Girard limogé

Namele a écrit:Non François tu ne seras pas le seul, je suis désolé d'aller moi aussi à contre courrant mais c'est incroyable de faire ça. D'une part par respect pour E.Girard, qui n'a plus rien a prouver en Pro A, et qui est (ou disons maintenant a été) LE coach n°1 de la SIG (pour moi en tout cas).
D'autre part, la SIG a déjà eu des passes difficiles, mais s'en est toujours sorti. Comme le dit François, ces deux dernières saisons ont commencé de façon très poussives pour la SIG, mais elle a toujours su remonter la pente, avec le staff et les cadres en place.

Pauvre O.Weissler/J.Navier. Ils se retrouvent maintenant à passer après le meilleur coach strasbourgeois, avec un groupe qui s'en fou (attention, pas tout le monde, comme on l'a dit sur un autre topic), et qui trouvera un club l'année prochaine quoiqu'il arrive (il faudrait vraiment un cataclysme).
En fait, la SIG sauve les joueurs, alors que ceux qui n'étaient pas d'accord avec le coach ne seront quoiqu'il arrive plus à la SIG la saison prochaine ?
Il y avait plus de chance de faire rester E.Girard et de retrouver d'autres joueurs talentueux (et plus adaptés au système) que l'inverse.

keith a écrit:Alors je trouve que ça coute, financièrement, plus qu'on peut y gagner

En plus ! et quand on voit le foin que fait la direction quand il faut recruter un pigiste "oui ça va coûter trop cher, la SIG n'a pas d'argent...."
On connait tous cette version là.

En tout cas, je crois que je vais faire l'impasse sur quelques matchs à domicile à partir d'aujourd'hui...

je disais tout simplement cela suite à ta dernière phrase.

Oui je ferai l'impasse sur certain match. Ca c'est vrai tu as raison
Mais c'est surtout pour dénoncer cette "solution de facilité". Demain on entendra qu'il n'y avait plus d'autres possibilités etc...

je trouve ça dégueulasse pour Eric !
Vraiment aucun respect pour ce qu'il a accompli!
Mnt la SIG ils deviennent aussi con qu'au racing, ils virent sans y réfléchir !
Weissler, on dirait c'est une blague, pour un club qui a sois disant de l'ambition comme la SIG prendre un novice, c'est du n'importe quoi ! la on voit la différence entre un grand club bien structuré et un club qui se croit grand...je ne dis pas que Girard n'a pas sa part de responsabilité mais de la à la virais à quelques matches de la fin de saison,encore qualifié pour les play-off et la coupe de france, qui malgrès tout a réussi quelques matches de très haut niveau (conf nancy)...
j'espère qu'ils sont pas fier de ce qu'ils ont fait (joueur et dirigeant)..
La oui il va falloir reconstruire..
J'espère que la KOP aura une petite banderole pour Eric pour le remercier et pour montrer que tout le monde n'est pas d'accord avec cette prise de décision !

Je rigolerais bien si la sig n'est pas qualifié pour les play-off !

Je trouve ça lâche de la part des dirigeants et non pas une prise de responsabilité !

Vivement une interview de Girard qu'on en sache un peu plus que ce qu'on veut nous faire croire !

Namele a écrit:Oui je ferai l'impasse sur certain match. Ca c'est vrai tu as raison
Mais c'est surtout pour dénoncer cette "solution de facilité". Demain on entendra qu'il n'y avait plus d'autres possibilités etc...

Est ce que vous pensez qu'un coach va s'investir à la SIG pour 7 ou 8 match jusqu'à la fin de la saison ?

Peut ètre que la SIG a déjà un coach pour la saison à venir, mais que ce coach est encore sous contrat ailleurs ?

Titeuf 67 a écrit:

Namele a écrit:Oui je ferai l'impasse sur certain match. Ca c'est vrai tu as raison
Mais c'est surtout pour dénoncer cette "solution de facilité". Demain on entendra qu'il n'y avait plus d'autres possibilités etc...

Est ce que vous pensez qu'un coach va s'investir à la SIG pour 7 ou 8 match jusqu'à la fin de la saison ?

Peut ètre que la SIG a déjà un coach pour la saison à venir, mais que ce coach est encore sous contrat ailleurs ?

Il y a des bons coachs disponible immédiatement...

Ta solution revient à dire que la SIG fait une croix sur cette fin de saison...Et pour moi, la nomination de Weissler est synonyme de cela. La fin de saison va être longue !

De toute façon le budget est bouclé pour cette saison donc c'était soit Weissler soit... soit... soit... JR...

Je souhaite également dire un grand merci a Girard pour tout ce qu'il a fait chez nous et bonne continuation a lui

Pour moi, le maillon faible de la Sig c'est clairement JR... il m'a l'air un peu trop inexpérimenté et borné... et l'une de ces plus grosse erreur été de laissé filé Jeanneau... Mais bon, moi ce que j'en dis...

Je pense que ce nouveau duo va finir la saison mais la Sig doit également déjà recherché un coach pour l'an prochain... On a parlé de Sarre et de Monclar... vous pensez que c'est possible ?

Personnellement, la venue de Sarre ne me dérangerais pas!

En fait, moi j'aurais opté pour le ticket JR/Christ dehors... Il me semble que les joueurs actuels, et surtout le pourquoi on a ces joueurs, c'est en partie grâce ou à cause d'eux.
La politique de contrat d'un an, c'est eux. La volonté de ne pas refaire signer certains joueurs, c'est eux. Ensuite, parler de "gros" joueurs, qui demandent trop ensuite comme Sanders ou Eidson, pour se justifier de ne pas les faire resigner... Il faut plutot parler des "coups" de chance de les avoir eu un an. Cette année, meme politique, mais on n'en trouve pas chaque année des joueurs de ce calibre!
Voila ce que ça donne.
Girard, via la presse et en interne, n'a pas arrêté de réclamer une politique à long terme pour palier ce problème, avec des joueurs connus et stable (comme il le faisait à Cholet et Le Havre). A la SIG ça n'a pas marché. A cause de qui? Christ, mais surtout JR...

Mais Olivier Weissler coach en proA... certains peuvent dire: "arrêtez de critiquer avant de voir". J'ai vu... parfois, ça fait peur... En tout cas, ça ne me rassure pas du tout...

keith a écrit:Mais Olivier Weissler coach en proA... certains peuvent dire: "arrêtez de critiquer avant de voir". J'ai vu... parfois, ça fait peur... En tout cas, ça ne me rassure pas du tout...

D'après ce que j'ai entendu, les joueurs ne s'entendaient plus du tout avec Girard, qu'il n'y avait plus aucune communication possible. Je pense surtout qu'Olivier va faire dans la communication, plus que dans la technique, les joueurs ont plus besoin de confiance que de remise en question technique et tactique. Les bases sont la, il n'a pas besoin de construire, mais juste de remettre en confiance.

Titeuf 67 a écrit:

D'après ce que j'ai entendu, les joueurs ne s'entendaient plus du tout avec Girard, qu'il n'y avait plus aucune communication possible. Je pense surtout qu'Olivier va faire dans la communication, plus que dans la technique, les joueurs ont plus besoin de confiance que de remise en question technique et tactique. Les bases sont la, il n'a pas besoin de construire, mais juste de remettre en confiance.

J'avais des échos sur des difficultés entre des joueurs (non pas tous) et Eric - mais je reste révolté par la décision qui a été prise.

Que certains joueurs n'aient pas un QI suffisant pour comprendre qu'avoir Girard comme coach est une énorme chance, ca peut exister. Qu'on leur donne raison alors qu'il n'y a de toute façon plus rien à tirer de la saison, et en dépit de l'image déplorable que ces mêmes joueurs ont donnée, là je hurle.

Le club n'avait pas une image extraordinaire, cela ne va pas s'arranger. Sans compter les dédommagements financiers. Comme on l'a dit plus haut, on est pas prêt à payer pour un joker, mais pour virer le meilleur coach de la SIG, là on a de l'argent...

Je sais qui je vais soutenir à Nanterre...

Vincent a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

D'après ce que j'ai entendu, les joueurs ne s'entendaient plus du tout avec Girard, qu'il n'y avait plus aucune communication possible. Je pense surtout qu'Olivier va faire dans la communication, plus que dans la technique, les joueurs ont plus besoin de confiance que de remise en question technique et tactique. Les bases sont la, il n'a pas besoin de construire, mais juste de remettre en confiance.

J'avais des échos sur des difficultés entre des joueurs (non pas tous) et Eric - mais je reste révolté par la décision qui a été prise.

Que certains joueurs n'aient pas un QI suffisant pour comprendre qu'avoir Girard comme coach est une énorme chance, ca peut exister. Qu'on leur donne raison alors qu'il n'y a de toute façon plus rien à tirer de la saison, et en dépit de l'image déplorable que ces mêmes joueurs ont donnée, là je hurle.

Le club n'avait pas une image extraordinaire, cela ne va pas s'arranger. Sans compter les dédommagements financiers. Comme on l'a dit plus haut, on est pas prêt à payer pour un joker, mais pour virer le meilleur coach de la SIG, là on a de l'argent...

Je sais qui je vais soutenir à Nanterre...

Quel dédomagement financier ?

Girard va ètre payé jusqu'à la fin de la saison comme il l'aurait été de toute façon. Il était de toute façon en fin de contrat. Et de toute façon, il avait annoncé qu'il ne restait pas la saison prochaine. C'est juste devancer sa fin de contrat.Weissler était de toute façon salarié du club.

Ils avaient le choix entre virer Rosenthiel et Christ ou Girard? Et ils ont choisi Girard?

Ils sont fous ou quoi? Avec ces gens là, la SIG n'a aucune ambition.

En tout cas, un grand merci à Monsieur Eric GIRARD. Je suis triste que l'histoire se finisse de cette façon.

Vincent a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

D'après ce que j'ai entendu, les joueurs ne s'entendaient plus du tout avec Girard, qu'il n'y avait plus aucune communication possible. Je pense surtout qu'Olivier va faire dans la communication, plus que dans la technique, les joueurs ont plus besoin de confiance que de remise en question technique et tactique. Les bases sont la, il n'a pas besoin de construire, mais juste de remettre en confiance.

J'avais des échos sur des difficultés entre des joueurs (non pas tous) et Eric - mais je reste révolté par la décision qui a été prise.

Que certains joueurs n'aient pas un QI suffisant pour comprendre qu'avoir Girard comme coach est une énorme chance, ca peut exister. Qu'on leur donne raison alors qu'il n'y a de toute façon plus rien à tirer de la saison, et en dépit de l'image déplorable que ces mêmes joueurs ont donnée, là je hurle.

Le club n'avait pas une image extraordinaire, cela ne va pas s'arranger. Sans compter les dédommagements financiers. Comme on l'a dit plus haut, on est pas prêt à payer pour un joker, mais pour virer le meilleur coach de la SIG, là on a de l'argent...

Je sais qui je vais soutenir à Nanterre...

Tout à fait d'accord.

Ce qui fait le plus mal, c'est qu'on donne raisons à QUELQUES (et pas tous) joueurs (au rendement suspect !) qui ne resteront pas plus d'un an à Strasbourg et qu'on fout dehors un coach présent depuis 4 ans avec des résultats exemplaires !

Décision qui ne me surprend pas tellement.
Cela dit, même si on peut la comprendre, c'est quand même un terrible aveux d'echec d'en arriver la.

Après, on peut débattre, et se dire que ca peut donner un "choc psychologique" et permettre de relancer des joueurs... moais, moi je veux bien mais j'y crois pas beaucoup. J'ai rien contre Weissler, mais bon... d'apres ce que j'ai compris, l'objectif c'est de gagner la coupe de France. Ce genre de matchs se gagnent en général au couteau, avec des équipes soudées et des coachs qui savent gérer les fins de matchs. Alors... j'ai du mal a comprendre le fait s'appuyer sérieusement sur Weissler pour un tel objectif.

Mais bon, je crois qu'il ne sert a rien de se raconter des histoires. Tout ça n'a pas grand chose à voir avec le sportif. Il s'agit d'une sanction envers un coach qui a souvent remis en cause le management de la SIG.

Après il y'a la forme, et là... pour ma part, je pense qu'il y'avait moyen de sauver au moins l'image du club. Le coté familiale, le coté "solidaire"... mais non, on vire le coach qui a eu les meilleurs résultats de la SIG... un mois et demi avant la fin. C'est beau... le public va apprécier. La réputation de la SIG aussi.
Bref... pour moi, il s'agit d'une succession de mauvaises décisions.
A mon sens on pouvait encore sauver la partie ''humaine" avec un "on se sépare avec la satisfaction de ce qu'on a fait ensemble". Mais bon...

Au fait, Navier, il est sur la touche aussi... ou on va lui demander de faire acte de présence jusqu'a la fin pour sauver les apparences (enfin... ce qu'il en reste)?

La réponse au limogage d'Eric viendra samedi prochain, à Pau, suivant le
résultat et la manière, nous verrons s'il s'agit d'une cabale des joueurs envers leur coach, ce dont j'en suis à peu près sur.
De toute façon quand on voit l'attitude du directeur sportif pendant les matchs, on se demande ce que ce personnage fait dans le basket, de plus à la SIG.
Merci à Eric pour ces 3 années, bonne chance dans son futur nouveau club, et surtout bonne chance à Olivier.
A quand un staff présidentiel de qualité chez nous ? Il manque une glace au Rhénus afin qu'il puissent se regarder dedans...............
C'est honteux, je suis dégouté.

DNA du 31 mars 2008

Girard prend la porte

L'entraîneur de la SIG a été démis de ses fonctions, hier matin, par le président du club, Jérôme Christ. Une page de plus de trois ans et demi se tourne, marquée par un titre de champion de France. Olivier Weissler a été désigné pour lui succéder.

La bouillie de basket livrée samedi soir, face à Dijon, ne pouvait objectivement pas être sans incidence. Visiblement contrarié par le comportement de sa troupe, dès le soir du match, joint au téléphone hier après-midi, le président Jérôme Christ a préféré s'exprimer sous la forme d'un communiqué, plutôt que de vive voix.

Le débarquement présidentiel

« Le document que nous allons vous transmettre ne devrait pas nécessiter de commentaire particulier », s'est contenté de souligner le numéro un du club. Et effectivement, demander des éclaircissements sur ce qui a été décidé par quelques membres du Directoire de la SIG, en catimini, dans les salons panoramiques du Rhenus, après la rencontre, apparaît prématuré. En dégageant son entraîneur, Jérôme Christ a utilisé la bombe nucléaire dans son arsenal, au regard du passé et du crédit du sacrifié. Et, pour l'heure, le nuage atomique n'est pas retombé au-dessus de la cible visée.
Ce matin, Éric Girard n'est donc plus l'entraîneur de la SIG et il s'agit d'un coup de tonnerre dans le Landernau local. « Fin février, la SIG pouvait entrevoir une qualification dans le top 5 de la saison régulière du championnat de France, a justifié le document officiel émis un peu avant dix-huit heures. Les résultats enregistrés au mois de mars risquent à présent de précipiter le club vers une non qualification en play-offs. »
Si l'officialisation de la décision est intervenue en début de soirée, le groupe professionnel en avait été informé le matin. « On avait programmé une séance à 10 heures, détaille le technicien éconduit. On voulait trouver des solutions, discuter de ce qui n'allait pas. » Le petit meeting a été écourté par le débarquement présidentiel.

« J'ai passé des moments fabuleux »

Jérôme Christ retirait « la gestion de l'équipe professionnelle de la SIG à Éric Girard et à son assistant, Jérôme Navier. » Une page de plus de trois ans et demi, conclue sur une série de quatre défaites, dont une très vilaine, samedi, s'achève au Rhenus.
« J'ai passé des moments fabuleux à la SIG, j'y ai connu les plus grands moments de ma réussite, a préféré édulcorer le technicien. Je suis déçu que l'on ait oublié les trois saisons passées ensemble. Je pense que l'on aurait été capable de trouver les clefs pour résoudre nos problèmes actuels. Mais cela fait partie du métier d'entraîneur professionnel. Une décision a été prise. Je la respecte. Et je souhaite sincèrement que la SIG se qualifie pour les play-offs et la finale de la coupe de France. »
En fait, ce week-end à couteaux tirés constitue la conclusion d'un processus au long cours. La quatrième saison alsacienne de l'ancien de Cholet en Alsace ne s'est pas apparentée à un long fleuve tranquille. Ayant débuté sur quatre défaites en Pro A, encore en difficulté au coeur de l'automne avec un enchaînement de deux défaites humiliantes, à Vichy (76-53) et à Zgorzelec (66-42), le groupe strasbourgeois s'était rétabli à la faveur d'une victoire à... Dijon.

De Dijon à Dijon

La manche retour aura donc été fatale à Girard. On peut se poser quelques questions quant à la chronologie retenue. D'aucuns, en interne, laissent entendre que le franc parler du coupable avait fini par user la patience des dirigeants. La sortie, après le match remporté à Orléans (69-74), avait par exemple donné lieu à une sérieuse remontée de bretelles. Éric Girard avait réclamé le recrutement d'un joker médical, ce à quoi les dirigeants s'étaient refusés.
Il reste que la SIG affronte bientôt Nanterre en 8e de finale de coupe de France et demeure dans le top 8 qualificatif pour les play-offs. Si les ambitions de passer le premier tour de la coupe ULEB, comme de participer à la Semaine des As, ont été déçues, les perspectives de fin de saison ne sont pas inexistantes. Et Olivier Weissler, le successeur désigné, secondé par le préparateur physique Franck Kuhn, se voit confier une lourde succession.
« Il y a des clubs plus mal classés que nous qui pouvaient nourrir de plus hauts objectifs en début de saison, note Éric Girard. Le groupe était peut-être bancal. On a connu de nombreux pépins (ndlr : notamment la blessure de Kevin Houston). »
La volonté de recourir à un électrochoc apparaît peut-être en filigrane de la démarche présidentielle. Espérons que l'utilisation du traitement radical n'ira pas jusqu'à électrocuter son équipe.

François Namur

Et maintenant ?

Éric Girard, l'homme du titre en 2005, de demi-finales de haute volée face à Nancy un an après, puis de la demi-finale de coupe ULEB ratée d'un cheveu, n'échappe pas à la dure loi des entraîneurs, y compris les plus grands. Mathématiquement, rien n'était compromis. Mais la dangereuse spirale nécessitait une réaction. On peut douter de son contenu et plus encore de sa résultante. Le costume paraît bien grand pour Olivier Weissler. Dans l'urgence, il n'y avait certes d'autre solution. Mais y avait-il urgence à ce point ? A moins que l'occasion était trop belle...
Au regard du climat qui entourait Éric Girard depuis plusieurs mois, on peut se demander pourquoi la SIG a prolongé son contrat d'un an, début 2007. En interne, depuis le début de l'année au moins, le divorce était consommé. De manière insidieuse, avec toutefois un élément visible. Le directeur sportif Jérôme Rosenstiehl, protégé du président Christ, et le coach ne se parlaient plus.
Restées lettre morte, les demandes insistantes de joker médical de Girard, ce qui en d'autres temps se serait apparenté à une tempête dans un verre d'eau, ont provoqué le clash de trop.
Girard a fait front, l'équipe avec lui, a-t-on pu penser. Jusqu'à ce mois de mars calamiteux et ce non-match de certains samedi soir, au point d'entendre parler de possible cabale.
Souhaitons aujourd'hui que la SIG ne se rapproche pas plus de la case départ, celle d'une saison 2002/2003 cauchemardesque. Car c'est bien d'une remise à plat, d'une totale remise en question dont le club a besoin.
Championne France 2005, la SIG a disposé d'une grande équipe. Elle a depuis raté des occasions de devenir un grand club, notamment en se refusant à Crawford Palmer, lequel ne demandait qu'à rester à Strasbourg. Sa connaissance du milieu, ses réseaux jusqu'outre-Atlantique auraient été utiles dans des campagnes de recrutement devenues de plus en plus hasardeuses au fil des ans. Et on ne sait de quoi sera fait l'été prochain avec un pouvoir d'attraction qui ne cesse de s'étioler.

Rémy Sauer

Ressouder tout le monde »

Le nouvel entraîneur de la SIG aborde sa nouvelle fonction avec simplicité.

- Quel est votre sentiment après avoir été nommé entraîneur de la SIG ?
- Je n'ai pas de sentiment à avoir. Il y a une situation que je n'ai pas souhaitée. Dans le staff, il y a eu des hauts et des moments douloureux. Aujourd'hui, il y a la décision du club et je me retrouve, en tant que salarié, avec un challenge qu'il ne s'agit pas de minimiser.
- Que comptez-vous transmettre aux joueurs pour vos débuts en tant que coach à la tête d'un groupe pro ?
- Je vais m'appuyer sur mon expérience de joueur et de coach des jeunes. J'étais d'ailleurs déjà entraîneur quand j'étais joueur. Il y a eu un élément déclencheur. Me retrouver sur un banc de Pro A, ce n'est pas la surprise du siècle. Elle est simplement abrupte.

« Des relations affectives fortes »

Il va falloir contruire nos victoires. Je veux des relations affectives fortes pour ressouder tout le monde, les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants. Il n'y a pas mort d'homme. Je n'ai pas envie de me mettre de pression excessive et j'aborde ce challenge avec simplicité.
- Il n'empêche que vous êtes nommé avec la nécessité de décrocher les play-offs et de passer en Coupe de France pour ne pas échouer...
- Si je commence à appréhender dès maintenant, je ferais sans doute fausse route. Mon ambition, c'est d'abord d'ôter le doute. Ensuite, généralement, les choses s'enchaînent. Et la victoire, ça booste les situations.
Propos recueillis par Fr.N.

CV Express

Olivier Weissler fête demain ses quarante-et-un ans.
Avant sa nomination à la tête de la SIG, intervenue hier, il entraînait les espoirs strasbourgeois depuis le début de la saison 2002-2003.
Il était en charge des cadets France pendant deux saisons auparavant.
En fait, la transition entre sa carrière de joueur et d'entraîneur n'a guère duré. Joueur de la SIG de 1989 à 1998, cet ailier shooteur avait réellement débuté sa carrière professionnelle au Mans de 1986 à 1989, après deux années en tant qu'espoir au Racing Paris. Olivier Weissler a achevé son périple sur les parquets sous le maillot de Bruxelles.

Les années Girard

Éric Girard aura dirigé plus de trois saisons l'effectif professionnel de la SIG. Voilà le bilan comptable des deux-cent cinq matches officiels dirigés par le champion de France 2005 :
2004-2005 : 3e de saison régulière (24 victoires, 10 défaites), quart de finaliste de la Semaine des As (0,1), demi-finaliste de la Coupe de France (3,1), 8e de finaliste de la FIBA Europe Ligue (8,7), champion de France au terme des play-offs (3,2). 38 victoires, 21 défaites.
2005-2006 : 3e de saison régulière (24, 10), quart de finaliste de la Semaine des As (0,1), 8e de finaliste de la Coupe de France (1,1), éliminé au 1er tour de l'Euroligue (3,11), demi-finaliste du championnat de France (3,3). 31 victoires, 26 défaites.
2006-2007 : 4e de saison régulière (22, 12), quart de finaliste de la Semaine des As (0,1), quart de finaliste de la coupe ULEB (8,6), demi-finaliste de la coupe de France (3,1), quart de finaliste du championnat de France (0,2). 33 victoires, 22 défaites.
2007-2008 : 8e de saison régulière (11, 12), éliminé au 1er tour de la coupe ULEB (3,7), qualifié pour les 8e de finale de la coupe de France (1,0). 15 victoires, 19 défaites.
Bilan général : 117 victoires, 88 défaites.

20 Minutes du 31 mars 2008

La défaite de trop pour Eric Girard

Défait pour la quatrième fois d'affilée, samedi contre Dijon (60-64) lors de la 23e journée de Pro A, Strasbourg occupe la 8e place du classement, synonyme de dernier billet pour les play-offs. Après cette pathétique prestation, les dirigeants du club alsacien ont décidé « de retirer la gestion de l'équipe professionnelle à Eric Girard et à son assistant Jérôme Navier ». « Les résultats enregistrés courant du mois de mars risquent de précipiter le club vers une non-qualification en play-offs, estime le président Jérôme Christ, qui a demandé aux joueurs une sérieuse remise en question. Ce remaniement a pour but de redresser immédiatement la situation et donner un nouvel élan au groupe. Ce n'est pas une décision précipitée. »
Olivier Weissler, entraîneur des espoirs et du centre de formation, assumera l'intérim jusqu'en fin de saison à la tête de l'équipe première, assisté du préparateur physique Frank Kuhn. Leur mission : qualifier la SIG pour les play-offs et gagner la Coupe de France. Pour Eric Girard, c'est la fin d'une belle aventure commencée à l'été 2004, ponctuée par le titre de champion de France 2005 et un quart de finale de Coupe Uleb 2007. Avec lui, Strasbourg est devenue l'une des places fortes du basket français. « Je suis triste car je pense qu'on était capable de relever le challenge, confie le désormais ex-entraîneur. J'ai vraiment passé trois ans et demi fabuleux ici. Mais c'est la vie de coach. Avec Jérôme, on peut partir la tête haute. Je souhaite bonne chance au club. Quant à nous, on saura rebondir. »

J. Sillon - ©2008 20 minutes

L'Alsace du 31 mars 2008

La série de quatre défaites en championnat a été fatale à l’entraîneur de la SIG Eric Girard. Le président du club, Jérôme Christ, a tapé du poing sur la table. Et pas qu’un peu.
Samedi soir, après la pathétique défaite face à Dijon (60-64), joueurs et staff n’avaient qu’une idée en tête : travailler dur pour rebondir. Le président Jérôme Christ en a donc décidé autrement en tentant de provoquer le fameux électrochoc. Exit Eric Girard et son assistant Jérôme Navier. Bonjour Olivier Weissler, jusqu’ici entraîneur du centre de formation.
Dans un communiqué plutôt fourni, les dirigeants du club expliquent que « fin février, le club pouvait entrevoir une qualification dans le Top5. Les résultats enregistrés courant du mois de mars risquent maintenant de précipiter le club vers une non-qualification en play-offs. […] Ce remaniement est dicté dans le but de redresser immédiatement la situation et donner un nouvel élan au groupe ».
Le manager sportif Jérôme Rosenstiehl s’en tient à cette ligne et souligne « le respect affiché pour Eric Girard. On a décidé de nommer Olivier Weissler car c’est quelqu’un qui est avec nous depuis longtemps. On a privilégié la solution interne, c’est ce qui nous paraissait le plus approprié. Et il a accepté la mission qu’on lui a confiée : ramener le club en play-offs. »

Une issue prévisible

A la fin de la rencontre face à Dijon, Eric Girard avait avoué son ras-le-bol de « sans cesse protéger l’équipe. Il va falloir dans les prochaines semaines que certains joueurs fassent preuve d’un peu plus de caractère. » Récemment, les rumeurs couraient bon train sur une possible cassure entre le coach et son équipe, visiblement plus sur la même longueur d’ondes. On n’ose toutefois imaginer que l’entraîneur ait pu être lâché par ses joueurs à l’un des moments les plus cruciaux de la saison.
Gauthier Darrigand semblait, lui, remettre en cause le travail effectué à l’entraînement ces dernières semaines, en martelant « qu’il va falloir s’y mettre sérieusement, car on est tout simplement pas prêts. » Aux trois quarts de la saison, on se pose des questions… Interrogé en coulisses sur ses rapports avec Girard, le meneur avait fait jouer son devoir de réserve avec une phrase lourde de sens : « Dans le milieu, la franchise est sanctionnée. »
Pour Frank Kuhn, nommé assistant coach, l’événement n’en est peut-être pas totalement un : « On le sentait un peu venir. Le groupe vivait mal, c’est une évidence. Mais avec tout ce qu’a apporté Eric au club, si les dirigeants ont pris cette décision, c’est qu’ils en ont vu la nécessité. Maintenant, le changement est là, la réaction devrait suivre. Des ajustements vont être proposés, la priorité, c’est de penser au groupe. » Frank coiffera donc la double casquette d’assistant et de préparateur physique, « comme ça se fait beaucoup en Pro A ».

Une sérieuse remise en question des joueurs

Présent lors de l’annonce aux joueurs du limogeage d’Eric Girard, Frank n’a rien décelé de particulier. « Il y a toujours des personnes avec qui tu as plus d’affinités… Moi, ça fait quatre ans que je suis au club, je n’ai connu que lui pratiquement, tu tisses des liens, forcément. Mais aujourd’hui, il faut mettre tout cela de côté. »
Les joueurs ont par ailleurs eu droit à un recadrage en règle de la part de Jérôme Christ. « Une sérieuse remise en question de leur investissement et de leur professionnalisme » a ainsi été demandée. Un mal que pointait déjà Girard il n’y a pas si longtemps… Olivier Weissler fera-t-il le même constat ?

L'article Et maintenant ? des DNA suggère quelques possibles réponses à cette éviction brutale et express.
Les dirigeants ont sauté sur l'occasion qu'il leur était tendue. La bonne réponse aurait été de faire sauter JR et JC par la même occasion afin de repartir d'un bon pied car comme beaucoup le pense, on va continuer à construire sur du court terme.

Girard avec ce qu'il a apporté est débarqué comme un malpropre, l'image de la SIG en prend un coup et le fameux choc psychologique ?
En tout cas, samedi c'était vraiment à se demander si certains joueurs ne le faisaient pas exprès. 16 balles perdues des shoots tout fait râtés, aucun repli défensif et tout ça face à une très faible équipe de Dijon. En jouant un 1/4 d'heure on a remonté 20 pts.

Bref si le message passait plus, il fallait réagir, c'est fait et c'est Pau qui va ramasser

Le Bien Public du 31 mars 2008

Strasbourg : Girard remercié


L'entraîneur strasbourgeois Eric Girard n'a pas résisté à la quatrième défaite de rang de son équipe. Celle face à Dijon a donc été de trop pour les responsables alsaciens qui ont décidé de se séparer de leur coach.
Pour l'instant rien n'est encore décidé quant à son possible successeur pour terminer une saison bien compromise. Choix interne ou externe, les prochains jours devraient déterminer l'orientation du club.
La rumeur de ce limogeage courait même avant le coup d'envoi de ce dernier match dans les travées du Rhénus.
Il se murmure également qu'Eric Girard pourrait rebondir au Paris BR où il retrouverait un certain Antoine Rigaudeau qu'il a bien connu à Cholet, pour une mission commando afin de sauver un club en perdition. De même dans les couloirs du Rhénus, le nom de Vincent Collet, actuel entraîneur du Mans, revenait pour prendre la SIG en main la saison prochaine

Et maintenant ?

Éric Girard, l'homme du titre en 2005, de demi-finales de haute volée face à Nancy un an après, puis de la demi-finale de coupe ULEB ratée d'un cheveu, n'échappe pas à la dure loi des entraîneurs, y compris les plus grands. Mathématiquement, rien n'était compromis. Mais la dangereuse spirale nécessitait une réaction. On peut douter de son contenu et plus encore de sa résultante. Le costume paraît bien grand pour Olivier Weissler. Dans l'urgence, il n'y avait certes d'autre solution. Mais y avait-il urgence à ce point ? A moins que l'occasion était trop belle...
Au regard du climat qui entourait Éric Girard depuis plusieurs mois, on peut se demander pourquoi la SIG a prolongé son contrat d'un an, début 2007. En interne, depuis le début de l'année au moins, le divorce était consommé. De manière insidieuse, avec toutefois un élément visible. Le directeur sportif Jérôme Rosenstiehl, protégé du président Christ, et le coach ne se parlaient plus.
Restées lettre morte, les demandes insistantes de joker médical de Girard, ce qui en d'autres temps se serait apparenté à une tempête dans un verre d'eau, ont provoqué le clash de trop.
Girard a fait front, l'équipe avec lui, a-t-on pu penser. Jusqu'à ce mois de mars calamiteux et ce non-match de certains samedi soir, au point d'entendre parler de possible cabale.
Souhaitons aujourd'hui que la SIG ne se rapproche pas plus de la case départ, celle d'une saison 2002/2003 cauchemardesque. Car c'est bien d'une remise à plat, d'une totale remise en question dont le club a besoin.
Championne France 2005, la SIG a disposé d'une grande équipe. Elle a depuis raté des occasions de devenir un grand club, notamment en se refusant à Crawford Palmer, lequel ne demandait qu'à rester à Strasbourg. Sa connaissance du milieu, ses réseaux jusqu'outre-Atlantique auraient été utiles dans des campagnes de recrutement devenues de plus en plus hasardeuses au fil des ans. Et on ne sait de quoi sera fait l'été prochain avec un pouvoir d'attraction qui ne cesse de s'étioler.

Rémy Sauer

Belle chronique de Rémy Sauer, qui a le courage de pointer les points essentiels, sans se contenter de glisser les vraies questions sous le tapis.

Je partage son avis. Je pense que l'occasion était belle de s'en prendre a Girard. Ce dernier est d'ailleurs resté très pro et très digne dans ses déclaration. J'éspère au moins que les dirigeants de la SIG auront cette intéligence dans les jours qui vont venir...

Le point important, c'est effectivement la remise à plat globale qui doit être faite. Pas forcément maintenant, mais d'ici l'été. Mais... j'ai de sérieux doutes a ce sujet.

Pour les occasions ratés, la aussi...il faudra avoir le courage de voir les choses en face, et se poser de sérieuses questions. C'est comme ca que l'on avance.

L'inconnu a écrit:je trouve ça dégueulasse pour Eric !
Vraiment aucun respect pour ce qu'il a accompli!
Mnt la SIG ils deviennent aussi con qu'au racing, ils virent sans y réfléchir !
Weissler, on dirait c'est une blague, pour un club qui a sois disant de l'ambition comme la SIG prendre un novice, c'est du n'importe quoi ! la on voit la différence entre un grand club bien structuré et un club qui se croit grand...je ne dis pas que Girard n'a pas sa part de responsabilité mais de la à la virais à quelques matches de la fin de saison,encore qualifié pour les play-off et la coupe de france, qui malgrès tout a réussi quelques matches de très haut niveau (conf nancy)...
j'espère qu'ils sont pas fier de ce qu'ils ont fait (joueur et dirigeant)..
La oui il va falloir reconstruire..
J'espère que la KOP aura une petite banderole pour Eric pour le remercier et pour montrer que tout le monde n'est pas d'accord avec cette prise de décision !

Je rigolerais bien si la sig n'est pas qualifié pour les play-off !

Je trouve ça lâche de la part des dirigeants et non pas une prise de responsabilité !

Sauf que le Kop (dont je fais partie) ne prend pas forcément l'histoire dans le même sens... Nous savons trés bien ce que Eric à fait pour la Sig et il sait ce que l'on pense de lui. Mais ce qu'il s'est passé après la défaite contre Dijon était prévisible. Avant le match, déjà, on sentait que si la sig perdait on pouvait dire aurevoir à Eric. La saison n'est pas fini, on a encore nos chances en coupe de france et dans la course au playoff. C'est maintenant aux joueurs de montrer que c'est la bonne décision qui à été prise. Et c'est à nous de les soutenir.

Jack a écrit:

Vincent a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

D'après ce que j'ai entendu, les joueurs ne s'entendaient plus du tout avec Girard, qu'il n'y avait plus aucune communication possible. Je pense surtout qu'Olivier va faire dans la communication, plus que dans la technique, les joueurs ont plus besoin de confiance que de remise en question technique et tactique. Les bases sont la, il n'a pas besoin de construire, mais juste de remettre en confiance.

J'avais des échos sur des difficultés entre des joueurs (non pas tous) et Eric - mais je reste révolté par la décision qui a été prise.

Que certains joueurs n'aient pas un QI suffisant pour comprendre qu'avoir Girard comme coach est une énorme chance, ca peut exister. Qu'on leur donne raison alors qu'il n'y a de toute façon plus rien à tirer de la saison, et en dépit de l'image déplorable que ces mêmes joueurs ont donnée, là je hurle.

Le club n'avait pas une image extraordinaire, cela ne va pas s'arranger. Sans compter les dédommagements financiers. Comme on l'a dit plus haut, on est pas prêt à payer pour un joker, mais pour virer le meilleur coach de la SIG, là on a de l'argent...

Je sais qui je vais soutenir à Nanterre...

Tout à fait d'accord.

Ce qui fait le plus mal, c'est qu'on donne raisons à QUELQUES (et pas tous) joueurs (au rendement suspect !) qui ne resteront pas plus d'un an à Strasbourg et qu'on fout dehors un coach présent depuis 4 ans avec des résultats exemplaires !

Je crois que quand on ne sais pas on ne parle pas ou en tout cas on évite de dire des bêtises. La grande majorité des joueurs, pour ne pas dire tous les joueurs ne s'entendaient plus avec Girard et le gros problème c'était ça.
Dans le Kop, nous avons des relations assez particulière avec l'équipe. Avec ma maman, nous sommes parties en voiture à 2 à Chalon pour les soutenirs. Pendant tout le match on a crié pour montrer notre soutient. Ces joueurs on les aime énormément et je pense que si vous étiez dans cette situation vous réagiriez autrement. Eric Girard faisait parti de cette équipe et on l'a toujours soutenu, moi la première, mais il faut voir la vérité en face et arreter de regarder dans le passé. Aujourd'hui ça ne passe plus et Eric n'aurait plus rien pu faire. Si l'on veut encore avoir une chance de bien finir le championnat il fallait prendre cette décision. Maintenant il faut espère une réaction des joueurs pour nous montrer ce qu'ils sont réellement et je suis sur qu'ils ont sont capable.
ALLEZ LA SIG

entièrement d'accord avec toi JENN