PRO A 12ème Journée : SIG 80 - Hyères-Toulon 79 !!!

1/
pourquoi Pettway ne joue pas dans le 4eme quart temps alors qu'il est meilleur marqueur à ce moment là ?
2/
pourquoi avoir insisté avec le 5 composé de 3 petits ( Eddie, Afik et Gauthier ) et sans pivot de métier ?

De retour du Rhénus.
Suis d'accord avec vos analyses.
Par contre, il est urgent d'avoir un banc plus long car l'on va à nouveau vers des blessures à ce rythme.
A quand un nouveau sur le banc et le terrain?

Ben, je pense que l'on va attendre le retour de Houston qui va peut etre deja reprendre l'entrainement après les vacances.

OK mais le mois de janvier est long avec ULEB Cup si on veut esayer de continuer et matches pour se qualifier pour la semaine des as

Oui tu a raison, surtout que Houston ne sera pas opérationnel tout de suite. Le mieux serait de prendre un "Trey Moore" bis jusqu'au retour de notre bléssé.

John White a écrit:

David67350 a écrit:Oui tu a raison, surtout que Houston ne sera pas opérationnel tout de suite. Le mieux serait de prendre un "Trey Moore" bis jusqu'au retour de notre bléssé.

Pourquoi pas Thierry Zig.

Je suis complètement d'accord pour la venue de Thierry Zig, un aillier slasher serait plutôt pas mal pour complèter Obasohan

match trop facile avec une sig brillante en 1ere mi temps........
puis la decontraction, la fatigue et l'engrenage des shoots rates/balles perdues alors que le htv au contraire s'est mis à enquiller les panniers (williams +colson).
quant à pettway, il est sorti en 2eme mi temps car il avait bcp de mal à defendre sur masingue qui s'est bien repris apres une premiere mi temps calamiteuse.
En tout cas, match piege par excellence avec une sig bien fatiguee nerveusement et physiquement...........
et le htv n'explose jamais, weisz avait prevenu........
certains joueurs etaient hier soir bien fatigues/mediocres, la palme allant sans doute à Obasohan qui a multiplie les balles perdues et les shoots rates.....
vive les vacances!

A l'image d'un John McCord meurtri dans sa chair mais qui s'est battu jusqu'au bout, les Strasbourgeois sont allés chercher au fond d'eux-mêmes un quatrième succès consécutif en championnat. Et dire qu'il ne sont pas encore en vacances.

Pendant vingt-quatre minutes, Strasbourgeois et Toulonnais n'ont pas sembler évoluer sur la même planète. Il y avait d'un côté une SIG bien au point, adroite, variant très bien le jeu en attaque et se montrant plus solide que jamais en défense.
Et de l'autre ce HTV emprunté, engoncé dans un jeu lent et sans imagination à l'image d'un Vincent Masingue maladroit et conspué comme jamais à chaque ballon touché ou d'un Sean Colson incapable de trouver la mire ou de faire jouer son équipe.
Le score à ce moment du match ? 54-33. « J'ai vu le moment où on allait en prendre 30 », glissera Alain Weisz après le match.

« On a commencé à puiser dans nos réserves »

Malheureusement pour les Strasbourgeois, ce moment n'arrivera pas. La faute à l'ancien coach de la SIG et de l'équipe de France, qui tente un coup de bluff payant, un passage en défense de zone qui grippe la belle mécanique alsacienne. « Ils en ont profité pour récupérer et nous, on a commencé à puiser dans nos réserves », analyse Éric Girard.
Les Alsaciens alternent alors les tirs manqués et les balles perdues. « Certains ont un peu lâché le collectif », regrette l'entraîneur strasbourgeois. La fatigue fait le reste et Strasbourg lâche prise.
En dix minutes, les Varois se refont la cerise, passent devant et semblent se diriger vers une victoire qui leur tend alors les bras (65-68, 34e').
Et puis, au moment où on ne l'attend plus forcément, les Strasbourgeois trouvent leur second souffle. Nissim retrouve sa patte à trois points. Giffa, McCord et Lewin redeviennent intraitables dans le combat de près.
Non seulement la SIG ne cède pas, mais les Strasbourgeois font la course en tête dans cette fin de match. Ils reprennent un, deux, quatre points d'avance. En cèdent un, deux, quatre, sans jamais laisser le HTV reprendre les commandes.
Les Toulonnais reviennent deux fois au score, la dernière à 14" de la fin. Shannon gère la dernière balle en vieux briscard. A 5" de la sirène, il attaque le panier et cherche le contact avec Colson. Le meneur varois, éliminé pour le coup, peut aller taper dans les panneaux publicitaires, il a compris.
Shannon ne tremble pas, transforme son lancer synonyme de quatrième victoire consécutive en championnat pour les Alsaciens.

« Les joueurs sont lessivés. Ils ont été héroïques »

« On est venu à Strasbourg au mauvais moment. En d'autres temps, le doute qu'on a su leur insinuer aurait pu être décisif. Là, ça n'a pas été le cas. Le scénario peut sembler cruel pour nous mais quand on compte 21 points de retard, on ne peut pas s'estimer lésé de perdre », reconnaît Alain Weisz, très beau joueur.
Éric Girard n'a lui pas de mots assez forts pour qualifier la réaction de son équipe. « C'est une très grande victoire, qui aura certainement des conséquences. Il y a un mois, on n'aurait sans doute pas gagné ce match. A -3, on se dit "tout ça pour ça..." Et puis ils ont retrouvé des ressources. Les joueurs sont morts, lessivés. Ils ont été héroïques. »
Forts de cette 6e victoire en sept matchs, les Strasbourgeois se sont relancés en championnat comme en coupe d'Europe. Et avant de goûter un repos ô combien mérité, il leur reste une dernière tâche à accomplir. Mardi, dans la froideur de Kazan, ils retrouveront la coupe ULEB. Cet héroïsme, il leur en faudra encore une sacrée dose.

Cyril Tromson



Les habituels travailleurs de l'ombre ont hier capté la lumière. Et la SIG leur doit une fière chandelle. Sacha Giffa et Rob Lewin ont été précieux quand la rencontre se cherchait un vainqueur.

PETTWAY. - 22'30" de temps de jeu ; 14 pts ; 6/8 aux tirs (75 %) ; 2 LF sur 2, 8 rebonds, 1 balle perdue, 1 interception, 2 contres, 2 fautes. Évaluation : 22.
Six rebonds, quatre points, un contre : sur la lancée de sa monstrueuse sortie face à Jérusalem, Pettway se fendait d'un 1er quart copieux, écoeurant Masingue, shootant au-dessus de « Jurassique » Milling. Plus brouillon après la pause, il a eu du mal à stopper un Masingue qui avait retrouvé la grinta. Et laissa Lewin finir le travail.
DARRIGAND. - 11'30" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/1 aux tirs (0 %) dont 0/1 à 3 pts ; 1 rbd, 1 bp, 1 int, 2 ftes. Eval : 0.
Le Dacquois n'a guère eu l'occasion de s'illustrer. Culotté, Darrigand s'est quand même permis de s'emparer d'un ballon convoité aussi par Masingue et Milling. Et ça, il fallait le faire.
GIFFA. - 30'45" de tps de jeu ; 18 pts ; 6/10 aux tirs (60 %) dont 4/6 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 rbds, 2 pd, 4 bp, 1 int, ftes. Eval : 17.
Si ses huit points de rang dans le 2e quart avaient participé à l'échappée belle alsacienne, c'est surtout lors d'une fin de match haletante que sa gnac a été précieuse. Rebond, défense, panier primé et une présence de tous les instants : le « Shaker » a été décisif. Cela valait bien une révérence...
NISSIM. - 27' de tps de jeu ; 12 pts ; 4/11 aux tirs (36 %) dont 2/6 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 rbds, 6 pd, 4 bp, 1 int, 2 ftes. Eval : 12.
Cinq points en 50", une passe pour le trois points de Giffa dans le corner : Nissim a enflammé le début du 2e quart-temps. Confondant parfois vitesse et précipitation, toujours fébrile au shoot (36 % hier), l'arrière franco-israélien rentrait ensuite dans le rang. Jusqu'à ce panier primé qui venait interrompre le méchant 0-15 varois. Ouf...
McCORD. - 26'45" de tps de jeu ; 12 pts ; 5/8 aux tirs (62 %) ; 2 LF sur 2, 3 rbds, 1 pd, 1 bp, 1 fte. Eval : 12.
Le mollet droit bandé, McCord s'est lancé dans la bataille avec sa générosité habituelle. Marquant des paniers dans des trous de souris. Confisquant la gonfle alors qu'il est à la bagarre avec quatre Toulonnais. Le capitaine strasbourgeois a même été envoyé au front éteindre un Colson monté en température. Indispensable en somme.
OBASOHAN. - 22' de tps de jeu ; 7 pts ; 3/7 aux tirs (43 %) dont 1/3 à 3 pts ; 2 rbds, 4 bp, 2 int, 3 ftes. Eval : 3.
L'ancien « go to guy » toulonnais avait sûrement à coeur de briller. Las. Trois pertes de balle en cinq minutes, quatre dans le 1er quart : Obasohan avait beurré les tartines avant la rencontre. Du mieux ensuite, mais une sortie au final pas franchement affriolante.
SHANNON. - 33'45" de tps de jeu ; 7 pts ; 3/11 aux tirs (27 %) dont 0/5 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 4 rbds, 8 pd, 1 bp, 1 int, 1 fte. Eval : 10.
Balbutiant son basket en début de rencontre (-1 d'évaluation dans le 1er quart), Shannon s'est très vite ressaisi, servant généreusement ses partenaires (huit assists) à défaut de rentrer ses shoots. Sa vista s'est avérée précieuse en fin de rencontre. Et en convertissant l'un de ses deux lancers à 2" du buzzer , il endossait, comme mardi, cette tunique de clutch player qui lui va comme un gant.
LEWIN. - 25'45" de tps de jeu ; 10 pts ; 5/7 aux tirs (71 %) ; 6 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 int, 3 ctres, 2 ftes. Eval : 19.
Dans l'ombre de Pettway ces temps-ci, avec lequel il fut par moments associé, le Jamaïcain a pris la lumière hier, en étant à la conclusion d'un service de Shannon pour le alley-hoop ou en s'envolant par deux fois pour contrer Nichols. Lewin a surtout été ultra-important dans les dix dernières minutes. Un grand match.
MENDY et SOUMAHORO. - Ne sont pas entrés en jeu.

Régis Schneider



Rhenus Sport. 3 900 spectateurs. Quart-temps : 19-16, 29-15 (mi-temps : 48-31), 17-26 (65-57), 15-22. Arbitres : MM. Viator, Jeanneau et Lepercq.
- SIG : 32 paniers sur 63 tirs (51%), dont 7 sur 21 à 3 pts (33%). 9 LF sur 10 (90%). 32 rebonds, dont 10 offensifs. 19 passes. 17 balles perdues. 15 fautes. Shannon 7, Obasohan 7, McCord 12, Giffa 18, Pettway 14 ; puis Nissim 12, Lewin 10, Darrigand 0.
- HYÈRES-TOULON : 32 paniers sur 66 tirs (48%), dont 7 sur 25 à 3 pts (28%). 8 LF sur 12 (67%). 31 rebonds, dont 10 offensifs. 11 passes. 16 balles perdues. 17 fautes (Colson éliminé 40e'). Colson 20, Perincic 12, Nichols 12, Williams 23, Masingue 12 ; puis Milling 0, Sy 0.
Les Varois entre le mieux dans la partie. Deux tirs primés de Nichols puis Colson donnent 4 longueurs d'avance aux visiteurs (4-8, 3e'). Les joueurs du HTV perdent progressivement leur adresse extérieure et Pettway (panier suivi d'une interception) sonne la révolte. Le « Marsupilami d'Oklahoma » place logiquement la SIG en tête à 50'' du repos (17-16). Fin du 1er quart : 19-16.
Nissim (5 points) conclut un 11-0 à cheval sur les deux quarts avant que Perincic, d'un panier primé, ne mette fin à l'hémorragie (24-19, 12e'). Giffa entrer à son tour en action avec 8 points consécutifs (32-21, 14e'). McCord, Shannon et Lewin inscrivent un 8-0 qui donne 14 longueurs d'avance à la SIG (40-26, 18e'), avance encore accrue à la pause. Mi-temps : 48-31.
Les Strasbourgeois continuent d'imposer leur rythme et prennent 21 longueurs d'avance sur une nouvelle réussite de Pettway (54-33, 24e'). Alain Weisz tente alors un coup de poker : A 4' de la fin du quart-temps, il demande à ses hommes de passer en défense de zone. En panne d'adresse, les Strasbourgeois déjouent et les Toulonnais reviennent. Fin du 3e quart : 65-57.
A cheval sur les deux quarts, les visiteurs inscrivent un 15-0 qui leur permet de passer en tête grâce à Masingue puis Williams (65-68, 34e'). Nissim (à 3 pts) puis Lewin redonnent l'avantage aux Strasbourgeois qui ne vont plus perdre la tête. Les Varois égalisent à 14'' de la sirène. A 2'' de la fin, Shannon provoque la faute de Colson. Il marque le premier lancer, manque le second. Williams capte le rebond. Trop tard. Fin du match : 80-79.

C.T.

L'Alsace du 15 novembre 2007

Basket-ball La SIG soulagée

La SIG a décroché à l’arraché hier soir un succès crucial face à Hyères-Toulon (80-79) qui préserve ses chances de participation à la Semaine des As..

Dans sa tentative de remontée vers les sommets, la SIG a incontestablement fait une bonne opération hier soir. Quelques concurrents vont laisser des plumes lors de cette 12e journée de Pro A qui se poursuit dans la soirée et s’achève demain. Elle a disposé d’une équipe de Hyères-Toulon, qui navigue dans les mêmes eaux nationales ce matin, avec un bilan similaire (6 victoires, 6 défaites) et s’est révélée bien plus redoutable qu’elle n’en a longtemps eu l’air. Car si la bande à Alain Weisz a d’abord paru fort tendre comparée à celle d’Éric Girard, revenue de l’enfer et désormais sur une série de quatre victoires d’affilée en Pro A, elle s’est consacrée à une époustouflante remontée et a donné bien du fil à retordre, jusqu’au bout, après avoir semblé anéantie. Comme l’avait annoncé l’ancien sélectionneur national, son « équipe n’a jamais abandonné, même si elle a pu compter jusqu’à 20 points de retard plusieurs fois dans la saison ».
Au final, la victoire se révèle d’autant plus savoureuse qu’elle a été bien compliquée. Encore que. On aurait volontiers signé pour une deuxième mi-temps moins angoissante. Mais, ce matin, dans le camp alsacien, loin du statut de simple candidat au maintien d’il y a peu, le capitaine McCord, toujours vaillant, Nissim, mordant comme pour montrer à son ancien mentor qu’il ne s’était décidément pas trompé, et Giffa, efficace à l’heure du décollage comme de l’atterrissage, vont pouvoir jeter un œil sur les résultats du soir avec le sentiment du devoir accompli et une petite pensée assurément pour les As.

« Une grande victoire »

Dans un premier temps, l’hôte de l’épreuve, assuré donc de participer au rendez-vous du mois de février, n’a pas pesé lourd. À la mi-temps, avec 17 points d’avance pour la SIG, l’affaire semblait réglée. Les volontés varoises d’échappée d’entrée de jeu, initiées par Williams, Colson et Perincic (9-14), avaient été anéanties par la montée en régime de Pettway, qui confirme chaque semaine la difficulté pour l’adversité de l’arrêter. Dans son sillage, à l’entame du 2e quart temps, Nissim et Giffa avaient largement contribué à un 21-3 significatif (de 13-16 à 32-19). « On jouait presque un basket irréel », soulignait Éric Girard après coup.
Mais le retour de manivelle fut terrible : Williams, Colson et Masingue, en même temps qu’une zone, annonçaient la fin de la récréation. Un 8-0 ramenait d’abord un peu de suspense (de 60-43 à 60-51). Un 15-0 à cheval sur les 3e et 4e quarts temps (de 65-53 à 65-68), tandis que la SIG ratait tout ce qu’elle tentait, faisait même craindre le pire. Un 3 points de Nissim rallumait la lumière, McCord, Giffa et Lewin sortaient leur tenue de combat des deux côtés du terrain. Sur la dernière possession, à 79-79, Shannon provoquait une toute petite faute, qui avait les plus grosses conséquences. À 2’’52 du buzzer, il se contentait d’un lancer franc réussi sur deux. Et cela correspondait à un grand bonheur strasbourgeois. « C’est une grande victoire », appréciait l’entraîneur strasbourgeois. « Les joueurs sont héroïques, lessivés ».
François Namur

à noter que ce bon Eddy nous siffle encore n'importe quoi sur une pretendue faute de Nissim sur Nichols alors que celui ci shootait à 3 pts........
il y avait rien du tout......

John White a écrit:
Sinon si John McCord devait (malheureusement) prendre sa retraite l'été prochain je ne serais pas contre Tony Williams pour le remplacer.

Pas vraiment le même type de joueur. McCord, c'est le joueur de devoir par excellence, et de plus, sa plus grande force est son caractère, sa dureté, son abnégation. C'est un très bon au niveau du jeu, mais un géant au niveau de la force de caractère. Une vraie perle !

Et un digne successeur de Palmer au poste de capitaine.

J'ai examiné de plus près la feuille de stats de ce match et j'ai comparé :
La SIG a marqué 32 paniers au total dont 7 paniers à 3 pts et 9 lancers francs
Hyères a marqué 32 paniers au total dont 7 paniers à 3 pts mais seulement 8 lancers francs,

on gagne donc juste grace à un LF marqué de plus, c'est chaud et quelle similitude

Titeuf 67 a écrit:J'ai examiné de plus près la feuille de stats de ce match et j'ai comparé :
La SIG a marqué 32 paniers au total dont 7 paniers à 3 pts et 9 lancers francs
Hyères a marqué 32 paniers au total dont 7 paniers à 3 pts mais seulement 8 lancers francs,

on gagne donc juste grace à un LF marqué de plus, c'est chaud et quelle similitude

Bien vu j avais pas fait attention a sa

Titeuf 67 a écrit:J'ai examiné de plus près la feuille de stats de ce match et j'ai comparé :
La SIG a marqué 32 paniers au total dont 7 paniers à 3 pts et 9 lancers francs
Hyères a marqué 32 paniers au total dont 7 paniers à 3 pts mais seulement 8 lancers francs,

on gagne donc juste grace à un LF marqué de plus, c'est chaud et quelle similitude

Comme quoi, ceux qui disent que les matchs serrés se gagnent aux lancers, ils n'ont jamais vraiment tort

DNA du 16 décembre 2007


Mal en point à la mi-novembre, les Strasbourgeois viennent de vivre un mois plein. Avant d'aller à Kazan disputer mardi leur dernière rencontre de l'année, ils présentent une balance à nouveau équilibrée à 9 victoires pour autant de défaites.

Quelle métamorphose. Il y a un mois jour pour jour, la SIG rentrait groggy d'un déplacement humiliant à Vichy (76-53) en championnat de Pro A. Trois jours plus tard, elle sombrait à Liberec, contre Turow Zgorzelec (65-42).
Dans la foulée, les Alsaciens - qui présentaient alors un bilan de trois victoires pour huit défaites - s'apprêtaient à disputer deux matchs couperet, à Dijon en championnat et contre Den Bosch en coupe ULEB. Deux rencontres qui pouvaient les précipiter à la dernière place de chacune des deux compétitions. Autant dire dans une crise lourde de conséquences.

Les Alsaciens se sont libérés

Et puis les Alsaciens ont opéré leur mue. Le groupe, déjà modifié par le remplacement de Jai Lewis - qui retrouve des couleurs en Israël - par Aaron Pettway, a d'abord été amputé d'un élément. Bernard King, sur qui tout ou presque a été écrit, a quitté le club, laissant une SIG avec seulement neuf pros, dont Elson Mendy, qui joue très peu.
Ensuite, les joueurs et leur coach ont convenu de certains ajustements dans le jeu. Les Alsaciens mettent plus de rythme, jouent plus en première intention. Une stratégie qui leur a permis de (re)prendre confiance les uns envers les autres, de faire vivre le ballon.
Enfin le positionnement de Derrick Obasohan à l'arrière - et par conséquent le retour de John McCord dans le cinq de départ aux côtés de Sacha Giffa - a donné un supplément de densité physique, de combativité et tout simplement d'âme aux Strasbourgeois.
Ces seuls éléments n'expliquent évidemment pas le superbe « six sur sept » - six succès en sept matchs - qui a suivi le désastre de Turow. Mais ils ont certainement contribué à transformer la spirale négative en cercle vertueux.
Le dos au mur, en commando, les Alsaciens se sont libérés en enchaînant les « premières ». Premier succès de la saison à l'extérieur, à Dijon. Puis première série de trois victoires consécutives, grâce aux réceptions de Den Bosch puis de Pau-Orthez.

L'envie de gagner

Fessés à Zadar (94-65), les Strasbourgeois auraient pu retomber dans leurs travers mais ils ont montré au contraire beaucoup de maîtrise en s'imposant à Gravelines. Encore une nouvelle facette pas forcément étincelante durant l'automne : cette équipe a du caractère.
Cette semaine, c'est surtout son courage qu'elle a mis en avant. Mardi face à Jérusalem, les Sigmen disputent un vrai match de coupe d'Europe. C'est à dire qu'ils s'imposent sur leur dureté, leur envie, leur supériorité physique. Ce n'était pas gagné d'avance face à un ancien vainqueur de l'épreuve. Ce succès leur permet de continuer à rêver d'une qualification pour les 1/16es de finale de la coupe ULEB.
Enfin vendredi, contre Hyères-Toulon, malgré l'usure, la fatigue, une avance de 21 points partie en fumée, les Strasbourgeois ont serré les dents pour ne pas lâcher ce qu'ils ont mis tant de mal à construire.
« Avec l'enchaînement des matchs, ce n'est pas facile », reconnaît Afik Nissim, qui démontre depuis un mois qu'il est largement plus qu'un simple shooteur. « Mentalement surtout, c'est très usant, très difficile. Mais on a fait ce qu'il fallait ».
L'arrière franco-israélien veut même voir encore un peu plus loin. « On ira en Russie avec l'envie de gagner, malgré les blessures et la fatigue. On est à six sur sept alors pourquoi ne pas finir à sept sur huit ». Il y a un mois, les Strasbourgeois n'auraient même pas osé rêver d'un pareil scénario...

Cyril Tromson

L'Alsace du 16 décembre 2007


Si elle opère un spectaculaire redressement depuis trois semaines en Pro A, la bande d’Éric Girard verra son bilan à mi-saison plombé par une entame chaotique.

En l’emportant au terme d’une rencontre fort décousue, vendredi, face à Hyères-Toulon (80-79), les joueurs de la SIG peuvent afficher un bilan équilibré à la trêve hivernale (6 victoires, 6 défaites). Comme ils ont assuré le minimum, à savoir des victoires à domicile sur le front européen, avant même le déplacement à Kazan, mardi, Éric Girard avait quelques raisons d’affirmer au terme des débats l’autre soir : « On est dans les clous. On va récupérer le top 8 au bon moment ».
La qualification pour la Semaine des As est un objectif annoncé à chaque début de saison. Les traditionnels ratés alsaciens en font souvent un rêve inaccessible au bout de quelques tours de piste. Mais un rétablissement spectaculaire a permis à la SIG de participer aux deux dernières éditions, le millésime 2005 correspondant plutôt au couronnement d’une entame réussi.
Or, pour cette saison, achever le cycle aller dans la première moitié du tableau est loin d’être acquis, malgré la méritoire série de quatre victoires d’affilée en Pro A qui clôt l’année 2007 strasbourgeoise. Quelques résultats du week-end équivalent à de mauvaises opérations – la victoire du Havre à Paris, celle de Vichy face à l’ASVEL notamment. De plus, les trois ultimes rendez-vous avant le bilan à mi-course ne seront pas de tout repos.
Trois sommets à la rentrée

En déplacement à Orléans et au Mans, avec la venue du Havre dans l’intervalle, la SIG doit au moins récolter deux succès, ce qui la condamne au moins à un exploit à la reprise. Éric Girard y croit. « Certains pensent que la trêve tombe au mauvais moment étant donné notre dynamique actuelle », analysait le coach. « Mais la semaine de vacances va permettre de faire du jus. Les joueurs sont lessivés ».
Même en donnant sa pleine mesure à partir du 5 janvier prochain, la SIG n’est pas assurée de décrocher son ticket pour le tournoi organisé dans le Var. La bande d’Alain Weisz dispose d’une invitation garantie qui contraindra peut-être McCord, Giffa et les autres à intégrer le top 7. Des équipes comme Cholet voire Orléans bénéficient a priori de calendriers favorables.
Avec la réduction de l’élite nationale de 18 à 16 clubs, les occasions d’effacer une entame balbutiante se révèlent plus rares. Mais quand on se souvient du passé alsacien aux As – trois défaites d’entrée de jeu -, une impasse sur le rendez-vous organisé du 7 au 10 février serait-elle vraiment une catastrophe ?

F.N.

defaite du Mans a Clermont 72 - 75

Grosse grosse surprise!!
Les défaites d'euroligue vont ptetre finalement leur jouer des tours?

keith a écrit:Grosse grosse surprise!!
Les défaites d'euroligue vont ptetre finalement leur jouer des tours?

l'Euroligue se paie toujours tôt ou tard pour des équipes au format qu'on connait dans notre championnat. Quand en face les équipes alignent 12 ou 14 pros de top niveau, en France, on se base au lieux sur un 6 majeur de top qualité, avec des role player derrière.

Surprenant résultat qui démontre bien combien un déplacement ds notre championnat n'est jamais acquis. C'est Pau qui doit faire la gueule !

DNA du 17 décembre 2007

Des raisons d'espérer
Revenu à un point du Top 8, Strasbourg s'apprête à disputer à Kazan son dernier match avant la trêve. Après les vacances, les Alsaciens pourront s'attaquer à un premier objectif : participer à la semaine des As.
- Quel bilan à la trêve ?
Il reste un match aux Strasbourgeois, demain à Kazan, avant d'être en vacances. Mais dès vendredi soir, les Alsaciens ont bouclé la première partie de leur saison en championnat de France. Sur un bilan de 6 victoire 6 défaites qui leur permet de sauver l'essentiel. La SIG a remporté ses quatre derniers matchs en championnat et s'est replacée dans la course au Top 8.
- La SIG veut-elle faire partie des As ?
Pour la première fois, Éric Girard a évoqué la Semaine des As, qui réunira les sept meilleures équipes du championnat au terme de la phase aller (plus Hyères-Toulon). C'était après la victoire contre Hyères-Toulon. « C'est bon pour les As », a glissé l'entraîneur strasbourgeois.
Alors bien sûr, la SIG n'est pas en train de revoir ses objectifs. Cette compétition n'a jamais réussi à Strasbourg, qui n'y a pas encore remporté le moindre match, mais elle en être permet de valider un comportement correct sur la phase aller.
Faire partie des As c'est avoir parcouru la moitié du chemin menant aux play-offs. Éric Girard ne s'y trompe pas, en affirmant, un peu plus loin. « On réintègre le Top 8 au bon moment ». Le véritable enjeu des trois dernières rencontres de la phase aller après la trêve est bien là.
- Comment réintégrer le Top 7
Après douze matchs, les Strasbourgeois comptent une victoire de retard sur le dernier wagon pour Toulon, composé de Roanne, Cholet, Orléans et Le Havre. L'ASVEL, Vichy, Nancy et Le Mans semblent, eux, hors de portée.
Compte tenu du calendrier des uns et des autres, la SIG ne fera pas l'économie d'au moins un exploit. A Orléans dès la reprise, le 4 janvier, ou au Mans, deux semaines plus tard. Dans l'intervalle, les Strasbourgeois auront reçu Le Havre. Deux victoires seront nécessaires mais pas forcément suffisantes.
- La SIG peut-elle maintenir le rythme après la trêve ?
Les Strasbourgeois ont remporté six de leurs sept derniers matchs. Sept rencontres disputées en seulement un mois, avec seulement huit joueurs puisqu'Elson Mendy joue très peu.
Si certains Strasbourgeois ont profité de ce groupe restreint pour gagner en confiance (Nissim) d'autres commencent en revanche à traîner la patte. John McCord (mollet, dos, puis à nouveau mollet) ou Derrick Obasohan souffrent. Personne n'a pu être ménagé et certains temps de jeu (Giffa, McCord, Obasohan) dépassent la limite raisonnable.
Pour autant, il est toujours difficile d'ajouter un élément dans un groupe qui a trouvé son équilibre. L'idéal serait bien sûr que Kevin Houston retrouve le parquet rapidement. Sinon, Strasbourg pourra difficilement faire l'économie d'un nouveau pigiste médical. Un joueur de complément, mais surtout pas une star.
- La SIG peut-elle encore progresser ?
Depuis le début de saison, la SIG a battu les équipes de milieu et de bas de tableau. Pour prétendre s'approcher du Top 5, les Strasbourgeois devront démontrer leur capacité à dominer de gros calibres comme l'ASVEL, Roanne, Nancy, Le Mans. Pour y parvenir, les Alsaciens pourront s'appuyer sur leur dynamique actuelle et les montée de puissance de Pettway, Shannon, Nissim.
Deux autres axes sont également encourageants. D'abord le retour de Kevin Houston, qui « vaut » 15 points et 6 rebonds à chaque sortie.
Ensuite, l'axe Pettway-Lewin. Éric Girard tente depuis quelques matchs d'associer les deux hommes. Si l'association fonctionne, la SIG disposera d'une paire d'intimidateurs au niveau de la meilleure raquette de Pro A, celle de l'ASVEL.
La SIG n'a donc peut-être pas fini d'étonner.

Cyril Tromson

20 Minutes du 17 décembre 2007

La SIG termine en trombe l'année 2007

Au bord de la crise il y a un mois, Strasbourg n'en finit plus de gagner. Vendredi soir au Rhenus Sport, les coéquipiers de l'inusable capitaine John McCord ont glané leur quatrième succès consécutif en Pro A, aux dépens de Hyères-Toulon (80-79).
Une victoire acquise dans la douleur, mais précieuse. Elle permet à la SIG de remonter à la 8e place du classement après douze journées et de croire encore en ses chances de qualification pour la Semaine des As. « Les joueurs ont été héroïques, souligne le coach Eric Girard. Ils ont montré de la solidarité, l'envie de ne rien lâcher et d'aller jusqu'au bout. C'est une marque de fabrique que j'aime bien. C'est une victoire qui comptera beaucoup. »

J. S. - ©2007 20 minutes

Reste plus qu'a réaliser un petit exploit à Kazan, et on pourra dire qu'on est sur de très bons rails.

Young ne pourra pas être recruté par la SIG s'il a déjà joué avec Pau...