Coupe de France 2008 / 2009 : 1/2 finale : Le Mans - SIG

C'est clair que c'est pas simple de battre en ce moment le Mans chez eux. Cela dit, je ne suis pas sûr que ça aurait été plus simple de se taper Nancy ou Roanne à l'extérieur...

L'exploit est possible ! On n'est plus qu'à 40 minutes de Bercy !

DNA du 15 avril 2009

Basket-ball / Coupe de France (quarts de finale) : la SIG s'impose à Clermont (74-86)

Dans le dernier carré

La SIG n'est plus qu'à quarante minutes de Bercy ! Hier soir, les Strasbourgeois se sont cependant faits quelques frayeurs avant de faire respecter la hiérarchie. Victorieuse à Clermont (74-86), la formation alsacienne jouera sa place en finale dans deux semaines au Mans.
De notre envoyé spécial à Clermont
Ils sont tous là, au rendez-vous d'un dernier carré qui ne réunit que du beau monde. Roanne, Nancy, Le Mans et... la SIG, soit quelques-uns des représentants de la jet-set hexagonale, ont en effet décroché, hier soir, leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de France. L'épreuve ne fait pas forcément rêver les équipes, peine à séduire le public, mais elle est tout de même parvenue, à l'approche du dénouement, à réunir un casting d'enfer...

« Quand il commence à mettre une perle, il peut vite faire un collier »

Leur ticket pour ce salon VIP, les Strasbourgeois sont allés le chercher sur le parquet, assez peu bling-bling au demeurant, de la Maison des Sports de Clermont (Pro B). Si cette virée dans le Puy-de-Dôme n'a pas été une partie de plaisir, l'essentiel, après tout, était d'enjamber l'obstacle auvergnat pour entrer dans ce club très fermé, très huppé.
« On va se satisfaire d'être passé. C'était un vrai match de Coupe qu'il nous a fallu chercher au fond de nous-mêmes », commente ainsi Frédéric Sarre.
Sous les yeux des parents du coach strasbourgeois, venus de Limoges, et du staff vichyssois, que l'on dit très intéressé par Erick « Magic » Craven, le meneur stadiste, la SIG s'est en effet fait quelques sueurs froides lorsqu'elle a vu rappliquer l'escouade auvergnate emmenée par un Benoît Gillet sur un nuage à trois points (5 sur 7 en seconde période). « C'est un vrai shooteur, souligne Fred Sarre. Quand il commence à mettre une perle, il peut vite faire un collier. »
La formation alsacienne avait pourtant la mainmise sur cette rencontre, une rencontre qu'elle a omis de « plier », ce qui semblait largement dans ses cordes, lorsqu'elle a compté jusqu'à 15 points d'avance. La SIG se serait-elle vue trop belle ? « L'entame a été plutôt cohérente, mais on est, de ce fait, tombé dans un certain confort et on a fait preuve de moins de vigilance », analyse Fred Sarre.
Contre une équipe qui a intelligemment mixé ses défenses et joué crânement sa chance, la SIG n'a avancé que par à-coups. « C'est un peu notre problème, décortique Gauthier Darrigand. On a les clefs en main pour tuer le match, mais on connaît à nouveau des moments de flottement, de relâchement. Il faut vraiment que l'on travaille à se bâtir une marge sur quarante minutes, et non par séquences. »
Le coup de folie de Gillet, bien épaulé par Bengaber, a permis au SCBA de se rapprocher (67-68, 33e', puis 72-73, 36e'). « Pendant trente minutes, on a été trop respectueux, trop attentistes, trop timorés. A moins un, on y a cru. A ce moment-là, on était agressif et on mettait des paniers impossibles », relève, d'ailleurs, Régis Racine, l'entraîneur de Clermont. Craven et Ouattara gâchaient cependant deux possessions qui auraient pu faire basculer la rencontre d'un tout autre côté...

« Il a été formidable et nous a ôté une sacrée épine du pied »

Sentant le souffle chaud du Stade dans sa nuque, la SIG a alors trouvé en Brion Rush son sauveur. « Il a été formidable et nous a ôté une sacrée épine du pied », confie volontiers coach Sarre. Familier de ces cercles qu'il avait pris l'habitude d'apprivoiser en Euroligue, quand Roanne s'exilait à Clermont, le shooteur au bandeau a planté 12 de ses 32 points dans le money-time et emballé l'affaire à lui tout seul.
Ce matin, les Strasbourgeois ne sont donc plus qu'à 40 minutes de Bercy. Dans deux semaines (mercredi 29 avril), ils iront défier Le Mans, tombeur hier soir de l'ASVEL, à Antarès, pour tenter de s'ouvrir les portes de la finale. « Ce sera un gros morceau, conclut Gauthier Darrigand. Il ne faudra pas y aller dans nos petits chaussons, mais pour les défoncer. » La bande à Fred Sarre devra tout bonnement rééditer l'exploit qu'elle avait accompli en championnat pour apercevoir les sunlights de la capitale.

Régis Schneider


CLERMONT 74 SIG 86

Maison des Sports. 600 spectateurs. Arbitres : Mme Julien et M. Koog. Quart-temps : 17-21, 23-28 (mi-temps : 40-49), 18-17 (58-66), 16-20 (74-86).
- CLERMONT : 25 paniers sur 59 tirs (42 %), dont 12 sur 33 à trois points (36 %), 12 LF sur 17 (71 %), 29 rebonds (Bengaber 6) dont 8 offensifs, 19 passes décisives (Gillet, Craven et Bengaber 4), 10 interceptions, 15 balles perdues, 19 fautes. Craven 15, Gillet 15, Bengaber 14, Rey 2, Bing 7, puis Moupegnou, Guichard 7, Ouattara 9, Beugnot 5.
- SIG : 33 paniers sur 57 tirs (58 %), dont 10 sur 18 à trois points (56 %), 10 LF sur 15 (67 %), 33 rebonds (Rush dont 8 offensifs, 16 passes décisives (Essart 4), 5 interceptions, 14 balles perdues, 16 fautes. Darrigand 9, Obasohan 8, Allen 9, Giffa 11, Lewin 5, puis Rush 32, Essart 3, Mendy 2, Lewin 5.
Fred Sarre envoie un cinq expérimental - sans Rush, ni Simon, avec Allen et Obasohan associés - au front. Régis Racine innove aussi en titularisant l'immense (2,10 m) Rey, lequel se signale en bâchant d'emblée Allen. Repoussés en périphérie, les Clermontois déchirent (0/6 à trois points en 6') et laissent les Strasbourgeois s'envoler (3-13, 6e') après le deuxième tir primé d'Obasohan. L'activité de Craven (6 pts, 3 interceptions) et Ouattara, doublée d'un passage en zone-presse, permettent aux Stadistes de refaire leur retard (17-18, 9e').
Fin du 1er quart : 17-21.

Neuf points de rang de la doublette Rush - Giffa et une réussite à 6,25 m d'Allen éloignent la menace (22-33, 14e'). Essart y va aussi de son panier longue distance (24-37, 15e'), mais Craven, puis Bengaber relancent la sangsue auvergnate (40-45, 19e'). Dominatrice au rebond (18 à 13), adroite (59 % de réussite), la SIG regagne les vestiaires avec neuf points d'avance qu'elle doit à un dernier rush dudit Brion.
Mi-temps : 40-49.

Darrigand se rappelle au bon souvenir du - maigre - public de la Maison des Sports en concluant, par deux fois, en lay-up. Rush ajoute un tear drop pour conclure le 0-8 alsacien (42-57, 25e'). Fanny à la pause, Gillet a retrouvé son tranchant derrière l'arc dans ce 3e acte : l'arrière clermontois griffe par trois fois et permet au Stade, victorieux de ce quart-temps, d'y croire encore (58-64, 29e').
Fin du 3e quart : 58-66.

Gillet continue son festival et décoche deux nouvelles flèches. Le n°8 auvergnat suscite des vocations puisque Bengaber l'a imité dans l'intervalle : le Stade n'est plus qu'à une longueur (67-68, 33e') ! Bengaber, toujours lui, répond à Rush (72-73, 36e'). La salle retient son souffle, mais Simon, puis Rush (32 points hier), d'un maître coup de poignet à 1'35" du terme (74-82), sauvent la maison alsacienne. La SIG se qualifie, non sans frayeurs, pour les demi-finales de la Coupe de France.
Fin du match : 74-86.

R. Sch.


L'Alsace du 15 avril 2009

Basket-ball : la SIG se qualifie pour les demi-finales de la Coupe

Après avoir maîtrisé initialement leur sujet, hier soir en quart de finale de la Coupe de France à Clermont, Les Strasbourgeois se sont qualifiés en frémissant (74-86).

La belle aventure se poursuit pour la SIG. Hier, au terme d’un match très agréable que Strasbourg sembla gérer, Clermont a dû d’abord vaincre sa timidité pour faire illusion.
Pour Clermont, l’aventure fut belle mais, hier soir à la Maison des Sports, elle s’est terminée face à un Strasbourg qui a su faire le métier et donna l’impression de maîtriser. Mais il lui fallut néanmoins, au final, un brillant Rush pour s’en sortir face à un Clermont, trop respectueux au début, et irrévérencieux en fin de partie.
Trop de retards derrière et très peu d’idées devant. Le Stade n’avait pas vraiment pris son quart par la bonne porte. Il commença par s’abîmer dans des shoots périphériques, et se fit aligner par deux missiles d’Obasohan et des lancers sanctionnant ses fautes (5-16).

72-73, à cinq minutes de la fin

Et puis, l’appréhension passant avec le temps, et les rotations vite enclenchées, le Stade, portant enfin le fer dans la fournaise, eut un gros sursaut qui lui permit presque de recoller à la fin du premier round (21-17). Seulement l’artifice de la zone-press, qui avait contribué à son retour, n’embrouilla pas non plus Strasbourg très longtemps.
La SIG s’adapta et, sans être géniale, elle fut suffisamment disciplinée pour reprendre la main par Rush et Allen à l’extérieur, Giffa et Lewin plus près du panneau (40-27), avant de doucher une nouvelle petite flambée clermontoise (49-40), par son élégant ailier américain.

Rush décisif

La suite ? Du même tonneau. À savoir que Strasbourg sut reprendre le large, mais pas assez pour se mettre définitivement à l’abri. Et la SIG resta ainsi exposée à un coup de folie du Stade qui vint d’une défense plus haute, et d’une audace complètement retrouvée. Celle-ci s’illustra notamment par le biais d’une insolente adresse à trois points de Gillet (5 sur 7 en deuxième mi-temps), accompagné de Bengaber. De sorte que Clermont y crut vraiment en revenant sur les talons de son adversaire (72-73) à moins de 5 minutes de la fin. Seulement, il ne profita pas des deux possessions qu’il eut derrière pour passer devant et Strasbourg, avec un Rush dans le rôle de l’assassin, creva ses espoirs.

Patrick Quinsat


L'équipe du 15 avril 2009

Coup de théatre, le match Roanne - Nancy se jouera à Roanne

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/sport/article/565907,81/Le-SLUC-jouera-a-Roanne.html

L'équipe du 16 avril 2009



DNA du 16 avril 2009

Choc(s) en vue

Relativement épargnée par le tirage au sort jusqu'à présent - Longwy (NM1) et Clermont (Pro B) à l'extérieur, Dijon et Cholet au Rhenus -, la SIG passera un vrai gros test dans deux semaines à Antarès, en demi-finale de la Coupe de France (DNA d'hier). Les Sarthois ont éliminé le tenant du trophée villeurbannais, mardi, en s'imposant d'un point à l'Astroballe (79-80) dans le sillage d'un Dee Spencer en verve (26 points, à 9 sur 13 aux shoots). A noter que les deux rencontres au programme des demies réuniront tout bonnement les quatre derniers champions de France en titre !


L'Alsace du 16 avril 2009

Basket La SIG à une marche de Bercy

En s’imposant à Clermont-Ferrand (74-86) mardi soir en quart de finale de la Coupe de France, les Strasbourgeois ont rejoint le dernier carré de la compétition. Ils affronteront Le Mans le 29 avril.
Même si la SIG a tremblé en fin de match mardi soir, elle a assuré l’essentiel en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe de France. « Je retiens surtout la qualification, précise Frédéric Sarre. Nous sommes plutôt bien rentrés dans le match, peut-être même trop rapidement puis on s’est relâché face à une équipe qui a joué le tout pour le tout en fin de rencontre. » Emmenés par un Brion Rush des grands soirs (32 pts et 8 rbds), les Alsaciens s’imposent tout de même assez logiquement face à une courageuse formation de Pro B. « Globalement, nous avons bien maîtrisé ce match sans être dominateurs dans tous les secteurs, comme on l’aurait voulu », précise le technicien bas-rhinois.
Les Strasbourgeois poursuivent leur parcours dans une compétition qui n’était pourtant pas un objectif. Mais comme l’appétit vient en mangeant, la perspective d’une finale devient un beau challenge. « L’objectif est de gagner le prochain match pour aller à Bercy. Mais avant tout, mon souci actuel est de faire en sorte que l’équipe joue de mieux en mieux », annonce le coach.
La SIG n’a plus qu’une marche à gravir pour rejoindre le palais omnisports de Bercy le 17 mai prochain et ainsi disputer la deuxième finale de Coupe de France de son histoire après celle perdue face à Cholet en 1999. Mais cette dernière marche ne sera sûrement pas la plus simple à négocier : le 29 avril, les Strasbourgeois se déplaceront au Mans, qui a créé la surprise en se qualifiant sur le parquet de Lyon/Villeurbanne (79-80), leader du championnat. Dans l’autre demi-finale, Roanne, tombeur de Besançon, se frottera à Nancy, vainqueur de Limoges (Pro B) pour un match explosif. Quoi qu’il arrive, l’affiche de la finale s’annonce énorme. Aux Strasbourgeois de s’inviter à la fête.

Olivier Arnal

mick a écrit:

L'équipe du 16 avril 2009

J'adore la fin de l'article...

Jack a écrit:

mick a écrit:

L'équipe du 16 avril 2009

J'adore la fin de l'article...

C'est ridicule.
Ca me rappelle la triste histoire de lettre de la SIG cette année.
Heureusement, Sarre avait très bien réagi. J'espère qu'il y'en aura un au SLUC qui saura se montrer un peu digne.

La question se pose quand même : pourquoi le SLUC devrait être pénalisé alors qu'en jouant son quart de finale (normalement) contre Limoges, il aurait dû organiser la demie. La Fédé a décidé d'inverser le quart parce que les deux clubs n'ont pas réussi à trouver d'accord. Et si on avait refusé de l'organiser ce match de peur de perdre cet avantage, on aurait fait quoi ? On l'aurait joué ce match un jour ? Bref les gars de la Fédé n'ont pas été foutus de dire clairement aux dirigeants nancéiens les conséquences d'organiser un tel match. Des incapables, et Fra n'a pas été assez méfiant sur ce coup donc est à blâmer également.

Et si on l'avait joué sur terrain neutre ce match, on aurait fait comment en demie pour désigner l'avantage du terrain ?

Bref encore un réglement fait par des imbéciles. Des gars d'une incompétence rare qui nous prennent pour des cons une fois de plus. On verra bien, on est allé s'imposer à Vacheresse après tout cette année. Mais quelquechose me dit qu'on ne va pas en rester là. Et ya aucune dignité à avoir Mat. Complétement différent du cas Chalon-SIG... et d'une éventuelle qualif' aux AS. Là on parle de ranking et d'EL à travers ce match de Coupe de France.

tout a été faussé le jour où la fédé a accepté que le match limoges-sluc ne soit pas joué à limoges, comme cela était prévu......
tout de même bizarre qu'il n'ait pas été possible de trouver une date à laquelle Beaublanc ait été libre. En cette matière, on peut rester dubitatif sur le bon vouloir et la bonne volonté des protagonistes, Fra y compris qui a quand même bcp braillé au scandale quand le csp a essaye de trouver un arrangement de dernière minute permettant de jouer le match en limousin. La gestion de cette affaire fut aussi catastrophique et en l'occurence, puisqu'on resort le ranking de la naphtaline, les concurrents du sluc peuvent se sentir lésés de la décision qui fut alors prise, et donc en premier lieu la chorale de roanne.......
maintenant chacun est dans son role, actuellement avec la decision d'inversion de sluc-chorale.....les roannais sont contents, les lorrains avec Fra en premier lieu vont brailler, la routine en somme.........
que Fra garde les merguez achetes et qu'il tienne sa promesse de barbecue geant faite aux fans du sluc........faut pas gacher dirait l'autre....

ps: la fede est quand même tres forte pour se mettre dans des situations incroyables, quel amateurisme!

Je suis d'accord que le règlement est bancal. A partir du moment ou l'on commence a faire ce genre de calculs... "si je me demerde pour être a l'extérieur contre le petit, je pourrais jouer le gros chez moi"... on arrive a ce genre de situations.
Pour régler cela, il suffirait de faire comme en foot: Le petit joue chez lui. Et pour le reste, on tire au sort, comme ça on éviterait ces querelles de boutiquiers...

Pour la notion de dignité, je persiste... L'enjeux n'a rien à voir avec le fair-play. Et c'est exactement le même type de problématique de principe que celle du match de la SIG auquel j'ai fait référence.
Les faits sont que Nancy et Roanne ont bénéficié du même nombre de match à domicile. Roanne a été désigné pour un avantage dans ce cas... et bien, c'est ainsi. Le SLUC n'a pas été floué, il cherche à jouer avec le règlement. Tout comme la SIG cherchait à jouer avec le règlement pour le match à rejouer. Sur le fond, ce match devait être rejoué, tout comme le SLUC doit maintenant aller jouer à Roanne. L'enjeux ne change rien au fond.

Je ne veux pas défendre la fédé mais il faut dire qu'en plus il s'agit d'un cas particulier assez difficile à prévoir dans le réglement.

Il est vrai que la fédé n'a pas pensé à mettre une règle dans le cas où, une équipe qui reçoit ne puisse pas jouer dans sa salle, et que son adversaire qui en cas de victoire serait confronté à une équipe qui a joué le même nombre de match à l'extérieur doit recevoir selon l'ordre du tableau final...
C'est tiré par les cheveux!

Sur le fond, je rejoins Mat, les 2 équipes ont jouées 2 fois à domicile donc le réglement prévoit qu'on tienne compte de l'ordre du tableau final!

Ce qui est beaucoup plus gênant c'est que d'abord ils annoncent que la rencontre sera jouée à Gentilly et puis ensuite à Roanne. Ils feraient mieux d'être sûrs de ce qu'ils annoncent avant de le faire afin d'éviter ce genre de polémique!

Cela devient n'importe quoi

L'équipe du 25 avril 2009

Ce Fra est un tricheur dans l'âme; les clubs devraient s'organiser pour jouer sans lui.

mick a écrit:Cela devient n'importe quoi

L'équipe du 25 avril 2009

On tombe dans le délire total ! Et l'argument que Nancy s'est déplacé... à Nancy ( !) en quart est d'un lamentable fini. Vraiment pas glorieux, cela...

T'as lu l'article ?
Ya un Le Mans-SIG qui attend davantage tes commentaires.

Moi je dis qu'un classico SIG-SLUC en finale de la coupe de France, ça peut être sympa!!!!

Ouest France du 28 avril 2009

Basket-ball : Frédéric Sarre : « On est un peu plus dans le dur »

Coupe de France (1/2 finale): Le Mans - Strasbourg demain. Restant sur 4 revers en ProA, le coach alsacien espère un sursaut d'orgueil. Collectif et individuel.

Vous venez de perdre vos quatre derniers matchs de Pro A. C'est grave docteur ?
Depuis le match de Pau, nous ne sommes pas très fringants dans les attitudes individuelles et collectives. En attaque comme en défense, on manque de régularité et de constance. On a toujours des séquences pas mal mais on ne tient pas sur la durée. A Nancy, on est dans le match durant trois quart temps (63-63) avant une entame de quatrième catastrophique pour nous. A Gravelines, on est dans la partie jusqu'à la 33e, 34e minute. On a le moyen de faire quelque chose puis on s'étiole. Le score final est sévère car on précipite nos tirs pour sauver au moins le panier-average. Avec quatre défaites de rang, on est un peu plus dans le dur c'est vrai...

Est-ce que Strasbourg commencerait à tirer la langue physiquement ?
(Courte pause). Le physique n'excuse pas tout surtout que j'ai quand même des joueurs de rotation. Cela dit, on manque de dureté et de densité pour aller plus loin dans nos matchs. Quand la rencontre se durcit, on a tendance à reculer plutôt que de répondre et ça me gène...

Souffrez-vous d'une Rush dépendance vu que votre leader offensif marque le pas actuellement ?
C'est le fait de tous les joueurs d'avoir des hauts et des bas. Brion traverse effectivement une phase plus délicate (6pts en 26' à Gravelines, 0/8 à trois points à Nancy, 0/5 aux deux points à Pau). Mais on ne peut pas parler de dépendance absolue. A Gravelines par exemple, quand on est dans le match, il n'est pas sur le parquet. Cela dit, il est évident que lorsqu'on trouve un Rush capable de nous mettre des points, de créer du jeu tout en participant aux rebonds, on devient tout de suite meilleurs. Mais nous sommes aussi dépendants d'un David Simon. L'idéal serait que tout le monde affiche un niveau supérieur (sourires).

Voilà dix ans que Strasbourg n'a plus atteint la finale de coupe de France. Ce n'est donc pas le moment de brader cette dernière étape avant Bercy ?
Même si on sait que ce sera compliqué, on ne vient pas pour perdre. Par rapport à notre confrontation en championnat (victoire de Strasbourg à Antarès, 76-81), nous sommes un peu moins bien et eux un peu mieux. A nous de savoir combler le trou. Notre investissement devra être total et j'aimerais vraiment voir une vraie production de basket.

Recueilli par Philippe PANIGHINI.

Gauthier Darrigand (MVP de mars) était l'invité de la Quotidienne d'Alsatic TV du 27 avril.

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=16

DNA du 29 avril 2009

Basket-ball / Demi-finale de la Coupe de France : Le Mans - SIG (20 h)

Un challenge excitant

Avec un Brion Rush diminué, la tâche s'annonce compliquée sur le parquet du Mans qui a retrouvé tout son standing, au point d'éliminer Villeurbanne dans sa salle au tour précédent. Mais avec la perspective d'une finale à Bercy, le challenge mérite d'être relevé.
Comme en avril 2007 à Clermont, avant la défaite en demi-finale face à Pau-Orthez, la SIG est à 80 minutes d'inscrire une ligne à son palmarès. Sans préjuger de la suite, et dans la lignée de ce fameux match à rejouer et gagné à Chalon, ticket pour la Semaine des As en poche, elle dispute bien ce soir sa rencontre la plus importante de la saison.

« Un goût agréable dans la bouche »

Fred Sarre ne s'y trompe pas : « Si on arrive à se dire qu'on se trouve à un match de Bercy, alors oui, on ressent des petites montées d'un goût agréable dans la bouche. Là, oui, c'est très excitant ».
Il est vrai que l'entraîneur strasbourgeois a connu Bercy et même la quête du trophée lors du triplé historique palois en 2003. Possible que, d'ici ce soir, il évoque ses souvenirs enivrants pour provoquer chez les siens l'indispensable montée d'adrénaline.
Pas sûr pour autant que cela suffise, tout comme la référence à la victoire strasbourgeois en terre mancelle début février (76-81).
Depuis, les choses ont changé. « Je ne veux pas minimiser notre performance, reconnaît Sarre, nous avions fait un bon match, mais en profitant aussi d'un moment de latence dans la saison du Mans. »
Le MSB, alors au creux de la vague, venait de laisser partir Brian Chase au Dynamo Moscou et n'avait pas encore recruté Bobby Dixon, en provenance du Benetton Trevise.

« JD Jackson le leur rappellera... »

Son petit arrière US (14 pts, 7 passes de moyenne) à la barre, Le Mans en est à sept victoires pour deux défaites, et encore, de peu, sur les parquets de Villeurbanne et de Nancy, « avec un match consistant », dixit Sarre. Entre temps, il est retourné à l'Astroballe pour chiper à l'ASVEL cette place en demi-finale, d'un tout petit point.
Le succès de février tend même à desservir la SIG. « Ils vont s'appuyer là-dessus, estime Sarre. Simon notamment risque de passer une soirée difficile. Il avait fait des misères aux intérieurs manceaux. Je pense que JD Jackson le leur rappellera. Selon lui, David avait été de niveau NBA ce soir-là. Il leur demandera de le rabaisser au niveau Régionale 2. Si David s'en sort, qu'il ne vienne plus me dire qu'il ne peut toujours être au top. »
En voilà un qui sait à quoi s'en tenir. Les autres aussi, après tout. Car tous devront sortir le grand jeu pour espérer créer l'exploit, surtout avec un Brion Rush encore sur une jambe et demie hier matin à l'entraînement, cheville endolorie.
« On verra. Il n'est pas question de risquer de l'immobiliser pour la suite », prévient Sarre, tout en forçant l'optimisme : « C'est un gars dont le corps guérit assez vite. D'ici au match, les choses peuvent évoluer favorablement ».

« Il y en a qui refusent l'excellence »

Maintenant, le meneur n'est pas seul et c'est de tous ses hommes, à leur tour dans une mauvaise passe depuis un mois, que le technicien attend une prise de conscience en termes d'exigence. « Nous ne sommes pas mauvais, mais nous ratons un quart temps à Nancy, les quatre dernières minutes à Gravelines. Quand le match se joue, nous ne sommes pas capables d'élever le ton de 25/35 % comme l'adversaire. »
Et de sérieusement titiller ses gars : « Ils doivent être exigeants avec eux-mêmes, ils doivent exiger l'excellence, et sur la durée. Or, il y en a qui refusent l'excellence au profit d'un certain confort. »
Voila qui est dit et ne peut que piquer au vif. Plus vraisemblablement que les 48 printemps fêtés par le coach hier et la perspective de lui offrir, selon la formule consacrée, le plus beau des cadeaux d'anniversaire.

Rémy Sauer


20 Minutes du 29 avril 2009

Strasbourg à 40 minutes de Bercy

Strasbourg-Palais omnisports de Paris-Bercy en quarante minutes, c'est possible. Non pas en TGV - le trajet vers la capitale dure toujours deux heures vingt. Mais c'est le temps qui sépare la SIG d'une finale de Coupe de France. Avant cela, il faudra battre les Manceaux, 5es de Pro A et favoris de la rencontre. « Largement même, concède Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois. Malgré leur défaite à Nancy [65-62] ce week-end, ils restent sur une dynamique positive [trois victoires]. Leur niveau de jeu est constant, alors que nous, on a besoin de reconstruire notre basket. »

Car la SIG vient d'aligner quatre défaites en championnat. Certaines à cause de prestations ratées (à Pau, contre Hyères), d'autres à cause d'« un quart-temps merdique à Nancy ou à Gravelines », dixit le coach. « Quand le match se durcit, nous ne sommes pas capables d'augmenter de 25 % notre performance », regrette celui qui a mené Pau à la victoire en Coupe en 2003. Ce sera pourtant nécessaire au Mans. Les Alsaciens sont attendus par des Sarthois revanchards, depuis leur défaite en Pro A (76-81) face à la SIG, dans la salle d'Antarès. David Simon y sera particulièrement surveillé. Lors de cette rencontre, l'intérieur américain avait réussi une prestation « niveau NBA », selon J.D. Jackson, le coach manceau. Face à la presse, Sarre a mis son « big man » devant ses responsabilités. Brion Rush, en délicatesse avec sa cheville, est du voyage, même si sa participation reste hypothétique. « Mais avec 24 heures de plus, ça peut donner quelque chose. Il a un corps qui ne guérit pas trop mal. »

Floréal Hernandez


L'Alsace du 29 avril 2009

Basket-ball SIG : passer l’obstacle manceau pour voir Bercy

Déjà qualifiée pour les play-offs malgré quatre défaites de rang en Pro A, la SIG se déplace ce soir (20 h) au Mans pour sa demi-finale de la Coupe de France. Les Strasbourgeois sont à 40 minutes d’une finale à Paris-Bercy le 17 mai prochain.
« Comme il ne reste plus qu’un match pour avoir la possibilité d’aller à Bercy, on sent qu’on est proche de vivre un grand moment. Mais avant de penser à ça, il y a une rencontre à jouer et ça va être très difficile car les Manceaux doivent penser comme nous », débute Frédéric Sarre, l’entraîneur d’une SIG qui dispute ce soir une importante demi-finale de Coupe de France face au Mans à Antares.
Comme l’objectif numéro un de la saison, à savoir la qualification pour les play-offs, a été rempli le week-end dernier, malgré une défaite à Gravelines (86-71), les basketteurs strasbourgeois peuvent entièrement se consacrer à la conquête d’une Coupe de France jamais remportée par le club.
Mais face à des Manceaux qui reviennent en forme avec huit victoires pour seulement deux défaites (à Villeurbanne 72-66 et à Nancy 65-62 la semaine passée) lors des dix derniers matches, la partie n’est pas gagnée d’avance et la SIG aborde forcément ce rendez-vous dans la position du Petit Poucet.

« Nous sommes outsider »

« Nous sommes largement les outsiders, autant par rapport à nos performances du moment, que par l’état de forme des Manceaux qui sont dans une vraie dynamique de succès », souligne le coach bas-rhinois. Cinquième de Pro A, Le Mans Sarthe Basket s’est longtemps reposé cette saison uniquement sur ses fortes individualités : Spencer (15 pts de moyenne), Koffi (11 pts et 7 rbds), Batista (10 pts) et Bluthenthal (11 pts) notamment. Mais depuis le mois de février et l’arrivée du meneur Bobby Dixon, le jeu manceau est devenu plus fluide. « Ce n’est plus la même équipe, confirme Fred Sarre. Après une période difficile, Dixon a réussi à bien cadrer le jeu de son équipe. Elle tient vraiment la route maintenant. »
Le technicien strasbourgeois se souvient surtout que le petit meneur de jeu US du MSB n’était pas de la partie lors de la brillante victoire alsacienne en terre mancelle (76-81) début février pour la 17 e journée de Pro A. La formation de JD Jackson s’était alors cassée les dents sur un David Simon (21 pts et 7 rbds) impressionnant. « Ce n’est pas vraiment un avantage pour nous d’avoir gagné ce match de championnat à Antares, souligne Fred Sarre. Je ne le regrette évidemment pas, mais je sais que nous allons être très attendus par une équipe revancharde. »
La mauvaise nouvelle de la semaine est la blessure de Brion Rush à Gravelines samedi dernier. L’arrière strasbourgeois, victime d’une entorse de la cheville, fera le déplacement dans la Sarthe, mais sa participation est très incertaine. En tout cas, le coach alsacien ne prendra aucun risque avec son meilleur marqueur qui ne s’est pratiquement pas entraîné depuis samedi. « Sa cheville est encore bien douloureuse alors on ne prendra pas le risque de l’immobiliser plus longtemps. Il fera le voyage avec nous et on verra bien comme cela va évoluer jusqu’au début du match. Mais si je l’utilise, ça sera avec la plus grande précaution », explique le technicien bas-rhinois.
Avec ou sans Rush, les Strasbourgeois ont en tout cas l’occasion de mettre un peu plus de piment à une fin de saison qui pourrait s’avérer passionnante en cas de qualification pour la finale. Après tout, Bercy n’est qu’à quarante minutes de route.

Olivier Arnal


Ouest France du 29 avril 2009

Basket-ball : Koffi 2008-2009, un excellent millésime !

13h48 à la pendule d'Antarès, mardi matin. JD Jackson vient de libérer ses boys après une séance d'entraînement rythmée et intensive. Mais Koffi fait du rab. Quelques « minutes sup » en compagnie de Spencer et Dixon. Tirs à gogo. Cling, cling, cling. Les jackpots se succèdent. Dee et Bobby de loin, Alain à mi-distance. L'Araignée a des fourmis dans les mains. Car mercredi va peut-être rimer avec Bercy. « On est tous assez excités à l'idée de cette demi-finale. Un match en lui-même motivant ».

Ce bon Koffi n'ayant pas vraiment l'intention de mater la finale de coupe de France 2009 du 17 mai en pantoufles dans son salon. Quand on comptabilise déjà quatre Bercy à son compteur (NDLR: coupe de France 2004, finale de ProA 2006 et deux All Star Game), on ne rêve que... d'un cinquième. « Jouer devant 13 000 personnes, ça n'arrive quand même pas tous les jours. D'ailleurs, j'aimerais bien y retourner deux fois cette année (rires) ». Les souvenirs s'entrechoquent dans sa tête. Les frissons ? « Quand tu rentres dans l'arène au début, quand tu soulèves le trophée à la fin ». On se réveille Alain, on se réveille. « C'est vrai qu'avant de penser à tout ça, une grosse demi-finale nous attend ».

« Vincent Collet m'a appelé »

Et rien que l'identité de l'adversaire lui fait monter la bave aux lèvres. « On a surtout pas oublié que Strasbourg était venu gagner chez nous en championnat. Ils nous avaient notamment dominés aux rebonds et à l'intérieur ». Ses deux terrains de chasse justement. « Oui, je suis revanchard. Doublement même après ma perte de balle lourde de conséquence en fin de match à Nancy ». Comment lui jeter la pierre, lui le MVP de ce dernier match au sommet auteur d'un nouveau double-double (14pts, 10 rebonds).

Pour tourner à 10,6 pts, 7,4 rebonds et 15,7 d'évaluation (mieux que Lamayn Wilson, Cédric Banks ou encore Dewarick Spencer), l'intérieur manceau, version 2008-2009, a tout du grand cru. Surtout que son retour en Bleu devrait être officialisé dans les prochains jours. « J'ai eu effectivement Vincent Collet au téléphone qui m'a expliqué un peu le programme de l'été et, à vrai dire, j'attends ma convocation avec impatience ».

Et tant pis si son temps de vacances va en prendre un coup. « Pouvoir jouer avec Tony Parker et Boris Diaw, ça ne se refuse pas... ».

Philippe PANIGHINI.


Basket-ball : La magie de Bercy à portée de victoire !

Coupe de France (1/2 finale) : Le Mans - Strasbourg. L'heureux vainqueur disputera la finale le 17 mai dans la magnifique enceinte du POPB.
Une seule clé

Pour l'instant, les portes du POPB sont bien fermées. Ce soir, Antarès va délivrer une clé. Une seule. « C'est bien pour ça qu'il ne faut pas se projeter trop vite vers l'avenir car il y a d'abord le présent et cette demi-finale pas du tout évidente face à Strasbourg », acquiesce le coach manceau.

En Alsace, cela fait dix ans tout pile que la SIG ne s'est plus retrouvée en finale de coupe de France (en 1999, Strasbourg avait perdu en finale face à Cholet). Au Mans, toute la ville se souvient du sacre 2004 face à Pau-Orthez (83-80), où un certain capitaine nommé JD Jackson avait inscrit 14 pts (9/9 aux lancer francs) et gobé 7 rebonds.

Carré de champions

Alors que les quatre derniers vainqueurs de la compétition sont déjà au tapis (Asvel, Pau, Dijon et Gravelines), les demi-finales 2009 ne manquent pas de piquant pour réunir tout simplement les... quatre derniers champions de France de Pro A.

À savoir Nancy (2008), Roanne (2007), Le Mans (2006) et Strasbourg (2005). Qui a dit que la coupe de France n'intéressait pas les gros ?

Rebonds et 4e quart-temps

Lors de ses deux confrontations avec Strasbourg en ProA, Le Mans a perdu la bataille du rebond (42-32 à l'aller, 25-33 au retour). À Antarès, David Simon et Rob Lewin, « capable de faire pas mal de chantier avec ses bras », avaient un peu trop facilement dicté leur loi dans la peinture (17 rebonds dont 7 offensifs à eux deux). L'autre clé pourrait être la gestion de la fin de match. Ultime quart-temps, où Le Mans vient de perdre les pédales à Nancy et où Strasbourg prend souvent un éclat. Alors tendu le money-time ?

Supporters, êtes-vous là ?

On l'a dit et redit. Cette coupe de France, version basket, ne mobilise pas les foules. Après le fiasco populaire face à Rouen en huitième de finale (1 700 entrées), les dirigeants sarthois avaient très peur d'un nouveau bide ce soir. Les dernières estimations aux points de vente sont venues les rassurer. « En une semaine, on a vendu plus de 4 000 billets. Et s'il reste des places à 7 € et 12 € dans toutes les zones, Antarès ne sonnera pas le creux ».

1-1, balle au centre

Mi-octobre 2008. Le MSB confirme son très bon début de saison en allant s'imposer au Rhénus (64-69) malgré une entame à l'envers (13-23). Mais peu à peu, la paire Spencer-Bluthenthal fait merveille (35 pts à deux), les Manceaux grignotent, grignotent avant de terminer en trombe (9-18 au 4e quart-temps).

Début février 2009. Strasbourg profite à plein du départ de Chase (et de son non remplacement à l'époque par Dixon) pour prendre sa revanche à Antarès (76-81). Le trio Allen-Rush-Simon permettant aux Alsaciens de mener quasiment de bout en bout malgré un grand Spencer (25 pts, 6 rebonds, 3 passes décisives).

Brion Rush diminué

Auteur d'une spectaculaire cabriole dans les panneaux publicitaires en fin de match à Gravelines, Brion Rush souffre depuis d'une entorse à la cheville. Si le leader offensif strasbourgeois sera bien du déplacement sur les bords de Sarthe, il pourrait être ménagé par son coach. Voire même ne pas figurer dans le cinq majeur. Hier, l'Américain s'est à peine entraîné, se contentant de petits ateliers statiques.

Philippe PANIGHINI.

mick a écrit: « Ils vont s'appuyer là-dessus, estime Sarre. Simon notamment risque de passer une soirée difficile. Il avait fait des misères aux intérieurs manceaux. Je pense que JD Jackson le leur rappellera. Selon lui, David avait été de niveau NBA ce soir-là. Il leur demandera de le rabaisser au niveau Régionale 2. Si David s'en sort, qu'il ne vienne plus me dire qu'il ne peut toujours être au top. »


« Il y en a qui refusent l'excellence »


Et de sérieusement titiller ses gars : « Ils doivent être exigeants avec eux-mêmes, ils doivent exiger l'excellence, et sur la durée. Or, il y en a qui refusent l'excellence au profit d'un certain confort. »
Voila qui est dit et ne peut que piquer au vif. Plus vraisemblablement que les 48 printemps fêtés par le coach hier et la perspective de lui offrir, selon la formule consacrée, le plus beau des cadeaux d'anniversaire.

Bonne Anniversaire Coach.

Simon est le 1er visé par ces propos il est d'ailleurs cité comme exemple, maintenant à votre avis quels sont les autres joueurs que visent Sarre?

J'adore le dernier passage du 1er paragraphe ou il parle des excuses de Simon pour ces mauvaises performances. << Si David s'en sort, qu'il ne vienne plus me dire qu'il ne peut toujours être au Top.>>. Pour qu'il le dise de cette façon c'est qu'il doit le dire assez souvent.

13-4 après 4minutes.la traction dixon-spencer est déjà en action

1ER QUART 23 A 15 POUR LE MANS

17 pts de retard à la 19e. La messe serait-elle déjà dite ? Sarre saura-t-il trouver les bons mots dans le vestiaire ?