Uleb Cup 3ème J. : PGE Turow Zgorzelec 66 - SIG 42...

DNA du 20 novembre 2007

En quête d'air frais
L'air européen semble faire du bien à la SIG. Que les Strasbourgeois, avec Aaron Pettway dans leurs rangs, en profitent aujourd'hui en République tchèque, face aux vice-champions polonais de Zgorzelec, pour se refaire une santé. Et plus si affinités.
De notre envoyé spécial à Liberec
Le traumatisme, car c'en est un, subi à Vichy s'encaisse forcément mal. Au milieu du gué depuis des semaines, la SIG s'est enlisée dans ses doutes, hypothéquant du même coup la suite de sa saison. La préparation du deuxième déplacement en coupe ULEB a été, du coup, pertubée.
Une semaine avant, ragaillardies par un succès coulant de source face à un Chalon démuni, les têtes strasbourgeoises avaient pu se tourner dès le samedi soir vers la réception de l'ogre russe, l'Unics Kazan, avec l'issue heureuse que l'on sait.
Là, le PGE Turow Zgorzelec n'est devenu d'actualité qu'hier matin. La claque de Vichy, le semblant de démission ou tout du moins d'abandon trop rapide de l'équipe en Auvergne, ne pouvait passer comme si de rien n'était au rayon pertes et profits.
Les joueurs ont entendu parler du pays avec, pour enfoncer le clou, une séance d'entraînement en rab, frappée du sceau de la sanction, en lieu et place du repos dominical, tout juste accompagné habituellement de soins réparateurs.
Ce n'est qu'en rentrant chez lui dimanche soir qu'Éric Girard a connecté ses neurones sur l'ULEB et le profil de ce vice-champion de Pologne, dépeint par ses adjoints Jérôme Navier et Olivier Weissler. Pour le coach, malgré la situation actuelle, il n'est pas question de réduire ce rendez-vous à un voyage d'oxygénation censé panser les plaies et regonfler le moral avant le voyage de l'angoisse, samedi à Dijon, où la JDA partage la lanterne rouge de la Pro A avec Pau-Orthez, à un point de la SIG.

Il serait stupide de jeter le joujou par la fenêtre

« On reste sur deux bonnes prestations en ULEB », rappelle le coach en s'attachant à minimiser le couac de Vichy. Après de tels débuts européens, il serait stupide de jeter le joujou par la fenêtre. « On sait qu'il faut tout gagner chez soi et que, si on réussit un coup à l'extérieur, on s'offre un bonus. Alors on va essayer. Une équipe de bon niveau, soudée, qui a envie, est une équipe qui rebondit. »
Après s'être liquéfiée en terre vichyssoise, il faudra d'abord que la SIG se montre capable de faire front et de se rebeller dans l'adversité. Bien que 3e, sportivement, Vichy n'a rien d'un cador. Libérée, cette équipe-là joue avec bonheur, défend le fer et évolue devant un chaud public.
Or elle ressemble à s'y méprendre à ce qui attend les Strasbourgeois ce mardi soir à Liberec, en République tchèque, face à Zgorzelec. Pour la première campagne européenne de son histoire, le PGE (Polska Grupa Energetyczna) Turow est aux anges, lui aussi décomplexé après avoir atteint la finale du championnat pour la première fois depuis les deux titres consécutifs glanés en 1977 et 1978. Un autre temps.
Et de même que Vichy s'appuie prioritairement sur Jimmal Ball et Zach Moss pour faire parler la poudre, Zgorzelec, actuel co-leader en Pologne, vit sur les scoring-machines que sont les ailiers américains Thomas Kelati et David Logan.
« Ils créent beaucoup de danger, corrobore Éric Girard, avec un meneur portoricain (Andres Rodriguez) et du rugueux dans la raquette, l'expérience de l'Euroligue en plus (Dragisa Drobnjak, transfuge de Ljubljana). Ils jouent beaucoup avec leur public. »

Les joueurs se sont réunis pour causer entre quatre yeux

Conséquence des discussions avec les joueurs, les deux tiers du dernier entraînement hier matin ont été consacrés au jeu polonais, ou plutôt, à la manière d'y faire opposition. « Compte-tenu de l'intégration en cours de Pettway et King, au sein du staff, on estime que nous avons besoin de travailler sur nous-mêmes, résume Girard. Les nouveaux notamment ont déjà du mal à connaître nos systèmes, alors ceux des autres... Mais comme les joueurs semblent avoir besoin d'être rassurés en disposant de plus d'éléments sur l'adversaire, nous sommes allés dans ce sens. »
Certes, mais le mal essentiel n'est pas là. Il est avant tout mental. Or, les cadres n'ont guère goûté le fait d'avoir vécu les dix dernières minutes sur le banc samedi. Et dimanche soir, les joueurs se sont réunis pour causer entre quatre yeux. Le début d'une révolte salvatrice ?

Rémy Sauer

Va falloir assumer
L'argumentation alambiquée du manager Jérôme Rosenstiehl (lire DNA d'hier) ne laissait guère de place au doute. Sans avoir convaincu, Aaron Pettway a été conservé au sein de l'effectif strasbourgeois au terme de ses trois semaines d'essai. Il retrouve ce soir un Turow Zgorzelec affronté la saison écoulée.
Faute de mieux, voire à défaut de qui que ce soit d'autre, la SIG a préféré maintenir Aaron Pettway en place, en espérant de le voir évoluer positivement. La décision ne fait pas l'unanimité, y compris peut-être au sein du club.

« Je me réjouis »

Plus que celui de ce jour, le déplacement de samedi à Dijon a été jugé trop crucial pour l'aborder avec une pièce manquante au puzzle. Sachant que la quête d'un autre pivot, le 3e depuis un début de saison pourtant guère éloigné, prendrait bien plus de temps.
Charge à la SIG d'explorer un marché passablement fermé, au cas où l'ex-universitaire d'Oklahoma ne parvenait à monter en régime d'ici Noël, échéance évoquée par Jérôme Rosenstiehl, à ne pas prendre à la lettre pour autant.
En attendant, Aaron Pettway humera bien ce soir un parfum qui lui est familier. La saison dernière, le championnat polonais était le sien. « Contre Zgorzelec, on s'était imposé chez nous, on avait perdu chez eux. » C'était avec Gdynia, aujourd'hui disparu de l'élite, faute de franchise.
« Je me réjouis. J'ai gardé des contacts. Ce sera sympa d'affronter des joueurs que je connais, même si l'équipe a pas mal changé en face. Dommage qu'on ne joue pas en Pologne. Là-bas, la salle est petite et l'ambiance formidable. Je ne sais pas si les gens se déplaceront jusqu'à Liberec. »
Selon le pivot US, le jeu n'y diffère guère par rapport à la France. « Basket-ball is basket-ball. » Civilement, il a apprécié son séjour. « C'était dans le coin de Gdansk, qui est une très belle ville. »

Constance, SVP

Il est vrai que "Air Aaron", ainsi surnommé par les supporters de Gdynia, y a connu une saison probante, couronnée par un titre de MVP étranger du All Star game. Le bougre a du talent et ses qualités athlétiques indéniables s'expriment parfaitement dans un tel show.
Mais ce qu'on attend de lui, c'est de la constance, en terme de concentration, dans le jeu, et en défense où sa propension aux fautes a lourdement pénalisé la SIG jusqu'ici.
Allez, la période d'essai terminée, on dira qu'Aaron Pettway démarre réellement ce soir, et presque chez lui, sa saison à la SIG. Acceptons-en l'augure.

R.Sa.

Amitié transfrontalière
DÉLOCALISATION. - Au sud-ouest du pays, sur la frontière germano-polonaise, Zgorzelec fait face à Görlitz, ville d'ex-Allemagne de l'Est, le tout à 750 km de Strasbourg. Vous avez trouvé sur la carte ? Pas la peine, ce n'est pas là que la SIG prendra ses quartiers. Tout comme Roanne est obligé d'aller jouer ses matches d'Euroligue à Clermont-Ferrand, le PGE Turow a dû trouver refuge ailleurs, sa salle ne répondant pas aux standards de l'ULEB, notamment à la capacité minimale de 3 500 places.
ÉTRANGER. - La solution de repli adoptée par le club polonais et validée par l'ULEB est des plus particulières. De même que Biarritz va disputer ses quarts de finale de coupe d'Europe de rugby au Pays Basque espagnol, à San Sebastien, que Perpignan rêve d'en faire de même à Barcelone, le PGE Turow traverse la frontière pour disputer ses rencontres européennes à domicile en République tchèque, 55 km plus au sud, à Liberec.
DÉTOURS. - La SIG n'a pas emprunté le chemin le plus direct pour rejoindre Liberec, mais l'objectif était de s'entraîner au Rhenus Sport hier matin. Les Strasbourgeois ont décollé d'Entzheim vers 15 h, via Roissy, pour n'atterrir à Prague qu'après 21 h, avec 1 h 45 de retard. Restait encore 110 km en car en direction du Nord pour rallier Liberec et ne dîner qu'après 23 h, ce qui n'était évidemment pas prévu.

20 Minutes du 20 novembre 2007

La SIG espère une thérapie européenne

Se refaire une santé en Coupe d'Europe pour mieux rebondir en championnat de France. Voilà l'ambition des coéquipiers de Sacha Giffa avant d'affronter Zgorzelec, ce soir (à 18 h 30 sur Alsatic TV) lors de la 3e journée de la Coupe Uleb. Leur salle étant trop petite, les Polonais reçoivent à la Tipsport Arena de Liberec (7 000 places), à 50 km plus loin, en République tchèque.

« On est dans une série de trois matchs à l'extérieur qui ne nous arrange pas », avoue Eric Girard. Etrillés chez le promu Vichy (76-53) le week-end dernier et seulement 13es de Pro A, le coach et ses hommes savent qu'une rencontre déterminante pour la suite de leur saison les attend samedi à Dijon. « Oui, mais il serait malvenu de laisser tomber la Coupe Uleb pour préparer le championnat, rétorque Eric Girard. On doit prendre match après match et nous accrocher. Une équipe soudée et de haut niveau doit savoir rebondir. Le contexte sera différent demain [aujourd'hui]. On reste sur deux bonnes prestations européennes [une défaite à Jérusalem 74-73 et un succès sur Kazan 78-66]. On sait que pour nous qualifier, il faut tout gagner à la maison et faire un coup à l'extérieur. »

Mais les Polonais ne l'entendront sûrement pas de cette oreille. Finalistes de leur ligue la saison passée, ils occupent une belle deuxième place cette année avec cinq victoires en six journées. Et les Néerlandais de Den Bosch y ont lourdement chuté (80-65). La mission s'annonce donc délicate.

Jérôme Sillon - ©2007 20 minutes

L'Alsace du 20 novembre 2007

Basket-ball La SIG en soin à l’Est
Les hommes d’Eric Girard ont mis le cap vers la République tchèque pour affronter les Polonais de Zgorzelec (18 h 30) et tenter de puiser des raisons d’espérer en un avenir meilleur en Pro A.

Humiliée (76-53) à Vichy samedi, la SIG a au moins le loisir de se consoler dans une campagne européenne moins angoissante au regard de ses débuts dans la coupe ULEB. Avec une victoire face à Kazan et une défaite à Jérusalem au compteur, elle ne jure pas dans un groupe I dont les six pensionnaires sont ce matin quasiment sur la même ligne avec le même bilan.
Face à Zgorzelec, le groupe d’Eric Girard est surtout en quête d’un bonus dans le long voyage entrepris hier après-midi, le plus important « étant de l’emporter chez nous », comme le souligne l’entraîneur strasbourgeois. Il reste que l’échéance de mi-semaine ne manque pas de laisser transparaître quelques fritures sur la ligne. Aaron Pettway sera Strasbourgeois jusqu’au printemps prochain, ce qui ne faisait pas l’unanimité en interne. Et quand le directeur sportif, Jérôme Rosenstiehl, considère que le match à gagner est programmé samedi, face à Dijon, il n’entre visiblement pas dans les intentions de l’entraîneur de laisser filer le rendez-vous face à Zgorzelec, finaliste du championnat de Pologne.

Pettway en terrain de connaissance
« On se retrouve dans une compétition dont le contexte est complètement différent du championnat », juge le coach strasbourgeois. « On va essayer de faire un coup pour rebondir, on doit le faire pour récolter un bonus dans cette épreuve. On doit également se reprendre physiquement après avoir perdu notre basket face à Vichy, sachant que l’on va affronter une bonne équipe qui fait preuve de rugosité sous les panneaux ». Après s’être heurtée à la meilleure défense de la Pro A, la SIG ne peut s’attendre à une partie de plaisir lors de la rencontre du jour, disputée en République tchèque, la frontalière Halla Zgorzelcu (1500 places) ne répondant pas aux normes ULEB. Avec une mène portoricaine (Rodriguez), des ailes américaines (Kelati et Logan) et un secteur intérieur made in Europe de l’Est (Drobnjak, Ljubotina), Zgorzelec peut faire mûrir quelques bourgeons du cru. Dans les rangs strasbourgeois, Aaron Pettway a une occasion d’effacer les nombreuses réticences sur un terrain familier. « Ça fait du bien de croiser quelques joueurs que j’ai pu affronter récemment », souligne celui qui a vécu sa première expérience européenne dans le championnat polonais la saison passée. « Je suis content de demeurer à Strasbourg jusqu’en fin de saison, mais je dois continuer à travailler pour jouer mon rôle dans l’équipe ».
Au final, le grand intérieur ne se montre guère bavard sur le sujet polonais. Il faut dire que son ancienne équipe des Vikings Gdynia a été rayée des tablettes à l’intersaison et l’élite a redémarré à 13. Entre une délocalisation de l’autre côté d’une frontière et la confrontation à une équipe issue d’un championnat bancal, la SIG a finalement quelques raisons d’espérer en sa bonne étoile européenne.

Zgorzelec - SIG. 3e journée de la phase régulière de coupe ULEB. Groupe I. Tipsport Arena, à Liberec (République tchèque). Coup d’envoi à 18 h 30 (en direct sur Alsatic TV).
Zgorzelec : 4. Marko Scekic (Srb, 2m07, 26 ans), 6. Robert Skibniewski (1m82, 24 ans), 7. Andres Rodriguez (P-R, 1m82, 26 ans), 8. Robert Witka (2m05, 26 ans), 9. Slobodan Ljubotina (Srb, 2m07, 23 ans), 12. David Logan (US, 1m84, 25 ans), 14. Dragisa Drobnjak (Slo, 2m, 30 ans), 22. Thomas Kelati (US, 1m95, 25 ans), 24. Iwo Kitzinger (1m88, 22 ans), 32. Harding Nana (Cmr, 2m03, 26 ans). Entraîneur : Saso Filipovski.
SIG : 4. Aaron Pettway (US, 2m11, 5. Gauthier Darrigand (1m84, 25 ans), 6. Elson Mendy (2m, 21 ans), 7. Bernard King (US, 1m96, 26 ans), 10. Sacha Giffa (1m97, 30 ans), 11. Afik Nissim (1m83, 26 ans), 12. John McCord (GB, 2m01, 34 ans), 13. Derrick Obasohan (Nga, 1m99, 26 ans), 14. Eddie Shannon (US, 1m80, 30 ans), 15. Rob Lewin (US, 2m01, 26 ans). Entraîneur : Eric Girard.

François Namur

8-6 après 4 minutes. Logan a inscrit la totalité des points polonais;

On est conquérants aux rebonds (6 à 3), mais on a déjà perdu 4 ballons.

0-8 infligé par les Sigmen qui reprennent la tête : 11-14.

13-14 à la fin du 1er quart.

Et un bléssé pour les polonais

Des mauvaises passes comme ça !! ça devrait pas exister

Très mauvais passage de Nissim et de Darrigand à la mène : on perd plusieurs ballons et on prend 8-0 (23-18).

ouah que c'était laid ce passage!

Jack a écrit:ouah que c'était laid ce passage!

mieux le p'tit alley oop tout en douceur ^^

Pettway est pas mal je trouve.

oh qu'il était bien ce petit passage

On fait de graves erreurs défensives et offensives. 32-23, avec une flopée de balles perdues et une défense très poreuse !

putain on est pas bon

au secours! on prend l'eau.....
on coule quand?

Les dernières minutes étaient du grand n'importe quoi ! Aucun collectif, une défaillance individuelle en attaque comme en défense !

Ben alors là va falloir se reprendre parce que ça c'est pas vraiment super tant en défense qu'en attaque on résiste pas assez à la pression défensive et dès que le ballon reste un peu trop dans les mains d'un joueur c'est mort !!

Si on apporte de la vitesse et qu'on tourne la balle y'a de la place !!!

quelle febrilité! que de cadeaux,les polonais n'en demandaient pas tant !

C'est carrèment catastrophique face une piètre équipe polonaise.
C'est l'eau et le vin avec la semaine dernière

Offensivement on est très faible quand on sait que l'on pourra s'en sortir que collectivement ça fait peur aucune solution n'est donnée au porteur de balle on a l'impréssion que certains joueurs ne prennent pas leur responsabilité et ce cache sur le terrain.

Première fois que je vois la SIG cette saison, ça fait peur !!! (si ça se trouve, c'est juste passager mais bon).

Beaucoup trop de pertes de balles, de passes tirées par les cheveux, de mésententes en attaques, de naïveté en défense, ... Aucune animation offensive.

Va falloir bosser tout ça. Ils ont fait quoi pendant la présaison pour ne pas être prêt à ce point là? Ok, il y a 2 nouveaux joueurs, mais les 8 autres?

Collectivement contre Kazan et sur certaines séquences contre Nancy ou le PLB c'était beau à voire mais là sur d'autres matches c'est carrément l'inverse.

[

Ils ont tellement peur de mal faire qu'ils en perdent tous leurs moyens et qu'ils sont dans le brouillard...

match typique d'une equipe qui doute...
C'est dans la tete que ca se joue, plus sur le terrain.

Maintenant, on favorise le collectif, mais il va bien falloir trouver un joueur capable porter le collectif et de faire revenir la confiance.
Obasohan se cache, King n'y est pas...la clé sera sans doute Shannon...

Et ça continue encore et encore c'est que le début .....

Chacun y va de sa petite action perso. aucun système, on attend les 24 secondes pour balancer un avé maria, risible