et une marque répartie avec 7 joueurs au-delà des 8 pts), ainsi que sa capacité à défendre (38.1 % pour Chalon). Comme de surcroît la raquette mancelle a été impériale au rebond (48-28 !), la coupe est pleine. Côté individualité, 8 joueurs à plus de huit d'évaluation : 12 pts, 7 rbds pour Batista, 10 pts pour Chase, 4 pts, 17 rbds pour Koffi, 9 pts, 6 pds pour Diot, 11 pts, 4 rbds, 2 pds pour N'Doye, 8 pts, 2 rbds, 2 pds pour Leloup, 10 pts, 3 rbds pour Badiane ou 12 pts, 5 rbds, 2 pds, 2 ints pour Bluthenthal. Quand on sait que Spencer en est resté à 1/9 ! C'est dire la performance mancelle.



Pour son premier match au Rhénus, Brion Rush avait affaire à un gros scoreur en la personne de Cedrick Banks. Cette fois, ce n'est rien moins que le MVP 2007, son prédécesseur à la Chorale de Roanne, celui auquel il a toujours été comparé, je veux parler de Dewarick Spencer, qui se dresse devant Rush. Celui-ci est intenable en ce début de saison (28.0 pts à 77 % à 2 pts et 47 % à 3 pts). Spencer reste sur un match complet mais très erratique aux shoots (1/9). Il y a du duel dans l'air, d'autant que l'acte I, joué au tournoi Pro Stars, avait tourné à l'avantage de Spencer (28 pts à 8/11 à 3 pts, 4 rbds, 3 pds, 2 ints pour 31 d'évaluation pour le Manceau, 21 pts à 7/17, 4 rbds, 5 pds, 4 ints pour 21 d'évaluation pour le Strasbourgeois).



Arrivé de Besiktas, Brian Chase (1.75 m, 27 ans) s'inscrit dans la lignée des meneurs US de petite taille du Mans, mais bourrés de talent, au sein desquels on recense Keith Jennings, également adulé à Strasbourg, ou Shawnta Rogers, pour ne citer que les plus marquants. Meneur gestionnaire, leader et adroit aux shoots, il a déjà démontré qu'il avait les nerfs solides en inscrivant les lancers de la victoire à Rouen. Ses stats en Turquie (10.1 pts à 42.5 %, 2.9 pds et 2.7 rbds).
La France regorge de jeunes meneurs prometteurs et talentueux. Antoine Diot (1.93, 19 ans) est de ceux-là. Ce meneur de grande taille est doté d'une belle qualité de passes, c'est un défenseur tenace, qui a bien démarré la saison (6.0 pts, 4.5 pds, 2.0 rbds). C'est probablement l'année du décollage pour Diot.
Côté SIG, la mène fait le job sans attirer les regards. Si Essart peut mieux faire, à mon sens, Darrigand joue son meilleur basket sous le maillot strasbourgeois. Toutefois, face à de tels adversaires, nos meneurs devront être à leur meilleur niveau. Avantage MSB





Magique avec Roanne, Dewarick Spencer (1.91 m, 26 ans) avait tout pour exploser en Europe (MVP 2007, meilleur scoreur et premier à l'évaluation en 2007). La faute à une hygiène de vie peu conforme à celle d'un basketteur professionnel, il a vu sa cote baissée. Il doit donc se relancer. Pour le moment, cet attaquant formidable a démarré en douceur (10.5 pts à 40 %). Attention à son réveil !
En cas de défaillance de sa star, JD Jackson peut sortir du banc Jérémy Leloup (2.02, 21 ans), un jeune ailier discipliné et adroit qui justifie ses 11' (4.5 pts).
A la SIG, le poste 2 est un poste fort : Brion Rush est sur un nuage offensivement et Derrick Obasohan a refait surface contre Vichy (9 pts, 4 rbds). Avantage SIG.




Le poste 3 est, selon moi, le poste fort du MSB. D'abord, David Bluthenthal (2.02 m, 28 ans) présente un CV digne des Marcus Brown, David Rivers ou Nicola Vujcic, autres stars euroliguiennes qu'a connu la France. Joueur complet, tireur d'élite (qui a oublié sa finale d'Euroligue en 2004 : 20 pts à 8/10 en 17' ?), il peut évoluer à loisir sur les postes 3 et 4. Il est le leader de l'effectif (12.0 pts, 5.0 rbds, 1.5 pds, 1.5 ints). La grande classe.
Le remplaçant est probablement l'un des joueurs les plus sous estimés du championnat. Joueur ultra polyvalent, très élégant à voir jouer, disposant d'une mentalité exemplaire, Maleye N'Doye (2.02 m, 28 ans) est un sixième homme de luxe. Lui aussi peut alterner avec bonheur sur les deux positions de forward. Comme à Dijon, il chercher à combler les trous : 7.0 pts, 3.0 rbds, 2.0 pds en deux matches.
Si Elson Mendy n'a pas encore foulé un parquet de Pro A cette saison, John Allen a été étonnant sur les deux premières rencontres. A l'image d'un Greer (Ricardo) ou d'un Eidson, il noircit la feuille de stats et est partout. Là il aura fort à faire. Trop fort ? Avantage MSB.




Si N'Doye et Bluthental peuvent jouer et jouent au poste 4, l'intérieur spécifique du Mans, c'est Alain Koffi (2.05 m, 25 ans). Connu pour ses qualités en défense, notamment aux contres, solide aux rebonds (17 contre Chalon !), il peut être efficace offensivement, grâce à un bon shoot à mi-distance (9.0 pts, 9.5 rbds depuis le début de la saison).
Les tentacules de "l'homme araignée" sont à même de gêner Giffa, qui est plutôt un intérieur "terrestre". Capable de mieux faire, malgré tout son coeur, Giffa devra apporter aux rebonds et offrir des solutions offensives à longue distance pour écarter Koffi. Avantage MSB.




Le poste 5 manceau réunit deux joueurs appliqués. Ancien coéquipier de Turiaf (à Gonzaga) et d'Eidson (à Vilnius), Joao Paolo Batista est un intérieur solide et combatif, pas vraiment aérien, mais capable d'exploiter chaque opportunité. Seulement, est-il le point d'ancrage offensif dont a besoin le MSB, en particulier en Euroligue ? L'avenir le dira. Pour le moment, il fait le job (8.0 pts, 5.0 rbds).
L'autre joueur vient de Roanne, c'est Pape Badiane (2.07 m, 28 ans). Désireux de jouer l'Euroligue et de voir autre chose, il a quitté son cocon roannais. Intérieur au physique proche de Koffi, il sera surtout confiné aux tâches défensives et borné à mettre son petit shoot à 5 mètres.
A la SIG, le poste 5 assure depuis le début de saison. David Simon, qui peut mieux faire offensivement (8.8 pts), fait son job aux rebonds (8.5), aux contres (3) et en défense (sur Covile et Moss, il a été solide). Lewin semble, lui, remis de sa blessure, en témoigne son match sérieux à Pierre Coulon (5 pts, 8 rbds et une grosse défense). J'oserais donner l'avantage à la SIG, car ce poste 5 ne me paraît pas impérial au MSB.


Bref, c'est un cador du championnat qu'accueille la SIG. Disposant d'individualités à tous les postes, peut-être moins talentueux en quantité mais plus hiérarchisé que le SLUC, le MSB 2008-2009 est promis à un bel avenir. L'adversaire étant encore en rodage, la SIG doit profiter de l'occasion et capitaliser le succès de la semaine dernière. Pour cela, elle aura besoin d'un public acteur et chaud bouillant. Tous au Rhénus !

Que le meilleur gagne !

moi a écrit:Tous au Rhénus !

Personnellement, je n'ai pas envie de rater D.Bluthental, et de voir cette nouvelle SIG qui a l'air attrayante
Y aura-t-il un autre membre d'Infrarouge pour venir discuter/voir le match/me lyncher/m'offrir une bretzel/me demander un autographe ()/me donner les clés de sa voiture....et que sais-je encore ?


EDIT : tellement occupé par la lecture de ton analyse, j'ai composé mon message trop vite en oubliant le plus important : du beau boulot, Moi !

Pour ma part, éloignement oblige, je ne serai pas dans la salle. Mais je serai supporter, derrière ma télévision, grâce à Sport plus.

DNA du 16 octobre 2008

Basket-ball / David Bluthenthal avant SIG - Le Mans, demain (20h)

L'étoile qui manquait

C'est le transfert sensation de l'été. Après cinq saisons dans des clubs du gotha européen, David Bluthenthal, 28 ans, a choisi de poursuivre sa carrière au Mans, hôte de la SIG demain au Rhenus. Le charismatique ailier américain a tout de l'étoile qui manquait à un championnat français en mal de vedettes.
Sans remonter à des temps immémoriaux, d'avant le déluge par exemple, cela fait tout de même pas loin d'une éternité que le championnat de France n'avait plus accueilli pareille pointure. La mémoire vacille d'ailleurs lorsqu'il faut se souvenir avec plus de précision d'un pedigree aussi clinquant en Pro A.
C'est dire si la signature, cet été au Mans, de David Bluthenthal est un événement comme il n'en survient que - trop - rarement dans le microcosme hexagonal.

Ce qui se fait de mieux sur le Vieux Continent

A 28 ans, au sommet de son art et de sa forme, David Bluthenthal est une sommité du basket européen. L'ailier - intérieur américain, au passeport israélien, a successivement porté les couleurs du Maccabi Tel Aviv (2003-04), de Saint-Pétersbourg et du Benetton Trevise (2005), de la Virtus (2006) puis du Climanio Bologne (2007) et à nouveau du Maccabi la saison dernière. Soit ce qui se fait de mieux sur le Vieux Continent, personne ne le contestera.
Né à Los Angeles, enfant du métissage - une mère juive d'origine allemande et un père afro-américain - bercé par les exploits de Magic et des Lakers durant ses jeunes années, ce shooteur racé est touché par la grâce un soir de finale d'Euroligue en 2004. Jailli du banc, il inscrit 20 points en 16 minutes, dont un somptueux 4 sur 5 derrière l'arc, et apporte sa pierre à la démonstration du Maccabi face au Skipper Bologne (118-74).
Cette performance de tout premier ordre lui vaut d'être courtisé par la NBA et Sacramento. Bluthenthal ne va cependant pas plus loin que les sept matches de préparation des Kings. Son shoot se volatilise sous la pression (18,2 % à trois points) et le rêve américain s'éloigne une fois de plus pour celui qui a été ignoré lors de la draft à sa sortie de South California et n'a pas davantage retenu l'attention après d'innombrables Summer leagues.
Attaquant d'exception, impliqué au rebond, David Bluthenthal a plus de mal, en revanche, à se défaire de cette étiquette de joueur « so so » en défense, en dépit d'une évidente bonne volonté en la matière. Ce formidable compétiteur a en tout cas choisi de poursuivre sa carrière au Mans, avec des émoluments forcément revus à la baisse, lui qui percevait encore entre 500 000 et 600 000 dollars en Israël la saison dernière. Et ce sont tous les suiveurs qui se surprennent à rêver à nouveau.
Ce tour de force doit beaucoup - tout ? - à la ténacité de JD Jackson. Le nouveau technicien du MSB a su trouver les mots pour convaincre ce gros calibre. « J'ai senti une connivence, expliquait récemment le joueur dans une interview à la presse spécialisée. Il est le facteur principal de ma venue ». La perspective de disputer une sixième saison d'Euroligue - l'épreuve le verra d'ailleurs croiser la route du Maccabi dès le 6 novembre - et la douceur de vivre sarthoise ont fait le reste.

Personnalité attachante en-dehors des parquets

Personnalité éminemment attachante en-dehors des parquets, fier d'une identité juive découverte, à 16 ans, lors des Maccabiah Games, mais non-pratiquant depuis le décès de sa mère, David Bluthenthal est assurément l'étoile qui manquait au championnat hexagonal. Cela ne contribuera pas à refaire de la Pro A une terre promise pour les joueurs de son standing, mais cela constitue dans l'immédiat une bonne raison de croire encore aux petits miracles.

Régis Schneider

Spencer aux soins

Dewarick Spencer, qui ne s'était pas entraîné la semaine précédant la réception de Chalon/Saône, est à nouveau resté aux soins depuis la victoire des Manceaux face aux Bourguignons samedi dernier. En difficulté lors de ce match (seulement 1/9 aux shoots), l'arrière US du MSB souffre d'une inflammation de la cheville. « Dee » devrait toutefois tenir sa place au Rhenus.

moi a écrit:Pour ma part, éloignement oblige, je ne serai pas dans la salle. Mais je serai supporter, derrière ma télévision, grâce à Sport plus.

Moi non plus !

On se consolera derrière notre ordi...

Idem mais devant sport +

Au moins vous avez une télé

Allez la ligue paye ton live

Namele a écrit:

moi a écrit:Tous au Rhénus !

Personnellement, je n'ai pas envie de rater D.Bluthental, et de voir cette nouvelle SIG qui a l'air attrayante
Y aura-t-il un autre membre d'Infrarouge pour venir discuter/voir le match/me lyncher/m'offrir une bretzel/me demander un autographe ()/me donner les clés de sa voiture....et que sais-je encore ?


EDIT : tellement occupé par la lecture de ton analyse, j'ai composé mon message trop vite en oubliant le plus important : du beau boulot, Moi !

bin on sera 2 namele pour être baba devant l'armada mancelle !si tu veux qu'on se retrouve à la mi-temps envoie moi un MP.(par contre je garantis pas la bretzelle )

Pour les expatriés et autres ALSATIC TV remet le couvert

SIG / LE MANS sur alsatic TV
Posté le 16/10/2008

Après sa belle victoire sur le parquet de Vichy, les strasbourgeois auront à coeur d'enchaîner une nouvelle victoire contre une solide équipe du Mans sur leur parquet du Rhénus.

alsatic TV vous propose un retour sur ce match avec les réactions d'après-match des joueurs et des entraîneurs des deux équipes.
1ère diffusion : samedi 18 octobre à 19h00
Rediffusions à 21h00 et 00h30
Autres diffusions dimanche 19 octobre à 18h30, 20h30 et 23h30.

Sinon pour ce match, la SIG fait une opération avec

- Les étudiants à 5 €
- Gratuité pour les femmes sur invitation à retirer à la boutique

Namele a écrit:

moi a écrit:Tous au Rhénus !

Personnellement, je n'ai pas envie de rater D.Bluthental, et de voir cette nouvelle SIG qui a l'air attrayante
Y aura-t-il un autre membre d'Infrarouge pour venir discuter/voir le match/me lyncher/m'offrir une bretzel/me demander un autographe ()/me donner les clés de sa voiture....et que sais-je encore ?


EDIT : tellement occupé par la lecture de ton analyse, j'ai composé mon message trop vite en oubliant le plus important : du beau boulot, Moi !

Merci Namele.

DNA du 17 octobre 2008

La SIG reçoit Le Mans, ce soir (20h) au Rhenus

Soyez à la hauteur !

Surdimensionné pour le championnat de France, Le Mans, hôte du Rhenus ce soir (20h), n'a sans doute jamais paru aussi fort. Il faudra une SIG de gala, et sans le moindre complexe, pour déboulonner le monument sarthois.
Issife Soumahoro a été David Bluthenthal. La promotion s'est avérée aussi soudaine qu'éphémère pour l'espoir de la SIG puisqu'elle n'a pas survécu aux ultimes oppositions quatre contre quatre programmées, hier matin, à la fin de l'entraînement.
La veille, « certains avaient été Spencer... », plaisante le jeune arrière strasbourgeois. « Comme je n'ai pas de Bluthenthal sous la main, il a bien fallu que quelqu'un l'incarne... », sourit, de son côté, Frédéric Sarre.

Bluthenthal, le David du Goliath sarthois

Bluthenthal donc, le David du Goliath sarthois, Spencer, mais aussi Chase, Ndoye, Koffi, Batista et les autres débarquent au Rhenus. Le casting est royal. Ce soir, la SIG s'attaque à ce qui se fait de mieux - et de loin - dans le championnat hexagonal, que ce soit en qualité ou en quantité. Quel autre club peut s'offrir le luxe de confiner un international - Pape Badiane -, pivot du champion de France roannais en 2007, dans un rôle de backup ? Aucun.
Et ce n'est pas Frédéric Sarre qui dira le contraire. « C'est une équipe particulièrement bien bâtie, bien organisée avec des menaces multiples, admet sans sourciller le technicien alsacien. Le Mans a recruté des joueurs dimensionnés pour l'Europe, habitués au haut niveau, de vrais joueurs de basket ». A tous les postes, le visiteur manceau est pétri de talent. « Ils ont tellement de bons joueurs qui savent tout faire, pick'n'roll, jeu en transition », observe John Allen, qui en connaît un rayon en matière de polyvalence.
Si une classe d'écart sépare les deux formations, ce qui tendrait à conférer un caractère disproportionné à leur affrontement, la SIG est résolue à se battre avec ses armes. « C'est sûr que le rapport de forces n'est pas en notre faveur, poursuit le coach. Il faudra faire appel à d'autres valeurs et on le fera... ». Cela commencera par la nécessité de tenir les duels. « Il faudra être capable de s'opposer physiquement, sinon ça va devenir compliqué. On s'est fixé un objectif par rapport à cela, avant même de parler technique ».

Ralentir l'effréné tempo dont se délecte la cavalerie mancelle

Les « Sigmen » pourront aussi s'appuyer sur les enseignements de leur promenade de santé auvergnate, très plaisante démonstration de basket total favorisée par « une constante défensive plutôt intéressante », relève coach Sarre. John Allen rejoint son coach dans l'analyse. « Le dernier match a été un bon aperçu de ce que nous pouvons faire. Contre Le Mans, il va nous falloir défendre dur et ralentir le tempo », préconise l'ancien pensionnaire de la Bundesliga.
Ralentir l'effréné tempo dont se délecte la cavalerie mancelle constitue un paramètre incontournable pour « les contrarier un peu... voire beaucoup... », reprend Fred Sarre. Contre Chalon, « ils ont eu plus de vingt situations de contre-attaque ». Ramener le MSB « en dessous des 55 % à l'intérieur » est un impératif qu'il faudra également avoir en tête. Au tournoi Pro Stars, la SIG avait laissé les Manceaux shooter à 76 % de près. En revanche, depuis la reprise en Pro A, les Alsaciens sont, à chaque fois, parvenus à limiter l'impact de leurs adversaires dans ce secteur : 45 % pour Orléans, 40 % seulement pour Vichy.

« A nous de ne pas être leur rat de laboratoire... »

Si elles sont plus que nécessaires, ces conditions n'en seront pas pour autant suffisantes. « Sur leurs deux premiers matches, ils ont peut-être avancé masqués. Qui sait s'ils ne seront pas tentés d'expérimenter de nouvelles choses en prévision de l'Euroligue ? conclut l'entraîneur. A nous de ne pas être leur rat de laboratoire... ».
Un rat, non, une souris à la rigueur. L'histoire raffole de celles qui effraient les pachydermes, fussent-ils sarthois. A Issife Soumahoro - s'il joue - et aux autres de se hisser dès lors durant quarante minutes au niveau des David Bluthenthal et consorts...

Régis Schneider


« JD », rookie de l'année

Joueur au Mans pendant sept ans, assistant de Vincent Collet ces deux dernières saisons, JD Jackson a succédé à son mentor sur le banc sarthois. Conscient des attentes, le néophyte aborde cette mission avec un calme olympien.
Son numéro 14 a été retiré et accroché aux cintres d'Antarès. Au Mans, John-David Jackson fait partie intégrante du patrimoine local au même titre que les 24 heures ou les rillettes. Arrivé au club en 1999, l'ailier franco-canadien a tiré sa révérence - de joueur - en juin 2006, un soir de finale victorieuse à Bercy. Un titre qui n'est que justice au regard d'une carrière exemplaire qui l'a notamment vu disputer deux championnats du monde.

« Esprit de partage »

L'aventure sarthoise ne s'est toutefois pas arrêtée là pour l'emblématique capitaine qui a, naturellement, intégré le staff du MSB. Après deux années comme adjoint de Vincent Collet, « JD », 39 ans, succède à son mentor, parti exercer à Villeurbanne. Une perspective qui n'effraie pas le rookie de l'année. « Ça fait un bout de temps que je suis au club, sourit le coach. Les attentes ont toujours été les mêmes. J'ai un peu plus de responsabilités techniques, mais pas plus de pression ».
Ses débuts victorieux ont certainement aussi contribué à enlever un peu de l'attente qui accompagnait chacun de ses pas. Même si Rouen, lors de la 1re journée, s'est révélé un adversaire plus coriace que prévu. « Ils ont eu le tir pour gagner. S'ils le mettent, c'est terrible », raconte le technicien. Le SPO ne l'a pas mis. Et « d'avoir décroché cette première victoire de justesse ne la rend que plus précieuse », ajoute JD Jackson.
Pour sa première saison sur le banc, l'ancien ailier se trouve à la tête d'un effectif pléthorique et incroyablement talentueux. Cette abondance de biens ne nuit pas avance le néophyte. « J'ai essayé de construire une équipe avec des joueurs cadres, offensivement et défensivement, mais je n'oublie pas de faire en sorte que tout le monde se sente important. L'esprit de partage, je pense, est présent. Ça rend les choses plus faciles ».
Au milieu de cet aréopage de profils confirmés, une tête dépasse toutes les autres, celle de David Bluthenthal. Si le formidable ailier US a défait ses valises sur les bords de l'Huisne, c'est à JD Jackson que Le Mans le doit. L'intéressé reste modeste. « En dialoguant, on a compris qu'on voyait les choses de la même façon. Il aime bosser, moi aussi. Et puis, il voulait assumer beaucoup des deux côtés du terrain, être un leader. On lui offre cette possibilité ».

Dualité

A six jours d'un premier déplacement à Malaga, la formation sarthoise pourrait être tentée de réduire son excursion en Alsace à une simple répétition avant l'Euroligue. JD Jackson ne veut pas en entendre parler. « Il y a une dualité qu'il faut accepter, mais il ne faut pas privilégier une compétition par rapport à une autre. Chaque match doit être joué à 100 % ». Et de l'aveu même du naturalisé, celui face à la SIG constitue « un gros challenge ». Ça tombe bien. Dans une précédente vie, il adorait ça...

R. Sch.


20 Minutes du 17 octobre 2008

Le premier test pour la SIG

C'est un des favoris de la Pro A qui se dresse sur la route de la SIG, ce soir à 20 h. Le Mans, champion de France 2007 et vainqueur de ses deux premiers matchs, défie les Strasbourgeois, défaits à domicile par Orléans, mais vainqueurs à Vichy, au Rhénus, avec toute son armada. « C'est une équipe bien bâtie, qui a recruté des joueurs de qualité, habitués au haut niveau », décrypte Frédéric Sarre. L'entraîneur de la SIG pense tout particulièrement à l'ailier fort israélien David Bluthenthal. Mais il n'oublie pas de citer les Badiane, Batista, Spencer et compagnie. Bref, que du lourd.
Frédéric Sarre a disséqué le jeu du Mans, mais il s'attend à de nouvelles combinaisons mises en place par son homologue, J. D. Jackson. « Nous serons peut-être leur laboratoire pour l'Euroligue. A nous de ne pas être le rat de laboratoire », rigole le coach strasbourgeois. S'il reconnaît un rapport de force en faveur du Mans, il attend un engagement physique des siens pour faire capoter les tests manceaux.

F. H. - ©2008 20 minutes

L'Alsace du 17 octobre 2008

Basket Menaces multiples sur la SIG

Un parfum d’Europe planera sur le Rhénus ce soir (20 h) entre la SIG et Le Mans. L’affiche promet d’être spectaculaire. Face à un pensionnaire d’Euroligue, les Strasbourgeois devront mettre la machine en route très rapidement et tenir le rythme.

Des flingues de concours et la puissance de feu d’un croiseur. Tirée des Tontons Flingueurs, la réplique de Bernard Blier colle bien à l’aura dégagée par Le Mans Sarthe Basket. La saignée fut pourtant réelle à l’intersaison avec les départs de Batum, Clancy, Bogdanovic ou Limonad pour ne citer qu’eux. Mais le recrutement les a rapidement remisés dans les cartons d’archives du club. Sur le papier, difficile de faire croire que Bluthenthal, Chase, Spencer et Batista n’arriveront pas à faire oublier les cadors du MSB version 2007-2008. « C’est une équipe très bien bâtie », concède Frédéric Sarre. « Ce sont des joueurs habitués du haut niveau, qui font plein de choses qui n’apparaissent pas dans les statistiques. Tout le monde peut jouer, faire jouer, et les menaces sont multiples. »
Tout en gardant le sourire, le coach de la SIG n’en dépeint pas moins un redoutable adversaire. Mais les défis, c’est son truc. « Le rapport de force est clairement en leur faveur. On connaît les paramètres du Mans, à nous de les perturber. Si on tient leurs intérieurs à moins de 55 %, ce sera bon signe. »

Se battre jusqu’au bout

La capacité des Strasbourgeois à « casser le rythme » des Sarthois sera, selon John Allen, primordiale. « Ils sont bons dans les pick and roll, les drive, les transitions, ils ont des "gros" sous le panier… Il va falloir défendre très tôt, très fort. On ne peut pas se permettre de prendre 15 ou 20 points dans les cinq premières minutes. »
Une analyse évidemment partagée par Fred Sarre, même si tout peut aller très vite en basket. « Quoi qu’il arrive, il faut s’opposer physiquement et se battre. À -10, si tu baisses les bras, face à leur expérience et leur connaissance du rythme de match, tu ne peux pas revenir. »
Le problème, évidemment, quand on défend, c’est de cibler le danger numéro 1. Le Mans, ce sont six joueurs entre 8 et 12 points de moyenne, une présence au rebond pratiquement inégalable et un jeu de transition d’une rare fluidité. Qui a dit mission impossible ? « On remarque quand même que le jeu n’est pas le même avec ou sans Bluthenthal », souligne coach Sarre. Alors les Strasbourgeois ont travaillé hier leur défense en réagissant aux « Bluthenthal ! Sans Bluthenthal ! » de l’entraîneur. Une séance qui prête à sourire, mais qui s’explique par le déséquilibre provoqué par l’arrière américain, bourlingueur impénitent dans les meilleures écuries d’Europe et tombé dans la Sarthe par la grâce d’un JD Jackson impayable en VRP XXL du MSB.

« Pas des rats de laboratoire »

Sarre s’interroge également sur une équipe qui jouera quelques jours plus tard en Euroligue, et qui pourrait être tentée d’essayer des choses pas encore vues cette saison dans cette optique : « On sera peut-être un labo pour eux. À nous de pas faire le rat de laboratoire. »
Défendre, encore et toujours. Se battre, du début à la fin. Deux données, deux valeurs indispensables, apparues à Vichy et attendues ce soir. Et si Brion Rush a la bonne idée de signer un nouveau show, « difficile ne veut pas dire impossible ». John Allen, toujours aussi volubile, remarquait avec à-propos qu’« on sait ce qu’il faut faire. Il faut juste y arriver. » C’est vrai que c’est juste Le Mans en face.

SIG : 4. Brion Rush 5. Gauthier Darrigand 6. Elson Mendy 7. Steeve Essart 9. John Allen 10. Sacha Giffa 13. Derrick Obasohan 14. David Simon 15. Rob Lewin 17. Dominique Gentil 18. Issife Soumahoro. Ent : Frédéric Sarre
Le Mans : 4. Antoine Gomis 5. Brian Chase 6. Dewarick Spencer 7. Alain Koffi 8. Antoine Diot 9. Maleye Ndoye 10. Jérémy Leloup 11. Julio Paolo Batista 12. Pape Badiane 13. David Bluthenthal 16. Negueba Samake 18. Pierre-Etienne Drouault. Ent : JD Jackson

Sébastien Ruffet


Ouest France du 17/10/2008

Basket-ball : Pour le MSB, l'Europe commence à Strasbourg

Pro A. Strasbourg - Le Mans (ce soir, 20 h). A quelques jours de débuter l'Euroligue, le MSB va se frotter à un adversaire de choix.
En ce mois d'octobre, le MSB poursuit son petit bonhomme de chemin. Deux matches, deux victoires. Le ciel est au beau fixe. Avant d'aller se frotter aux Espagnols de Malaga, mercredi soir, lors de la première journée d'Euroligue, les basketteurs manceaux feront un crochet par Strasbourg. Un lieu éminemment symbolique à l'aube de la campagne européenne sarthoise.
Dans l'esprit de JD Jackson, l'entraîneur manceau, il n'est pas question de faire d'amalgame entre les deux compétitions. « Malaga, c'est mercredi. Aujourd'hui, c'est Strasbourg. J'ai essayé de préparer avant tout ce match de championnat durant toute la semaine. Rien de plus. »

Le danger Rush

Pour le coach sarthois,le mélange des genres n'est pas souhaitable même s'il apparaît à la lumière des dernières prestations de l'équipe alsacienne que la SIG, avec un Brion Rush époustouflant (26 pts en... 28 minutes face à Vichy samedi dernier), s'avère être un sparring-partner de choix avant de débuter sur la scène européenne. « Cette formation strasbourgeoise ne se limite pas à Rush, précise Jackson, avec Allen et Obasoha, elle possède deux autres scoreurs de très bon niveau. C'est une équipe qui propose un jeu plein de mouvements. Giffa ne possède pas encore tous ses moyens mais dans la raquette, avec Simon, ils ont des atouts. Pour nous, c'est simple, il faudra se mettre au niveau. »
La donne est limpide. Vendredi, c'est championnat. Jeudi, c'est Coupe d'Europe pour le MSB. Et pas l'inverse. Le risque existe bel et bien surtout quand le club manceau va prendre son rythme de croisière entre les parquets hexagonaux et ceux de l'Europe dans les semaines à venir. JD Jackson se veut rassurant. « C'est un souci bien réel. Dans la tête de mes joueurs, c'est clair, ils ne vont pas dévaloriser le championnat sous prétexte qu'ils vont jouer en Euroligue la semaine suivante. » Et avec l'appui de la retransmission télévisée, l'entraîneur du MSB a trouvé un allié de circonstance pour tenir sa troupe en haleine. Le haut niveau, c'est cela aussi. Une somme de petits trucs qui peuvent faire la différence pour entretenir la concentration, le mental. Il suffit d'en faire bon usage.
S'il ne veut pas tirer trop de conclusions hâtives après seulement deux rencontres de championnat disputées, JD Jackson ne cache pas qu'il était satisfait de la performance de la semaine dernière face à Chalon. « J'étais content car le groupe a répondu à mes attentes et a mis en application le travail effectué durant la semaine. » Le MSB s'était montré très efficace au rebond notamment. « Je me répète mais le rebond sera une des clés de tous nos matches. En championnat comme en Euroligue. Face à Strasbourg, nous allons être confrontés à Lewin et Simon très costauds dans ce domaine (NDLR : en Pro A, la SIG est l'une des équipes les plus efficaces au rebond défensif après Hyères Toulon) »

Avec Dee Spencer

Pour ce voyage en Alsace, JD Jackson pourra compter sur Dee Spencer, ménagé la semaine dernière en raison d'une douleur tenace à la cheville. « Il a repris l'entraînement et il devrait jouer. Il s'agit d'une inflammation. C'est moins grave qu'une entorse mais cela le gêne » souligne le coach du MSB.
Les Sarthois seront au complet pour un dernier test grandeur nature avant de prendre le chemin de l'Europe. Un test à la choucroute avant de passer à la paella.

Stéphane BOIS.

Ouest-France

Salut tout le monde,

Par hasard, vous savez à quelle heure ouvre les portes du Rhénus ce soir?
J'aimerais bien assister au match des espoirs. La jeune équipe de la SIG à l'air sympa, et il y a aussi des joueurs très interressant du coté du Mans.

Merci

2eme Sacha,

23-13 à la fin du 1er QT...Pourvu que ça dure

42-36 à la mi temps...

Un très beau premier quart temps, avec du beau jeu. 6 passes décisives si mes souvenirs sont bons. Un Simon et Rush omniprésents. J'ai bien aimé également Essart à la mène et Obasohan pour sa belle entrée.
Les déceptions de ce quart temps : Allen (très discret pendant les 18 premières minutes) et Lewin qui enchaine les boulettes (décidément pas fait pour ce poste 4).

Ensuite, on a eu le droit au Spencer show qui nous a fait mal (11 points en quelques minutes). Ca a un peu moins bien circulé, c'est ce qu'a signalé Sarre pendant un temps mort...
Les + : le réveil de Allen sur la fin
Les - : Darrigand pas vraiment dans le rythme

+ 6, c'est bien. A voir pour la suite mais on sent très clairement la puissance de cet effectif manceau qui peut faire très mal en fin de match

Très bon premier quart, puis on a eu plus de mal au second, la faute à un Spencer incandescent. En attaque, on a raté des shoots tout cuits.

A noter que les chiffres LNB diffèrent de ceux de Sport plus. Au premier quart, Sport + comptait 8 pds pour la SIG. On a 5 à la mi-temps selon la LNB !

RUsh est saignant, Allen s'est un peu libéré en fin de quart, Obasohan a fait du bon boulot. Darrigand anecdotique, Essart très bon, SImon pas mal malgré du déchet. Lewin et Sacha ont bien défendu, mais ont pris deux fautes.

Ca va être compliqué, mais pas infaisable.

4/17 a 3 pts et on est encore devant, si on pouvait un peu améliorer la stat..

Bon... je risque pas grand chose en disant que les 3pts nous ont tué?

C'est vrai. Surtout, Bluthenthal et Spencer ont mis des shoots à des moments importants, quand le MSB n'y arrivait pas collectivement.

Chez nous, Simon est sorti pour entorse à la fin du 3e quart. Il est revenu à la fin, mais son absence a pesé. Surtout, on a eu un nouveau trou dans le money time, avec une grosse défense du Mans, toutes les loose balls pour le MSB et quelques mauvais choix.

Dans l'ensemble, la défense a été très bonne. En attaque, on a bien joué collectivement, mais quand le MSB a resserré la défense, Rush a manqué de soutien, car Allen n'était pas du tout dans un grand soir. C'est dommage, mais le résultat n'est pas illogique.

On sentait venir cette fin là, c'est dommage.
En fait, je crois que c'est pas vraiment dans les dernières minutes qu'on perd ce match, mais avant... en arrivant jamais a faire l'écart alors que le MSB patinait sévèrement par moment.

Bon, globalement c'est un bon match quand même. Mais... contre ce genre d'équipe, on est un peu court.

Cela dit, le MSB ne m'a pas impressionné, loin de là... Il va falloir qu'ils montent d'un cran en Euroleague, sinon ils vont prendre une valise... surtout à Malaga.

On aura mené pendant 38 minutes...

Les + :

- Rush, présent au scoring mais aussi très actif aux rebonds (14!)
- Simon, énorme ce soir...Sa sortie sur blessure nous a fait le plus grand mal. Une équipe complètement déséquilibré par la suite...
- Essart : une superbe première mi-temps. Sarre l'a peut être gardé sur le banc un peu trop longtemps dans le 4ème
- Obasohan : bon match, il a bien rentabilisé ses 18 petites minutes. Peut être lui donner un peu plus de responsabilité ? Surtout quand Allen (36 min) passe complétement à côté

Les - :

- Lewin, nul voire archi nul...Des mains cubiques. Le poste 4 n'est absolument pas fait pour lui. Alors certes il est volontaire, combatif etc. mais il faudra autre chose pour avoir quelque chose de consistent à l'intérieur et qui ne se résume pas uniquement à la présence de Simon
- Allen qui a été a côté de la plaque tout le match. Surpris parce que je l'avais vu faire des choses superbes sur d'autres matchs. Un match à oublier pour lui
- Giffa : encore un match à 4 points. Comme je l'ai signalé pour Lewin, il va vraiment falloir que les 2 autres intérieurs se réveillent...

= :

- Darrigand : fade, pas vraiment dans le rythme en première mi-temps. Mieux en 2ème mi-temps.


Une gestion catastrophique des 2 dernières minutes, des paniers qui font gamelles, la blessure de Simon et quelques coups de sifflets suspects ont fait que...Il ne faut quand même pas oublier qu'on était devant pendant 38 minutes...

En face, Bluenthal nullisime pendant 39 minutes plantent 2 trois points tandis que Spencer a continué à balancer des shoots venant de la planète mars...

EDIT : j'avais oublié, le Rhénus a moitié vide, c'est dommage...

Je te trouve sévère sur Lewin, Jack. Ok, on sait qu'il n'a pas de mains. Mais tout de même, il fait son job aux rebonds, en défense, il a vraiment enquiquiné les intérieurs manceaux (qui n'ont rien d'extraordinaire, j'en conviens). Je te concède qu'il n'y a que Simon qui soit capable de marquer en dessous.

Ce qui me plaît beaucoup, c'est la qualité de la défense et du rebond strasbourgeois. Ces deux points soulevaient des interrogations en début de saison, on les a plutôt gommés au vue des trois premières journées.

En revanche, on manque clairement de solutions offensives individuelles face à une grosse défense. Au premier match, on a pu compter sur Rush et Allen, et c'est tout. Là, Allen dans le trou, Simon blessé, la SIG ne pouvait se reposer que sur Rush.