Coupe de France 2008 / 2009 : 1/2 finale : Le Mans - SIG

Strasbourg ira jouer à Longwy (NM1) pour les 1/32 de finales de la Coupe de France le 18 novembre 2008.
Si elle passe ce tour, elle retrouvera le vainqueur de Reims - Dijon pour ensuite peut-être retrouver Cholet et ensuite peut-être continuer avec Gravelines ou Pau.

En tout cas le tirage me semble pas mal du tout, avec aucunes confrontation avec de "grosses" cylindrés avant les demi-finales, donc tout reste ouvert.

http://www.basketfrance.com/documents/actus/Tableau%20CDF_CoupeRobertBusnel_08-09.pdf

Et pour savoir qui reçoit ?

La formule pour savoir qui reçoit est expliqué dans l'article de l'Equipe.
En gros (et si j'ai bien compris), le plus petit reçoit toujours. Et en cas de confrontation entre 2 équipes de même niveau, c'est celle qui a joué le plus à l'extérieur qui reçoit. En cas d'égalité, c'est la 1ère équipe tirée qui joue à domicile.
Concrètement, on va à Longwy et si on passe, on va à Reims ou bien on reçoit Dijon je suppose (notre match contre Longwy est le 29 et celui de Reims-Dijon est le 30).

oui un SIG Strasbourg - JDA Dijon est envisageable pour les 1/16e de finale, le 20 janvier 2009.

On a le temps de voir comment les deux clubs évolueront d'ici là.

DNA du 23 octobre 2008

Ils ont été exaucés

La SIG n'est pas mécontente à l'idée de se déplacer à Longwy (N1M), Gries-Oberhoffen (N2M) est ravi de recevoir Saint-Étienne (Pro B). Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France, effectué hier, n'a fait que des heureux en Alsace.
Les premiers paient encore leur saison ratée, en ne faisant pas partie des dix clubs de Pro A « protégés » en vertu de leur classement l'an dernier et, de ce fait, exempts du 1er tour de la Coupe de France. Les seconds, au contraire, récoltent les bénéfices de leur brillant parcours en Trophée Coupe de France qui les a vus atteindre les demi-finales de l'épreuve, battus aux portes de Bercy par Sorgues, futur vainqueur.

« La Coupe réserve toujours une part d'irrationnel »

En lice, pour des raisons opposées donc, en 32es de finale de la Coupe de France, les professionnels de la SIG et les amateurs de Gries-Oberhoffen ont cependant affiché, hier, une identique satisfaction. Le tirage au sort effectué par Marie-Noëlle Servage, présidente de la commission sportive fédérale, et Françoise Amiaud, vice-présidente de la Fédération française de basket-ball (FFBB), a accouché d'un déplacement à Longwy (N1M) pour la SIG et de la réception de Saint-Étienne (Pro B) pour le BCGO (N2M).
« Si on prend les choses de manière rationnelle, ce n'est pas un mauvais tirage, dit Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif strasbourgeois. Maintenant, je n'oublie pas que la Coupe de France réserve toujours une part d'irrationnel ». Défaits à Nanterre (Pro B) l'an dernier, les Strasbourgeois savent bien qu'une équipe de rang inférieur est toujours « surmotivée » à l'idée d'épingler un gros à son tableau de chasse. « Je suis toujours vigilant par rapport aux matches de Coupe en général, ajoute le team manager de la SIG. Ce sont toujours des matches à risque ».
Toutes précautions d'usage mises à part, cette excursion en Lorraine ne tombe tout de même pas trop mal. Sur un plan strictement sportif, l'équipe coachée par Franck Mériguet est largement à la portée des hommes de Fred Sarre. D'autant que les coéquipiers de l'ex-Mulhousien Nicolas Kaczmarow sont à la peine en ce début de saison, pointant à la 16e place de N1M, avec seulement deux victoires en sept journées. « Il ne faudra pas prendre ce match à la légère et jouer de manière sérieuse, insiste « JR ». Si on fait ça, ça devrait passer ».
D'un point de vue logistique ensuite, cette virée salle Léon Bassompierre, le mardi 18 novembre, est aussi à même de combler le club strasbourgeois. Intercalé entre la réception de l'ASVEL (le 15) et un déplacement au Havre (le 21), ce court aller-retour tombe à pic. « Ça fait quand même une semaine chargée, alors autant se déplacer dans le coin », note encore Jérôme Rosenstiehl. Désireuse « de jouer cette compétition de manière très sérieuse », la SIG sera opposée, en cas de succès, au tour suivant au vainqueur de la rencontre entre Reims (N1M) et Dijon (*).
Olivier Bady, le coach du BC Gries-Oberhoffen, est, lui aussi, emballé par le tirage. « On aurait préféré la SIG, mais ça n'en reste pas moins une super affiche ». Les amateurs de Nationale 2 voulaient absolument éviter un club de N1, « moins intéressant pour le public ». En héritant de Saint-Étienne, ils ont été exaucés.
Cinquième de Pro B l'an dernier, la formation forézienne a connu un démarrage poussif cette année. Les partenaires d'Éric Joldersma (ex-Gravelines) pointent seulement à la 14e place de leur division, avec une victoire et quatre défaites. Sur le banc visiteur, le public de l'Espace Sports retrouvera un visage connu dans la région, celui de Mike Gonsalves, le coach du FCM basket en N1M et désormais l'adjoint de Fabien Romeyer.

« On est impatient de goûter à nouveau à une opposition de ce type »

Battus (63-88) à ce stade de la compétition, en février dernier, par Besançon, également sociétaire de Pro B, les Verts, la couleur habituelle des Griesois, ont hâte de revivre ces moments-là. « On avait adoré jouer ce match et on est impatient de goûter à nouveau à une opposition de ce type, poursuit coach Bady. C'est agréable, car on joue sans pression, et intéressant pour s'étalonner. Il y a tout à prendre ». En cas de perf', c'est... Cholet qui rendra visite aux protégés du président Roeckel (*).
Ce tirage au sort a vraiment tout pour plaire.

Régis Schneider
(*) La nouvelle formule de la Coupe de France a adopté le principe d'un tableau jusqu'en finale, sur le modèle du tennis ou de la NCAA pour rester dans le domaine du basket-ball.

DNA du 18 novembre 2008

Basket-ball / Coupe de France (32e de finale) : Longwy - SIG, ce soir (20h)

Pas de blague

Frustrée par son bilan en Pro A, la SIG fait son entrée en Coupe de France, à Longwy (NM1), dans une salle où éviter le piège apparaît comme un minimum.
Dans une saison sans coupe d'Europe pour la première fois depuis 2002, la SIG ne peut décemment pas négliger la deuxième compétition à son programme. Sous l'ère Girard, l'équipe strasbourgeoise s'est bien gardée de jouer les dindons de la farce, souvent battue à quelques coudées de Bercy, mais sans jamais tomber dans un piège tendu par un petit Poucet.
L'élimination concédée à Nanterre, en 8e de finale (72-71), le 15 avril dernier, sous la houlette d'Olivier Weissler, avait comme marqué la fin d'une époque. Frédéric Sarre n'a assurément pas l'intention d'entamer son bail à la SIG sur pareille mauvaise blague jamais à exclure.

« Garder le plus grand respect pour nous-mêmes donc pour Longwy »

Le technicien ne sait que trop les risques d'une suffisance liée à la hiérarchie. Avec sa bande burgienne, c'est face à Toulouges qu'il mordait la poussière en 2004-2005. Pour l'épisode alsaco-lorrain du jour, la règle est donc simple. « Il faut garder le plus grand respect pour nous-mêmes et donc pour Longwy, prévient l'entraîneur de la SIG. On a étudié le jeu de l'adversaire, on a préparé la rencontre de la même manière qu'une autre. Il ne s'agit pas de prendre ce rendez-vous à la légère. »
A force d'achever ses échéances de Pro A dans la frustration de défaites de cinq points ou moins, ce qui leur est tout de même arrivé lors des quatre échecs enregistrés jusqu'ici, Sacha Giffa et ses copains ont de quoi douter. En se frottant à une opposition dans la ville historique des émaux, ils ont l'occasion de retrouver le sourire en les évacuant d'un grand revers de manche.
Le BC Longwy-Rehon traverse son début de saison en enchaînant les déceptions. Le club meurthe-et-mosellan, qui vivote depuis 2002 au 3e échelon de la hiérarchie, espérait s'extirper de la traditionnelle catégorie de simple candidat au maintien en conservant son épine dorsale de la saison dernière. Las, Alao, Traoré ou Godin, les anciens, forment, avec les nouveaux venus, dont l'ancien Mulhousien Kaczmarow, une équipe en souffrance.
Avec trois victoires en onze matches, Longwy espère surtout pour l'heure prolonger son bail en N1. Et dans le sillage de la lourde défaite concédée face à Lille, à domicile (55-75), Franck Meriguet a précisé l'importance des échéances de la semaine. « On joue le maintien et le match crucial, c'est face à Boulogne, indiquait le technicien lorrain. La SIG, c'est la possibilité de s'assurer une bonne répétition. »

« Il y a une occasion de remplir la vitrine du club »

Au regard des naufrages en cours du côté de Pau ou Le Havre, où ils seront d'ailleurs en fin de semaine, les Strasbourgeois ne sont pas confrontés à ces angoissantes perspectives d'avenir. Ils ont l'obligation de continuer à remplir leur calendrier d'une date supplémentaire dans leur saison, avec un éventuel 16e programmé le 20 janvier, face à Dijon ou Reims. Car, pour la Semaine des As, une qualification s'annonce compliquée.
« On risque de se retrouver confronté à une défense de zone assez vite, anticipe pour conclure Frédéric Sarre, mais il faut gagner. C'est un match qui se suffit à lui-même. Il y a un titre en jeu, il y a une occasion de remplir la vitrine du club et les joueurs, qui sont tous en Europe depuis un certain temps, ont compris la logique de l'épreuve. » A ce stade de la compétition, pour la SIG, c'est surtout la logique qu'il convient de faire respecter.

François Namur


L'Alsace du 18 novembre 2008

SIG Éviter le piège lorrain

Pour son entrée en Coupe de France, la SIG se déplace ce soir (20 h) à Longwy pour retrouver ses esprits après deux défaites de rang en championnat.
Sur le papier, il n’y a pas photo entre les deux formations. Mais la Coupe de France Robert Busnel réserve toujours son lot de surprises aux pensionnaires de la Pro A. Les basketteurs strasbourgeois, qui effectuent ce soir le court déplacement jusqu’en Lorraine pour affronter Longwy, n’ont pas intérêt à prendre ce rendez-vous par-dessus la jambe. « Nous devons imposer notre rythme d’entrée de match pour éviter de nous mettre dans une situation délicate », lance l’entraîneur strasbourgeois Frédéric Sarre. Les basketteurs alsaciens ont bien sûr largement les faveurs des pronostics. Une défaite serait même une énorme surprise. « Je respecte beaucoup les équipes de ce niveau contre lesquelles il est difficile de jouer si on ne met pas d’intensité dans le jeu », précise malgré tout le coach.
Surtout que le BC Longwy-Rehon, qui évolue depuis sept saisons en NM1, connaît une entame de saison difficile. 15e du classement avec 8 défaites en 11 matches de championnat, le club lorrain se bat une nouvelle fois pour ne pas descendre à l’étage inférieur. Entraîné depuis deux saisons par Franck Meriguet, ancien joueur international de Limoges et Nancy, Longwy a été balayé dans sa salle vendredi dernier par Lille (55-75), coleader du championnat. Autant dire que les Lorrains n’abordent pas ce rendez-vous avec une grande confiance.
Pour Strasbourg, dans une petite salle qui n’aura rien d’hostile, le principal danger viendra des shooteurs à longue distance. « Je crains surtout le grain de folie qui pourrait s’emparer des joueurs lorrains si on les laisse prendre confiance », explique Frédéric Sarre. Surtout que Longwy possède dans ses rangs plusieurs joueurs capables de prendre « feu » derrière la ligne des trois points. L’arrière Zaka Alao, mais aussi l’ancien meneur de jeu de Mulhouse Jonathan Godin seront à surveiller de près par la défense alsacienne.
En cas de qualification pour les 16es de finale, la SIG retrouvera Dijon (Pro A) ou Reims (NM1) qui s’affrontent également ce soir. « Il faut se fixer sur chaque étape sans voir trop loin. Si on perd ce soir, on sera ridicule et l’aventure s’arrêtera donc à nous de faire en sorte que ça n’arrive pas en respectant notre adversaire », conclut le coach strasbourgeois. En tout cas, la SIG entend bien faire respecter sa loi ce soir pour au mieux préparer l’important déplacement au Havre ce vendredi.

SIG : 4. Rush, 5. Darrigand, 6. Mendy, 7. Essart, 9. Allen, 10. Giffa, 13. Obasohan, 14. Simon, 15. Lewin, 17. Gentil, 18. Soumahoro, 19. Weber, 20. Zonnet. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Longwy : 4. Dahak, 5. Alao, 7. Eppehimer, 8. Schumacher, 9. Kaczmarow, 10. Godin, 11. Traoré, 12. Hane, 13. Penuisic, 14. Gutierrez, 15. Mc Donald. Entraîneur : Franck Meriguet.

Olivier Arnal

20 Minutes du 18 novembre 2008

LA SIG NE VEUT PAS RATER SA COUPE

Absente de la scène européenne, la SIG va égayer sa soirée avec un 32ème de finale de Coupe de France. Pour l’occasion, elle s offre un petit périple a Longwy. Face à une équipe lorraine en difficulté (15ème de Nationale 1), Frédéric Sarre veut « faire la différence le plus rapidement possible pour ne pas tomber dans un piège et éviter de se faire des frayeurs ». Histoire d’éviter l’écueil de l’an passé où les Strasbourgeois avaient été boutés hors de la compétition par Nanterre, une équipe de Pro B.
Un écart confortable et rapidement acquis permettrait à l’entraîneur de la SIG de préserver les organismes de ses joueurs en s’appuyant sur son banc. Car dès vendredi, ils seront sur les docks du Havre pour une rencontre avancée de la 8ème journée de Pro A. Les petits jeunes, qui gravitent autour du groupe professionnel, auraient alors une chance de grappiller quelques minutes face à Longwy. Sous réserve, bien sûr, d’avoir convaincu le coach lors des derniers entraînements.

FLORÉAL HERNANDEZ


Le Républicain Lorrain du 18 novembre 2008

Basket coupe de france

Frédéric Sarre : «Longwy est tout à fait respectable»

Strasbourg, champion de France il n'y a pas si longtemps, est maintenant dirigé par Frédéric Sarre, personnalité marquante du basket hexagonal. Longwy doit s'attendre à souffrir devant ces Alsaciens qui font trembler les meilleurs en Pro A.

Le grand retour de Fred Sarre dans l'est de la France. On se souvient que vous êtes passé par la Lorraine et Nancy.
«Une période très lointaine. Et qui n'a rien à voir avec le Nancy actuel. Le basket n'est plus le même. Depuis, beaucoup de choses ont évolué.»

Le SLUC, Pau-Orthez, Gravelines, Strasbourg. Finalement, vous avez entraîné des sacrés clubs !
«Limoges, également. Je n'ai été qu'assistant mais cela compte tout autant. Disons que j'ai travaillé pour faire en sorte que je connaisse ce genre de parcours. Mais il y a eu surtout de bonnes opportunités que j'ai saisi d'ailleurs avec plus ou moins de bonheur. Je n'oublierai pas de citer Rueil et Bourg. Dans le premier club, en Pro B, on est passé de la 14e à la 3e place. Dans le second, j'y ai vécu deux années superbes avec une finale à la Semaine des As. Je ne regrette rien.»

L'actualité, pour Strasbourg, c'est encore une fois ce court revers concédé au hall Rhénus face à Villeurbanne.
«Oui, et comme vous le dites, c'est ce "encore une fois" qui me pose problème, qui me gêne. Plusieurs résultats me restent en travers de la gorge (moins deux points à Besançon, moins cinq devant l'ASVEL et Le Mans). On est bien obligé de faire le même constat : nous sommes capables de nous battre pendant trente-huit minutes contre des équipes supposées supérieures mais il nous manque un petit quelque chose pour aller au bout.»

Votre analyse?
«La défaite à Besançon est d'un autre registre mais celles contre Orléans, Le Mans, Villeurbanne, que nous concédons à la maison, prouvent notre manque de maîtrise dans les derniers instants. On est peut-être un peu juste en rotations. Si nous engageons bien le match, on craque physiquement. Les difficultés proviennent essentiellement de la fatigue qui diminue notre lucidité.»

Ces petites défaites contre les plus forts, n'est-ce pas aussi un signe positif ?
«Au classement, les faibles écarts ne se voient pas. C'est partiellement positif quand on estime que l'on a poussé dans leurs derniers retranchements, des adversaires de valeur. Certes, ceux-ci sont dans les cinq premiers. Mais le club a fixé le top huit comme objectif. On n'y est pas. Désormais, nous n'avons plus le droit à l'erreur face aux autres rivaux. Entendre Vincent Collet dire que l'ASVEL a dû fournir le meilleur match de la saison pour nous battre, est réconfortant. Le classement ne change pas pour autant.»

Malgré tout, votre jeu vaut le coup d'oil.
«Oui, on produit plutôt un basket intéressant et cohérent.»

La Coupe de France qui commence, pour vous, aujourd'hui à Longwy, constitue-t-elle un objectif?
«C'est une compétition très compliquée avec ce tirage d'un tableau complet. Je connais l'esprit Coupe, je ne me projetterai pas. Quand j'étais à Bourg, je me suis fait éliminer par une formation de Nationale 1. Donc, les surprises existent et nous ne prendrons pas ce match à la légère.»

Que pensez-vous de la Nationale 1, troisième niveau français ?
«Il est professionnel, avec des équipes proches de la Pro A mais qui n'ont pas la profondeur de banc des clubs de l'élite. On voit que les clubs qui montent en Pro B, tiennent la route. En ce moment Charleville et Le Portel sont tout en haut. Longwy est donc tout à fait respectable.»

A l'image de l'entraîneur Franck Mériguet !
«Oui, ça me dit quelque chose (il rit). Ne vous en faites pas, je connais aussi quelques joueurs, ne serait-ce que Zaka (Alao). On était à Limoges ensemble.»

Alain THIÉBAUT.
Publié le 18/11/2008

mick a écrit:

Votre analyse?
«La défaite à Besançon est d'un autre registre mais celles contre Orléans, Le Mans, Villeurbanne, que nous concédons à la maison, prouvent notre manque de maîtrise dans les derniers instants. On est peut-être un peu juste en rotations. Si nous engageons bien le match, on craque physiquement. Les difficultés proviennent essentiellement de la fatigue qui diminue notre lucidité.»

Ces petites défaites contre les plus forts, n'est-ce pas aussi un signe positif ?
«Au classement, les faibles écarts ne se voient pas. C'est partiellement positif quand on estime que l'on a poussé dans leurs derniers retranchements, des adversaires de valeur. Certes, ceux-ci sont dans les cinq premiers. Mais le club a fixé le top huit comme objectif. On n'y est pas. Désormais, nous n'avons plus le droit à l'erreur face aux autres rivaux. Entendre Vincent Collet dire que l'ASVEL a dû fournir le meilleur match de la saison pour nous battre, est réconfortant. Le classement ne change pas pour autant.»

En lisant cette partie beaucoup d'entres nous vont être content (moi compris) de voir que Sarre est du même avis que nous maintenant reste à savoir si les dirigeants continueront à faire la sourde oreille concernant le recrutement d'un intérieur supplémentaire.

pourquoi?

ils font la sourde oreille?

John White a écrit:
En lisant cette partie beaucoup d'entres nous vont être content (moi compris) de voir que Sarre est du même avis que nous

En même temps, ce n'a rien d'une surprise...

Après, la question est toujours la même : Sarre ira-t-il au clash pour obtenir un nouveau joueur, et si oui, combien de temps mettra-t-on a dresser les joueurs contre lui ?

Le live est disponible à cette adresse : http://live.basketfrance.com/match.php?id=20&t=CRB

Attention, ça rame pas mal.

17-15 pour le moment.

moi a écrit: Attention, ça rame pas mal.

comme toujours, pourquoi ne pas utiliser le site de la LNB qui lui march pratiquement toujours...

Après avoir concédé le premier quart 21-15, la SIG a mis la surmultipliée : 21-27. Allen (13 ptsà 5/7, 3 rbds) et Lewin (7 pts à 3/3, 5 rbds) portent l'équipe.

Visiblement, Fred a su redonner du peps aux joueurs : 0-21, série en cours ! 21-36 !

Longwy vient de mettre ses premiers points du QT.

Et Reims qui met une tole à Dijon pour lemoment, ça ferait un Reims Sig au tour suivant

30-50 à la mi-temps, soit 9-25 sur le quart. Le match est quasiment plié. Fred va pouvoir faire tourner et économiser nos forces pour le match du Havre.

Ce serait vraiment bien que Elson profite pleinement de son temps de jeu pour montrer de quoi il est capable...

16 - 0 dans les dents, on passe de 38 - 71 à 54 - 71, on se serait pas arrêter de jouer là !!!!

Victoire 68 - 80 et c'est bien ça le principal.

L'écart était monté à + 33 mais on fait un 4ème quart-temps catastrophique.... satané manque de rotation sur la fin....

PS : Gauthier..... on t'aime

Le prochain adversaire de la SIG sera Dijon qui a battu Reims 103 - 87.

Le match se jouera le 20 janvier au Rhénus.

Et Gries a battu St Etienne et affrontera Cholet en 16ème de Finale...

mick a écrit:16 - 0 dans les dents, on passe de 38 - 71 à 54 - 71, on se serait pas arrêter de jouer là !!!!

7 fautes d'équipe sur tout le match, ça veut bien dire que la victoire a été facile. Il a fallut jouer un petit QT et l'affaire etait pliée. Il y a un match en vue vendredi prochain, c'est bien plus important.

youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie! +12 contre une equipe de N1.......

on a gagne, on a gagne, on a gagne......

DNA du 19 novembre 2008

La SIG sans trembler

Les Strasbourgeois ont décroché sans sourciller leur place parmi les 32 derniers candidats à la coupe de France. Ils peuvent basculer sur l'importantissime match de vendredi, au Havre, avec d'intactes réserves d'énergie.

De notre envoyé spécial à Longwy
Dans les travées de la salle Léon-Bassompierre un tantinet dépeuplées, où il y a eu au moins un heureux reparti avec un jambon, la SIG a veillé à ne pas prendre son adversaire pour le premier prix de la tombola. Et cela a suffi à son bonheur du jour.
« Il y a deux choses à retenir, la qualification et ne pas avoir de blessé », s'est contenté d'apprécier Frédéric Sarre, un coach bien moins agité sur son banc que l'autre jour lors de la défaite concédée face à l'ASVEL, en dépit d'un ou deux « high kick » d'énervement spectaculaire. Le technicien abordera le « match le plus important de la semaine dans une configuration complète », accessoirement avec des joueurs qui n'auront pas tapé dans leurs réserves d'énergie.
Certes, il y a eu un ersatz d'ombre de suspense. Les locaux ont jeté d'entrée dans la bataille toutes leurs forces, qui n'ont guère survécu à un premier quart temps au cours duquel ils ont volé sur les ailes d'Alao. L'arrière dont les bras tatoués seraient bien utiles pour ceux qui attendent leur rendez-vous chez le dentiste a pris feu. En inscrivant douze points, il a permis aux Lorrains de faire la course en tête (15-8, 17-10) et contraint les Strasbourgeois à se consacrer à un effort collectif dans le deuxième quart temps.

Le public longovicien applaudi un panier de Giffa

Dans le sillage d'Allen, bien secondé par Mendy, le rouleau compresseur alsacien a actionné la marche avant et l'adversité a volé en éclats. Un 21-0 (de 21-15 à 21-36) a initié la tendance. Un 13-0 à cheval sur la pause médiane (de 30-48 à 30-61) a définitivement réglé l'affaire, au point que le public longovicien a même applaudi un panier de Giffa, au terme d'un échange enlevé de passes.
Le 3e quart temps a pu se poursuivre sur une opération portes ouvertes et sifflet silencieux, avec une faute en dix minutes et un jeu décousu au possible. La SIG n'a pas franchement gagné au change en assurant à Alao l'occasion de déclencher un nouveau coup de grisou et à McDonald de prouver qu'il n'était pas un hamburger sans consistance.
Dans la dernière ligne droite, la bande à Sarre a donc encaissé un 16-0 (de 38-71 à 54-71) qui a édulcoré les proportions de l'humiliation. Cela n'a même pas eu le don de contrarier le technicien. « On avait déjà fait le boulot, a-t-il jugé au coup de sifflet final. On a remis Longwy dans le sens de la marche, mais les joueurs en ont peut-être gardé pour vendredi. »
La parenthèse coupe se referme pour plus de deux mois, avec un 16e de finale assurément plus indécis programmé face à Dijon, le 20 janvier 2009. Depuis hier soir, la SIG est déjà toute tournée vers Le Havre et son championnat.

François Namur

LONGWY 68 - SIG 80
Gymnase Léon Bassompierre. 300 spectateurs. Arbitres : MM. Greva et Diffalah. Quart-temps : 21-15, 9-35 (mi-temps : 30-50), 14-21 (44-71), 24-9 (68-80).
LONGWY-REHON : 27 paniers sur 70 tirs (39 %), dont 7 sur 28 à trois points (25 %), 7 LF sur 9 (77 %), 35 rebonds (Alao et Hane 7) dont 10 offensifs, 11 passes décisives (Godin 5), 15 interceptions, 12 balles perdues, 13 fautes.
Godin 4 points, Alao 23, Eppehimer 3, Traoré 11, McDonald 10 puis Hane 9, Dahak 5, Penuisic 3, Schumacher, Gutierrez.
SIG : 32 paniers sur 66 tirs (48 %), dont 6 sur 21 à trois points (28 %), 10 LF sur 14 (71 %), 42 rebonds (Lewin dont 10 offensifs, 16 passes décisives (Allen 5), 12 interceptions, 15 balles perdues, 7 fautes.
Darrigand, Allen 21 points, Obasohan 6, Giffa 7, Lewin 8 puis Rush 14, Essart 10, Mendy 8, Simon 4, Gentil 2.


L'Alsace du 19 novembre 2008

SIG La balade lorraine

De notre envoyé spécial Stéphane Godin
Malgré une grosse déconcentration en fin de partie, les Strasbourgeois, qui menaient de 33 points hier à Longwy, se sont qualifiés à leur main (80-68). En seizièmes, ils recevront Dijon le 20 janvier.
En passant par la Lorraine avec ses gros sabots, la SIG s’est qualifiée «les doigts dans le nez» hier à Longwy pour les 16es de Coupe de France. Le mardi 20 janvier au Rhenus, elle recevra la JDA Dijon, victorieuse 103-87 ce mardi à Reims.
Pour tout dire, les hommes de Frédéric Sarre ont à peine frissonné dans un gymnase peu garni malgré l’accueil d’une équipe de Pro A. Il leur a suffi d’une accélération pour renvoyer à leurs chères études les Longoviciens, privés de l’ancien Mulhousien Nicolas Kaczmarow (touché aux cervicales). En début de 2e quart-temps, John Allen et les siens ont passé un définitif 21-0 aux hommes de Franck Mériguet et les ont assommés en même temps que le match. Le tout en 5’53. Excusez du peu ou plutôt du trop-plein pour un BC Longwy-Rehon asphyxié.
En moins de 6 minutes donc, les Strasbourgeois ont effacé l’impression mitigée du premier quart, joué au petit trot. La patte chaude du tatoué Zaka Alao (12 points, dont les 10 premiers de son équipe) les avait relégués à 7 points (15-8 et 17-10), puis à 6 au terme des 10 minutes. Le 21-0 évoqué ci-dessus a vite fait redescendre les Lorrains sur terre. La SIG s’est baladée quand elle l’a voulue, Sarre s’offrant le luxe de faire tourner son effectif et de lancer ses « minots » Elson Mendy et Dominique Gentil, tout heureux de prendre part à la « joyeuse rigolade. » Un 11-0 à cheval sur les 2e et 3e quarts a repoussé Longwy à 29 points (59-30). L’écart est même monté à 33 unités (71-38, 27e).
Les Strasbourgeois ont alors lâché du lest, pour encaisser un 16-0 qui a permis aux coéquipiers de l’autre ex-Mulhousien, Jonathan Godin, d’adoucir une addition jusque-là salée. Dans les 13 dernières minutes, la SIG a ainsi ramassé un vilain 30-9 qui a laissé de marbre le pourtant démonstratif Frédéric Sarre : « Le boulot avait été fait avant, non ? L’essentiel était de nous qualifier et de ne pas repartir d’ici avec des blessés, car un match de championnat très important nous attend au Havre vendredi. Inconsciemment, les joueurs se sont peut-être retenus. Il n’y a pas vraiment eu de danger, même si on ne peut pas être satisfait de notre prestation globale.»

BC Longwy/Rehon – SIG 68-80. Gymnase Léon-Bassompierre. Mi-temps : 30-50. Les quart-temps : 21-15, 9-35, 14-21, 24-9. Arbitres : MM. Gianangelli et Bellettini. 300 spectateurs environ.
Longwy : Alao 23, Eppehimer 3, Godin 4, Traoré 11, Mc Donald 10, puis Dahak 5, Schumacher, Gutierrez, Hane 9, Penuisic 3.
SIG : 32 paniers sur 66 tirs (48 % de réussite), dont 6 sur 21 à 3 points. 10 LF sur 14. 32 rebonds (Mendy 7) : 10 offensifs (Rush 3), 32 défensifs (Mendy 7). 16 passes décisives (Allen 5). 15 balles perdues (Darrigand 4). 2 contres. 5 dunks. 12 interceptions. 13 fautes provoquées. 7 fautes. Darrigand, Allen 21, Giffa 7, Obasohan 6, Lewin 8, puis Rush 14, Mendy 8, Essart 10, Simon 4, Gentil 2.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin