PRO A : 14ème Journée : Rouen - SIG : 95-83 ...

DNA du 15 janvier 2009

Basket-ball / Avant Rouen - SIG, samedi (20h)

Coton aux Cotonniers

Dans sa salle des Cotonniers, le promu rouennais, adversaire de la SIG ce week-end, joue les terreurs. Le Mans et l'ASVEL ont éprouvé les pires difficultés à s'extirper du piège seinomarin, le SLUC Nancy, lui, y est tombé. Attention à la glissade.
PARCOURS. - L'enfer était promis au promu rouennais à l'aube de ce championnat. Le recrutement opéré exclusivement en Pro B n'incitait pas, il est vrai, à un optimisme démesuré. Le souvenir de la précédente - et unique - apparition des Seinomarins parmi l'élite en 2005/06, conclue par une dernière place et un bilan risible de six victoires et 28 défaites, non plus.
Mais le Stade philippin omnisports (SPO), adversaire de la SIG samedi soir, a fait taire les mauvaises langues et mentir les médisants. Dixièmes ex-aequo au classement, les Toti, Hachad, Thioune et consorts ont remporté cinq de leurs rencontres, battu - ou manqué de peu de le faire - quelques épouvantails de ce championnat et sont, par conséquent, à considérer avec le plus grand sérieux.

Un petit côté rustique qui tranche en Pro A

SURANNÉ. - Construit en 1989, alors que le SPO n'était qu'un aimable club évoluant en championnat régional, le gymnase des Cotonniers exhale un petit côté rustique qui tranche en Pro A. D'une capacité de 1134 places, plus petite enceinte de la division, la salle rouennaise n'est évidemment pas du tout adaptée aux exigences de la Ligue et doit d'ailleurs être remplacée par un palais des sports, prévu pour accueillir 6000 spectateurs, à l'horizon 2012.
Suranné, le terrain de jeu des hommes de Michel Veyronnet n'en demeure pas moins piégeux pour leurs adversaires. Ainsi, Le Mans et l'ASVEL y ont connu quelques frayeurs et ne se sont imposés que d'extrême justesse. Le champion en titre nancéien y a, lui, laissé des plumes, s'inclinant 85-78. Les Strasbourgeois sont prévenus. S'imposer aux Cotonniers n'est jamais chose facile...
HOUSTON. - Révélation du début de saison, meilleur marqueur (15,3 points) et passeur (4,6 assists) de son équipe avant sa blessure, Kevin Houston ne rejouera plus cette année. Sélectionné pour le All Star Game fin décembre, le micro-meneur rouennais s'est effondré sur le parquet de Bercy, victime d'une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou gauche et touché au ménisque. Sans son maître à jouer, le SPO a tout de même réussi l'exploit de s'imposer à Roanne (78-82) pour la reprise. Cette équipe a de la ressource.
LOW. - Pour remplacer Houston, le club du président Prouin a jeté son dévolu sur le meneur américain Derrick Low, 22 ans, 1,88 m. Combo guard réputé gros scoreur et adroit à trois points - 40% de moyenne dans sa carrière -, le natif d'Honolulu a fait ses classes à Washington State (NCAA).
A l'issue de son cursus universitaire, Low est allé monnayer son talent en Australie, où il tournait à 18,9 pts, 3,1 rbds et 3,6 passes de moyenne avec les Sydney Spirit, mais a rompu son contrat fin novembre lorsque son club a été confronté à de graves difficultés financières. Pour ses débuts à Chalon, le week-end dernier, le successeur de Houston a totalisé 13 pts, trois passes et trois balles perdues, pour 6 d'évaluation en 23'.

La défense de zone a cédé sous les coups de boutoir des shooteurs bourguignons

« DOUDOUNE ». - Privés de leur intérieur US Jonathan McClark, blessé au mollet, avec un Derrick Low fraîchement débarqué et forcément en manque de repères, les Rouennais ont bu la tasse au Sportica, y concédant leur plus gros revers de la saison (101-66). La défense de zone, qui leur avait si bien réussi à Roanne, a cette fois cédé sous les coups de boutoir des shooteurs bourguignons (6/10 à 6,25 m pour Braud, 5/9 pour Boddicker).
BOBOLOGIE. - Laissé au repos jusqu'à ce mercredi, McClark devait recommencer à trottiner hier après-midi. Michel Veyronnet a subi, pour sa part, une petite intervention chirurgicale mardi, une opération programmée de longue date. Le coach haut-normand doit reprendre le groupe en main dès aujourd'hui.

R. Sch.

Une attelle pour Obasohan

Derrick Obasohan s'est donné une entorse interphalangienne proximale de l'index gauche mardi soir à l'entraînement. Pris en charge par le Dr Nicolas Sarbacher, médecin-référent de la SIG, l'ailier nigérian a passé une radio de contrôle hier matin et s'est vu poser une attelle par « SOS Mains », attelle qu'il conservera quatre à six semaines. « D » a toutefois pu s'entraîner normalement dans la foulée et tiendra sa place à Rouen.

Revigorés par un succès arraché de haute lutte face aux Gravelinois, les Sigmen reprennent leur baluchon pour leurs deux derniers matches de la phase aller. Pour viser la Semaine des As, il faudrait glaner un sinon deux succès. Avant d’aller au Colisée de Chalon pour l’un des matches les plus importants de l’année, la SIG se rend en Seine Maritime, chez le promu Rouennais, qui a déjà fait trembler plusieurs gros grâce à son excellente défense de zone (-1 face au Mans, -2 face à Villeurbanne, -7 face à Gravelines mais aussi 7 face au SLUC et 4 à Roanne). Bref, ce déplacement n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire.




Fort de son excellent parcours en play-offs la saison passée, le SPOR est revenu en Pro A, et a constitué une équipe cohérente.

A la mène, l’excellent Kevin Houston, homonyme de l’arrière passé par la SIG la saison passé, a effectué une grosse saison avant de se blesser gravement lors du All Star Game. Il a été remplacé par Derrick Low, un jeune meneur US qui évoluait en Australie. Le remplaçant est Mickaël Toti, formé à Reims.

Sur les ailes, le SPOR s’appuie sur Ronald Dorsey, 3e du classement des MVPs de Pro B la saison passée. On y trouve également le marocain Mohamed Hachad, joueur dévolu aux tâches obscures. Le All Star français d'origine sénégalaise Cheikhou Thioune apporte lui une dimension physique intéressante.

A l'intérieur, le SPOR compte sur Darnell Williams, revenu de blessures depuis deux matches, sur Jonathan Mc Clark, très à l'aise en Pro B mais un peu plus en difficultés en Pro A, sur Benoit Toffin et sur le surprenant brésilien Michel Nascimento, capable de très belles performances.
Une équipe cosmopolite, qui s'appuie principalement sur les extérieurs, mais qui est capable de faire mal, notamment quand les intérieurs se mettent au niveau en attaque.




Après son impressionnant succès à André Vacheresse, le SPOR arrivait confiant au Colisée de Chalon. Par ses temps de grand froid, on peut dire que le score était sibérique : -35 ! Dépassés dès le début du match (22-7 après 10'), les Rouennais ne sont jamais entrés dans la rencontre : 51-25 à la mi-temps, 72-42 à la 30' et 101-66 score final. Ils n'ont pu empêcher les Chalonnais de s'enflammer (68 % à 2 pts, 42 % à 3 pts, 32 pds pour 12 bps !), ont été dominés aux rebonds (40 à 29) et ont rencontré les pires difficultés en attaque, avec un piteux 35 % aux shoots. Dans ce marasme collectif, Ronald Dorsey (13 d'évaluation) et Cheikhou Thioune (10 d'évaluation) ont été honorables. En somme, on peut imaginer que nos hôtes vont être singulièrement motivés pour la rencontre de samedi. Autrement dit, nos Sigmen devront faire face !




Rouen et Strasbourg sont très proches pour ce qui est des rebonds et de la défense. Là où la SIG a un véritable avantage, c'est en attaque, avec des pourcentages bien meilleurs et un jeu offensif plus léché. Cependant, on sait qu'une équipe à domicile peut très bien être euphorique. Il faudra donc s'efforcer de calmer le jeu et cibler les scoreurs adverses (Dorsey, Thioune notamment). En attaque, il faudra être capable de trouver des solutions sur la zone, car les Rouennais en sont friands.



J'ai choisi d'isoler le duel opposant deux forts scoreurs. Ronald Dorsey, après avoir été plutôt irrégulier en début de saison (11.8 pts et 10 d'évaluation sur les 6 premiers matches), semble plus constant et efficace, avec près de 14 pts par match et 13.1 d'évaluation. Côté SIG, Brion réalise une saison époustouflante en attaque, avec 22.0 pts par match.






Frappé par la terrible blessure de Kevin Houston, leur maître à jouer, les Rouennais ont trouvé en Derrick Low (1.88 m, 22 ans) un suppléant prometteur. Très scoreur en Australie avec plus de 18 pts/m, il a manqué d'adresse pour son premier match (5/12 dont 2/8 à 3 pts). Nul doute qu'il sera plus à même d'apporter samedi, après une semaine d'entraînement.
Dans l'ombre, Mickaël Toti (1.80 m, 21 ans) apporte ses qualités défensives à l'équipe, mais manque singulièrement d'impact en attaque. Stats : 2.2 pts à 16 % à 2 pts (34 % à 3 pts), 0.8 rbds, 1.3 pds pour 2.4 d'évaluation en 9'.
Gauthier, malgré son souci à l'épaule, a réalisé son meilleur match de la saison, avec 11 d'évaluation en 15' face à Gravelines. Steeve, miné par une gastro, s'est montré exemplaire dans l'investissement. Guéri, il devrait retrouver toute son importance dans le dispositif de Fred Sarre. Je dirais égalité sur ce poste.



Après être passé par des championnats du Nord de l'Europe (Finlande et Lituanie), Ronald Dorsey (1.96 m, 25 ans) a montré toute l'étendue de son talent en Pro B. La transition avec la Pro A s'est relativement bien passée. Adroit à 2 pts, il est beaucoup plus irrégulier à 3 pts. Ses stats : 12.8 pts à 63 % à 2 pts, 30 % à 3 pts, 3.4 rbds, 2.2 pds pour 11.8 d'évaluation en 30'.
Autre élément cosmopolite de l'équipe rouennaise, Mohamed Hachad (1.92 m, 25 ans), originaire du Maroc, élevé au Québec, formé aux Etats-Unis, a effectué ses débuts en Suisse. Joueur réputé pour sa défense, il est en revanche peu fiable aux shoots. Ses stats : 6.6 pts à 39 % à 2 pts (31 % à 3 pts), 3.5 rbds, 1.2 pds pour 6.5 d'évaluation en 18'.
La paire strasbourgeoise demeure le point fort de la SIG. Derrick et Brion, en effet, sont particulièrement efficaces en attaque. Il leur faudra aussi contenir Dorsey ce samedi. Avantage SIG.




Déjà conquérant en Pro B, Cheikhou Thioune (1.93 m, 25 ans) a augmenté ses stats en intégrant la Pro A. Ailier très physique, très efficace en attaque notamment près du cercle, il est l'un des atouts majeurs de Rouen. Peu à l'aise à 3 pts la saison passée, il totalise un joli 40 % cette saison, une nouvelle corde à son arc. Stats : 13.0 pts à 62 % à 2 pts, 40 % à 3 pts, 6.2 rbds, 1.4 pds pour 14.7 d'évaluation en 35'.
En proie à quelques soucis physiques, John paie également la montée en puissance du duo Rush/Obasohan. Disposant de moins de tickets shoot, il se consacre à tous les autres secteurs, avec succès. Avantage Rouen.




Intérieur complet et performant dans l'antichambre, Jonathan Mc Clark (1.99 m, 31 ans) est dans le dur en Pro A. Vaillant aux rebonds, il n'a pas beaucoup l'occasion de briller en attaque. Blessé cette semaine, il devrait jouer face à la SIG. Stats : 7.3 pts à 55 % à 2 pts, 16 % à 3 pts, 5.7 rbds, 0.9 pds pour 8.8 d'évaluation en 21'.
Quant à Darnell Williams (1.99 m, 30 ans), c'est un intérieur bondissant, qui s'est doté d'un shoot à 3 pts efficace en Pro B. Pour lui aussi, la transition vers la Pro A a été rude, d'autant plus qu'il a connu des blessures. Stats : 4.7 pts à 34 % à 2 pts, 7 % à 3 pts, 2.7 rbds, 0.8 pds pour 3.5 d'évaluation en 19'.
Un Sacha adroit, ça change la vie ! Décisif dans la remontée fantastique face au BCM, grâce à son 3/5 à 3 pts, le "Shaker" a apporté une solide contribution, qui a pu profiter à toute l'équipe. On espère le revoir à pareille fête, lui qui est à moins de 30 % à 3 pts sur la saison. Quant à Elson, il n'a pas joué samedi dernier, malgré son solide match à Toulon. A priori, égalité sur ce poste.





Michel Nascimento (2.08 m, 30 ans) a bien démarré le championnat, avec des performances solides (15 pts, 5 rbds face au Mans, 15 pts, 10 rbds face à Dijon, 11 pts, 10 rbds face à Cholet), avant de se montrer plus inconstant. Excellent à Roanne (18 pts, 9 rbds), il a souffert au Colisée (2 d'évaluation). Intérieur solide, rentable aux rebonds, il peut faire mal dans un bon jour. Stats : 9.8 pts à 43 % à 2 pts, 5.8 rbds, 0.9 pds pour 9.0 d'évaluation en 27'
Benoit Toffin (2.05 m, 31 ans) est l'un des français les plus expérimentés u championnat, avec déjà treize saisons professionnelles en France. Plutôt lent, c'est un joueur voué aux tâches obscures. Stats : 4.2 pts à 62 % à 2 pts, 26 % à 3 pts, 3.2 rbds, 0.6 pds pour 5.8 d'évaluation en 16'.
Au fond du trou face à Hyères-Toulon, la paire de pivots strasbourgeois a montré de meilleures dispositions face à Gravelines. David a été particulièrement présent en attaque, mais ses lacunes en défense et aux rebonds persistent. Rob, lui, a été dans le combat, avec du rebond et de la défense. Je les crois capables de dominer leurs homologues normands. Avantage SIG.


Pour atteindre la SDA, la SIG n'a pas beaucoup d'autres solutions que de l'emporter à Rouen. Face à une équipe irrégulière, mais qui joue bien au basket, qui dispose d'une défense de zone perturbante, et qui reste sur une amère déculottée, la SIG devra se méfier, se garder de tout complexe de supériorité. On a vu ce que ça a donné à Toulon. Pour vaincre, il faudra de l'envie, de la solidarité et du combat !

Que le meilleur gagne !

Crédits photos : www.lnb.fr ; www.basketsporouen.com

[quote="mick"]DNA du 15 janvier 2009

Basket-ball / Avant Rouen - SIG, samedi (20h)

Coton aux Cotonniers

Dans sa salle des Cotonniers, le promu rouennais, adversaire de la SIG ce week-end, joue les terreurs. Le Mans et l'ASVEL ont éprouvé les pires difficultés à s'extirper du piège seinomarin, le SLUC Nancy, lui, y est tombé. Attention à la glissade.

On a aussi une très bonne ambiance dans cette salle des Cotonniers !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

vive le spo rouen !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

DNA du 16 janvier 2009

Pro A: Michel Veyronnet avant SIG - Rouen, demain (20h)

« Serrer la garde »

Hospitalisé mardi et encore convalescent, Michel Veyronnet, le coach rouennais, a bien voulu se pencher sur la venue de la SIG demain. Privé de Kevin Houston, son maître à jouer, jusqu'à la fin de la saison, l'entraîneur du SPO n'ignore pas que la deuxième partie du championnat risque d'être difficile.

- A en croire les observateurs en début de saison, votre équipe était vouée à connaître les pires tourments. Or, elle réalise, pour l'heure, un parcours tout à fait honorable. Ce doit être assez réjouissant de déjouer les pronostics ?
- Les pronostics étaient logiques compte tenu de notre précédente expérience en Pro A, il y a deux ans, des moyens qui sont les nôtres et du recrutement. On n'en a pas pris ombrage. Par contre, on avait en tête de montrer qu'on était capable de faire quelque chose. Tout le monde nous voyait si bas que tout ce qui pouvait nous hisser au-dessus de la 16e place allait passer pour un exploit... (sourire)

« Des joueurs improbables se sont sentis pousser des ailes »

- A quoi attribuez-vous ce bon début de saison ?
- On a des joueurs improbables qui se sont sentis pousser des ailes (sourire). Des garçons comme Nascimento, Thioune ou Houston avaient très envie de montrer qu'ils avaient le niveau de la Pro A. Et puis, la mayonnaise a bien pris. Il y avait une cohésion d'équipe. J'ai pu m'appuyer sur des joueurs que je connais depuis longtemps, comme Darnell Williams au club depuis six ans, ou Jonathan McClark, qui avait joué avec nous entre 2003 et 2005.

- A domicile, vous avez manqué d'épingler Le Mans et l'ASVEL et battu Nancy. Le secret de la réussite rouennaise réside-t-il aussi dans sa salle ?
- Elle doit sûrement un peu déconcerter nos adversaires... C'est un gymnase de collège, alors ça doit leur paraître bizarre. Quand les Manceaux passent de la salle de l'Olympiakos à celle des Cotonniers, ils doivent penser qu'elle est réservée aux entraînements (sourire). C'est une salle, en tout cas, où on se sent bien, où on a eu des habitudes de victoire. Ça crée un confort psychologique chez les joueurs. Et puis, le public est proche du terrain et exerce une vraie pression sur l'adversaire.

- Alors que vous veniez de perdre Kevin Houston, sur blessure, vous êtes allé gagner à Roanne (78-82). Le SPO est-il en mesure de surmonter ce coup dur ?
- Il ne faut pas se voiler la face. On est capable de faire un coup sur un match, mais la blessure de Kevin constitue une perte énorme pour la suite du championnat. Il apportait une forme de sécurité à l'équipe et on risque de le payer cher. Ça nous fragilise et cela fait de nous un candidat potentiel à la descente alors qu'on pouvait raisonnablement espérer viser le maintien.

- Où en est l'intégration de son successeur, Derrick Low ?
- Ça progresse doucement. Il est venu avec un état d'esprit irréprochable, mais n'a pas les mêmes caractéristiques que Kevin. Derrick est davantage un meneur-scoreur, il n'a pas la même vista que son prédécesseur. Il va falloir qu'on lui laisse un peu de temps et qu'on s'adapte à une nouvelle donne, qu'on trouve un nouvel équilibre.

« Tous les matches seront à jouer comme des finales »

- Comment appréhendez-vous la réception de Strasbourg ce week-end ?
- Tous les matches à venir sont importants. Sept équipes sont à égalité à l'avant-dernière place. La moindre défaite peut vous envoyer dans la charrette, la moindre victoire peut vous propulser dans la première moitié du tableau. Chaque journée va être stressante et tous les matches seront à jouer comme des finales. Il va falloir serrer la garde.

Propos recueillis par Régis Schneider


« Dans le dur »

Un coach sur le flanc, des joueurs blessés : le SPO Rouen traverse une période difficile. « On est dans le dur », consent Michel Veyronnet, qui retrouvera son groupe seulement aujourd'hui. L'arrière Mohamed Hachad (déchirure à la cuisse) manquera dans les rangs seinomarins demain. Absent à Chalon, l'intérieur Jonathan McClark (lésion à un mollet) a pour sa part repris l'entraînement, mais ne sera évidemment pas à 100% de ses moyens.


Favors, Henderson et... Fajardo

Il s'appelle Herman Favors et, depuis deux mois, s'entraîne au Rhenus en marge des séances de la SIG. Coupé par Antibes (Pro B) à la mi-novembre, ce meneur américain de 24 ans, passé par les championnats néerlandais et suédois avant d'arriver en France, a trouvé refuge à Strasbourg pour garder la forme.
Débarqué en Alsace, semble-t-il, sur les conseils de John McCord, ce petit gabarit originaire d'Atlanta y a, aussi et surtout, retrouvé Brion Rush, un ami d'enfance. Un autre joueur US a posé ses valises dans la capitale alsacienne depuis une dizaine de jours. Blessé au poignet, Kenneth Henderson, un pote de Derrick Obasohan cette fois, a, lui, roulé sa bosse en Hongrie et en Finlande.
Enfin, les spectateurs présents au Rhenus pour la réception de Gravelines, mais aussi les habitués de la cour de Honau, ont peut-être croisé Sharif Fajardo. Celui qui fut le pivot de la SIG l'année du titre a quelques attaches personnelles dans la région, ce qui explique sa présence. Histoire de couper court à d'éventuelles spéculations, aucun contrat ne sera proposé aux trois hommes.

R. Sch.

D'après un forumeur du SPOR, Mohammed Hachad ne sera pas de la partie demain soir. De plus Toti serait malade, mais rien n'est indiqué sur sa présence ou non sur le parquet...

Méfiance donc, car plus l'équipe adverse est diminuée, plus la SIG a de chances de perdre !

Eurosport.fr a écrit:ROUEN - STRASBOURG. Victime d'une lésion musculaire à un mollet la semaine passée et déjà absent samedi, l'intérieur normand Jonathan McClark est très incertain tandis que l'ailier Mohamed Hachad (élongation à une cuisse) est d'ores et déjà forfait. "Nous nous sommes préparés avec les moyens du bord", explique David Dubosc, l'adjoint de l'entraîneur Michel Veyronnet. Il faudra tenir Rush et être costauds au rebond". De son côté, Strasbourg est nettement moins amoindri. Seuls Sacha Giffa et Derrick Obasoan ont eu quelques légers soucis cette semaine, le premier en raison d'une gastro-entérite, le second à cause d'une entorse à la main gauche qui nécessite une petite attelle. En route pour la Semaine des As, Strasbourg (6e) peut se rapprocher un peu plus de son objectif à mi-saison s'il ramène une victoire de Seine-Maritime. L'inconstante SIG a pourtant du souci à se faire, selon son entraîneur. "Certains présument des forces adverses au lieu de les respecter. Dans cette salle des Cotonniers, l'engagement sera fondamental pour stopper le jeu rapide de Rouen" , résume Frédéric Sarre.

http://www.eurosport.fr/basketball/pro-a/2008-2009/strasbourg-en-embuscade_sto1812093/story.shtml

moi a écrit:Méfiance donc, car plus l'équipe adverse est diminuée, plus la SIG a de chances de perdre !

Plus il manque de monde à l'appel, plus c'est dangereux.
Après Roanne et Hyères-Toulon, on a assez fait dans le social, demain il faut gagner.

Eurosport.fr a écrit:L'inconstante SIG a pourtant du souci à se faire, selon son entraîneur. "Certains présument des forces adverses au lieu de les respecter

Et que j'aime pas cette phrase là

DNA du 17 janvier 2009

Une affaire à saisir

En déplacement pour affronter une équipe rouennaise amoindrie, la SIG aborde avec les faveurs du pronostic l'avant-dernière étape avant la qualification pour les As. Mais à l'aune du précédent varois, sérieux et méfiance sont de rigueur.
A l'heure où il apparaît inconcevable de sortir sans sa grosse laine, la SIG s'en va réchauffer ses actions dans la salle des Cotonniers. L'affaire ne s'annonce pas de tout repos. Si Rouen s'est consacré à un clin d'oeil appuyé à son passé textile pour baptiser sa désuète mais bouillante salle, le présent du SPOR n'incite pas à l'optimisme béat dans les rangs strasbourgeois.
Le promu a réussi son début de saison. Trois ans après son aller-retour express entre Pro A et Pro B, le club normand « avait en tête de montrer qu'(il) était capable de faire quelque chose », soulignait Michel Veyronnet, l'entraîneur rouennais dans ces colonnes (DNA d'hier).

Hachad forfait, McClark et Toti pas au mieux

Le moins que l'on puisse écrire, c'est qu'il y a réussi en s'offrant le scalp de quelques gros bras du championnat. Roanne a mordu la poussière dans sa salle voilà quinze jours (78-82), Nancy est passé à la casserole fin novembre (85-78) et le vainqueur de la phase régulière de Pro B en 2008 affiche un bilan très correct avec ses cinq victoires en 13 matches.
Échaudé par le dernier déplacement de sa troupe, avec un naufrage à quelques encablures de la rade de Toulon, Frédéric Sarre décrit la mission épineuse à venir : « On affronte une équipe qui est dans les clous, il faudra mettre énormément d'intensité. La question de l'engagement est fondamentale et la nécessité de contrôler le rythme aussi. »
Le technicien strasbourgeois se montre d'autant plus méfiant que rien ne permettait d'envisager l'accident méridional. Comme il y a deux semaines, les séances d'entraînement se sont parfaitement déroulées, en dépit d'une petite gastro pour Giffa jeudi et d'une foulure au doigt pour Obasohan. Comme il y a deux semaines, l'adversité ne se présente pas avec toutes ses forces vives.
Rouen a perdu son meneur magicien, Kevin Houston, victime d'un All Star Game synonyme d'une rupture des ligaments du genou, et a engagé Derrick Low pour le remplacer. Ce dernier, plus « combo guard » que pur poste 1, impose une phase d'adaptation dont le premier épisode n'a pas franchement convaincu. Le SPOR a encaissé sa première valise de la saison la semaine passée face à Chalon (101-66) et quelques questions apparaissent alors que la lutte dans le bas du tableau se montre des plus intenses.
Accessoirement, Hachad, touché à la cuisse, ne devrait pas être sur le parquet, tandis que McClark jouera avec une élongation au mollet et que Toti est turlupiné par une gastro. On en est là alors que la lutte pour les As bat également son plein et que les deux concurrents directs de la SIG ne seront sans doute pas à la fête, que ce soit Roanne à domicile (face au Mans, dimanche) et Chalon en déplacement (sur le parquet de Nancy ce soir).

« C'est déjà décisif »

A la faveur d'un panier average fort appréciable, les Strasbourgeois ne seraient pas loin d'assurer leur qualification pour le top 8 de mi-saison avec un succès combiné à deux échecs de la Chorale et de l'Élan. « C'est déjà décisif », conclut l'entraîneur de la SIG qui ne limite pas ses attentions au seul rendez-vous havrais. A moyen terme, il y a une place dans une hiérarchie pour l'heure nébuleuse à clarifier.
Dans une salle enflammée, en position de favorite, la SIG est donc priée d'éviter le bûcher des vanités. Dans la ville du sacrifice de Jeanne d'Arc, cela semble même un minimum.

François Namur


Billetterie première

Pour le match de Coupe de France opposant la SIG à Dijon, mardi (20h) au Rhenus, le club strasbourgeois met en place pour la première fois une billetterie via internet. L'achat des tickets est possible par le biais du sigbasket.eu. A noter que la SIG offre également 1000 billets aux étudiants à l'occasion de cette rencontre.


L'Alsace du 17 janvier 2009

Basket-ball SIG : une victoire pour rester dans la course

Les Strasbourgeois effectuent ce soir (20 h) un déplacement important à Rouen avec l’objectif de s’imposer pour se rapprocher de la qualification pour la Semaine des As.

Pour la SIG, la route qui mène à la Semaine des As passe forcément par une victoire à l’extérieur. Avant d’aborder un périlleux, et sans doute décisif, déplacement à Chalon-sur-Saône la semaine prochaine, les Bas-Rhinois, 6es ex æquo avec Roanne et Chalon-sur-Saône, se rendent à Rouen ce soir (20 h) pour se rapprocher de leur premier objectif de la saison. « Chaque match est important et nous sommes encore loin d’être qualifiés pour la Semaine des As. Il faut encore se battre car nous n’avons pas de marge de manœuvre », lance Frédéric Sarre, l’entraîneur de la SIG.
Dixième ex aequo du classement avec cinq victoires pour huit défaites, le SPO Rouen effectue une première partie de saison tout à fait correcte compte tenu de son rang de promu. En début d’exercice, les Rouennais n’avaient pourtant pas les faveurs des pronostics. « Avec ses petits moyens, Rouen est une équipe solide qui défend plutôt bien sa peau dans ce championnat. Même s’ils n’ont pas gagné tout leur match à domicile, ils sont quand même très durs à battre chez eux », poursuit l’entraîneur. Le vétuste gymnase des Cotonniers, plus petite enceinte du championnat avec 1134 places, est même un véritable piège pour les visiteurs. Le Mans (72-73) et Villeurbanne (70-72) sont passés près de la défaite. Nancy, champion de France en titre, n’a pas pu résister à la fougue des locaux (85-78). « C’est une salle très bruyante, chaude avec un public qui sait mettre la pression », prévient Fred Sarre. Pourtant, le SPO n’aborde pas cette deuxième partie de saison dans les meilleures conditions.

« Stopper le jeu rapide »

Son meneur de jeu, Kevin Houston, meilleur marqueur (15,3 points) et passeur (4,6) de son équipe, s’est blessé lors du All-Star Game à Bercy, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche. Mais Rouen, sans son meilleur joueur, a réussi l’exploit de s’imposer à Roanne (78-82) pour la reprise. Pour remplacer Houston, le meneur américain Derrick Low, 22 ans, est arrivé juste avant le match face à Chalon-sur-Saône le week-end dernier. Privés de leur intérieur US Jonathan McClark, blessé au mollet mais qui devrait être de retour contre la SIG, et avec un Low trop juste, les Rouennais ont sombré en Bourgogne (101-66) en concédant leur plus large défaite de l’année. Enfin, l’arrière Mohamed Hachad, victime d’une déchirure à la cuisse, sera absent ce soir. Avec tous ces coups durs, Rouen est sans doute « bon à prendre » pour la SIG. « Comme face à Gravelines la semaine passée, il va falloir s’engager physiquement, mentalement et surtout ne rien lâcher », explique Fred Sarre, qui souhaite que son équipe gagne enfin en constance et en dureté. « L’important va être de stopper le jeu rapide, de contrôler le rythme et d’être agressif pour ne pas les laisser s’installer dans une défense de zone où ils sont à l’aise », poursuit le technicien strasbourgeois. Tout le groupe alsacien est sur le pont pour ce match important. Seul petit pépin, Derrick Obasohan s’est fait une entorse d’un doigt de la main gauche mardi dernier à l’entraînement et portera une attelle pendant quatre semaines minimum. Mais le grand Nigérian a toutefois pu s’entraîner normalement et tiendra sa place à Rouen. Les Strasbourgeois ont encore leur destin entre leurs mains. Une victoire ce soir, combinée avec les défaites de Roanne et Chalon-sur-Saône, ses adversaires directs, et la route des As sera dégagée. « Il faut se concentrer sur nous-mêmes en gagnant ce match et ne pas s’occuper des autres », conclut sobrement le coach. Dans le cas contraire, il faudra encore lutter jusqu’au 24 janvier. Pour la SIG, il est temps d’abréger le suspense.

SIG : 4.Rush 5.Darrigand 6.Mendy 7.Essart 9.Allen 10.Giffa 13.Obasohan 14.Simon 15.Lewin 17.Gentil 18.Soumahoro 19.Weber 20.Zonnet. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Rouen : 4.Toti 5.Dorsey 6.Williams 7.Nascimento 8.Thioune 11.Saint-Gilles 13.McClark 14.Toffin 15.Meyila 16.Low. Entraîneur : Michel Veyronnet.

Olivier Arnal

Frédéric Sarre était l'invité de l'émission de la quotidienne sur Alsatic TV le 14 janvier

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=16&date=14/01/2009

Paris Normandie du 17 janvier 2009

Basket - Une semaine douloureuse

Le SPO Rouen, qui reçoit Strasbourg ce soir, n'a guère été épargné cette semaine et n'a pas d'autre choix que de composer avec les blessures et les maladies.
Les bilans médicaux ont alimenté les conversations cette semaine aux Cotonniers. Hospitalisé mardi pour subir une opération programmée depuis quelque temps, Michel Veyronnet a suivi depuis son domicile l'entraînement qu'il a confié à son adjoint David Dubosc. Le probable futur adjoint de Vincent Collet à la tête de l'équipe de France n'a effectué son retour aux Cotonniers qu'hier. « Nous avons un groupe de bras cassés, moi compris puisque j'ai été alité trois jours. »
Lundi, deux jours après sa très lourde défaite à Chalon-sur-Saône (101-66), son équipe a débuté la semaine sur une jambe puisque pas moins de quatre éléments ont observé la séance depuis le bord du parquet. Dès mardi, Derrick Low, débarrassé d'une gastro-entérite, et Cheikhou Thioune, libéré par une douleur musculaire à la cuisse, ont pu réintégrer le groupe au sein duquel les Espoirs Elliott Saint-Gilles, Jordan Arlin et William Meyila ont été incorporés pour faire le nombre, ainsi que Jérémie Douillet, appelé à muscler le secteur intérieur en l'absence de Jonathan McClark.

Veyronnet : « Il faut que les valides se surpassent »

Victime d'une lésion au mollet la semaine dernière, l'Américain a remis sa tenue jeudi, trottiné un peu puis participé hier à la séance. Ce soir, sa présence sur le banc est acquise mais Veyronnet ne prendra peut-être pas le risque de l'envoyer au combat.

Handicapé par une petite déchirure à la cuisse qui s'est manifestée samedi en fin de rencontre à Chalon, Mohamed Hachad est quant à lui d'ores et déjà forfait. « J'aurai préféré que tu ailles mieux et moi un peu moins bien », lui a soufflé le coach hier à l'heure des retrouvailles.

Privé de deux de ses neufs joueurs professionnels, disposant en Low d'un meneur de jeu encore en phase rodage et d'un suppléant, Toti, affecté par un début de gastro hier et remplacé lors de la séance par David Dubosc, le SPOR devra oublier ses maux pour contester la supériorité d'une formation strasbourgeoise (8e), en course pour la Semaine des As. « Pour espérer gagner, assure Veyronnet, il faut que les valides se surpassent. Chacun doit faire un peu plus que d'ordinaire. A commencer par Darnell Williams. Il doit produire du jeu et faire parler son leadership. »
A. G.


Basket - Dorsey prend son envol

Après quelques prestations moyennes en début de saison, Ronald Dorsey, l'ailier du SPO Rouen, semble avoir trouvé ses marques lors des cinq derniers matches.
Les ailiers majeurs du SPO Rouen n'évoluent pas dans le même registre. Alors que Cheikhou Thioune se distingue par un travail de l'ombre, une ténacité sans borne, Ronald Dorsey cultive plutôt l'art du beau geste avec une certaine félinité, mise en relief par des dunks et surtout des alley-oops dont il se délecte régulièrement. L'un d'eux, déposé sur la tête du Limougeaud Lukovski la saison dernière lors de l'avant-dernière journée de Pro B, avait relancé les Normands dans ce match décisif pour la montée directe. « Ça, c'est du superflu, tranche son entraîneur Michel Veyronnet. Pour assurer notre quotidien, on n'en a pas besoin. »
Acteur majeur de l'accession en Pro A (16,5 points, 4,4 rebonds, 2,7 passes et 15 d'évaluation), Ronald Dorsey a d'abord ronronné en Pro A lors des huit premières journées, sauf lors de la réception de Villeurbanne (20 points et 4 rebonds). Au cours de ses cinq dernières sorties, l'Américain de Detroit a considérablement élevé son rendement avec 16, 8 points et 15,8 d'évaluation de moyenne. « Il lui a fallu le temps de s'adapter à ce niveau, estime David Dubosc, l'adjoint de Veyronnet. Nous avons été patients avec lui. Nous savons de quoi il est capable. A lui de nous montrer ce qu'il est vraiment. Nous avons absolument besoin de lui à son meilleur niveau pour atteindre notre objectif de maintien. »

Reste à régler le shoot à distance

D'autant plus qu'après la blessure de Houston, le groupe est un peu plus dépendant de sa faculté à perforer les défenses et engranger des paniers. « On ne lui demande pas de devenir notre nouveau leader mais de nous sécuriser par l'apport de points, précise Veyronnet. Avec Darnell Williams, il est le joueur qui possède la plus grosse marge de progression. Ils doivent nous apporter de la régularité et de la fiabilité. »
A l'étage inférieur lors du dernier exercice, Dorsey affichait tout juste la moyenne au shoot à 2 points (51 %). En Pro A, il est devenu beaucoup plus fiable avec 63 % de réussite (8e du classement), un chiffre très élevé obtenu grâce à ses 100 % contre Nancy (5/5), ses 85 % devant Le Mans (6/7) et ses 83 % face à Cholet (5/6). « Cette année, nous avons joué beaucoup plus en contre-attaque, notamment lorsque Kevin était là, explique Dubosc. C'est donc plus facile pour Ronald d'aller au panier qu'en Pro B avec Fred Moncade qui était dans le registre de la gestion. »

Revenu gonflé à bloc des Etats-Unis après les fêtes de fin d'année, l'Américain se veut aujourd'hui « plus agressif et plus complet », notamment en termes « de rebonds et de passes ». Shooteur patenté derrière la ligne des 6,25 m, il n'a en revanche toujours pas réglé la mire (30 % contre 36 % en Pro B). L'ancien pensionnaire de l'université McNeeze en Louisiane n'a dépassé les 50 % qu'une seule fois (4/7 à Besançon) et a fait chou blanc à deux reprises (0/5 face au Mans et 0/4 au Havre). « Pour l'instant, il est grippé et c'est un problème, concède Michel Veyronnet, car ça a une influence sur le reste de l'équipe. »
Hier, l'Américain a terminé la séance par une longue série de shoots, tout autour de l'arc de cercle. Comme pour exorciser cette mauvaise passe. « Il n'y a pas d'explication, c'est le basket. Parfois ça entre, parfois non. En tout cas, j'essaie de beaucoup répéter ce geste. »
ALAIN GESLIN

bon toujours pas de live ça commence bien...

Ca y est, ça marche. 15-12 pour Rouen.

A noter que VIchy est toujours fanny après 8' de jeu.

15 a 12 pour rouen

15-14 à la fin du premier quart. Des chiffres assez proches des deux côtés, avec toutefois un meilleur passing game du côté du SPOR (5 pds contre 2 à la SIG)

17 a 17 apres un 3 pts de Giffa

Déjà 8 bps de notre côté !

Obasohan 5 pts 4 rebs en 11min

McClark nous fait tres mal 9pts en 6 min

Rob vit un cauchemar : 2', 0 pt, 3 bps et 3 fautes.

Et v'lan, un 6-0 dans la tronche!
Il faut qu'on trouve une certaine constance.

Eddie a écrit:Et v'lan, un 6-0 dans la tronche!
Il faut qu'on trouve une certaine constance.

menés 27-20 à 2 pts:5 sur 14..

12-3 pour Rouen, qui prend le large : 29-20. Beaucoup trop de déchets en attaque pour nous : 33 % aux shoots, 10 bps pour seulement 5 pds.