PRO A 26 ème journée : Hyères-Toulon - SIG

yannickos a écrit:Bon on peut dire au revoir aux PO, mis à part Orléans les 3 autres matchs sont trop compliqués pour cette équipe là

Je crois que tu as raison... j'ai envie d'en pleurer... au revoir nos Nisssim, Sacha et Lewin, surtout ce dernier qui vient d'arriver et qui aurait pu nous montrer de belles choses

Vas-y JR sort nous une equipe magique pour l'année prochaine (et qui reste plus que 1 an ou 2 mois)

J'aurais surtout beaucoup de regrets si on arrive pas a gardé un gars comme Lewin... ce mec, il fallait déjà lui proposé un contrat bien plus tôt... mais bon...

DNA du 19 avril 2008

Douchés, coulés
S'il lui en restait, la SIG a sans doute abandonné une bonne partie de ses dernières illusions hier soir dans le Var. Battus par Hyères-Toulon (95-84) dans un match décisif pour une place en play-offs, les Alsaciens peuvent vraisemblablement dire adieu au grand huit. La fin de saison risque d'être bien morose.
De notre envoyé spécial à Toulon
C'est la faute au vent d'Est disent les anciens ici, lesquels s'y connaissent mieux que quiconque pour disserter sur la pluie et le beau temps à l'heure de l'apéro, à toute heure du jour et de la nuit donc. Ce fichu vent d'Est a charrié de gros nuages au-dessus de la rade ce vendredi. Les opaques volutes ont bouché l'horizon avant de déverser sans discontinuer leur trop-plein sur les jetées du port. Toulon, hier, faisait grise mine sous les trombes d'eau. Et les panneaux « Route inondée » fleurissaient même au bord du bitume détrempé.

Le vent d'Est ne s'est pas engouffré dans le Palais des Sports

Nul besoin d'être expert en revanche pour constater que le vent d'Est ne s'est pas engouffré dans ce joyau qu'est le Palais des Sports toulonnais. Hier soir, la SIG a été douchée sur le parquet du HTV (95-84) et a sans doute vu s'évaporer une bonne partie de ses illusions. En perdant le bénéfice du panier-average sur un adversaire direct, les Strasbourgeois ont en effet plus que sérieusement hypothéqué leurs chances de monter dans le grand huit en mai. « On pouvait viser vers le haut. Mais maintenant, il faudrait qu'on gagne deux matches de plus qu'eux. Ce ne sera pas simple », admet Olivier Weissler. Alors certes, pour affronter le gros grain varois, la SIG avait dû composer avec les pépins de dernière minute, et notamment cette entorse de la cheville de Sacha Gifla. Mais Olivier Weissler n'ouvre que précautionneusement le parapluie. « Même si ça ne doit pas être une excuse, c'est vrai qu'on a peut-être manqué de combattants. Sacha nous apporte une base défensive qu'on n'a pas retrouvé avec un autre cinq ce soir (hier) », estime le coach strasbourgeois. Le forfait du « Shaker » a par contre fait le bonheur d'Alain Weisz. « L'absence de Giffa nous a considérablement facilité la tâche. Beaucoup de choses tournent autour de lui », dit le coach varois. Dans son malheur, la SIG est en plus tombée sur une équipe insolente d'adresse : 80% dans le 1er quart, 61% à l'arrivée et 52 % à trois points ! « Ils rentrent des tirs alors qu'on a les mains sur les shooteurs », constate Olivier Weissler. « C'est un match franchement réussi où on a été franchement bons. Et on n'a pas toujours été bons comme ça », lui lance Alain Weisz, histoire d'atténuer la déception. Et comme s'ils n'avaient pas assez à faire pour contenir le très talentueux Austin Nichols - « On aurait peut-être dû être un peu plus méchant sur lui pour le faire sortir du match », dit coach Weissler -, Shannon et ses partenaires sont aussi tombés sur un rayonnant Daniel Horton (13 pts, 12 passes). « Ça faisait un moment qu'il n'était pas trop dans le coup. Là, on a retrouvé un vrai meneur », dit Alain Weisz. « Je ne m'attendais pas à un match comme ça de sa part. C'est vraiment lui qui détenait les clefs pour les autres. Et on n'a pas eu la possibilité de s'adapter », lâche son alter ego alsacien, dont la zone match-up ne contraria le HTV qu'un très court instant.

« C'est le HTV qui a gagné ce match, ce n'est pas Strasbourg qui l'a perdu »

Le gang de « Bang Bang » Masingue ayant bien tenu les extérieurs alsaciens - confinant l'ancien Varois Derrick Obasohan à un rachitique 29% aux shoots -, la SIG de « Big Rob » Lewin (32 d'évaluation) ne pouvait que boire la tasse. « 128 à 100 d'évaluation, c'est bien la preuve que c'est le HTV qui a gagné ce match et que ce n'est pas Strasbourg qui l'a perdu », glisse Alain Weisz, grand seigneur. Pas sûr que cela suffise à consoler la délégation alsacienne. Sauf très improbable réchauffement climatique lors des quatre dernières rencontres, la SIG ne verra pas les play-offs et n'a plus que ses yeux pour pleurer. Que d'eau encore. Sale temps. Sale saison.

Régis Schneider

HYÈRES-TOULON 95 SIG 84
Palais des Sports. 2000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bissang, Boué et Hamzaoui. Quart-temps : 33-23, 21-18 (mi-temps : 54-41), 29-24 (83-65), 12-19 (95-84).
HYÈRES-TOULON : 34 paniers sur 56 tirs (61 %), dont 12 sur 23 à trois points (52 %), 15 LF sur 18 (83 %), 29 rebonds (Nichols 7) dont 6 offensifs, 27 passes décisives (Horton 12), 9 interceptions, 11 balles perdues, 20 fautes. Horton 13, Nichols 26, Perincic 20, Williams 11, Masingue 13, puis Dardaine, Ajinca 12, Legname.
SIG : 33 paniers sur 68 tirs (49 %), dont 6 sur 16 à trois points (38 %), 12 LF sur 12 (100 %), 29 rebonds (Lewin 9) dont 10 offensifs, 19 passes décisives (Shannon 9), 11 interceptions, 9 balles perdues, 20 fautes (Mendy, 39e', éliminé). Shannon 13, Nissim 12, Obasohan 9, McCord 16, Lewin 21, puis Darrigand, Mendy 5, Pettway 8.
Un McCord rageur à souhait donne le ton. Et Lewin permet à la SIG de mener 0-7 après deux minutes. L'intérieur jamaïcain totalise déjà 8 pts en 3'40" (8-11, 4e'). Mais Masingue montre les dents - ou plutôt joue des coudes - et les Alsaciens subissent. Le HTV se détache grâce à Austin « Power » Nichols -12 pts dans ce quart - et Horton (27-18, 8e'). Masingue inscrit le dernier panier varois du premier acte. Les Toulonnais viennent de shooter à 80% de réussite !
FIN DU 1er QUART : 33-23 A l'euphorie offensive succèdent deux minutes de disette. Mendy y met fin derrière l'arc. Nichols lui répond. L'ailier méridional est chaud bouillant (18 pts à 100%) et le HTV se fait la belle (39-26, 13e'). Les 214 centimètres d'Ajinca mettent McCord et Lewin au supplice (43-28, 16e', puis 47-34, 18e'). McCord y va de sa ruade, mais Nichols (21 pts, 6 rbds) et Ajinca (8 pts, 3 fautes provoquées dans ce quart) condamnent tout espoir de retour alsacien.
MI-TEMPS : 54-41 Nichols est « on fire » : sixième panier à trois points en autant de tentatives (59-43, 22e') ! Nissim et Perincic entrent dans la danse et enquillent à eux deux quatre paniers primés de rang. La gâchette croate ajoute deux lancers et le HVT s'envole (67-49, 24e'). Masingue dunke sur Obasohan et obtient la faute en prime. Le gang de « Bang Bang » navigue toujours au large (76-58, 28e'). Reprise de dribble pour Obasohan, marcher de Nissim : la SIG n'avance plus (78-58, 29e'). Lewin fait ce qu'il peut, mais Horton dégoupille à 6,25 m.
FIN DU 3e QUART : 83-65 L'écart atteint 21 unités après un nouveau panier primé de Horton (88-67, 32e'). En dépit des efforts de McCord, la suite de la rencontre devient somme toute très anecdotique. Ajinca bâche tous ceux qui croisent ses grands segments, le HTV lève le pied et Pettway marque dans le garbage time. La SIG trébuche à nouveau, une défaite qui sonne peut-être le glas de ses illusions pour la fin de saison...
FIN DU MATCH : 95-84

R. Sch.


L'Alsace du 19 avril 2008

Basket-ball La SIG chute dans le Var

Mauvaise pioche pour Strasbourg qui s’est incliné 95 à 84 sur le parquet du palais des sports de Toulon face à une équipe de Hyères Toulon qui a su faire preuve d’une grosse adresse. La SIG étant pour sa part privée de Houston et de Giffa.
Dans la course aux playoffs, Strasbourg perd donc du terrain sur son rival varois et ceci d’autant plus qu’au point-average particulier les Varois ont repris l’avantage (+11)
Tout avait pourtant bien commencé pour la SIG, très présente dans la raquette, au point d’infliger un bon 7/0 en guise d’entrée en matière à des Varois lents à se mettre en route. Mais sous l’impulsion de Nichols, Hyères Toulon allait vite revenir au point de prendre l’avantage par Perincic (12-11, 4e). Dès lors, Strasbourg, allait commencer à souffrir, les hommes d’Alain Weisz augmentant progressivement leur avance, au point de compter 10 pts de mieux que la SIG (31-21, 9e) avec un Nichols déjà très affûté (12 pts).
Au second quart temps, les joueurs d’Olivier Weissler, en panne au niveau de l’adresse (46 % en face du 66 % varois) et dominés au rebond (11 prises contre 19 au HTV) allaient bien évidemment être à la peine, Hyères Toulon portant son avance à 15 pts (43-28, 15’) avec ce diable d’Austin Nichols en état de grâce en première période avec 21 pts (5/5 à 3 pts). A la SIG, seul Rob Lewin trouvait ses marques (12 pts) mais atteignait la pause avec un solde négatif de 13 pts (54-41).
Le retour des vestiaires allait-il coïncider avec le réveil de la SIG ? Pas vraiment malgré la bonne volonté de McCord et les deux paniers primés d’Afik Nissim, les Varois allaient creuser l’écart, menant de 18 pts (71-53, 25’) puis de 21 (88-67) peu après la demi-heure de jeu avec un Nichols à 6/6 à 3 pts. Et pourtant Rob Lewin (17 pts) tirait son épingle du jeu, en face de Masingue. Les hommes d’Olivier Weissler pourtant ne baissaient pas les bras et parvenaient à réduire la marque à (94-78, 37’), mais ne pouvaient pa revenir complètement s’inclinant de 11 pts (95-84) malgré la prestation de Rob Lewin (21 pts et 32 d’évaluation).

Hyères Toulon — Strasbourg 95-84. (33-23) (21-18) (29-24) (12-19) - Arbitres : MM. Bissang, Boué et Hamzaoui — 2000 spectateurs environ. Hyères Toulon cinq de départ : Perincic (20), Williams (11), Masingue (13), Nichols (26), Horton (13) puis Ajinca (12), Legname (0), Dardaine (0). Entr. : Alain Weisz. Strasbourg cinq de départ : Nissim (12), McCord (16), Obasohan (9), Shannon (13), Lewin (21)
puis Darrigand (0), Pettway (, Mendy (5). Entr. : Olivier Weissler.

Chalon-sur-Saône — Paris-Levallois à rejouer. Le match de ProA entre Chalon-sur-Saône et le Paris-Levallois, disputé le 27 octobre 2007, a été donné à rejouer, a décidé la Chambre d’appel de la Fédération française de basket-ball (FFBB) hier soir.
La FFBB se base sur le fait que le joueur chalonnais Mohamed Koné, licencié à l’époque des faits pour un contrôle positif au cannabis, avait participé à la rencontre alors qu’il se savait suspendu depuis la veille

Merci le staff pour cette superbe saison !!!

Merci JC (à ne pas confondre avec l'original, celui qui était "le sauveur"...)
Merci JR (à ne pas confondre avec l'original, celui qui avait le sens des affaires...)

Vous nous avez pourri notre saison, pourri notre équipe, pourri notre club !
Pas de playoffs cette saison, pas de coupe d'Europe la saison prochaine, on reprend tout à zéro, et qd je dis TOUT, j'espère que vous dégagerez vous aussi avec l'eau du bain, et que ce club qu'on supporte depuis des années redeviendra sain et performant.

Je trouve les DNA bien conciliant face à la doudoune prise lors du match le plus important de l'année!

OW avoue quand même qu'en l'absence de Giffa "la SIG manque de combattants"... que l'on ne nous dise pas qu'ils débordent d'envie et d'implication!

Cette défaite n'est pas vraiment une surprise... on peut dire au revoir aux playoffs...

A la fin du match contre Dijon j'ai pas mal discuté avec Rob et je lui ai dit que pour moi il était un joueur très important pour l'equipe en raison de son envie et de sa détermination. Ok, sur certains matchs il nous a sorti des stats pourries mais curieusement je lui en ai jamais voulu parce qu'il s'était toujours battus.
Et je lui ai dit continue à te battre comme ça sur le terrain parce que c'est très important pour gagner un match et pour se mettre le plublic dans la poche. Je ne sais pas si ça l'a marqué ou pas mais en tout cas il se bat toujours encore comme un mort de faim et en plus et il nous sort des stats exceptionnelles. Je lui tire donc mon chapeau!!!

Bref on l'a déjà dit plusieurs fois et on sait qui se bat et qui ne se bat pas... Il est clair qu'il faut garder Rob. Ce n'est pas un leader mais il a un comportement exemplaire!

Pettway a joué 9 min. ça en dit long, n'en déplaise à certains. En tout cas les scoots NBA ne doivent pas se bousculer au portillon, n'est-ce pas JR?
ça fait pas lourd pour un joueur titulaire, une pièce maitraisse en quelque sorte...

Hoop a écrit:Je ne sais pas si ça l'a marqué ou pas mais en tout cas il se bat toujours encore comme un mort de faim et en plus et il nous sort des stats exceptionnelles. Je lui tire donc mon chapeau!!!

A voir pourquoi il se bat aussi. La SIG étant devenue une équipe du ventre-mou, il vaut mieux y faire de grosses stats pour aller dans un meilleur club l'année prochaine. Et c'est tout à son honneur de continuer à essayer de sauver ce qu'il reste à sauver
C'est tout ce qu'on lui souhaite, au final.

Dites donc, ce soir Jerome Schmitt a mangé du lion !

Vincent a écrit:Dites donc, ce soir Jerome Schmitt a mangé du lion !

28pts, 8 rbds 33 éval

et orléans a disposé de chalons aisément avec un très ben dewar.de bonne augure pour samedi prochain...

Objectif lune (Source l'Alsace)
Avec la défaite sur le parquet de Hyères-Toulon (95-84), la SIG a peut-être définitivement perdu tout espoir de disputer les play-offs. Avec quatre parties restant à jouer, les hommes d’Olivier Weissler doivent gagner deux matches de plus que le HTV.

La SIG vit une fin de cycle difficile. Dans les sports collectifs, on estime souvent à trois ans la tenue d’une dynamique de club. La quatrième année, ça se complique. Ou alors il faut s’appeler CSP Limoges ou Pau-Orthez. Depuis le début de la saison, on sentait qu’une page était en train de se tourner. L’esprit qui habitait l’équipe jusqu’à l’an passé, et malgré la présence de plusieurs joueurs déjà au club en 2006-2007 (McCord, Nissim, Giffa, Darrigand, Mendy), avait semblé bien loin. Eric Girard lui-même cherchait son second souffle.
Cahoteuse, la SIG est passée à côté de tous ses objectifs : Coupe Uleb, semaine des As et, à confirmer, play-offs. Le sentiment qui surgit à chaque nouvelle défaite « contrariante », c’est ce manque de solidité, d’implication, de concentration. À Toulon, Olivier Weissler a de nouveau vu « un manque de dureté dans certaines périodes. Pourtant on avait bien démarré le match, on était prêt à relever le défi. » Si l’on attendait mieux des Strasbourgeois, il faut aussi rendre aux Varois ce qui leur appartient : ils ont présenté une superbe copie. « Ils sont allés chercher une grosse victoire, confirme Weissler. Ils ont eu une adresse folle face à des mains levées. On y a peut-être contribué en ne durcissant pas assez le jeu. »

Une pensée pour Lewin
Alors comment expliquer cette déliquescence du jeu strasbourgeois ? Face au HTV, quelques circonstances atténuantes peuvent apporter un semblant de réponse. « Sans Houston, sans Giffa, sans Darrigand qui se blesse à la clavicule dans le troisième tiers, on ne pouvait pas lutter sur certains points tactiques, notamment défensifs. L’association de Sacha et de John McCord aurait sûrement mieux permis de gêner leurs extérieurs… »
Quelle tristesse également de voir Rob Lewin au sommet de son art, au moment où ses coéquipiers tergiversent le plus. Le pivot jamaïcain a tout simplement été flamboyant : 21pts (9/10), 7 fautes provoquées, 9 rebonds, 3 interceptions, 32 d’évaluation ! Celui qui disait plus tôt dans la semaine « travailler pour libérer des espaces aux shooteurs » sera sûrement ravi de constater les performances à l’extérieur : 2/7 pour Obasohan, 5/14 pour Shannon. Seul Nissim surnage avec un 5/8 dont 2/3 à trois points.
Entre un manque de pression défensive et un manque de confiance en attaque, il était évident que la SIG rencontrerait des difficultés. Les dix pros de l’équipe n’ont pratiquement jamais réussi à jouer ensemble cette saison. Alors, même s’il faut « continuer de fédérer le groupe et ne pas se disperser », dixit Weissler, on a peine à croire que cette équipe arrivera à réagir et à remonter deux victoires à un HTV (Hères-Toulon Var) qui doit encore recevoir Gravelines et Orléans (!) et se déplacer à Pau et Le Havre. La SIG de son côté n’aura pas d’autre choix que de battre Orléans (13e), Le Havre (4e), Le Mans (1er) et l’ASVEL (2e). Mission impossible ?

J'ai eu des échos du comportement des joueurs sur ce match de certains amis Varois. Même si les informations restent à confirmer, il apparaîtrait que les joueurs ne se sentent ni très concernés par la chose sur le terrain, ni en dehors. Mes contacts auraient aperçus deux de nos cotonoux qui, en sortant des vestiaires, avaient un sourrire jusqu'aux oreilles et rigolaient. Et ce jusqu'à l'entrée dans le bus, où j'imagine qu'ils ne sont pas tombés en larme.
Pareil pour un certain pivot Américain, qui était également très loin de pleurer, et qui gratifiait tout le monde de sa moue habituelle, lui aussi en sortant des vestiaires.

Ce sont des infos à confirmer, je n'y étais pas moi même donc je ne relaye que ces dires, mais bon...
A première vue, les joueurs essayent de garder une belle image auprès de leurs supporters (et encore, pas toujours sur le terrain...), mais à l'autre bout de la France, c'est une autre histoire

Sinon, en ce qui concernen l'article des DNA d'aujourd'hui, je trouve que J.Rosenstiehl est vraiment de mauvaise foie, c'est impressionant. Je vous laisse constater la chose, lorsqu'il dit qu'il ne faut pas considérer que la série de la SIG est vraiment mauvaise, en disant que le club a renoué avec la victoire il y a peu, et qu'il fallait aussi voir que "début mars, la SIG était 5°, alors que fin mars, elle n'est plus que 8°".

Et ce n'est qu'une mise en bouche

JR qui essaye de se persuader???
dommage car la prose de l'ami Schneider est remarquable sur cet article

"We believe in you"


alors, y a toujours autant de monde pour le clamer?
comportement lamentable de nos joueurs, bien en rapport avec leurs prestations flamboyantes.......
je sens qu'il faut que je lise JR, il va me distraire.......

philippe a écrit:"We believe in you"


alors, y a toujours autant de monde pour le clamer?
comportement lamentable de nos joueurs, bien en rapport avec leurs prestations flamboyantes.......
je sens qu'il faut que je lise JR, il va me distraire.......

j'ai lu JR, il nous prend pour des cons.......

ET OUI!!!!!

DNA du 20 avril 2008

Quel électrochoc ?
Il y a trois semaines, la SIG, en course en Coupe de France et qualifiée pour les play-offs, se séparait d'Éric Girard pour enrayer la spirale de la défaite. Trois revers - en quatre matches - plus tard, le club strasbourgeois n'est plus concerné par le Trophée Robert Busnel et est en très mauvaise posture pour une place dans le Top-8. Le choc psychologique a-t-il seulement eu lieu ?
Éric Girard et son ancien club partagent au moins encore un point commun : l'amour de la plongée. Les similitudes s'arrêtent là. Car là où l'ex-coach strasbourgeois compte mettre à profit son temps libre pour passer son brevet, la SIG a donné dans la brasse coulée à Toulon. Si le port varois n'est sans doute pas le spot rêvé pour admirer les fonds marins, sans doute est-il plus approprié pour qui aime se perdre dans d'insondables abîmes de perplexité.

« On ne va pas baisser les bras. Il faut se battre jusqu'au bout »
Amère Méditerranée. Hier matin, la SIG s'est réveillée avec une vilaine gueule de bois qui ne doit rien à la consommation immodérée des « petits jaunes » servis dans les rades de l'Arsenal. En s'inclinant vendredi à Toulon, les Alsaciens ont largement compromis leurs chances de s'inviter au grand banquet de fin d'année. Même Jérôme Rosenstiehl en convient. « Ça nous met dans une situation difficile. Jusque-là, on était au contact. Mais bon, on ne va pas baisser les bras. Il faut se battre jusqu'au bout ». Certes, le Titanic strasbourgeois était privé avant-hier de l'un de ses hommes d'équipage les plus précieux, Sacha Giffa, auteur d'un match canon à Nanterre trois jours plus tôt. Mais le constat comptable, qui n'a que faire des coups du sort, n'en reste pas moins accablant. Avant le limogeage de son timonier choletais, la SIG était en course pour les play-offs et en coupe de France. Ces deux objectifs se sont aujourd'hui éloigné pour l'un, évanoui pour l'autre. Ce qui pose de facto la question du tant attendu électrochoc. L'encéphalogramme strasbourgeois semble toujours à peu près aussi désespérément plat que celui d'une rascasse pêchée la veille au large de Porquerolles. Jérôme Rosenstiehl ne partage pas cette analyse. « Tout dépend quelle lecture on adopte, phosphore le directeur sportif de la SIG. On peut aussi considérer que début mars, on était cinquième et que fin mars, on était huitième ». Pour le team manager, l'éviction du coach champion de France s'imposait pour « sortir le club de l'ornière ». Et, assure-t-il, cette mesure a porté. « On a renoué avec la victoire à domicile (contre Gravelines ndlr) qui nous fuyait depuis trois matches. On avait aussi placé les joueurs devant leurs responsabilités et ils font ce qu'ils doivent faire ». Hormis Derrick Obasohan qui reste, de son propre aveu, « une énigme » - « Les gens de Toulon ne l'ont pas reconnu » -, les autres ont répondu présent. « Rob, Eddie, John, Sacha et même Gauthier sont exemplaires ». Les pouvoirs thaumaturges d'Olivier Weissler tardent à se révéler ? Jérôme Rosenstiehl ne l'entend pas de cette oreille. « Olivier et Franck, dans un contexte difficile, font un travail extraordinaire. Et ils le font avec abnégation. Ils sont à 100 % dans la mission qui leur a été assignée », dit le directeur sportif, destinataire d'« énormément de messages de soutien ». « On sent un élan de solidarité autour du club. Tout le monde est derrière l'équipe, c'est réconfortant ».

« A Toulon, n'importe quelle équipe de Pro A serait passée à la trappe »
S'il ne veut pas verser dans un angélisme déplacé à l'heure de cet état des lieux - « J'ai été irrité par notre première mi-temps à Nanterre. On s'est tiré une balle dans le pied par orgueil » -, « JR » note que la SIG est tombée sur très forte partie pour son match charnière dans le Var. « Le HTV était injouable. Ils se sont relayés et nous ont tout fait. Alain Weisz en était presque gêné. A Toulon, n'importe quelle équipe de Pro A serait passée à la trappe ». Soit. Il n'empêche que les rustines collées sur la bouée alsacienne n'ont pour le moment pas suffi à maintenir le club au-dessus de la ligne de flottaison, de cette 8e place qualificative pour les play-offs. « On fera un bilan de la saison, de toute la saison, à la fin de celle-ci, conclut Jérôme Rosenstiehl. Et c'est là qu'on évaluera l'ensemble des objectifs ». Parce que la vie de la SIG cette année n'aura pas été un long fleuve tranquille, l'embouchure est attendue avec impatience. Les plongeurs le savent bien : pour revenir à la surface, il faut parfois aussi toucher le fond.

Régis Schneider

philippe a écrit:

philippe a écrit:"We believe in you"


alors, y a toujours autant de monde pour le clamer?
comportement lamentable de nos joueurs, bien en rapport avec leurs prestations flamboyantes.......
je sens qu'il faut que je lise JR, il va me distraire.......

j'ai lu JR, il nous prend pour des cons.......

Oui, je me suis dit la même chose.

J'ai particulièrement aimé le passage ou il dit qu'il a fallu virer Girard "pour sortir le club de l'ornière". Passage qu'il faut comprendre "pour me sortir de l'ornière" d'un collègue qui ne parle et ne m'écoute plus.

Pour le reste, je crois que c'est pas la peine de développer... démagogie et mauvaise foie.

boon a écrit:« On sent un élan de solidarité autour du club. Tout le monde est derrière l'équipe, c'est réconfortant ».

Régis Schneider

Ce "tout le monde" ne doit pas être sur Infrarouge alors...

La perle du week end de JR, admirez:

« Olivier et Franck, dans un contexte difficile, font un travail extraordinaire. Et ils le font avec abnégation. Ils sont à 100 % dans la mission qui leur a été assignée ».

Quelle mission? de perdre des matchs? Ah oui ils y arrivent... 3 défaites en 4 matchs c'est pas mieux que le mois de mars de Girard! Alors lapsus révélateur qui tendrait à prouver que la SIG laisse couler une fin de saison calamiteuse, ou mauvaise foi de JR qui tendrait à prouver qu'il doit dégager au plus vite!

Eddie a écrit:

boon a écrit:« On sent un élan de solidarité autour du club. Tout le monde est derrière l'équipe, c'est réconfortant ».

Régis Schneider

Ce "tout le monde" ne doit pas être sur Infrarouge alors...

ça c'est gratuit, juste pour pousser la mauvaise foi à l'extrême.
C'est juste ridicule. En tout cas on ne peut pas dire que notre ami JR matrise l'art de se forger une image positive par le biais des médias.

Ce que j'adore c'est ça :

"« On fera un bilan de la saison, de toute la saison, à la fin de celle-ci, conclut Jérôme Rosenstiehl. Et c'est là qu'on évaluera l'ensemble des objectifs »"

C'est dingue d'afficher une telle confiance sur l'issue de la saison... C'est comme si sur les 4 derniers matchs on allait encore sauver quelque chose (relancer notre saison?). C'est plus que ridicule, je ne trouve même pas de mot...

boon a écrit:La perle du week end de JR, admirez:

« Olivier et Franck, dans un contexte difficile, font un travail extraordinaire. Et ils le font avec abnégation. Ils sont à 100 % dans la mission qui leur a été assignée ».

Quelle mission? de perdre des matchs? Ah oui ils y arrivent... 3 défaites en 4 matchs c'est pas mieux que le mois de mars de Girard! Alors lapsus révélateur qui tendrait à prouver que la SIG laisse couler une fin de saison calamiteuse, ou mauvaise foi de JR qui tendrait à prouver qu'il doit dégager au plus vite!

Enfin pourrait dire "les perles" et citer tout l'article des DNA très bien tourné par Régis Schneider...

Hoop a écrit:

"« On fera un bilan de la saison, de toute la saison, à la fin de celle-ci, conclut Jérôme Rosenstiehl. Et c'est là qu'on évaluera l'ensemble des objectifs »"

Faire le bilan ok mais seulement pour évaluer les erreurs commises cette saison et faire une grosse remise en question collective pour ne plus les reproduire, ensuite fixer et repartir avec de nouveaux objectifs et une nouvelle philosophie qui va avec.

les propos de JR sont grotesques,démagogiques et de mauvaise foi comme la plupart le pensent sur ce forum.
à la limite je veux bien croire que weissler et kuhn s'investissent à 100% dans leur travail mais ils n'ont pas le niveau,l'expérience nécessaire,vendredi weisz s'est amusé tactiquement.
franchement on croirait entendre furlan du racing.