La ville de Strasbourg se retire du capital de la SIG

DNA du 12 mars 2009

Basket-ball / Les Villes de Strasbourg et d'Illkirch se retirent du capital de la SIG

A la croisée des chemins

La SIG est à un tournant. Les Villes de Strasbourg et d'Illkirch vont, en effet, revendre les parts qu'elles détiennent dans son capital. Ce désengagement des collectivités locales induit un changement de statut pour le club et peut aussi déboucher sur une recapitalisation. Aux dirigeants de négocier au mieux la mutation qui les attend.
Le courrier est encore à la signature. Mais la teneur de la missive ne laisse aucune place au doute. Dans cette lettre, conjointement paraphée par Roland Ries et Jacques Bigot, les Villes de Strasbourg et d'Illkirch, détentrices respectivement de 49 et 10 % des parts de la SIG, doivent notifier aux dirigeants strasbourgeois leur décision de se retirer du capital social du club en revendant leurs actifs. « Il ne s'agit pas d'une question d'argent, mais de compétence », explique Serge Oehler, adjoint aux sports de Strasbourg.

« Une entreprise de spectacle ne fait pas partie de nos spécialités » (Serge Oehler)

Déjà défendu et initié par Robert Herrmann en 2001, le processus avait été rendu caduque par le changement de municipalité, le tandem Grossmann-Keller ayant privilégié le statu quo en la matière. Serge Oehler, le nouvel homme fort de la politique sportive strasbourgeoise, a donc repris le flambeau. « Nous considérons que ce n'est pas la vocation d'une municipalité d'être décideur au sein d'un club de haut niveau, souligne l'élu. C'est une entreprise de spectacle et cela ne fait pas partie de nos spécialités ».
La nouvelle est évidemment de taille pour le club qui devra faire sa mue. Le désengagement des collectivités locales va, en effet, automatiquement entraîner une modification de ses statuts. Constituée en Société d'économie mixte sportive locale (SEMSL) depuis le 1er juin 1996, la SIG devrait vraisemblablement évoluer vers une Société anonyme sportive professionnelle (SASP), le modèle le plus répandu, aujourd'hui, dans le sport de haut niveau.
A moins qu'elle ne s'oriente vers une Société anonyme à objet sportif (SAOS), une solution qui réserverait, de fait, une minorité de blocage au « club support », la SIG amateurs. « Même si nous n'obligeons personne, ce sont effectivement les solutions les plus souhaitables à nos yeux, poursuit Serge Oehler. Car si la municipalité sort du capital, elle n'en souhaite pas moins que la SIG constitue un grand club en Pro A. En fait, on peut même espérer que ce processus donne un coup de fouet au club ».

« Il y a un risque à demeurer avec un capital aussi limité » (Christian Grasset)

Si le changement de cadre juridique ne se traduit pas nécessairement par une augmentation du capital, la tentation est grande de penser que la SIG ne coupera pas à un gonflement du sien, tant les 38 000 € actuels paraissent déconnectés des réalités et des obligations d'une structure comme la sienne. « Le capital n'est pas complètement en harmonie avec notre chiffre d'affaires », consent d'ailleurs à dire, à mots feutrés, Jérôme Christ, le président strasbourgeois.
A la tête du Club Affaire, qui détient 10 % dudit capital, et siégeant de ce fait au directoire, Christian Grasset appelle de ses voeux un changement de fonctionnement. « Il y a un risque à demeurer avec un capital aussi limité et dans la logique d'assistanat envers les collectivités locales, explique celui qui est aussi le directeur de la société Dumez Anstett. Il est tout à fait possible que le club ne soit pas en mesure de faire face, à terme, aux exigences de l'élite. Et, dans ces cas-là, la SIG peut très bien se retrouver en N2 en cinq ans ».

« Des interlocuteurs crédibles, pas des carriéristes » (Jérôme Christ)

Si aucun chiffre n'a filtré, et qu'il est évidemment prématuré de se livrer à ce genre de calculs, une assise financière multipliée par dix, voire quinze, constitue une hypothèse plausible et correspond aux standards qui ont cours en Pro A. L'ouverture du capital, si elle se concrétise, ne se fera cependant pas à n'importe quel prix, prévient Jérôme Christ. Les aventuriers sont priés de passer leur chemin.
« Toutes les opportunités intéressantes seront étudiées, indique le n°1 strasbourgeois, chef de file des dirigeants historiques (Zimmer, Molz, Vannier, Wilm...) qui détiennent à ce jour 20 % des actions. Mais il faudra trouver des interlocuteurs crédibles, pas des carriéristes. Il ne s'agit pas de détruire du jour au lendemain ce qui a été patiemment construit ces dernières années ».
Du côté de la municipalité, des candidatures se sont plus ou moins déclarées. « Trois personnes m'ont d'ores et déjà fait part de leur intérêt, dont deux chefs d'entreprise », indique Serge Oehler. En dépit d'un environnement économique compliqué par la crise mondiale, la SIG présente suffisamment d'atours pour ne pas laisser indifférent. La relation du club strasbourgeois avec la société Hager est historique, le prédécesseur de Jérôme Christ n'étant autre qu'Alain Saint Michel, le directeur commercial France de l'entreprise. Spécialisée dans l'enveloppe du bâtiment, l'entreprise Soprema peut constituer un profil intéressant, son souci d'associer son image à celle du club étant indiscutable.

La SIG ne dispose que de quelques semaines pour défricher son avenir

Dans le paysage morose du basket hexagonal, un capital reconsidéré à la hausse peut constituer une formidable aubaine. Alors que les collectivités territoriales, obligées de composer avec la crise, ferment les vannes - le Conseil général du Var vient de réduire de 140 000 € la subvention allouée au HTV d'Alain Weisz - (lire également notre encadré), et que le microcosme bruisse de coupes budgétaires drastiques pour de nombreux clubs la saison prochaine, la SIG pourrait profiter de cette recapitalisation pour se doter d'une masse salariale forte et donc d'une équipe compétitive.
Le club ne dispose que de quelques semaines pour défricher son proche avenir. La « liquidation » de la SEMSL doit, en effet, être entérinée par une délibération des conseils municipaux de Strasbourg et d'Illkirch. Pour être soumises au vote des élus avant l'été prochain, les propositions de l'équipe dirigeante devront donc voir le jour dans un délai d'un mois.
La SIG est plus que jamais à un tournant.

Textes : Régis Schneider et François Namur


Le Conseil général ferme le robinet

La vente, par les municipalités de Strasbourg et d'Illkirch, de leurs parts dans le capital de la SIG se double d'une modification des relations avec les partenaires institutionnels.
Parallèlement à leur réflexion sur le processus de privatisation, les dirigeants de la SIG doivent envisager une nouvelle relation aux partenaires institutionnels. « Il ne s'agit pas pour nous de remettre en cause notre soutien à la SIG, rassure néanmoins Serge Oehler. L'enveloppe pour le club (ndlr : de l'ordre d'1,5 millions d'euros) ne devrait pas diminuer. Mais il s'agira de faire différemment ».
Les autres collectivités territoriales adoptent des attitudes radicalement opposées. Du côté de la Région, la position ne variera pas d'un iota. L'enveloppe allouée au club demeurera entre 290 000 et 325 000 €, selon les résultats.
En revanche, le Conseil général, financeur du centre de formation de la SIG, devrait fermer le robinet. Il y consacrait 200 000 € chaque année. « On ne s'y retrouve pas en particulier dans la lisibilité, explique Étienne Wolf, maire de Brumath et à la tête de la commission des Sports du Bas-Rhin. Des jeunes sont formés et nous quittent rapidement. Nous avons mené une réflexion depuis un an. Nous en présenterons les conclusions cet été pour la saison prochaine ».
Avec 17 millions d'€ dédiés aux sports, le Conseil général souhaite toucher de nouvelles populations, notamment à travers le sport pour tous et l'aide à la licence. Il apparaît évident que les pros de la SIG n'entrent, ni de près, ni de loin, dans cette catégorie.


Des signaux au vert

Alors que la SIG est contrainte d'amorcer sa mue, l'ASVEL, son adversaire en championnat demain, a tout pour écraser la concurrence en France et devenir un grand d'Europe. A Villeurbanne, les voyants sont au vert depuis l'entrée de Tony Parker dans le capital.
« Bienvenue au Texas ». Pierre Grall est à San Antonio cette semaine. Le directeur exécutif de l'ASVEL doit évoquer avec Tony Parker, devenu vice-président en charge des opérations basket depuis son entrée en force dans le capital de la SASP villeurbannaise début février, les modalités du futur centre de formation rhodanien, sorte de « TP académie ».
L'arrivée du golden boy du basket hexagonal représente un formidable coup de booster pour la vénérable maison verte. Avec l'actuel meneur des Spurs aux manettes - le fauteuil de président lui est d'ailleurs promis en 2018, au soir de sa carrière -, l'ASVEL semble plus que jamais en mesure de mener à bien la construction de sa nouvelle salle de 17000 places et, ainsi, convaincre Jordi Bertomeu, le big boss de l'Euroligue, de lui accorder la fameuse licence A, soit une garantie permanente de participation à la plus prestigieuse des compétitions européennes.
A l'horizon 2013, l'ASVEL table sur un budget annuel de 12 à 15 millions d'euros, contre 5,1 cette année (2e rang en Pro A derrière Le Mans et ses 5,6 millions). Le club le plus titré du basket français pourrait alors aligner trois joueurs à 1,2 millions d'€ net la saison, cinq à 300 000 €, plus quatre prospects. Des chiffres qui donnent le vertige. Cette saison, le joueur le mieux payé du championnat, Ricardo Greer, perçoit 220 000€ net la saison.

En revanche, le Conseil général, financeur du centre de formation de la SIG, devrait fermer le robinet. Il y consacrait 200 000 € chaque année.

C'est assez logique. La SIG n'a pas de politique de formation, et le Conseil Général le sait. On peut toutefois se demander si on a pas déjà raté un tournant ici, sachant que la tendance actuelle est plutot inverse. Les clubs comprennent que la formation pourrait être essentielle pour survivre.

Pour le reste, beaucoup de questions se posent. Si on regarde ce qu'a donné le désengagement de la ville de Strasbourg au niveau du Racing il y'a un peu plus de 10 ans... il y'a de quoi être inquiet...

Bon hé bien, la donne paraît simple : si la SIG ne décroche pas de coupe d'Europe cette saison, l'avenir s'annonce court et chaotique

Namele a écrit:Bon hé bien, la donne paraît simple : si la SIG ne décroche pas de coupe d'Europe cette saison, l'avenir s'annonce court et chaotique

attention, il faut tout lire.

La ville se retire seulement du capital. Elle detient 49% de 38000€ (18 620€) , la ville d'Illkich fait pareil 10% de 38000€ soit 3800€. Il suffit de trouver des repreneurs pour ette somme, ce n'est quand même pas la mer à boire. Apriori, il y a déjà des candidats. Et il y aura probablement une augmentation de capital, ça ne peut que donner un coup de booster à la SIG

Ils continuent à verser la subvention de 1,5 Millions d'Euros. Ce qui sera plus préjudiciable, c'est la perte de la subvention du Conseil Général (200 000€)

Titeuf 67 a écrit:

Namele a écrit:Bon hé bien, la donne paraît simple : si la SIG ne décroche pas de coupe d'Europe cette saison, l'avenir s'annonce court et chaotique

attention, il faut tout lire.

La ville se retire seulement du capital. Elle detient 49% de 38000€ (18 620€) , la ville d'Illkich fait pareil 10% de 38000€ soit 3800€. Il suffit de trouver des repreneurs pour ette somme, ce n'est quand même pas la mer à boire. Apriori, il y a déjà des candidats. Et il y aura probablement une augmentation de capital, ça ne peut que donner un coup de booster à la SIG

Ils continuent à verser la subvention de 1,5 Millions d'Euros. Ce qui sera plus préjudiciable, c'est la perte de la subvention du Conseil Général (200 000€)

Je ne vois pas en quoi une augmentation de capital donnerait un coup de booster? Faut m'expliquer?
Augmentation de capital ne veut pas dire augmentation de budget.
Pour l'instant, il y'a une perte (celle du CG) et des incertitudes liées au statut du club. Dans certaines mesures, il n'est pas à l'abris d'un prédateur financier...

L'essentiel est la subvention de 1,5 millions d'€. Elle n'est visiblement pas menacée.

La disparition des 200 000 € du conseil général pour la formation est plus préoccupante.

En ce qui concerne les 20K du capital, ca ne devrait pas poser de problèmes. Et si via une augmentation du capital, on trouve des gens influents qui peuvent insuffler une nouvelle politique au club, ca ne peut être que positif !

Mat a écrit: Je ne vois pas en quoi une augmentation de capital donnerait un coup de booster? Faut m'expliquer?
Augmentation de capital ne veut pas dire augmentation de budget.
Pour l'instant, il y'a une perte (celle du CG) et des incertitudes liées au statut du club. Dans certaines mesures, il n'est pas à l'abris d'un prédateur financier...

Si des entreprises investissent de l'argent, ils auront leur mot à dire. Je ne pense pas que les élus de la ville de Strasbourg donnaient leur avis au niveau de la politique du club, ou s'investissaient personnellement. Ils devaient "juste" vérifier que ça se passait bien. Les nouveaux membres privés, vont forcément s'impliquer d'avantage, vu qu'ils mettent de l'argent "privé".

Jack a écrit:

La disparition des 200 000 € du conseil général pour la formation est plus préoccupante.

oui mais c'est de l'argent qui devait être investi dans la formation. A l'heure actuelle combien de joueurs formes par la sig jouent ils et ont ils un role important dans la rotation de leur club en proA?
bien peu à vrai dire......alors ne cherchons pas ce qui jouent à la sig, il n'y en a pas......cette decision apparait en tout cas des plus logiques.....je comprends tres bien que le conseil general soit desireux d'investir son argent de maniere plus pertinente!

Mat a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

Namele a écrit:Bon hé bien, la donne paraît simple : si la SIG ne décroche pas de coupe d'Europe cette saison, l'avenir s'annonce court et chaotique

attention, il faut tout lire.

La ville se retire seulement du capital. Elle detient 49% de 38000€ (18 620€) , la ville d'Illkich fait pareil 10% de 38000€ soit 3800€. Il suffit de trouver des repreneurs pour ette somme, ce n'est quand même pas la mer à boire. Apriori, il y a déjà des candidats. Et il y aura probablement une augmentation de capital, ça ne peut que donner un coup de booster à la SIG

Ils continuent à verser la subvention de 1,5 Millions d'Euros. Ce qui sera plus préjudiciable, c'est la perte de la subvention du Conseil Général (200 000€)

Je ne vois pas en quoi une augmentation de capital donnerait un coup de booster? Faut m'expliquer?
Augmentation de capital ne veut pas dire augmentation de budget.
Pour l'instant, il y'a une perte (celle du CG) et des incertitudes liées au statut du club. Dans certaines mesures, il n'est pas à l'abris d'un prédateur financier...

Une augmentation de capital signifie une augmentation de la trésorerie. Tout dépend du montage qui est réalisé mais j'ose espérer que s'ils multiplient le capital par 10 ou 15, le capital vaudra 380 000 ou 570 000€ et que le club fera donc rentrer 342 000 ou 532 000 € de cash.
L'idée n'est généralement pas de cramer ce capital puisqu'il est là pour fournir des garanties au créancier mais dans les moments difficiles le club aura un meilleur matelas, si toutefois il en avait besoin....

Les bons résultats actuel tombent au bon moment et doivent fortement attirer l'attention de pas mal d'entreprises quand on sait que les propositions des dirigeants seront soumis aux votes des élus dans une quinzaine de jours.

Sans oublier qu'il y a de très forte chances que le club joue une coupe d'Europe la saison prochaine.

DNA du 12 mars a écrit:Le club ne dispose que de quelques semaines pour défricher son proche avenir. La « liquidation » de la SEMSL doit, en effet, être entérinée par une délibération des conseils municipaux de Strasbourg et d'Illkirch. Pour être soumises au vote des élus avant l'été prochain, les propositions de l'équipe dirigeante devront donc voir le jour dans un délai d'un mois.
La SIG est plus que jamais à un tournant

Et moi pendant ce temps là, je tournais la manivelle
Et moi pendant ce temps là je chantais dans les bois
La la la la la laL

Au vue du prévisonnel de Basketnews du 16 avril 2009 et des dires du Président dans celui-ci sur la baisse éventuel du budget, on peut en déduire que "le coup de fouet" possible du repreneur (qu'il leur est forcément connu et de ses intentions) si il y a lieu !!! ne sera pas pour l'année à venir. (Après pour cette année, on est sûr de rien, on sera en play-off et donc tout peut arriver. Champion, en Euroleague en Eurocup ou autre... ).

Mais l'attente fait saliver, JC et JR vont-ils rester ?

ne vous inquietez pas, "gouverner c'est prevoir!" et comme on a des dirigeants top "roi du cac 40" pas de danger.......
regardez ce qui se passe dans le monde actuellement avec les grands dirigeants d'entreprise!
quoi, vous n'etes pas rassures?
bon, la premiere decision va etre de signer un contrat longue duree à darrigand, et apres?

L'Alsace du 07 mai 2009

Basket La SIG va changer d’ère

Le conseil de surveillance de la SIG a pris acte, mardi soir, de la décision des Villes de Strasbourg et d’Illkirch-Graffenstaden de vendre les parts qu’elles possèdent dans le capital du club.
Le projet n’était un secret pour personne, mais il est désormais confirmé. Mardi soir, le conseil de surveillance de la SIG a pris connaissance de la décision des municipalités strasbourgeoise et illkirchoise de vendre le club — pour un montant de 40 000 euros — à un ou des investisseurs privés. « Ce n’est tout simplement pas le rôle de la mairie d’être actionnaire d’une entreprise de spectacle comme la SIG. Tout cela me paraît tellement logique. Par contre, on continuera d’être un partenaire du club », justifie Serge Oehler. Pour l’adjoint aux sports de la ville de Strasbourg, cette décision est même une chance pour l’avenir de la SIG. « Comme tout le monde, j’ai envie que le club soit fort, et ça me paraît la meilleure solution pour donner la possibilité à la SIG d’aller plus loin avec une ou des personnes qui auront la volonté de la faire grandir. »
Du côté de la SIG, le président Jérôme Christ ne souhaite pas commenter ce changement prioritaire qui s’annonce. « Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp. On attend les propositions et pour le moment, ça s’arrête là. » Selon Serge Oehler, rien ne presse à l’heure actuelle du côté de la ville. Même si plusieurs entreprises et repreneurs ont déjà fait part de leur intérêt, aucune décision n’a été prise. « La saison va se finir normalement et on va essayer de construire pour la saison 2010/2011 sans stress ni inquiétude. Au terme de l’appel d’offre, on choisira dans la transparence le projet qui nous semble le plus intéressant pour le club. »
Quoi qu’il en soit, l’intersaison promet de ne pas être de tout repos du côté du Rhénus. D’autant qu’hier une voie discordante s’est déjà élevée contre la vente du club par le biais d’un communiqué de Marc Merger, membre du conseil de surveillance et élu MoDem, ce qui n’a pas été du goût de l’adjoint aux sports de Strasbourg. Affaire à suivre.

Olivier Arnal

Et pour la saison 2009 / 2010 on fait quoi

Du côté de la SIG, le président Jérôme Christ ne souhaite pas commenter ce changement prioritaire qui s’annonce. « Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp. On attend les propositions et pour le moment, ça s’arrête là. »

c'est de l'humour noir ou quoi?

voilà un président qui visiblement n'aime pas.........présider!

"Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp"

Même si il faut relativiser la porté d'une phrase, celle-ci est quand même étonnante... Pour moi, c'est un oxymore.

Mat a écrit:

"Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp"

Même si il faut relativiser la porté d'une phrase, celle-ci est quand même étonnante... Pour moi, c'est un oxymore.

C'est exactement la réflexion que je me suis faite! Comment être confiant quand on n'a pas la maîtrise des choses?

DNA du 07 mai 2009

Une transition en douceur

Pour confirmer le courrier adressé au club début avril et dont ces colonnes se sont déjà fait l'écho, la municipalité a officialisé son désengagement du capital de la SIG mardi, lors du conseil de surveillance. La transition n'en sera pas pour autant brutale, garantit Serge Oehler, l'adjoint en charge des sports.
En marge de la victoire décrochée par la SIG face à Rouen (79-68), mardi, s'est tenu un conseil de surveillance réunissant les principaux décideurs du club. A cette occasion, Serge Oehler, représentant de la municipalité, a officialisé la position du principal actionnaire de la SIG : la Ville de Strasbourg, détentrice de 49 % du capital de la Société d'Économie Mixte, souhaite se désengager du club strasbourgeois.

«Ne rien brusquer»

« En fait, le souhait était d'initier la discussion et quasiment toutes les personnes présentes ont souligné que c'était une évolution naturelle des choses, a expliqué l'élu hier. Nous avons un calendrier en tête. Mais nous ne voulons rien brusquer, car nous voulons contribuer à construire un grand club de basket. »
La démarche municipale vise à affranchir les politiques des décisions sportives. Elle ne suppose pas d'abandonner à un sort désargenté le 2e club de Strasbourg après le Racing. « Nous contribuons pour près de la moitié du budget, il n'est pas question de remettre en cause cet engagement (ndrl : de l'ordre d'1,5 millions d'euros par an) », explique Serge Oehler.
Il serait plutôt question d'initier les conditions d'une dynamique. S'organisera-t-elle avec l'équipe dirigeante actuelle ? Jérôme Christ, le président en place, s'est plutôt montré mesuré devant les perspectives d'avenir dessinées par le processus. « Investir dans un club de basket aujourd'hui, ce serait l'affaire de quelqu'un de très, très passionné, souligne le n°1 du club. Pour le moment, on est en position d'attente, mais je n'ai eu écho d'aucune velléité. La balle est dans le camp de la Place de l'Étoile. »

Révolution de velours

On s'y montre plus rassurant, notamment en termes de calendrier. « On veut faire ça en toute transparence, explique Serge Oehler. Il semble important d'établir un appel de projet, appuyé sur un cahier des charges. Par rapport aux impératifs de la compétition et notamment du dépôt de dossier à transmettre à la Ligue, rien ne sera décidé pour le début de la saison prochaine. On peut plutôt songer à la fin de l'année, pour une mise en place concrète pour la saison 2010-2011. »
Au regard du rythme, tout laisse à penser que c'est une révolution de velours qui s'organise à la SIG ces temps-ci. Mais étant donné que des candidatures se sont déjà faites jour auprès de la municipalité, ce sera une révolution tout de même.

Fr.N.

Mat a écrit:

"Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp"

Même si il faut relativiser la porté d'une phrase, celle-ci est quand même étonnante... Pour moi, c'est un oxymore.

En même temps, c'est la ville qui vend et qui choisit de vendre a qui elle veut, ce n'est pas la SIG qui vend ses actions. C'est comme quand la ville a vendu les ses actions du Racing à McCormack, les dirigeants qui étaient en place au Racing à l'époque n'ont pas eu de pouvoir de décision, sinon c'est Weller qui aurait été l'actionnaire majoritaire du Racing.

Titeuf 67 a écrit:

Mat a écrit:

"Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp"

Même si il faut relativiser la porté d'une phrase, celle-ci est quand même étonnante... Pour moi, c'est un oxymore.

En même temps, c'est la ville qui vend et qui choisit de vendre a qui elle veut, ce n'est pas la SIG qui vend ses actions. C'est comme quand la ville a vendu les ses actions du Racing à McCormack, les dirigeants qui étaient en place au Racing à l'époque n'ont pas eu de pouvoir de décision, sinon c'est Weller qui aurait été l'actionnaire majoritaire du Racing.

En effet... et c'est bien pourquoi il y'a de bonnes raisons de s'inquiéter...

Mat a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

Mat a écrit:

"Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp"

Même si il faut relativiser la porté d'une phrase, celle-ci est quand même étonnante... Pour moi, c'est un oxymore.

En même temps, c'est la ville qui vend et qui choisit de vendre a qui elle veut, ce n'est pas la SIG qui vend ses actions. C'est comme quand la ville a vendu les ses actions du Racing à McCormack, les dirigeants qui étaient en place au Racing à l'époque n'ont pas eu de pouvoir de décision, sinon c'est Weller qui aurait été l'actionnaire majoritaire du Racing.

En effet... et c'est bien pourquoi il y'a de bonnes raisons de s'inquiéter...

Il ne dit à aucun moment qu'il s'inquiète, il dit même le contraire. Et je ne pense pas que la ville lui reproche quelque chose. La gestion financière est saine, c'est ce qui est essentiel aux yeux des collectivités. S'ils veulent se désengager de la SIG, c'est justement parce qu'ils ne veulent plus s'immicer dans la gestion sportive du Club.

Il ne faut pas oublier qu'il y a 6 ans, quand la SIG a été repèchée, c'est la Ville qui avait imposé Christ et JR à la place de St Michel et Molz.

Titeuf 67 a écrit:

Mat a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

Mat a écrit:

"Il n’y a pas lieu d’être inquiet car de toute façon, la balle n’est pas dans notre camp"

Même si il faut relativiser la porté d'une phrase, celle-ci est quand même étonnante... Pour moi, c'est un oxymore.

En même temps, c'est la ville qui vend et qui choisit de vendre a qui elle veut, ce n'est pas la SIG qui vend ses actions. C'est comme quand la ville a vendu les ses actions du Racing à McCormack, les dirigeants qui étaient en place au Racing à l'époque n'ont pas eu de pouvoir de décision, sinon c'est Weller qui aurait été l'actionnaire majoritaire du Racing.

En effet... et c'est bien pourquoi il y'a de bonnes raisons de s'inquiéter...

Il ne dit à aucun moment qu'il s'inquiète, il dit même le contraire. Et je ne pense pas que la ville lui reproche quelque chose. La gestion financière est saine, c'est ce qui est essentiel aux yeux des collectivités. S'ils veulent se désengager de la SIG, c'est justement parce qu'ils ne veulent plus s'immicer dans la gestion sportive du Club.

Il ne faut pas oublier qu'il y a 6 ans, quand la SIG a été repèchée, c'est la Ville qui avait imposé Christ et JR à la place de St Michel et Molz.

J'avais compris, merci...

Moi, personnellement, quand je ne suis pas maitre de mon avenir, c'est là que je m'inquiète... mais bon...
Si il avait fait ce genre de déclaration en tant que président d'une boite du CAC 40, l'action aurait plongé dans la journée. Mais bon... on est dans le petit monde la SIG, ca n'aura pas d'impact. Il n'empeche que je trouve la phrase maladroite.
Mais... comme je l'ai dit en préembule, il ne faut sans doute pas trop y accorder d'attention.

DNA du 08 mai 2009

Le MoDem et le futur de la SIG

« Un couperet injustifié »

Conseiller municipal MoDem et membre du conseil de surveillance de la SIG, Marc Merger dénonce le désengagement de la Ville, officialisé mardi soir lors de la réunion dudit conseil (DNA d'hier). L'élu d'opposition s'en explique dans un communiqué dont nous publions de larges extraits.
« Outre la façon brutale de décider et de faire tomber un couperet totalement injustifié et non motivé, le timing est d'une extrême maladresse puisqu'il ne permet pas de préparer la saison prochaine dans la sérénité. Le club est en période de renouvellement de contrat avec les joueurs et les sponsors !
La gestion et le palmarès de la SIG ces dernières années sont en tous points exemplaires (...), la construction du Rhenus Sport lui a permis de bénéficier dès 2003 d'une nouvelle enceinte à la hauteur de ses ambitions. Il est bien dommage de constater désormais que la méthode choisie consiste à vendre plutôt que de construire une équipe performante sur le long terme.
Tous les sportifs ont encore en mémoire la vente du Racing à McCormack par Madame Trautmann le 20 février 1997. Le RCS quittait alors le giron de la ville : la suite, on la connaît...
Un club sportif n'est pas une entreprise comme une autre et si l'on souhaite saborder la SIG, le mode d'emploi est parfait ! Place au capitalisme sportif ! La ville a décidé de vendre un joyau du sport alsacien sans motif et sans concertation ! ».

Olala, je sens qu'on n'est pas dans la mouise.
La réaction du Président n'est vraiment pas rassurante, on prépare la saison prochaine à l'aveuglette.

http://alsace.france3.fr/info/54142420-fr.php

A écouté le président il semble claire que les négociations pour les signatures ou resignatures ne commencerons qu'une fois que les nouveaux actionnaires seront trouver et que l'on connaitra alors la somme dont disposera le club pour construire l'équipe.

Enfin les dirigeants attendent surement de voir ce qui ce passera lors des Play-Offs et si le club jouera oui ou non une coupe d'europe ces facteurs pouvant attirer certains nouveaux actionnaires.

Espérons juste que cela fera le mieux et le plus rapidement possible.

John White a écrit:A écouté le président il semble claire que les négociations pour les signatures ou resignatures ne commencerons qu'une fois que les nouveaux actionnaires seront trouver et que l'on connaitra alors la somme dont disposera le club pour construire l'équipe.

Enfin les dirigeants attendent surement de voir ce qui ce passera lors des Play-Offs et si le club jouera oui ou non une coupe d'europe ces facteurs pouvant attirer certains nouveaux actionnaires.

Espérons juste que cela fera le mieux et le plus rapidement possible.

Si j'ai bien compris, les actions ne seront mise en vente qu'en fin d'année. Et les modifications de statut n'influeront que pour la saison 2010/2011.

Pour les négociations, la SIG a fait des propositions a au moins 2 joueurs et je sais pour avoir eu l'occasion de discuter avec un autre que au moins 1 autre est entrain de discuter le renouvellement de son contrat. Ce n'est pas parce que personne n'en parle, que les négociations n'ont pas lieu dans les coulisses.