ULEB Cup 1ère journée : Hapoel Jerusalem 74- SIG 73...

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j'ai oublié afik tout à l'heure,franchement du tout petit afik..

Vincent a écrit:

Encore une fois gros match de Shannon, semble-t-il, d'Obasohan, et je note surtout les progrès que semble avoir fait King. Intéressant.

Pas d'accord avec vous...

Moi, un meneur a 2 passes à la fin d'un match, je trouve ca léger, très léger...Je vous rappelle que c'est censé être LE créateur de l'équipe. Et pour l'instant, certes il score, mais c'est pas forcément ce qu'on lui demande en premier !

Je me pose plus en plus de question à ce niveau là ! Mais personne d'autres n'a soulevé le problème...

Shannon était très tranchant sur ce que j'ai vu, il crée moyennement du jeu, mais ne cherche pas "la passe décisive", il est plus dans le rôle de gestionnaire à ce niveau là.
En plus ce soir, il était au dessus de tout le monde : il a pris ses responsabilités

Oui mais quand même...2 passes, ca reste faible ! Et c'est comme ca depuis le début de l'année !

Jack a écrit:

Theseus a écrit:J'espère pour vous que vous ne subirez pas l'arbitrage maison que l'on a subi ! M'enfin, faut admettre que les russes ont eu une réussite à 3pts exceptionnelle en 2ème mi-temps ! A la radio, c'était à en pleurer...


Bonne chance à vous pour le reste du match.

Si tu te bases sur des commentaires chauvins à la radio pour juger des décisions arbitrales...T'es mal parti pour être crédible...Des ralentis sous 3 angles différent sont tellement mieux ! Demande à ton moviemaker, c'est un spécialiste !

Je me base sur les commentaires de JLM qui l'a lui même dit à la suite du match ! Niveau crédibilité basket, je crois qu'il en a beaucoup plus qu'un petit supporter strasbourgeois qui ne sait pas comment se passe l'arbitrage au niveau européen.

Theseus a écrit:

Jack a écrit:

Theseus a écrit:J'espère pour vous que vous ne subirez pas l'arbitrage maison que l'on a subi ! M'enfin, faut admettre que les russes ont eu une réussite à 3pts exceptionnelle en 2ème mi-temps ! A la radio, c'était à en pleurer...


Bonne chance à vous pour le reste du match.

Si tu te bases sur des commentaires chauvins à la radio pour juger des décisions arbitrales...T'es mal parti pour être crédible...Des ralentis sous 3 angles différent sont tellement mieux ! Demande à ton moviemaker, c'est un spécialiste !

Je me base sur les commentaires de JLM qui l'a lui même dit à la suite du match ! Niveau crédibilité basket, je crois qu'il en a beaucoup plus qu'un petit supporter strasbourgeois qui ne sait pas comment se passe l'arbitrage au niveau européen.

ah, jlm, quelle pleureuse!

M-D-R, et c'est toi qui dit ça ?
Si JLM est une pleureuse, sa grande soeur Girard, elle, joue dans la catégorie au-dessus. La pleurnicharde a d'ailleurs commandé au Noël du CE des arbitres de ProA, son pack de LF qui lui était dû l'année dernière

Theseus a écrit:M-D-R, et c'est toi qui dit ça ?
Si JLM est une pleureuse, sa grande soeur Girard, elle, joue dans la catégorie au-dessus. La pleurnicharde a d'ailleurs commandé au Noël du CE des arbitres de ProA, son pack de LF qui lui était dû l'année dernière

c'est celui qui dit qui y est...........nananère

j'ai vu le match sur alsatic tv(très bonne initiative).c'est dommage!! des erreurs dans le dernier quart ont couté cher.un très bon match d'obashoan et de shannon(quelques paniers venus d'ailleurs).king très entreprenant malgré un manque de réussite.les anciens comme d'hab.on n'a pas beaucoup vu pettway ni darrigand. en attendant tous au rhénus samedi!!

Déjà félicitation à la SIG qui a fait un gros match, face à une grosse équipe. Sur le match je tiens surtout à remercier les arbitres qui ont laissé le jeu se jouer, les écrans à 2 frs, les remontées de balles des meneurs chahutés, les fautes en générales. En PRO A nous aurions eu le triple de lancés francs sur l'ensemble du match, au moins là y'a pas de tricheur , les fins de 1/4 tps ne se font pas à l'intox, ce qui à permis d'éviter les fautes à 2 frs et laisser de belles actions se dérouler, jusqu' à 1 minutes de la fin du match ou la faute de shannon et après Giffa restent de l'ordre de l'imaginaire. (Il est vrai aussi qu'ils étaient pointilleux sur les marchés et portés)

Sinon les deux ont eu beaucoup de déchets mais sur l'ensemble cela s'équilibrait.
JERUSALEM par séquence a été impréssionnant notamment dans leur système soit pour apporter un pick and roll, soit un dunk soit un tir extérieur.
La SIG de son côté (sans son adresse extérieure) a fait front et a bien tenue la barraque. Giffa a bien défendu mais n'a pas été en réussite notamment aux 3pts points, Nissim voulait faire le show mais s'est troué, King voulait gagné tout seul (donc de bonnes choses et de moins bonnes), shannon a scoré, ce qui est super mais on aimerait le voir peser un peu plus sur l'adversaire ( des balles perdues sur contre-attaque ou en touche stupides), Lewis s'est arraché au rebond (très bon match), Obasohan a été le MVP du match réussissant beaucoup de choses qu'il entreprenait ( des fois difficiles), Mc cord a fait du Mc cord sobre, Darrigand s'est troué.

En résumé y'avais une sacrée place pour passer comme contre Paris mais la SIG depuis le début de la saison est souvent pas loin, et c'est ça le problème, souvent pas loin et toujours derrière.

Dûr, dûr, mais avec ce que je viens de voir, on ne peut que y croire

Encore une defaite, meme si ce n'est pas passe loin.
J'espere que les progres affiches depuis quelques matchs se solderont par une victoire samedi contre Chalon, qui a aussi perdu hier soir.

DNA du 7 novembre 2007



Pour son entrée en lice en coupe ULEB, hier soir à Jérusalem, la SIG a tenu tête à son prestigieux adversaire, s'inclinant sur la plus petite des marges (74-73). Dommage que les Strasbourgeois aient parfois péché par individualisme. Car il y avait la place pour un exploit.

De notre envoyé spécial à Jérusalem

Jérusalem est - aussi - terre de basket. Ce n'est pas à proprement parler une révélation, mais une promenade en ville en offre en tout cas la confirmation. Sur les très commerçantes Jaffa street et Ben Yehuba street, en plus des tee-shirts détournant le logo d'une célèbre marque de sodas pour proclamer « Enjoy Torah », il est possible d'acquérir, moyennant quelques sheqel, des kippas aux logos des franchises NBA ! Celle des Bulls traduite en hébreu vaut son pesant d'or.

« Tant qu'on n'aura pas un esprit de partage, ce sera dur »

Jérusalem est donc terre de basket et l'Hapoel est son fleuron. Un grand d'Europe qui en impose forcément. Alors hier soir, dans une Goldberg Arena chauffée à blanc par un peuple tout de rouge vêtu, il n'y a pas eu de surprises eu égard le standing des uns et des autres. La SIG est logiquement tombée sur le parquet israélien (74-73), David n'a pas battu Goliath et toute cette sorte de choses.
Il s'en est pourtant fallu de peu pour que les Strasbourgeois ne réalisent l'exploit. De quelques boulettes individuelles par exemple, comme cette faute de Giffa à quatre secondes de la fin, une faute qui ne s'imposait pas vraiment.
Éric Girard ne pouvait dès lors que nourrir des sentiments contrastés. « Si on nous avait dit qu'on serait dans le match pendant 40', voire qu'on pouvait le prendre, on aurait considéré que c'était un bon résultat. Mais au final, c'est frustrant. Je suis sûr qu'avec une équipe ayant plus de vécu, on aurait pu passer », dit le coach.
Dans le tempo, archi dominateurs au rebond, les Strasbourgeois ont tenu tête à leurs prestigieux adversaires. Si l'on excepte le début du 2e quart-temps. « A cet instant, on arrête de jouer ensemble. Par périodes d'ailleurs, on joue trop égoïstement et on cherche à briller individuellement ». Le travers guette souvent les équipes mal en point. « Certains essaient alors de se sauver en faisant des stats. J'espère qu'on ne tombera pas là-dedans », ajoute le technicien alsacien.

« En coupe d'Europe, le panier-average est important »

Cette première européenne de la saison a ainsi mis en lumière toute la difficulté pour une équipe en reconstruction à jouer collectivement. Trois assists à la pause, sept à la fin du match : le chiffre est accablant.
« On n'a pas assez de joueurs capables de créer pour les autres et qui prendraient plaisir à le faire. On n'a plus un Ricardo ou un Chuck pour cela. Certes, il ne faut pas vivre dans le passé, mais il faut que les joueurs comprennent que tant qu'on n'aura pas un esprit de partage, ce sera dur ».
La SIG pourra toujours se consoler en ayant limité l'écart à un tout petit point à l'arrivée, grâce à ce panier primé de Shannon au buzzer.
« J'avais dit aux joueurs de ne rien lâcher. C'est ce qu'ils ont fait. Et on sait qu'en coupe d'Europe, le panier-average est important », conclut coach Girard.
Chauffeur de taxi de son état, Shoky est un incorrigible bavard. Ce qui rend d'ailleurs sa conduite parfois hasardeuse. Pour ce fan de basket, la défaite alsacienne était courue d'avance. « Hapoel is a very good team ». A « very good team » dont la SIG était pourtant hier soir toute proche.

Régis Schneider



PETTWAY. - 11'50" de tps de jeu ; 4 pts ; 2/4 aux tirs (50 %) ; 2 rbds, 3 ftes. Eval : 4.
« L'animal », comme le surnomme JR, a claqué un beau dunk et fait admirer son sens du contre - sur Bowers et Arnold -. Mais il prend encore trop vite trop de fautes (2 en 4'). Pettway sera un atout pour la SIG. Reste à savoir quand.
DARRIGAND. - 2'30" de tps de jeu ; 1 bp, 1 fte. Eval : -2.
Il a eu très peu de ballons à se mettre sous la dent, celui qu'il perdait à la 12e' - ou qu'interceptait Bowers c'est selon - lui coûtant sa place sur le terrain et deux points à son équipe.
KING. - 24'09 de tps de jeu ; 9 pts ; 1/6 aux tirs (33 %) dont 1/2 à 3 pts ; 4 LF sur 7, 6 rbds, 1 pd, 3 bp, 3 ftes. Eval : 10.
Intronisé pour la première fois dans le cinq de départ, King n'a pas encore été souverain. Et peut même être franchement exaspérant à souffler le chaud et le froid. « Avec lui, c'est tout ou rien sur certaines séquences », approuve coach Girard. En début de 2e mi-temps, il perd trois ballons en 5', manque un lay-up tout fait, mais inscrit aussi le panier de l'égalisation. Un peu plus de constance serait la bienvenue...
GIFFA. - 30'24" de tps de jeu ; 8 pts ; 2/9 aux tirs (23 %) dont 1/4 à 3 pts ; 3 LF sur 3, 1 rbd, 1 pd, 3 bp, 3 ftes. Eval : -2.
Le « Shaker » n'était pas franchement dans son assiette hier. Giffa a déchiré au shoot en première période et a aussi du mal défensivement face à Pnini. Au final, une évaluation négative. La chose est rarissime.
NISSIM. - 16'56" de tps de jeu ; 7 pts ; 2/7 aux tirs (28 %) dont 1/4 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 1 pd. Eval : 7.
Jouer contre l'Hapoel à Jérusalem, devant ses proches, il en rêvait. Depuis hier, c'est fait. Pas trop inhibé par le contexte, « Fiko » a rendu de fiers services dans le 2e quart, partant au lay-up après avoir chipé le ballon à Hagag et faisant mouche derrière l'arc. Plus discret ensuite.
McCORD. - 24'22" de tps de jeu ; 8 pts ; 3/7 aux tirs (43 %) ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 2 bp, 2 ftes. Eval : 5.
Celui qui fut le MVP - Most valuable papi - strasbourgeois du début de saison avait déjà paru quelque peu émoussé à Paris. Face à l'Hapoel, il a de même été assez discret, hormis une bonne séquence à la fin du 3e quart. Les grognards aussi ont le droit de tirer la langue.
OBASOHAN. - 27'32" de tps de jeu ; 15 pts ; 7/10 aux tirs (70 %) dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 3 rbds, 2 pd, 2 bp, 3 ftes. Eval : 14.
Trois quart-temps de seigneur. Quinze points, à sept sur neuf aux tirs, Derrick Obasohan enquillait alors allègrement sans rechigner à la tâche en défense. Mais il a ensuite disparu de la circulation. Une sortie malgré tout très correcte.
SHANNON. - 34'22" de tps de jeu ; 18 pts ; 7/12 aux tirs (58 %) dont 2/6 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 2 pd, 3 bp, 3 ftes. Eval : 16.
Il s'est pris une soufflante d'Éric Girard après avoir tenté de servir Lewin (pour le alley-hoop ?). Pour ce qui fut la 2e de ses trois balles perdues dans le 2e quart. Mais l'ancien maestro de Ventspils a hier aussi et surtout rentré des shoots difficiles. Celui au buzzer permet à la SIG de limiter la casse.
LEWIN. - 27'55 de tps de jeu ; 4 pts ; 1/2 aux tirs (50 %) ; 2 LF sur 2, 10 rbds, 4 bp, 2 ftes. Eval : 9.
« Rob a été gigantesque », dit Éric Girard. Avec Arnold et Slaughters, l'intérieur alsacien se coltinait pourtant de sacrés clients. Mais Lewin s'en est bien tiré, prenant à lui seuls plus de rebonds (6) que ses deux vis-à-vis en première période. Un joli block sur Blalock au crédit encore du meilleur contreur du dernier championnat.
MENDY. - N'est pas entré en jeu.

R. Sch.



Goldberg Arena. 2500 spectateurs. Arbitres : MM. Mastraftsis (Gre), Mogulkoc (Tur) et Anastopoulos (Gre). Quart-temps : 17-24, 19-9 (mi-temps: 36-33), 17-22 (53-55), 21-18 (74-73).
- HAPOEL JERUSALEM : 29 paniers sur 57 tirs (51 %), dont 7 sur 20 à 3 pts (35 %), 9 LF sur 11 (82 %), 25 rebonds (Curry 7) dont 8 offensifs, 15 passes, 17 interceptions, 14 balles perdues, 18 fautes. Shason 7, Arnold 18, Pnini 13, Blalock, Bowers 9, puis Curry 16, Hagag 3, Orland, Slaughter 8.
- SIG : 26 paniers sur 57 tirs (46 %), dont 5 sur 18 à 3 pts (28 %), 15 LF sur 20 (75 %), 31 rebonds (Lewin 10) dont 12 offensifs, 7 passes, 14 interceptions, 18 balles perdues, 20 fautes. Shannon 18, Obasohan 15, King 9, Giffa 8, Lewin 4, puis Darrigand, McCord 8, Nissim 7, Pettway 4.
La SIG s'offre une entame idéale : 2-6 (3e') après un panier de King. Shason écope de sa 2e faute, Giffa transforme le lancer bonus (4-9, 3e'). L'Hapoel s'en remet à Arnold (7 pts de rang). Même trois fois punis par la sirène, les Strasbourgeois sont à la hauteur à l'image de McCord qui cueille son propre rebond (13-20, 7e'). Fin du 1er quart : 17-24.
Curry relance l'Hapoel, Arnold, à 6,25 m, lui permet de prendre pour la première fois les devants. Curry, chaud bouillant, conclut un 12-0 pour Jérusalem (29-24, 12e') ! Heureusement que sa tentative suivante fait gamelle... Nissim maintient la SIG dans le match, Obasohan la rapproche (36-33, 19e'), mais la 3e balle perdue de Shannon dans ce quart ne permet pas d'espérer mieux. Mi-temps : 36-33.
L'Hapoel refait le break (41-34, 22e'). Shannon marque au milieu du trafic, King fait oublier ses bévues en inscrivant le panier primé de l'égalisation (43-43, 25e'). Obasohan redonne l'avantage à la SIG (48-50, 27e'). McCord convertit ses lancers, puis va au dunk après une passe dans le dos de King (50-55, 29e'). Fin du 3e quart : 53-55.
La SIG résiste grâce à Giffa (55-59, 32e'). Mais Pnini (6 pts) monte en température et le public avec lui (64-61, 35e'). Curry enfonce le clou (71-65, 39e'). King transforme ses trois lancers à 55" du terme (71-68), mais manque les deux suivants. Faute (inutile) de Giffa à 4" de la fin : Arnold ne tremble pas sur la ligne. Le shoot de Shannon au buzzer ne change plus rien. Fin du match : 74-73.

R. Sch.

L'Alsace du 7 novembre 2007



Plutôt maîtres de leur sujet jusqu’à trois minutes du buzzer, les Strasbourgeois ont échoué d’un point (74-73) pour leur première sortie européenne, sur les terres de l’Hapoël Jérusalem.
Il y a tout d’abord la sécheresse du bilan après sept matches officiels. La SIG n’a décroché qu’un succès, à domicile, face à Clermont, voilà dix jours. Hier, pour la sixième fois, elle a donc mordu la poussière pour son premier match de coupe ULEB, face à l’Hapoël Jérusalem. Il y a ensuite la cruauté du score concédé hier, dans une Goldberg Arena, pas loin de correspondre à un théâtre du premier exploit strasbourgeois de la saison.
Car, face à McCord, Obasohan et les autres, il y avait quelques gros bras du groupe I, dont la présence dans les trois premiers au classement final, ce qui correspond à l’assurance de poursuivre sa route en play-offs au début de l’année 2008, ne fait pas de doute. Et échouer d’un point (74-73) pour cette entrée en matière constitue une douloureuse sanction. Il y a également la teneur des autres résultats de la journée, comme cette courte victoire (90-87) de Zadar à Kazan, l’ogre de la poule, qui laisse augurer un combat bien intense pour survivre dans cette épreuve.
Il y a enfin le contenu de la rencontre livrée par la SIG, hier, qui achève d’entretenir les regrets. Les maillons forts d’Eric Girard ont eu leurs faiblesses. Eddie Shannon démarrait ainsi sur les chapeaux de roue pour donner jusqu’à sept points d’avance à la SIG (11-18, 17-24) avant de plier comme une brindille lorsque Curry sortait du banc pour réussir un cinglant 12-0. Le match était lancé et Nissim répondait à Bowers pour ramener le suspense à la pause (36-33).
Comme Arnlod poursuivait son énorme travail dans la peinture et à sa proximité, la SIG recourait à ses ailes pour demeurer au contact. Obasohan prenait ses responsabilités dans le troisième quart temps, réussissant 7 points en moins de 7 minutes, King et Giffa réglaient la mire à longue distance. Après avoir recollé (43-43, 48-48), la SIG prenait même les devants sur une ruade de McCord (50-54). Dans les cordes, Jérusalem se relevait grâce aux efforts conjugués de Curry (8 points) et de Pininy (7 points). Avec six points de retard à l’entame de l’ultime minute (71-65), le sort de la SIG semblait réglé. King provoquait néanmoins la faute de l’espoir et inscrivait ses trois lancers francs (71-68). Il se faisait encore provocateur en diable, mais manquait ses deux tentatives à 32 secondes de la fin. Arnold, l’incontestable homme du match, ne manquait pas les siens pour assurer la victoire à 4 secondes du terme. « On n’a pas fait un grand match », soulignait l’entraîneur strasbourgeois, Eric Girard, « mais on avait l’occasion de gagner. On ne s’est pas bien passé la balle. Il nous faut continuer à travailler à l’intégration des deux nouveaux ».

Hapoël Jérusalem – SIG 74-73 (17-24, 19-9, 17-22, 21-18). Goldberg Arena. 2500 spectateurs. Arbitrage de MM. Mastraftis, Mogulkoc et Anastopoulos.
Jérusalem : 29 tirs réussis sur 57 tentés (51 %), dont 7 sur 20 à 3 points (35 %). 9 lancers francs réussis sur 11 tentés (82 %). 25 rebonds (Curry 7, shason 5). 15 passes décisives (Bowers et Shason 3). 20 fautes (Pininy éliminé à la 40e).
Blalock, Bowers 9 points, Pininy 13, Arnold 18, Shason 7 puis Curry 16, Hagag 3, Slaughter 8, Orland.
SIG : 26 tirs réussis sur 57 tentés (47 %), dont 5 sur 18 à 3 points (28 %). 16 lancers francs réussis sur 20 tentés (80 %). 31 rebonds (Lewin 10, King 6). 7 passes décisives (Obasohan et Shannon 2). 20 fautes.
Shannon 18 points, King 9, Obasohan 15, Giffa 8, Lewin 4 puis McCord 8, Nissim 7, Pettway 4, Darrigand.


20 Minutes du 7 novembre 2007


Les hommes d'Eric Girard ont été à deux doigts de réaliser un bel exploit, hier soir en Israël, à l'occasion de la première journée de la Coupe Uleb. Sur le parquet de l'Hapoël Jérusalem - l'un des deux favoris de la poule avec les Russes de Kazan et vainqueur de l'épreuve en 2004 -, les Strasbourgeois ne se sont inclinés que d'un petit point (74-73) face à un adversaire largement à leur portée. « C'était un match intéressant. On progresse. On devient compétitif, même contre une grosse équipe d'Europe, constate le directeur sportif, Jérôme Rosenstiehl. Maintenant, ce serait bien que l'on concrétise ces progrès par des victoires. Pour cela, il faut arriver à être constant pendant quarante minutes. »

Et constante, la SIG ne l'a pas été hier soir. Dans une Goldberg Arena surchauffée, elle réalise pourtant un excellent début de match (11-18, 7e), profitant des nombreuses pertes de balles israéliennes et de l'adresse de son ailier nigérian, Derrick Obasohan (15 points). Mais les Alsaciens encaissent au début du deuxième quart-temps un catastrophique 12-0 (17-24, 10e puis 29-24, 13e). A force d'abnégation en défense et grâce aux inspirations de leur meneur américain Eddie Shannon (18 points), ils reprennent les commandes de la rencontre (50-55, 30e). « Mais on a laissé du jus pour revenir au contact », remarque Jérôme Rosenstiehl. Cette débauche d'énergie, Strasbourg la paye dans la dernière période (71-65, 39e) et échoue sur le fil par manque de lucidité. Vraiment dommage.

Jérôme Sillon - 2007 20 minutes

mick a écrit:Lewis s'est arraché au rebond (très bon match)

c'est plutôt Lewin ;-)... pcq Lewis hier soir, la seule chose qu'il a arraché c'est les cornets de frites du mcdo...

D'après ces articles on peut comprendre que certains joueurs n'ont pas encore assimilés ou n'applique tout simplement pas la philosophie que pronne Girard qui est un esprit de partage (d'équipe) qu'ont Ricardo et Eidson qui sont des créateurs qui prennent plaisir à créer pour les autres et qui ne cherchaient pas forcément à scorer mais à aider l'équipe au maximum en étant le plus complet possible pour gagner.
Comme ils l'ont dit plusieurs fois dans la presse même s'ils ne mettent que 4 points dans un matche mais qu'ils font (par exemple) 4 passes, 6 rebonds, 2 interceptions, etc.. et que l'équipe gagne c'est le principal.

« A cet instant, on arrête de jouer ensemble. Par périodes d'ailleurs, on joue trop égoïstement et on cherche à briller individuellement ». Le travers guette souvent les équipes mal en point. « Certains essaient alors de se sauver en faisant des stats. J'espère qu'on ne tombera pas là-dedans », ajoute le technicien alsacien.

Ben... C'est un peu logique aussi. Ca découle de deux choses, la première c'est naturellement le milieu professionnel qui veut cela, et ensuite, il faut bien dire que la politique du contrat 1 an y 'est pour quelque chose aussi. Les ricains, ils savent qu'a 80% de chance ils changeront de cremerie a la fin de la saison... et leur salaire de l'an prochain dépendra en grande partie de leur stats de la saisons...
Dans une équipe qui n'a pas de dynamique ou de leader fort... c'est un phénomène logique.

Et puis, faut être logique jusqu'au bout. On fait clairement venir ces joueurs en leur disant qu'ils vont avoir la possibilité de s'exposer en ULEB et que cela va servir leur carrière. On peut pas après faire l'étonné quand les joueurs veulent y faire des stats...

Mat a écrit:

« A cet instant, on arrête de jouer ensemble. Par périodes d'ailleurs, on joue trop égoïstement et on cherche à briller individuellement ». Le travers guette souvent les équipes mal en point. « Certains essaient alors de se sauver en faisant des stats. J'espère qu'on ne tombera pas là-dedans », ajoute le technicien alsacien.

Ben... C'est un peu logique aussi. Ca découle de deux choses, la première c'est naturellement le milieu professionnel qui veut cela, et ensuite, il faut bien dire que la politique du contrat 1 an y 'est pour quelque chose aussi. Les ricains, ils savent qu'a 80% de chance ils changeront de cremerie a la fin de la saison... et leur salaire de l'an prochain dépendra en grande partie de leur stats de la saisons...
Dans une équipe qui n'a pas de dynamique ou de leader fort... c'est un phénomène logique.

Et puis, faut être logique jusqu'au bout. On fait clairement venir ces joueurs en leur disant qu'ils vont avoir la possibilité de s'exposer en ULEB et que cela va servir leur carrière. On peut pas après faire l'étonné quand les joueurs veulent y faire des stats...

Oui, t'as raison, c'est un peu ça. Dans les équipes fortes, il y a une hiérarchie qui s'installe en même temps que le groupe se forme. Avec des résultats moyen, et si personne n'assume le leadership sur le terrain, chacun finit par vouloir tirer la couverture à lui.

DNA du 08 novembre 2007

Garder la foi
Battue de peu à Jérusalem, comme elle l'avait été à Paris aussi, la SIG n'en finit pas d'accumuler les défaites frustrantes. Les Strasbourgeois, qui ont à chaque fois montré qu'ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs, devront se sortir collectivement de cette mauvaise passe.
Nul n'est prophète en son pays. Afik Nissim pas plus qu'un autre. Cette rencontre contre Jérusalem, le club qui le faisait rêver enfant, celui de son idole Adi Gordon, il l'attendait depuis longtemps. Cela avait failli se produire au printemps dernier, mais la SIG et l'Hapoel avaient tous deux été éliminés en quarts de finale de la coupe ULEB. Mardi, « Fiko » avait donc enfin rendez-vous avec son histoire. Et devant toute sa famille. « Même quand je jouais en Israël, ça n'était jamais arrivé ».

« Les défaites peuvent être de formidables révélateurs, des joueurs et des hommes »

A l'arrivée, l'arrière strasbourgeois a livré un match en clair-obscur, sans pouvoir empêcher la défaite des siens (74-73). « Je sais que je peux apporter plus, dit Afik qui assure pourtant avoir dépassé la dimension émotionnelle. Jérusalem ou Villeurbanne, c'est pareil ». Éric Girard est plus nuancé. « Il n'a pas dérogé à la règle. Tellement d'attente, de sollicitations, c'est difficile d'être au-dessus de tout ça mentalement. Et sur le terrain, son état d'esprit le poussait à tenter quelque chose immédiatement, à l'encontre parfois des systèmes ».
Les Strasbourgeois sont rentrés hier, via Francfort, d'un roadtrip qui les aura conduits en sept jours de Levallois à Jérusalem. Avec, hélas, deux nouvelles et frustrantes défaites dans leurs valises. « On est vraiment passé tout près de deux bons résultats, dit le coach. Et on a montré qu'on pouvait être dans la roue des meilleurs ». Pas question donc de s'apitoyer sur son sort, de s'emmurer dans de vaines lamentations. Ces revers doivent servir à progresser. « Les défaites, lorsqu'elles sont vécues par des gens intelligents et professionnels, peuvent être de formidables révélateurs, des joueurs et des hommes. A condition qu'il n'y en ait pas trop... ».
Que manque-t-il aujourd'hui à la SIG pour enfin décrocher « une ou deux victoires significatives », pour passer « du -4 et du -1 au +1 et au +4 » ? Pas grand chose au fond. « Défendre de manière plus constante, soigner les passes décisives ». Poursuivre l'intégration des deux nouveaux aussi, celle d'un King capable du meilleur - des gestes de classe, une vision aiguë du jeu - comme du pire - des paniers faciles ratés, des pertes de balles en pagaille -, celle encore d'un Pettway trop vite handicapé par les fautes, offensives à Paris, défensives face à l'Hapoel.

Jérôme Christ a prêché la bonne parole

Pour l'heure, les Alsaciens font face à cette mauvaise passe en serrant les dents et les rangs. « Tout le monde donne le maximum. Il y a des choses qui sont en train de frétiller, de se mettre en place, souligne Éric Girard. Le président qui nous a accompagnés durant ce voyage a vu l'équipe travailler avec rigueur et professionnalisme ». Jérôme Christ ne s'y est pas trompé, lui qui a prêché la bonne parole, hier soir, en descendant du bus. « J'ai confiance en ce groupe. Sportivement, il y a du mieux. Ce sont des joueurs de talent, mais le talent ne peut que s'épanouir collectivement ».
Il faudra donc faire bloc ensemble, avoir plus que jamais foi en le collectif. « Si les mecs veulent chacun tirer la couverture à eux, on ira dans le mur, présage Éric Girard. Le partage du temps de jeu ne sera pas toujours équitable, mais on aura c'est sûr besoin de tout le monde ». Ainsi, et seulement ainsi, pourront s'accomplir les prédictions du début de saison.

Régis Schneider

L'émission TOP SPORT sur ALSATIC TV revient dans la deuxième partie de l'émission sur le match de la SIG

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=20