PRO A 20ème journée : SIG - Besançon

On passe 4eme. A noter la défaite de Vichy qui nous place 3 victoires devant le 9eme.

de retour du rhénus:
un match globalement bien maîtrisé de bout en bout hormis le retour de besançon début du 3ème quart.les gars étaient sérieux dès l'échauffement.à noter que dans ce 3ème quart, 0 balles perdues et 0 fautes pourla SIG!! besançon manque d'un patron pour prendre les responsabilités et assurer les shoots.l'absence de gunn se fait resentir, et c'est pas ce hodges qui va le faire(il a un drôle de profil d'ailleurs,poste 2 de grande taille qui n'a pas de shoot et très fin).
au niveau des joueurs:
-MVP Mr rob lewin:énorme intensité physique,véritable aspirateur à rebonds, un nombre de contres bien supérieur à 3(dont un où il est revenu scotcher darnauzan en contre-attaque),un vrai sens du placement(ya match avec sanders en tout cas).
sinon bon match de mendy qui prend confiance, de simon très rentable, de rush qui a joué pour les autres au début à cause du traitement spécial de thinet, avant de retrouver ses aises.allen a eu un paquet de shoots qui ont fait gamelle,giffa comme d'hab,essart sérieux, darrigand sans plus par contre il s'est blessé dans le 4ème quart mais j'ai pas vu comment.derrick n'était pas dans son assiètte ce soir, tout comme ce pauvre weber avec 3 balles perdues à cause de la pression de darnauzan.

françois a écrit:de retour du rhénus:
un match globalement bien maîtrisé de bout en bout hormis le retour de besançon début du 3ème quart.les gars étaient sérieux dès l'échauffement.à noter que dans ce 3ème quart, 0 balles perdues et 0 fautes pourla SIG!! besançon manque d'un patron pour prendre les responsabilités et assurer les shoots.l'absence de gunn se fait resentir, et c'est pas ce hodges qui va le faire(il a un drôle de profil d'ailleurs,poste 2 de grande taille qui n'a pas de shoot et très fin).
au niveau des joueurs:
-MVP Mr rob lewin:énorme intensité physique,véritable aspirateur à rebonds, un nombre de contres bien supérieur à 3(dont un où il est revenu scotcher darnauzan en contre-attaque),un vrai sens du placement(ya match avec sanders en tout cas).
sinon bon match de mendy qui prend confiance, de simon très rentable, de rush qui a joué pour les autres au début à cause du traitement spécial de thinet, avant de retrouver ses aises.allen a eu un paquet de shoots qui ont fait gamelle,giffa comme d'hab,essart sérieux, darrigand sans plus par contre il s'est blessé dans le 4ème quart mais j'ai pas vu comment.derrick n'était pas dans son assiètte ce soir, tout comme ce pauvre weber avec 3 balles perdues à cause de la pression de darnauzan.

De retour aussi, françois a bien résumé, je sais pas si c'est le fait qu'il soit pas dans le 5 mais Rush a vraiment eu du mal a se mettre dedans.
A noter que l'on finit a 28% a 3pts alors que l'on a pas mal de shoots ouvert, sinon leur raquette etait bien trop légère, on prend on prend près de 50% de nos shoots à 2pts intérieurs à 66%.
Lewin a été énorme.

Pour Besançon, j'ai bien peur pour eux qu'ils soient condamnés, hormis Hawkins et Doellman c'est un peu le néant et leur banc est inexistant.

Réaction de Frédéric Sarre à la fin du match : Il est globalement satisfait de la soirée même si le rapprochement de Besançon en début de 3ème 1/4 est de leur responsabilité notamment sur le secteur offensif.
Concernant Mendy, il est très satisfait mais il faut qu'il arrête de se considéré comme un espoir, avant Mendy rentrait pour attendre les tirs, là il est rentré avec une réelle envie avec beaucoup d'intensité et a joué sur ses qualités et notamment la vitesse.
Concernant Lewin, il estime qu'il est rentré avec une vrai intensité physique et de telle prestation c'est "nickel chrome j'en veux tous les soirs".
Pour la suite, l'objectif reste les play-offs, les résultats de ce soir prouvent encore que le championnat est très homogène, on va avoir de gros déplacements à l'ASVEL, à Gravelines à Nancy, nous sommes dans une bonne dynamique mais il a des regrets sur certains matchs et avec 1 ou 2 victoires de plus on serait dans un vrai confort.

DNA du 08 mars 2009

Basket-ball / La SIG dispose de Besançon au Rhenus (91-76)

Une classe d'écart

Récitant un basket équilibré, la SIG a fait un pas de plus vers les play-offs. A dix matches de la fin de la saison régulière, affichant des arguments dans tous les secteurs pour anéantir Besançon, elle peut même affûter d'autres ambitions.
Quinze points. Cela commence à ressembler à un tarif attractif. L'écart de point que s'offre la SIG sur l'adversité depuis huit jours donne à son comportement récent un rutilant justifié. Mais, si Cholet a mérité la sanction voilà huit jours à la Meilleraie (56-71) Besançon, finalement, s'en sort bien.

« Il a fallu relancer l'instinct défensif de tout le monde »

Le visiteur franc-comtois aurait pu regagner ses pénates avec une valise encore plus lourde au regard de la différence de niveaux affichée par les deux équipes, hier, sur le parquet du Rhenus.
Le coach Frédéric Sarre a néanmoins désiré faire participer tout le monde à la fête. Il a lancé trois gamins sur la fin, Soumahoro, Gentil et Weber, ce qui a sonné véritablement l'heure de la « récré » et donné l'autorisation à Rob Lewin de se consacrer à des smashs de mammouth plutôt qu'à l'implacable travail défensif en vigueur jusqu'alors.
Il a aussi donné, sur l'ensemble de la rencontre, un petit quart d'heure de temps de jeu à Elson Mendy, qui en a fait une fort bonne utilisation. Le plus jeune des pros strasbourgeois s'est efforcé de rentrer dans le moule.
Et l'auteur de 13 points et 5 rebonds a résumé le défi proposé dès la fin du 1er quart temps, lors de sa première entrée : « Quand je suis rentré dans le match, je me suis efforcé de bien défendre et, après, l'attaque est venue toute seule. Ensuite, c'est vrai qu'on a un peu lâché au début du 3e quart temps. »
Une bonne part du travail avait toutefois déjà été réalisée avant ce coup de mou, qui permettait au BBCD d'entrevoir l'espoir à la 25e (49-49). Mais avec les fautes qui s'accumulaient sur le secteur intérieur bisontin, avec la capacité à faire paniquer les visiteurs au moindre pressing décrété, les Strasbourgeois avaient le match en main.
« Franchement, avant l'égalité, on avait déjà réussi à impliquer tout le monde et à se partager la balle, constate l'entraîneur strasbourgeois. Ensuite, il a fallu relancer l'instinct défensif de tout le monde, quand on rentre un peu trop mollement dans la mi-temps. »
Le temps mort, qui permit de rappeler les élèves dissipés à l'ordre, a comme convoqué le tonnerre sur le Rhenus. Rush, Allen et les autres prenaient le match à bras le corps et Besançon sortait tout estourbi de l'étreinte.
Au panneau d'affichage, cela donnait un 24-0. Dans le scénario, cela conduisait à une fin du match précoce agrémentée de spectacle. Dans la tête d'Alain Thinet, le technicien vaincu, cela correspondait « à un cauchemar, à une panne de courant. »
« On a dû faire face logiquement à une domination dans la peinture, a-t-il poursuivi à l'heure des commentaires. Mais on fait l'effort pour revenir. Et après, tout devient irrationnel. »

Un alléchant voyage à l'Astroballe

Et surtout Besançon n'a trouvé aucune solution. La SIG, protéiforme - puisque Simon et Lewin constituent désormais de vrais arguments - devient un casse-tête pour l'adversaire. Elle ne va pas se gargariser d'une victoire contre un adversaire plus que jamais sous la menace de la relégation. Mais elle peut nourrir quelques espoirs avant un alléchant voyage à l'Astroballe.
Elle peut enfin observer avec délectation que, ce matin, elle fait plus que jamais partie du top 8 avec Nancy, Le Mans, Gravelines et Chalon, cinq équipes qui se disputent la 4e place au panier average. Et, dans le sillage de deux victoires convaincantes, cela peut donner quelques idées.

François Namur


Repères

SIG 91 - BESANCON 76
Rhenus Sport. 3 450 spectateurs. Arbitres : MM. Castano, Perier et Collin. Quarts-temps : 22-14, 23-24 (mi-temps : 45-38), 22-11 (67-49), 24-27 (91-76).
- SIG : 33 paniers sur 67 tirs (49 %), dont 7 sur 25 à trois points (28 %), 18 LF sur 21 (86 %), 40 rebonds (Lewin 12) dont 15 offensifs, 20 passes décisives (Rush 6), 7 interceptions, 14 balles perdues, 18 fautes.
Essart 2 points, Allen 6, Obasohan 6, Giffa 12, Simon 12 puis Darrigand 3, Lewin 21, Rush 16, Mendy 13, Soumahoro, Gentil, Weber
- BESANÇON : 26 paniers sur 64 tirs (41 %), dont 7 sur 22 à 3 points (32 %), 17 LF sur 20 (85 %), 35 rebonds (Doellman 11), dont 16 offensifs, 14 passes décisives (Hodge 5), 7 interceptions, 16 ballons perdus, 22 fautes.
Darnauzan 4 points, Hodge 6, Hawkins 20, Doellman 19, Ford 11 puis Diene 2, Dubiez 11, Desroses 3.
La SIG s'envole rapidement dans le sillage de deux paniers longue distance de Giffa. Doellman et Hawkins lui répondent, mais le secteur intérieur franc-comtois est bientôt en ruines avec cinq fautes (Ford, Diene). Lewin en profite pour entamer son travail de destruction sous les panneaux et donner jusqu'à dix points d'avance aux siens (22-12).
Fin du 1er quart-temps : 22-14.

Rush n'est pas en rythme, mais Mendy continue à s'offrir une belle tranche de partie, en portant l'avance alsacienne à 12 points (31-19). Mais le BBCD réagit avec un 10-0 qui relance le suspense. Le premier panier de Rush redonne de l'air (35-29). Simon, auteur de six points en 2', s'efforce de prendre les choses en main.
Mi-temps : 45-38.

Le retour des vestiaires confirme une certaine désinvolture locale. Ford dans la raquette, Dubiez de loin, en profitent. Et la SIG semble dans de beaux draps quand Besançon finit par égaliser (49-49). L'impression se révèle trompeuse. Dans le sillage du temps mort imposé, Rush retrouve son standing de 2e meilleur marqueur de Pro A, Lewin et Giffa jouent les gros bras. La SIG termine le quart temps sur un hallucinant 18-0.
Fin du 3e quart-temps : 67-49.

Les protégés de Frédéric Sarre ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Elson Mendy conclut un 24-0 (!) qui envoie la SIG vers son 12e succès de la saison. C'est l'heure pour Mendy d'égaler son record de points, de battre celui de ses rebonds (5), et pour la jeunesse strasbourgeoise, de se dégourdir les jambes. Rob Lewin égaye le « garbage time » de quelques contres bien sentis et de dunks spectaculaires. Soumahoro, Gentil et Weber achèvent la rencontre, sans que la SIG ne tremble.
Fin du match : 91-76


L'Alsace du 08 mars 2009

Basket-ball : la SIG ne tremble pas

Les Strasbourgeois, qui se sont tranquillement imposés face à Besançon hier soir au Rhénus (91-76), poursuivent leur route vers les play-offs.

Il n’y a pas eu de surprise hier soir au Rhénus. La SIG a confirmé son statut de favori en s’imposant face à Besançon au terme d’une rencontre globalement bien maîtrisée de bout en bout. « On a joué en équipe, en étant solides en défense et altruistes en attaque. Forcément, ça a payé », résume Elson Mendy, auteur de sa meilleure performance de l’année avec 13 points et 5 rebonds.
Pour la première fois de la saison, Frédéric Sarre fait le choix de ne pas aligner Brion Rush dans le cinq de départ strasbourgeois. Sans son arrière US, la SIG rentre timidement dans son match. Après deux pertes de balle, Sacha Giffa allume enfin les premières mèches alsaciennes avec deux shoots consécutifs derrière la ligne à 6,25 m (6-2, 2e). Pourtant, les Bisontins recollent immédiatement par l’intermédiaire de Doellman et Hawkins (10-10, 5e). Grâce à une défense enfin retrouvée, les Strasbourgeois creusent un premier écart en signant un 14-4 dans les cinq dernières minutes de ce premier quart temps (24-14, 10e).
Mais les visiteurs, malgré leur avant-dernière place au classement, ont des ressources. Après un panier à trois points de ce même Elson Mendy qui offre 12 points d’avance à son équipe (31-19, 13e), les Doubistes infligent un 10-0 en moins de trois minutes à la SIG (31-29, 16e). Pourtant, les joueurs de Frédéric Sarre appuient une nouvelle fois sur l’accélérateur (41-31, 18e) pour finir la mi-temps avec un léger avantage (45-38).
Un écart bien trop maigre puisque les Bisontins, dans le sillage d’un Dubiez en feu (5 points de suite), remettent les pendules à l’heure très rapidement (49-49, 24e) en profitant d’un coup de mou alsacien. Comme depuis le début du match, les Strasbourgeois attendent le retour au score des Doubistes pour réagir. Mais quelle réaction, cette fois ! Après un temps mort pris par Frédéric Sarre, mécontent de son équipe, les Strasbourgeois infligent un cinglant 24-0 à des visiteurs devenus spectateurs (67-49, 32e). Lorsque Hawkins met fin à la période de disette de son équipe (33e), il est déjà trop tard pour Besançon. Avec un secteur intérieur à la fête — 21 points et 12 rebonds pour Lewin, 12 points pour Simon et Giffa — la SIG gère la fin de partie en maintenant tranquillement un écart conséquent face à une équipe bisontine désormais absente des débats (75-51, 80-60, 89-69).
« Je suis content parce qu’on reste sur une bonne dynamique avant d’aller à Villeurbanne. Globalement, la performance défensive de l’équipe est très intéressante. Après le coup de mou au début de la deuxième période, on a bien réagi en imposant notre rythme pour rendre le match facile », explique Frédéric Sarre. Cette large victoire permet à la SIG de poursuivre sa route vers les play-offs. En attendant, les Strasbourgeois vont pouvoir préparer sereinement le choc de la semaine prochaine à Villeurbanne.

Olivier Arnal


Basket-ball Une défense encore coupable

Bien offensivement, le BBCD a laissé le match s’échapper en donnant trop de points faciles à Strasbourg suite à des erreurs grossières de défense.

Sans esprit de lutter à se demander si les joueurs ne se sentent pas déjà en Pro B, les joueurs bisontins n’ont pratiqué aucune défense durant l’essentiel de la rencontre. L’illusion a eu lieu tant que Besançon avait un pourcentage de plus de 48 %, mais dès que celui-ci est retombé, les défaillances sont apparues au grand jour. Le remède existe il ? Tout le monde se le demande dans l’entourage bisontin.
Deux minutes de jeu se sont seulement écoulées avant que Ford ne sorte pour 2 fautes, remplacé par Yamar Diene qui, lui, aligne 3 fautes en 5 minutes et sort à son tour. Alain Thinet doit composer avec le reste d’une équipe déjà diminuée.
Besançon avait une opportunité de remporter la rencontre en utilisant la défense pour faire déjouer les Strasbourgeois.

Toujours ce même constat à l’arrivée

Elle a été saisie lors de la fin de la première mi-temps et le début de la seconde quand en pratiquant une défense collective offensive, le BBCD parvint à faire douter Strasbourg mais en y laissant beaucoup de forces dans la bataille.
A 49 partout, on pensait que le BBCD pouvait faire déjouer enfin des Strasbourgeois moins à l’aise offensivement, mais des erreurs inexcusables de défense, une fois encore, firent exploser le BBCD en cette fin de troisième quart temps sur un 18-0 en 6 minutes, 67-49. Le BBCD avait déposé les armes et c’est bien ce que l’on reproche aux joueurs depuis plusieurs mois, c’est ce manque de combativité par rapport au début de saison. La dernière période ne change rien, bien au contraire avec une continuité de la correction par un 24-0.
Hawkins et Doellman auront une fois de plus été les deux seuls joueurs à faire illusion lors de cette soirée cauchemardesque. À remarquer aussi la bonne prestation de Thomas Dubiez avec 11 points même si cela se fait avec seulement 37% de réussite. Julius Hodge aura, une fois de plus, été en dessous de ce qui lui est demandé depuis son arrivée à Besançon.
Mais à défaut d’avoir réussi à lui trouver un remplaçant avant la date du 28 février, le BBCD se contentera donc de Julius Hodge jusqu’à la fin de la saison. Ce qui n’est pas pour rassurer les supporters du club.
Mangés au rebond aussi bien offensif que défensif, on ne savait pas où trouver une satisfaction lors de ce samedi à Strasbourg pour les hommes d’Alain Thinet. John Ford, toujours blessé, est toujours l’ombre de lui-même. Seule nouvelle positive, la victoire de Pau à Vichy, mais bien mince consolation.

Hervé Jeannin


L'équipe du 08 mars 2009

Résumé du match

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=24

DNA du 09 mars 2009

Basket-ball / Après sa victoire face à Besançon (91-76)

La SIG déboule lancée

La bande de Frédéric Sarre a enchaîné, samedi, un deuxième succès convaincant d'affilée. Au deux tiers de la saison régulière, elle a assuré sa présence en play-offs. Elle peut même espérer mieux.
Jusqu'ici, ils se sont contentés de montrer qu'ils savaient compter jusqu'à trois. En ce sens, la SIG participe au flou artistique qui ne manque pas d'affecter la saison de Pro A.
Bien calée dans le top 8, dont elle semble indéboulonable à 10 matches de la fin, puisqu'elle compte trois victoires d'avance - et même quatre si on considère le panier average avantageux - sur Vichy et Cholet, neuvièmes, l'équipe strasbourgeoise a posé un orteil dans le quatuor de tête. Or, jamais Essart, Lewin et les autres n'ont su enchaîner quatre victoires d'affilée dans leur championnat.

La SIG ne se limite plus à la seule menace Rush

En battant Besançon sans coup férir, ils ont lancé une nouvelle série entamée au lendemain de l'énorme trou d'air vécu face à Dijon au Rhenus. Il n'est pas sûr qu'ils la poursuivent bien longtemps.
L'ASVEL à l'Astroballe est à son programme de fin de semaine. L'équipe du sélectionneur national Vincent Collet, gonflée d'ambitions pour les prochaines années avec l'arrivée de Tony Parker dans le capital du club, reste sur deux défaites de rang. Elle n'a perdu qu'une fois à domicile. Elle aura assurément une volonté irrépressible de se relancer, tandis que ses acquis depuis l'automne lui permettent de filocher avec Orléans pour la première place.
L'entraîneur strasbourgeois décèle d'ailleurs dans le calendrier proposé jusqu'au mois de mai des raisons de ne pas trop s'enthousiasmer. « Je n'oublie pas que nous devons encore nous déplacer à Villeurbanne, à Nancy, à Orléans et Gravelines », relevait Frédéric Sarre avant même le rendez-vous victorieux de Besançon. Dans le même temps, la SIG n'accueillera que deux membres du top 8, Roanne et Chalon.
En gagnant au Mans voilà un mois, elle a toutefois prouvé qu'elle savait voyager. Après avoir digéré son retour de vacances, la bande de Frédéric Sarre semble décidée à afficher son meilleur visage. Elle demeure sur une série de cinq victoires en six matches. Et le contenu de ses sorties l'autorise à voir plus loin.
Son incontestable forme s'appuie sur une manière de fonctionner assez collégiale. Le succès de samedi est là pour l'illustrer. « Il y a un partage du ballon, apprécie Frédéric Sarre. C'est bien d'être dans cette dynamique, cette attitude. » Clairement, la SIG ne se limite plus à la menace Rush. Dans la peinture notamment, Lewin et Simon tendent à prouver qu'ils n'incarnent pas une paire de seconds couteaux.
Le dangereux, mais handicapé, John Ford n'a pas pu jouer au cow-boy dans les raquettes du Rhenus. Avant lui, Claude Marquis a été mis sous l'éteignoir. Les deux costauds strasbourgeois forment une doublette aux airs cauchemardesques.
Au Jamaïquain, monstrueux samedi (32 d'évaluation) revient le soin de prendre de la place sous les panneaux, d'enquiquiner son vis-à-vis, à l'ancien volleyeur le souci d'exprimer sa verticalité. Un mystère pendant des mois, en manque criant de dureté, Simon donne sa pleine mesure depuis quatre matches et le jeu strasbourgeois s'ancre sur de solides bases intérieures.
Il reste ces sautes de concentration récurrentes. Dans chaque match, la SIG se laisse aller à une parenthèse de médiocrité. Il y a eu la flambée de Braswell voilà huit jours, une prolongation de la pause samedi, et Besançon est revenu. Ce qui a pu s'apparenter au syndrome du 3e quart temps, régulièrement perdu en début de saison, n'est peut-être pas complètement évacué.

« Dommage de ne pas mettre ces tirs ouverts »

Au moment d'apprécier le succès, l'entraîneur strasbourgeois a relevé également une réussite douteuse : « Il y a eu de la maladresse à 3 points et il est dommage de ne pas mettre ces tirs ouverts. » Le technicien perfectionniste a sans doute en tête l'efficacité toute relative des siens à longue distance lors de deux des trois derniers rendez-vous avec un 28 % samedi et un 26 % voilà trois semaines face à Dijon.
Vaincre sans sourciller avec une belle marge de progression a néanmoins de quoi rendre le succès encore plus savoureux. Dans l'antre des Verts de l'ASVEL, avec l'attention imposée par les lieux, la SIG peut envisager un coup, qui serait retentissant dans le sommet de la Pro A. Vivement vendredi.

François Namur


L'Alsace du 09 mars 2009

Basket-ball Cette SIG peut voir loin

En disposant tranquillement de Besançon samedi au Rhénus, les Strasbourgeois ont renforcé leur position dans le haut du classement. Ils peuvent désormais viser haut avant d’aborder un mois de mars décisif.

Certes, les Bisontins ne sont pas des foudres de guerre. Mais le promu, avant-dernier du classement, n’est pas non plus une proie des plus faciles à dompter. Pourtant, une fois la machine lancée, les Strasbourgeois n’ont fait qu’une bouchée des Francs-Comtois (91-76) : rassurant avec un mois de mars décisif pour l’attribution des huit places pour les play-offs.
Même si les Alsaciens comptent désormais trois victoires d’avance sur Vichy et Cholet, les premiers non-qualifiés, rien n’est encore acquis pour les hommes de Frédéric Sarre qui ont souvent brillé cette saison par leur manque de constance. A la vue du programme qui attend la SIG en mars, la prudence reste donc de mise : deux déplacements, à Villeurbanne, coleader, vendredi prochain, et à Pau-Lacq-Orthez, la lanterne rouge, qui se bat pour sauver sa peau, mais aussi les réceptions du Havre et de Roanne, troisième de Pro A et équipe en forme du moment.
Solides samedi soir, les Bas-Rhinois semblent pourtant prêts avant d’aborder cette dernière ligne droite. « On n’a pas assez de certitudes », glissait cependant le coach avant la rencontre de ce week-end. Nul doute que la performance de ses hommes l’a rassuré avant le choc à Villeurbanne. « L’équipe reste sur une bonne dynamique et je préfère aller à Villeurbanne avec cette réussite que l’inverse. Le plus important est qu’on ait réussi à faire notre boulot en battant Besançon, qui n’est pas un adversaire aussi facile que le classement pourrait le laisser croire », assure Frédéric Sarre.

« Une défense rassurante »

Le technicien a également profité de ce large succès pour faire tourner son effectif. Les trois jeunes espoirs — David Weber, Issife Soumahoro et Dominique Gentil — ont pu participer à la fête. La principale satisfaction de la soirée est l’éclosion d’Elson Mendy à qui le coach a fait confiance durant 14 minutes. Bilan : 13 points (3/3 à l’intérieur) et 5 rebonds. Déjà en vue face à Orléans lors de la Semaine des As, le jeune professionnel formé au club a confirmé tout son talent samedi soir. « J’ai commencé par m’appliquer à bien défendre, puis tout s’est bien enchaîné en attaque », résume l’ailier strasbourgeois.
Mais le grand bonhomme de la rencontre est sans conteste Rob Lewin — sans oublier Simon et Giffa, ses acolytes du secteur intérieur- qui a dominé la peinture de la tête et des épaules. Le grand pivot jamaïcain a terminé la rencontre avec 21 points (10/13 aux tirs), 12 rebonds et 3 contres. Une performance qui contraste avec le manque de réussite bas-rhinois derrière la ligne à 6,25 m (7/25 à 28 % de réussite), la grande déception de la soirée pour Frédéric Sarre. « Je regrette énormément notre maladresse à trois points. Si on avait su être décisif dans ce secteur, notre match aurait été encore meilleur », précise le Strasbourgeois.
Pourtant, la performance défensive de ses hommes le rassure avant d’aborder les prochaines rencontres. « Tout se passe à partir de notre défense. Samedi, on a pu mettre du rythme dès que notre défense s’est mise en place et que nous avons pu partager le ballon en attaque ». Après deux probantes victoires d’affilée en Pro A, la SIG semble armée pour lutter avec les équipes du haut du classement. Reste à confirmer dés vendredi à Villeurbanne.

Olivier Arnal


Basket BBCD : quel gâchis !

Le classement de pro A reflète bien le niveau actuel du BBCD. 15e et s’éloignant de plus en plus des équipes justes devant, Besançon se retrouve en fâcheuse position à l’entame du dernier tiers de la saison.

Toulon, Le Havre et Dijon sont à un point devant mais ont tous trois gagné au moins un match sur les trois dernières journées et deux sur les matchs retour. Et comme au dessus, Vichy, Rouen et Cholet gagnent aussi, les Bisontins s’enfoncent de plus en plus sans voir une porte de sortie autre que la relégation. Il est urgent de réagir, mais sous quelle forme ? 12e plus mauvaise défense, 15e attaque, le BBCD n’arrive plus à gagner (1 victoire en 11 rencontres) et surtout à produire la moindre constance lors d’une rencontre. Aucune arme offensive n’est garantie et la défense n’a de mot que le nom.
Dans cinq jours les Bisontins vont recevoir Chalon sur Saône avec la même hantise de prendre l’eau de toutes parts et de continuer la chute infernale, gâchant tout le travail effectué en début de saison. En basket comme dans beaucoup de sports, il suffit de peu de chose pour que tout s’écroule.

Strasbourg-Besançon 91-76. Strasbourg, Rhénus Sport, Quarts-temps : 22-14, 23-24, 22-11, 24-27, Arbitres : MM. Castano, Collin et Perier.
Strasbourg : 33 paniers (dont 7 sur 25 à trois points) sur 67 tirs — 18 lancers francs sur 21 tentés — 40 rebonds — 20 passes décisives — 14 balles perdues — 18 fautes personnelles. Marqueurs : Obasohan (6), Lewin (21), Rush (16), Darrigand (3), Mendy (13), Essart (2), Allen (6), Giffa (12), Simon (12).
Besançon : 26 paniers (dont 7 sur 22 à trois points) sur 64 tirs — 17 lancers francs sur 20 tentés — 35 rebonds — 14 passes décisives — 16 balles perdues — 22 fautes personnelles. Marqueurs : Hawkins (20), Darnauzan (4), Dubiez (11), Ford (11), Doellman (19), Hodge (6), Diene (2), Desroses (3).

H.J.