PRO A : 8ème journée : SIG - Hyères-Toulon

DNA du 19 novembre 2009

Basket-ball / Avant SIG - Hyères-Toulon, samedi (20 h)

Ciel azur pour le HTV

Prochain adversaire de la SIG au Rhenus, Hyères-Toulon, bien articulé autour de son leader offensif Derrick Obasohan et de l'intimidateur défensif Mohammed Saer Sene, a tout pour être l'un des trublions de la Pro A cette saison.

SURPRISE. - D'aucuns prédisaient une saison compliquée aux Varois, en dépit de leur effectif talentueux mais un peu court quantitativement.
Le bilan de Hyères-Toulon (quatre victoires, trois défaites, dont la dernière à domicile le week-end dernier face à Gravelines, 73-79) l'autorise à songer, pour l'instant, à la Semaine des As et aux play-offs, puisque le HTV occupe la 8e place du classement de Pro A.
Les coéquipiers d'Hrvoje Perincic, champion de France avec la SIG en 2005, ont notamment épinglé Roanne et Orléans à leur tableau de chasse.
SÉRIEUX. - Dans une compétition parfois propice aux surprises, le HTV a dû s'employer pour se défaire du Puy-en-Velay (promu en N1 cette saison), mardi lors des 32es de finale de la Coupe de France. En tête à la pause (49-52) malgré un 2e quart-temps remporté par les Auvergnats (26-16), Hyères-Toulon n'est pas passé loin de la correctionnelle (victoire 80-87). Au prochain tour (le 19 janvier, ndlr), c'est Orléans qui se dressera sur la route des Varois.
FLAIR. - En engageant Mohammed Saer Sene, le HTV a sans doute réalisé l'un des plus gros « coups » de l'intersaison. Le pivot sénégalais de 23 ans, véritable monstre physique (2,13 m, 2,35 m d'envergure !) a mis de côté son rêve de s'imposer en NBA pour trouver à Toulon le temps de jeu qui se refusait à lui.
Formé en Belgique, à Verviers-Pepinster, où il a côtoyé Obasohan, son potentiel a vite affolé les recruteurs NBA à la recherche de big men. Drafté en 10e position en 2006 par Seattle, Sene a surtout brillé en D-League, ne jouant que 47 matches en trois saisons du côté de Seattle, Oklahoma et New-York. Riche (il a gagné 6 millions de dollars en trois ans) mais frustré, il s'est résolu à (re)traverser l'Atlantique.
Avec 20 blocks (2,86 par match), Sene trône, en compagnie de Dounia Issa (Vichy), à la première place des contreurs de Pro A. Il truste également la place de meilleur rebondeur (13,4 de moyenne), loin devant le même Issa (9,. Encore frustre offensivement, le Sénégalais n'en réalise pas moins des progrès dans ce domaine, avec une petite dizaine de points par match.

Everett, un combo capable de prendre feu à tout instant

COME-BACK GAGNANT: bien à Derrick Obasohan, déjà passé par le HTV en 2006-2007. Après sept journées, l'ailier nigérian pointe en tête du classement des meilleurs marqueurs de Pro A (24,8 pts), loin devant le Dijonnais Sean Marshall (19,.
Pour ne rien gâcher, l'ancien Strasbourgeois affiche des pourcentages de réussite plus que corrects (53 % à deux points, 39 % à trois points et 85 % aux lancers) en plus de 38 minutes passées sur le parquet. Attention danger !
QUEL EVERETT ? - Victime d'une entorse de la cheville face à Dijon, le meneur américain Daniel Horton a dû abandonner ses coéquipiers plusieurs semaines. Il a été remplacé par son compatriote Terrell Everett (25 ans), engagé le 12 novembre en tant que pigiste médical (jusqu'à fin novembre). Le natif de Charleston n'est pas inconnu des parquets de Pro A, puisqu'il a joué pour Chalon en 2006-2007.
Parti à la chasse aux dollars à Nymburk (République tchèque), Everett avait fait un crochet par Dijon, avant d'atterrir en D-League la saison dernière. S'il n'est pas toujours à son aise quand il s'agit d'organiser le jeu, ce combo est par contre capable de prendre feu à tout instant.
« Reste à savoir quel est le Terrell Everett que l'on va récupérer, celui de Chalon ou celui qui s'était ensuite un peu perdu en République tchèque... », annonçait un Alain Weisz prudent au moment d'engager sa nouvelle recrue.
Après une première sortie quelconque face à Gravelines (3 points, 3 passes, 4 interceptions en 18'), ses 21 points (à 8 sur 11 au shoot) face au Puy en Coupe, assortis de 5 passes, constituent un premier élément de réponse aux interrogations de l'ancien coach de la SIG.
AU COMPLET. - Aucune blessure n'est à déplorer du côté de la SIG. Tous les joueurs de Fred Sarre sont sur le pont avant la venue des Azuréens. L'intérieur Ben Mc Cauley se ressent encore un peu de son entorse à la cheville, ce qui ne l'empêche pas de s'entraîner normalement avec ses coéquipiers.

S.G.


Var Matin du 19 novembre 2009

Une bonne répétition avant Strasbourg

Il est toujours plus facile de rentrer à la maison à 4 heures du matin avec une qualification en poche que le contraire. Hier, au chant du coq, joueurs et staff du HTV, malgré les heures de route, avaient donc la banane.
Ce 32e de finale, disputé au Puy, chez les tirailleurs de Sénégal, ils ont su le maîtriser. Jamais ils n'ont tremblé durant ce match.
Pas même une minute ayant déjà 15 points d'avance en début de partie. Logique vu que deux divisions séparaient les clubs.
Fallait-il encore se méfier de ce leader de Nationale 1. Au but clairement affiché d'accéder en fin de saison à la Pro B. Ce qui sous-entendait que ce duel n'était pas celui du siècle. Mais plutôt une affiche de gala pour un public de connaisseurs, parmi lequel on reconnaissait d'irréductibles Blue Sharks !

Un Everett brillant

Bref, entre gens de bonne compagnie, tout s'est passé pour le mieux dans le meilleur des mondes. Rapidement aux commandes, le HTV s'est par la suite contenté de gérer son capital. Avec, en bon banquier qui se respecte, un Everett transformé. Dont Alain Weisz dira : « Il a été brillant. Il progresse d'entraînement en entraînement. C'est de bon augure pour la suite...»
Le joker médical de Daniel Horton n'a pas été le seul à tirer son épingle du jeu. Une motion spéciale est à adresser à Terrell.
Après son brouillon contre Gravelines, TT a su passer la vitesse supérieure et montrer qui était le patron. Quant au maillon fort de la boutique sudiste, Mo Saer Séne, il a été cette fois à la peine, malgré ses 11 rebonds. Sa moisson habituelle en somme dont beaucoup se contenteraient. « Mo a en fait été surpris. Il n'a pas l'habitude d'être confronté à des pivots fuyants. Qui évoluent à six mètres du cercle » poursuivait le sphinx.
Un sphinx qui a souhaité économiser son capitaine. Perincic avait en effet des douleurs récalcitrantes au genou. Or il ne sera pas de trop samedi à Strasbourg (à 20 heures au Rhénus). Quant au reste de l'armada, il y a eu des satisfactions. Obasohan notamment, même si son ratio shoots tentés pour shoots réussis n'a pas été extraordinaire. Les jeunes également, à savoir Boungou-Colo et Tortosa, ont croqué dans le gâteau. Ce sans piquer du nez dans la soupe aux lentilles...
«Finalement, je n'ai pas grand-chose à dire poursuivait Alain Weisz. La logique a été respectée. Je retiens le fait que les joueurs ont fait des efforts. Qu'il n'y a pas eu de casse. Nous sommes aujourd'hui qualifiés et c'est l'essentiel. Cela nous permettra d'accueillir Orléans en janvier à l'Espace 3000. »

Et si Nichols revenait...

Le 19 exactement et c'est toujours un plaisir de recevoir (et revoir à l'oeuvre) Nichols.
Un Austin Power en plein doute. À tel point qu'il pourrait - sait-on jamais - revenir au bercail en fin de championnat. Personne ne s'en plaindrait si le temps devait se gâter avec Philippe Hervé.
Toutefois, on lui souhaite de reprendre du poil de la bête.
À l'image de ce HTV dont on attend désormais un coup d'éclat en Alsace. Avec ce commando atypique tout est possible. Surtout qu'il a beaucoup à se faire pardonner. Ainsi qu'un faux pas à domicile à rattraper.

Raphael Coiffier

DNA du 20 novembre 2009

Basket-ball / Derrick Obasohan avant SIG - Hyères-Toulon, demain (20h)

L'inspecteur est armé

Derrick Obasohan a retrouvé des couleurs sous le soleil de Toulon. Au sortir d'un bail de deux ans à Strasbourg, l'ailier nigérian affole les défenses comme à ses plus belles heures et pointe à la première place des marqueurs de Pro A. Bras armé du HTV, l'inspecteur revient au Rhenus demain. Il faudra le surveiller à la loupe.
Le soleil, la mer, la douceur de vivre. Certains pourraient être tentés d'assimiler leur résidence varoise à un séjour au « Club Med ». En revenant au bercail, Derrick Obasohan, lui, semble plutôt avoir souscrit un abonnement dans un club de remise en forme.
L'ailier du HTV fait à nouveau parler la poudre. Et si le club de la rade a, cette saison, la puissance de feu d'un croiseur (82,1 points marqués, n°1 de Pro A), il le doit à son flingue de concours texan, meilleur marqueur de la Ligue (24,9 pts de moyenne) et digne successeur de Sean Colson et Austin Nichols, les deux derniers top scoreurs du championnat de France déjà sous la casaque sudiste.

L'ailier nigérian a frappé fort d'emblée

Trente-trois points lors de la première journée face à Roanne, 35 à Cholet une semaine plus tard - à une unité de son record sur le sol français -, l'ailier nigérian a frappé fort d'emblée et fait, depuis, bon usage de ses munitions : 54 % de réussite à deux points, 40 à trois. Ainsi, il a remis la main sur les canons qui étaient les siens lors de cette deuxième partie de saison 2006/07 où il s'était révélé aux yeux du grand public.
Avec l'arrivée de Frédéric Wiscard-Goetz aux manettes du HTV, Derrick Obasohan avait donné à ses stats une courbe ascendante - 21,2 points de moyenne à partir de la 17e journée -. Le serial scoreur, passé préalablement par le Luxembourg, la Belgique et le Portugal, avait réussi quelques cartons mémorables durant cette période faste et tapé par la même occasion dans l'oeil du staff strasbourgeois qui le recrutait illico.
En Alsace, Derrick Obasohan a été nettement moins flamboyant. En soixante rencontres de championnat avec la SIG, avec trois coaches différents, l'artificier d'Alief n'a dépassé qu'à six reprises la barre des vingt points. Parti sur des bases assez élevées la saison dernière - 61% à trois points lors des 16 premières journées -, « D », éclipsé par Brion Rush, a fini par rentrer dans le rang, avant de s'éteindre complètement. Et en play-offs, l'inspecteur a été, pour tout dire, un peu à côté de la plaque.
De retour sur le littoral méditerranéen, où il a signé pour trois ans, Derrick Obasohan apparaît à nouveau en pleine lumière. Plus gros temps de jeu (39') d'une formation qui rassemble quelques autres anciens de la maison strasbourgeoise et, surtout, première option offensive toulonnaise - vingt tickets shoot par rencontre -, l'ancien Sigman s'éclate dans les systèmes chers à Alain Weisz.

La menace est à considérer avec le plus grand sérieux

Toujours aussi efficace en transition et précis sur la ligne de réparation - 86 % cette saison -, le gaillard, en confiance, attaque aussi davantage le panier. La menace est donc multiple. Elle est par conséquent à considérer avec le plus grand sérieux.

R. Sch.


Le label Weisz

Quel est le point commun entre Ron Anderson (Montpellier, 1994/95), Todd Mitchell (Montpellier, 1995/96), Keith Jennings (Le Mans, 1998/99), Rick Hughes (SIG, 2003/04), Sean Colson (HTV, 2007/08) et Austin Nichols (HTV, 2008/09) ? Ils ont tous terminé meilleur scoreur de Pro A sous les ordres d'Alain Weisz. En quinze ans, le « Sphinx » a placé six de ses poulains sur la première marche de ce classement, rappelait BasketNews la semaine dernière. Habitué à composer des rosters resserrés, qui laissent davantage de liberté et de responsabilités à ceux qui en sont les gâchettes, le Marseillais peut légitimement revendiquer le label éleveur de champions, ajoutait l'hebdo.


L'équipe du 20 novembre 2009

Apparemment Steeve Essart forfait pour demain.

france3.fr a écrit:Strasbourg - Hyères-Toulon

Mis à part le meneur Steeve Essart, qui souffre d'une tendinite récurrente à un genou, tous les Strasbourgeois seront au rendez-vous face à Hyères-Toulon. "Il n'y a pas de joueurs particuliers à surveiller, ce match appartient aux joueurs", déclare l'entraîneur Frédéric Sarre. Au HTV "tout le monde sera sur le pont" précise le coach Alain Weisz. "Nous avons obtenu deux succès à l'extérieur sur trois matches, contre deux victoires à domicile sur quatre matches", note Weisz.

mick a écrit:Apparemment Steeve Essart forfait pour demain.

france3.fr a écrit:Strasbourg - Hyères-Toulon

Mis à part le meneur Steeve Essart, qui souffre d'une tendinite récurrente à un genou, tous les Strasbourgeois seront au rendez-vous face à Hyères-Toulon. "Il n'y a pas de joueurs particuliers à surveiller, ce match appartient aux joueurs", déclare l'entraîneur Frédéric Sarre. Au HTV "tout le monde sera sur le pont" précise le coach Alain Weisz. "Nous avons obtenu deux succès à l'extérieur sur trois matches, contre deux victoires à domicile sur quatre matches", note Weisz.

Cette tendinite pose vraiment problème car Essart ratera demain soir son 3ème matches sur 8 ce qui fait quand même beaucoup sans oublier son faible temps de jeu (16 minutes) du à cette blessure, d'autant plus qu'elle est récurrente ce qui veux dire que sans un certain repos cela ne peut pas aller mieux mais malheureusement vu nos résultats actuels et la coupe d'europe qui arrive l'on a pas (trop)le temps.

Faut-il engager un joker? Moi je serais pour mais pas un vrai meneur plutôt un 2/1 ou 1/2 qui pourrait remplacer tantôt Essart, tantôt Harris qui est très irrégulier et pour cela il serait préférable de prêter Soumahoro qui sert à rien ce qui dégagerait aussi une certaine somme d'argent.

mick a écrit:Apparemment Steeve Essart forfait pour demain.

france3.fr a écrit:Strasbourg - Hyères-Toulon

Mis à part le meneur Steeve Essart, qui souffre d'une tendinite récurrente à un genou, tous les Strasbourgeois seront au rendez-vous face à Hyères-Toulon. "Il n'y a pas de joueurs particuliers à surveiller, ce match appartient aux joueurs", déclare l'entraîneur Frédéric Sarre. Au HTV "tout le monde sera sur le pont" précise le coach Alain Weisz. "Nous avons obtenu deux succès à l'extérieur sur trois matches, contre deux victoires à domicile sur quatre matches", note Weisz.

C'est bizarre, il s'est entrainé normalement toute la semaine jusqu'à hier soir. Il avait une petite gène, mais il ne s'est pas économisé à l'entrainement. Perso, je pense qu'il jouera, que c'est une fausse rumeur (enfin, ça n'engage que moi).

DNA du 21 novembre 2009

Basket-ball / SIG - Hyères-Toulon, ce soir (20h)

Un nouveau défi

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour la SIG. Après s'être frottés, à Cholet, à la plus hermétique défense du championnat, les Strasbourgeois devront trouver, ce soir, le moyen d'enrayer l'attaque la plus prolifique de la Ligue, Hyères-Toulon. Le défi est d'une autre nature. Il n'en est pas moins ardu.
L'imperméable défense des Mauges a donc eu le dernier mot samedi dernier. Limitée à 63 points, dominée au rebond offensif, la SIG s'est logiquement inclinée à la Meilleraie.
La pression défensive de « CB » n'explique cependant pas tout. « Elle nous a perturbés, mais on s'est aussi perturbé tout seul, remarque Fred Sarre. Sur leur défense tout-terrain, on perd huit balles. Mais il y en a dix autres qui sont pour nous : un marcher, des passes non contrôlées, des ballons dans les tribunes ».

Après le verrou choletais, la féconde attaque varoise

Les Strasbourgeois devront, ce soir, résoudre une équation diamétralement opposée. Après avoir tenté - en vain - de forcer le verrou choletais, Sacha Giffa et ses partenaires vont en effet être confrontés à l'attaque varoise, la plus féconde de la Ligue (82,1 points de moyenne). « Ce sont deux philosophies différentes », valide le coach strasbourgeois.
Candidat à la Semaine des As à la faveur d'un début de saison tonitruant jalonné de succès contre Roanne et à Orléans, « prétendant aux play-offs », ajoute même Fred Sarre, ce HT(G)V-là impose un train d'enfer à ses adversaires. La cavalerie sudiste joue près de 80 ( !) possessions par match pour 70 tirs tentés. « Ils ont une organisation de jeu qui libère beaucoup les joueurs. La prise de responsabilité individuelle est très importante. »
Dans les schémas up-tempo prônés par Alain Weisz, les tirs en première intention sont monnaie courante, les shoots déclenchés « à partir de la dixième ou douzième seconde plutôt qu'entre la dix-huitième et la vingt-quatrième ». « Le premier instant est utilisé, il y a des situations immédiates créatrices et positives, décrypte encore le stratège du Rhenus. C'est une équipe qui amène de la menace dès qu'un joueur a la balle ».

« Là, c'est un match de players »

Favorisé encore par une belle activité au rebond offensif, le « tout-pour-l'attaque » des visiteurs du soir profite principalement au « trio magique » Pierre Pierce - Thomas Terrell - Derrick Obasohan, « au-dessus du lot en termes de prises de tirs ». Terrell Everett, le pigiste de Daniel Horton et pas le moins manchot des combo passés par la France, est susceptible de faire planer une menace supplémentaire. « Le danger est partout », résume Fred Sarre.
S'ils veulent enrayer les gâchettes méditerranéennes, Tremmell Darden et ses coéquipiers devront commencer par tenir les duels. « C'est vrai tout le temps, c'est encore plus vrai ici », dit Fred Sarre. Parce que l'adversaire du jour est difficile à scouter, le coach table aussi sur la réactivité de ses troupes. « Les matches appartiennent toujours aux joueurs, mais certains plus que les autres. Il y a des rencontres que tu peux davantage préparer, orienter. Là, c'est un match de players ».
Aux intéressés de prouver qu'on peut se prendre un vent à Cholet et ne pas se faire balayer, derrière, par un mistral gagnant.

Régis Schneider


Obasohan, par Sarre

Son retour au port est une réussite. Top scoreur de la division (24,9 points/match), Derrick Obasohan est le fer de lance de l'attaque varoise (DNA d'hier). « Il le mérite, c'est un garçon nickel chrome, travailleur, relève Fred Sarre, pas surpris outre mesure par la réussite actuelle du Nigérian. On sait que c'est un joueur efficace. Là, il a en plus une liberté assez importante de choix et de jeu. Il n'a pas de prises de tête à avoir, ça lui convient bien ».


Au complet

Les Strasbourgeois seront au complet pour la réception de Hyères-Toulon. Steeve Essart est cependant toujours gêné par cette tendinite rotulienne droite qui le handicape depuis le début de la saison. « Il manque d'impulsion, de vitesse et d'impact », relève Fred Sarre. Au HTV, tout le monde sera également sur le pont.


L'Alsace du 21 novembre 2009

SIG : repartir de l’avant

Battue la semaine passée à Cholet après deux succès d’affilée, la SIG doit profiter du match au Rhénus face à Hyères-Toulon Var, ce soir (20 h), pour reprendre sa marche en avant à l’occasion de la 8 e journée de Pro A.
« Ce match est très important car si on veut essayer de grappiller quelques places au classement, il faut gagner à la maison. » L’enjeu du duel de la soirée au Rhénus entre la SIG et le HTV est planté par l’expérimenté Steeve Essart. Bien mieux dans ses baskets — avec 2 victoires lors des 3 derniers matches — après un début de saison compliqué, la troupe du meneur de jeu strasbourgeois ne doit plus perdre dans sa salle si elle veut espérer tenir son objectif — une qualification pour les play-offs — dans un championnat où les places dans le top 8 seront chères.

La défaite concédée sur le parquet du leader choletais (80-63) la semaine passée a sans doute permis à la SIG de mesurer tout le travail à faire pour se rapprocher des meilleures formations de l’Hexagone. « Pour nous, cela doit être une défaite référence. On a beaucoup appris dans la rigueur et le contrôle du match. Nous avons pas mal de choses à garder pour la suite du championnat », souligne le meneur guyanais qui tiendra sa place malgré le réveil d’une tendinite qui l’avait tenu éloigné des terrains pendant deux matches début octobre.

« Ce match appartient aux joueurs »

Ce soir (20 h), après l’infranchissable muraille choletaise, la SIG va se frotter à la meilleure attaque de Pro A avec 82 points de moyenne par match. Avec quatre victoires et trois défaites, les Sudistes d’Alain Weisz, ex-coach strasbourgeois lors de la saison 2003-2004, réalisent un très bon début de championnat dans le sillage du duo Obasohan-Sene (voir encadré) et se positionnent comme un candidat crédible aux play-offs.

Même si le HTV a cédé le week-end dernier face à Gravelines (73-79) dans sa salle, les coéquipiers de Hrvoje Perincic, champion de France 2005 avec la SIG, se sont imposés à Orléans (80-88) et face à Roanne (95-84) en ouverture de la saison. « La stratégie première va être de tenir les duels. C’est vrai dans tous les matches mais là encore plus car Hyères-Toulon a une organisation offensive qui permet aux joueurs de beaucoup tenter avec, en plus, de l’adresse et une belle efficacité. Ils prennent des grosses responsabilités et l’équipe amène de la menace dès qu’un joueur a la balle », commente Frédéric Sarre. « Ce match appartient aux joueurs. Face à d’autres équipes, tu peux cadrer et orienter les choses alors que contre le HTV, tu peux toujours le faire mais tu ne sais pas trop comment ça va se passer et sur qui la balle va tomber », ajoute le coach alsacien.

Avant d’aborder son premier match de coupe d’Europe, mardi au Rhénus face aux Chypriotes de l’Apoel Nicosie, et de rentrer dans un rythme de trois matches par semaine, les Strasbourgeois seraient bien inspirés de se positionner dès ce soir dans le bon sens de la marche.

Olivier Arnal


Var Matin du 21 novembre 2009

En Alsace sans les gros sabots!

Alain Weisz se veut d'abord rassurant à la veille de défier Strasbourg en son Rhénus. « On a repris l'entraînement. Normalement. Les joueurs ont bien récupéré de la coupe de France. Il n'y a pas de blessés. »

Voilà pour l'introduction. La sous-couche. Mais très vite, le coach appuie là où ça fait mal. Il a visiblement encore les dérives de son équipe en travers du gosier. Et ce n'est pas une qualification contre Le Puy, club de N1, qui lui permettra d'effacer les zones d'ombre. Les inquiétudes...

Un Everett au jeu suspect

A commencer par ce maudit poste de meneur devenu une chaise musicale orpheline de chef d'orchestre. A voir ses stats, on voyait Terrell Everett sur le bon chemin. Expert, le sphinx n'est pas de cet avis.
« Il a réalisé un excellent match mardi. Sauf qu'en face c'était Sénégal. Il jouait il y a peu en N3. Il faut donc relativiser sa performance. Surtout que ses deux dernières séances ont été suspectes... »
En fait, l'Américain jouerait faux. En soliste. Un peu à l'image des Pierce et Obasohan (actuellement). « Jusqu'ici, il n'apporte rien au jeu collectif. A la construction. Il fait partie de cette génération moderne capable d'une belle action et d'un déchet. C'est individualiste... »
Au staff dès lors de coacher avec malice. Car il ne lui confiera pas les clés de la maison sur 40 minutes. Trop compliqué. Trop risqué. A la mène, le turn-over sera d'actualité face à ces Strasbourgeois dont Alain Weisz se méfie comme la peste.
« Malgré du retard à l'allumage, cette équipe est capable de battre n'importe qui. Ses performances en attestent. Elle a toujours perdu de peu et s'est même fait voler au Mans. »
Dans cette salle mythique - qu'il connaît parfaitement pour avoir été un temps à la tête de la SIG - le boss sera donc sur ses gardes. Avec le secret espoir au corps que les Alsaciens ne décident pas de se réveiller face à ses nouvelles couleurs.
« On va se méfier de tout le monde. A commencer par ce diable de Heurtel qui a la fâcheuse habitude de nous passer 30 points à chaque fois ! »

De l'écot et non de l'ego

Dans la mire également, la tour de contrôle Simon. « Ils le cherchent souvent. En fait, ils fixent régulièrement à l'intérieur pour libérer les shooteurs à l'extérieur. »
Les défenseurs varois, vidéo à l'appui, sont au parfum. Ils s'appuieront en outre sur les infos de l'inspecteur Derrick. Le meilleur marqueur du championnat était il y a encore quelques mois au sein de cet effectif.
Mais plus que de l'adversaire - de qualité en dépit de sa 14e place (2 victoires pour 5 défaites) - le HTV se méfiera de lui-même.
« Le pire ennemi, c'est nous ! Si on montre le visage des 25 premières minutes face à Gravelines, c'est bien. Si ce sont les 15 dernières, ce sera la cata... »
Aux joueurs - cadres et jeunes pousses - d'en prendre enfin conscience. Ce n'est qu'ensemble qu'ils écriront une belle histoire et non en ordre dispersé. Ce qui les conduirait tout droit à une indigeste choucroute.
Alain Weisz de conclure avant de prendre l'avion : « A chacun d'apporter son écot à l'équipe et non son ego... »
Bref de se rendre en Alsace sans les gros sabots !

Raphaël Coiffier

juste un petit apparté, mais je ne savais pa ou le mettre...

Ce soir Boulazac (avec Darrigand) joue à Limoges (avec John McCord et...............Eric Girard) . Je voudrais bien ètre une petite souris pour voir comment se passent ces retrouvailles

Titeuf 67 a écrit:juste un petit apparté, mais je ne savais pa ou le mettre...

Ce soir Boulazac (avec Darrigand) joue à Limoges (avec John McCord et...............Eric Girard) . Je voudrais bien ètre une petite souris pour voir comment se passent ces retrouvailles

t'inquiète girard n'a même pas besoin de mettre en place un système pour contrer darrigand,il ne le mérite même pas.
d'ailleurs on peut voir ses stats actuelles en PROB qui sont à peine plus élevées que celles qu'il faisaient à strasbourg..
en fait je veux bien reconnaitre à girard une connerie:le recrutement de darrigand.

moi par contre j'attends toujours qu'on retire le maillot de john au rhénus,eu égard à tout ce qu'il a fait pour ce club.alors bien sur on peut en rajouter d'autres(jennings,palmer).

oui, enfin si tu commences comme ca, faudrait en rajouter un paquet : Bruno Hamm, Doug Wallace, etc...

bouli a écrit:oui, enfin si tu commences comme ca, faudrait en rajouter un paquet : Bruno Hamm, Doug Wallace, etc...

et alors??ça prouverait au moins que ce club a une âme,une identité,une histoire.tout le contraire d'aujourd'hui.
je crois qu'on doit être un des rares clubs, si ce n'est le seul,à n'avoir retiré le maillot d'aucun joueur,moi ça me choque.comment tu veux attirer des joueurs de renom prêts à s'investir dans un club si t'a rien en retour, si ce club n'a aucune mémoire de son histoire?
le joueur qui regarde l'équipe où il envisage d'aller regarde les mecs qui y sont passés et s'il y a des noms connus ça joue en faveur du club,et le fait de retirer les maillots de certains joueurs y participent et en plus ça indique l'histoire du club,car on n'imagine pas parfois quels grands joueurs ont joué ici.

Titeuf 67 a écrit:
juste un petit apparté, mais je ne savais pa ou le mettre...

Ce soir Boulazac (avec Darrigand) joue à Limoges (avec John McCord et...............Eric Girard) . Je voudrais bien ètre une petite souris pour voir comment se passent ces retrouvailles

Aux dernières nouvelles, Darrigand serait victime d'une fracture du poignet... au grand soulagement de beaucoup de supporters périgourdins, l'Américain Williams pouvant alors jouer à sa place, celle de meneur de jeu. Une place squattée par Darrigand qui, dans son contrat, a certainement dû négocier son temps de jeu!

françois a écrit:

bouli a écrit:oui, enfin si tu commences comme ca, faudrait en rajouter un paquet : Bruno Hamm, Doug Wallace, etc...

et alors??ça prouverait au moins que ce club a une âme,une identité,une histoire.tout le contraire d'aujourd'hui.
je crois qu'on doit être un des rares clubs, si ce n'est le seul,à n'avoir retiré le maillot d'aucun joueur,moi ça me choque.comment tu veux attirer des joueurs de renom prêts à s'investir dans un club si t'a rien en retour, si ce club n'a aucune mémoire de son histoire?
le joueur qui regarde l'équipe où il envisage d'aller regarde les mecs qui y sont passés et s'il y a des noms connus ça joue en faveur du club,et le fait de retirer les maillots de certains joueurs y participent et en plus ça indique l'histoire du club,car on n'imagine pas parfois quels grands joueurs ont joué ici.

Evidemment qu'il faudrait honorer certains joueurs passés dans un club, mais retirer des maillots poserait un problème technique au bout d'un moment. En ProA, tu peux jouer avec des numéros de 4 à 24 (il me semble), alors si tu commences à enlever des maillots, au bout d'un moment, tu seras forcément en manque de numéros disponibles. Ce n'est pas comme en NBA où les possibilités de numéros sont beaucoup plus larges.

bouli a écrit:oui, enfin si tu commences comme ca, faudrait en rajouter un paquet : Bruno Hamm, Doug Wallace, etc...

et même Jérôme Christ, le joueur(133 sélections en équipe de France) et qui déclarait en 1962 aux journalistes "J'aime trop mon club son ambiance amicale et son esprit pour quitter la SIG, n'insistez pas"

Titeuf 67 a écrit:

françois a écrit:

bouli a écrit:oui, enfin si tu commences comme ca, faudrait en rajouter un paquet : Bruno Hamm, Doug Wallace, etc...

et alors??ça prouverait au moins que ce club a une âme,une identité,une histoire.tout le contraire d'aujourd'hui.
je crois qu'on doit être un des rares clubs, si ce n'est le seul,à n'avoir retiré le maillot d'aucun joueur,moi ça me choque.comment tu veux attirer des joueurs de renom prêts à s'investir dans un club si t'a rien en retour, si ce club n'a aucune mémoire de son histoire?
le joueur qui regarde l'équipe où il envisage d'aller regarde les mecs qui y sont passés et s'il y a des noms connus ça joue en faveur du club,et le fait de retirer les maillots de certains joueurs y participent et en plus ça indique l'histoire du club,car on n'imagine pas parfois quels grands joueurs ont joué ici.

Evidemment qu'il faudrait honorer certains joueurs passés dans un club, mais retirer des maillots poserait un problème technique au bout d'un moment. En ProA, tu peux jouer avec des numéros de 4 à 24 (il me semble), alors si tu commences à enlever des maillots, au bout d'un moment, tu seras forcément en manque de numéros disponibles. Ce n'est pas comme en NBA où les possibilités de numéros sont beaucoup plus larges.

ah j'avoue que je ne savais pas merci de l'info

de retour du rhénus,....
pas grand chose à rajouter,si ce n'est que derrick a eu droit à son ovation,logique...
mendy(quand on a voulu le mettre sur le terrain..) et mccauley ont été les seuls à se battre,le reste ne mérite aucun commentaire.
les choix de sarre pour une fois j'ai pas compris:déjà laisser mendy sur le banc en seconde mi-temps jusqu'aux 5 dernières minutes du match alors qu'il a mis 10pts dans le 2ème quart et a été le seul agressif,et que giffa était invisible.
ensuite cette défense sur pick'and'roll en tête de raquette,une constante sur tous les matchs:on fait sortir le pivot sur le porteur de balle et comme on ne coupe pas les lignes de passes,le pivot adverse est seul ssous le cercle.....

Quand on prend 110 points dans un match sans prolongation, c'est qu'on a pas défendu.
Mais au-dela de l'écart au tableau d'affichage (36 pts quand même), il y'a le rapport à l'éval qui veut tout dire: 70 à 146 !!!...

bonsoir
Je decouvre le score sur le site de la lnb.qu'est ce qui s'est passé ?
Autant c'etait evident pour moi que vous alliez perdre, je l'avais pronostiqué, mais s'en prendre 110 chez soi !!!!! C'etait opération portes ouvertes ????

Sinon, plus au nord, le match bcm/cholet fut somptueux. Cholet a une equipe qui a un courage enorme.Quel joueur ce linehan ! Jles vois bien continuer de faire quelque chose dans ce championnat

françois a écrit:de retour du rhénus,....
pas grand chose à rajouter,si ce n'est que derrick a eu droit à son ovation,logique...
mendy(quand on a voulu le mettre sur le terrain..) et mccauley ont été les seuls à se battre,le reste ne mérite aucun commentaire.
les choix de sarre pour une fois j'ai pas compris:déjà laisser mendy sur le banc en seconde mi-temps jusqu'aux 5 dernières minutes du match alors qu'il a mis 10pts dans le 2ème quart et a été le seul agressif,et que giffa était invisible.
ensuite cette défense sur pick'and'roll en tête de raquette,une constante sur tous les matchs:on fait sortir le pivot sur le porteur de balle et comme on ne coupe pas les lignes de passes,le pivot adverse est seul ssous le cercle.....

tout à fait d'accord! des le début on a senti venir le désastre :aucune envie,aucune motivation,aucune défense...franchement c'est terrible de constater que cette équipe jouera le maintien et il n'est pas sûr,au regard de cette déculottée,qu'elle y parvienne..En admettant que l'équipe aura un peu d'orgueil et y parviendra,,pas de coupe européenne l'an prochain,dans ces conditions,quels joueurs voudront venir à la sig ? A propos ,le nombre de spectateurs descend en flèche,...

Ralala, ce soir j'ai choisi d'aller voir un autre match que celui de la Sig et là j'hallucine totalement en voyant le score!
Comment faire pour prendre 110 points sans prolongation à domicile??? C'est du jamais vu!
Sinon je n'ai pas vu le match, mais quand je regarde les stats des joueurs, je vois 2 lignes de stats du côté de la Sig qui me font vraiment, mais alors vraiment ch...!
Giffa et Simon présentent une nouvelle fois des stats catastophiques alors qu'ils sont de loin dans les 3 joueurs les mieux payés.
Encore quand je vois Darden avec des stats pas terribles je me dit que lui au moins d'habitude il est bon et se bat pas mal donc je dis rien.
Quand Harris et McCauley passent au travers je me dit que c'est des rookies US qui n'étaient pas spécialement côté et qui ne coute pas très cher donc ça passe (surtout que McCauley on voit qu'il en veut). Idem pour Mendy qui ne coûte pas grand chose. (pour Heurtel je suis beaucoup plus réservé par contre car il me déçoit beaucoup aussi).
Mais alors Simon et Giffa y'en a marre de chez marre! Ils ne sont même pas bon une fois sur deux. Avec des intérieurs titulaires à ce prix et qui ont un rendement aussi médiocre et irrégulier on ira pas loin ça c'est sûr.
Enfin quelle tristesse de voir le rhénus se vider comme ça.. Mais les dirigeants récoltent ce qu'ils sèment.. En gros pas grand chose à part un désintérêt qui va de plus en plus s'accroitre au fur et à mesure que les équipes vont se succéder sans aucune stabilité autour de joueurs auquels on peut s'identifier...

en fait,cette équipe est faible tout simplement.déjà au niveau de l'agressivité,on n'a pas des guerriers,des mecs qui rentrent dans leur adversaire, et cela se voit d'une part en défense où l'on pénétre comme du gruyère,aux rbds où l'on se fait bouffer,on ne conteste même pas les rbds offensifs et donc on ne gène même pas les contre-attaques adverses.l'absence de lewin est tellement énorme...

ensuite on abuse du tir à 3pts.certes on a des bons shooteurs,mais quand simon sort,on a aucune fixation intérieure mccauley s'écarte logiquement car c'est plus un 4 qu'un 5.ce soir c'est 26 tirs à 3pts,et c'est vu à juste titre comme l'arme du faible...

de surcroît on continue à perdre des balles sutpidement,ecore ce serait que heurtel vu qu'il a un jeu à risque,mais c'est tout le monde,même digbeu encore ce soir....

et puis surtout on a aucun mec constant:ce soir darden a été catastrophique de bout en bout tant en défense qu'en attaque.digbeu s'est fait bouffer par obaoshan,giffa invisible..et comme les jeunes de l'équipe sont bons une fois sur 2....

bref on va jouer le maintien:ça fait bizarre,mais fallait bien que ça arrive,ça nous pendait au nez,c'est la suite logique de la descente aux enfers de ce club.

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:de retour du rhénus,....
pas grand chose à rajouter,si ce n'est que derrick a eu droit à son ovation,logique...
mendy(quand on a voulu le mettre sur le terrain..) et mccauley ont été les seuls à se battre,le reste ne mérite aucun commentaire.
les choix de sarre pour une fois j'ai pas compris:déjà laisser mendy sur le banc en seconde mi-temps jusqu'aux 5 dernières minutes du match alors qu'il a mis 10pts dans le 2ème quart et a été le seul agressif,et que giffa était invisible.
ensuite cette défense sur pick'and'roll en tête de raquette,une constante sur tous les matchs:on fait sortir le pivot sur le porteur de balle et comme on ne coupe pas les lignes de passes,le pivot adverse est seul ssous le cercle.....

tout à fait d'accord! des le début on a senti venir le désastre :aucune envie,aucune motivation,aucune défense...franchement c'est terrible de constater que cette équipe jouera le maintien et il n'est pas sûr,au regard de cette déculottée,qu'elle y parvienne..En admettant que l'équipe aura un peu d'orgueil et y parviendra,,pas de coupe européenne l'an prochain,dans ces conditions,quels joueurs voudront venir à la sig ? A propos ,le nombre de spectateurs descend en flèche,...

Que dire de plus... si un peu quand même

Mendy MVP, mais gardé sur le banc.
Obasohan a été monstrueux, nous montrant que quand on sait le mettre en confiance c'est une arme redoutable, ovation mérité.
Quand Sarre annonce que personne n'est ciblé et bien pour Obasohan et Perincic, des ex-Strasbourgeois, qui nous ont fait l'amour, façon Rocco, cela n'aurait pas été de trop.
Pour sa défense, notre défense justement a été inexistante.On avait l'impression de jouer contre une équipe 3 niveaux au dessus, chez eux la circulation de balle était fluide, rapide, facile. Chez nous c'était un calvaire, on avait l'impression que l'équipe jouait depuis une semaine ensemble.

Nous avons été concassé aux rebonds, Monsieur Simon, je fais un 1/4 tps par match n'est pas étranger à cela. Ce soir il a joué une minute à 2/2 et puis c'est tout. Pour le reste 2 petits contres sur Sene pour la beauté pour au moins 6 dunks seul sous le panneau.

Après pour catalogué
Les fantômes : Heurtel (Je suis entrain de ma demander si c'est pas la blague de l'année lui) Essart, Giffa, Darden, Digbeu.

Les volontaires mais naifs : Mc Cauley et Harris

Les bons : Mendy.

Pour les anecdotes : D'après le directeur Marketing, la SIG n'a plus connu pareille défaite depuis plus de 10 ans.
Sarre a pété une véritable durite dans les vestiaires après le match ( C'est quand même la moindre des choses)
Obasohan s'est planté de vestiaire à la mi-temps, se retrouvant chez les Strasbourgeois.

Concernant l'assistance, 3500 à la louche en invitant les femmes, mardi pour atteindre cette barre il faudra également invité les hommes

En tout cas une chose est sûre ce soir la SIG joue la lutte pour la 13ème place et rien d'autre.

DNA du 22 novembre 2009

Basket-ball / La SIG s'incline lourdement contre Hyères-Toulon (74-110)

L'inspecteur a frappé !

La SIG a sombré dans les grandes largeurs, hier soir au Rhenus Sport. Sur les ailes d'un Derrick Obasohan de gala (31 points), Hyères-Toulon a infligé une lourde défaite (74-110) à une formation strasbourgeoise dépassée dans tous les domaines. Il va falloir se relever, et vite.
Il est sorti sous les applaudissements du Rhenus Sport. Remplacé par Terrell Everett à la 28e', Derrick Obasohan a eu droit à une première ovation de son ancien public, pas rancunier pour le coup.
A cet instant-là, l'inspecteur avait déjà laissé une sacrée ardoise (24 points) et contribué à mettre les têtes strasbourgeoises sous l'eau. De retour sur le parquet, l'ailier varois a planté sept points supplémentaires pour faire des dernières minutes de la rencontre un véritable calvaire pour le camp alsacien.

Il ne s'est trouvé personne pour passer les menottes à l'arme fatale n°1

Hier soir, il ne s'est trouvé personne pour arrêter le festival Obasohan, personne pour passer les menottes à l'arme fatale n°1 de ce début de championnat. Redevenu le pistolero qui avait fait exploser les compteurs il y a trois ans, cette gâchette qui faisait feu de tout bois lors de son premier séjour sur le port, le Nigérian a franchi pour la troisième fois de la saison la barre des 30 points.
Dans une salle où il a passé deux années, le serial scoreur d'Alain Weisz a déjoué toute la soirée la surveillance de son garde du corps attitré. Le shooteur aux mains d'argent a dégoupillé frénétiquement, dispersant aux quatre coins du Rhenus, façon puzzle, ce qui restait de la SIG. « Je suis habitué à ces paniers », a seulement glissé, modeste, le MVP de la soirée pour expliquer son récital (7 sur 13 à trois points, NDLR). « Il a fait un match de mammouth, a relevé Alain Weisz. Derrick avait sûrement à coeur de montrer qu'il est un grand joueur ».
A l'heure de commenter la promenade de santé de sa formation, le « Sphinx » a convenu qu'il n'y avait pas grand chose à jeter à la poubelle. « Le match qu'on a fait est presque parfait, avec une réussite exceptionnelle à trois points (13 sur 26, NDLR). Chaque rencontre a son histoire. Celle-ci a commencé samedi dernier. On était très déçu du match face à Gravelines et on a bien travaillé toute la semaine. A l'arrivée, on fait notre meilleur match de la saison. Je suis désolé que ce soit tombé sur la SIG », a soufflé l'ex-entraîneur strasbourgeois.
La porte du vestiaire alsacien, elle, est restée fermée plus longtemps qu'à l'accoutumée. Lorsqu'elle s'est enfin ouverte, Alain Digbeu, comme groggy, a dressé un constat forcément accablant. « C'est difficile à accepter, a souligné le capitaine du Titanic strasbourgeois. On a été trop spectateurs. Il n'y a pas eu d'engagement, pas de cohésion, pas de défense, pas de réaction ou de semblant de réaction. Ce soir (hier), on a peut-être joué durant dix minutes au basket ».

« C'est une rouste, qui plus est à la maison, ce qui en fait une catastrophe »

Piétinée au rebond (25 à 38), trop laxiste en défense et trop impatiente en attaque, la SIG n'a jamais existé. 74 à 147, l'évaluation collective en dit long sur le naufrage. Fred Sarre ne s'est pas voilé la face. « C'est une rouste, qui plus est à la maison, ce qui en fait une catastrophe, a noté le coach alsacien. On n'est pas une équipe avec des individualités super fortes. Alors, s'il n'y a pas un minimum de volonté de travailler en commun pour faire un stop, ça devient compliqué. Ce soir (hier), il n'y en a pas un à sauver ».
Derrick Obasohan, lui, a pu repartir le coeur léger. « C'est toujours spécial de jouer contre son ancien club, a-t-il ajouté avant de tourner les talons. Ça m'a fait du bien de revenir ici en tout cas ». Ce matin, c'est bel et bien la SIG qui est en rade...

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Mendy dans le néant

Avec un Mc Cauley au moins courageux, le filiforme intérieur a été quasiment le seul à jouer au basket dans les pathétiques rangs strasbourgeois.
DIGBEU. - 29' de temps de jeu ; 12 points ; 3/9 aux tirs (33 %), dont 2/8 à 3 pts (25 %) ; 4 LF sur 5 (80 %), 1 rebond, 1 passe décisive, 1 interception, 1 contre, 2 balles perdues, 1 faute. Évaluation : 7.
Le défenseur a joué l'interception plutôt que la dureté, notamment sur Obasohan, et ce n'est pas nécessairement bon signe. Son action à quatre points, au retour des vestiaires, est l'une de ses rares sources de crédit. Complètement dominé.
HEURTEL. - 21'15" de tps de jeu ; 1 pt ; 0/5 aux tirs, dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2 (50 %), 3 rbd, 7 pd, 1 int, 2 bp, 1 fte. Éval. : 4.
Souvent décalé à l'aile comme c'est devenu une habitude dans les rangs alsaciens, il n'a néanmoins pas existé, complètement mis sous l'éteignoir par l'expérience varoise. Sa tendance à chercher absolument l'exploit l'a conduit à faire n'importe quoi.
MENDY. - 16'45" de tps de jeu ; 12 pts ; 5/5 aux tirs (100 %), dont 2/2 à 3 pts (100 %) ; 3 rbd, 2 int, 1 fte. Éval. : 17.
Le fruit de la formation strasbourgeoise a tenu son équipe à bout de bras. Le constat révèle une bonne partie du désastre d'hier soir. Capable d'être disponible dans les intervalles, Mendy s'est également sacrifié de l'autre côté du terrain.
ESSART. - 18'45" de tps de jeu ; 3 pts ; 1/3 aux tirs (33 %), dont 1/3 à 3 pts (33 %) ; 3 pd, 1 bp, 1 fte. Éval. : 3.
Au relais de Heurtel, le Guyanais a été très discret et semble toujours en difficulté physiquement. Discret voire fantomatique.
SOUMAHORO. - 3'30" de tps de jeu ; 3 pts ; 1/2 aux tirs (50 %), dont 1/2 à 3 pts (50 %) ; 1 fte. Éval. : 2.
Au regard du rendement de la phalange américano-strasbourgeoise, son faible temps de jeu apparaît comme une injustice.
Mc CAULEY. - 22' de tps de jeu ; 13 pts ; 5/11 aux tirs (45 %) ; 3 LF sur 4 (75 %) ; 6 rbd, 1 pd, 2 int, 5 bp, 1 fte. Éval. : 10.
Auteur d'une entrée tonitruante (4 points en 30"), le blanc de l'intérieur a eu tendance à s'enflammer (deux tirs ratés) pour reprendre ses esprits dans un mode collectif (passe vers Mendy) et combatif (faute provoquée sur Sene). Du déchet, mais aussi de l'envie. Au moins, il n'a pas démérité.
HARRIS. - 22'15" de tps de jeu ; 13 pts ; 5/9 aux tirs (56 %), dont 3/6 à 3 pts (50 %) ; 1 rbd, 2 pd, 1 int, 2 bp, 2 fte. Éval. : 11 :
Le festival longue distance de l'anecdotique dernier quart temps sauve son match dans les statistiques. Il n'évacue pas l'impression systématique de le voir perdu sur le terrain et guère signifiant dans les débats.
DARDEN. - 25'15" de tps de jeu ; 8 pts ; 3/7 aux tirs (43 %), dont 0/2 à 3 pts ; 2 LF sur 3 (66 %) ; 3 rbd, 1 pd, 1 int, 3 bp, 2 fte. Éval. : 4 :
Toujours aussi douteux défensivement, l'ailier américain a été transparent en attaque. Son individualisme teinté de médiocrité ne fleure rien de bon pour la SIG qui compte sur son pseudo-talent.
GIFFA. - 23'15" de tps de jeu ; 3 pts ; 0/2 aux tirs, dont 0/1 à 3 pts ; 3 LF sur 4 (75 %) ; 3 rbd, 1 pd, 1 int, 1 bp, 1 ctre, 2 fte. Éval. : 5.
L'ancien Bleu a d'abord eu bien du mal à s'illustrer. Il a tenté de durcir le ton après la pause. Après quelques éclairs illusoires, le « Shaker » a fait pschitt comme toute son équipe.
SIMON. - 18' de tps de jeu ; 6 pts ; 3/7 aux tirs (43 %) ; 1 rbd, 3 pd, 2 ctre, 1 bp, 3 fte. Éval. : 7.
Plutôt dans le coup sur les premières séquences, Simon a semblé perdre ses esprits une fois confronté au grand Sene. Il ne les a jamais retrouvés.

Fr.N.


SIG 74 HTV 110

Rhenus Sport. 3800 spectateurs. Arbitres : MM. Mateus, Lepercq et Laplace. Quart-temps : 16-26, 22-25 (mi-temps : 38-51), 19-24 (57-75), 17-35 (74-110).
- SIG : 26 paniers sur 60 tirs (43 %), dont 9 sur 26 à trois points (35 %), 13 LF sur 18 (72 %), 25 rebonds (Mc Cauley 6) dont 7 offensifs, 19 passes décisives (Heurtel 7), 8 interceptions, 17 balles perdues, 15 fautes. Heurtel 1, Digbeu 12, Darden 8, Giffa 3, Simon 6, puis Mendy 12, Essart 3, Soumahoro 3, Mc Cauley 13, Harris 13.
- HTV : 42 paniers sur 69 tirs (61 %), dont 13 sur 26 à trois points (50 %), 13 LF sur 15 (87 %), 38 rebonds (Sene 10) dont 9 offensifs, 23 passes décisives (Everett 5), 12 interceptions, 11 balles perdues, 16 fautes. Pierce 4, Obasohan 31, Perincic 15, Terrell 17, Masingue 6, puis Tortosa 4, Boungou Colo 2, Sene 19, Everett 12.

La SIG brouille les cartes en début de rencontre avec Heurtel en défense sur Perincic et Darden sur Pierce. Ce dernier donne tout de même six longueurs d'avance aux Varois (5-11, 4e'). Le HTV voit alors double : deuxième primé d'Obasohan, deuxième faute de Masingue et deuxième panier consécutif d'un Sene absolument seul dans la raquette (10-18, 6e'). A mi-distance, Mc Cauley remet les siens dans le bon sens (16-20, 8e'), mais Hyères-Toulon repart de plus belle... Fin du 1er quart : 16-26.
Les Sudistes déroulent leur jeu rapide et poussent à +16 (21-37, 14e') après un « 2+1 » de Terrell. La SIG s'en remet à la réussite lointaine d'Essart, puis Harris pour ne pas sombrer. Obasohan shoote sur la tête de Digbeu, Terrell apporte son écot et le HTV continue à voguer au large (27-44, 17e'). Mendy (12 points en 10') empêche la barque alsacienne de prendre l'eau complètement, mais, à la pause, les Strasbourgeois sont toujours loin du compte. Mi-temps : 38-51.
Une action à quatre points de Digbeu met un peu de baume au coeur des suiveurs, mais Obasohan sanctionne à nouveau par deux fois derrière l'arc. Terrell conclut en contre-attaque : tout est à refaire pour la SIG (44-61, 24e'). Le sursaut espéré ne vient pas. Obasohan continue son festival, la SIG perd un four de ballons et l'écart se creuse inexorablement (47-68, 26e'). Fin du 3e quart : 57-75.
Perincic et Everett allument à 6,25 m, Harris en fait de même. Obasohan signe son retour sur le parquet en inscrivant sept nouveaux points, Sene se joint à la curée et enfonce un peu plus une SIG depuis longtemps agonisante (67-95 à la 35e', puis 69-101 à la 38e' ert enfin 74-110).

R. Sch.

Belle analyse de MTJB que je partage entierement. L'equipe de la SIG en général n'a jamais digéré vraiment son titre de champion et surtout elle n'a pas reussi à créer une base de joueurs solides auxquelles on peut s'identifier. On a besoin de la moitié de la saison pour s'habituer et l'autre moitié pour pleurer le depart des meilleurs.Avec un budget raisonnable voila plusieurs saisons que nous montons des equipes Patchwork en tentant des coups rarement gagnant à part Chuck Edson en qui nous nous etions tous rapidement identifié. Mais comme toujours nous ne savons pas garder ceux que nous Public aimons du fond de notre coeur.
C'est la logique même du recrutement qui est en cause. Quant je pense que nous avons viré Girard pour en arriver la. Notre SIG que nous aimons est malade du syndrome du Racing Club de Strasbourg. Des moyens mais pas de coherences, un public qui lache vite les siens. Comment expliquer aux jeunes basketteurs ce manque de combativité que nous exigons de leur part en match.Frederic Sarre a bien du courage.
Quelqu'un sait-il quelles etaient ses demandes en joueurs au debut de saison

L'Alsace du 22 novembre 2009

La SIG passe à travers

Complètement dépassés, les Strasbourgeois ont concédé hier soir au Rhénus une lourde défaite (74-110), la sixième de la saison en huit rencontres de Pro A, face à une équipe de Hyères-Toulon menée de main de maître par un Derrick Obasohan en feu.
Il n’y a pas eu de match hier soir au Rhénus. Les hommes de Frédéric Sarre sont totalement passés au travers face au HTV de Derrick Obasohan, grand artisan de la victoire de son équipe avec la bagatelle de 31 points inscrits sur son ancien parquet. A l’image de son début de saison, le shooteur nigérian a joué un bien mauvais tour à ses ex-partenaires. Déçu par la tournure des événements, le coach alsacien affichait le visage des mauvais soirs. « Ce match est une catastrophe. Certes, le HTV a été bon, mais on leur a trop laissé faire ce qu’ils voulaient. C’est une grosse rouste, en plus à la maison, et si on continue à jouer comme ça, on ne va pas avoir beaucoup de supporters. Il faut vraiment que certains joueurs changent d’attitude dans l’approche des matches », explique un Fred Sarre sans concession devant l’ampleur de la défaite.

Si David Simon trouve facilement l’ouverture sur la première possession alsacienne, ce sont bien les visiteurs qui rentrent le mieux dans la partie. Malgré un marquage serré d’Alain Digbeu, Derrick Obasohan fait immédiatement parler la poudre en transformant ses deux premières tentatives à trois points (8-14 à la 4 e). La meilleure gâchette de Pro A ne va pas s’arrêter en si bon chemin en réalisant une première période presque parfaite (15 pts, 6/12 aux tirs) pour offrir un net avantage à des Varois plus agressifs dans tous les domaines (16-26 à la 10 e).

Ces derniers profitent, avec une grande réussite, des boulevards laissés par des Strasbourgeois mal dans leurs baskets. L’écart monte progressivement pour atteindre la barre des 17 points sur un panier facile de l’intenable Thomas Terrell (27-44 à la 16 e). La SIG s’en remet alors à l’adresse de son jeune intérieur, Elson Mendy (12 pts à 5/5 aux tirs à la pause) pour rester dans la partie. Mais, incapables de trouver des solutions défensives, les Strasbourgeois se retrouvent déjà largués (38-51) à la mi-temps.

« Difficile à accepter »

Les hommes de Fred Sarre ne parviendront jamais à inverser la tendance après la pause. Bien au contraire. Si Digbeu entretient l’espoir en provoquant une faute sur un tir à trois points réussi pour faire revenir son équipe sous la barre des dix points (42-51 à la 21 e), les Varois vont reprendre leur marche en avant grâce à l’insolente réussite du trio Obasohan-Terrell-Sene (67 points au total à eux trois) qui domine très largement les débats (49-70 à la 27 e). Sans réaction, la SIG se laisse complètement décrocher pour concéder sa plus large défaite de la saison (74-110).

« C’est difficile à accepter, on a été trop spectateurs. On a manqué d’engagement et de cohésion. Franchement, on a peut-être joué au basket pendant dix minutes et tout le reste du temps, on a subi. Il va falloir rapidement changer d’attitude », lâche Alain Digbeu, un capitaine strasbourgeois très abattu.

Olivier Arnal


L'équipe du 22 novembre 2009