Coupe de France 2008 / 2009 : 1/2 finale : Le Mans - SIG

Jack a écrit:http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20090403_161341_limoges-ira-a-nancy.html

Ca c'est assez énorme !

Ce qui est encore plus énorme, c'est qu'on ne perd même pas l'avantage du terrain qu'on aurait dû perdre si on avait dû "organisé" ce quart de finale dès le départ. Du coup, possible demie-finale contre Roanne à domicile... encore faut-il se qualifier, ça reste certes une équipe de Pro B, mais le SLUC n'a jamais joué le coup à fond en Coupe de France surtout contre des équipes de division inférieure....

Encore plus énorme ! Sacré cadeau...

Et là avec la course au ranking, c'est un cadeau tombé du ciel... Bizarre cette ligue quand même les limogeauds doivent l'avoir mauvaise !

Jack a écrit:Et là avec la course au ranking, c'est un cadeau tombé du ciel... Bizarre cette ligue quand même les limogeauds doivent l'avoir mauvaise !

Ouai mais en même temps ils pouvaient jouer à Boulazac par exemple, mais ils ont refusé...
Donc à un moment, je pense que c'est moche par rapport à la Fed Cup, mais la balle restait dans le camp de Limoges.

DNA du 07 avril 2009

Basket-ball / Coupe de France (8e de finale) : avant SIG - CB, demain (20h)

Cholet, la coupe à coeur

Distancé dans la course aux play-offs, Cholet peut se consoler en Coupe. Qualifiés pour le Final Four de l'Eurochallenge, fin avril, les hommes d'Erman Kunter sont aussi les hôtes de la SIG, demain, en 8e de finale de la Coupe de France.
TRADITION. - La défaite concédée samedi (81-74) sur le parquet d'Orléans a pour ainsi dire sonné le glas des derniers espoirs choletais d'accrocher les play-offs. Désormais reléguée à trois victoires de Gravelines, dernier qualifié pour le Top-8, la troupe d'Erman Kunter peut reporter ses ambitions sur les matches de Coupe à son programme. Victorieuse de Gries-Oberhoffen (91-72) au tour précédent, la cuvée 2008/09 de « CB » perpétuera-t-elle la tradition du club en Coupe de France, une tradition riche de deux victoires (1998 et 99) et de deux finales (2005 et 2008) ?

Beaubois, ce diamant

EUROCHALLENGE. - Le parcours chaotique des Choletais en championnat contraste avec la belle assurance qu'ils affichent sur la scène continentale. Leur succès en trois manches, fin mars, face aux Ukrainiens de Kiev les a donc propulsés dans le dernier carré de l'Eurochallenge, programmé à Bologne les 24 et 26 avril.
Claude Marquis et ses coéquipiers affronteront les Russes du Triumph Moscou en demi-finale, l'autre match mettant aux prises le club hôte, la Virtus, et les Chypriotes de Limassol. Après trois demi-finales perdues en Coupe des Coupes - en 1991 et 1994 - et en Coupe Korac - en 1998 -, Cholet n'est plus qu'à quarante minutes d'une qualification pour sa première finale européenne.
BEAUBOIS. - Après un début de saison difficile, Rodrigue Beaubois démontre enfin toute l'étendue de son talent. Attendu à la prochaine draft, l'arrière choletais explose les compteurs ces temps-ci, aussi bien en championnat (17,5 pts de moyenne lors des quatre derniers matches) qu'en coupe d'Europe où il s'est fendu de quelques prestations mémorables. Ses 18 points contre Liège, début mars, et son repositionnement au poste deux, après la venue de Kevin Braswell, ont visiblement fait office de déclic.
DE COLO. - Victime d'une fracture des os propres du nez, Nando De Colo a manqué les deux dernières rencontres de « CB » contre Dijon (66-74) et à Orléans. Si l'arrière international a échappé à l'intervention chirurgicale, il n'en reste pas moins encore forfait, demain, pour le déplacement des Maugeois en Alsace.

Retour au Rhenus

RHENUS. - Contraints de s'exiler à Souffelweyersheim la semaine dernière, sommet de l'OTAN oblige, les basketteurs de la SIG ont retrouvé le Rhenus, hier, pour deux entraînements. Oté pour le meeting de Barack Obama, le parquet de la salle strasbourgeoise a été remis en place dans la nuit de dimanche à lundi. Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif, a tenu à souligner l'accueil de la municipalité et du club souffelois, ainsi que la diligence de Bernard Weissbecker, responsable du Rhenus, et des services de la Ville pour restituer aux Sigmen leur outil de travail.
INFIRMERIE. - Incertains avant le déplacement dans le Loiret, Kevin Braswell (problème de cartilage rotulien) et Vincent Grier (grippé) avaient finalement tenu leur place et seront en mesure d'en faire de même à Strasbourg.
La préparation alsacienne, elle, a été marquée par quelques petits pépins. Souffrant d'un traumatisme au mollet gauche, séquelle d'une béquille reçue à Pau, Rob Lewin a été laissé au repos. Elson Mendy (tendinite rotulienne au genou droit) a manqué plusieurs séances. Quant à Steeve Essart, resté sur le banc en Béarn en raison d'un tendon rotulien douloureux, il a repris progressivement. Le trio sera opérationnel pour le 8e de finale demain soir.

R. Sch.


L'équipe du 07 avril 2009

Certaines coïncidences peuvent être malheureuses. Alors que Cholet venait de trouver un accord avec Alan Wiggins, afin de couper un Américain de son effectif pour respecter les quotas, les examens médicaux passés par Randal Falker ont confirmé une entorse au genou et donc une absence d'au moins deux semaines. Falker pourrait être apte pour le Final Four de l'Eurochallenge (24 avril), compétition dont il est le meilleur rebondeur, mais va manquer les prochaines rencontres de Coupe de France et de championnat. Cholet se retrouve donc avec seulement trois Américains, et deux intérieurs en moins, dans la même journée.

source: l'équipe

DNA du 08 avril 2009

Basket-ball / Coupe de France (8e de finale) : SIG - Cholet, ce soir (20h)

Oui, ils le peuvent

Après dix jours sans match à son programme, la SIG retrouve la compétition, ce soir, face à Cholet, en 8e de finale de la Coupe de France. Dans un Rhenus où plane encore l'ombre de Barack Obama, les Strasbourgeois ont largement les moyens de bien faire face à une opposition maugeoise amoindrie.
L'endroit a été pour ainsi dire sanctifié. Depuis le prêche du charismatique Barack Obama, vendredi dernier, en marge du sommet de l'OTAN, le Rhenus n'est pas loin d'être devenu, aux yeux de Brion Rush, une enceinte touchée par la grâce.
Quelques heures seulement après la venue en ces lieux du président américain, le sniper de la SIG s'en ouvrait à ses amis : « Nous n'avons plus le droit de perdre ici, en ce gymnase imprégné de tant de grandeur ». Si l'arrière strasbourgeois ne saurait être suspecté de prosélytisme, sa profession de foi visant à faire de la salle un sanctuaire inviolé tombe à point nommé avant la réception de Cholet, ce soir, en 8e de finale de la Coupe de France.

« Relancer une mécanique est parfois délicat »

Pour les basketteurs alsaciens, « quelque peu perturbés dans les habitudes d'entraînement » la semaine dernière, dixit Fred Sarre, la rencontre du jour marque la reprise après dix jours sans le moindre match à se mettre sous la dent. Et comme toujours, en pareilles circonstances, les incertitudes ne manquent pas. « C'est comme lorsque tu arrêtes une machine, expose l'entraîneur. Est-ce qu'elle va repartir ? Est-ce qu'elle va toussoter ? Quels sont les réglages qu'elle nécessite ? Relancer une mécanique est parfois délicat ».
La combinaison de cette coupure forcée et du revers concédé en Béarn (82-74), fâcheux coup d'arrêt après une fort seyante série de cinq succès de rang, complique un peu plus la manoeuvre. « Généralement, la rencontre suivante te bouscule, te bascule dans quelque chose d'autre, poursuit Frédéric Sarre. Ce match à Pau, on a eu le temps de le ruminer un peu plus longtemps que d'habitude. Cela étant dit, on a perdu d'autres matches et prouvé qu'on était en mesure de réagir immédiatement ».
A l'inverse, cette mini-trêve a peut-être eu d'autres vertus et permis aux Alsaciens de recharger leurs batteries. « Peut-être qu'on aura un peu plus de gnac que notre adversaire, avance le stratège maison. J'espère en tout cas que les gars auront envie de mordre pleinement dans cette rencontre. Car en coupe, on ne le sait que trop, c'est tu meurs ou tu passes ».
Les Strasbourgeois peuvent en tout cas sérieusement songer à vivre d'autres émotions sur ce front-là cette saison. Certes, personne n'oublie que Cholet défend haut et fort les couleurs françaises sur la scène européenne cette année et peut compter sur un Rodrigue Beaubois tout feu, tout flamme ces temps-ci. « C'est une équipe qui tient la route, avec des joueurs qui tripotent bien la balle », résume fort justement Fred Sarre, qui attend donc, de ses hommes, consistance en défense et solidité au rebond.

Une équipe en guenilles, affaiblie par les défections

Mais la mission n'en reste pas moins largement à la portée de la SIG puisque c'est une équipe en guenilles, affaiblie par de multiples défections, qui lui rend visite. Sans De Colo, Falker et Seraphin (lire ci-contre), avec seulement sept pros sur la feuille, le club du Maine-et-Loire paraît en effet franchement bon à prendre. Battre Cholet dans ces conditions ? Évidemment qu'ils le peuvent. Yes, they can, se serait plu à dire une récente vedette américaine...

Régis Schneider


20 Minutes du 08 avril 2009

La SIG appréhende la coupure

Le passage de Barack Obama est toujours visible au Rhenus. Dans l'allée qui mène les joueurs des vestiaires au parquet, les flonflons bleus sont toujours accrochés. La présence du président américain et du sommet de l'Otan a perturbé le quotidien de la SIG. Un match avancé au 24 mars contre Roanne, des entraînements délocalisés. Des conditions pas idéales pour préparer la venue de Cholet. « Ça nous a fait une coupure de dix jours. On a perdu le rythme, avoue Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois. C'est comme quand tu arrêtes une machine, tu ne sais pas si elle va redémarrer ni comment. »

« Il faut se souvenir de nos bons résultats précédents pour repartir du bon pied », avance Steeve Essart qui occulte volontairement l'accident palois (défaite 82-74 chez le dernier).

Pour le meneur strasbourgeois, cette rencontre tombe à pic avant de reprendre le championnat, samedi à Nancy. « Elle va nous remettre en forme. » Son entraîneur affine le propos : « On a été sevrés de matchs, on aura peut-être plus de niaque. » Un surcroît d'envie d'autant plus intéressant qu'il s'agit d'un match couperet. La Coupe de France est une épreuve qui réussit mal à la SIG. Le club, alors en Pro B, avait atteint la finale en 1999 contre... Cholet. Si l'objectif reste la Pro A, la Coupe de France aiguise les appétits. « C'est tellement excitant de jouer à Bercy, avoue Steeve Essart, finaliste malheureux contre Cholet avec Sacha Giffa en 1998 lorsqu'ils évoluaient à Levallois. Ça donne envie d'aller au bout. »

Floréal Hernandez


« Cholet a une vraie culture européenne »

Le club des Mauges est le dernier représentant français en Coupe d'Europe. Certes, il s'agit de l'Eurochallenge, la troisième compétition européenne, mais les Choletais se sont qualifiés pour le dernier carré. Au Final Four, à Bologne, ils affronteront le Triumph Moscou pour une place en finale. « Le club a une vraie culture européenne. Ça commence dès la formation, explique Steeve Essart, passé par Cholet lors de la saison 2005-2006. Ils ont toujours eu des résultats en Coupe d'Europe. » On pense immédiatement à leur victoire en Euroligue contre le grand Panathinaïkos d'Athènes en 2000 ou aux trois demi-finales européennes disputées (1991, 1994, 1998).
Privé de leur leader, Nando De Colo (fracture du nez), les Choletais s'appuient sur la réussite de leur arrière-meneur Rodrigue Beaubois (21 ans). « Il a plus de responsabilité et ça le pousse vers l'avant, analyse Frédéric Sarre. C'est un bon petit joueur. » Il devrait même participer à la prochaine draft NBA. L'entraîneur de la SIG poursuit : « Mais ça ne s'arrête pas à lui. Vincent Grier est déterminant dans leur collectif avec son volume physique, athlétique, sa capacité à créer du jeu rapide. » Un joueur entraîné par Frédéric Sarre lors de son passage à Gravelines.
Le coach strasbourgeois estime que pour passer l'obstacle choletais, « il faudra être performant défensivement et solide au rebond. » La première condition ne le rassure que moyennement. « On a la neuvième défense de Pro A et ça me gêne. » Toutefois, la SIG sait produire de grosses productions défensives. Lors de son succès à Cholet, les locaux avaient été limités à 56 points. F. H.


L'Alsace du 08 avril 2009

Basket-ball : la SIG doit se relancer

Les Strasbourgeois affrontent Cholet ce soir (20 h) au Rhénus en 8e de finale de la Coupe de France. Face à une équipe qui a en tête sa demi-finale de Coupe d’Europe, l’occasion est belle de franchir une étape de plus vers Bercy.

Cholet Basket est une équipe à deux visages. Flamboyante en EuroChallenge, compétition européenne dans laquelle le club des Mauges disputera le 24 avril prochain une demi-finale face aux Russes de Triumph Lyubertsy Moscou, décevante en championnat avec une 10e place qui ne colle pas avec les ambitions de l’équipe entraînée par Erman Künter.
Mais ce soir (20 h), c’est dans une troisième compétition, la Coupe de France, que Cholet, double vainqueur de l’épreuve — en 1998 et 1999 - et finaliste la saison passée, vient rendre visite à la SIG qui reste sur une défaite surprise à Pau-Orthez en championnat, il y a une dizaine de jours. « Cholet est une équipe qui tient la route, ils ne se sont pas qualifiés pour rien pour le Final Four de l’EuroChallenge, donc il va falloir être à notre niveau si on veut relancer la machine », espère Frédéric Sarre, l’entraîneur bas-rhinois.
Pour la SIG, qui a pratiquement validé son billet dans le top 8 de la Pro A, il s’agit en effet de briller dans une compétition qu’elle n’a jamais remportée. Avant de se rendre à Nancy samedi pour un derby du haut de tableau, très important dans le but d’obtenir la meilleure place possible pour les play-offs, les joueurs de Frédéric Sarre auront à cœur de se relancer après la déception paloise. « Notre objectif principal reste la qualification pour les play-offs qui n’est pas loin d’être acquise. Mais quand on s’engage dans une compétition, chaque match est à gagner », annonce le coach strasbourgeois
Dans ce duel, les Strasbourgeois partent avec un petit avantage psychologique sur les Choletais, privés de Nando De Colo mais emmenés depuis quelques semaines par un Rodrigue Beaubois (17,5 pts de moyenne sur les quatre derniers matches) en grande forme. Les premiers ont en effet battu deux fois les seconds en championnat. A l’aller (102-87) comme au retour (56-71), la SIG a facilement pris le dessus sur son adversaire. Mais un match de coupe ne ressemble jamais à un match de Pro A. « Ce n’est pas parce qu’on les a battus deux fois qu’on va forcément s’imposer facilement. Ça va être un match totalement différent dans une compétition différente », tempère le coach alsacien.

« Etre performant en défense et solide aux rebonds »

Avec 14,2 points et 6 rebonds de moyenne depuis début mars, David Simon, le pivot US de la SIG, est l’un des hommes forts de son équipe. Son duel avec le grand Choletais Randal Falker, troisième meilleur rebondeur de Pro A avec 9 prises par match, devrait être une des clefs de la rencontre. « Il va déjà falloir être performant en défense et solide aux rebonds pour perturber le jeu choletais qui est fait de percussion », souligne Frédéric Sarre. « Même si après une semaine et demie sans match, nous avons quelques incertitudes sur notre rythme », s’interroge le coach strasbourgeois.
Forfait de dernière minute face à Pau, le meneur de jeu strasbourgeois Steeve Essart est de nouveau disponible dans une équipe qui se présentera au complet même si Rob Lewin (béquille), John Allen (tendinite) et Elson Mendy (tendinite) ont tous connu des soucis physiques cette semaine. Le vainqueur du match de ce soir se déplacera à Clermont-Ferrand (Pro B) le mardi 14 avril pour les quarts de finale. Mais avant de penser à cette éventualité, il y a encore une marche à gravir.

SIG : 4. Rush, 5. Darrigand, 6. Mendy, 7. Essart, 9. Allen, 10. Giffa, 13. Obasohan, 14. Simon, 15. Lewin, 17. Gentil, 18. Soumahoro. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Cholet : 6. Grier, 7. Larrouquis, 8. Beaubois, 9. Mokongo, 11. Marquis, 13. Seraphin, 14. Falker, 15. Leonard, 16. Ho You Fat, 17. Braswell, 20. Robinson. Entraîneur : Erman Künter.

Olivier Arnal


Ouest France du 08 avril 2009

Basket-ball : Quand Erman Kunter pique une colère...

Coupe de France (1/8e de finale). Strasbourg - Cholet Basket, ce soir. Cholet-Basket est maintenant privé de Falker, Wiggins et Séraphin. Ce qui irrite profondément son coach.

Cette saison, Erman Kunter a beaucoup misé sur la quantité dans son effectif. Mais ce soir, et samedi à Toulon, le coach turc va devoir composer avec... sept pros et deux Espoirs, Léonard et Ho You Fat.
L'entraîneur de CB ne pouvait, bien sûr, maîtriser la blessure de De Colo, au nez cassé. Ni celle de Falker. Celui-ci, après qu'un joueur d'Orléans lui soit retombé dessus à 3' du buzzer, a ressenti le lendemain une douleur au genou. Verdict de l'IRM, passée lundi à 19 h : entorse, 10-15 jours d'arrêt.
Mais « Maître Kunter » aurait alors voulu des roues de secours à l'intérieur. Wiggins d'abord. « Mais c'était trop tard, déplore-t-il, le Californien ayant été entretemps libéré. J'ai essayé de le garder, mais ce n'était pas possible. » Ensuite, Séraphin. Mais ce dernier est parti à Portland pour le Hoop Summit, réunion mondiale des 20 ans et moins qui a lieu samedi. « Personne ne m'a demandé la permission », s'insurge son coach.

Strasbourg 2, Cholet 0

Particulièrement irrité, Erman Kunter ajoute : « Pour moi, le Hoop Summit ne sert à rien. J'étais contre, et je l'avais dit avant la blessure de Falker. Dans un club de niveau Pro A, tout ça n'existe pas. Normalement, c'est le coach qui décide. D'ailleurs, cette saison, il y a eu beaucoup de décisions dont je n'étais pas au courant. » Bref, ça sent le roussit entre le Turc et ses dirigeants...
Dans la raquette, Marquis et Robinson, donc, vont devoir se démultiplier en l'absence de « Power » Falker, meilleur rebondeur de l'EuroChallenge (8,8 prises) et 3e de Pro A (8,6). D'autant plus qu'en face, Simon, Lewin et Giffa ne sont pas des tendres.
D'ailleurs, c'est toute l'équipe choletaise qui risque de souffrir face aux locaux. La SIG, 3e de Pro A, a déjà battu CB à deux reprises, et nettement, certes sans Robinson et Braswell ou Grier (102-87 en Alsace, 56-71 dans les Mauges). « Mais là, on ne peut pas dire si ça sera pareil, juge Erman Kunter. Avec notre effectif, on ne va rien lâcher. » Parole d'un Turc remonté !

J. D.


L'équipe du 08 avril 2009

Victoire de 6 pts de la SIG contre une demie équipe de Cholet...

Rdv à Clermont pour les quarts, il y a quelque chose à faire dans cette coupe !

de retour du match,un match d'ailleurs bien terne et ennuyeux à l'image de cette coupe de france,un rhénus vide à moitié,heuresement que robinson, qui est un très gros joueur en poste4, et grier avec un magnifique dunk main gauche, ont fait le spectacle.
chez nous grosse secondemi-temps de obasohan,rush a assuré dans le money-time,simon a pris un coup de coude dans l'oeil ce qui explique son temps de jeu,rob a assuré sous l'arceau malgré marquis,et sinon rien de spécial,c'était une bonne préparation pour le match à nancy.

En Coupe l'important est la victoire et la manière importe peu.

Entre 2000 et 2500 personnes pour un match assez bizarre, un vrai match de reprise en somme ou on avait l'impression que certains joueurs des 2 équipes n'étaient pas trop concernés.
De l'attaque mais pas beaucoup de défense, un énorme Obasohan et Lewin, Essart et Giffa sobre, Simon handicapé par son coup reçu, Darrigand mi-figue mi-raisin, Allen (malgré encore une gamelle à 3pts, ce mec c'est le roi des gamelles à 3pts ) et Mendy (malgré un rebond stratosphérique) ont été médiocres et Rush tantôt indispensable tantôt fantôme.
Dans le 1er quart, on avait l'impression que la balle leur brulaient les mains, ça balançaient souvent en 1er ou 2ème intention, ses précipitations nous coûtent un écart qui aurait pû être plus important. Notre défense sur les 3 pts tout au long du match a été en retard et notamment dans le money-time.
En 2ème mi-temps Cholet n'impose que de la zone, l'adresse jouant et Obasohan, on monte à + 15 tranquille et ils reviennent à coup de contres-attaques tranquille. Frustrant.
Rush se remet à jouer a 68-67 avec gamelle à 3pts pour eux, dès lors Rush et Darrigand gêrent l'écart avec les lancers-francs.

Bref, on s'en sort bien avec notre secteur intérieur et notre attaque mais la défense était souvent absente et on était loin d'être maître du rebond notamment offensif.
En coupe seul la victoire compte mais il va falloir être plus impliqué en défense à Clermont.

Côté Cholet, Robinson a été monstrueux, Marquis a joué le ramasse-miette et Grier a conclu un grand nombre de contre-attaque. Le reste a été assez quelconque avec notamment un Beaubois en dessous de tout, il faudrait pas que la médiatisation des dernières semaines le bouffe.
A noté que Grier s'est tordu la cheville gauche à la 36ème minute, a remonté tout le terrain en courant et à cloche pied , il me semble pas l'avoir revu. La poisse continue pour eux.

mick a écrit:A noté que Grier s'est tordu la cheville gauche à la 34ème minute, a remonté tout le terrain en courant et à cloche pied , il me semble pas l'avoir revu. La poisse continue pour eux.

Si, si, il est à nouveau rentré après la 5ème faute de Mokongo

DNA du 09 avril 2009

Basket-ball / Coupe de France (8e de finale) : la SIG bat Cholet (95-89)

Dans la douleur

Face à une équipe de Cholet amoindrie par l'absence de plusieurs de ses tauliers (De Colo, Falker...), les Strasbourgeois ont peiné avant de s'imposer (95-89), hier soir au Rhenus. Validé dans la douleur, ce succès n'en propulse pas moins les Strasbourgeois en quarts de finale de la Coupe de France, mardi prochain, à Clermont.
Jamais deux sans trois. Le vieil adage a beau être singulièrement défraîchi à force d'avoir été ressassé sans arrêt, il s'est une nouvelle fois appliqué, hier soir au Rhenus. Après avoir empoché les deux confrontations programmées en championnat, la SIG a disposé pour la troisième fois de la saison de Cholet (95-89) et s'est, par la même occasion, hissée en quarts de finale de la Coupe de France.
Dans ces matches à quitte ou double, l'essentiel est de s'imposer et Fred Sarre n'a pas manqué de le rappeler. « Les matches de Coupe, il faut les gagner et on a gagné celui-là. » Mais à l'inverse des deux livraisons précédentes, la manière, elle, a laissé à désirer. Et le contenu de ces retrouvailles entre Alsaciens et Choletais, devant des gradins tristement dégarnis, n'est pas appelé à entrer dans les annales.

Avec une raquette pourtant déplumée, les Choletais ont dominé le rebond

La coupure forcée de dix jours est sans doute à incriminer, tant la SIG a paru manquer de rythme, de repères, de constance. « On a été coupé de toute compétition et, globalement, ce qui nous a manqué, c'est la capacité à maintenir un certain niveau de jeu », reprend Fred Sarre. Derrick Obasohan, le grand bonhomme du match côté alsacien (26 d'évaluation), partage ce point de vue. « C'était notre premier match après une semaine "off". Et on a eu du mal à se mettre en route. »
La qualité de l'adversaire est sans doute aussi pour beaucoup dans l'impression mitigée laissée par la SIG. Bien qu'orphelins de Nando De Colo et de Randal « Power » Falker, les Maugeois ont joué crânement leur chance, dans le sillage d'un Robinson stratosphérique (30 points, 34 d'évaluation). « Il a mis des tirs très durs alors qu'il n'était pas spécialement dans une dynamique de réussite, observe coach Sarre. Le fait de ne pas être barré par Falker l'a peut-être libéré. »
Avec une raquette pourtant sérieusement déplumée, les Choletais ont aussi dominé le rebond (44 à 36, dont 17 offensifs). L'entraîneur strasbourgeois avait pourtant mis l'accent sur ce secteur. « On a perdu beaucoup de rebonds sur des courses de leurs ailiers, par manque de vigilance, de concentration. »
Alors qu'elle avait le match en main (54-39, 24e'), la phalange strasbourgeoise est également venue s'empaler sur la défense de zone décrétée par Erman Kunter. « On stoppe sur l'attaque de zone et ça leur redonne du rythme sur jeu rapide, regrette Fred Sarre, qui a vu rappliquer Cholet à l'orée du dernier acte (68-67, 33e'). C'est dommage de devoir rejouer sous pression. Quand on a la possibilité d'enfoncer le clou, on doit le faire. »

« On a utilisé ce match pour préparer Nancy »

« La défense a bien fonctionné, concède Erman Kunter, l'entraîneur choletais. Ça nous a permis d'être dans le match jusqu'à la fin. Dommage qu'on ait oublié Rush sur deux ou trois situations. » Le pistolero au bandeau ne s'est pas fait prier pour plier l'affaire, en deux coups de poignet bien sentis derrière l'arc, le second étant assorti, pour la bonne bouche, d'un lancer bonus (79-71, 36e').
Solides sur la ligne (85 % de réussite), Gauthier Darrigand et la SIG poursuivent donc l'aventure en Coupe de France, mardi prochain, à Clermont, trois jours après le très attendu derby de l'Est en championnat. A Gentilly, la SIG a cependant intérêt à montrer un autre visage. « J'espère que ce match nous aura permis de retrouver du rythme car, à Nancy, ce sera une autre musique », conclut Fred Sarre. « On a utilisé ce match pour préparer Nancy », assure d'ailleurs Derrick Obasohan. Puissent-ils avoir raison...

Régis Schneider


SIG 95 CHOLET 89

Rhenus Sport. 1 950 spectateurs. Arbitres : MM. Bissang, Périer et Gueu. Quart-temps : 30-21, 11-14 (mi-temps : 41-35), 27-27 (68-62), 27-27 (95-89).
- SIG : 31 paniers sur 68 tirs (46 %), dont 11 sur 29 à trois points (38 %), 22 LF sur 26 (85 %), 36 rebonds (Obasohan dont 10 offensifs, 19 passes décisives (Darrigand 5), 5 interceptions, 9 balles perdues, 12 fautes. Essart 4, Rush 25, Obasohan 26, Giffa 3, Simon 9, puis Darrigand 11, Mendy, Allen, Lewin 17, Soumahoro.
- CHOLET : 36 paniers sur 78 tirs (46 %), dont 9 sur 35 à trois points (26 %), 8 LF sur 10 (80 %), 44 rebonds (Marquis 10) dont 17 offensifs, 18 passes décisives (Braswell , 7 interceptions, 14 balles perdues, 21 fautes (Braswell, 39e', Mokongo, 40e', éliminés). Braswell 12, Beaubois 4, Grier 18, Robinson 30, Marquis 15, puis Larrouquis 2, Mokongo 8.

David Simon s'est mis sur son trente-et-un, avec quatre points en 45" et deux contres magistraux sur Grier et Marquis. Le pivot choletais reprend vite ses esprits et place, un très bref instant, les visiteurs en tête (10-11, 5e'). Un bon passage de Derrick Obasohan précède l'entrée en scène de Brion Rush (11 pts en 10'), grand artisan du 9-2 alsacien à la fin du 1er acte.
Fin du 1er quart : 30-21.

Contre toute attente, Cholet confisque alors le rebond (9 prises à... 0, entre les 10e et 16e'). Et puisqu'ils ne sont pas à un paradoxe près, les Maugeois, après avoir dévissé allègrement à 6,25 m (un panier en douze tentatives), se rapprochent grâce à deux coups de patte lointains de Robinson et Mokongo (36-35, 16e'). L'impeccable Rob Lewin (8 pts dans ce quart) préserve l'essentiel.
Mi-temps : 41-35.

Six points de rang d'Obasohan, dont un amour de panier primé en transition après une transversale de Rush, permettent à la SIG de se donner un peu d'air (47-35, 21e'). Le Nigérian insiste, avec bonheur, en périphérie (52-39, 23e').
Mais l'activité de la doublette Robinson - Grier ( 18 pts pour les deux hommes dans ce 3e acte) permet à « CB » de refaire son retard : 57-50, 26e', puis 62-57, 28e'. Rien n'est joué...
Fin du 3e quart : 68-62.

La SIG bute sur la défense choletaise et l'escouade d'Erman Kunter n'est plus qu'à une longueur (68-67, 33e'). Marquis manque son deuxième lancer, Beaubois fait gamelle derrière l'arc et Cholet rate l'occasion de remettre les compteurs à zéro.
Deux paniers primés de Rush, le second assorti d'un lancer, éloignent la menace (79-71, 36e'). Le chantier de Robinson (30 pts) ne suffit pas : la SIG se qualifie, non sans mal, pour les quarts de finale...
Fin du match : 95-89.

R. Sch.


L'Alsace du 09 avril 2009

Basket-ball : la SIG attrape le quart

Tombeurs du demi-finaliste européen Cholet hier soir au Rhénus en 8es de finale de la Coupe de France (95-89), les Strasbourgeois en disputeront les quarts mardi à Clermont, 5e de Pro B.

Pour n’avoir pas su enfoncer le clou alors qu’elle semblait se diriger vers une qualification tranquille pour les quarts de finale de la Coupe de France, la SIG a dû batailler ferme jusqu’au bout hier soir au Rhenus face à Cholet en 8es. Mais elle a assuré l’essentiel : une victoire qui l’enverra mardi (20 h) à Clermont, 5e de Pro B, tombeur aux tours précédents de deux clubs de N 1, Châlons-en-Champagne et GET Vosges. Auparavant toutefois, elle ira en découdre samedi à Nancy, dans un derby alsaco-lorrain du haut de tableau de Pro A qui occupe déjà toutes ses pensées.
Sans l’international Nando de Colo (fracture du nez), Kevin Seraphin (reparti provisoirement aux États-Unis), ni Randal Falker, victime d’une entorse du genou contre Orléans et assis sur le banc avec une grosse poche de glace, Cholet Basket, qui avait aussi coupé Alan Wiggins, ne s’est pas présenté au mieux hier au Rhénus. Avec seulement sept pros, les Choletais se sont surtout efforcés de rester au contact, en appliquant une défense de zone qui gêna passablement leur hôte.
Leur précédente expédition en Alsace, en 16es, leur avait permis de s’imposer à Gries-Oberhoffen (91-72). Cette fois, les partenaires de l’ex-Strasbourgeois Claude Marquis durent se lancer dans une course poursuite haletante, mais au final vaine.
Mise sur orbite par le trio Simon – Rush – Obasohan qui assura ses 21 premiers points (7 chacun, 21-15, 7e), la formation bas-rhinoise, brièvement menée en début de partie (10-11, 5e), ne donna jamais l’impression de forcer. C’était peut-être là le piège. Au gré de ses relâchements, l’écart fit ainsi un yo-yo incessant. De + 11 (34-23, 12e), il passa notamment à + 1 en 5 minutes (36-35, 17e).

« C’était un match piège » Peu à peu toutefois, sous l’impulsion d’un Obasohan efficace (26 points à 60 %), bien aidé par Brion Rush (25 pts), les Strasbourgeois repoussèrent Cholet à distance respectable (54-39, 24e). En dégageant une impression de facilité, trop sans doute. Car à force de ronronner gentiment, Sacha Giffa et les siens laissèrent les Choletais se refaire la cerise. Une flambée d’Antywane Robinson (30 pts au total) et Vincent Grier dans le 3e quart remirent leur équipe à flot ou presque (68-67, 33e). D’autant que CB, pourtant handicapé à l’intérieur, se mit à régner sous le cercle, à l’image de Marquis, Grier et d’un Robinson décidément partout (27 rebonds à eux trois).
Mais à un moment qui aurait pu devenir critique pour les Strasbourgeois, Brion Rush eut la bonne idée d’allumer deux paniers primés d’affilée. Suffisant pour redonner de l’air aux hommes de Fred Sarre qui ne furent cependant tranquilles que dans les 30 dernières secondes, bien aidés par la petite entorse de Grier à la cheville. « On s’est rendu la tâche compliquée », regrette le technicien alsacien. « Nous étions coupés de compétition depuis un moment et la capacité à maintenir durablement un haut niveau de jeu nous a manqué. La machine a toussoté. Est-ce une forme de relâchement, d’inconsistance par rapport au manque de rythme ou de manque d’intensité en défense ? Je ne le sais pas. Il y a rarement une seule explication. Mais c’était un match piège. Il fallait le gagner. Nous l’avons fait. »
La SIG n’est ainsi plus qu’à deux marches de Bercy où elle peut toujours espérer se rendre deux fois cette saison. Par le championnat et la Coupe.

Stéphane Godin


L'équipe du 09 avril 2009

Ouest France du 09 avril 2009

Cholet se coupe la route de Bercy

Coupe de France (8e de finale). Strasbourg - Cholet : 95-89. Les Maugeois ont joué très intelligemment, malgré les absences. Mais ils sont tombés sur la fin, en ayant toujours lutté.

STRASBOURG (de notre envoyé spécial). Les pas d'Obama, venu vendredi au Hall Rhénus rencontrer des lycéens, ont failli illuminer les Choletais. Le miracle n'a toutefois pas eu lieu pour une formation trop diminuée. Mais qui aurait pu s'offrir un alléchant quart de finale chez un des rescapés de Pro B, Clermont.

Les sept pros choletais avaient donné le ton d'entrée. Malgré le 0/4 de Beaubois aux 6,25, ou les deux contres de Simon sur Marquis (13-13, 5e). Il y avait de l'idée offensivement, des Alsaciens pas forcément au sommet jusqu'à une fin de quart emballée par Rush sur un 9-2 (30-21, 10e). En passant en zone, Cholet s'offrait heureusement un appréciable stop défensif de trois minutes. Il manquait juste l'adresse à trois points (1/12 !) afin de coller davantage aux locaux.

Robinson, seul à avoir scoré dans cet exercice avant d'inspirer Mokongo, ramenait pourtant les siens d'un -11 vers un -1 (36-35, 16e). Après avoir vu les CRS bloquer Strasbourg pour le sommet de l'Otan, Kunter avait imaginé les CRZ (Choletais Rassemblés en Zone) pour contenir la SIG. Et cela portait ses fruits au repos, avec seulement 11 points encaissés dans ce 2e quart (41-35e).

Hélas, le retour d'Obasohan causait grand tort (49-37, 22e). La défense homme à homme remise au goût du jour souffrait quelque peu, et la 3e faute de Marquis n'annonçait rien de bon (57-46, 25e). Les Rouges repassaient donc en mode 3-2, et l'énergie de Grier ou la patte de Robinson les soulageait offensivement, avec 18 unités du tandem US dans ce 3e quart. Les hommes de Sarre avaient beau avoir cette fois trouvé la mire à trois points, Cholet s'accrochait joliment (68-62, 30e).

L'affaire aurait mieux tourné encore, à quelques détails, et coups de sifflets, près. Marquis et les siens passaient outre pour bénéficier de balles davantage (68-67, 33e). Non exploitées. Rush repassait alors par là, pour enfiler deux trois points douloureux (79-71, 36e) alors que Grier sortait, cheville touchée, sur une balle de -4. Signe que ça ne voulait pas, un air-ball retomba dans les mains de Darrigand (87-80, 38e). Cette fois, c'était fini, malgré une ultime poussée à 93-89, et 32 secondes à jouer. Rush rentra ses lancers...

Les Choletais n'ont plus que la coupe d'Europe à aimer, non sans avoir longtemps courtisé sa petite soeur française. Surtout, ils ont montré qu'ils n'abdiquaient pas. Ça peut servir, avant d'aller à Hyères-Toulon et de livrer six journées de ProA aux allures de matches de coupe.

STRASBOURG - CHOLET 95-89

(30-21, 11-14, 27-27, 27-27)

Arbitres MM. Bissang, Périer et Gueu.

STRASBOURG : 31 tirs sur 68, dont 11 sur 29 à trois points (Obasohan 5/6). 22 LF sur 26 (Darrigand 6/9), 36 rebonds (Obasohan , 19 assists (Darrigand 5), 9 balles perdues (Obasohan 3), 5 interceptions, 12 fautes.

Essart 4, Rush 25, Giffa 3, Obasohan 26, Simon 9. Allen 0, Lewin 17, Darrigand 11, E. Mendy 0. Ent. Sarre.

CHOLET : 36 tirs sur 78, dont 9 sur 35 à trois points (Robinson 5/11). 8 LF sur 10 (Marquis 5/6), 44 rebonds (Marquis 10), 18 assists (Braswell , 14 balles perdues (Braswell et Beaubois 4), 7 interceptions, 21 fautes.

Braswell 12, Beaubois 4, Grier 18,, Robinson 30, Marquis 15. Mokongo 8, Larrouquis 2, Ho You Fat 0. Ent. Kunter.

Eliminés : Braswell (39e), Mokongo (40e) à Cholet.

Dominique FAURIE.

Petit reportage dansle journal de France 3 à 3 minutes 28 avec Gauthier Darrigand et Frédéric Sarre.

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b67a_1214part2&video_number=0

Petit reportage sur le match face à Cholet sur Alsatic TV au milieu

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=2

DNA du 13 avril 2009

Coupe de France (quarts de finale) : Clermont, adversaire de la SIG, demain (20 h)

Les nouveaux atours du Stade

Relégué en Pro B en fin de saison dernière, Clermont a tourné la page Vazeille - Toupane. Sous l'impulsion de Régis Racine, les Auvergnats, adversaires de la SIG demain en quart de finale de la Coupe de France, ont, contre toute attente, rapidement relevé la tête. Gros plan sur le retour du Stade clermontois.
Et une de plus ! En s'imposant, vendredi, à Bourg (83-85), Lesly Bengaber (21 points) et Clermont ont donc porté à sept leur total de victoires en huit rencontres. Cette cadence pas loin d'être infernale a permis aux Stadistes de dépasser leurs hôtes et de pointer désormais à la 3e place du classement de Pro B, à une longueur de Poitiers, leur précédente victime.
Journée après journée, le club auvergnat entérine un peu plus son redressement après une saison 2007/2008 d'une infinie tristesse. Dans la foulée de sa relégation dans l'antichambre de l'élite, le Stade a tourné une page de son histoire. Le président Claude Vazeille a laissé son siège à Pierre Berger, un passionné de rugby désireux de transposer au basket les valeurs de l'ovalie. Et Jean-Aimé Toupane, lui, a été remplacé par son adjoint Régis Racine. L'ancien capitaine emblématique du SCBA est épaulé par l'expérimenté Pascal Thibaud.

Un axe meneur - pivot royal

Meurtri par une saison désastreuse, dans le collimateur de la Ligue qui n'a accepté que tardivement son engagement, le Stade n'ambitionnait pas spécialement de jouer les gros bras. Son budget de 1,8 millions d'euros - dont 500 000 € affectés à la masse salariale -, le 13e de Pro B seulement, ne l'autorisait pas à nourrir de folles ambitions. La nouvelle équipe dirigeante visait, plus raisonnablement, le milieu de tableau, histoire de se restructurer sans précipitation et d'apurer les comptes.
Repartis au combat avec quelques-uns des joueurs de l'exercice écoulé - Bengaber, Gillet... -, les Clermontois n'ont de cesse de surprendre agréablement. Le beau jeu, l'envie et le coeur sont de retour place des Bughes. A la complicité du tandem Racine - Thibaud sur le banc fait écho la parfaite entente entre les deux Américains sur le parquet. Avec Errick Craven (19,9 points, 4,7 passes, 21,6 d'évaluation) et Erroyl Bing (16,3 pts, 8,5 rbds, 16,7 d'évaluation), Clermont s'appuie sur un axe meneur - pivot qui assure, à lui seul, 45 % de la marque.
Même les blessures ne sont pas parvenues à freiner l'irrésistible ascension de la formation du Puy-de-Dôme. Les pigistes médicaux Jermaine Bucknor, venu pallier l'indisponibilité momentanée de Jean-Félix Moupegnou, et Ismaila Sy, chargé de remplacer temporairement Benoît Gillet, ont constitué d'excellentes pioches, sur et en dehors des terrains.

Prolongations gagnantes

Depuis leur victoire à Antibes (62-68), lors de la 17e journée, John Beugnot, le neveu de Greg, et ses partenaires - parmi lesquels le jeune espoir Ron Nsoki, le grand-frère de... Darline (SIG féminine) - collectionnent les succès - dix en douze matches - et paraissent habités par une inébranlable confiance. La demi-douzaine de rencontres remportées après prolongation semble illustrer cette théorie.
C'est d'ailleurs après cinq minutes de temps additionnel, et à l'issue d'une partie engagée (65 fautes, 79 lancers-francs tentés !), que le SCBA a signé l'un des exploits des 8es de finale de la Coupe de France en éliminant Gravelines-Dunkerque (95-89). Tony Skinn, le meneur nordiste, avait évidemment imaginé un autre scénario pour son come-back à la Maison des Sports. Il faut souhaiter que le retour de Gauthier Darrigand, demain à l'occasion des quarts de finale de l'épreuve, se solde par un épilogue plus souriant...

Régis Schneider


L'Alsace du 13 avril 2009

Pro A SIG: oublier Nancy, se concentrer sur Clermont-Ferrand

Les Strasbourgeois, battus par les Nancéiens samedi en championnat, n’en abordent pas moins la rencontre de demain soir (20 h), à Clermont-Ferrand en quart de finale de la Coupe de France, avec de légitimes ambitions.

« Nous avons fait 75 % du boulot, mais pas les 25 % restants, qui étaient pourtant les plus importants », résume Frédéric Sarre lorsqu’il évoque la défaite, la seconde d’affilée en déplacement après celle enregistrée chez la lanterne rouge, Pau-Orthez, concédée samedi soir sur le parquet du SLUC Nancy (80-73).
Ses joueurs ont en effet tenu le coup trois quarts temps, avant de s’effondrer lors de dix dernières minutes cauchemardesques durant lesquelles ils ont encaissé un 17-2 rédhibitoire, limitant toutefois la casse en conservant, maigre consolation, l’avantage du panier average (93-78 à l’aller). « Par rapport à des adversaires de la trempe des Lorrains qui, même s’ils n’ont pas fait un parcours exceptionnel en Euroligue, en ont tout de même profité pour acquérir une certaine expérience, nous manquons de densité physique et athlétique, et aussi mentale », poursuit le coach.
Celui-ci affiche cependant une certaine confiance. Car même si ses protégés ont « chuté » de la troisième à la sixième place de la Pro A à cinq journées de la fin du championnat, ils restent bien placés dans la course aux play-offs. « Nous sommes toujours dans les clous par rapport à nos objectifs. Nous devons maintenant essayer d’accrocher au moins deux victoires supplémentaires. Ce n’est pas parce que nous venons de perdre à Nancy que nous devons tout remettre en cause ! »

Revenus de loin

Les Alsaciens n’ont de toute façon pas le temps de revenir sur un revers qui n’a rien de honteux. Les voilà dans les starting-blocks des quarts de finale de la Coupe de France, qu’ils disputeront demain soir (20 h) à Clermont-Ferrand, troisième, à égalité de points avec Poitiers et Limoges, de la Pro B. « L’accumulation des matches n’est pas un problème », poursuit Frédéric Sarre. « J’aimerais même qu’il y en ait plus ! Regardez : nous n’avons pas joué pendant une dizaine de jours, et cela ne nous a pas réussi ! »
Les Alsaciens, s’ils ont souffert en fin de match en Lorraine, devront à nouveau être en pleine possession de leurs moyens pour venir à bout d’Auvergnats qui ont enregistré ce week-end leur septième succès en huit rencontres en s’imposant face à Bourg-en-Bresse, grâce notamment à Lesly Bengaber (21 points dont 3/3 à trois points, 6 passes décisives, 2 rebonds et 3 fautes provoquées pour 27 d’évaluation), et restent donc en course pour la deuxième place. Les hommes de Régis Racine, revenus de très loin puisqu’ils n’avaient décroché que quatre victoires la saison passée en Pro A et avaient été au bord de l’implosion en raison de gros problèmes financiers, ne s’attendaient pas à être à pareille fête, eux qui visaient avant tout le maintien.
Cet objectif largement atteint, les Clermontois se sont découvert de nouvelles ambitions en Coupe de France : après avoir éliminé Châlons-en-Champagne (N1) 69-72 et Get Vosges (N1) 90-95, ils se sont offert le luxe de battre Gravelines-Dunkerque (Pro A) 95-89 après prolongation en 8e de finale.

Une paire US efficace

Ils s’appuient sur une paire américaine qui a fait ses preuves, Errick Craven (meilleur marqueur et meilleure évaluation de la Pro B) et Erroyl Bing (deuxième meilleur rebondeur), mais aussi sur un Lesly Bengaber qui monte en puissance ou encore un John Beugnot en pleine progression, en un mot sur un collectif solide de plus en plus à son aise.
« Cette équipe développe un jeu intéressant avec des individualités très fortes et est actuellement dans un très bon rythme », confirme Frédéric Sarre. « Ce match est très important pour nous et nous allons à Clermont-Ferrand pour gagner. Si nous faisons preuve de davantage de dureté, ce qui est dans notre intérêt pour éviter de subir le même sort que Gravelines-Dunkerque, et si nous jouons sur nos valeurs, nous avons les capacités de remporter cette rencontre. Et qu’on ne vienne pas me parler de cette défaite à Nancy, qui n’a rien à voir et ne doit avoir aucune conséquence sur ce quart de finale de Coupe de France ! »

Sandrine Pays

Victoire 86 - 74. ça c'est fait. Et maintenant Le Mans, mais au Rhénus ou au Mans ?

Les 4 derniers champions de France en demi!!!
Roanne, Le Mans, Nancy et la SIG

*Programme des demi-finales
Mercredi 29 avril 2009 à 20h00
Nancy (Pro A) - Roanne (Pro A)
Le Mans (Pro A)- Strasbourg (Pro A)

*sous réserve de modifications site officiel

Que veut dire sous réserve de modifs.....

Good news ! Maintenant au Mans, alors qu'ils sont au complet, je ne donne pas cher de notre peau...

où peut-on trouver les stats de la rencontre?

françois a écrit:où peut-on trouver les stats de la rencontre?

comme d'habitude,site LNB,tu cliques sur "lire l'article" puis sur sur le score du match!

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:où peut-on trouver les stats de la rencontre?

comme d'habitude,site LNB,tu cliques sur "lire l'article" puis sur sur le score du match!

thanks.la vache rush a fait du dégat!
pour le match au mans c'et clair que ça va être difficile vu comment joue LeMans avec dixon...

françois a écrit:

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:où peut-on trouver les stats de la rencontre?

comme d'habitude,site LNB,tu cliques sur "lire l'article" puis sur sur le score du match!

thanks.la vache rush a fait du dégat!
pour le match au mans c'et clair que ça va être difficile vu comment joue LeMans avec dixon...

Mouai moi je demande à voir pour Dixon... va t-il tenir... ce soir c'est 9 pds mais aussi 6 balles perdues...
Celui que je trouve en super forme et dont on parle peu c'est Akingabala... il a l'air d'enfer ce mec !!

Tom a écrit:Celui que je trouve en super forme et dont on parle peu c'est Akingabala... il a l'air d'enfer ce mec !!

Je suis on ne peut plus d'accord : il est plutôt bien en forme et à son aise dans le championnat maintenant : il ne marque pas 25points mais avec lui, la raquette de Nancy change !

françois a écrit:

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:où peut-on trouver les stats de la rencontre?

comme d'habitude,site LNB,tu cliques sur "lire l'article" puis sur sur le score du match!

thanks.la vache rush a fait du dégat!
pour le match au mans c'et clair que ça va être difficile vu comment joue LeMans avec dixon...

Le bilan du Mans est quand même impressionnant depuis son arrivée...