4e journée: Besançon (2-2)- SIG (1-3): 76-74

Titeuf 67 a écrit:Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'il y avait sur le terrain 3 hommes en gris qui ont complètement détruit le secteur intérieur de la SIG en sortant Sanders et Mädrich du match pour 5 fautes en 18 et 12 minutes. C'est dans l'absence de secteur intérieur que le jeu de la SIG a été déstabilisé (d'où les 35 Pts de nos meneurs.....).

En général quand une raquette se fait décimer par les fautes, c'est parce qu'elle est dominée par celle d'en face... et qu'elle n'a d'autre solution que de faire des fautes.
Si on compare les évaluations dans ce secteur... ça se confirme.

C'est plus facile de dominer quand en face les joueurs ne peuvent plus défendre. J'ai parlé avec quelqu'un de neutre qui a vu le match. Les arbitres n'ont autorisé aucun contact en dessous, Dirk et Aerick ne pouvaient même pas respirer sous peine de predre une faute. Je veux bien. Ensuite, Marquis a été à coté de la plaque. John a été égal à lui même, une fois de plus.

je dirais que pour le moment le secteur interieur de la SIG n'est pas au niveau espèré avec Marquis peu adroit et Sanders qui prend bcp de fautes tres rapidement et penalise durement tres rapidement ce secteur du jeu de la sig. et besancon n'est pas le premier match où cela se passe comme cela. la seule vraie satisfaction dans ce secteur est John mais cela fait un peu court, d'autant qu'il est parfois timide/brouillon en attaque et apporte bcp moins que dans le secteur defensif......

Basket-ball / Après la défaite de la SIG à Besançon (76-74)

Mauvaise passe

Trois défaites en quatre matches : la SIG mange son pain noir en ce début de championnat. Éric Girard est persuadé que son groupe sortira renforcé de cette mauvaise passe.



C'est ce que l'on appelle une balle de match. Il reste moins de vingt secondes à jouer. Possession SIG. Avec trois intérieurs out (Sanders et Mädrich éliminés, McCord sur le banc après avoir reçu un coup de coude dans l'oeil), Eric Girard préfère « jouer la gagne » à trois points plutôt que la prolongation. Smith fait un écran pour Nissim, puis s'écarte. Mais le meneur franco-israélien tergiverse. Et Besançon rafle la mise 76-74. A défaut d'avoir été une balle de match, cela aura au moins été une balle à l'image du match.
Un match que la SIG laisse filer donc, mais aurait pu, ou dû, empocher. Un scénario déjà vu contre Roanne d'ailleurs. « Globalement, on fait plutôt un bon match, dit Eric Girard après avoir revu la vidéo de la rencontre. Mais on aurait dû le maîtriser plus longtemps ». Et le coach strasbourgeois de pointer les péchés mignons de son équipe. « Il nous faut être plus rigoureux. On s'enflamme quand on prend de l'avance. On veut passer de +8 à +15 en oubliant qu'il faut passer par dix et douze ».

« Tous les joueurs travaillent dans un bon esprit »

A l'extérieur, « on n'a pas besoin de cette euphorie. Il faut faire travailler l'équipe adverse en défense. Là, on redonne le ballon trop vite ». A Besançon, la SIG a ainsi perdu 15 ballons, dont six dans le premier quart soit autant qu'en quarante minutes contre Pau. La relation intérieur/extérieur préoccupe aussi Girard. « Claude (Marquis) a été habitué ces dernières années à être un joueur leader. Il s'implique en défense, mais a l'impression de ne pas avoir la reconnaissance de ses partenaires en attaque ».
Défaite trois fois en quatre sorties, la SIG traverse actuellement une bien mauvaise passe. L'entraîneur, lui, renouvelle plus que jamais sa confiance à son groupe. « Tous les joueurs donnent le maximum, travaillent dans un bon esprit. Mais il y a beaucoup d'éléments contraires et on se retrouve dans une contre-dynamique. Si on arrive à passer ces moments là sans trop de souci, on en sortira plus forts ».

« Il faut que la solidarité reste de mise »

Dans un championnat sens dessus-dessous - quatre succès pour Roanne, trois pour Orléans ; trois revers pour Pau et Le Mans -, s'incliner à Besançon n'a rien d'infamant estime Girard. « On pensait qu'on avait un calendrier abordable à condition d'être au complet. Mais en y regardant de près, Roanne, Besançon, mais aussi Nancy et Dijon, nos prochains adversaires, ont gardé une base forte et restent sur leur vécu et leur dynamique de l'an dernier. Ce n'est pas étranger à leur bon début de saison ».
« Il faut que la solidarité reste de mise. Que l'équipe ne perde pas confiance et qu'on ne perde pas confiance en l'équipe », conclut le coach de la SIG. Il y aura bien d'autres balles de match à négocier.

Régis Schneider

(www.dna.fr)


Quelques données en vrac:

- Eric souligne la manque de maîtrise de nos joueurs, qui jouent beaucoup sur l'euphorie.
- Il y a un manque de relation extérieur/intérieur. Marquis doit être beaucoup plus présent en attaque et beaucoup plus servi. C'est tout de même un joueur qui vaut 15pts à 60% en proA, bien mieux que ses 8pts à 45%. On sait que Cooper excelle dans ce domaine.
- Globalement, on fait un bon match et les joueurs gardent un bon état d'esprit.