Uleb Cup 3ème J. : PGE Turow Zgorzelec 66 - SIG 42...

Mat a écrit:

Jack a écrit:

mick a écrit:42 pts en attaque c'est un record ça non !!! si on avait joué à Kazan c'était + 40 ou + 50 que l'on prenait

Oué mais en l'occurance on a battu Kazan de plus de 10 points...C'est la seule chose qui me laisse une pointe d'optimisme ce soir !

Pas sur que ce soit une référence, quand on voit que Kazan est à -27 à la mi-temps contre Jérusalem...

Un match sans, ca peut arriver...On a quand même battu un club avec un rooster très impressionant, qui va certainement finir très haut (que ce soit dans le championnat russe ou en coupe d'euorpe) et qui a un budget triple au notre (12 M€).

Et Pau qui en prend 40 (86-46) mais ils ont marqué 4 pts de plus que nous.
En forme les clubs français

mick a écrit:Et Pau qui en prend 40 (86-46) mais ils ont marqué 4 pts de plus que nous.
En forme les clubs français

Je crois que vichy remontrait le niveau en Uleb

françois a écrit:j'ai vu le match.je suis effondré..hormis le 1er quart c'était pitoyable il y a pas d'autres mots!!personne n'était dans le match tout le monde jouait pour sa pomme ou avait peur de se filer la gonfle(tant de balles perdues) et en défense on regarde les polonais prendre les rebonds..j'ai jamais vu ça depuis que je supporte la sig.nissim qui n'ose pas prendre des shoots,aucune fixation intérieure,pas de liant..RIEN!rien qui ressemble à une équipe de basket!!!en face il y avait le contraire:une équipe qui jouait ensemble,collectivement,sans fioriture avec un ptit peu de folie de la part de kogan et c'est tout.on leur a donné le match tout simplement.
je sais pas ce qu'il faut faire..

Mouais, enfin si le problème c'était que Nissim, ça irait encore. Lui, il manque de confiance, et un shooteur qui manque de confiance, ça n'ose pas. En ce moment, il n'a plus la petite étincelle qui permet de faire gagner un match.

Non, moi ce qui me sidère, c'est quand attaque, personne ne bouge sauf celui qui a la balle. Il y a des problèmes de timing, de passes qui n'arrivent pas ou de passes qui n'ont pas lieu d'être. Le truc le plus flagrant que j'ai vu, c'était dans le 2è QT, où Pettway vient faire un bloc sur Nissim, alors que ce dernier venait d'arrêter son dribble. King, à part faire deux-trois grigris avec le ballon, c'est du vent pour l'instant. Shannon, j'aime pas son jeu, ce n'est que du 1 contre 5.

Ce qui me choque aussi, c'est le laiser aller au rebond, où Pettway et Lewin regardaient les Polonais cueillir les ballons. Je nous ai trouvé trop mou en défense. Il n'y a pas d'intensité.

Allez, faut serrer les dents et se faire violence.

yannickos a écrit:

John White a écrit:En ce début de saison on voit le manque d'un joueur ayant le même profil qu'Eidson ou Ricardo dans le système de jeu à Girard.

ouais ya pas que ça qui manque à cette équipe...

Ce que je voulais dire c'est qu'il nous manque un joueur créateur, de caractère, un leader qui percute.

Ah ! Si on avait pu resigner les frères Greer...

c'est facile ca...

si il y a défaite à Dijon, je pense qu'il va y avoir des décisions prises sur le roster de l'équipe.

Un King ou un shannon pourrait en patir...

kent1 a écrit:si il y a défaite à Dijon, je pense qu'il va y avoir des décisions prises sur le roster de l'équipe.

Un King ou un shannon pourrait en patir...

King Ok mais pourquoi Shannon?

King passe la plus part de son temps sur le cul ou a 2 doigts de perdre le ballon

Jack a écrit:

Un match sans, ca peut arriver...On a quand même battu un club avec un rooster très impressionant, qui va certainement finir très haut (que ce soit dans le championnat russe ou en coupe d'euorpe) et qui a un budget triple au notre (12 M€).

Ouais... avec celui contre la SIG, ca ferait deux matchs sans.
Quant au budget et au rosterimpressionants, Pau-Orthez et ... Strasbourg sont là pour nous rappeler que ce n'est pas un gage de succès.

Kazan va peut-être se reprendre, mais ses matchs d'ULEB confirment l'impression laissée par ses matchs de championnant russe :pour l'instant, ils ne sont pas du tout au point.

Je crois que le pire, dans l'histoire, c'est au niveau des chiffres : 35 d'eval collective...
Je suis le premier à dire que les stats ne font pas parti des outils les plus fiables pour juger une equipe ou un joueur, mais il faut reconnaître que là ...

Pour moi, les mauvais résultats sont la conséquence d'une mauvaise construction de l'équipe. Cette dernière est éffectivement complètement déséquilibrée.
On pouvait voir très clairement depuis le début de saison, que l'équipe manque de création a l'aile (Houston n'est pas un créateur et son remplacant est a des années lumières de son meilleur niveau...), ensuite on n'a pas de réelle menace offensive a l'intérieur (Lewis... no comment... et Pettway n'a pas ce profil... d'ailleur pourquoi on l'a resigné deja?!) et pour finir, il nous manque un leader sur le terrain (a par McCord mais il est bien trop seul)! On a beaucoup de problèmes et ils ne se règleront pas du jour au lendemain. Il va falloir sérrer les dents et assurer au moins le maintien!!!!

John White a écrit:

kent1 a écrit:si il y a défaite à Dijon, je pense qu'il va y avoir des décisions prises sur le roster de l'équipe.

Un King ou un shannon pourrait en patir...

King Ok mais pourquoi Shannon?

Shannon ne tient pas l'équipe. La plupart du temps, il monopolise la balle pour faire un 1 contre 5 avant de se vautrer. Une fois de temps en temps, il réussit un exploit et met 2 points. S'il a été recruté, c'est pour faire jouer l'équipe, pas pour marquer 30 pions.

Fabrice a écrit:

John White a écrit:

kent1 a écrit:si il y a défaite à Dijon, je pense qu'il va y avoir des décisions prises sur le roster de l'équipe.

Un King ou un shannon pourrait en patir...

King Ok mais pourquoi Shannon?

Shannon ne tient pas l'équipe. La plupart du temps, il monopolise la balle pour faire un 1 contre 5 avant de se vautrer. Une fois de temps en temps, il réussit un exploit et met 2 points. S'il a été recruté, c'est pour faire jouer l'équipe, pas pour marquer 30 pions.

Souvent le meneur est un des premiers visé dans ce genre de situation, surtout quand on parle d'organisation et de jeu...

Tu sais, quand t'es meneur et que tes coequipiers ne te proposent pas de solution, t'as pas trop de choix...tu dribbles en attendant, ou alors tu provoques.
Pour moi c'est pas un hasard si on le voit en 1vs5...y'a pas de liant dans notre attaque, rien pour le moment.
Difficile de le juger la dessus je trouve...

Moi ca m'embete plus qu'un Obasohan, pourtant sensé etre le scoreur de l'equipe se cache comme il le fait. Il fait des stats correctes depuis le debut de saison, mais y'a personne quand le match se joue.

Je voulais bien accepter qu'il y ait eu non match à Vichy. Mais après le match d'hier et en lisant les commentaires, je n'y crois plus.
Il y a un réel problème dans cette équipe. Aucune âme, aucune réaction, aucun liant. C'est pathétique!

Il va falloir réagir très vite dès samedi, car ce match s'avère déjà capital! Peut-être capital pour couper des têtes aussi.

Pau nous accompagne également dans notre chute. Il va être bien le match de la semaine prochaine.

je reste sans voix devant une telle deroute..............
vichy, je veux bien, ils sont euphoriques, jouent devant un public bouillant mais là, les polaks, ils sont vraiment pas terribles.........
y a aucune envie dans cette equipe, pas de revolte, rien, rien que de la resignation.
faudrait en couper des joueurs, bcp, c'est pas possible, la saison va etre longue, tres longue, le maintien devient soudainement l'objectif et les deux prochains adversaires de la SIG sont la jda et pau, deux matchs de la mort...vaudrait mieux les gagner, sinon......


ps/ ah, au fait, Kazan en a pris 40 à Jerusalem; alors
1/ cela calme les russes
2/ cela pourrait et devrait aussi calmer les sigmen...

Notre perf contre eux ne voulait strictement rien dire, les russes sont mauvais et on a battu des mauvais, c'est cela la vérite..........
D'ailleurs que Vichy et les polaks ne s'enflamment pas trop, ils ont aussi battu des mauvais, des tres mauvais.........

Je crois que nous avons tres vite été résigné après la première série 7-0 suite à des pertes de concentration frisant les fautes professionnelles!Que de naiveté ou alors était-ce un tel mépris d l'adversaire supposé moins fort ? Et pour clore ce festival,juste après le coup de sifflet abrégeant le supplice,voir Me pettway riant aux éclats avec Mr nana !! J'ai halluciné! Il aurait au moins pu faire "semblant" et courber la tête devant une telle prestation,mais visiblement ne serait-ce pas là un mercenaire ? Youpi,j'ai mon contrat!

DNA du 21 novembre 2007

L'heure est grave
La SIG n'avait donc pas touché le fond à Vichy. Si tel est le cas maintenant, a-t-elle ou peut-elle se donner les moyens d'y prendre appui vigoureusement pour remonter à la surface ? En l'état, non. Éric Girard le dit lui-même, il va falloir sortir le plan d'urgence.
De notre envoyé spécial à Liberec
Les chiffres tendent au ridicule. Sur un total de deux matches, la SIG n'a pas été capable de dépasser la barre des 100 points. A peine une unité de moyenne par minute jouée hier soir dans la patinoire de Liberec, où la glissade vers le bas s'est révélée sans fin. 17 paniers, pas même un toutes les deux minutes, mais une ribambelle de balles perdues (21), sachant que les chiffres officiels ont du plomb dans l'aile en terme de fiabilité. Les statisticiens du soir ont semblé autant à la dérive que le navire strasbourgeois.
Si ce n'était pas encore évident, désormais, ça saute aux yeux. La SIG présente tous les symptômes d'une équipe dans le pétrin, nageant pour ne pas dire coulant en plein doute, en panne de confiance.

Il n'est plus question de comparer cette équipe à ses devancières

Ces shoots ouverts que l'on ne prend pas, ces mètres gagnés que les hésitations coupables font perdre aussitôt, ne trompent pas. En panne d'idée, de ligne directrice, car c'est bien en attaque que la situation est la plus catastrophique.
« Les systèmes sont annoncés, plaide le coach, mais ils sont immédiatement cassés car le jeu manque de continuité. » Dès lors, cela tourne à l'improvisation, au chacun pour soi, soit l'inverse de ce dont cette équipe a besoin.
« A l'intérieur comme à l'extérieur, nous ne disposons pas de "go to guys" (celui qui fait la différence à lui tout seul). Certains pensent l'être et dès lors, ça part en sucette. » Certains ont aussi été recrutés pour l'être, pour relayer leurs prédécesseurs, Ricardo Greer ou Chuck Eidson, dont il va définitivement falloir arrêter de parler. Il n'est plus question de comparer cette équipe à ses devancières. « Le costume est trop grand pour elle, trop large pour certains joueurs », reconnaît le coach. Les successeurs présumés ou espérés, donc.

« On le fera avec ceux qui en ont vraiment envie »

La solution ? Question jeu, Éric Girard prend le premier quart-temps pour exemple. « On est bien dans les attitudes, on défend vraiment bien, on est rigoureux des deux côtés, et sans être flamboyant, on mène. » Avec un semblant de collectif.
La SIG est dans les clous jusqu'à 15-18 et cette avalanche de pertes de balle en début de second quart-temps. « Une press qui n'avait rien d'un foudre de guerre, sur laquelle on avait travaillé à l'entraînement, regrette Girard. Au moment où on maîtrisait le tempo du match, où eux pouvaient commencer à se poser des questions, on leur donne de l'euphorie. »
L'équipe soudée jusque-là a dès lors volé en éclat, même si défensivement, elle a donné l'impression de ne pas lâcher. D'ailleurs, à l'arrivée, elle limite à 66 points une formation généralement plus prolifique.
C'est bien pour cette raison que la situation a empiré en trois jours. Car à l'arrivée, l'écart est comparable à celui de Vichy. « Je veux bien assumer celui du week-end dernier, concède d'ailleurs Girard qui s'est passé de cadres supposés en Auvergne sur la fin. Là, avec les joueurs majeurs jusqu'au bout sur le parquet, on en prend plus. »
Plus grave encore, on le disait. Samedi, on se demandait si la SIG ne voulait pas réagir, hier soir, si elle pouvait réagir. En gros, si elle en a les moyens. Si elle n'est pas au taquet. Forcément non, mais se poser la question traduit l'ampleur des dégâts.
Celle-ci implique des décisions radicales. Elles devraient suivre. « Le plan ORSEC », avance Girard. « J'ai mon idée », poursuit-il, énigmatique, avant d'en lâcher quelques bribes. « Il faut se retrousser les manches. On le fera avec ceux qui en ont vraiment envie. » Il faut agir vite, car à l'idée d'aller jouer le match de la peur à Dijon samedi, on frissonne déjà.

Rémy Sauer

Galère, on embarque
PETTWAY. - 16'31" de temps de jeu ; 4 pts ; 2/3 aux tirs (67 %) ; 4 rebonds, 2 interceptions, 1 contre. Évaluation : 11.
Les chiffres bruts lui attribuent l'évaluation la plus correcte de son équipe. Cela traduit de la volonté, à l'image de ses deux inteceptions, mais il ne pèse pas là où il le devrait.
DARRIGAND. - 12'02" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/3 aux tirs dont 0/2 à 3 pts ; 3 bp. Eval : -4.
Le pauvre sombre avec son équipe depuis deux matches. Mais lui est dans l'esprit, se faisant par moment capitaine de route sur le terrain en haranguant les siens, en les réunissant autour de lui.
KING. - 25'53" de tps de jeu ; 4 pts ; 2/9 aux tirs (22 %) dont 0/4 à 3 pts ; 3 rbds, 1 passe décisive, 4 int, 1 bp, 2 ftes. Eval : 4.
Il est de ceux qui pénalisent les tentatives de trouver un collectif, s'imaginant capable de changer la face du monde. Son pourcentage famélique tend à démontrer qu'il se trompe.
GIFFA. - 29'56" de tps de jeu ; 7 pts ; 3/11 aux tirs (27 %) dont 0/3 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 9 rbds, 1 pd, 1 int, 1 bp, 2 ftes. Eval : 7.
Comme tous les tenanciers de la maison, il fait peine à voir, ne mérite pas ça. Tant d'efforts pour ça. Sa présence au rebond, son début de match face à Drobnjak, qui ensuite disparu de la circulation, témoignent de sa volonté de ne pas céder.
NISSIM. - 20'52" de tps de jeu ; 6 pts ; 2/6 aux tirs (33 %) ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 1 pd, 1 int, 2 bp, 1 fte. Eval : 5.
Au coeur du marasme au moment où tout bascule, mais surtout, un match sans tentative à trois points. Du jamais vu, sans doute. Comme quoi, lui aussi doute. Comme quoi surtout, la SIG joue vraiment à l'envers.
McCORD. - 17'34" de tps de jeu ; 8 pts ; 3/6 aux tirs (50 %) ; 2 LF sur 2, 3 rbds, 1 bp. Eval : 8.
Ne comptez pas sur le capitaine pour abandonner le navire. Il aurait pu remettre les siens dans le coup, mais quand rien ne va...
OBASOHAN. - 25'45" de tps de jeu ; 8 pts ; 3/6 aux tirs (50 %) dont 0/1 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 1 rbds, 1 pd, 5 bp, 4 ftes. Eval : -1.
Il ne fut de loin pas le pire, mais ses 5 balles perdues plombent une prestation dans l'ensemble trop moyenne. Comme pour tout le monde, quoi.
SHANNON. - 27'58" de tps de jeu ; 5 pts ; 2/3 aux tirs (67 %) dont 1/1 à 3 pts ; 3 rbds, 2 pd, 1 bp, 4 ftes. Eval : 6.
Par rapport au potentiel escompté, une des principales déceptions depuis le début de saison. Hier encore, il a largement perdu son duel face à son vis-à-vis Rodriguez, sans jamais parvenir à mettre de l'ordre dans la maison. Or, c'est son rôle.
LEWIN. - 23'29" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/1 aux tirs. 2 rbds, 4 bp, 2 contres, 3 ftes. Eval : -5.
Beaucoup d'activité, de présence au combat dans la raquette, avec hélas un bilan trop négatif à l'arrivée. Marko Scekic, pourtant un second choix côté local, s'est régalé hier soir. De quoi laisser la nouvelle star locale Drobnjak au repos ou presque.

R.Sa.

Zgorzelec 66 SIG 42
Tipsports Arena de Liberec. - 2 500 spectateurs. Arbitre : MM. Bitton (ISR), Mogulkoc (TUR), Latisevs (LAT). Quart-temps : 13-14, 21-9 (34-23), 13-11 (47-34), 19-8.
ZGORZELEC : 25 paniers pour 61 tirs (41%) dont 8 sur 29 à 3 pts (28%) ; 8 LF sur 12 (67%) ; 31 rebonds (Scekic dont 11 offensifs ; 11 balles perdues ; 21 interceptions ; 8 passes décisives (Rodriguez 4) ; 14 fautes. Rodriguez 13, Kelati 11, Logan 18, Ljubotina 6, Drobnjack 0 ; puis Scekic 12, Witka 4, Nana 2.
SIG : 17 paniers pour 37 tirs (46%) dont 1 sur 11 à 3 pts (9%) ; 7 LF sur 8 (88%) ; 27 rebonds (Giffa 9) dont 6 offensifs ; 21 balles perdues ; 11 interceptions ; 6 passes décisives (Shannon 2) ; 14 fautes. Shannon 5, King 4, Obasohan 8, Giffa 7, Lewin 0 ; puis Darrigand 0, Nissim 6, McCord 8, Pettway 4.
La mitraillette David Logan donne le ton en enquillant les huit premiers points polonais en 3'30". Mais la SIG défend bien, à l'image de Lewin (2 contres) et enraye la machine adverse, contenue à 5/14 après 10 minutes. Emmenée par Giffa et Obasohan (2/3 chacun), elle prend les devants à la faveur d'un 8-0 de la 5e' à la 9e'. Fin du 1er quart-temps : 13-14.
L'illusion n'aura guère duré. Il aura suffit que Zgorzelec augmente sa pression défensive, sur remise en jeu notamment, pour empêtrer la SIG dans ses doutes. Darrigand et Nissim d'abord, perdent pied et 4 balles à eux deux. Au relais, Shannon n'y arrive guère plus. Les Polonais se gavent de paniers faciles au cours d'un quart-temps cauchemardesque - 8 balles égarées - couronné par un dunk raté de King. Mi-temps : 34-23.
S'accrochant en défense, mais dominée au rebond, y compris sous son cercle, impuissante en attaque, la SIG continue de couler doucement mais sûrement (44-28, 26e'). Instillant un semblant de mieux (46-34), McCord perd deux ballons et rate un dernier shoot. Envers et contre tout, il y aurait eu de quoi y croire encore. Fin du 3e quart-temps : 47-34.
Le calice jusqu'à la lie. Rodriguez et Logan, à trois points, enfoncent définitivement le clou (53-36), suivis de Kelatti et Ljubotina, fautes en prime (59-38). Shannon et King pénètrent (59-42). Il reste 4 minutes. Mais la SIG aussi, définitivement sans idée en attaque, en restera là...

R.Sa.

Cette fois, la SIG a touché le fond

Un cauchemar. Déjà surclassés par le promu Vichy (76-53) samedi dernier en championnat, les coéquipiers d'Afik Nissim ont été humiliés par les modestes Polonais de Zgorzelec (66-42), hier soir à Liberec (République tchèque), lors de la 3e journée de la Coupe Uleb. Cette débâcle ne remet pas en cause les chances de qualification des Alsaciens pour les 16es de finale. Mais une nouvelle défaite en Pro A, samedi, chez des Dijonnais eux aussi en proie au doute, plongerait la SIG dans la crise. Car l'infinie pauvreté du jeu déployé hier est grave. Jamais Strasbourg n'avait marqué si peu de points depuis l'arrivée du coach Eric Girard à l'été 2004. C'est tout juste si son groupe peut regretter de ne pas avoir creusé l'écart dans le premier quart-temps, quand Zgorzelec a souffert physiquement (13-16, 11e).

Ensuite ? Plus rien, si ce n'est une bouillie de basket. Des pertes de balle à foison (18 au total), pas de jeu collectif, des oublis répétés au rebond. Bref, toute une équipe à la dérive face à des Polonais surmotivés et agressifs en défense, mais loin, très loin d'être impressionnants. « Perdre autant de ballons, c'est meurtrier, déplore le président Jérôme Christ. Quand on fait autant de cadeaux à l'adversaire, ça fait mal, c'est démoralisant et ça devient irrattrapable. Si j'ai pris la parole dans le vestiaire après le match ? Non, les joueurs sont suffisamment dans leurs petits souliers. Inutile d'en remettre une couche. » Pas si sûr...

Jérôme Sillon - 2007 20 minutes

L'Alsace du 21 novembre 2007

Basket-ball Une triste SIG
Hier, à Liberec, la SIG a été humiliée par une équipe polonaise de seconde zone, Zgorzelec (66-42). Au cœur d’un triptyque majeur dans son début de saison raté, l’équipe strasbourgeoise ne semble pas loin de naufrager.

La SIG a peut-être perdu de vue, hier, le dernier havre de paix qui lui restait depuis le coup d’envoi de la saison. Brinquebalée en championnat, dont elle fait partie des mauvais élèves, elle faisait illusion jusqu’ici sur le front européen, résistant correctement lors de son premier déplacement à Jérusalem (défaite 74-73), dominant aisément Kazan (78-66). Mais la troupe d’Eric Girard a fait pitié pour son troisième rendez-vous de la coupe ULEB de la saison, hier, en République Tchèque, face à la quelconque opposition proposée par Zgorzelec, pour donner l’image d’une armée des ombres en déroute. Ce matin, elle est au milieu de la tempête.
Le ridicule total de 42 points inscrits au final pose problème. Après la déculottée vichyssoise enregistrée ce week-end (76-53), la SIG s’est un peu plus enfoncée dans la médiocrité. Il y avait, certes, déjà eu un abîme d’inefficacité offensive dans l’ère Girard jusqu’à présent, avec un pécule de 47 points accumulés lors d’une précédente sortie européenne. Mais l’épisode était intervenu face à la Fortitudo Bologne, un adversaire autrement mieux calibrée que les Polonais d’hier. Zgorzelec ne sera jamais finaliste d’Euroligue et ne disputera même pas l’épreuve reine des coupes continentales de ci-tôt.
En attendant, la SIG s’avance pour un troisième déplacement en une semaine et pour un match de l’angoisse avec le capital confiance d’un analphabète à une séance de l’Académie française. Au regard de sa production en Europe orientale, elle a définitivement perdu le peu de basket qui lui restait, elle a fait fi du minimum d’orgueil indispensable à la construction d’une équipe et elle se situe au bord du gouffre avant de s’en aller défier Dijon, le week-end prochain, également le couteau sous la gorge, juste en-dessous d’elle dans les profondeurs de la pro A.
Décrire le « spectacle » réservant grosso modo un point alsacien par minute jouée relèverait de la torture pour l’amoureux de basket. On se contentera de constater que la SIG parvenait à prendre plutôt le match par le bon bout pour se donner une apparence ô combien trompeuse. Sous la houlette de d’Obasohan et de Giffa, elle a même pu prendre jusqu’à 3 points d’avance (11-14, 13-16, 15-18). Mais comme un match de basket prévoit de demeurer 40 minutes sur un parquet, l’entrée en matière correspondait au hors d’œuvre d’un repas empoisonné dans les grandes largeurs à partir du plat de résistance.
Les statistiques ont vite fait de résumer la gabegie de basket réservée hier. Darrigand, Obasohan et Lewin achevaient la rencontre avec des évaluations négatives. Les Strasbourgeois réussissaient 6 passes décisives, quand la table de marque leur attribuait généreusement 18 ballons perdus au final, alors qu’une bonne dizaine de transmissions douteuses aurait pu enrichir la colonne de culpabilité. Avec pour meilleur marqueur le courageux McCord (8 points, sic !) qui va finir par ranger son énergie de trentenaire au fond de sa poche si la tendance actuelle se confirme, il n’y avait quasiment rien à sauver. Mais dans cette saison dont l’entame rappelle les plus sombres heures du club, y aura-t-il quelque chose à sauver ?

Fr.N.

Jerome Christ silencieux dans les vestiaires?

lui aussi serait il resigné? Franchement, je suis pas pour les gueulantes mais là on est dans le domaine de la faute profesionnelle et si le patron ne pousse pas une gueulante, qui va le faire?

BOB a écrit:Tu sais, quand t'es meneur et que tes coequipiers ne te proposent pas de solution, t'as pas trop de choix...tu dribbles en attendant, ou alors tu provoques.
Pour moi c'est pas un hasard si on le voit en 1vs5...y'a pas de liant dans notre attaque, rien pour le moment.
Difficile de le juger la dessus je trouve...

Moi ca m'embete plus qu'un Obasohan, pourtant sensé etre le scoreur de l'equipe se cache comme il le fait. Il fait des stats correctes depuis le debut de saison, mais y'a personne quand le match se joue.

Ben si pour commencer, Shannon pouvait annoncer des systèmes et donner la balle sur l'aile, à la place de dribbler et de partir faire son show, ce serait bien. Après, c'est vrai qu'on n'a pas de liant en attaque, que les systèmes ne vont pas à leur terme, mais si on ne les travaille jamais en match, et qu'on préfère les solutions solitaires, on va jamais s'en sortir.

Fabrice a écrit:

BOB a écrit:Tu sais, quand t'es meneur et que tes coequipiers ne te proposent pas de solution, t'as pas trop de choix...tu dribbles en attendant, ou alors tu provoques.
Pour moi c'est pas un hasard si on le voit en 1vs5...y'a pas de liant dans notre attaque, rien pour le moment.
Difficile de le juger la dessus je trouve...

Moi ca m'embete plus qu'un Obasohan, pourtant sensé etre le scoreur de l'equipe se cache comme il le fait. Il fait des stats correctes depuis le debut de saison, mais y'a personne quand le match se joue.

Ben si pour commencer, Shannon pouvait annoncer des systèmes et donner la balle sur l'aile, à la place de dribbler et de partir faire son show, ce serait bien. Après, c'est vrai qu'on n'a pas de liant en attaque, que les systèmes ne vont pas à leur terme, mais si on ne les travaille jamais en match, et qu'on préfère les solutions solitaires, on va jamais s'en sortir.

Mais il essaie tant bien que mal de faire son boulot de meneur de jeu je trouve. Après le problème, c'est son rôle : un meneur go-to-guy, ce n'est jamais très bon pour développer le jeu collectif.
En ce qui concerne ses "ratés" lors de ses pénétrations....je dois dire que je ne partage pas ton avis

T'as pas tord, evidement Shannon dribble de trop, mais pour moi c'est de loin pas le joueur sur qui je vais imputer les defaites.
Il n'arrive pas a remettre l'equipe sur les rails, mais se bat et tente de sauver ce qui peut l'etre. Sans lui, je pense qu'on prend une ou deux rouste de plus (PBL entre autre...)

Girard explique bien que les systemes sont travaillés, mais si on arrive pas à les realiser en match, ca devient vite injouable.
Ceux qui ont deja joué dans une equipe avec une spirale négative ont deja connu ca. On fait les systemes, mais avec le frein a main parce qu'on a pas confiance. Résultat, ca ne sert a rien et on s'en remet à des tentatives individuelles. C'est le serpent qui se mord la queue...
Faut se lacher, les joueurs sont bons, mais ca marche pas.

Quelles solutions ? couper des tetes ? lesquelles ?
Personnellement, samedi, je jouerai en groupe resseré avec un 5 :
Darrigant-Nissim-McCord-Giffa-Lewin (Shannon et Obasohan en reserve; Pettway et King qui passent les serviettes).
Plus le temps d'attendre, faut jouer avec les "grognards", quitte a faire des malheureux. Et si on perd, au moins on sait que les joueurs auront tout donne !