PRO A 1ère journée : SIG - Orléans 75-80.....

Beaucoup d'approximations en cette fin de quart : 60-61

60-64 à la fin du 3e quart, soit 16-25 sur le quart. La SIG a connu son coup de mou traditionnel du 3e quart. Le manque de variété offensive est criant (41 pts pour le duo Rush/Allen), quand Orléans a su trouver d'autres solutions (Greene notamment). Il va falloir se reprendre !

La pause a fait du bien aux Sigmen qui reviennent au score 64-64. 4e faute de Dials, qui pousse Orléans à jouer small ball.

64-69 pour Orléans. Greene (15 pts) vient en soutien de Banks (30 pts).

68-71, le mano a mano continue, avec Simon qui inscrit (enfin !) des points.

69-73, temps mort de Fred. On peine toujours à trouver d'autres scoreurs. Comme en plus, on rate des lancers : de 8/10 à la mi-temps, on passe à 11/18, soit 3/8.

72-74 sur un 3 pts de Brion.

72-77 à trois minutes de la fin. Il va falloir gérer correctement le money time.

Temps de Fred après deux échecs à 3 pts de Brion. Ca devient compliqué.

73-77 après un lancer de Brion. Il reste deux minutes.

INterception de John.

Essart rate par deux fos sur l'action suivante ! Dobbins va sur la ligne : 1/2

73-78, on est dans la dernière minute. UNe victoire relèverait du hold-up !

En plus, John prend une faute offensive !

75-80

Défaite de la SIG 75-80, soit 15-16 sur le dernier quart. La SIG a petit à petit lâché pied. Manque d'adresse à 3 pts (9/28), des lancers ratés (12/20 après le 8/10 initial), et une gestion très perfectible (11 pds pour 15 bps) et des difficultés à jouer sur Simon (4 tirs en 31' !) expliquent cette défaite.

De retour du Rhénus.

J'etais impatient de découvrir enfin cette version 2008-09 de la SIG. Une page se tourne puisque pour la premère fois, aucun champion de France n'est dans l'équipe.

Karim est le seul vestige de cette époque dorée. Autre bon point, le retour des cheerleaders d'Equides, présentes il y a deux saisons.

Voila pour le folklore. Le Rhénus a moitié plein voulais à nouveau vibrer comme par le passé. Malheuresement, ça s'est mal terminé.

Franchement, avec cette équipe, il sera difficile de viser autre chose que le maintien.

Rush a été ominprésent en attaque en première période (19 points ; 24 au total) avec des paniers primés venus d'ailleurs. C'est un gros bouffeur de ballon mais on aura besoin de ses 20-22 pts par match.

Allen a été l'autre bon strasbourgeois du jour. 24 pts, 7 rebonds, 3 passes, 2 steals, 2 contres, des stats à la Ricardo.

Dès que l'un ou l'autre de ces deux joueurs a été sur le banc, l'équipe a eu du mal. Heuresuement ils ont été très peu ménagés ce soir.

Simon, 8 points, 9 rebonds, 2 contres, a surtout été présent dans le dernier quart. Peu en vue en attaque, il a été précieux au rebond, sans etre dominant.

On passe au moins bon. Giffa, Lewin et Obasohan, respacés du naufrage de 2008, ont été respectivement faible, très faible et désastreux.

Giffa, pas encore au top physiquement a eu du mal a entrer dans le match et la SIG a mieux joué sans lui en première mi-temps. Il a eu peu de ticket shoot ce soir. Lewin, lui aussi, est encore un peu diminué. Comme d'habitude, assez bonne présence défensive, mais quelles mains en plomb en attaque ou au lancers-francs...

Enfin, Obasohan... 11 minutes seulement, dans un rôle "à la Mendy", il n'a servi à rien. Ca ne doit pas le mettre en confiance, mais aujourd'hui il a été nullissime.

La mène a fait ce qu'elle a pu a son niveau, ils se sont bien battus mais c'est limite en défense.

Les arbitres ne nous ont pas aidé, mais il est injuste de leur attribuer notre défaite.

18/28 aux lancers-francs, voila aussi une des raisons de l'échec.

On avait bien commencé le match, mais un trou d'air après 5 minutes dans le troisème quart nous a fait coulé. On a mis un panier durant ces 5 minutes (un 3 pts de Rush).

Ca va etre dur... Le plus inquiétant étant qu'avec des joueurs à peu près tous à leur niveau, on perd à domicile face à Orléans qui n'est quand meme pas un foudre de guerre...

L'avis de coach Kira me paraît sévère, non sur les joueurs, mais sur le potentiel de l'équipe. On a les individualités pour faire un parcours moyen et accrocher la 8e place ne me paraît pas forcément un fantasme.

En revanche, je serais beaucoup, mais beaucoup plus énervé contre l'arbitrage. 4 antisportives, dont deux incompréhensibles, et trois grosses fautes d'arbitrage dans les 3 dernières minutes : clairement, Castano avait décidé de nous retirer toute chance de gagner. Pas sûr qu'on aurait pu remporter le match avec un arbitrage plus équitable, mais avec celui-ci, sûr et certain qu'on ne pouvait pas vaincre.

Quand j'aurai un peu digéré, je donnerai un avis un peu plus technique sur notre très médiocre 2e mi-temps.

PS : c'est 12/20, aux LF, pas /28. Mais en face, ce n'était pas plus adroit...

décidemment c'est une habitude de commencer toujours mal les saisons..
on ne m'enlevera pas l'idée qu'il ya 2 décisions arbitrales qui nous tuent à la fin, à savoir la touche sifflée contre rush alors que tout le monde a vu que c'est banks ou dobbins je sais plus qui sort la balle, et la faute antisportive contre allen qui ne valait qu'une faute simple.
pour le reste,rush énorme contre banks,allen très bon surtout dans le 2ème quart et très impliqué,nos 2 meneurs ont joué leur role, simon a ét maitrisé par coville qui passait toujours devant lui,giffa n'a jamais eu de position ouverte à 3tps,obasohan n'a rien fait(j'attends toujours les autres facettes de son jeu..) et lewin était diminué...
un 1er quart difficile pour nous,le 2ème excellent avec une grosse défense et une série d'allen.malheureusement trop de balles perdues(ça peut s'expliquer par le manque de rodage de l'équipe), de meme qu'en défense quelques oublis et des lancers gaspillés.
orléans a brillé grace à banks,greene et sciarra qui a calmé comme toujours le jeu.

je découvre les autres résultats:rouen a failli faire la perf du siècle!!! ça a du barder à pau...

Surtout que Bergeaud se serait fendu d'un "Besançon ne travaille pas pour l'équipe de France", qui devrait alimenter la polémique...

Salut les Supporters Strasbourgeois, je suis du nord donc supporter du BCM.(facile à deviner).
Pour votre match de ce soir il fallait bien un gagnant, et un perdant mais ce n'est pas le fait que vous ayez perdu qui est inquiétant.

Ce qui m'a le plus inquiété c'est ce que j'ai lu sur le post de Coach Kira,qui parle déjà de trou d'air et si vous repartez lire les post de notre forum sur les saison passées , c'est ce qui été souvent mis en avant,ces fameux trou d'air !!!
C'est ça le plus inquiétant pour vous, et je ne vous souhaite pas de connaitre ce que nous avons connus nous à Gravelines.

Par contre si quelqu'un d'entre vous croise Speedy (Steeve Essart) ça serait sympas de lui dire que dans le nord on pense à lui,c'est un super mec sur et en dehor du terrain.
Amicalement.

Moi aussi je suis extrément remonté contre les arbitres et j'en resterai là pour pas dire de méchancetés. (Les antisportives ......)

Après je suis également remonté contre les joueurs de la SIG pour les érrements au rebond défensifs et de ne pas prendre leurs responsabilités dans le 4ème quart. C'était la patate chaude pour Rush la plupart du temps.
Obasohan s'est troué, les intérieurs pas au mieux non plus, Darrigand, pas mal, oui oui, pas mal, et Allen Rush vraiment bon.
Les espoirs que l'on devait voir jouer, et bien pas une seconde, faudra-t-il attendre que l'on perde de 20 points ou qu'on gagne de 20 pour les voir ???

Sinon à la fin du match, aucune inquiétude pour tout le monde, joueurs et staff, on a l'équipe pour être la surprise.

PS : Que l'on donne les paniers à Banks,il les foutera dans sa chambre, il evitera de ce fait de taper son match de l'année au Rhénus. A un moment cela devenait indecent

mick a écrit:PS : Que l'on donne les paniers à Banks,il les foutera dans sa chambre, il evitera de ce fait de taper son match de l'année au Rhénus. A un moment cela devenait indecent

Je ne comprends quand même pas ce qui arrive, celà fait maintenant deux fois que C.Banks cartonne au Rhénus...A quand sous le maillot de la SIG ?

Vincent a écrit:L'avis de coach Kira me paraît sévère, non sur les joueurs, mais sur le potentiel de l'équipe. On a les individualités pour faire un parcours moyen et accrocher la 8e place ne me paraît pas forcément un fantasme.

En revanche, je serais beaucoup, mais beaucoup plus énervé contre l'arbitrage. 4 antisportives, dont deux incompréhensibles, et trois grosses fautes d'arbitrage dans les 3 dernières minutes : clairement, Castano avait décidé de nous retirer toute chance de gagner. Pas sûr qu'on aurait pu remporter le match avec un arbitrage plus équitable, mais avec celui-ci, sûr et certain qu'on ne pouvait pas vaincre.

Quand j'aurai un peu digéré, je donnerai un avis un peu plus technique sur notre très médiocre 2e mi-temps.

PS : c'est 12/20, aux LF, pas /28. Mais en face, ce n'était pas plus adroit...

Pour enfoncer le clou, il faut également préciser que la derniere anti-sprotive a été sifflé à 28 sec de la fin, c'est une anti-sportive sifflée injustement, c'est inadmissible et ça nous enleve peut-etre le hold-up, donc , pas en accord avec Kira, les arbritres nous ont (peut-etre) volé le match. Notons également Curti qui a provoqué Rush tout le long du match (poussette dans le dos, etc...) sans se faire réprimander par les arbritres, un malin celui-la, méfiez vous de lui les autres équipes.

l'arbitrage a été clairement bizarre et conjugue à la gestion etrange du money time par essart en particulier, cela explique notre defaite!

orleans en fera souffrir d'autres c'est clair.ils ont bien neutralise Simon, et avec Giffa, Lewin et obasohan à ce niveau, il n'y avait pas grand chose à esperer.sur 8 pros, cela fait beaucoup! Giffa paye sans doute physiquement l'edf, lewin releve de blessure quand à Derrick, c'est la grosse, grosse deception.Un fantome sur le terrain........
il va falloir se redresser à vichy avant de recevoir le msb ,je crois.......attention à un depart qui pourrait etre catastrophique et pourrait gravement hypothequer deja la sda........

mais c'est vrai les arbitres n'ont pas bcp respecte la sig et quatre fautes antisportives sifflees contre la sig???????cela doit etre la pression du public!!!!!!!!!!!.........bizarre qu'il n'y en ait eu aucune de l'autre cote....

DNA du 5 octobre 2008

Le casse de Banks

L'homme est un dangereux récidiviste. Cédrick Banks avait déjà cartonné au Rhenus avec Nancy. Hier soir, l'arrière américain a de nouveau joué les flingueurs de service et ses trente points ont largement contribué à offrir, cette fois, la victoire à Orléans (75-80). Les tentatives strasbourgeoises pour museler « CB » sont restées vaines.
Cédrick Banks affectionne les cercles strasbourgeois. Et cela s'est vérifié une nouvelle fois hier soir. L'arrière américain avait déjà laissé une sacrée ardoise au Rhenus. C'était un soir d'octobre 2006 alors qu'il portait les couleurs de Nancy. « CB » avait alors planté 36 points en terre alsacienne, à 7/12 derrière l'arc. Et marqué les esprits, forcément.
Hier soir, l'intenable gâchette, désormais à Orléans, s'est rappelée au mauvais souvenir du public strasbourgeois. Et il ne s'est trouvé personne pour venir contrarier la mécanique si bien ordonnée de ce maniaque du shoot. Banks a réussi le casse parfait - 30 pts, à 7/11 à trois points, 31 d'évaluation - et fatalement raflé le magot. « On a eu affaire à un grand show de sa part, remarque Frédéric Sarre. On a essayé des choses différentes, mais rien ne l'arrêtait ».

« Tout ce qu'il a tenté, il l'a réussi »

Steeve Essart confirme le sentiment général. « On connaissait sa force. Tout ce qu'il a tenté, il l'a réussi. Avec Gauthier, on a essayé de le limiter, mais ça n'a pas suffi ». Malgré un autre grand numéro initié celui-là par Brion Rush - l'alter ego du sniper orléanais a lui aussi inscrit 30 points -, la SIG a dû reconnaître la supériorité (75-80) d'une Entente qui, ainsi armée, affolera bien d'autres défenses cette année.
S'il a fait très mal, le festival de celui qui fut désigné MVP de Pro B avec Besançon il y a deux ans n'explique pas à lui seul la défaite. Face à une équipe qui verrouille l'intérieur à double tour, les bigmen strasbourgeois ont été privés de munitions. Quatorze points pour le trio Giffa - Simon - Lewin, c'est évidemment trop peu pour espérer prendre un match. « On savait qu'on était attendu dans la peinture, mais on aurait peut-être dû insister davantage », observe Steeve Essart.
La SIG est également retombée dans un travers déjà constaté à maintes reprises en préparation, un péché pas si mignon que ça à force de devenir récurrent, à savoir cette soudaine fébrilité au retour des vestiaires. « On a trois minutes de flottement qui leur ont redonné confiance », poursuit le dépositaire du jeu strasbourgeois. « On n'est pas assez durement rentré dans le match à ce moment-là », opine son entraîneur.

« La ligne statistique collective n'est pas à jeter »

Il reste à l'arrivée un sentiment d'inachevé ou d'inaccompli. Car la SIG a globalement récité une partition intéressante. « La ligne statistique collective n'est pas à jeter, dit fort bien le coach. Si on arrive à stopper quelques contre-attaques, à prendre un ou deux rebonds avant qu'ils ne sortent en touche, on a les balles pour faire mieux que cela ». Brion Rush et John Allen ont, eux, prouvé qu'ils avaient tout pour devenir les coqueluches du Rhenus, compilant 33 des 46 points inscrits par la SIG à la pause, 50 des 75 au coup de sifflet final.
Si les retrouvailles avec leur supporters n'ont pas été couronnées de succès, les Strasbourgeois ont donc démontré qu'ils pouvaient espérer des lendemains plus festifs. « Il faut tout de suite apprendre de cette défaite et aller à Vichy en ayant gommé un maximum d'erreurs », dit Steeve Essart. « J'espère qu'on n'aura pas un Banks en face de nous tous les samedis... », ajoute Fred Sarre. Le technicien alsacien peut se rassurer : les retrouvailles avec l'artilleur du Loiret ne sont programmées que le 13 mai...

Régis Schneider

Du brio sans efficacité

Des individualités, Rush et Allen, ont affiché un visage séduisant. Reste désormais, pour envisager la victoire, à les intégrer dans une équipe.
RUSH. - 35'45 de temps de jeu ; 30 pts ; 12/23 aux tirs (52 %), dont 4/11 à 3 pts ; 2 LF sur 4, 3 rebonds, 1 passe décisive, 4 balles perdues, 1 interception, 4 fautes. Évaluation : 18.
L'ancien Roannais a assuré un sacré spectacle, mais s'est heurté aussi à un sacré client. Rush s'est coltiné un Banks en feu et a eu du mérite à ne pas désespérer face au récital de l'arrière d'Orléans. A coup de dribble dans le dos, de séquences passe-murailles et de tirs longue distance, il a maintenu à flots les siens comme sur un tir de loin qui a rallumé la lumière (à 69-74). A néanmoins raté un lancer important à 70 secondes de la fin.
DARRIGAND. - 19'15 de tps de jeu ; 4 pts ; 1/5 aux tirs (20 %) dont 0/2 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 rbd, 2 pd, 2 int, 2 fte. Éval : 8.
Le Dacquois a réalisé une belle partie, lancé dans un 2e quart temps que la SIG abordait brinquebalante (17-23). Ses quatre points comme ses services judicieux pour Lewin ont été précieux. Il a poursuivi après la pause jusqu'à un gros raté, un tir précipité (à 72-76) et un gros block de Coville dans la foulée, qu'il l'ont conduit à terminer sur le banc, meurtri.
ESSART. - 20'45 de tps de jeu ; 6 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) dont 2/4 à 3 pts ; 2 pd, 1 bp, 2 fte. Éval : 4.
S'il a eu du mal à entrer dans la partie, le transfuge de Gravelines a décoché quelques flèches, quand la cavalerie légère s'est déployée pour tenter d'enfoncer l'Entente dans le 3e quart temps. A déçu à l'heure de gérer le « money time ».
ALLEN. - 39' de tps de jeu ; 20 pts ; 6/10 aux tirs (60 %) dont 3/6 à 3 pts ; 5 LF sur 6, 7 rbd, 3 pd, 5 bp, 2 int, 2 ctre, 2 fte. Éval : 24.
L'ancien de la Bundesliga a joué son rôle de lieutenant avec efficacité. Il lâche franchement les chevaux quand Orléans vacille avant la pause et contribue largement au 11-0. Volontiers perceur de coffre-fort, maître dans l'art de provoquer la faute (6), il termine avec la meilleure évaluation et fait naître de belles promesses. Il s'agit désormais de l'intégrer dans une équipe.
GIFFA. - 27'30 de tps de jeu ; 4 pts ; 1/3 aux tirs (33 %) dont 0/1 à 3 pts ; 2LF sur 4, 6 rbd, 2 pd, 1 bp, 1 int, 1 ctre, 4 fte. Éval : 9.
Le « shaker » a bien essayé de secouer, mais l'international a eu de la peine à peser dans un secteur où Orléans était fort bien pourvu. Quelques blocks, dont il a le secret, ont bien ouvert quelques brèches dans la carapace adverse, mais Greene s'est révélé trop efficace pour apparenter sa sortie à une totale réussite.
OBASOHAN. - 11'15 de tps de jeu ; 1 pt ; 0/3 aux tirs dont 0/3 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 3 rbd, 1 bp. Éval : -1.
Repositionné au poste 4, en déficit de taille et de puissance, face à Greene et les autres spécialistes de la peinture, Obasohan a traversé la partie comme un fantôme. En quête de son basket, il ne manque pas de courage mais visiblement de confiance.
SIMON. - 31'15 de tps de jeu ; 8 pts ; 4/4 aux tirs (100 %) ; 9 rbd, 1 pd, 2 bp, 1 int, 2 ctre, 3 fte. Éval : 19.
Clairement ciblé par les costauds du Loiret, le déménageur de la raquette alsacienne n'a pas versé dans le flashy, mais dans l'obscur. En contribuant à une balance des rebonds favorable à la SIG, il aurait pu considérer avoir fait le job. Mais Moerman et Coville ont veillé à ce qu'il ne soit pas le héros de la soirée.
LEWIN. - 15'15 de tps de jeu ; 2 pts ; 1/2 aux tirs (50 %) ; 1 LF sur 2, 3 rbd, 1 bp, 1 int, 1 fte. Éval : 2.
Lancé dans le 2e quart temps, le pivot a participé à la bataille sous les panneaux et au premier rétablissement de la SIG. Un ballon perdu par-ci, une mauvaise inspiration par-là ont conduit Sarre à le rappeler sur le banc, dont il a à peine décollé après la pause.

Fr.N.

SIG 75 Orléans 80

Rhenus Sport. 3900 spectateurs. Arbitres : MM. Castano, Bardera et Dubois. Quart-temps : 17-23, 29-16 (mi-temps : 46-39), 14-25 (60-64), 15-16 (75-80).
- SIG : 27 paniers sur 55 tirs (49 %), dont 9 sur 27 à trois points (33 %), 12 LF sur 20 (60 %), 36 rebonds (Simon 9) dont 11 offensifs, 11 passes décisives (Allen 3), 8 interceptions, 17 balles perdues, 18 fautes. Essart 6, Rush 30, Allen 20, Giffa 4, Simon 8, puis Darrigand 4, Obasohan 1, Lewin 2.
- ORLÉANS : 26 paniers sur 65 tirs (40 %), dont 12 sur 31 à trois points (39 %), 16 LF sur 26 (62 %), 35 rebonds (Banks 7) dont 15 offensifs, 14 passes décisives (Curti 7), 10 interceptions, 14 balles perdues, 21 fautes. Curti 3, Banks 30, Dobbins 8, Greene 18, Covile 9, puis Sciarra 3, Moerman 7, Dials 2.
Le duel entre Rush et Banks a bien lieu. Les deux arrières inscrivent les douze premiers points du match, l'Orléanais convertissant ses trois lancers après une faute du Strasbourgeois (4-8, 3e').
Allen se décarcasse, Rush compile neuf points en 7' et la SIG prend les devants après un panier primé d'Essart (17-16, 8e'). Mais Banks reprend son récital (cinq points de rang, 13 dans ce quart) et l'Entente vire en tête.
Fin du 1er quart : 17-23.
Sciarra allume de loin et donne sept longueurs d'avance aux visiteurs (19-26, 11e'). Darrigand sort du bois - deux passes, deux interceptions, quatre points - et remet la SIG dans le sens de la marche. Le duo Rush - Allen régale, témoin cette passe aveugle du premier pour le second, et la SIG passe un 11-0 à son hôte (37-31, 17e'). Le concours entre Rush et Banks reprend de plus belle (19 points chacun à la pause).
Mi-temps : 46-39.
En déséquilibre et avec la planche, Essart trouve le cercle derrière l'arc (51-42, 22e'). Banks, formidable machine à shooter, artille à tour de bras (huit points à suivre) et maintient l'Entente au contact (56-52, 26e'). Le septième caviar de Curti profite à Greene qui rétablit la parité (56-56, 27e'). L'ancien Villeurbannais récidive à une poignée de centièmes de la sirène...
Fin du 3e quart : 60-64.
Banks est on fire. Dans un fauteuil, « CB » rentre son septième panier à 6,25 m en neuf tentatives et atteint la barre des trente points (64-69, 32e').
Simon trouve enfin quelques positions, Covile aussi (69-73, 35e'). Shoot bancal, passe approximative : les Alsaciens piochent en attaque et ne parviennent pas à refaire leur retard (73-77, 39e'). Essart rate deux occasions, Greene termine le travail sur la ligne de réparation. La SIG chute d'entrée...
Fin du match : 75-80.


L'Alsace du 5 octobre 2008

Basket-ball Banks écœure la SIG

Pour son entrée dans la compétition, Strasbourg s’est incliné de justesse (75-80) hier soir dans sa salle face à Orléans et son arrière, Cedrick Banks, meilleur marqueur de la partie. Pourtant, la SIG n’a pas démérité.

« J’espère que l’on n’aura pas un Banks en face de nous tous les samedis soir sinon ça va être difficile » explique Frédéric Sarre, l’entraîneur strasbourgeois à l’issue de la défaite de son équipe face à Orléans. En effet, Cédrick Banks a tout simplement écœuré les joueurs de la SIG hier soir au Rhènus. Auteur de 30 points, l’arrière américain a fait basculer en faveur d’Orléans un match longtemps équilibré entre deux équipes du même calibre. Pour cette première journée de Pro A, les strasbourgeois n’ont pourtant pas à rougir de leur performance. Souvent brillant, ils ont également alterné avec le moins bon, surtout en deuxième période. Dès le début de la rencontre, Orléans semble prendre les choses en main et se retrouve devant au score grâce à la réussite insolente de Cédrick Banks, l’homme du match. Il faudra attendre la huitième minute de jeu pour voir la SIG prendre enfin l’avantage (17-16) après un panier à trois points de Steeve Essart. Puis les deux équipes se rendent coup pour coup jusqu’à ce que les strasbourgeois réalisent un premier écart avec six points d’avance (37-31) suite à un 11-0 au cœur du deuxième quart-temps. A la mi-temps, la SIG, bien dans son match, mène logiquement au score (46-39). « Mon équipe réalise une très bonne première mi-temps. Malheureusement, nous avons eu trois minutes de faiblesse en deuxième mi-temps qui permet à Orléans de revenir dans le match et de prendre confiance » poursuit le coach alsacien. En effet, mené de 9 points par la SIG à l’entame du troisième quart-temps, Banks trouva le moyen de faire revenir son équipe dans le coup en enchainant les tirs à trois points. Orléans vira en tête peu avant la fin du quart-temps (60-64) pour ne plus lâcher les commandes du match. Dans la dernière période, Strasbourg tentera de revenir dans le match mais la défense orléanaise fit la différence sur quelques ballons chauds et des décisions arbitrales contestables. Une grosse déception pour Frédéric Sarre : « Nous pouvons avoir des regrets car nous n’avons pas été capable d’enfoncer le clou lorsque nous étions devant au score. En face, Orléans n’a jamais rien lâché dans le sillage d’un Banks intraitable. » En tout cas, la SIG a prouvé qu’il faudra compter sur elle cette saison. La réussite du duo Rush-Allen, auteurs respectivement de 30 et 20 points, est sans doute la principale satisfaction de la soirée pour les strasbourgeois. « Dans l’ensemble, nous avons fait un bon match même si je pense que nous n’avons pas assez alterné le jeu. Ca aurait été agréable de commencer la saison par une victoire mais nous devons nous servir de cette défaite pour avancer » commente Steeve Essart, le meneur de jeu strasbourgeois. En effet, malgré cette cruelle défaite, les joueurs de la SIG peuvent rêver à une meilleure saison que la précédente.

Olivier Arnal