PRO A : 27ème journée : Gravelines - SIG

74/67 à 5 minutes de la fin temps-mort SIG.

Simon semble passer complètement passer à côté de son matche.

RAMBO a écrit:

solarya a écrit:bloqué aussi à la mi-temps

72 A 67 RESTE 5MN

SITE DE GRAVELINES BCM LIVE C'EST UNE RADIO EN DIRECT

ok, ça sent pas bon... Gros relachement ces dernières semaines...

y as t il un lien pour suivre ce match ?

http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

76 67 RESTE 3MN

RAMBO a écrit:

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

76 67 RESTE 3MN

*

On ne marque plus. Et le goal average a l'air fichu. -11, 2 LF pour Skinn à suivre, moins de 3 minutes à jouer.

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

merci pour le site 77-69 reste 2mn30

p'tit louis a écrit:

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

merci pour le site 77-69 reste 2mn30

On revient à -6, mais Skinn met ses LF : -8 de nouveau !!

Edit : le live de la LNB est revenu...

p'tit louis a écrit:

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

merci pour le site 77-69 reste 2mn30

RESTE 1MN 79 71 2LF A TIRER POUR GRAVELINES

RAMBO a écrit:

p'tit louis a écrit:

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

merci pour le site 77-69 reste 2mn30

RESTE 1MN 79 71 2LF A TIRER POUR GRAVELINES

81 71 RESTE 40SEC ENVIRON

RAMBO a écrit:

p'tit louis a écrit:

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

merci pour le site 77-69 reste 2mn30

RESTE 1MN 79 71 2LF A TIRER POUR GRAVELINES

et on va perdre aussi le point-average(+6)et on est à -10!et temps mort..;qq secondes à jouer...grandeur et decadence....

RAMBO a écrit:

RAMBO a écrit:

p'tit louis a écrit:

Vincent a écrit:http://www.bcmbasket.com/Radio/bcmlive#javascript:

pour la radio.

9 pts d'avance pour Gravelines, la messe semble dite...

merci pour le site 77-69 reste 2mn30

RESTE 1MN 79 71 2LF A TIRER POUR GRAVELINES

81 71 RESTE 40SEC ENVIRON

FINI PERDU 86 71

supplice teminé:-15!!

En ce moment la defense c pas sa on prend beaucoup trop de points

frederic a écrit:En ce moment la defense c pas sa on prend beaucoup trop de points

et on marque 3/12 LF!! Rien ne va plus mais faut surtout pas dire que l'equipe(?) fait n'importe quoi depuis qq matches,il y a des âmes sensibles qui diraient que nous sommes des vilains supporters et patati et patata...En tout cas la sig n'arrête plus de tendre les deux joues pour se faire baffer!

frederic a écrit:En ce moment la defense c pas sa on prend beaucoup trop de points

Les défauts de la SIG, bien connus, refont surface. Irrégularité, moral vacillant, manque de dureté mentale... Je demandais, il y a quelques temps, au moment de notre belle série de victoire, comment réagirait la SIG lorsque une défaite viendrait arrêter la série, et si on aurait le moral de rebondir... Nous avons hélas la réponse...

Bonne nouvelle quand même : avec les défaites de Vichy et de Hyères, on est officiellement en play-off.

enfin les stats:
rob meilleur marqueur,rush à 6pts,12 passes décisives pour 19balles perdues,à nouveau un déficit aux rbds,simon inexistant alors ue mcclintock finit à 15pts en 12min...un sacré gachis alors qu'on menait d'un point à la fin du 3ème quart!!

on s'écroule au moment de la saison où il faudrait pas...si ça continue on va se faire souffler la 7ème place par chalon et jouer l'asvel en PO(vous me direz de toute manière je nous vois mal passer le 1er tour même si c'est orléans...)

C'est notre 3ème défaite consécutive en championnat et paradoxalement on sait ce soir que nous jouerons les PO (même si je n'avais aucun doute la dessus).
Mais bien sûr il va falloir qu'on élève notre niveau de jeu, sinon on va faire un p'tit tour et puis s'en va.

Pour revenir au match de ce soir, on ne peut pas espérer gagner en faisant 3/12 aux LF. C'est à la limite de la faute professionnelle. Déjà que 12 lancers tirés, ce n'est pas beaucoup (manque d'agressivité), mais si derrière on ne les met pas, c'est la fin des haricots. Et puis, on s'est aussi fait croqué aux rebonds.

Bref il va falloir réagir vite, en coupe de France d'abord (déplacement pas simple au Mans) et gagner Rouen la semaine suivante.

Oui, bizarrement il y a un de vos joueurs, je crois que c'est Mendy, qui sur deux lancers francs n'a quasimment méme pas touché le cercle....

Sinon, beau match de basket, mais votre equipe semblait un peu emoussée psychologiquement...et bizarrement beaucoup de paniers faciles ont été ratés dans la raquette

Enfin pardon à Monsieur Sarre pour l'accueil que certains mononeurones lui ont reservé.

Bonne fin de championnat à vous
Dokken

moi, ce qui m'intrigue bcp, c'est que cette sig là explose toujours en fin de match apres avoir mieux que resister pendant trois quart temps en gros.....
rotation un peu courte?
manquerait il un jouer supplementaire?
sans oublier que cela ne date pas d'aujourd'hui mais que cela a été toute la saison.....

DNA du 26 avril 2009

Basket-ball / La SIG battue à Gravelines (86-71)

Du mieux, malgré tout

En déplacement à Gravelines, la SIG a tenu un peu plus de trois quart-temps, hier. La dernière ligne droite lui a été fatale. Mais en mal de solutions offensives, elle a présenté un basket plus cohérent et peut savourer sa qualification pour les play-offs.

De notre envoyé spécial à Gravelines
On ignore si le chauffeur du bus en charge de rapatrier les joueurs de la SIG vers l'Alsace, hier, après le match, a pensé au champagne. Dans le cas contraire, il aurait été bien inspiré de faire une halte dans une station service et d'assurer de quoi réconforter la bande à Frédéric Sarre.
Car le verdict, brut et abrupt de la soirée passée sur la Cote d'Opale, est trompeur. La SIG a encaissé sa 2e plus lourde défaite de la saison avec ce -15 seulement supplanté par l'humiliation au Rhenus face à Dijon (79-103). Elle prolonge une série de défaites, au nombre de quatre désormais. Enfin, elle a été concédée face à un rival direct au classement.

Les play-offs avec le dossard n°7 ou 8

A trois matches de la fin de la saison régulière, la SIG ne rattrapera le BCM, bien dans son basket, équilibré dans son jeu et armé de talents. La bande à Sarre compte une victoire de moins que celle à Christian Monschau et un panier average défavorable. Strasbourg abordera les play-offs avec le dossard n°7 ou 8.
Mais si le responsable du car a commis l'oubli, Obasohan, Lewin et les autres auront au moins un sujet de conversation sur le chemin du retour. Il y aura une vie après le 13 mai et le match à Orléans. La SIG a l'assurance de prendre part aux play-offs puisque Hyères-Toulon a mordu la poussière à Villeurbanne.
« Il n'y a que Hyères-Toulon qui m'intéresse », a indiqué l'entraîneur strasbourgeois en quête du résultat rhodanien, finalement favorable à ses plans (103-98), après avoir évoqué ses sentiments sur le match. La furieuse bataille livrée quelques instants avant a eu de quoi lui inspirer quelques regrets.
Car contrairement à la déconvenue du week-end dernier, face à Hyères-Toulon au Rhenus, son équipe a offert un basket cohérent. En dépit d'un Rush fantomatique et de la toute petite production de Simon, Obasohan, Lewin, Darrigand, voire Allen et Mendy ont incarné de jolies solutions.
« On a eu du mal à tenir de la percussion dans un premier temps, mais on a été globalement bon en défense, a apprécié Frédéric Sarre, rudement sifflé pour son retour au Sportica. Ensuite, dans le 3e quart temps, on fait ce qu'il faut pour rester longtemps dans le match. » Cela n'a pas suffi.
Dans la touffeur d'une salle chauffée à blanc, remplie de 3 500 spectateurs dont un bon millier debout, où la fanfare, la frénésie sportive locale et la débauche d'énergie contribuent à faire du parquet la scène d'un théâtre des passions, le match a fini par basculer. Il y avait eu quelques signes avant-coureurs.
L'activité de Bokolo, en charge d'un marquage à la culotte de Rush qui a déjoué toute la partie et a fini touché à la cheville sur une dernière envolée, avait lancé l'affaire sur des bases physiques.

« On n'était plus capable de percuter »

Par la suite, les bagarres pour le contrôle du ballon avaient été nombreuses et l'accès au panier bien escarpé des deux côtés. Et voir un McClintock provoquer Obasohan dans le sillage d'un dunk qu'il lui avait écrasé au-dessus de la tête ne présageait rien de bon.
Et quand une technique de Monschau a rallié le trio arbitral à la cause locale, à six minutes de la fin, la SIG, qui a gâché au lancer franc, a été dans de beaux draps. Elle ne s'en est pas sortie.
« La maîtrise en fin de match a été désastreuse, a préféré retenir Sarre. On n'était plus capable d'aller percuter. Gravelines nous a dominés sur l'agressivité. » Les joueurs de la SIG connaissent désormais la teneur du chantier : tenir dans leur intensité jusqu'au buzzer final. Bercy est à ce prix. Les prochains travaux pratiques sont programmés mercredi, en demi-finale de la Coupe de France, au Mans.

François Namur


GRAVELINES 86 SIG 71

Sportica. 3 500 spectateurs. Arbitres : MM. Maestre, Antiphon et Mme Julien. Quarts-temps : 29-21, 19-24 (mi-temps : 48-45), 13-17 (61-62), 25-9 (86-71).
- GRAVELINES : 27 paniers sur 50 tirs (54 %), dont 9 sur 24 à trois points (38 %), 23 LF sur 28 (82 %), 34 rebonds (Akpomedah 6) dont 10 offensifs, 15 passes décisives (Skinn 9), 8 interceptions (Bokolo 3), 18 balles perdues, 17 fautes.
Bokolo 5 points, Skinn 18, Stanley 8, Akpomedah 16, McClintock 15 puis Carter 14, Freeman 4, Edwards 6.
- SIG : 31 paniers sur 58 tirs (53 %), dont 6 sur 16 à trois points (38 %), 3 LF sur 12 (25 %), 28 rebonds (Giffa 5) dont 9 offensifs, 12 passes décisives (Obasohan 3), 7 interceptions, 19 balles perdues, 20 fautes (Darrigand éliminé à la 40e').
Essart 2 points, Rush 6, Obasohan 13, Giffa 6, Simon 2 puis Lewin 16, Darrigand 12, Mendy 6.

La SIG a beau prendre le meilleur départ (1-5) sur les ailes d'Obasohan tout de suite dans le rythme avec cinq des sept premiers points alsaciens, le BCM pose rapidement problème. Bokolo trouve les intervalles et, surtout, défend le fer sur Rush. Dans les raquettes, la balance se révèle également défavorable. La SIG encaisse un 13-0 (de 8-9 à 21-9). Elle ne doit qu'à une belle entrée de Lewin (6 points en 5 minutes) de ne pas prendre un réel éclat.
Fin du 1er quart : 29-21.

La SIG n'est pas loin de rompre sur les tirs longue distance d'Akpomedah (34-23), mais Sarre lance une zone fructueuse. Si la SIG rate 4 lancers francs de rang au passage, Allen est l'auteur de six points d'affilée dans son style pas toujours orthodoxe. Obasohan réussi son 2e trois points de la soirée pour conclure un 9-0 alsacien et relancer le match (36-35).
Mi-temps : 48-45.

Darrigand et Lewin, d'un joli bras roulé, permettent à la SIG de repasser devant (48-49). Un longue distance de Carter et un dunk de McClintock redonnent de l'oxygène aux locaux (55-50). Malgré les éclats de Skinn, les Strasbourgeois se décarcassent. Et ils en sont récompensés. Un tir primé de Mendy et un panier de Lewin au terme d'une merveille de combinaison remettent la SIG devant.
Fin du 3e quart : 61-62.

Le suspense est total (64-64, 66-66) tandis que chaque ballon est l'objet d'une lutte acharnée. Mais le trio arbitral se plaît à décider d'une rencontre qui aurait mérité demeurer l'exclusivité de ses principaux acteurs. Il siffle sa 4e faute à Bokolo, Christian Monschau récolte une technique suivie de la compensation habituelle. Dans une ambiance enfiévrée, Skinn provoque les fautes et transforme les lancers. Rush complètement inexistant, la SIG ne dispose pas du grain de folie susceptible de provoquer un dernier changement de tendance et achève le match sur un cruel 9-0.
Fin du match : 86-71.

Fr.N.


L'Alsace du 26 avril 2009

Basket-ball La SIG corrigée

Les Strasbourgeois ont subi une défaite logique, hier soir, sur le parquet de Gravelines, lors de la 27 e journée de ProA (86-71).
Les « anciens » de Gravelines, Steeve Essart et Frédéric Sarre, étaient de retour dans le Nord. Leur objectif affiché ? La 6 e place également convoitée par la formation locale. C’est donc au final Gravelines qui a décroché le gros lot. « L’écart est cruel, mais on s’est précipité sur la fin de rencontre. On a un peu perdu le contrôle de notre jeu offensif. La vraie différence se voit au lancer franc. Il y a là toute la différence entre l’agressivité de Gravelines et la nôtre. » Frédéric Sarre ne cherchait aucune excuse sitôt la fin du match. En plus, Strasbourg a peut-être perdu son meneur de jeu Brion Rush, sorti pour une entorse à la cheville à la 38 e. Le bilan est donc bien cruel car les Alsaciens ont tenu 35 minutes…
Le temps des deux minutes neutralisées en début de rencontre, suite au préavis de grève déposé par le syndicat national des joueurs et Rush sembla s’enflammer (1-5, 3 e). Le temps pour Gravelines de resserrer sa défense et le club nordiste imposa alors sa puissance. Strasbourg encaissa un 13-0 à 21-9 (7 e). Les Bas-Rhinois ne parvenaient alors pas à maîtriser Tony Stanley et un étonnant McClintock (4 sur 4 tirs et 3 sur 4 aux lancers en 8 mn). Strasbourg, avec Obasohan et Lewin de près, eut alors le bon goût de rester dans la partie. Gravelines tomba dans le piège en ne résistant pas à une certaine euphorie offensive, oubliant la défense.
A force, Strasbourg se rapprocha et planta à son tour un 9-0 à 36-35 (17 e) qui remit l’équipe alsacienne totalement dans la partie, avec un bon passage de Darrigand et surtout avec une bonne alternance entre Allen en dessous et Obasohan à 3 points. Bref, on se rendait coup pour coup ! À la pause (48-45) tout restait possible. Strasbourg repassa même en tête à 48-49 (22 e) par Lewin. Seule une maladresse au lancer (2-10 à ce moment de la partie) ne permettait pas à la SIG d’aller plus loin. Car pour le reste, en trouvant tour à tour Giffa, Darrigand ou Mendy à 3 points, Strasbourg vira même en tête sur le dernier quart à 61-62 ! Mais la rencontre alors bascula totalement à la suite d’une faute technique sifflée à la 34 e contre… Christian Monschau.
D’abord un seul lancer sur deux pour Rush, Strasbourg n’en profita pas. Au contraire, les Bas-Rhinois se désunirent et se précipitèrent sur la défense nordiste qui prenait le pouvoir avec Akpomedah et Edwards. En essayant de revenir au score, la SIG perdait totalement les pédales. De l’autre côté de la raquette, Tony Skinn s’en alla chercher les points décisifs pour Gravelines. On connaît la suite, un écart final trop lourd, la perte du point average et la sortie de Rush touché à la cheville.

Hervé Leroy


La Voix des Sports du 26 avril 2009

Gravelines mate Strasbourg et prend la sixième place !

Le BCM est venu à bout de Strasbourg (86-71), hier soir, à l'issue d'un match extrêmement intense et tendu. Gravelines-Dunkerque a fait la décision dans le money-time en durcissant sa défense, aidé par un arbitrage qui lui fut longtemps peu favorable. Les Nordistes en ont profité pour reprendre le point-average particulier (-6 à l'aller). Ils affirment ainsi une option pour la sixième place. Sportica a aimé !

PAR FRÉDÉRIC SOURICE

On n'a pas eu besoin de le pousser. C'est Cyril Akpomedah qui l'a dit, comme si ça coulait de source. « Des fois, prendre une faute technique a du bon. Ça peut mettre de l'euphorie, pousser, nous amener à mettre plus de pression parce qu'on est un peu revanchards. Il faut l'utiliser dans le bon sens. » Gravelines a su le faire quand Christian Monschau a écopé d'une « technique », à 68-66 (33e ). Le combat faisait rage, indécis. Guidé par JK Edwards, le BCM sut alors hausser le volume en défense. Sportica monta le son. Les arbitres tournèrent un peu leur veste sur des marchés suspects. Et Strasbourg fut presque réduit au silence, abandonnant la maîtrise d'un jeu par moments séduisant. « On a perdu un peu les pédales », reconnaissait l'Alsacien Sacha Giffa. « Ça fait mal. On perd aussi Brion (Rush, entorse) à ce moment-là. En 5 minutes, on s'est sentis un peu impuissant. Quand le match s'emballe dans cette salle, on sait que c'est difficile de revenir . » Sportica aura apprécié le compliment, comme elle aura goûté de dominer son ancien coach, Frédéric Sarre. L'ancien technicien du BCM ne se cachait pas derrière l'arbitrage. « À chaud, notre maîtrise globale en fin de match est lamentable. On a des situations claires qu'on n'a pas utilisées. La différence, elle se fait sur l'agressivité que montre Gravelines. Et dans les trois points de Carter (4/7) qu'on n'escomptait pas. » Cyril Akpomedah était d'autant plus soulagé qu'il se méfiait de la venue des Strasbourgeois et des « anciens » du club nordiste, Steeve Essart et Frédéric Sarre. « On savait que ce ne serait pas facile contre une des meilleures équipes offensives du championnat. Et aussi parce qu'on sait que lorsqu'un joueur, un coach revient, il a à coeur de faire un gros match. Mais le principal est assuré : le match et le goal-average. » L'intérieur et son équipe ont désormais la certitude mathématique de participer aux phases finales de Pro A. « C'est bien de faire les play-off, mais c'est mieux d'y faire quelque chose. » Là aussi, pas besoin de le pousser. Gravelines a atteint son premier objectif. Reste désormais à incarner un vrai rôle dans ces phases finales du championnat. •
> BCM - STRASBOURG : 86-71 (29-11, 19-24, 13-17, 25-9).
2 800 spectateurs environ


Cette fois, le BCM est en play-off !

La pression défensive et l'agressivité des Gravelinois en fin de match leur ont autorisé une quatrième victoire de suite. À trois journées de la fin, ils ont assuré leur place dans les huit premiers et repris le goal-average à Strasbourg (- 6 à l'aller).

Quel dernier quart-temps (25-9) ! Devancé d'un poil (61-62, 30e), le BCM a plantédes Alsaciens qui avaient jusque-là développé un jeu maîtrisé mais limité par une flopée de lancers (3/12) et de paniers faciles ratés. Dans la révolte d'une faute technique sifflée à leur coach (68-66, 33 e), les Gravelinois ont alors rugi. Portés par JK « the boss » Edwards et Cyril Akpomedah, impassables dans la « peinture », aiguillonnés par leur leader offensif, Tony Skinn, ils ont fait perdre les pédales à la SIG.
Le match avait démarré à fond de train, l'immense McClintock fondant rageusement l'essentiel d'un 20-4 (1-5, 2e 21-9, 7e ). Mais les Gravelinois n'avaient pas su pousser leur avantage, se faisant au contraire prendre de court dessous par Lewin puis Allen (36-26, 13 e 36-35, 17e).
Privés de percussion, ils avaient ralenti, ne comptant plus guère que sur leurs paniers à 3 points (4 au total pour Carter et 7/16 à la pause). Posture dangereuse d'autant qu'en face, Obasohan trouvait la mire sur un tempo bien imprimé par Darrigand et que les fautes pleuvaient (48-49, 22e ). Mais avec un bon retour de McClintock et Edwards, le BCM sut attendre son heure... • S. A.


• Protestation.-
On a eu droit, hier soir, à une petite minute de grève des joueurs, en début de rencontre. Les deux équipes ont gelé symboliquement chacune à leur tour leur première possession. Il s'agissait de montrer la volonté du syndicat des joueurs de peser sur les décisions à venir concernant la répartition des joueurs formés localement et les étrangers dans une même équipe.
• Sarre.-
Frédéric Sarre (notre photo) était de retour à Sportica, quinze mois après sa fin de collaboration avec Gravelines-Dunkerque. Le public nordiste lui a réservé l'accueil attendu : hostile. L'ancien technicien du BCM a eu droit à des sifflets nourris à la présentation des équipes. En revanche, le meneur Steeve Essart, lui aussi de retour, a été chaleureusement applaudi par les fidèles de la salle gravelinoise.
• Brongniart.-
Foot, avec la finale de la Coupe de la Ligue entre Bordeaux et Vannes à la télévision, ou basket-ball ? Bruno Brongniart, le président du district maritime nord de football, avait choisi. Il était du rendez-vous, hier soir, à Sportica, pour ce match de la 6e place.
• Espoirs.-
Les espoirs du BCM ont cédé, hier soir, en lever de rideau, face aux joueurs de Strasbourg (74-84). Les Nordistes avaient pourtant réussi un départ tonitruant (27-15, 10') avant de caler dans le second quart-temps. Gravelines n'a jamais pu s'en remettre.
> BCM - SIG : 74-84 (27-15, 5-22, 17-26, 25-21).
5BCM : Rousselle 12, Courby 17, Desmet, Cadart, Delcroix 17, Redaouia 2, Chabal 5, Bruyère 6, Vantilcke 9, Bayart 6.

Interviews de Christian MONSCHAU, Cyril AKPOMEDAH, Frédéric SARRE et Sacha GIFFA

http://www.bcmbasket.com/Radio/


L'équipe du 26 avril 2009

le FILS DE HAKKENATON a écrit:
Enfin pardon à Monsieur Sarre pour l'accueil que certains mononeurones lui ont reservé.

Bonne fin de championnat à vous
Dokken

Ségolène ! sort du corps du fils de Hakkenaton....

mon point de vue... sur notre forum...

et bien sur bonne fin de championnat à vous... on se retrouve dans le concours de prono...

L'Alsace du 27 avril 2009

SIG La défaite mais les play-offs

Malmenés dans le Nord (86-71), les joueurs de la SIG sont néanmoins revenus de Gravelines avec la qualification pour les play-offs en poche, à la faveur d’une défaite du Hyères-Toulon à Villeurbanne. L’objectif est atteint.
La SIG voulait redorer son blason. En début de saison, le président Jérôme Christ le répétait partout : la SIG doit au minimum se qualifier pour les play-offs. Frédéric Sarre a donc rempli l’objectif à trois journées de la fin. Voilà pour ceux qui voient le verre à moitié plein. Les autres diront que le club champion de France 2005 aurait sans doute pu faire mieux qu’une septième ou huitième place finale. Avant la rencontre, Frédéric Sarre notait que « contre Nancy, on avait joué 75% avec un dernier quart catastrophique, contre Hyères, 50%. Il ne faudrait pas qu’on tombe à 25% à Gravelines ! » Les Strasbourgeois sont plutôt remontés à un bon 85%, encore insuffisant pour mettre à mal une équipe bien rôdée et qui s’impose doucement comme un candidat crédible au titre.

« Un hasard de calendrier »

Après la difficile fin de saison 2007-2008, la SIG montre encore une fois des signes de fatigue dans la dernière ligne droite. Pourtant, selon le préparateur physique Franck Kuhn, le problème n’est pas dans les muscles : « Sur notre série de victoire, on ne s’est pas dit qu’on était bien, et sur cette série de défaite, on ne se dit pas qu’on est mal. C’est plus un hasard de calendrier. » Toujours est-il que la qualification est en poche et le staff peut désormais travailler en toute sérénité pour arriver "au taquet" le 23 mai prochain. Mais, toujours selon Franck Kuhn, pas question de « changer tout un cycle. On reste dans la continuité ». Pas de réaménagement pour faire l’impasse sur les trois derniers matches et arriver gonflés à bloc pour le premier tour ? « Refaire du jus comme on dit, c’est quelque chose qui est difficile à identifier. C’était à la mode il y a quelques années de faire de grosses semaines suivies de semaines de récupération, de faire de la surcompensation. Mais toutes les grosses écuries travaillent maintenant sur la continuité. »

Bercy et l’Europe en jeu mercredi

Européenne, la SIG n’est cependant pas certaine de l’être. Alors que l’an passé les huit premiers à l’issue de la saison régulière avaient décroché un ticket pour une compétition continentale, les cartes ne sont pas encore toutes sur la table. Seul un succès final et un deuxième titre de champion de France assurerait, à l’heure actuelle, la SIG d’une coupe d’Europe (Euroligue). Ou bien, une victoire en coupe de France (EuroCup).
Mais après quatre défaites consécutives pour les Strasbourgeois, la dernière marche à gravir avant Bercy s’annonce bien haute. Face au Mans mercredi, qui n’a concédé que deux défaites (à l’Asvel et à Nancy samedi) lors des neuf dernières journées, Frédéric Sarre n’a qu’un souhait : « retrouver la victoire ». « Ça va être compliqué, estime d’emblée le coach alsacien. J’aimerais la même application qu’à Nancy ou Gravelines. Mais il faut qu’on joue plus que 30 ou 35 minutes. C’est là où l’on pêche. Au niveau de l’adresse, ça va beaucoup mieux qu’à Pau ou face à Hyères. Mais il manque encore un chouia de dureté et une meilleure efficacité globale. Les play-offs ne commencent qu’en fin de saison. Le plus important, c’est de ne pas bâcler la fin de saison régulière et s’imposer à nouveau. Si ça se passe dans la tête, il faudra demander au président de prendre un psychologue (rires) ». Mais avec une victoire en Sarthe, plus de doutes possibles. Pas de psy et un verre assurément à moitié plein.

S.R. et R.S.


La Voix des Sports du 27 avril 2009

BCM : mission play-off accomplie !

PRO A À trois journées de la fin de la saison régulière, les Gravelinois, en pleine bourre, sont assurés de finir dans les huit premiers |
Passé tout près de l'accident industriel il y a un an, Gravelines s'est qualifié pour le « Top 8 ». Une vraie satisfaction après une grosse victoire contre Strasbourg, la quatrième d'affilée

Merci les mathématiques ! Pour une fois, Christian Monschau a abandonné la prudence qui enrobe généralement ses commentaires.

Depuis samedi et sa victoire contre Strasbourg, qu'il a au passage détroussé du point-average (- 6 à l'aller, + 15 à Sportica), le BCM est sûr et certain de ne pas terminer au-delà de la huitième place. Déjà au chaud depuis le succès à Chalon (66-75) huit jours plus tôt, les play-off sont désormais officiels.

À trois matchs de la ligne, Gravelines a atteint son objectif. Alors, son entraîneur ne boude pas son plaisir : « C'est une grosse satisfaction. Ça valide la saison par rapport aux matchs aller où on s'était déjà qualifié pour les As à trois journées de la fin. On est vraiment très, très heureux pour le club, sincèrement. Même si ce sont les joueurs, bien sûr, qui portent la réussite, c'est la réussite du club. On est fier pour notre club. » Samedi, confronté à une belle équipe de Strasbourg, les Gravelinois n'ont pas livré un match parfait. Ils ont notamment perdu beaucoup de ballons (18, contre 13 en moyenne, dont 7 rien que dans le troisième quart temps) et ont été secoués à l'intérieur. Mais ils y ont mis les ingrédients de la réussite de leur saison.

Leur engagement défensif a flanché dans les deuxième et troisième quarts, mais c'est bien la défense et l'intensité qui les ont portés : 9 points concédés dans le dernier quart temps, 71 au final face à la troisième attaque de Pro A, bilan dans la lignée des cinq rencontres précédentes (63,8 pts encaissés en moyenne) comme de la première partie de saison. « On n'a pas lâché mais on s'est senti impuissant », constata le Strasbourgeois Sacha Giffa.

« On a fait dans le dernier quart temps ce qu'on aurait dû faire plus tôt dans le match et qu'on a pu faire à d'autre reprises, analyse Christian Monschau. On voit que, dans notre jeu, c'est quand même une partie fondamentale. Si on n'avait pas été présent mentalement, on aurait pu décrocher, mais on avait aussi la référence depuis un mois de matchs bâtis sur un travail collectif défensif. Et tout le monde s'est réimpliqué là-dedans avec l'efficacité du quatrième quart temps. » L'attaque, globalement, a suivi. En dehors d'un Rashaun Freeman qui semble perdu après un beau début de saison, on a aimé l'efficacité rageuse de Dan McClintock au début de chaque mi-temps et voir en match l'adresse que montre Russell Carter à l'entraînement (4/7 à 3 points) depuis son arrivée, à la trêve.

« On a des clés, il ne faut pas les perdre », continue l'entraîneur. Toujours souriant, le revoilà à nouveau fidèle à son principe de précaution : « Je garde en mémoire qu'après avoir battu Chalon en phase aller, on a eu des pépins physiques et du mal à redresser la tête avec le retour des blessés. Il faut garder la concentration maximale, ne plus penser play-off, mais match après match. On aura encore un break à la fin de la saison régulière (10 jours du 13 au 23 mai) pour préparer la suite. » Les trois matchs qui mènent à la suite (les quarts de finale) détermineront la place du BCM, sans doute pas plus haut que la sixième occupée seul désormais, mais aussi sa volonté d'aller chercher quelque chose de plus.

Parce qu'après tout, les jeux sont ouverts. Même Christian Monschau le dit entre les lignes. « Je ne veux pas penser aux adversaires. C'est indécis. Il y a une homogénéité et beaucoup de respect sur ces huit équipes qui ont vraiment fait un gros job. » •

SANDRINE ARRESTIER


Le BCM et Fred Sarre unis....

C'est un clin d'oeil du destin. Il aura fallu attendre le retour de Frédéric Sarre à Sportica pour que le BCM décroche officiellement son ticket pour les play-off.

Ce « Top 8 » que Gravelines avait décroché par miracle, lors de la première saison du technicien limougeaud dans le Nord, grâce à des paniers « alléluia » de Pat Carroll, lors des deux dernières journées. L'an passé, le club nordiste les a aperçus de loin, sentant surtout dans sa nuque le souffle oppressant de la relégation.
Gravelines n'a pas attendu, à dire vrai. C'est une réussite de se retrouver en play-off, à trois journées du terme, quand on se place sur la ligne de départ de la saison avec le dixième budget et la neuvième masse salariale.
Frédéric Sarre peut revendiquer la même satisfaction. Strasbourg est aussi en play-off depuis samedi. Avec le dixième budget et la onzième masse salariale.
En basket, en rugby ou en hand, les trains arrivent souvent à l'heure. Aujourd'hui, les cinq premiers de Pro A disposent des cinq plus grosses masses salariales... On est curieux de savoir si ce BCM peut maintenant embêter ce petit monde-là. •


Nord Littoral du 26 avril 2009

BASKET-BALL - Pro A - Gravelines/Strasbourg 86- 71 (29-21, 48-45, 61-62)

Le BCM avec les tripes

Le BCM recevait, hier soir, la SIG de Strasbourg ; équipe avec laquelle il partageait la 6e place. Dès la présentation des équipes, le décor était planté avec des applaudissements pour le sympathique Steeve Essart, de retour dans le chaudron, et une bronca de sifflets quasi-unanime à l'annonce du nom de Frédéric Sarre.

Le coach de la SIG n'a, semble-t-il, pas laissé que de bons souvenirs sur les Rives de l'Aa... Au coup d'envoi, le syndicat des joueurs avait prévenu et il fut exaucé ; les deux premières possessions furent gelées en signe de grève. Par le biais de ces actions, le SNB compte bien peser dans le débat sur la refonte des statuts de joueurs.
Lorsque les choses débutaient réellement, Strasbourg déflorait le compteur mais le BCM inversait la tendance à la faveur d'un 13-0. Les interceptions faisaient mouche et sous le cercle Mc Clintock était en grande forme (21-9, 5e). Par le biais d'un temps mort, Sarre était obligé de remettre de l'ordre d'autant que le précieux Simon cumulait déjà deux fautes. La défense nordiste baissait alors d'intensité mais pas l'adresse à trois points. Les visiteurs restaient à distance respectable en fin de 1er quart temps (29-21).
Les sorties de Mc Clintock et Akpomédah se faisaient ressentir et les Strasbourgeois ne se privaient pas pour en profiter en pénétration. Si Rush était bien sous contrôle, Obasohan brillait. La défense nordiste était beaucoup moins appliquée et l'écart fondait comme neige au soleil pour n'être que de + 3 à la mi-temps (48-45).
Le retour des vestiaires était brouillon et, le moins que l'on puisse dire, c'est que les décisions arbitrales n'arrangeaient pas les choses. Si les Rouges prenaient la tête un instant (48-49), Carter et Mc Clintock organisaient aussitôt la révolte.
Vexé de s'être fait dunker sur la tête par un Mc Clintock des grands soirs, Obasohan provoquait l'intérieur nordiste qui, c'est un comble, se faisait sévèrement réprimander. Sportica grondait, la température montait... La guerre des tranchées était lancée.
Chaque ballon était âprement disputé et les Strasbourgeois concluaient le 3e quart temps, sur le buzzer, avec une unité d'avance (61-62).
Comme auparavant les locaux reprenaient les commandes sans pour autant faire le break (66-62, 32e). Alors en position de meneur, Bokolo était renvoyé sur le banc pour une étrange 4e faute. Coach Monschau enrageait et se prenait une technique. Quelques instants plus tard le terme de "compensation "ne semblait pas galvauder lorsque la SIG se voyait sanctionner de deux marchers. En homme d'expérience, Sarre maîtrisait sa colère, histoire de ne pas attiser les foudres du public.
La défense de feu était de sortie dans les rangs gravelinois qui se plaçaient sur orbite au bénéfice d'un 10-0 (77-67, 36e). Skinn faisait le patron dans le money-time et c'est un Sportica bondé qui se levait à 43s du terme. Parfois chahuté, le BCM aura eu le mérite de ne jamais rien lâcher. Le phénoménal Akpomédah parachevait le succès d'un dunk arrière magistral. Avec quinze longueurs au final, les six points de l'aller étaient oubliés, intéressant en cas d'une éventuelle égalité en fin de saison.

Christophe ISAERT